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| Jean Bultot | |
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HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Ven 23 Oct 2020 - 13:48 | |
| https://web.archive.org/web/20160322183437fw_/http://resistances.be/tueurs12.html
L’étrange disparition d’un homme clé
On vient d’apprendre le « suicide » étrange d’un certain Pierre-Paul De Rycke. Un personnage important de la vie nocturne bruxelloise, il y a plus de seize ans, et courroie de transmission entre l’extrême droite subversive, des « notables » importants du milieu du banditisme, des policiers et des militaires de carrière. Il fut soupçonné d’être à la tête d’un réseau de chantage lié au Front de la jeunesse. Principales victimes : des magistrats. Pourquoi De Rycke est-il mort ?
Dans son édition du 31 mai, le journal satirique « Père Ubu » (proche des intégristes d’extrême droite de l’association Belgique & Chrétienté) nous informait que « Pierre-Paul De Rycke vient de se « suicider » (la balle fatale a été tirée à une certaine distance de sa tête, ce qui prouve que l’homme avait le bras long…) à Zellik ». Marquant son étonnement sur cette étrange disparition, « Père Ubu » ne semble cependant pas bien connaître le personnage en question. Pourtant, celui-ci est une vieille connaissance des réseaux antifascistes belges et français. En effet, en janvier 1987, « Article 31 » (un mensuel belgo-français d’investigation contre l’extrême droite) avait publié un article concernant le « rapport Jonathan ». Un rapport d’enquête rédigé par la police judiciaire liégeoise, vers le mois de mars 1984, sur les liens du « club Jonathan », dirigé par le même Pierre-Paul De Rycke et fréquenté par une drôle de clique. Ci-dessous, nous republions cet article (entre-parenthèse, nous y avons rajouté des « notes de la rédaction » – ndlr).
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Le « rapport Jonathan »
(in « Article 31 », n° 26, janvier-février 1987, pp. 17-19)
Pierre-Paul De Rycke, ce « gentil organisateur » de la vie nocturne bruxelloise est loin d’être un inconnu, puisqu’en octobre 1985, il fut candidat aux élections législatives sur les listes de Forces Nouvelles (ndlr : qui ensuite prendra le nom de Parti des forces nouvelles, le PFN) et qu’il est en contact permanent avec les responsables du Front de la jeunesse (groupe d’action de Forces Nouvelles et soutenu, dans les années septante, par le CEPIC, l’aile d’ultradroite du Parti social-chrétien, le PSC, menée par l’ancien ministre de la Défense Paul Vanden Boeynants).
De Rycke fut le propriétaire du bar nocturne le « Jonathan » et, après l’avoir vendu, s’installa ensuite dans un autre établissement, « Le Plein pot ». C’est là qu’au soir des élections législatives de 1985, Forces Nouvelles conviait ses sympathisants à venir fêter les succès partiels remportés par cette formation. Dans le « rapport Jonathan », le club de Pierre-Paul De Rycke était décrit comme « le quartier général de l’extrême droite ».
Il forçait ses « hôtesses » à la prostitution, et celles qui hésitaient se voyaient taxées d’une amende. Le rapport fait aussi état de l’utilisation de drogues dures dans le club, mais se sont les pratiques de chantage qu’il convient d’examiner plus attentivement. On organisait au « Jonathan » des shows de hard-porno, auxquels les clients participaient, et dont on faisait ensuite écho dans le magazine porno « Paris Las Vegas ».
Le chantage
Mais poursuivons la lecture du rapport : « De Rycke profitait de ces manifestations pour prendre des photos scandaleuses, qu’il utilisait ensuite pour faire chanter les gens. De Rycke poussait ses hôtesses à soûler les clients, de manière à ce qu’ils ne s’opposent pas à la prise des photos. Il pouvait les utiliser par la suite pour mettre les clients «sous pression».
Jean Bultot (l’ancien directeur adjoint de la Prison de Saint-Gilles, membre actif du Parti des forces nouvelles et lié à plusieurs « acteurs » clés du dossier des tueries du Brabant) était une des personnes filmées. Toujours selon le rapport, De Rycke garda la cassette pour pouvoir le faire chanter plus tard. « Une grande amitié semblait cependant les lier » ajoute-t-on. La note continue en signalant la présence du directeur d’une agence de banque de Cureghem (quartier d’Anderlecht, une des 19 communes de Bruxelles). Il encaissait les chèques des clients. Les chèques n’apparaissant donc pas dans la comptabilité du club. Autre client régulier de ce haut lieu de la vie nocturne : un marchand d’armes, soupçonné de trafic.
Les militants d’extrême droite arrivaient armés au « Jonathan ». Le rapport se fait même plus précis : « Parmi eux se trouvaient des militaires d’active, qui amenaient avec eux les armes de leurs unités ». « (…) En certaines circonstances, le Front de la Jeunesse assurait la sécurité du club. Les agents de la sécurité étaient dirigés par un habitué, Francis Dossogne (1) ».
Plus loin, on cite encore une série de gens du « milieu », qui tous entretenaient d’excellentes relations avec Jean Bultot. Parmi ceux-ci, on cite Raymond Lippens, une des personnes mises en cause dans « le casse de la rue Haute », un hold-up dans une agence de la Société générale, où des gangsters ouvrirent en un week-end un nombre impressionnant de coffres, dans le style du « casse de Nice » de Spaggiari (2).
On y parle aussi du propriétaire d’un club de la Porte de Namur. Ce club fut repris par un ancien membre de la police judiciaire, Freddy G, un inspecteur ayant enquêté dans le cadre de la Bande de Nivelles (nom donné à la bande des tueries du Brabant). Freddy G quitta la PJ, mais tomba, l’an passé, pour proxénétisme.
On y parle encore d’un coiffeur et d’un ancien légionnaire du Vietnam. Tout ce beau monde fut inquiété lors de l’« opération Vietnam », opération montée en novembre 1985 dans le cadre des recherches sur la Bande des Tueurs. Et le « rapport Jonathan » continue : on cite le patron d’une firme de taxi bruxellois, disposant de sa propre équipe de choc.
La police, les barbouzes
Parmi les clients, on trouve également des inspecteurs et des agents de la police de la commune de Saint-Gilles, qui consommaient gratuitement les boissons du « Jonathan ». Un d’entre eux, un certain Van Ryckel, est d’ailleurs un adepte du tir pratique. Il a été arrêté l’an passé pour avoir commis un hold-up dans un bureau de poste. Et la liste continue. Dans la bande du « Jonathan », on cite encore deux « instructeurs » : Lucien-Victor Ott, un ancien gorille du président De Gaulle, et Jacques Calmette, un ancien instructeur de la firme privée de sécurité « Wackenhut », du Front de la jeunesse et du Westland new post (WNP). Calmette a aussi formé le service d’ordre de Forest National, les gardes de City 2, des membres de l’Escadron spécial de la gendarmerie, des gardes de corps d’hommes politiques…
Le rapport précise encore que Jean Bultot participa à des « réunions confidentielles », auxquelles prenaient part De Rycke, Lippens, le patron de taxis et un certain José S.
En résumé, le « Jonathan » servait de lieu de rencontre à un mélange détonant : des militants d’extrême droite et des gens du milieu (banditisme). Mais avant tout, il servait à monter des opérations de chantage via l’utilisation de photos compromettantes. Et cela nous remet en mémoire une série de dossiers qui firent déjà couler beaucoup d’encre dans le passé.
(…) On nage en pleines eaux troubles. La fonction précise du chantage monté autour du « Jonathan », comme les victimes de celui-ci restent vagues. Ce qui est sûr par contre, c’est que les victimes favorites des maîtres chanteurs appartenaient à l’appareil judiciaire. Ce qui est par contre incompréhensible, c’est que le « rapport Jonathan » n’ait jamais donné lieu à une enquête sérieuse.
Notes :
Francis Dossogne a commencé sa carrière professionnelle comme journaliste au « Nouvel Europe magazine » (journal d’extrême droite lié à la droite du PSC, le CEPIC de Paul Vanden Boeynants). Ensuite, il a dirigé « Le Moniteur de l’Indépendant », un journal lancé par Forces nouvelles et qui visait les petits indépendants. Après sa condamnation au procès du Front de la jeunesse (1981-82), Francis Dossogne a monté un bureau de détectives « Europa » dans lequel, il embauchait semble-t-il les gros bras de son mouvement politique.
A propos de Francis Dossogne, à lire sur le site de RésistanceS
Le cerveau du « casse de la rue Haute », Serge de Thibault de Boesinghe, a été condamné, en 1982, à cinq ans de prison. Il s’était déjà enfui lorsque le tribunal ordonna son arrestation immédiate. Dans les années soixante, de Thibault militait dans l’organisation Jeune Europe. Dans les années septante, il devint membre d’une organisation néonazie internationale, le Nouvel Ordre Européen, et milita dans la branche belge du mouvement, avec l’ancien combattant du Front de l’Est et rexiste, Jean-Robert Debbaudt (ndlr : aujourd’hui, membre du Vlaams Blok et proche du Bloc Wallon ; à lire sur notre sitel). Ce dernier était très lié à Léon Degrelle, l’ancien chef de Rex et général SS réfugié en Espagne. Lors d’une perquisition au domicile de Serge de Thibault, on trouva des emblèmes nazis et du courrier montrant qu’il était lui aussi en contact très étroits avec Léon Degrelle. Certains allèrent même jusqu’à affirmer qu’une partie de l’argent (du « casse de la rue Haute ») avait pris la route de l’Espagne pour rejoindre le « beau Léon ». Au moment de sa condamnation, Serge de Thibault était le vice-président d’un groupe d’extrême droite, la Ligue civique belge. La justice vient semble-t-il d’accorder à Serge de Thibault de Boesinghe la révision de son procès sur la base des rétractions tardives d’un de ses accusateurs.
Article diffusé une première fois par « RésistanceS-Info-Net » n° 44 – 31 mai 2001
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 2 Nov 2020 - 13:11 | |
| https://apnews.com/article/022edd54cb98880870d2d760cd1de83e
Paraguay Arrests Six Accused of Shipping Cocaine Disguised As Soap
August 19, 1987
ASUNCION, Paraguay (AP) _ A West German and five Paraguayans have been arrested in connection with a shipment of soap to Belgium that contained $63 million worth of cocaine, a newspaper reported Tuesday.
Officials confirmed portions of the report by the newspaper La Tarde. They said three hundred cases of Paraguayan soap were opened Friday by customs agents in Brussels, Belgium, who found 253 pounds of cocaine in the shipment.
La Tarde gave this account, without identifying its sources:
West German citizen Erich Bunte was taken into custody on smuggling charges by Belgian officials when he tried to pick up the shipment at Brussels. Bunte had been jailed in Paraguay for allegedly passing bad checks but was freed in recent months.
Bunte’s father-in-law, Felipe Martinez, and a customs clerk, Aristides Gonzalez, were among the five Paraguayans arrested in Paraguay in the case. The three others were not identified in the report.
Police are searching for a drug-processing laboratory on a ranch owned by Bunte 124 miles north of Asuncion.
Raul Calvet, head of Paraguay’s national airlines LAP, which delivered the soap to Belgium, said the shipment was made by a Paraguayan firm named INCO BETA and the boxes had approved export papers.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 2 Nov 2020 - 13:14 | |
| Sur Erich BunteCE N'EST PAS LA PREMIÈRE FOIS QUE PAUL VANDEN BOEYNANTS, ÉTERNEL TRAFICANT DE VIANDE ET MINISTRE D'ÉTAT DECEDE AU DÉBUT JANVIER, EST RELIÉ À LA CONTREBANDE DE DROGUES. SEULEMENT, CETTE FOIS, LES ALLÉGATIONS NE VIENNENT PAS D'ENNEMIS POLITIQUES. MAIS D'UN ALLEMAND QUI N'A AUCUNE RAISON DE DIFFAMER VDB A TITRE POSTHUME. AU CONTRAIRE, L'HOMME D'AFFAIRES CRIMINEL ERICH BUNTE EST DANS TOUS LES SENS CE QUE VDB ÉTAIT À LA VIE ET AU BIEN-ÊTRE: UN ARNAQUEUR ORDINAIRE AVEC DES RÉFLEXES DE DROITE, UN PARASITE DU MARCHÉ LIBRE QUI A OUVERT DES TROUS DANS LA GRANDE BATAILLE POUR L'HEGEMONIE ENTRE LES ETATS-UNIS ET L'UNION SOVIETIQUE DANS LES ANNEES 70 ET 80 POUR FAIRE CE QU'IL AIMAIT FAIRE : ORGANISER DES AFFAIRES POUR OBTENIR DE L'ARGENT. PAUL VAN DEN BOEYNANTS (VDB) EST MORT. DOMMAGE. NOUS AVIONS UN JAMBON NATUREL ENTIER POUR VOIR COMMENT IL AURAIT REAGI. "TROP IS TE VEEL" OU "TOUT CELA POUR QUELQUES STYLOS ET UN PEU DE COMPOTE.' ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 2 Nov 2020 - 14:17 | |
| Un lecteur attentif recommande la lecture de
https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=2288
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| | | HERVE
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| | | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 2 Nov 2020 - 19:33 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 30 Jan 2021 - 9:40 | |
| (traduction) Pendant les deux premières années, la première année et demie, Ordine nuovo va vivre une vie plutôt maigre, sans même avoir l'argent nécessaire pour publier son organe de presse. INTERVENTION DU MINISTÈRE PUBLIC (DR. DI MARTINO) - Je vous demande pardon, Professeur, si vous voulez bien donner les noms ? RIPOSTA. Le groupe fondateur, réuni autour de Pino Rauti, comprenait également d'autres personnes qui ont progressivement suivi, comme - par exemple - Adriani, comme Maceratini, comme Clemente Graziani, même le jeune Stefano Delle Chiaie qui, cependant, s'est bientôt séparé de Ordine Nuovo en 1959 pour donner vie à sa propre organisation, l'Avanguardia Nazionale Giovanile, plus souvent appelée Avanguardia Nazionale tout court. C'est le tout premier groupe. Je pense par exemple à Dutilio Sermonti, et à d'autres, Besutti. Pas immédiatement, mais un peu plus tard. Au cours des premières années, le groupe disposait de très peu de fonds, de peu de bureaux, probablement pas plus d'une centaine de membres, 100-150 au maximum. Le tournant a lieu en 1962, lorsque le groupe entre en relation avec les services secrets espagnols, qui s'intéressent, à ce moment-là, particulièrement à Rome, car la dissidence antifasciste espagnole est très active à Rome. Donc, d'une certaine manière, l'intérêt est d'avoir des informateurs, en effet... En fait, dans une opération, dont je parle dans le rapport 27, il y a un épisode étrange dans lequel on demande aux ordinovistes d'attirer une certaine personne dans les Pyrénées, que les services secrets espagnols enlèveraient ensuite et emmèneraient en Espagne. Disons donc qu'il y a cette phase initiale de collaboration qui permet une relative tranquillité économique au groupe, qui commence à publier son magazine de façon systématique, commence à avoir des bureaux, commence à avoir de l'argent pour se développer et à avoir des groupes périphériques. Les groupes milanais sont nés, le groupe est né à Turin, coordonné par Salvatore Francia, se développe notamment en Vénétie un réseau assez dense, l'inspecteur régional est Carlo Maria Maggi, vénitien, de Mestre, mais il y a aussi des groupes à Padoue, à Vérone, d'autres groupes plus petits à Castelfranco Veneto, etc., etc. Il y aura un autre groupe à Trieste, plus tard, avec les frères Gubini, Elio Castori etc., le groupe ombrien sera né. La tendance de Ordine Nuovo était de présenter ces caractéristiques : un groupe essentiellement centre-nord, avec seulement quelques points au sud, un groupe à Naples et une certaine présence en Sicile. Groupe d'extraction sociale moyenne à élevée, presque tous des étudiants ou des diplômés universitaires, je me souviens d'une Italie où l'université n'était certainement pas l'université de masse. Ainsi, les avocats, les journalistes, les médecins, les gens se sont également bien introduits socialement. Tant cette caractérisation sociale que la relation avec l'Espagne, d'où ont été introduits certains éléments de la culture militaire qui ont développé les théories de la guerre révolutionnaire. En particulier, le contact sera assuré par Clemente Graziani, il y aura également une importante conférence du célèbre philosophe allemand Karl Smith à l'Université de Pampelune, à laquelle assisteront des étudiants de Ordine Nuovo qui enverront le texte. Tout cela permettra de socialiser Ordine Nuovo aux théories de la guerre révolutionnaire, et en particulier de développer l'attention sur l'expérience de l'OAS, avec laquelle très rapidement se développeront des relations de collaboration. Entre-temps, je rappelle que l'OAS a également été soutenue par les services secrets espagnols et que - par exemple - le général Salan, après l'échec du coup d'État à Alger, trouvera l'asile politique à Madrid. En second lieu, l'OAS a directement eu des hommes en Italie, en particulier à Catane, mais aussi à Rome, qui ont établi des relations avec les hommes de Ordine Nuovo, pour dire la vérité, non seulement avec eux, mais aussi avec les secteurs catholiques traditionalistes. Et, par exemple, à cette époque, l'OAS donnera également vie à l'OAS Métropolitaine, qui est celle organisée en France, en Belgique et en Italie. L'Italie était importante pour l'OAS en raison de sa proximité avec l'Algérie, car souvent les cadres de l'organisation, recherchés en Espagne, trouvaient refuge en Italie, où certains secteurs catholiques leur offraient l'hospitalité, notamment à Gênes. Par exemple, Clemente Graziani a reçu la carte de militant de l'OAS Metropolitaine. Ce n'est pas quelque chose que j'ai acquis dans les documents, dans les différents services, c'est quelque chose qui apparaît dans la biographie de Clemente Graziani, publiée par les Edizioni Settimo Sigillo, où la carte de membre de l'OAS Métropolitaine est reproduite photographiquement. De plus, il s'agit du contexte d'une biographie encomiastique du personnage, donc certainement pas... (...) Il est vrai qu'à la page 5 de mon rapport sur Ordine Nuovo, il est fait référence au rapport Cacioppo qui montre les documents trouvés. Et en fait, il y est question de la note du groupement du centre de Rome, du 12 octobre 1967, qui parle de l'organisation "Il Monolite", une organisation collatérale de Ordine Nuovo composée exclusivement de ses jeunes militants, choisis parmi les plus dynamiques, les plus capables, les plus fauteurs de troubles et les plus fidèles, et qui présente des caractéristiques de culture militaire. Les jeunes qui en font partie doivent, en effet, à la fois exercer une activité culturelle et de formation et s'organiser sur une base pseudo-militaire, correspondant, d'autre part, à l'articulation du mouvement inspiré par la formation des SS, etc. Ils sont utilisés pour le service ordonné dans des actions de propagande particulièrement engagées, des agitations de hooligans, entre parenthèses. "Le Monolithe" est une structure interne autoritaire, ses dirigeants sont nommés par l'inspecteur régional d'Ordine Nuovo. Le chef national est Graziani. Source M, dans un de ses rapports, ajoute d'autres choses sur le groupe d'intervention rapide et fait notamment référence au club sportif de judo Fiamma Yamato de Mestre, qui fait référence à Carlo Maria Maggi. Nous sommes à la page 17 de mon rapport et nous nous référons à la note du centre CS de Padoue, donc enregistrée etc., du 5 mars 1969, numéro de protocole 1725, annexe 17 de ce rapport. Il y a ensuite d'autres informations, mais je dirais que la référence est suffisante. (...) Ici commence tout un discours : la proposition de Rauti de réintégrer le Mouvement social, ne trouve pas d'accord avec l'ensemble du groupe exécutif de Ordine Nuovo. Un secteur, en particulier Graziani, d'autres, cependant, également Elio Massagrande, qui était responsable de la structure de Vérone, et Besutti de Mantoue, prennent parti contre et auront une série d'adhésions plus tard, d'autres branches mineures, par exemple, celles de l'Ombrie. Un conflit s'est donc développé. À vrai dire, c'est un moment où beaucoup de choses sont incertaines. Le 5 décembre, Rauti a envoyé une lettre à Maggi pour expliquer pourquoi ce retour était nécessaire. Entre-temps, en novembre, il y a eu la réunion de Sintra, où - précisément - pour la première fois des représentants du mouvement social ont participé. Ensuite, des représentants d'Ordre et Tradition ont participé à la manifestation nationale que le Mouvement social a organisée, toujours en novembre 1969, pour lancer le nouveau cours du secrétariat d'Almirante. Nous sommes donc dans un moment particulier où il y a de l'incertitude et pour convaincre Maggi de l'opportunité, (...) Après la Piazza Fontana, une série de choses se sont produites. D'abord, Avanguardia Nazionale, qui avait été dissoute, fictivement, en 66, pour éviter un procès pour reconstitution du parti fasciste, mais qui, en réalité, avait toujours survécu clandestinement, se reconstitue officiellement dans les derniers jours de 69, en tant qu'organisation politique publique. Le 21 décembre, le groupe de Ordine Nuovo, en référence à Graziani et Massagrande, se constitue en mouvement politique Ordine Nuovo. Ainsi, soulignant la rupture, non plus seulement un centre d'études, mais directement et explicitement un mouvement politique. (...) Nonobstant la pratique du double militantisme, très diffus dans les organisations de droite, de sorte qu'il est très fréquent que des personnes appartiennent à deux ou trois organisations en même temps. Il est possible de le comprendre : la scission, dans un premier temps, enregistre une véritable rupture politique. Graziani veut faire les choses différemment de Rauti. Il s'est donc structuré comme un mouvement politique, se liant en partie à Avanguardia Nazionale, en partie au Front national de Borghèse, qui aurait dû fusionner avec le Mouvement social, mais au dernier moment, en raison de la question des deux organisations de vétérans de la République sociale, l'une se référant à Borghèse et l'autre au MSI, il n'a pas été possible de résoudre ce problème, Borghèse a rompu avec le Mouvement social et s'est allié au groupe de Graziani et Massagrande. Un pôle radical de droite renaît ainsi. À ce moment-là, la dissension est réelle, ce n'est pas une dissension qui mène à une rupture complète, il y a des structures, comme - par exemple - la structure très délicate de l'import-export, le Mondial import-export, qui est celui qui exerce constamment son activité de commerce d'armes, qui continue à avoir en son sein des représentants des deux groupes. Elle n'est pas divisée, par la suite il y aura des militants qui passeront d'un côté à l'autre. Il y aura parfois des mesures disciplinaires contre les hommes d'Ordine Nuovo, parmi lesquels se trouve Maggi, peut-être que nous en reparlerons. Rauti essaiera, de son côté, non seulement d'éviter ces expulsions, mais aussi d'essayer de garantir le retour de l'autre partie de l'Ordine Nuovo qui est restée à l'extérieur. (...) Massagrande Elio n'est pas intervenu car il a dû partir pour la Grèce. Au cours de la réunion, qui était de nature très confidentielle, outre les sujets relatifs au nouveau mouvement politique d'extrême droite, à la campagne de prosélytisme, etc., les futures activités de Ordine Nero ("Ordre Noir") ont également été examinées à la lumière des résultats électoraux du 12 mai, le référendum sur le divorce. Clemente Graziani semble également avoir illustré le fonctionnement et l'utilisation d'une nouvelle bombe en papier, dont la source n'a pas pu trouver d'informations précises. En outre, Ordine Nero serait basé à Vérone et aurait des ramifications dans toute l'Italie, et les responsables seraient Massagrande et Graziani. Fallita est considéré avec suspicion dans le milieu car il est considéré comme un infiltré, on ne sait pas s'il est au service de la police ou des forces politiques de gauche". La raison de la présence du bureau des affaires confidentielles est à nouveau évoquée. " Graziani est en Grèce depuis un certain temps, Massagrande s'y rendrait avec une certaine fréquence, où ils seraient soutenus par l'agence de presse, Viaggi Olimpic, du groupe Onassis. Ordine Nero recevrait un financement substantiel de cette agence de voyage. Il y a des rumeurs persistantes dans le milieu de Ordine Nero selon lesquelles le récent attentat de Brescia n'était pas le fait de ses membres mais d'éléments spécifiques engagés par le gouvernement. Ordre noir cherche des preuves en ce sens et semble avoir déjà recueilli des données concrètes, de sorte qu'il ferait dès que possible des révélations scandaleuses par le biais de la presse suisse". Nous donnons donc ici Ordre Noir tel qu'il est déjà constitué. Et donc, cela confirme en partie ce que nous disions auparavant. D'autres détails sur la convergence des hommes de l'AN dans Ordre Noir figurent dans une autre note non datée, annexe 12 (...) RÉPONSE - Ici : Clemente Graziani, directeur du centre d'études constitutif, documentation sur la guerre psychologique. Voici la référence. QUESTION - Mais laquelle est celle de 127, cette carte sur Graziani, me semble-t-il ? RÉPONSE - Non, on le reprend mais dans 125 d'entre eux, il parle parmi les personnes présentes à la réunion, il y a Graziani qui est le directeur du centre d'études, de documentation sur la guerre psychologique. QUESTION - Vous faites donc référence à la réunion où ils ont un rôle d'observateurs et ensuite à Graziani qui... ? RÉPONSE - Qui est le fondateur. Et n'oubliez pas que les théories de Graziani sont explicitement tirées du livre : Guerre plus Révolution de Diaz (inintelligible) qui est le même livre dont Adriano Maggi Braschi s'est inspiré et qui est joint en annexe au rapport numéro 2 à Dr. Salvini. QUESTION : Mais l'objet de cette réunion dont il parle dans l'annexe n'est pas le développement du bureau pour la guerre psychologique, car il est rapporté que Graziani ainsi que les autres et Rauti sont là en tant qu'observateurs ? C'est-à-dire qu'en lisant le rapport, il me semble que vous dites ? REPONSE - Il s'agit de la participation des ordinovisti à une réunion où ils parlent du contraste avec l'action antifranquiste de gauche qui est une activité de guerre psychologique. (...) _ _ _ _ _ Note : Le livre en question est Guerra + rivoluzioneDiaz De Villegas 1 gennaio 1962 Voici ce qu'en dit Guerras no ortodoxas: La ‘estrategia de la tensión’ y las redes del ...Eduardo González Calleja (traduction) C'est la stratégie utilisée par certains mécènes, tels que les magnats du sucre et du ciment, qui ont financé les groupes néo-fascistes Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale, et qui, avec des membres de l'appareil d'État, ont conçu le plan visant à promouvoir un "virage autoritaire dans le col". Ordine Nuovo crée vers 1967 le Centro Studi e Documentazione sulla Guerra Psichologica, confié à Clemente Graziani puis à Pino Rauti. En 1968, à partir de ce centre, on a proposé l'organisation d'une Légion Nationale de la Droite, ce qui semble être conforme aux indications anti-subversives du général espagnol José Diaz de Villegas, concernant l'application de la contre-guérilla et du contre-terrorisme pour sécuriser le "front intérieur" dans des circonstances de guerre révolutionnaire. Aux yeux de l'extrême droite civile et militaire transalpine, la guerre civile espagnole avait anticipé les méthodes de coopération civilo-militaire mises en œuvre dans les années 1960 pour préparer une guerre nationale contre-révolutionnaire. Même le général Adriano Magi Braschi, du SIFAR, avait comme livre de chevet l'essai Guerra + Rivoluzione du général Diaz de Villegas, que Magi lui-même a reconnu comme sa principale source d'inspiration dans les "sinuosités de la guerre non orthodoxe ". L'hypothèse formulée par le juge milanais Guido Salvini, après avoir interrogé 564 témoins, saisi 47 dossiers de documents du Servizio per le Informazioni e la Sicurezza Militare (SISMU) et écrit des milliers de pages sur la question, est que Ordine Nuovo a fini par devenir un centre de recrutement pour les structures parallèles de l'OTAN et une base organisationnelle pour l'exécution d'actes violents liés à la "stratégie de tension". En novembre 1969, une série de dépêches envoyées à Lisbonne par les correspondants italiens d'Aginter Presse a donné lieu au document "Notre action politique", qui explique en termes clairs la stratégie d'infiltration et de provocation |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 30 Jan 2021 - 16:07 | |
| https://ipisresearch.be/wp-content/uploads/2015/06/1999_Ilegale_trafiek_van_wapens_naar_conflicten.pdf Le Soir 25/11/1999 Billy Rautenbach soupçonné de trafic d'armes et de drogue L'ex-patron de la Gécamines sur le gril Billy Rautenbach, l'homme d'affaires zimbabwéen blanc qui vient de perdre son poste à la tête du Conseil d'administration de la Gécamines mais préside toujours le comité de gestion se livre-t-il à des activités criminelles? C'est ce qu'affirme le procureur général sud-africain Bulelani Ngucka: Nous avons dressé une liste de vingt (hommes d'affaires impliqués dans des réseaux criminels) et M. Rautenbach figure dans le groupe de tête , a-t-il déclaré dans une interview au «Sunday Times». A en croire le journal «Beeld», Rautenbach serait soupçonné de trafic d'armes, notamment avec l'Angola, et de drogue. Son réseau s'étendrait à toute l'Afrique australe. Jusqu'ici, aucune inculpation n'a été prononcée contre cet ancien pilote de rallye automobile âgé de 40 ans. (...) Le Soir 14/01/2000 L'ex-patron de la Gécamines s'enfonce Congo: Billy Rautenbach accumule les faillites Les déboires s'accumulent pour Billy Rautenbach, l'homme d'affaires blanc originaire du Zimbabwe qui défraie la chronique depuis qu'il s'est aventuré dans le secteur minier en République démocratique du Congo. Après avoir accumulé les succès et bâti en quelques années un empire africain dans le secteur du transport, de l'automobile et des mines, cet homme de 40 ans est en train de subir revers sur revers. (...) https://www.africaintelligence.fr/industrie-miniere/2009/09/30/billy-rautenbach,70539296-art 30/09/2009 Dix ans après avoir fui l'Afrique du Sud entre autres pour fraude fiscale, Billy Rautenbach devrait prochainement reprendre les affaires dans le pays suite à un accord avec la National Prosecuting Authority. Le magnat zimbabwéen a comparu devant les autorités judiciaires de Pretoria le 18 septembre après avoir été volontairement arrêté par la police à l'aéroport de Lanseria le même jour. Rautenbach, qui représentait sa société SA Botswana Hauliers, a accepté de verser en tout 40 millions de rands en guise de réparation à 326 chefs d'accusation pour fraude. Dans les années 90, SA Botswana Hauliers assemblait des véhicules Hyundai au Botswana en exploitant une faille dans la législation sud-africaine. Rautenbach est très actif dans le secteur minier dans la région. En 2006, Camec, la firme de Phil Edmonds qui va être reprise par ENRC, avait racheté des actifs clés de Rautenbach au Congo-K. _ _ _ _ _ _ L'homme d'affaires qui s'était installé à Anvers est John Arnold Bredenkamp (11 août 1940-18 juin 2020), fondateur du groupe Casalee... https://www.intelligenceonline.com/threat-assessment/1992/04/08/arms-sales-the-casalee-mystery,62948-eve Issue dated 08/04/1992 ARMS SALES: THE CASALEE MYSTERYThe trial in early 1991 in Brescia of the Valsellameccanotecnica (VSMT), the Fiat subsidiary accused of having sold nine million mines to Iraq between 1982 and 1986 (a $180 million contract), shed light on a company formerly unknown among arms merchants, Casalee. A long investigation by the Geneva press service P-Network has recently revealed the surprising structure of Casalee, as well as its widespread interests throughout the world. Since it was set up in 1976 in Switzerland and in Rhodesia by a South African, John Arnold Bredenkamp, Casalee's official business has been the production and sale of tobacco, particularly from Zimbabwe. Ranking second among African producers of tobacco, Casalee is also the world's biggest tobacco dealer outside the United States, with an annual sales of $500 million in 1991, and a worldwide staff of 1,400. The firm, owned by a holding company in Luxembourg, has offices in Liechtenstein, Belgium, Switzerland, Italy, the Netherlands, Great Britain, United States, Brazil, Thailand, Hong Kong, Singapour, and of course throughout Southern Africa. This multinational company also does business in the Middle East, Turkey, Greece, Spain, Portugal, Philippines, Indonesia, Canada, China, ... But curiously it has no offices in France, Germany, and the Scandinavian countries. Administrative coordination of this vast empire was the job of a subsidiary in Antwerp, where John Bredenkamp lives, until it was suddenly closed in late 1991. Since then, Casalee's headquarters has been transferred to Holland and to Berkshire, in England. The report prepared by P-Network shows that the sophisticated network set up to sell tobacco has been at least partially employed in arms trafficking. And this trafficking has existed from the outset when the firm sold tobacco in exchange for arms intended for the regime of Ian Smith in Rhodesia. The business seems to have been controlled by a few dozen specialists, often former senior officers or major figures associated with intelligence services, such as the Italian representative of Casalee who was tried in Brescia, Mario Fallani. A very sophisticated structure was built up within the group so that it could function as a closed circuit. Casalee managers had their own travel agency (Agitour, which has offices in Brussels and Antwerp), their own accomodation (for example in Zurich where a carefully guarded, four story Gästewohnung is located in the night-life area of the city) and a private jet based in Harare, Zimbabwe. The group also owns its own customs transit firm and maritime shipping firm. The latter has 14 offices along the South Africa coast and holds part ownership in maritime companies in the Middle East and in India. Casalee was particularly active during the Iran-Iraq war, furnishing arms to both sides. In 1984, an Arab League delegation, led by the Jordanian minister, Taher al Maasri, visited Belgium to ask the government to stop massive arms exports to Iran by three companies based in Belgium: Rhein Metal, Cosmic Trading, and Casalee. An investigation by a court in Brussels - aided by the Brigade de Surveillance et de Recherche (BSR) - continued until 1988 and established proof that a director of Casalee, R. Jolly, had been contacted many times by a Spanish arms merchant, Ruy Mendes Franco, to sell 30,000 Beretta machine-pistols to Pakistan, two hundred 130mm and 122mm cannons, as well as 50 howitzers, armored vehicles, SAM missiles, helicopters and South Korean patrol boats to Iraq, Soviet equipment (Kalashnikovs, RPG-7, anti-aircraft batteries, tracked vehicles) to Peru. The Brescia trial revealed that one of the directors of Casalee Italia, Mario Fallani, maintained close ties with the SISMI Italian military intelligence service, to which he reported all ongoing negotiations with Iraq. One of the other Italian managers was General A. A. Julius, former British military attache in Rome. The millions of mines sold during the 1980s by VSMT to Iraq were largely due to contracts with Casalee and a company in Geneva, Cofitec, whose boss, Gabriel Van Deuren, a Frenchman and graduate of Saint-Cyr military academy, is an old friend of Mr. Fallani. At the same time, Casalee Belgium maintained excellent relations with Iran and represented several European firms in that country. A Swiss, Peter Kurt Maier, working out of one of the firm's offices in Singapore, was in charge of all Iranian deals. The Brescia trial resulted in 20-month prison sentences for the ten defendents (including Fallani and Van Deuren) that were changed to probation periods. All those convicted appealed and the Rome appeals court requalified the misdemeanors as minor offences, thus necessitating a new trial. In the United States, Casalee America Corp., and five other producers of tobacco, were having problems with the American government last year and decided to plea guilty in a Raleigh, North Carolina, court to a certain number of payments in the name of Iraq, officially in exchange for cigarettes and spare parts. But the affair could be more complicated. Arif Durrani, an American of Pakistani origin, close to the Iranian Pasdarans and sentenced to ten years prison in the United States in 1986 for arms sales to Iran, declared that Casalee is a business front for the CIA. Questioned last 3 February concerning this accusation, the administrator of the Swiss group, Ulrich Arnold Kohli, a well-known Zurich lawyer, replied at first: "Everything is possible in America", before attributing "these stories to competitors who want to discredit Casalee". |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 6 Fév 2021 - 9:14 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 2 Mai 2021 - 11:05 | |
| https://www.humo.be/nieuws/20-jaar-na-de-bende-van-nijvel-5-op-verkenning-in-aalst~bc972b01/
(...) »Kort nadien liet het lab weten dat er een vergissing was gebeurd: met de witte substantie was niks mis. Het was een ramp. Ik stond voor schut tegenover De Staerke, ik was verbrand als ondervrager. Toen heb ik er een punt achter gezet. Nochtans zat er vooruitgang in de verhoren: na anderhalve maand werd hij af en toe loslippig. Hij gaf me details die goud waard waren - bijvoorbeeld over zijn contacten met Jean Bultot, de adjunct-directeur van de gevangenis van Sint-Gillis - maar ik heb er niks mee kunnen doen. Dat heb ik mezelf nooit vergeven.» (...)
(traduction)
"Peu de temps après, le laboratoire nous a informés qu'une erreur avait été commise : la substance blanche n'avait rien d'anormal. C'était un désastre. J'étais une honte pour De Staerke, j'étais brûlé comme interrogateur. Alors j'ai mis un terme à tout ça. Cependant, les interrogatoires ont progressé : après un mois et demi, il a commencé à parler librement. Il m'a donné des détails qui valaient leur pesant d'or - par exemple, sur ses contacts avec Jean Bultot, le directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles - mais je n'ai rien pu en faire. Je ne me suis jamais pardonné pour ça."
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 2 Mai 2021 - 14:25 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/09/06/l-affaire-des-tueurs-fous-du-brabant-wallon-un-temoignage-relance-l-hypothese-de-liens-entre-malfaiteurs-et-militants-d-extreme-droite_4048391_1819218.html
L'affaire des " tueurs fous du Brabant wallon " Un témoignage relance l'hypothèse de liens entre malfaiteurs et militants d'extrême droite
Publié le 06 septembre 1987
" Le 17 septembre 1983, je faisais mon jogging quand un manège inhabituel a attiré mon attention. Il était près de minuit... " Cette déclaration d'un témoin, qui avait été entendu en 1984, mais n'avait pas, semble-t-il, à l'époque été pris au sérieux par les policiers, pourrait donner une nouvelle dimension à l'enquête sur l'affaire dite des " tueurs fous du Brabant wallon ", cette bande qui avait semé la terreur en Belgique, assassinant près de vingt-huit personnes, notamment dans des supermarchés, pour des butins dérisoires.
Ce témoin affirme en effet qu'il aurait assisté, ce soir-là, à Nivelles, à l'assassinat d'un couple venu en voiture faire le plein d'essence. Et il aurait reconnu, parmi les auteurs du crime, Jean Bultot, trente-six ans, un personnage étrange, ancien directeur d'une prison de Bruxelles, qui évoluait à l'époque dans les milieux de l'extrême droite et des clubs de tir de Bruxelles. Impliqué en avril 1985 dans une affaire de recel de titres volés, Jean Bultot s'était enfui en janvier 1986 au Paraguay, au lendemain même de l'arrestation d'une de ses relations, Madani Bouhouche, un ancien gendarme. Celui-ci était impliqué dans l'assassinat mystérieux, en janvier 1986, d'un ingénieur de la Fabrique nationale d'armes, Juan Mendez.
Ce témoignage du "joggeur", qui, cette fois, n'a pas été rejeté par les enquêteurs, redonnerait du corps à une hypothèse, fréquemment émise à Bruxelles, selon laquelle les tueurs du Brabant auraient des liens avec l'extrême droite.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 2 Mai 2021 - 14:31 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/01/23/le-proces-des-tueurs-fous-du-brabant-suspendu-une-enquete-a-recommencer_4065927_1819218.html
Le procès des " tueurs fous " du Brabant suspendu - Une enquête à recommencer
Publié le 23 janvier 1988
(...)
Que va-t-il maintenant se passer ? Les enquêteurs, dans la logique des événements de cette semaine, devraient tenter d'unifier les investigations liées aux différents dossiers et surtout de soulever le voile sur une série d'affaires dont la Belgique a été le théâtre ces dernières années. Ce ne sera certainement pas aisé mais les résultats pourraient être impressionnants et révéler la face cachée d'un pays apparemment sans histoire. Toutes ces affaires, en effet, mettent en cause un même milieu où se mêlent des anciens gendarmes, des militants d'extrême droite, des adeptes de clubs de tir, des truands, de première ou de seconde zone, un ancien directeur de prison et des trafiquants d'armes...
D'une étrange enquête sur la drogue au vol des armes les plus sophistiquées du groupe Diane, une brigade antigang de choc, en passant par le mitraillage d'un major de gendarmerie ou l'attaque d'un transporteur d'or et le vol de son chargement, sans oublier la fuite au Paraguay de Jean Bultot, un ancien directeur de prison (le lendemain, précisément, de l'arrestation de Daniel Bouhouche, impliqué dans l'assassinat de Mendez), c'est une cascade d'énigmes que les enquêteurs vont donc essayer de déchiffrer avec, maintenant, la volonté _ ce qui n'a pas toujours été le cas _ d'en trouver le fil conducteur.
Celui-ci serait-il l'appartenance aux différentes composantes de l'extrême droite, comme une grande partie de journalistes belges semblent le penser ? Il est établi en tout état de cause que des liens évidents existaient entre de nombreux suspects de ces différentes affaires et les organisations les plus extrémistes qui auraient eu comme objectif une déstabilisation de la Belgique. Alors, une "organisation" _ le mot a été employé par le juge d'instruction _ du type de la loge P 2 en Italie ? Certains n'hésitent pas à faire le parallèle, comparant par exemple l'attentat aveugle à la gare de Bologne avec les tueries _ tout aussi aveugles _ perpétrées contre les supermarchés de la banlieue bruxelloise.
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| | | JFRobert
Nombre de messages : 132 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 09/05/2016
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 8 Juin 2021 - 11:11 | |
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| | | pyrénéen
Nombre de messages : 1413 Date d'inscription : 25/09/2019
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 8 Juin 2021 - 12:18 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 13 Juil 2021 - 8:30 | |
| Jean Bultot a été membre du PFN dont un des responsables, Daniel Gilson, était un proche de Léon Degrelle. Jean Bultot a aussi été un excellent ami de Francis Dossogne. Le Soir 16/03/1993 : Le Parti des forces nouvelles - PFN. Le PFN est né en 1974 avec le soutien du «Nouvel Europe magazine» («NEM») et du Cepic. Avec Francis Dossogne et Daniel Gilson comme leaders, il deviendra le groupe d'extrême droite francophone le plus important jusqu'à l'arrivée du Front national, en 1984. Sa branche «jeunes», le Front de la jeunesse, se rendra coupable de nombreuses violences (attaques contre des locaux ou de manifestations). En 1985, le PFN a obtenu 0,9 % des voix à Bruxelles et 1,5 % en Hainaut. À partir de 1986, le mouvement va se rapprocher de négationnistes comme Olivier Mathieu et du groupe néo-nazi l'Assaut. En 1991, le PFN se dissout et rejoint le Front national. _ _ _ Les Tueurs fous du BrabantGilbert Dupont, Paul Ponsaers |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 18 Juil 2021 - 18:01 | |
| Sous réserve de confirmation, Jean Bultot serait décédé. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 18 Juil 2021 - 19:11 | |
| https://www.dhnet.be/actu/faits/un-temps-suspecte-dans-les-tueries-du-brabant-jean-bultot-est-mort-60f45877d8ad581ce13ea610 _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 18 Juil 2021 - 20:20 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 20 Juil 2021 - 10:54 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| | | | Frédéric
Nombre de messages : 1380 Age : 56 Localisation : En vadrouille Date d'inscription : 12/05/2012
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 20 Juil 2021 - 23:03 | |
| On est sûr qu'il est mort ? Le récit de sa vie montre un individu qui s'est fait beaucoup d'ennemis, dans le milieu de personnes extrémistes ou hors-la-loi, bref un parfait bouc-émissaire. |
| | | Clint Eastwood
Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 08/02/2018
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 26 Juil 2021 - 20:00 | |
| S'il est impliqué, espérons que certaines langues se délient ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 14 Sep 2021 - 21:03 | |
| Dans l'autobiographie de Stefano delle Chiaie, il est question de Clemente Graziani (qui accueillera Jean Bultot au Paraguay) et de Antonello Brandi (membre d'Avanguardia Nazionale travaillant chez Transalpino à Londres).
Si je comprends bien, Clemente Graziani ("Lello") et Antonello Brandi (Antonio Federico Brandi ou "Toni Brandi", né le 10/05/52) ont voyagé ensemble jusqu'à Madrid à la demande de Stefano Delle Chiaie pour que Clemente Graziani "évalue" Augusto Cauchi.
Avvertii immediatamente Lello perché venisse a parlare con Cauchi, che neanche lui conosceva. Graziani arrivò nella capitale spagnola da Londra con un camerata di Avanguardia che lì lavorava, Antonello Brandi. Alla stazione ferroviaria di Madrid, dove li aspettavo, vidi arrivare per primo Antonello. Quando gli domandai dove fosse Lello mi rispose che si erano separati sul treno perché, mentre lui aveva viaggiato in vagone letto di prima classe, Graziani ra stato in seconda. Lo rimproverai aspramente per essersi separato da lui e per aver permesso che un camerata più anziano e con meriti di una lunga militanza viaggiasse meno comodamente. fa soprattutto aspettai che non avesse voluto correre ri chi perché Graziani era latitante. Lello, sopragoiunto nel frattempo, prese le difese di Brandi e lo scusò.
Graziani si incontrò con Cauchi in una stanza del mio appartamento, parlò a lungo con lui e mi disse che potevo mantenerlo nel gruppo.
(traduction)
J'ai immédiatement averti Lello de venir parler à Cauchi, que même lui ne connaissait pas. Graziani est arrivé dans la capitale espagnole en provenance de Londres avec un camarade d'Avanguardia qui y travaillait, Antonello Brandi. À la gare de Madrid, où je les attendais, j'ai vu Antonello arriver le premier. Quand je lui ai demandé où était Lello, il m'a répondu qu'ils s'étaient séparés dans le train parce que, tandis que lui avait voyagé dans le wagon-lit de première classe, Graziani était dans celui de seconde classe. Je lui ai reproché amèrement de s'être séparé de lui et de permettre à un camarade plus âgé, ayant les mérites d'un long militantisme, de voyager moins confortablement. Mais surtout, j'ai attendu qu'il ne veuille pas se présenter parce que Graziani était un fugitif. Lello, qui avait été recruté entre-temps, a pris la place de Brandi et l'a excusé.
Graziani a rencontré Cauchi dans une pièce de mon appartement, a discuté avec lui pendant un long moment et m'a dit que je pouvais le garder dans le groupe.
_ _ _
Transalpino est décidément une société (belge) intéressante.
Il en est déjà beaucoup question dans le fil de discussion relatif à Jean-Pierre Cherid qui a "travaillé" chez Transalpino à Madrid, avec l'épouse de Elio Massagrande et sous les ordres de Mario Ricci, très proche de Stefano Delle Chiaie.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Mer 15 Sep 2021 - 7:30 | |
| https://books.google.be/books?id=GSVWAAAAMAAJ&q=Brandi,+Transalpino&dq=Brandi,+Transalpino&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwja6unJnoDzAhUmgP0HHdM6CAwQ6AF6BAgLEAI _ _ _ _ _ _ _ _ https://transalpino.co.uk/product/transalpino-rub-navy/ Transalpino was a British company set up in the 50s to shift migrant workers around Europe. Italian Toni Brandi got things up and running at Shaftsbury avenue with a first floor office and a tiny shop. _ _ _ _ _ _ _ _ https://www.provitaefamiglia.it/blog/nasce-il-coordinamento-prolife-vita-e Antonello Brandi, editore di Notizie Pro Vita _ _ _ _ _ _ _ _ https://wcfverona.org/en/about-our-leadership/ _ _ _ _ _ _ _ _ https://formiche.net/2017/05/marcia-per-la-vita/ Antonello Brandi, presidente di ProVita Onlus _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Mer 15 Sep 2021 - 9:59 | |
| https://www.facebook.com/watch/?v=1288755854496967 https://www.youtube.com/watch?v=kiHpRXngyhA https://www.facebook.com/watch/?v=470529870658898 https://www.provitaefamiglia.it/blog/coronavirus-minaccia-alla-vita-toni-brandi-intervistato-su-antivirus |
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