Frédéric Godfroid

Loden jaren: De Bende van Nijvel gekaderd
Paul Ponsaers




(traduction)

279. Van Esbroeck a également travaillé simultanément comme informateur pour un membre de la police judiciaire de Bruxelles, Frédéric Godfroid. Godfroid avait été utilisé pendant un certain temps dans l'enquête sur les tueries du Brabant, notamment dans l'enquête sur le vol de Beersel. Godfroid était un ami intime du directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles, Jean Bultot. Lorsque Van Esbroeck était en prison à Saint-Gilles, Godfroid, avec l'accord de Bultot, l'a fait sortir de prison pour une soirée afin qu'il puisse servir d'informateur dans l'enquête sur les tueries du Brabant.

https://www.standaard.be/

De niet-reus over de Bende

22 OKTOBER 1998 OM 00:00 UUR | Jorn de Cock

(traduction)

Le non-géant des tueries du Brabant

Dans les années 80, Leopold van Esbroeck était soupçonné d'être le fameux "géant" des tueries du Brabant. Maintenant qu'il a purgé une peine de dix ans de prison, le gangster lui-même part à la recherche de l'identité des membres de la bande. Il ne va pas plus loin que quelques suppositions, mais l'histoire de sa vie offre un regard unique "de l'intérieur" sur le milieu bruxellois, où se côtoient gangsters, politiciens et flics.

Popolino, mémoires d'un ex-gangster (Van Halewyck, 227 p., 598 fr.) se résume principalement à un récit de sa vie criminelle dans les années 70 et 80, et contient de nombreux éléments du scénario classique du "gangster qui se réconcilie". Pol van Esbroeck a eu une enfance malheureuse dans une famille séparée, a grandi dans les rues de Bruxelles, a découvert que le crime paie et est progressivement devenu l'un des plus grands criminels de Belgique.

Il passait son temps à voler, dans des restaurants coûteux et avec des femmes coûteuses, jusqu'à ce qu'il soit attrapé et passe dix ans derrière les barreaux. Il s'y repent, renonce à son passé criminel et, après sa libération, veut faire quelque chose pour les jeunes en marge de la criminalité - seulement, depuis sa libération en 1995, il n'a toujours pas trouvé de travail.

Si le motif est classique, les détails concrets sont exceptionnellement fascinants. Van Esbroeck connaissait à peu près tout le monde, de l'ex-directeur d'extrême droite Jean Bultot au gangster Philippe De Staerke, qui a été lié au cours de la dernière décennie au gangstérisme lourd en Belgique.

Son opinion sur ces durs à cuire est parfois amusante, souvent déconcertante : Van Esbroeck montre impitoyablement à quel point ils sont souvent désolés. Plus fort encore est le récit de Van Esbroeck sur les liens entre la scène criminelle bruxelloise et la politique, la justice et la police.

Van Esbroeck a lui-même travaillé pendant des années avec le commissaire de la police judiciaire de l'époque, Frédéric Godfroid, qui commettait également des cambriolages à ses heures perdues. L'"ex-gangster" fait également référence à quelques reprises à des affaires telles que les Ballets roses, mais il n'en parle pas beaucoup. Van Esbroeck ne peut pas en dire grand-chose, car il n'était pas là lui-même.

Et c'est l'un des points faibles du livre. Le gangster dispose de beaucoup de ouï-dire, mais il ne sait pas lui-même si ces informations de seconde main sont toujours correctes. En outre, à plusieurs endroits, il refuse tout simplement de raconter une histoire, parce qu'il pourrait se compromettre ou compromettre des amis, ou parce qu'il a peur de marcher sur des plates-bandes dangereuses.

Le point central du livre est la recherche par Van Esbroeck des tueurs du Brabant. En tant qu'ancien membre de la bande de Staerke, le robuste Van Esbroeck est lui-même soupçonné d'être le "géant" des tueries du Brabant.

Le gangster dément formellement - il a également un alibi pour l'attaque sanglante du Delhaize d'Alost -, mais il sent du bout des doigts qu'il a dû connaître personnellement plusieurs des meurtriers masqués.

Selon Van Esbroeck, l'ancien gardien de prison Jean Bultot a recruté les tueurs, pour un client inconnu. Mais des tueurs comme élément d'une conspiration d'extrême droite contre l'État belge - une théorie à laquelle beaucoup croient - est un non-sens selon lui. Un gangster pense en termes d'argent, et donc, selon lui, les tueurs avaient pour but d'extorquer de l'argent aux directeurs de supermarchés. Et au final, ces directeurs ont payé.

Il n'est pas certain que les théories de conspiration de Van Esbroeck soient plus proches de la vérité que d'autres. Mais son livre reste fascinant, notamment parce qu'il jette un regard intelligent sur l'univers du gangster lui-même. D'une part, Van Esbroeck semble très honnête, mais d'autre part, il tente de minimiser l'immense série de vols qu'il a lui-même commis. Il est fier que personne n'ait jamais été blessé lors de ses braquages - mais il doit aussi admettre qu'au milieu des années 80, il brandissait lui-même des armes et qu'il était "déjà loin".

Son arrestation a permis d'éviter d'autres méfaits, et a finalement donné lieu à ce livre très lisible. Le système judiciaire belge fonctionnerait-il finalement ?

https://www.humo.be/achter-het-nieuws/hierna-kun-je-weer-meepraten-de-bende-van-nijvel-voor-beginners~b2cbad13/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

(...)

12 Frédéric Godfroid

Commissaris van de vroegere gerechtelijke politie in Brussel. Was bevriend met zware gangsters uit het Brusselse en kwam actief tussenbeide in affaires rond mensen die in de buurt van de Bende rondhingen, zoals Dominique Salesse, Léopold Van Esbroeck en de extreemrechtse gevangenisdirecteur Jean Bultot. Toen hij nog flik was, verdiende hij een zakcentje bij met inbraken en overvallen en was hij aan de slag als pooier. Werd later veroordeeld voor een aantal overvallen. Is ondertussen overleden.

(...)

(traduction)

12 Frédéric Godfroid

Commissaire de l'ancienne police judiciaire à Bruxelles. Il était l'ami des principaux gangsters de Bruxelles et intervenait activement dans les affaires impliquant des personnes qui fréquentaient la bande des tueurs, comme Dominique Salesse, Léopold Van Esbroeck et le directeur de prison d'extrême droite Jean Bultot. Quand il était encore flic, il a gagné un peu d'argent avec des cambriolages et des vols et a travaillé comme proxénète. Plus tard, il a été condamné pour un certain nombre de vols. Est mort entre-temps.

Beetgenomen: Zestien manieren om de bende van Nijvel nooit te vinden
Hilde Geens




(traduction)

Fredo donne des conseils

Dans l'affaire d'Alost, Popolino a commencé à se présenter peu après son arrestation comme l'homme qui éclaircirait le mystère des tueries du Brabant. Ce n'était pas seulement par fierté civique, il voulait mettre la main sur la prime de l'équivalent de 250 000 euros. Et il est arrivé avec son tuyau : il avait un soupçon sur qui avait organisé le raid sur le Delhaize de Beersel.

Van Esbroeck a déclaré à Delta lors de l'interrogatoire que son bon copain Fredo Godfroid avait voulu l'engager pour commettre un vol à main armée dans le supermarché de Beersel avant que celui-ci ne se produise. Fredo, qui vivait dans la commune, lui aurait remis un plan approximatif du grand magasin, montrant le bureau du directeur. Popolino l'avait remercié pour cet honneur. Lorsque Raf et moi l'avons interviewé pour HUMO, il a donné des détails sur la façon dont Fredo avait préparé son coup.

Van Esbroeck a déclaré : "Godfroid vivait à 150 mètres de là. Il y faisait régulièrement ses courses et faisait le plein à la station sur le parking ... Dans la station-service, il fallait payer avec un distributeur automatique de carburant. Un jour, Godefroid n'ayant pas assez de petits billets, il se rend au bureau de Delhaize pour changer un billet de 5000 francs. Puis il avait vu que le directeur du Delhaize était assis seul dans son bureau et que le coffre était grand ouvert.

Van Esbroeck a donné plus de détails. Le supermarché a été attaqué peu après et Fredo a mené l'enquête. Il aurait même essayé d'engager Popolino comme informateur fictif, pour percevoir ensemble la prime. Van Esbroeck se rendait-il compte de la portée de ses propos ? Il a rendu l'un de ses meilleurs amis, Fredo, le roi de la nuit bruxelloise, qui avait payé son avocat et l'avait hébergé lorsqu'il a été libéré, suspect d'un...




(traduction)

crime des tueurs du Brabant. La loyauté n'était pas pour Popolino.

Les détails qu'il a donnés correspondent à ce que j'ai entendu de Willi Tenaers, chef de la sécurité chez Delhaize pendant des années. Le braquage de Beersel a été très bien préparé, a déclaré M. Tenaers. Je suis surpris que Beersel soit considéré comme une attaque par les tueurs du Brabant. La police a toujours mis ça à part. Il y avait un beau butin, s'élevant à plus de 30 000 euros. Les gangsters avaient fait irruption au moment où la secrétaire comptait l'argent, le meilleur moment, car dès que le produit de la vente était dans le "baby-coffre", seule la banque pouvait y accéder. Ils savaient où elle comptait et où était le coffre. Et ils savaient aussi qu'il n'y avait qu'un seul gendarme à Halle cette nuit-là, et qu'ils l'avaient appelé au Colruyt. Il se pourrait donc que l'histoire de Popolino ne soit pas un de ses quatre-vingt-dix pour cent de mensonges, mais qu'elle soit vraie. Et si c'était vrai, alors il y avait un double bonus attaché au meurtre pour vol à Beersel : un pour les auteurs qui repartaient chez eux avec un butin non négligeable, et un pour Johnny, qui était mis plus loin dans la liste des suspects pour la liquidation de Jacques van Camp.

Johnny était-il donc stupide, comme l'avait prétendu Van Esbroeck ? Qui était stupide et qui était intelligent ?

(suite)




(traduction)

Le roi de la nuit se réveille

Se pourrait-il que Godfroid soit déjà aussi corrompu que le suggère Popolino ? Fredo menait une double vie quand il était encore commissaire de la police judiciaire. Le 1er septembre 1983, plus d'un mois avant l'attaque de Beersel, lui et Van Esbroeck sont allés cambrioler la maison de ses propres beaux-parents à Koksijde, qui, selon Popolino, étaient liés à l'empire Sunlight. Entre autres choses, ils ont volé un collier en platine avec des diamants.

En 1983, année où les tueurs du Brabant tuent Jacques van Camp et Freddy Vermeien à Beersel, le spécialiste du grand banditisme de la police judiciaire, Fredo Godfroid, est déjà plus un informateur de la pègre bruxelloise que l'inverse. Van Esbroeck, Salesse et Godfroid étaient alors très proches. Popolino a traîné Salesse au club privé de Fredo. Une sœur de Salesse y a même travaillé. Et Salesse et Fredo ont commencé une amitié de squash. Au moment de son arrestation, Salesse avait deux numéros de téléphone cryptés, l'un de Godfroid et l'autre d'une personne dont il ne "connaît" plus le nom. Delta n'a jamais été capable de déchiffrer ce dernier.

En décembre 1983, Fredo démissionne de la police judiciaire et tente de trouver un nouvel emploi via Bultot. Un an plus tard, il a été arrêté et peu après condamné pour proxénétisme et extorsion. Après sa libération, les choses se sont dégradées. Il devient serveur dans un café de la Bourse et dans le pub d'un ami d'Alain Moussa. En 1988, il s'était lancé dans le cambriolage avec son ancien collègue, le commissaire Arthur Timmermans, et plus de trente acolytes. Timmermans, un autre roi de la nuit, ami de Julien De Staerke, avait été condamné pour corruption en décembre 1986. Fredo et Arthur ont fait un raid ensemble.

Au début de 1991, la chanson était terminée. Fredo a été arrêté à Bruges et condamné à douze ans en avril 1992 pour des dizaines de hold-up.

Delta n'était pas compétent pour les dossiers van Camp et Vermaelen et ne pouvait rien y faire. Van Esbroeck avait discuté en dehors du tribunal, mais comme d'habitude, tout chez Delta est resté sur papier, dans le dossier de travail. Le tuyau a fini dans la boîte à fiches d'Elie, puis dans le programme informatique rudimentaire de Delta, et il a été transféré à la cellule du Brabant wallon avec les rapports officiels des dossiers Alost et Tamise. Il était dans l'armoire.

A-t-il été retiré et placé à côté des enquêtes Beersel et Van Camp ? A-t-on jamais examiné le siège arrière miraculeusement retrouvé et le rôle que Fredo aurait joué dans l'ensemble de l'enquête sur le meurtre de Beersel ?

Extrait du document

Brigitte JENART, un curieux suicide

Un chapitre, non publié en français, du livre de Doug las De Coninck  "30 témoins morts"


Frisque parvient à mettre la main sur une partie de la correspondance qu’entretenait Nihoul en 1988 avec Jean-Claude Godfroid, son interlocuteur favori au cabinet du ministre de la Justice de l’époque, le libéral Jean Gol.

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Y a-t-il un lien avec l'ex-commissaire Frédéric (Fredo) Godfroid ?

Une homonymie ? Une erreur ?

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Dans le livre suivant, il est également question de Frédéric Godfroid et de Jean-Claude Godfroid :

https://wantedpedo-officiel.com/wp-content/uploads/2019/06/Les-dossiers-X-Ce-que-la-Belgique-ne-devait-pas-savoir-sur-laffaire-Dutroux.pdf

(l'un des deux n'est pas repris dans l'index)

"Cheque to cheque", Roger D'Onofrio, les frères Herigers (liés à Juan Borges)...

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1997/06/05/nell-inchiesta-cheque-to-cheque-spuntano.html

(traduction)

05 juin 1997

ET LES MERCENAIRES APPARAISSENT DANS L'ENQUÊTE "CHEQUE TO CHEQUE"

NAPLES - Des mercenaires italiens sont envoyés dans des zones de guerre, de l'ex-Yougoslavie à l'Afrique. Il s'agit de la dernière indiscrétion en date dans le cadre de l'enquête "Cheque to Cheque" menée par le parquet de Torre Annunziata, qui enquête sur le trafic international d'armes, d'or, de diamants et de devises. Les mercenaires auraient été recrutés dans les ports de Talamone (Grosseto) et de Giulianova (Teramo). Hier, les magistrats Paolo Fortuna et Giancarlo Novelli ont clos la première partie de l'enquête, demandant l'inculpation de 65 prévenus pour blanchiment d'argent. Dans le même temps, les procureurs ont suggéré que le crime de "recrutement, financement et instruction de mercenaires" était couvert par une loi de 1995 qui a ratifié une convention de l'ONU. Mais cette piste n'a pas encore été explorée à fond. Les enquêteurs, à travers une analyse financière complexe, décrivent un système de blanchiment d'argent et de trafic international de devises avec la complicité de grandes banques étrangères.

En revanche, d'autres aspects de Cheque to Cheque ont été revus à la baisse, comme l'implication présumée de Licio Gelli et le rôle du nationaliste russe Wladimir Zirinovskij dans le trafic d'armes (une demande de non-lieu et de renvoi devant les tribunaux slovènes a été déposée car les crimes auraient été commis à Bled, en Slovénie). Enfin, au cours de la conférence de presse, les carabiniers ont précisé que l'enquête ne porte pas sur le meurtre de la journaliste Ilaria Alpi, comme cela avait été suggéré à un stade précoce.

On retrouve les frères Herigers (orthographié Herjgers) dans




(traduction - imparfaite - d'un extrait)

6) HERJGERS Jean Luc
7) HERJGERS Jacques

Les Herjgers se présentent, du point de vue de leur personnalité criminelle, avec un casier judiciaire non négligeable. Jean Luc, outre une enquête pour recel d'objets volés en association avec d'autres personnes remontant à 1982 et menée par le bureau d'enquête du tribunal de Rome, est concerné par un mandat d'arrêt, avec d'autres sujets, pour association de malfaiteurs visant à importer de grandes quantités de cocaïne du Brésil. Il est à croire que suite à cette affaire, le parquet de Rome a ordonné le retrait de la licence de pilote d'avion privé qu'il possédait. Le frère Jacques, résidant en Belgique, où des informations d'enquête le montrent lié à la mafia locale, fait l'objet d'une enquête de la police belge car il est soupçonné d'être l'homme de main d'un certain Melbaum (sic Mandelbaum) Stéphane. Déjà à partir des conversations téléphoniques mises en évidence dans les indices de culpabilité, il ressort le lien opérationnel étroit entre les deux frères ; et en effet, toute opération menée par Jean Luc implique des liens et des connexions avec la Belgique, où Jacques agit en tant qu'agent de base. Le point d'appui de l'activité qui intéresse les deux frères semble être le domaine "numismatique". Il s'agit d'une hypothèse dévastatrice qui, en soi, ne conçoit pas de perpétration occasionnelle, puisque, pour des raisons lucratives évidentes, elle nécessite une répétition continue. Des conversations interceptées, qui ont déjà été mentionnées, émergent les délits classiques de l'objet contesté, à savoir le réinvestissement de l'argent par le biais du blanchiment d'argent, mais aussi, et avec une certaine aUanne sociale d'instruments destinés à porter atteinte à la sécurité individuelle. Nous faisons référence à la conversation téléphonique du 25 juillet 1994 où un certain Pippo (un personnage que nous devrons identifier plus facilement) parle à Jean Luc et, de manière préjudiciable et non sans une certaine dose de cynisme, commente qu'il n'y a pas d'eau au Niger ou en utilisant leurs mots, c'est un pays qui est complètement à terre, ils parlent d'une demande de gilets pare-balles et de matraques électriques pour le gouvernement et posent le seul problème de comment entrer dans ce pays après avoir apporté les échantillons aux destinataires pour qu'ils les regardent. La réponse de Jean Luc a été décisive et véritablement affligeante  (...)

(traduction)

9. L'affaire du Zaïre

a. Les activités illicites de l'ancien dictateur zaïrois et le trafic d'armes.

L'arche de l'ancien Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo) est entrée très tôt dans la présente enquête, puisque les frères Herjgers, bien que citoyens belges, sont tous deux originaires du Zaïre : les écoutes téléphoniques ordonnées par la justice sur le téléphone de Jean Luc Herjgers ont montré qu'ils faisaient partie, à des titres divers, du groupe criminel dont les activités étaient résumées par l'expression "Roll-program" ; Jean Luc Herjgers, utilisant le vaste contexte de corruption politique et d'affaires qui sous-tendait la dictature de Mobutu, avait développé, conjointement avec son frère, une intense activité de trafic illicite de l'Afrique vers l'Europe, parmi les diverses activités criminelles, notamment la contrefaçon de monnaie, la contrebande d'objets de valeur et le recel et la vente d'œuvres d'art volées en Europe, qui étaient ensuite vendues à des hommes d'affaires africains et à des collectionneurs européens (dont un Modigliani, tandis que d'autres œuvres mentionnées dans les écoutes téléphoniques et dans le matériel saisi étaient considérées comme des faux et des fraudes). Sur la base de ces actions criminelles, cette personne est devenue un membre permanent de l'organisation internationale de blanchiment d'argent identifiée dans l'enquête. Il a donc collaboré avec Bertoli Vladimira, et cette infraction peut être mise en relation avec l'implication dans de telles activités de l'ancien dictateur zairois Mobutu.

Il s'est servi de cette organisation pour investir dans notre pays (comme dans de nombreux autres États) les énormes ressources détournées des budgets de l'État zaïrois : le fils du dictateur Mobutu Manda a été au centre de nombreuses opérations de blanchiment d'argent, notamment dans le secteur immobilier, en faisant appel à certains représentants du soi-disant programme Roll ; à cette fin, il s'est rendu plusieurs fois en Italie à la suite d'accords avec Berteli lui-même et avec Herjgers.

Le lien entre le blanchiment d'argent, le trafic d'armes et les activités des déviants dans les services et de certaines loges maçonniques (en collaboration avec le crime organisé) est bien mis en évidence également dans cette ligne d'enquête : Herjgers semble avoir acheté illégalement du matériel de guerre anti-émeute à des représentants de la police française pour le revendre ensuite au régime nigérian ; Jacques, frère de la personne mentionnée, qui a été interrogé en prison en Belgique par ce Procureur, en dehors de l'interrogatoire, a révélé qu'il était en possession de photographies des bijoux volés lors du meurtre de la comtesse Filo della Torre, mentionné ci-dessus. Cette obscure affaire, suite aux témoignages recueillis par ce Parquet, s'est avérée être liée à des opérations complexes menées par des collaborateurs de nos services, et en ce qui concerne Herjgers, il n'a pas fourni les photographies susmentionnées, mais un de ses émissaires a contacté ce Parquet, offrant des informations en échange de garanties concernant l'implication de Herjgers dans d'autres hypothèses de délit, comme le recel, ce qui prouve que ce personnage, tout en bénéficiant encore de soutiens importants, avait déjà reçu de tels bijoux.

Les documents saisis indiquent l'appartenance de Mobutu à une loge maçonnique internationale et ses liens avec diverses organisations criminelles italiennes ; cette dernière circonstance a été confirmée par des enquêtes récentes qui ont permis d'établir que des barres d'uranium enrichi ont été exportées du Zaïre vers l'Italie et que le clan Santopaola s'apprêtait à les revendre aux pays de l'Est.

La documentation acquise a également montré que le Zaïre était un centre de collecte d'armes de nombreux pays occidentaux ; (...)

[quote="Cusmenne Claude"]il semble que cette personne est décédée... qqn en sait il d'avantage ?[/il est effectivement décédé
uote]

Freddo est effectivement décédé
Leo

M Van Esbroeck est-il de passage pour une intervention ponctuelle ou peut-on lui poser des questions dans le cadre d'un dialogue plus suivi ?

Vous pouvez me poser des questions j'y répondrai autant que possible
Van esbroeck

Mr Van Esbroeck ;

Avez vous croisé les frères Sliman dans les années 80 ?
En aviez vous entendu parler a ce moment aussi ??

Monsieur Van Esbroeck,
Dans votre livre (Lettre ouverte aux tueurs du Brabant), vous laissez entendre des choses très graves sur vos complices de l'époque lors de la tuerie d'Alost.
Je présume que le temps ayant passé, vous avez dû revoir ces gens.
Quelles ont été leurs attitude à votre égard ?
Avez-vous depuis revu votre opinion ?

Feu Follet a écrit:

Je ne le retrouve pas sur le net, à part sur ce forum.  Et Frans Reyniers ?  Qu'est-il devenu ?

Frans Reniers est décédé comme ses collaborateurs Marnette et Gofroid... Les assurances doivent se frotter les mains... Leurs magouilles ne seront jamais dévoilées