Ruth, Lionel

Chronos a écrit:

Et tout ça pour vouloir obtenir quel résultat ? Pour juste apporter un maximum de confusion dans l’enquête ?

Allons un peu de sérieux !

Il y a peu de logique apparente dans toute cette histoire il faut malheureusement garder la plupart des hypothèses ouvertes, alors prendre ses propres déductions comme l'évangile n'est pas forcément très constructif.

La nouvelle gazette le 3-11-2014
Lionel Ruth, l’époux de Françoise C., se voyait reprocher le fait d’avoir paraphé certaines attestations. Le commissaire a toutefois expliqué qu’il était actionnaire de la sprl de son épouse et qu’il avait agi en toute bonne foi, pour l’aider dans son travail administratif lorsqu’elle était en burn-out. Lors des perquisitions menées dans ce dossier, une arme relative à l’enquête sur les Tueurs du Brabant avait été retrouvée dans une armoire de la Cellule de Jumet.

Saisie en 1986, elle avait été rendue à sa propriétaire en 1991 mais cette dernière n’avait pas voulu la récupérer. Or, aucun document de sortie n’a été rédigé à l’époque. En 2008, la propriétaire a dû se régulariser auprès du gouverneur et a demandé une attestation à M. Ruth qui l’a rédigée, inscrivant que l’arme était saisie alors qu’elle ne l’était pas. Sur ce point, le parquet n’avait pas insisté, le commissaire n’ayant aucun intérêt à faire un faux. Ce dernier a d’ailleurs plaidé la bonne foi.

Ce lundi, le tribunal a acquitté Lionel Ruth, tant pour le détournement de l’arme que pour les faits relatifs aux activités de son épouse. Pour cette dernière, le tribunal a reconnu une culpabilité partielle pour l’ensemble des faits retenus à sa charge. Elle bénéficie de la suspension du prononcé.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20141103_00553233

lundi 03 novembre 2014 16h28

L’ex-chef d’enquête de la cellule du Brabant wallon acquitté

(...)

CS1958 a écrit:

dislairelucien a écrit:

Pour mon analyse le plus intéressant à suivre dans cette joute  est Lionel Ruth qui a travaillé et commandé la Cellule d'enquête pendant 25 ans et qui, rangé des affaires, peut  se permettre une approche plus décontractée et plus réaliste que touts les bateleurs qu'on a vu défiler.

... Sauf que son crédit est quand même amoindri dans l'opinion suite aux difficultés judiciaires précédemment évoquées

Bingo. Il pourra même réclamer des dommages pour sa" mise au placard"

DH 21/3/2015

"Nous étions sur le point d'aboutir"" .... OK , mais à quoi ???

Qu'il dise vers quoi il s'orientait , NDD ! Cela nous intéresse , et pas un peu !!!

Il a l'occasion de s'exprimer librement, et ne la saisit pas ... curieux !

Du vent, du vent, pour se glorifier, jouer au martyr.... reste que pendant 30 ans ... ils n'ont rien trouvé, mais ont pris du bon temps !

g.damseaux a écrit:

"Nous étions sur le point d'aboutir"" .... OK , mais à quoi ???

Qu'il dise vers quoi il s'orientait , NDD !  Cela nous intéresse , et pas un peu !!!

Il a l'occasion de s'exprimer librement, et ne la saisit pas ... curieux !

Du vent, du vent, pour se glorifier, jouer au martyr....  reste que pendant 30 ans ... ils n'ont rien trouvé, mais ont pris du bon temps !

Il se réserve pour la suite...En espérant qu'il y a réellement une suite :-)

Bah ! Il trouvera certainement un nègre pour coucher ses idées sur papier... Car je vois assez mal Lionel pondre un pavé de la taille cde celui de notre bon ami Gérald

@ Pami75 : tu rêves !

Il touche ses 5.000 € de pension et a autre chose à f.... que de se mêler encore de ce merdier. Sa religion est faite depuis longtemps, ( la mienne aussi) , s'il est devenu commissaire comme ceux de la SE, pas de risque de le voir ruer dans les brancards !

Quand tu constates que ces "enquêteurs d'élite" ignoraient tout de a plaisanterie liégeoise en 2013 ... tu vois où ils en sont ???
Qu'il se servent des écrits de Bouten pour avoir un prétexte pour m'auditionner ... Tu vois où ils en sont ???
Etc...

L.R a peut-être commis des erreurs (de méthode...), mais cela ne me parait pas évident. D'autre part des enquêteurs ont du être mis à l'écart de façon arbitraire par leur hiérarchie. Les torts doivent sans doute être partagés.

Laissons les "partager leurs torts" et délayer leur responsabilité, il n'empêche, ils ont failli à leur obligation de résultat... Dans l'indifférence générale. Les chefs d'enquête ( procureurs et juges ) ont été décorés, sont partis à la retraite à plein traitement, pendant que les familles constatent chaque jour le vide laissé par les victimes.

Nous restons le pays avec le plus faible taux d'élucidation d'affaires criminelles... et ce n'est pas prêt de changer.

g.damseaux a écrit:

Nous restons le pays avec le plus faible taux d'élucidation d'affaires criminelles... .

Pas de souci, Gérald. En ce qui concerne les artifices pour rassurer le populo, il y a longtemps qu'ils ont mis au point des systèmes compensatoires largement épaulés par les médias du pays.

Et pour la ienième fois, je vous rappelle la phrase de Daniel Cirlande après Alost: "Je ne m'occupe plus du Brabant, tout est truqué"

Ce n'est pas avec ce type de propos non-sensiques ("tout est truqué") que l'on fait progresser une enquête !

Il croit que les auteurs de la 1er vague sont les même que ceux de la deuxieme,
je trouve sa bizarre.

Frédéric a écrit:

Ce n'est pas avec ce type de propos non-sensiques ("tout est truqué") que l'on fait progresser une enquête !

Bien sur mais n'oubliez pas que cet homme était sur le terrain et savait de quoi il parlait, vous remarquerez d'ailleurs que ces faits étaient tellement bien organisés que trente ans après, on ne sait toujours rien mais alors, rien de rien.
Il est évident que je vous parle de la seconde vague.

@ Henri : Lionel était un 'homme de terrain' , sans doute; ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il a eu accès à énormément de documents. Ce qui paraît sûr également c'est qu'il a 'tripatouillé' la situation de cette arme saisie, rendue, conservée par lui, sans statut légal. Là , quoiqu'en dise le jugement, il y a peut-être 'intérêt personnel' : conserver une arme pour son usage propre... Deuxio, il apparaît également qu'il avait une double profession : poulet et gestionnaire SPRL ( Je présume qu'il avait toutes les autorisations administratives ) et que dans cette deuxième fonction , il a fourni des attestations fausses en vue d'obtenir pour son épouse des remboursements financiers . Cela fait lourd tout de même... face à un acquittement.
Doit-on comprendre qu'il était effectivement prêt à aboutir ; et que son silence a été acquis en échange de ce jugement accommodant ?

Ma religion personnelle est faite; c'est perso. , sans plus.

Et concernant Cirlande ? Puisque c'est lui qui a dit que tout est truqué.

Pour avoir connu Lionel en son tout début d'enquête sur les TBW, je puis vous certifier une chose de façon catégorique; lorsqu'il a dû admettre (bien forcé devant les évidences) que les dés étaient pipés, il a sciemment cessé "d'inscrire au carnet" le fruit de ses constats... ce qui a rendu fou de rage l'aréopage du "comité de crise". D'un autre côté, Lionel agissait avec l'aval de son chef direct... lui aussi convaincu de la "présence d'un loup".

Quant à savoir ce qu'il advint par la suite de toutes ces "belles découvertes".... ?????? Les "promotions canapés" ne se traduisent pas toujours par un rodage de soupapes... pour "s'élever" dans les échelons hiérarchiques, il suffit bien souvent de savoir "se coucher" au bon moment.

g.damseaux a écrit:

@ Henri : Lionel était un 'homme de terrain' , sans doute; ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il a eu accès à énormément de documents. Ce qui paraît sûr également c'est qu'il a 'tripatouillé' la situation de cette arme saisie, rendue, conservée par lui, sans statut légal. Là , quoiqu'en dise le jugement, il y a peut-être 'intérêt personnel' : conserver une arme pour son usage propre... Deuxio, il apparaît également qu'il avait une double profession : poulet et gestionnaire SPRL ( Je présume qu'il avait toutes les autorisations administratives ) et que dans cette deuxième fonction , il a fourni des attestations fausses en vue d'obtenir pour son épouse des remboursements financiers . Cela fait lourd tout de même... face à un acquittement.
Doit-on comprendre qu'il était effectivement prêt à aboutir ; et que son silence a été acquis en échange de ce jugement accommodant ?

Ma religion personnelle est faite; c'est perso. , sans plus.

@Gérald,
Lorsque j'écris qu'il était un homme de terrain, je parle de Daniel Cirlande et non de Lionel Ruth.
Cette phrase de Cirlande prend maintenant toute sa saveur.

Ruth se trouvait sur le terrain jadis, Henry ! Certifié !!...   et sans besoin de chaufferette pour se réchauffer les mirettes...   parce qu'il n'avait vraiment pas froid aux yeux !...   Ceci étant souligné (à tout seigneur, tout honneur) je n'en reste pas moins déconcerté par la suite de son cursus....   Mais bon ! Dans la mesure où un roi protestant est foutu d'aller à messe quand il trouve que Paris le vaut bien...   Imagine donc jusqu'où les anciens fonctionnaires arrivistes style Sarko pourraient aller

aits divers L’ancien commissaire Lionel Ruth (en photo d'illustration, en 2008) attaque l'Etat belge : la police fédérale et le Procureur général de Liège visés.

"On m'a volé cinq ans de ma vie et bousillé ma fin de carrière". Ainsi s'exprime Lionel Ruth dans les colonnes de Paris Match. L'ancien commissaire, retraité depuis 2014, qui dirigea pendant près de quinze ans la cellule d'enquête sur les tueries du Brabant attaque l'Etat belge en justice. Son avocat, Maître Uyttendaele, a déposé des plaintes au civil contre les ministres de la Justice et de l'Intérieur, mais c'est la police fédérale et le procureur général de Liège, Christian Devalkeneer, qui sont visés.

Lionel Ruth demande réparation à son ancien employeur pour son écartement, injustifié selon lui, d'une durée de cinq ans à la suite de déboires judiciaires dont il est sorti blanchi à la faveur d'un double acquittement. Quant au procureur Devalkeneer, qui conserve la haute main sur l'enquête relatives aux tueries du Brabant, le commissaire retraité lui reproche des propos mensongers qu'il aurait tenus à son égard dans l'émission "Devoir d'enquête" de la RTBF.

Lionel Ruth dit avoir été victime d'acharnement et de chasse aux sorcières. Derrière ces agissements, il suspecte une volonté délibérée de lui nuire aux fins de l'écarter de la cellule Brabant wallon au moment où, en 2010, il gênait l'orientation prise par l'enquête.

Source : http://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-le-rebondissement-568cfd283570ed3894f4a4eb

michel a écrit:

aits divers L’ancien commissaire Lionel Ruth (en photo d'illustration, en 2008) attaque l'Etat belge : la police fédérale et le Procureur général de Liège visés.

"On m'a volé cinq ans de ma vie et bousillé ma fin de carrière". Ainsi s'exprime Lionel Ruth dans les colonnes de Paris Match. L'ancien commissaire, retraité depuis 2014, qui dirigea pendant près de quinze ans la cellule d'enquête sur les tueries du Brabant attaque l'Etat belge en justice. Son avocat, Maître Uyttendaele, a déposé des plaintes au civil contre les ministres de la Justice et de l'Intérieur, mais c'est la police fédérale et le procureur général de Liège, Christian Devalkeneer, qui sont visés.

Lionel Ruth demande réparation à son ancien employeur pour son écartement, injustifié selon lui, d'une durée de cinq ans à la suite de déboires judiciaires dont il est sorti blanchi à la faveur d'un double acquittement. Quant au procureur Devalkeneer, qui conserve la haute main sur l'enquête relatives aux tueries du Brabant, le commissaire retraité lui reproche des propos mensongers qu'il aurait tenus à son égard dans l'émission "Devoir d'enquête" de la RTBF.

Lionel Ruth dit avoir été victime d'acharnement et de chasse aux sorcières. Derrière ces agissements, il suspecte une volonté délibérée de lui nuire aux fins de l'écarter de la cellule Brabant wallon au moment où, en 2010, il gênait l'orientation prise par l'enquête.

Source : http://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-le-rebondissement-568cfd283570ed3894f4a4eb

Je tique tout de même un peu sur le choix de l'avocat.

Surtout qu'il n'est pas pour rien et je me demande comment Lionel Ruth va pouvoir le payer avec sa petite pension de fonctionnaire.

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