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 Degrelle, Léon

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HERVE




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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyJeu 7 Nov 2019 - 8:54

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Dossier B... comme Barbouzes
Patrice Chairoff
(1975)


Degrelle, Léon - Page 28 Gp110
Degrelle, Léon - Page 28 Gp210

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyJeu 7 Nov 2019 - 11:13

.
Intéressant aussi de lire ce qui concerne le groupe Paladin (et ses liens avec Aginter Press) dans

https://books.google.be/books?id=mtszDwAAQBAJ&pg=PT188&dq=B+comme+barbouze,+Paladin&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwje6bKZ69flAhUDonEKHTvxBHwQ6AEILjAB#v=onepage&q=Paladin&f=false

The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...
De Jeffrey M. Bale

Par exemple :

Degrelle, Léon - Page 28 Pag110
Degrelle, Léon - Page 28 Pag210




Degrelle, Léon - Page 28 Pag310
Degrelle, Léon - Page 28 Pag510
Degrelle, Léon - Page 28 Pag610
Degrelle, Léon - Page 28 Pag710
Degrelle, Léon - Page 28 Pag810
Degrelle, Léon - Page 28 Pag910

_ _ _ _ _ _ 

Dans le même livre, sur Jean-Robert Debbaudt :


Degrelle, Léon - Page 28 Neo110
Degrelle, Léon - Page 28 Neo210

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyJeu 7 Nov 2019 - 14:04


Sur les liens entre le BND (Dieter Blötz) et le MOSSAD :

Secrets of Signals Intelligence During the Cold War: From Cold War to ...
publié par Matthew M. Aid, Cees Wiebes
(2001)

Degrelle, Léon - Page 28 Pul10

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 8 Nov 2019 - 21:09


Si vous avez l'occasion de regarder le film "Piazza Fontana"...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Piazza_Fontana_(film)

A partir de 1.27'.40", il est question de Aginter Press qui aurait imprimé une affiche pour que les soupçons relatifs à l'attentat de Piazza Fontana se  portent sur les anarchistes.

Degrelle, Léon - Page 28 Lp11

Selon le juge d'instruction, " Elle (Aginter Presse) dépend de l'ultra-droite et a son siège à Lisbonne. Elle est spécialisée en infiltration et provocation et elle est financée par des gouvernements fascistes : Grèce, Espagne, Portugal, une partie des services secrets de l'OTAN. "


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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyMar 12 Nov 2019 - 9:31

.
https://www.monde-diplomatique.fr/2001/05/ABRAMOVICI/1729



Degrelle, Léon - Page 28 Occ10


(...)

Degrelle, Léon - Page 28 Con11110


.
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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyMer 13 Nov 2019 - 9:51

.
Malheureusement sans traduction ...

https://thesubmarine.it/2019/11/12/come-parlare-piazza-fontana/

La célèbre interview d'Enzo Biagi avec Stefano Delle Chiaie en 1983, début à la télévision du leader de l'Avant-garde Nationale, alors fugitif en Amérique du Sud. Il est surtout question du coup d'Etat Borghese.





Un autre article (en italien) très récent parle de cette tentative de coup d'Etat :

https://www.attualita.it/notizie/tematiche-etico-sociali/litalia-delle-stragi-e-delle-trame-eversive-con-marginali-ricordi-personali-42127/

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyJeu 23 Jan 2020 - 10:36

.
Un article intéressant qui mériterait une bonne traduction...
 
https://actualidad.rt.com/opinion/luis-gonzalo-segura/340692-neonazi-legionario-extrema-derecha-jubilacion-espana
 
El neonazi legionario que ensambla a la extrema derecha en su jubilación dorada en España (y estuvo en las dictaduras de América Latina)

Publicado: 22 ene 2020 14:48 GMT
 
Le légionnaire néo-nazi qui rejoint l'extrême-droite dans sa retraite dorée en Espagne (et était dans les dictatures d'Amérique latine)
 
Publié : 22 Jan 2020 14:48 GMT 
 
(...)

_ _ _ 

Il est question de Joachim Fiebelkorn

https://www.facebook.com/joachim.fiebelkorn/photos

https://www.elsaltodiario.com/fascismo/historia-neonazi-aleman-fortin-alicante-rojales-joachim-fiebelkorn


Degrelle, Léon - Page 28 Fie10


Ses liens avec Stefano Delle Chiaie sont rappelés dans

http://reflexions-echanges-insoumis.org/la-mort-dun-nazi-fasciste/

et il est brièvement cité dans

https://www.monde-diplomatique.fr/1987/05/A/40050

.
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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyMar 28 Jan 2020 - 9:06

.
Pour information, la sortie d'un nouveau documentaire sur Otto Skorzeny :

https://www.diariodemallorca.es/cultura/2020/01/27/historia-nazi-veraneaba-barcares-club/1481056.html

La historia del nazi que veraneaba en es Barcarès, en el Club Diario de Mallorca

El documental 'L'home més perillós d'Europa, Otto Skorzeny a Espanya', de Quindrop, se presentará el miércoles 

redacción palma   27.01.2020 | 00:23 

(traduction) 

L'histoire du nazi qui a passé l'été à Barcarès, au Daily Club de Majorque 

Le documentaire de Quindrop «L'homme le plus dangereux d'Europe, Otto Skorzeny en Espagne», sortira mercredi.
 .
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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyDim 1 Mar 2020 - 14:49


Sur Otto Skorzeny :

https://lamarinaplaza.com/2020/03/01/nuevas-revelaciones-sobre-el-nazi-mas-peligroso-de-europa-y-sus-conexiones-con-denia/

(traduction)

Les nouvelles révélations sur le "nazi le plus dangereux d'Europe" et ses liens avec Dénia

Un film documentaire met en lumière des aspects inédits de la vie d'Otto Skorzeny dans l'Espagne de Franco, où il était un espion de la CIA, un trafiquant d'armes, un homme d'affaires et l'ami de deux des nazis qui se sont réfugiés dans la capitale de la Marina Alta : Gerhard Bremer, l'homme des célèbres bungalows touristiques, et Johannes Bernhardt, le lien de Franco avec Hitler

Skorzeny, alias Scarface (Caracortada), a servi d'intermédiaire pour présenter les dirigeants du Troisième Reich à Denia ou pour les aider à s'enfuir en Amérique latine à partir de là.

Un matin aux Rotes dans les années 1960 : "Je l'ai reconnu immédiatement à l'énorme cicatrice qui lui courait sur le visage. Je ne l'oublierai jamais".

(...)

De tout cela, il découle que depuis son domicile de Madrid, Skorzeny a pu se livrer à de multiples activités, dont le trafic d'armes et l'espionnage international: il était confident de la CIA et du Mossad, il était dans mille entreprises florissantes bénies par la hiérarchie franquiste, il représentait l'industrie métallurgique de l'Allemagne d'après-guerre, il a conseillé les présidents Nasser et Juan Domingo Perón et a même été soupçonné de collaborer à l'assassinat de John F. Kennedy. Tout cela, en tant que pion important de la guerre froide qui a été menée contre l'URSS, il a donc été bien traité non seulement par Franco mais aussi par les États-Unis.

(...)





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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyJeu 4 Juin 2020 - 18:19


Rachel, Jacob, Paul et les autres: Une histoire des Juifs à Bruxelles
Lieven Saerens


Degrelle, Léon - Page 28 Verbe10


Le collaborateur belge Robert Jan Verbelen a appartenu au 66th CIC Group :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Jan_Verbelen

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/VERBELEN%2C%20ROBERT%20JEAN_0062.pdf

Voir aussi :

https://books.google.be/books?id=X4m0S3a3QnMC&pg=PA125&lpg=PA125&dq=430th,+513th+CIC+Group,+Vienna&source=bl&ots=9t08kRhWE9&sig=ACfU3U13yXN3JqK-lSncgXbRqPZUbhw7Ow&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj2rIawqejpAhWLyKQKHZBcCK4Q6AEwAHoECAoQAQ#v=onepage&q=430th%2C%20513th%20CIC%20Group%2C%20Vienna&f=false

In the Shadow of the Sphinx: A History of Army Counterintelligence

_ _ _

Si j'en crois le document suivant, Robert Jan Verbelen a travaillé pour Gehlen après le CIC ...

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/VERBELEN,%20ROBERT%20JEAN_0037.pdf


Degrelle, Léon - Page 28 Verbe110
Degrelle, Léon - Page 28 Verbe210


Si Jean-Robert Debbaudt était en contact avec Robert Verbelen, on peut penser que c'était aussi le cas pour Léon Degrelle ... Nous savons aussi que Otto Skorzeny conservait des liens avec Gehlen.

C'est un entourage dans lequel Stefano Delle Chiaie était à l'aise.

_ _ _

Il est utile de rappeler que Henry Kissinger a travaillé pour le CIC.

https://books.google.be/books?id=bMYfBgAAQBAJ&pg=PA21&lpg=PA21&dq=Henry+Kissinger,+CIC&source=bl&ots=ZMVpln0BnP&sig=ACfU3U0XESn5JKzbRHJBdkeY3A9SKtXCfA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiBrZz21OjpAhVC6aQKHdKiCUAQ6AEwA3oECAgQAQ#v=onepage&q=Henry%20Kissinger%2C%20CIC&f=false


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question belge




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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyJeu 4 Juin 2020 - 22:13

Hervé
Stratégie de la tension:
Il eu été plus productif de faire exploser une bombe dans n’importe quelle gare de Belgique.
L’attentat de Bologne, l’attentat du juge Falcone et bien d’autres « plastiquages « démontrent qu’une structure gigantesque peut faire passer un message avec peu de moyens.
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HERVE




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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 5 Juin 2020 - 8:58


Pour information sur Robert Verbelen :

https://ojs.ugent.be/wt/article/view/12249/11678

De plaats van Robert Verbelen in de geschiedenis van de Vlaamse beweging

_ _ _

Je crois qu'il est important de se souvenir de son passage au CIC (au 430th et au 66th)

Voir notamment :

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/VERBELEN%2C%20ROBERT%20JEAN_0062.pdf

_ _ _

Au sujet du 430th CIC, il devrait y avoir un article dans

Study of Intelligence Bulletin dated Spring 1999 Issue No. 9

mais je ne l'ai pas trouvé sur le site de la CIA.

Il est cependant disponible sur

https://forum.axishistory.com/viewtopic.php?t=33217

World War II Artifacts Donated to Exhibit Centre

The CIA Museum has received a generous donation of World War II artifacts, including a rare German SS officer’s Totenkopf (Death’s Head) ring, from Joseph Luongo, a retired civilian military intelligence officer.

Mr. Luongo was a US Army infantryman in 1944 when he was assigned to the 88th Counter Intelligence Corps (CIC) Detachment. An Italian speaker, he interrogated more than 600 Italian civilians and identified 13 pro-German spies, who were subsequently arrested, after the 88th Infantry Division occupied the area around Gaeta, on Italy's Mediterranean coast. The arrests of the spies revealed a large stay-behind network behind Allied lines and resulted in the capture of radio networks, frequencies, and codes to support it. Luongo's unit also recovered priceless religious artifacts stolen by Nazi forces and, in one case, returned items looted from a Roman synagogue.

In May 1945, Luongo was transferred to the 430th CIC Detachment as part of the Army's occupation forces in Austria. This unit protected US forces from a resurgent Nazi underground (the Werwolf movement) in occupied Austria. The 430th arrested hundreds of Nazi war criminals and collaborators, including Pierre Laval, the former prime minister of the Vichy France government. The Gallic Quisling, who had handed over French Jews to the Nazis and encouraged his countrymen to support the German war effort, first sought refuge in Spain. Madrid, however, rejected his request for asylum, asserting that it did not welcome war criminals. "But," Laval protested, "I am a peace criminal!" From there he flew to Linz, Austria, Hitler's hometown, looking for a safe haven. Instead of finding sanctuary, Laval was arrested by US intelligence officers and returned to French authorities (and later executed for treason). The artifacts Luongo donated include an arrival card (Ankunftskarte) that Laval filled out upon arriving in the American Zone of Austria on 31 July. The card gives details of Laval's flight.

In addition to Laval, the 430th CIC Detachment interrogated SS Sturmbahnführer (Major) Karl Hass. Hass had handled Nazi counterintelligence in Italy, where he ran stay-behind and anti-Communist operations. In the course of Hass's interrogation, Loungo took the prisoner's SS ring. The ring, presented to Hass by Heinrich Himmler on 21 December 1943, is inscribed with Hass's and Himmler's names and the date of presentation.

Hass made international news in 1998 when he and another ex-SS officer, Erick Priebke, who had been living in Argentina since the end of the war, were arrested by Italian authorities. Charged with executing 355 Italian civilians in the Ardeatine caves near Rome in 1944 in retribution for an attack by Italian partisans on German soldiers in Rome, the two former SS officers were sentenced to life imprisonment in 1998 after a lengthy and controversial trial

Mr. Luongo continued to serve with US Army military intelligence in Austria, Italy, West Germany, and the United States until his retirement in 1977. He is a member of the Military Intelligence Civilian Excepted Career Program, and in 1944 he was elected to the Military Intelligence Corps Hall of Fame at Ft. Huachuca, Arizona. Mr. Luongo graciously decided to donate his World War II memorabilia to the Exhibit Centre after being interviewed by Dr. Kevin C. Ruffner of the CIA's History Staff on the role of the Counter Intelligence Corps during and after World War II.

SS Death's Head Ring

The Death's Head (or Honour) ring was among the most-sought-after accoutrements of the elite Schutzstaffel (SS) headed by Reichsführer-SS Heinrich Himmler, even though the ring was not an official national or military decoration. Himmler himself awarded it for personal achievement, devotion to duty, and loyalty to Adolph Hitler. The rings were cast in silver and then finished by hand by specially commissioned jewellers at the Munich firm Gahr. The company made about 14,000 rings, but examples in good condition, such as Hass's ring, are rare. The rings, like all SS symbols and rituals, were rooted in Nazi fascination with Teutonic pagan mythology. The Germanic god Thor, according to legend, wore a silver ring on which people could swear oaths. In addition to the Death's Head, the rings were decorated with various runes (Nordic symbols). When an SS officer fell in battle, his ring was returned to the SS and then displayed at a memorial in Wewelsburg Castle, a 17th-century fortress Himmler converted into a weird reproduction of King Arthur's court with a round table and seats for the SS leader and 12 of his trusted lieutenants. All manufacturing and awarding of the rings were cancelled in October 1944 as German military losses mounted. In the spring of 1945, on Himmler's order, all memorial rings were blast-sealed into a mountain side near Wewelsburg. The site was kept secret and has not been found to this day.

Kevin C. Ruffner
History Staff

_ _ _

Robert Verbelen et Joseph Luongo ont été ensemble au 430th CIC à Vienne ...


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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 5 Juin 2020 - 10:12


Sur Joseph Luongo :

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/SAEVECKE,%20THEO_0067.pdf


Degrelle, Léon - Page 28 Lu1110
Degrelle, Léon - Page 28 Lu1210


Degrelle, Léon - Page 28 Lu1310
Degrelle, Léon - Page 28 Lu1410

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 5 Juin 2020 - 10:31


Sur Joseph Luongo :

https://www.storiaveneta.it/cookies/2-uncategorised/674-il-ruolo-di-joseph-luongo-nella-struttura-spionistica-della-caserma-ederle-di-vicenza.html

SPIONAGGIO AMERICANO A VICENZA ALLA CASERMA EDERLE

Joseph Luongo spia americana di stanza a Vicenza nel periodo della "strategia della tensione

(1968-1980)

[Documentazione R.O.S. Carabinieri]

(traduction)

ESPIONNAGE AMÉRICAIN À VICENZA À LA CASERNE EDERLE

Joseph Luongo, espion américain stationné à Vicenza pendant la période de la "stratégie de la tension"

(1968-1980)

(...)

Extrait :

Dans l'après-guerre, le capitaine Joseph Luongo est membre du Counter Intelligence Corp (C.I.C.) de l'armée américaine. Il est stationné à Bolzano et a à son service un important pion dans l'appareil d'espionnage des SS, le major Karl HASS, déjà l'assistant de Kappler dans l'affaire Fosse Ardeatine.

L'officier américain a recruté sans scrupules le nazi HASS et l'a inséré "dans un réseau de nombreux agents qui opéraient sous la responsabilité du bien connu père MORLION" [R.O.S.-doc.nr.2497/1-5 du prot. "P" Roma,24/11/1997].

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 5 Juin 2020 - 12:31


Robert Verbelen et Léon Degrelle

https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/04/14/arrestation-d-un-ancien-general-ss-belge_2368719_1819218.html

Arrestation d'un ancien général SS belge

Publié le 14 avril 1962 à 00h00

Vienne, 13 avril (A.F.P.). - Selon l'agence autrichienne A.P.A., Robert Jan Verbelen, arrêté jeudi par la police autrichienne, avait été durant la guerre le chef de la branche belge de la Gestapo et l'adjoint du leader rexiste Léon Degrelle. Promu au rang de général de la SS, il commanda pendant un certain temps la division "Langemark". Il quitta la Belgique avec les troupes allemandes en retraite et fut condamné à mort par contumace par des tribunaux belges.

Établi à Vienne depuis 1945. Verbelen, âgé aujourd'hui de cinquante et un ans, avait obtenu la nationalité autrichienne en 1959. Son arrestation a été opérée sur la base d'informations transmises au procureur de Vienne par les autorités et des résistants belges notamment.

L'Union internationale de la résistance, dont le siège est à Bruxelles, précise que Verbelen a été condamné à mort par contumace le 14 octobre 1947, par le conseil de guerre de Bruxelles, comme principal responsable de crimes et de représailles qui ont fait plus de cent morts.

Selon l'Union internationale de la résistance et de la déportation, les opérations criminelles ordonnées par Verbelen étaient des actions de représailles aveugles, dont les victimes furent désignées arbitrairement. La plus grave de ces actions terroristes, commise dans le village flamand de Meensel-Kieseghem le 11 août 1944. s'était soldée par quarante-cinq morts.

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 5 Juin 2020 - 12:45


https://www.jta.org/1965/11/30/archive/trial-of-nazi-general-starts-in-vienna-directed-terror-in-belgium

Trial of Nazi General Starts in Vienna ; Directed Terror in Belgium

November 30, 1965

Robert Jan Verbelen, a former SS general condemned to death in absentia by Belgium in 1947 for wartime crimes in that country, went on trial here today on charges of participating in terrorist acts and mass murders in Belgium.

Verbelen, who served as wartime deputy to Leon Degrelle, the former Belgian Rexist leader, during the German occupation, fled from Belgium and turned up in Austria in 1945. He acquired Austrian citizenship, taking the name of Isak Meisels under which it appeared he had been an employee of the United States occupation forces in Vienna.

In 1962, the Belgian Government asked for his extradition but the Austrian Government rejected the request because of Verbelen’s Austrian citizenship. Later Austria withdrew his citizenship and Verbelen again disappeared. He returned to Vienna in 1963 and was arrested. Under new Austrian legislation, the crimes for which he was tried in absentia are no longer indictable and he will therefore be tried on the other charges. The trial is expected to last three weeks.

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 5 Juin 2020 - 12:53


Selon

https://www.tracesofwar.nl/articles/4801/Verbelen-Robert-Jan.htm

Robert Verbelen aurait rencontré Léon Degrelle à Madrid en 1960 :

(...)  Verbelen ondersteunde andere nazi’s en bood hen schuilplaatsen aan. In 1960 ontmoette hij de voormalige leider van Rex-beweging Léon Degrelle, alias Juan Sanchez, in Madrid. Hij onderhield contacten met talloze neofascistische/ rechts-extremistische bewegingen en leiders. (...)


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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyVen 5 Juin 2020 - 15:41


Autre information sur le 430th CIC :

https://survivorbb.rapeutation.com/viewtopic.php?f=24&t=3698&start=20

(...)  In the fall of 1949, the CIA undertook a series of measures designed to prepare for the end of military occupation in Austria. [55] The Agency recruited Thomas Lucid, the former chief of operations of the CIC 430th Detachment, the main U.S. military security unit in all of occupied Austria. [56] The hiring of Lucid coincided with the initiation of a penetration operation to determine the nature of all CIC operations in Austria. [57] The Agency intended to keep those networks that were worthwhile and drop those that were not. Concerned about the rebirth of German nationalism in Austria, the Agency also decided to displace Ausodeum and co-opt some of its assets. [58] James Critchfield, the chief of the CIA's Pullach base in Bavaria, played a pivotal role in deciding which of the CIC's and Gehlen's agents in Austria the CIA would acquire. (...)

55. Ultimately it would take another five years and the death of Josef Stalin to negotiate the Austrian State Treaty. The CIA did not anticipate this delay in 1949.

56. James Critchfield, interview with author, 17 Aug. 2002.

57. James Critchfield, Partners at the Creation: The Men Behind Postwar Germany's Defense and Intelligence Establishments (Annapolis, MD: Naval Institute Press, 2003); Kevin Ruffner, "The Case of Otto Albrecht Alfred von Bolschwing," Studies in Intelligence (1998), NA, RG 263, CIA Subject File.

58. Memo, "Unrest (Bolschwing) Files," [undated, but probably late 1949], NA, RG 263, Otto von Bolschwing Name File. The memo makes the point that having figured this goal out, Bolschwing was using it to cozy up to the CIA.

_ _ _

Dans le 430th CIC, il y avait donc aussi Thomas Lucid...

https://books.google.be/books?redir_esc=y&hl=fr&id=OfsEAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=Lucid


Degrelle, Léon - Page 28 Tl10


Degrelle, Léon - Page 28 Part11

_ _ _

En résumé, Thomas Lucid, Joseph Luongo et Robert Verbelen ont travaillé pour le 430th CIC au minimum entre 1946 et 1949.

Thomas Lucid a ensuite travaillé pour la CIA.

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptySam 6 Juin 2020 - 9:32


Sur le CIC :

https://quod.lib.umich.edu/h/hiss/hiss1111.0113.005/--cic-records-a-valuable-tool-for-researcherscic-records?rgn=main;view=fulltext

ou

https://www.jstor.org/stable/44326695?read-now=1&refreqid=excelsior%3A42ce9bb37348632d908f21a9376b9fa5&seq=1#page_scan_tab_contents

CIC Records: A Valuable Tool for Researchers

The records of the US Army's Counter Intelligence Corps (CIC) are

invaluable for students of intelligence and military history. This little-known

but important organization played a significant role during World War II and

the first decade of the Cold War. While the historical community has pressed

for the declassification of records from the World War II-era Office of

Strategic Services (OSS) and the post-war CIA, CIC's records, in fact,

promise to shed even greater light on American intelligence activities than

has been previously recognized.

(...)

_ _ _

Du même auteur (Kevin C. Ruffner) :

https://cryptome.org/2016/01/cia-nazi-collaboration.pdf

Eagle and Swastika : CIA and Nazi War Criminals and Collaborators

History Staff  Central Intelligence Agency  Washington, DC  April 2003

(654 pages)


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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptySam 6 Juin 2020 - 16:26


Il est question de Joseph Luongo dans

http://piazzafontana.tripod.com/piazzafontana.htm

(en italien)

Fabrizio Calvi e Frederic Laurent
PIAZZA FONTANA
La verità su una strage
(1997)

(traduction)

D'anciens agents secrets prétendent que le supérieur direct de Pagnotta était le colonel Joseph Luongo. Ils faisaient partie du 430e détachement du CIC. Les anciens agents de ce service stationné à Trieste se souviennent également d'avoir travaillé avec le père de Carlo Digilio, l'agent "Erodot".

Joseph Luongo était un officier de la CIC, appartenant à la branche des projets spéciaux (recrutement et connexion), chargé dans les années soixante d'établir la connexion avec le ministère italien de l'intérieur. Son informateur était l'ancien major du SS Karl Hass, un des officiers nazis impliqués avec Erich Priebke dans le massacre de Fosse Ardeatine.

Karl Hass est un brillant officier qui a gravi rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. "J'ai rejoint le service de sécurité à Berlin en 1934 en tant que simple soldat, travaillant au bureau de presse. J'y suis resté jusqu'en 1943", dit Hass. "Le 25 juillet 1943, j'ai été choisi, avec une quinzaine d'autres personnes, pour ma petite connaissance de la langue italienne, sous les ordres d'Otto Skorzeny pour arrêter les ministres italiens qui s'étaient opposés au Duce.

(...)

J'étais à Fermo en provenance de Rome où j'étais accompagné d'un ami du mouvement social italien. Pendant que j'étais là-bas, une Jeep américaine est arrivée avec ma future épouse, qui connaissait l'adresse, et un capitaine américain. Il m'a fait remarquer qu'ils avaient d'autres choses à faire que de me chercher pour mes diverses évasions et m'a demandé si je voulais collaborer avec eux face à la menace marxiste commune. J'étais très heureux parce qu'on m'a offert la possibilité de ne plus vivre dans la clandestinité et j'ai accepté. Directement avec cette jeep, le capitaine m'a conduit à Gmunden [pavillon de chasse du Prince de Hanovre réquisitionné par les Américains où les dirigeants du CIC se rencontraient en Autriche], sans s'arrêter à d'autres commandements du CIC.

"Pour traverser le secteur français de l'Autriche, les Américains m'ont fait porter leur uniforme. Sans période de formation, parce que j'avais des connaissances spécifiques, Luongo m'a envoyé en Italie avec des tâches d'information liées aux élections d'avril 1948. Je faisais essentiellement partie d'un réseau de nombreux agents travaillant sous la responsabilité du Père Morlion. Je me suis servi, ou plutôt j'ai reçu les informations que j'ai rapportées aux Américains dans les milieux du MSI, notamment de Mario Tedeschi et de Giorgio Almirante avec son service de presse. Je rappelle que Mario Tedeschi était un agent du CIC et je l'ai appris lors d'une discussion animée qu'il a eue avec Almirante sur la destination des fonds américains qui étaient arrivés au MSI.

_ _ _

Sur Karl Hass, voir :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Hass

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptySam 6 Juin 2020 - 20:13


D'autres documents citant Joseph Luongo et Karl Hass :

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/HASS%2C%20KARL_0108.pdf


Degrelle, Léon - Page 28 Kh1110
Degrelle, Léon - Page 28 Kh1210

Degrelle, Léon - Page 28 Kh1310

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/HASS%2C%20KARL_0098.pdf


Degrelle, Léon - Page 28 Kh1510

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/HASS%2C%20KARL_0121.pdf

https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/ARMY%20CIC%20NETS%20IN%20EASTERN%20EUROPE_0001.pdf


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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptySam 6 Juin 2020 - 21:01


Mussolini’s policemen: Behaviour, ideology and institutional culture in representation and practice
by Jonathan Dunnage

https://www.manchesterhive.com/search?q=Luongo&source=%2F9781526129932%2F9781526129932.xml

(2017)

(...)  Karl Hass, and an agent of the American Counter Intelligence Corps, Joseph Luongo. Luongo had been co-founder in the immediate post-war period of an American anti-communist network, involving ex-German officers, ex-militants of the RSI and other members of the extreme Right. The activities of the network, which Caputo had allegedly been involved in, included preparation of a plan to occupy the Monte Mario radio transmitter and the main public buildings in Rome in the event of a left-wing victory in the general election in April 1948. Caputo was reported to (...)

Voir aussi :

https://books.google.be/books?id=E80wDwAAQBAJ&pg=PA53&lpg=PA53&dq=hass,+luongo,+caputo&source=bl&ots=9hfMJDHd_0&sig=ACfU3U3MDyjRu3sPIsTP0yIZgES6yvi_uQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjQg9W-_O3pAhWFCOwKHfgoAkIQ6AEwAXoECAsQAQ#v=onepage&q=hass%2C%20luongo%2C%20caputo&f=false

_ _ _

https://www.amazon.com/Mussolinis-Policemen-Behaviour-Institutional-Representation/dp/0719081394#reader_0719081394


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Degrelle, Léon - Page 28 Lulu210
Degrelle, Léon - Page 28 Lulu310


Degrelle, Léon - Page 28 Notes10


https://www.amazon.fr/Connection-nazifascista-lAmerica-comunismo-1943-1947/dp/884525853X

Tango Connection. L'oro nazifascista, l'America Latina e la guerra al comunismo in Italia. 1943-1947 (Italien) – 18 avril 2007
Giuseppe Casarrubea (Auteur), Mario Josè Cereghino (Auteur)

L'Italie en 1947 a-t-elle risqué un coup d'État non démocratique ? Y a-t-il eu l'intervention des potentats économiques internationaux liés à l'or nazi de Himmler ? Et quel rôle ont joué les États-Unis, l'Argentine de Perón et les garçons de Salò ? L'ouverture récente des archives des services secrets, à Londres comme à Washington, nous aide à reconstruire de façon inédite cette phase de notre histoire qui va de la chute de Mussolini (juillet 1943) à l'expulsion du PCI et de l'ISP des gouvernements dirigés par De Gasperi (mai 1947), tandis que les documents italiens du Sis (Service de renseignement et de sécurité), apparus dans les années 90, nous parlent du pacte signé après la guerre entre Cosa Nostra, la subversion néo-fasciste et les services de renseignement américains. Alors, comme maintenant, pour décider du destin de la jeune république, il y a des espions, des fauteurs de troubles, des généraux, des évêques, des mafiosi et des bandits. Une Italie en noir et blanc, comme un roman policier. Avec une souveraineté limitée et un risque perpétuel pour la démocratie.

http://legxiv.camera.it/_bicamerali/leg14/crimini/home.htm

http://legxiv.camera.it/_dati/leg14/lavori/documentiparlamentari/indiceetesti/023/018bis/INTERO.pdf

http://www.strano.net/stragi/tstragi/salvini/salvin53.htm

IL RUOLO DI LEO JOSEPH PAGNOTTA E JOSEPH LUONGO

LA TESTIMONIANZA DEL MAGGIORE KARL HASS


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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyDim 7 Juin 2020 - 12:26


http://www.strano.net/stragi/tstragi/salvini/salvin53.htm

(traduction)

LE RÔLE DE LEO JOSEPH PAGNOTTA ET JOSEPH LUONGO

LE TÉMOIGNAGE DU MAJOR KARL HASS


À partir du printemps 1996, Carlo DIGILIO a évoqué, avec des détails toujours plus précis, deux Italo-Américains, Leo Joseph PAGNOTTA et Joseph LUONGO, qui, dès l'immédiat après-guerre, ont été les points de départ de la constitution du réseau américain, recrutant, selon la cause anticommuniste commune, à la fois d'anciens officiers allemands et, surtout dans la région de la Vénétie, d'anciens républicains et d'autres éléments d'extrême droite.

Les données fournies par Carlo DIGILIO concernant ces deux figures, d'un grand intérêt pour comprendre les débuts de cette structure, sont les suivantes :

- Leo Joseph PAGNOTTA et Joseph LUONGO fréquentaient, toujours dans les années 70, avec une certaine assiduité, Colognola ai Colli et surtout PAGNOTTA était très proche de Sergio MINETTO, à tel point que Bruno SOFFIATI avait publiquement regretté que surtout MINETTO, plus que son fils Marcello, ait derrière lui un personnage important comme PAGNOTTA capable de l'aider (int. 4.5.1996, f.2 ; 5.5.196, f.7).

- PAGNOTTA avait participé au débarquement allié en Sicile et, depuis lors, avait toujours travaillé en Italie avec LUONGO.

- PAGNOTTA avait à Monfalcone une société d'importation de réfrigérateurs appelée DETROIT, qui était fréquentée par le Prof. Lino FRANCO et Sergio MINETTO et dont l'usine servait également de couverture à l'étude, en faveur des Américains, d'alliages métalliques particuliers et d'autres matériaux d'intérêt militaire (int. 5.4.1996, f.2 5.5.1996, f.7), un secteur dans lequel MINETTO était particulièrement impliqué, ayant acquis des informations également auprès des industries tchécoslovaques grâce aux éléments croates opérant dans la zone frontalière.

- PAGNOTTA, toujours sous couvert de son activité commerciale, s'occupait d'avions militaires et de pièces détachées pour le Moyen-Orient et en tout cas pour les alliés des Américains (int. 4.10.1996, f.2).

- Sergio MINETTO travaillait en permanence avec eux, à tel point que Carlo DIGILIO se rappelait qu'un jour MINETTO avait quitté Colognola pour Milan où il avait rendez-vous avec Joseph LUONGO pour une opération d'information (int.15.6.1996, f.2).

- Le "recyclage" des officiers allemands qui avaient servi en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale avait été l'une des activités les plus rentables pour les deux agents américains, puisque ces officiers, en échange d'une aide financière et de la possibilité d'échapper aux sanctions, avaient mis à disposition les connaissances qu'ils avaient accumulées sur le territoire italien et sur les éléments considérés comme de gauche (int.12.10.1996, f.3).

Leo Joseph PAGNOTTA est décédé depuis longtemps, mais Carlo DIGILIO a pu le reconnaître sans difficulté sur une photographie prise par le personnel du R.O.S. au domicile de sa fille Annamaria, résidant toujours à Padoue, permettant ainsi une première réponse positive (int. 29.10.1996, ff.1-2, et photographie de Leo Joseph PAGNOTTA, vol.20, fasc.1, f.9).

Mais surtout à partir des actes fournis par S.I.S.Mi., par rapport au dossier ouvert depuis le milieu des années 50, en ce qui concerne la figure et l'activité de PAGNOTTA, il apparaît que celui-ci, né à Brokton (U.S.A.) le 29.1.1915, était responsable, à l'époque, du Counter Intelligence Corp de Trieste, le service de sécurité militaire américain, flanqué de l'armée des États-Unis et opérant déjà sur notre territoire depuis le moment du débarquement des Alliés en Sicile, a agi dans une position non officielle sous le couvert de représentant des produits importés des États-Unis. S.A. et s'intéressait à la société AVIPA de Trieste dont John HALL était propriétaire, élément lié à Giovanni BANDOLI qui sera traité au chapitre 54 (voir note du Centre C.S. de Trieste du 12.10.1959, vol. 20, fasc.1, f.79).

Plus tard, PAGNOTTA, marié à une Italienne, était devenu de facto associé et gérant de la société DETROIT (anciennement détenue par l'oncle de sa femme) qui s'occupait de l'importation de réfrigérateurs et possédait un hangar à Monfalcone et un bureau de représentation à Padoue (voir note du Centro C.S. de Padoue du 6.9.1972, vol.20, fasc.1, ff.44 et suivants).

Leo Joseph PAGNOTTA, présent en Italie depuis 1943 et depuis cette date inclus dans l'administration alliée en Italie, avait continué à assister, même après son départ de la C.I.C., les officiers et civils américains stationnés en Vénétie (cf. note citée, ff.47).

La fille de PAGNOTTA, Annamaria, entendue par le personnel du R.O.S., a confirmé que son père était présent en Italie depuis le moment du débarquement en Sicile (dép. 13.1.1997, vol.20, fasc.1, f.4 ) et un employé de PAGNOTTA à Padoue, Adriano PATRON, a déclaré que Leo Joseph PAGNOTTA n'avait jamais caché le fait qu'il avait été un officier de liaison entre l'armée américaine et les autorités italiennes et qu'il avait ensuite mené des activités d'information pour son pays d'origine (dép. 16.1.1997, vol.20, fasc.1, ff.3-4).

Dans un autre dossier également fourni par le S.I.S.Mi., et relatif à l'activité des structures d'information américaines, il est rapporté que Leo Joseph PAGNOTTA, au nom de la C.I.C., avait été chargé de créer à Milan, au milieu des années 50, un centre d'information destiné à travailler sur la situation yougoslave et en général sur les pays au-delà de Cortina (voir note d'accompagnement du R.O.S. du 4.3.1996 et actes joints, vol.20, dossier 11, ff.24).

L'image fournie par Carlo DIGILIO est ainsi confirmée, avec des constatations à peine contestables, que Leo Joseph PAGNOTTA a représenté l'un des points de départ en Vénétie du réseau dont le Prof. Lino FRANCO et Sergio MINETTO feront plus tard partie, ce dernier pouvant justifier ses contacts avec la société DETROIT di PAGNOTTA par son activité d'exploitant de frigos.

Mais le retour d'information acquis ne s'arrête pas là.

En effet, à l'occasion de la perquisition effectuée par le personnel du R.O.S., à la disposition de ce Bureau, en janvier 1997, dans la maison d'Annamaria PAGNOTTA, un journal de son père datant de 1955 a été retrouvé et confisqué.

Ce journal, déjà à un premier examen et malgré les difficultés de déchiffrage de l'écriture, semblait contenir de nombreuses notes manuscrites relatives à la commercialisation d'avions militaires, de pièces détachées pour ceux-ci et d'autres matériels de guerre (voir note du R.O.S. du 4.10.1996, vol.20, fasc.1, ff.24 et suivants).

Le décryptage et l'analyse complets de cet agenda ont ensuite été confiés au lieutenant-colonel Sergio Venezia, un excellent connaisseur des structures militaires américaines et britanniques (voir vol.20, fasc.1, ff.15).

Du rapport technique du Colonel Venezia, déposé le 20.6.1997, il ressort sans équivoque que Leo Joseph PAGNOTTA, dans la seconde moitié des années 50, avait été l'agent intermédiaire non évident d'un gouvernement occidental (certainement les Etats-Unis d'Amérique étant donné l'origine de la plupart du matériel militaire) dans la vente d'avions, de pièces détachées et d'autres matériels à des pays amis de la zone du Moyen-Orient, essentiellement Israël, alors théâtre de conflits (cf. vol.20, fasc.14, ff.4 et ff.ss.).

En termes simples, Léon Joseph PAGNOTTA, même avec un gain financier personnel, mais certainement sur des directives "supérieures", avait organisé la vente à Israël, à l'occasion de la deuxième guerre israélo-arabe de l'automne 1956, d'avions, de chars, de bateaux, de mines terrestres et navales, de munitions et d'équipements divers (décrits dans les schémas illustratifs précis joints au rapport, tirés du déchiffrage des notes de PAGNOTTA), matériel provenant tous du surplus militaire des États-Unis et d'autres pays occidentaux qui ne pouvait officiellement pas être vendu à Israël.

En effet, les engagements institutionnels en vigueur à l'époque engageaient les Etats-Unis à ne pas approvisionner Israël "officiellement", alors que les pays arabes étaient avantagés par la possibilité d'acheter du matériel militaire à l'Union soviétique et à ses alliés.

Avec des procédures non officielles similaires, des agents de confiance tels que PAGNOTTA (qui, entre autres, était d'origine juive) avaient au contraire aidé Israël, plus faible sur le plan militaire, surtout en termes d'avions, à disposer de moyens militaires américains, canadiens et britanniques, formellement désarmés après la Seconde Guerre mondiale, des forces armées de ces pays, puisqu'ils avaient été remplacés par des moyens plus modernes.

Cette action de "rééquilibrage" des forces sur le terrain a donné les résultats espérés par l'Occident car, comme on le sait, l'"attaque préventive" israélienne au Sinaï en octobre 1956 a été couronnée de succès et les pays arabes ont dû renoncer à leur rêve d'effacer l'"entité sioniste" du Moyen-Orient.

Il convient d'ajouter que d'autres actes fournis par le S.I.S.Mi. dans la phase finale de l'enquête, ont révélé qu'en 1955, Leo Joseph PAGNOTTA était en contact avec l'ingénieur Hussein SADEGH, attaché commercial à l'ambassade d'Iran (pays gravitant alors dans le champ occidental) à Rome, afin d'entamer des négociations pour l'achat d'un important lot de pétrole brut persan (voir note du 29.10.1955 du Groupe des Centres C.S., dans les actes du S.I.S.Mi., avec note du 18.9.1997, vol.55, fasc.8, f.28).

En conclusion, il est clair que l'analyse de l'agenda de Leo Joseph PAGNOTTA et de l'activité "officieuse" qu'il a menée en direction du Moyen-Orient confirme et intègre de façon inégalée le récit de Carlo DIGILIO sur ce caractère important de la structure américaine.

En ce qui concerne la figure de Joseph LUONGO, il a été identifié dans l'homonyme, né à New Haven (U.S.A.) le 3.5.1916, citoyen américain résidant, à partir du milieu des années 80, à Bolzano, de toute évidence, désormais, comme un retraité en congé des structures dont il faisait partie (voir note du R.O.S. du 15.4.1997, vol.20, fasc.2, f.15).

Toujours en ce qui concerne la figure de Joseph LUONGO, il a été possible, avec une précision absolue, de trouver confirmation de l'image fournie par Carlo DIGILIO à travers des actes récupérés par la Direction du S.I.S.Mi., et remontant aux phases assez initiales de la formation du réseau américain.

En effet, un acte a été acquis, portant la date du 22.3.1960, contenant la photographie fournie à l'époque à nos Services par le Major Albert VARA (officier de liaison entre la C.I.C. américaine et notre SIFAR) des agents et mandataires du Counter Intelligence Corp opérant en Italie du Nord sous le couvert des bases de la SETAF (voir note d'analyse R.O.S. du 23.9.1996 et acte joint transmis par le S.I.S.Mi. le 23.7.1996, vol.20, fasc.2, ff.20 et ss.).

Dans la partie manuscrite de cette note, Joseph LUONGO est indiqué comme Chef du Bureau de contact, à Rome, avec le Ministère de l'Intérieur et il y a à côté, entre parenthèses, le nom CAPUTO, correspondant certainement à Ulderico CAPUTO, à l'époque fonctionnaire de notre Ministère avec des fonctions de sécurité (f.30).

Dans le schéma joint aux notes manuscrites, qui doit être le schéma original américain, le nom de Joseph LUONGO est indiqué avec ceux des autres agents dans le petit rectangle portant le titre "PROJETS SPECIAUX - RECRUTEMENT ET CONNEXION" et est suivi de 3 autres petits rectangles contenant l'indication des équipes opérant à Vérone, Vicence et Livourne, lieux où il y avait et il y a encore des Commandements américains (f.33).

Il est donc certain que Joseph LUONGO était une image de haut niveau de la structure de sécurité militaire américaine, avec le rôle d'organisateur et de recruteur indiqué par Carlo DIGILIO.

Dans un autre document fourni par S.I.S.Mi. (voir note de la Direction du Service du 10.5.1994 et analyse du document par R.O.S. du 13.5.1994, vol.20, fasc.5), datant de 1975 et défini alors par S.I.D. comme "exact en lignes générales" (f.7), Joseph LUONGO est indiqué comme l'un des principaux membres d'un réseau d'espionnage américain opérant à Vicence, très probablement différent et postérieur à celui décrit par Carlo DIGILIO.

Il est à noter que dans le document, initialement en anglais et en allemand et provenant d'une réunion d'information tenue en mars 1975 à Wiesbaden entre des membres de plusieurs services de l'O.T.A.N, il y a une sorte de plainte (attribuable au fonctionnaire de notre Service qui a traduit et présenté la note) liée au fait que les Services Secrets américains auraient tendu vers une suprématie informationnelle complète dans le cadre de l'O.T.A.N., en assurant le monopole de l'information dans le cadre de l'Alliance et en recueillant des nouvelles également sur les activités policières internes et externes de notre Pays (f.5).

Pour cette raison, l'objet de la note est également de proposer des enquêtes sur les agents inconnus indiqués dans la liste (mais parmi ceux-ci, pas LUONGO, indiqué comme "connu") pour vérifier s'il s'agit d'agents illégaux et non accrédités (f.7).

Mais le tableau des résultats ne s'arrête pas là.

Outre les actes qui viennent d'être mentionnés, concernant également Joseph LUONGO, le S.I.S.Mi. a fourni une photographie datant du premier après-guerre qui montre des personnes posant lors d'une cérémonie de baptême et au dos de cette photographie sont indiqués, parmi les personnes représentées, Karl HASS, le deuxième en partant de la droite, et, à ses côtés, le colonel "Josip" LUONGO (voir vol.20, fasc.2, ff.2 et suivants).

Karl HASS, le major des SS affecté en Italie, pendant la Seconde Guerre mondiale, aux services de sécurité, co-responsable en cette qualité du massacre de Fosse Ardeatine et récemment condamné pour les crimes qui y sont liés, a été entendu par le personnel du R.O.S. le 4.7.1996 au sujet des relations entretenues, dès le premier après-guerre, avec les services secrets occidentaux qui lui avaient permis de vivre sans troubles en Italie et d'éviter les conséquences liées à l'épisode très grave auquel il avait participé (cf. vol.20, fasc.9).

Le témoignage de Karl HASS, extrêmement significatif même s'il est probablement incomplet et réticent, constitue la confirmation complète de l'histoire de Carlo DIGILIO sur le rôle joué par PAGNOTTA et LUONGO dans la formation du réseau américain dans lequel Sergio MINETTO et les autres personnes recrutées en Vénétie, surtout dans les endroits où il y avait d'importantes bases américaines.

Le major HASS a en effet confirmé tout d'abord qu'il avait déjà travaillé, à partir de 1943, pour le commandement des services de sécurité allemands, qui était basé à Vérone (et dont, selon les preuves recueillies dans le cadre de cette enquête, Bruno SOFFIATI, qui gérait son propre réseau d'information, aurait été proche), la participation à d'importantes opérations de renseignement telles que l'arrestation, avec Otto SKORZENY, des ministres italiens qui avaient "trahi" le Duce et la constitution d'un réseau de transmissions radio, appelé IDA, qui aurait dû continuer à transmettre des données depuis Rome, même après l'entrée des Anglo-Américains dans la capitale (dep. cité ci-dessus, f.1 ).

Arrêté par les Alliés et transféré dans une prison américaine à Rome, Karl HASS a été contacté quelques jours plus tard par le major PAGNOTTA du Counter Intelligence Corp, qui lui avait proposé de travailler pour les services secrets militaires américains.

A cette fin, en mars 1947, il est conduit à Gmunden, en Autriche, au commandement du C.I.C. et y est présenté au commandant LUONGO, qui assure également la liaison entre le C.I.C. et le ministère italien de l'Intérieur (dép. cité, ff.2-3).

Il avait donc reçu un faux passeport italien au nom de GIUSTINI et était donc rentré à Rome, séjournant dans un couvent, et chargé de tâches d'information en faveur des Américains dans le cadre de la défense contre la menace marxiste commune.

En prévision d'une éventuelle victoire du Front de gauche aux élections de 1948, le commandant HASS avait donc activé une série de contacts entre la structure américaine et les milieux de l'extrême droite romaine afin de convenir d'un éventuel plan d'occupation, en cas de victoire électorale de la gauche, des principaux bâtiments publics et de l'émetteur radio de Monte Mario (dép. cité, f.3).

Au cours de cette activité, entre autres, le Major HASS avait pris contact avec le fonctionnaire du Ministère de l'Intérieur, Ulderico CAPUTO (f.6), c'est-à-dire le fonctionnaire indiqué dans la note du 22.3.1960, juste illustrée, à côté du nom du Major Joseph LUONGO.

Au début des années 1950, le major HASS était rentré en Autriche et continuait à travailler pour le service d'information militaire au sein de Radio Free Europe (dép. cité, f.4).

Dans une déposition ultérieure au personnel du R.O.S. (18.11.1996, vol.20, fasc.9, ff.13 et suiv.), Karl HASS a également rappelé qu'il avait exercé une activité de collaboration avec le Dr Ulderico CAPUTO et avec les Américains dans l'activité de soutien logistique et psychologique d'un agent soviétique transfuge à l'Ouest.

Le témoin n'a rien ajouté d'autre, mais ce qui est maintenant présenté est plus que suffisant pour confirmer que les conclusions préliminaires concernant la formation et le fonctionnement du réseau américain correspondent à la vérité.

Afin d'intégrer les données collectées sur le rôle joué en Italie par Karl HASS, tous les actes d'intérêt encore présents dans les anciens fichiers SIFAR et SID ont été acquis, avec la collaboration du S.I.S.Mi. (voir note de la Direction du S.I.S.Mi. du 5.9.1996 et lettre d'accompagnement et analyse du matériel collecté, par le S.O.S., du 21.2.1997, vol.20, dossier 9. ff.74 et suivants).

De ces documents et de l'analyse raisonnée faite par le personnel du R.O.S., il ressort non seulement que Karl HASS avait été un agent de la C.I.C. (au point qu'il avait pour tâche de contrôler à Rome les communistes allemands en contact avec le P.C.I. et d'exercer, au début des années 50 à Linz en Autriche, dans une école d'espionnage américaine, l'activité de professeur pour la préparation des agents allemands ; voir note R.O.S. citée, f.82 ), mais que les relations entre eux et le major LUONGO avaient été beaucoup plus intenses et durables, à tel point qu'elles ont duré au moins jusqu'en 1962, lorsque le major LUONGO a été déclaré indésirable et expulsé d'Italie à la suite d'affrontements internes entre les services secrets civils du ministère de l'intérieur et le SIFAR, avec lequel le major LUONGO était entré en conflit.

En substance, le commandant Karl HASS, toujours intéressé, au début des années 60, par les activités d'information concernant le terrorisme du Tyrol du Sud (voir note R.O.S. citée, f.87 ), aurait toujours été protégé par les fonctionnaires du Bureau des Affaires Réservées du Ministère de l'Intérieur, le Dr. Gesualdo BARLETTA et le Dr. Ulderico CAPUTO, tous deux en contact étroit avec le réseau d'information du Major LUONGO, moins bien accueilli, pour des raisons qu'il est aujourd'hui difficile d'établir, par le service secret militaire italien de l'époque, à savoir le SIFAR (voir note R.O.S. citée, ff.86 et 92-93).

A la fin du cercle de rétroaction concernant la figure du major LUONGO, Carlo DIGILIO, on a visionné la photo de la cérémonie de baptême fournie par S.I.S.Mi. (concernant le baptême, à Rome en 1949, de la fille du major LUONGO ; cf. dép. Karl HASS, 4.7.1996, ff.7-Cool, reconnu sans difficulté à la troisième personne de droite Joseph LUONGO, connu à Colognola comme étant en contact étroit avec Sergio MINETTO (int. DIGILIO, 12.10.1996, ff.3-4).

Il aurait certainement été très intéressant d'entendre le Major Joseph LUONGO, toujours vivant, sur la formation et l'activité de la structure d'espionnage coordonnée par lui, sur ses relations avec Sergio MINETTO et tout le groupe de Colognola ai Colli ainsi que sur ses relations avec le Major Karl HASS et d'autres anciens officiers allemands.

Le major LUONGO, aujourd'hui à la retraite, était établi à Bolzano depuis quelques années et sa convocation aurait donc été assez facile.

Cependant, ce n'est qu'au printemps 1997 que l'on a eu la chance d'apprendre qu'il vivait en Italie et que l'on a découvert à cette époque une autre circonstance, qui ne semble certainement pas accidentelle.

Joseph LUONGO avait quitté l'Italie et était retourné aux Etats-Unis en juin 1996, devenant ainsi concrètement disparu aux jours mêmes où son nom a été mentionné pour la première fois lors des interrogatoires que le Major Karl HASS avait menés à l'Auditorat Militaire de Rome (voir note du R.O.S. du 15.4.1997, vol.20, fasc.2, ff.15-16).

Ce n'est certainement pas une coïncidence.

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MessageSujet: Re: Degrelle, Léon   Degrelle, Léon - Page 28 EmptyDim 7 Juin 2020 - 17:19


Les nazis en fuite
Gerald STEINACHER
(2008)


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https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/ARMY%20CIC%20NETS%20IN%20EASTERN%20EUROPE_0001.pdf

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Voir aussi :

https://books.google.be/books?id=E80wDwAAQBAJ&pg=PA53&lpg=PA53&dq=hass,+luongo,+caputo&source=bl&ots=9hfMJDHd_0&sig=ACfU3U3MDyjRu3sPIsTP0yIZgES6yvi_uQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjQg9W-_O3pAhWFCOwKHfgoAkIQ6AEwAXoECAsQAQ#v=onepage&q=hass%2C%20luongo%2C%20caputo&f=false

Cia e Nazisti uniti per destabilizzare l'Italia

De a cura di Solange Manfredi  (2014)

_ _ _

Pour ceux qui maîtrisent l'italien, il y a

http://www.archivioflamigni.org/

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