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pyrénéen
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| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 14 Mai 2022 - 12:00 | |
| - Van esbroeck leo a écrit:
- Je trouve que vos remarques sont très pertinentes... Je pourrais ajouter arrêt complet des faits en 1986... Sans explications
Van esbroeck leo Peut-être parce-que le but recherché a été atteint. |
| | | pyrénéen
Nombre de messages : 1413 Date d'inscription : 25/09/2019
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 14 Mai 2022 - 12:04 | |
| J'aimerais d'ailleurs poser une question à L.V.E: que vous inspire le réemploi en 1985 des armes utilisées pour tuer en 1983 ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 28 Mai 2022 - 12:36 | |
| Sur Clemente Graziani (qui a accueilli Jean Bultot au Paraguay). Note : voir les liens Alliata-Degli Occhi-Fumagalli-Nardella-Spiazzi. Par ailleurs, Amos Spiazzi était un grand ami de "Lello" (Clemente Graziani), fondateur d'Ordine nuovo, ainsi que d'Elio Massagrande, responsable d'Ordine nuovo à Vérone. (traduction) Les témoignages que nous avons rappelés scellent ce qui était au niveau de la logique : le " droit au massacre " avait été théorisé au sein du radicalisme de droite (110), dont la diffusion était assurée par la librairie Ezzelino de Padoue et les Edizioni di Ar, dirigées par le leader de la cellule de Padoue, Franco Freda, avec le soutien de Giovanni Ventura. De même, le grand étymologiste de Freda, Clemente Graziani, déclarait que "la violence est un fait nécessaire en politique et le TNT aussi" (111), niant la responsabilité de certains massacres, mais en revendiquant d'autres : ceux du Palais de Justice de Piazzale Clodio à Rome et devant le siège de la DC à l'EUR, qui auraient pu être extrêmement sanglants. Sur un plan pratique et opérationnel, ce "droit" a été donné aux militants des différents groupes pour qu'ils le réalisent. (...) (110) Cf. Salvini, La maledizione cit.,pp. 151-3, en particulier la note 3 de la p. 152. (111) (Italiques ajoutés). Graziani, dans le même contexte, a déclaré souscrire "de la première à la dernière page" ce qui avait été publié dans un périodique ("Anno Zero", dirigé par l'ordinoviste Salvatore Francia) qui, dans son deuxième numéro, avait écrit Venite, amiche bombe (interview de Cantore, dans "Panorama", 19 décembre 1974, p. 57). |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Jean Bultot Jeu 30 Juin 2022 - 18:20 | |
| Interview dans "Panorama", 19 décembre 1974 (...) (page 57) Extrait : Panorama. Quindi sottoscrive tutto quello che su Anno Zero è stato pubblicato ? Graziani. Dalla prima all'ultima pagina. Panorama. Allora sottoscrive anche quello che è stato scritto sulll secondo numero di Anno Zero : "Venite amiche bombe...". Graziani. Sottoscrivo anche questo, ma non nei senso che intende Panorama. La frase era contenuta in una poesia di protesta scritta da un poeta hippie americano, tratta a sua volta da un'antologia. Panorama. E perlomeno strano questo improvviso amore di lei e dei suoi camerati per la letteratura hippie... Comunque sta di fatto che lei di bombe ne ha maneggiate molte. (...) Graziani. Soltanto due attentati, senza morti e feriti possono essere attribuiti a ordinovisti. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Jean Bultot Jeu 4 Aoû 2022 - 15:46 | |
| https://arcadia.sba.uniroma3.it/bitstream/2307/40482/1/TESI%20RUGGIERO.pdf (traduction) Prenons le cas de l'Italie. En 1963, Clemente Graziani, leader du mouvement politique Ordine Nuovo, dont il sera question plus loin, a publié par le biais du journal du groupe un petit livre intitulé La guerre révolutionnaire, dans lequel il reprend les arguments de la Cité Catholique soulignant la nécessité d'une action immédiate et inconditionnelle pour contrer l'attaque communiste. C. Graziani, La guerra rivoluzionaria, in «Quaderni di Ordine Nuovo», 1, 2, aprile 1963, pp. 20-21 https://books.google.be/books?id=7-j5zQEACAAJ&dq=Graziani,+La+guerra+rivoluzionaria,&hl=fr&sa=X&redir_esc=y _ _ _ Liaisons dangereuses: Les extrêmes droites en France et en Italie (1960-1984)Pauline Picco _ _ _ The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...Jeffrey M. Bale _ _ _ https://www.abebooks.com/servlet/BookDetailsPL?bi=30988030280&searchurl=an%3Dcosyns%2Bverhaegen%2Broger%26sortby%3D17&cm_sp=snippet-_-srp1-_-image4 La Guerre Subversive: de l'approche indirecte à la résistance totaleCosyns-Verhaegen, Roger Published by Du Ponant, Bruxelles, 1963 _ _ _ Les dossiers du mois: Moïse Tshombe parle...: Les véritables dessous de l'affaire katangaise: L'avenir du Congo Les dossiers du mois, 2e année, n° 9-10, Septembre-Octobre 1963 Serge de THIBAULT de BOESINGHE; Roger COSYNS - VERHAEGEN; Christian LANCINEY; Luc PERIER (1963) _ Intéressant de trouver Roger COSYNS - VERHAEGEN aux côtés de Serge de THIBAULT de BOESINGHE. Ce dernier était vice-président de la "Ligue Civique Belge". Les brigades noiresS.Dumont (1983) Mais revenons quelques instants à la "Ligue Civique Belge". Il est pour le moins intéressant de constater que le viceprésident de ce mouvement d'extrême-droite qui ambitionne de moraliser la vie politique belge est impliqué dans une affaire qui a défrayé la chronique : le "casse de la rue Haute". Une opération bien montée qui permit à un groupe de malfaiteurs de piller les coffres d'une succursale de la Société Générale de Belgique un week-end d' avril 1980 et de s'emparer d'un butin évalué à 180 millions de francs belges. Accusé de faux, recel de faux et d'avoir organisé la revente de titres volés, Serge Thibault de Boesinghe, vice-président de la "Ligue Civique Belge", a d'abord été acquitté au bénéfice du doute par un jugement de la 21ème chambre correctionnelle de Bruxelles rendu le 25 mai 1982. Il n 'a pas bénéficié de la même chance en appel. Le 20 octobre 1982, la 8ème chambre de la Cour d'Appel l'a condamné à 5 ans de prison. Une condamnation qui devrait porter un coup fatal à la réputation de la LCB. _ https://www.lesoir.be/art/revision-de-boesinghe_t-19890930-Z020P7.html Publié le 30/09/1989 Cour d'appel de Mons Le procès en révision de Thibault de Boesinghe(...) Serge de Thibault de Boesinghe avait été inculpé et arrêté en 1980 sur la base des accusations portées contre lui par Robert Wellens, l'homme qui avait distribué à trois intermédiaires, pour les négocier en Suisse, des actions provenant du casse de la rue Haute. Il y a quatre ans, Wellens a rétracté ses accusations tandis que les avocats de Serge de Thibault produisaient deux lettres certifiant qu'une somme d'argent versée par Wellens à Thibault en 1980 correspondait à un recouvrement de créance et non à un partage de butin. C'est sur base de ces éléments que fut décidée la révision du procès de 1982. (...) _ https://biblio.ugent.be/publication/4175616/file/4175676.pdf _ _ _ http://www.asbl-csce.be/journal/Ensemble88livre80 (...) du meurtre de Lahaut. Le président du Bloc Anti-Communiste belge était un certain Raf Van Os. Après le meurtre, Van Os est parti au Congo pour y travailler dans le Kivu comme planteur de café et comme restaurateur. Après l’indépendance, en 1960, il retourne en Belgique. Lors de son interrogatoire, Van Os raconte que le BACB d’antan devait recueillir des informations sur les communistes, informations qu’il coulait dans des rapports qu’il « livrait à quelqu’un du deuxième bureau ou du gouvernement ». Van Os ne lâche pas de noms : « Des gens du gouvernement et des gens ... euh... impossible de dire. Je n’étais pas autorisé à les nommer dans le passé, je ne vois pas pourquoi je serais autorisé à les nommer maintenant. » Comme les enquêteurs insistent, Van Os exige qu’on le laisse tranquille « sinon je vais en parler au président du CVP Van den Boeynants » |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 7 Aoû 2022 - 19:37 | |
| Ordine Nuovo(traduction) Notes pour une " réponse " à la guerre subversiveVoici le rapport préparé par notre Clemente Graziani pour la 1ère Conférence d'étude sur la guerre révolutionnaire, organisée à Rome les 3-4 mai derniers par l'Institut d'études historiques et militaires. Il se concentre surtout sur ce qui est, à notre avis, le thème prédominant - dans le cadre complexe et extrêmement actuel de l'analyse de ces techniques complexes de conquête du pouvoir qui se rangent, précisément, sous le terme sommaire de " guerre révolutionnaire " ou de " guerre subversive " - sur ce qui est, disions-nous, le thème principal et le plus urgent : la " réponse " qui peut et doit commencer à se dessiner dans notre milieu à l'action communiste à cet égard. Et c'est en accentuant et en soulignant cet aspect de sa "contribution concrète" que nous sommes heureux de publier dans "Ordine Nuovo" l'essai de Graziani, qui est, pratiquement, une "suite" et un élargissement de ce qu'il a écrit sur le sujet dans un opuscule que nos lecteurs connaissent bien. (...) (traduction) Clausewitz considère donc que le soulèvement en armes des populations civiles et toute l'activité guerrière propre aux formations irrégulières sont parfaitement naturels et compréhensibles. De là aux guerres partisanes et aux "guerres idéologiques" entre factions d'une même nation, le pas est court. Mais même en ce qui concerne la mise en œuvre pratique des postulats de la guerre subversive, nous pouvons rappeler des antécédents non marxistes. Nombreux sont les spécialistes - au premier rang desquels Roger Cosyns-Verhaegen - qui considèrent la campagne du Hadjaz, menée par T. E. Lawrence contre l'armée turque, comme le premier exemple de guerre révolutionnaire moderne. Lors de cette admirable action militaire, Lawrence a tenu en échec l'armée turque composée de centaines de milliers d'hommes avec des forces mal équipées et techniquement non préparées. Le succès de l'exploit est dû à l'application par Lawrence de principes stratégiques et tactiques absolument révolutionnaires, qui peuvent être résumés par ces brèves remarques : "Quel territoire voulez-vous libérer ? Environ 140 000 miles carrés. Et comment les Turcs tenteront-ils de défendre tout ce territoire ? Évidemment, par une ligne de tranchées, si nous venons sous la forme d'une armée. Mais, à supposer que nous soyons (comment pourrions-nous devenir) une influence, une idée, une sorte d'entité intangible, invulnérable, sans avant ni arrière et se répandant partout comme un gaz ? Nous pourrions alors être une vapeur, un esprit soufflant où bon nous semble". (2) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 8 Aoû 2022 - 11:31 | |
| A copy of the book by Cosyns-Verhagen that was seized by the police to the far-right extremist and friend of Franco Freda Teodoro Bonadio. This book, translated in Italian, is called "La Sovversione nei Centri Studenteschi" (the subversion in student centers). _ _ _ Un autre ouvrage de Roger Cosyns-Verhagen : https://opac.kbr.be/Library/doc/SYRACUSE/13264153# Séminaire polémologique sur la guerre subversive. Organisé par la Ligue internationale de la liberté, en quatorze séances échelonnées du 10 novembre 1969 au 20 avril 1970 Résumés des travaux élaborés sous la direction de Roger Cosyns-Verhaegen ; avec la haute participation du colonel Utens et du colonel Weyel ; et avec la collaboration de Philippe Beyls, Robert De Maertelaer, Jean Dulieu e.a ; de Génia Cosyns-Verhaegen _ _ _ Voir https://opac.kbr.be/Library/search.aspx?SC=KBR_UNIFIED&QUERY=+Author_id_exact:14107273+AND+sys_base:SYRACUSE#/Search/(query:(FacetFilter:%7B%7D,ForceSearch:!f,InitialSearch:!f,Page:0,PageRange:3,QueryGuid:'4f94f238-2fcd-4648-8622-b31bcc9f374e',QueryString:'%20Author_id_exact:14107273%20AND%20sys_base:SYRACUSE',ResultSize:50,ScenarioCode:KBR_UNIFIED,ScenarioDisplayMode:display-standard,SearchGridFieldsShownOnResultsDTO:!(),SearchLabel:'',SearchTerms:'Author_id_exact%2014107273%20AND%20sys_base%20SYRACUSE',SessionGuid:'3197f97f-b4c5-4c6d-8fa4-59ad388135bc',SortField:!n,SortOrder:0,TemplateParams:(Scenario:'',Scope:Library,Size:!n,Source:'',Support:'',UseCompact:!f),UseSpellChecking:!n),sst:4) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 22 Aoû 2022 - 10:15 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 27 Nov 2022 - 18:29 | |
| De Elite van de Macht Walter Baeyens Page 264
(traduction)
L'enquête sur les orgies de drogue était devenue plus urgente après les informations faisant état de la mort par overdose de deux mineurs. A propos de la "livraison" de mineurs, plus tard, en 1990, seront évoqués les noms d'un juge des mineurs de Nivelles et de Jean Bultot, l'un des possibles personnages-clés des tueries du Brabant. Il s'est avéré que Bultot avait travaillé comme éducateur dans les homes pour jeunes de Wauthier-Braine et "Van Durme" avant sa période de service à la prison de Saint-Gilles.
Le 13 août 1981 vers 22 heures, la police de Rhode-Saint-Genèse doit se présenter après une alerte incendie au home "Van Durme", où une perquisition domiciliaire devait être effectuée le lendemain matin à 9 heures. Un mois après l'incendie dévastateur de Pour, cette maison a également pris feu. Le détective bruxellois Peelos, qui a mis cela au jour, a été mis à l'écart après un conflit avec son patron Reyniers.
_ _ _
L'enquete: 20 années de déstabilisation en Belgique Hugo Gijsels (1990)
On sait que vers la fin des années 70 , Jean Bultot a été éducateur dans un home de l'Etat de Wauthier - Braine . Il a ensuite rempli les mêmes fonctions , «officieusement» cette fois , dans le home Van Durme à Rhode - Saint - Genèse. Ce foyer a été complètement détruit par le feu , de sorte qu'il n'en subsiste aucun document administratif.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 19 Déc 2022 - 16:40 | |
| https://www.dekamer.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573008.pdf (...) _ _ _ https://www.lemonde.fr/archives/article/1978/11/13/des-contre-manifestants-d-extreme-gauche-se-sont-heurtes-aux-forces-de-l-ordre_2996434_1819218.html Publié le 13 novembre 1978 à 00h00 (...) Dans la salle, pavoisée aux couleurs de plusieurs pays d'Europe, où se côtoyaient les militants du P.F.N. (Parti des forces nouvelles), ceux du Mouvement social italien et du parti espagnol Fuerza Nueva, les orateurs ont fait conspuer le nom du maire de Marseille. Se sont succédé à la tribune, M. Joseph Ortiz, ancien membre de l'O.A.S. ; le général Busson, animateur du P.F.N. à Marseille ; MM. André Dendrinos, dirigeant du Rassemblement national (Grèce) ; Francis Dossogne, président de Forces nouvelles (Belgique) ; Blas Pinar, président de Fuerza Nueva ; Giorgio Almirante, secrétaire national du M.S.I., et Me Jean-Louis Tixier-Vignancour. (...) _ _ _ https://taz.de/Soeldner-fuer-Zaire/!1678893/ (traduction) (...) L'autre contact zaïrois à Bruxelles, Jean Bultot, n'est pas non plus un inconnu dans le milieu du mercenariat international. En 1984, il a été reconnu coupable par un tribunal belge d'avoir acheminé des armes aux néofascistes italiens du parti MSI par l'intermédiaire de l'attaché militaire zaïrois de l'époque à Bruxelles. En 1990, Bultot a séjourné en Afrique du Sud, où il a formé au tir des membres du mouvement d'extrême droite "Afrikaner Weerstandsbewegung" (AWB) et des gardes de la société "Springboks Patrol". (...) _ _ _ https://www.delpher.nl/nl/kranten/view?query=Jean+ Bultot&coll=ddd&page=1&sortfield=date&identifier=KBPERS01:003210015:mpeg21:a00124&resultsidentifier=KBPERS01:003210015:mpeg21:a00124&rowid=8 Algemeen Dagblad 18-01-1986 |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 20 Déc 2022 - 10:51 | |
| An extract of the notes with the documentations seized on 31th March of 1971 at the home of Clemente Graziani, that cites the letter received by the leader of Ordine Nuovo from Jean-Robert Debbaudt. (traduction) Lettre de Jean Robert DEBBAUDT (169) du "Mouvement Social Belge" datée de "Bruxelles, le 26 juin 1965" adressée à "Ordine Nuovo, Via di Pietra, 84 Roma" ; il s'agit également d'un message envoyé à l'occasion de la conférence de l'O.N. (pièce jointe m. 3/15) ; (169) Jean Robert DEBBAUDT (né à Forest le 20.08.1926, de nationalité belge, rédacteur du périodique "Europe Reelle", organe de presse de la N.O.E. qui semble avoir participé à la conférence de la N.O.E. qui s'est tenue à Abbiategrasso (MI) le 25 mars 1967 à laquelle ont notamment participé Carlo Maria MAGGI, Robert LEROY et Gaston AMAUDRUZ (voir note Digos Milano Cat. A4/96/DIGOS (Sez.4 a) en date du 6 juin 1996 dans 91/97 b-b-2 p. 205-206) _ _ _ A noter aussi : Roger Trinquier, bien connu de Guy Weber au Katanga... (172) né à Paris le 30 mars 1908 et décédé le 1er janvier 1986, officier parachutiste dans l'armée française a joué un rôle décisif dans la guerre d'Algérie, a écrit un livre ' La guerre moderne' trouvé dans la recherche de la veuve de MAGI BRASCHI ; son nom figure dans une liste de membres de l'OAS datant de 1962 acquise à partir des archives de la division AA.RR. dissoute. (voir 91/97 G-a-52 p. 787-804) ; _ Roger Trinquier semble avoir eu un fils en Indochine... très probablement la personne suivante (Richard Trinquier) : https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/essonne-qui-est-richard-trinquier-le-maire-accuse-d-avoir-menace-des-gens-du-voyage-7792942956 _ Voir également : https://www.lalibre.be/2005/01/04/lhistoire-secrete-des-escadrons-de-la-mort-H6TGJDIE6NHTBFWW7X3YNPFZK4/ L'histoire secrète des escadrons de la mortPublié le 03-01-2005 (...) En 1961, dix ans après son homologue Charles Lacheroy, le colonel Roger Trinquier affine la réflexion dans un livre intitulé «La Guerre moderne», appelé à devenir un best-seller dans le monde. Il explique notamment dans cet ouvrage à quoi sert la torture. Avec, à l'appui, une argumentation qui fera école jusqu'au Guantanamo américain: étant donné que le terrorisme, par son mode opératoire, ne respecte pas les lois de la guerre, il n'y a aucune raison qu'on les respecte en retour, ni que l'on applique les Conventions de Genève. La torture est d'autant plus «légitime» qu'elle permet d'éviter la mort d'innocents dès lors que les personnes interrogées sont susceptibles de disposer d'informations capitales. «La transmission de cette théorie à l'étranger se fait de plusieurs manières, conte la réalisatrice. Le canal principal, c'est l'école de guerre à Paris, dont la réputation internationale est excellente. Mais la France enverra aussi des missions militaires dans certains pays. Et elle soutiendra politiquement les dictatures en Argentine et au Chili.» Jusqu'au Congo et aux Etats-Unis... L'école française voit défiler des Argentins, des Chiliens, des Iraniens, des Portugais, des Sud-Africains... Des Belges, aussi. «Pierre Messmer, alors ministre de la Défense, reçoit une demande des services secrets belges pour envoyer des spécialistes de la guerre anti-subversive au Congo après l'arrivée au pouvoir de Lumumba, raconte Marie-Monique Robin. Il va prendre les meilleurs, dont Trinquier lui-même, en leur demandant de se mettre en retrait de l'armée au cas où cela tournerait mal. Même Jean-Marie Le Pen est sollicité, mais il finira par ne pas partir. Sur place, ces Français vont entraîner les gardes du corps et les milices de Tshombe, Président du Katanga. Avec le soutien financier de l'Union minière belge.» La suite est connue: en mars 1961, Patrice Lumumba est exécuté.La théorie de la «guerre moderne» fait également son chemin vers les Etats-Unis. «Kennedy, quand il est encore sénateur, est obsédé par la théorie des dominos selon laquelle les pays pourraient tomber les uns après les autres dans la sphère communiste. Il part en voyage en Algérie pendant la guerre et profite de l'occasion pour se faire briefer au sujet de la théorie anti-subversive. Quand Kennedy est élu Président, il demande à son secrétaire à la Défense Robert McNamara de contacter Pierre Messmer afin de faire venir des experts de cette guerre moderne dans les grands instituts militaires américains. Là aussi, les meilleurs vont s'y rendre, dont le général Paul Aussaresses.» Le livre de Trinquier servira de base à l'opération Phoenix au Vietnam, au cours de laquelle 20000 civils auraient été tués. (...) _ Roger Trinquier prend part, dans un rôle de premier plan, à la bataille d'Alger en 1957. Auteur de La Guerre moderne (éditions de la Table Ronde, 1961), il est un des théoriciens de la « guerre subversive » et sera abondamment cité dans les écoles de guerre, en particulier à l'École militaire des Amériques, située au Panama ainsi qu'à Fort Benning en Géorgie (États-Unis) _ Lorsque les forces françaises étaient en Indochine, elles étaient déjà impliquées dans le trafic de drogues. https://books.google.be/books?id=zTgv8CHlbRYC&pg=PT136&lpg=PT136&dq=trinquier,+drogue,+Indochine&source=bl&ots=Cbsvc5F8oK&sig=7jH9y6sBvVNrH4Wr0W8b6Cr1TG4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiuvru5oL7XAhWMqaQKHQXCAcEQ6AEISDAI#v=onepage&q=trinquier%2C%20drogue%2C%20Indochine&f=false _ L'armée des Etats-Unis a fait de même si l'on en croit ce qu'a écrit "Tony Poe" (Anthony Poshepny) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 1 Jan 2023 - 14:03 | |
| http://mappedimemoria.it/commissione-parlamentare-dinchiesta-sul-terrorismo-in-italia-e-sulla-mancata-individuazioni-delle-responsabilita-per-le-stragi/
Clemente Graziani, esponente di Ordine Nuovo, si legge: «Il terrorismo implica ovviamente la possibilità di uccidere o far uccidere vecchi, donne e bambini. Azioni del genere sono state finora considerate alla stregua di crimini universalmente esecrati ed esecrabili e, soprattutto, inutili, esiziali ai fini dell’esito vittorioso di un conflitto. I canini della guerra rivoluzionaria sovvertono però questi principi morali ed umanitari. Queste forme di intimidazione terroristica sono oggi non solo ritenute valide ma a volte assolutamente necessarie».
(traduction)
Commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme en Italie et la non-identification des responsabilités des attentats
L'utilisation de la violence et du terrorisme aveugle est mise en hypothèse dans de nombreux documents et textes produits par des hommes liés à des groupes d'extrême droite, comme cela a été constaté dans les travaux de la Commission parlementaire d'enquête, présidée par le sénateur Giovanni Pellegrino, sur le terrorisme en Italie et sur la non-identification des responsabilités dans les attentats.
Les textes à partir desquels il est facile de déduire les positions de la droite radicale et terroriste sont nombreux ; quelques références suffiront ici. Dans un programme rédigé en 1963 par Clemente Graziani, un représentant de l'Ordine Nuovo, on peut lire : "Le terrorisme implique évidemment la possibilité de tuer ou de faire tuer des personnes âgées, des femmes et des enfants. Les actions de ce type étaient jusqu'à présent considérées comme des crimes universellement exécrables et, surtout, comme inutiles, exacerbant l'issue victorieuse d'un conflit. Les canons de la guerre révolutionnaire, cependant, subvertissent ces principes moraux et humanitaires. Ces formes d'intimidation terroriste sont aujourd'hui non seulement considérées comme valables mais parfois absolument nécessaires".
Guido Giannettini était l'un des rédacteurs du document dit de Nuoro (avec d'autres terroristes noirs dont Mario Tuti, Azzi, Fumagalli et Malentacchi). Dans ce document, on trouve des déclarations telles que : "Le terrorisme aveugle peut être indiqué pour déclencher l'offensive contre les forces du régime en comptant sur l'impression produite tant sur l'ennemi que sur les forces qui nous sont au moins partiellement favorables. La masse de la population sera amenée à nous craindre et à nous admirer, tout en méprisant l'État pour son incapacité".
Guérin-Sérac avait lui-même rédigé un mini-manuel du parfait terroriste, intitulé "Missions spéciales", où l'on pouvait lire les passages suivants : "Le terrorisme brise la résistance de la population, obtient sa soumission et provoque une rupture entre la population et les autorités. Il prend le pouvoir sur la tête des masses en créant un climat d'anxiété, d'insécurité et de danger". Le terrorisme aveugle détruit la confiance du peuple en désorganisant les masses pour mieux les manipuler.
(...)
Dernière édition par HERVE le Dim 1 Jan 2023 - 14:33, édité 1 fois |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 1 Jan 2023 - 14:15 | |
| I nemici della RepubblicaVladimiro Satta (traduction) Une partie de la droite italienne soutient la cause et les méthodes de l'OAS. Evola exprime sa sympathie pour la figure du " soldat politique " incarnée par le militant de l'OAS, et le périodique " Il Borghese " d'avril 1961 le qualifie de " symbole du meilleur de ce que notre civilisation occidentale peut encore exprimer ". Graziani et Ordine nuovo ont eu "une véritable histoire d'amour" avec l'OAS. (50) Graziani a pris une carte OAS et a même été mandaté pour travailler pour l'organisation en Italie. Il connaissait bien les formes de lutte pratiquées en Algérie, et les approuvait, y compris le "terrorisme aveugle" ; ce dernier, selon Graziani, implique, bien sûr, la possibilité de tuer ou de faire tuer des vieillards, des femmes, des enfants. Jusqu'à présent, de telles actions étaient considérées comme des crimes universellement exécutables ou exécrables et, surtout, inutiles, exacerbant l'issue révolutionnaire d'un conflit. Les canons de la guerre révolutionnaire, cependant, subvertissent ces principes moraux ou humanitaires. Ces formes d'intimidation terroriste sont, aujourd'hui, non seulement considérées comme valables, mais parfois absolument nécessaires. [...] L'OAS, en Algérie, avec le peu d'hommes dont elle disposait, appliquant ces critères de guerre révolutionnaire (bien assimilés, d'ailleurs, par d'innombrables manifestations reçues par le Fln) a réussi à bloquer toute la population musulmane dans ses quartiers. (51) La direction du MSI a toutefois clairement pris ses distances avec l'OAS. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 19 Mar 2023 - 10:37 | |
| En néerlandais :
https://pnws.be/bendedossier-bultot-verbond-misdrijven-in-95-al-met-wapens-drugs-en-seksfeestjes/
"Panorama" over De bende van Nijvel van 9 november 1995
https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2017/10/24/panorama--het-onderzoek--een-bende--ii-/
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| | | Human
Nombre de messages : 590 Date d'inscription : 21/11/2015
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 19 Mar 2023 - 11:44 | |
| - HERVE a écrit:
En néerlandais : https://pnws.be/bendedossier-bultot-verbond-misdrijven-in-95-al-met-wapens-drugs-en-seksfeestjes/
en français : "En 1995, le journaliste Dirk Barrez a retrouvé Jean Bultot (51-21) en Afrique pour l'émission Panorama (VRT) - L'enquête : un gang. L'émission intéressante (partie 2) peut être visionnée ici. Bultot a une explication cohérente des crimes du gang de Nijvel et de l'assassinat de Juan Mendez. Selon l'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gillis, tout tourne autour des armes, de la drogue et des soirées sexuelles, afin de faciliter les ventes d'armes. L'essentiel, selon Bultot, dont les enquêteurs pensent d'ailleurs qu'il pourrait lui-même être à l'origine de ces crimes graves du gang, est qu'un producteur d'armes ne peut pas effectuer de livraisons à des pays arabes. Pour contourner ce problème, des certificats d'utilisateur final (EUC) sont falsifiés. Un certificat d'utilisateur final, ou CUE, est un document utilisé dans les transferts internationaux d'armes et de munitions, y compris les ventes et les armes fournies à titre d'assistance, pour certifier que l'acheteur est le destinataire final du matériel et qu'il n'a pas l'intention de le transférer à quelqu'un d'autre. Le paiement de ces armes se fait en drogue, selon Bultot. Les Pays-Bas sont mentionnés comme pays central (destinataire). Toujours selon Bultot, le banquier Léon Finné de la Banque Copine aurait joué un rôle dans le traitement de ces transactions. Il était un intermédiaire entre notre pays et les Pays-Bas et avait donc un aperçu des transactions financières. Dans les notes de l'impeccable limier Wily Acke, on trouve même des ramifications vers Laeken (Paola et Albert) et même Jean-Pierre Van Rossem a qualifié ces transactions d'"armes contre la drogue". C'est un élément supplémentaire qui empêche la vérité - si cette piste est correcte, bien sûr - de faire surface. Toujours selon Bultot, Juan Mendez, directeur commercial de la FN, a été assassiné par Madani Bouhouche au début de 1986. Selon Bultot, c'était sur ordre de la SE et même de Jean Gol dans le cadre de ces livraisons d'armes interdites. Selon Bultot, Mendez a falsifié cette "CUE" dans laquelle il apparaissait que les armes partaient pour l'Amérique du Sud (au lieu du Moyen-Orient). Ces ventes d'armes étaient agrémentées de parties de jambes en l'air, ce qui pourrait expliquer la liquidation du duo Fourez-Dewit à Nivelles, selon Bultot. Ils s'occupaient du "divertissement des invités" selon Bultot. Le dénigrement de ces transactions rappelle évidemment le dossier ESH. Ainsi, dans cette émission spectaculaire mais oubliée de Panorama, l'ancien inspecteur adjoint des prisons Jean Bultot affirme que le gang de Nijvel n'a pas fait de victimes au hasard lors de ses raids sanglants dans les années 1980. Les journaux flamands de l'époque déclarent : "Selon Bultot, le gang voulait faire taire les collaborateurs d'un trafic d'armes illégal entre Israël et un pays arabe. Ce trafic d'armes était financé par le commerce de stupéfiants sur le marché néerlandais de la drogue". Cette piste n'est pas nouvelle et constitue certainement l'une des hypothèses les plus plausibles. Selon Bultot, les enquêteurs qui étaient sur cette piste ont été brutalement écartés " |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 19 Mar 2023 - 13:25 | |
| https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2017/10/24/panorama--het-onderzoek--een-bende--ii-/ Herbekijk "Panorama" (1995): Het onderzoek - Een bende (I) Interview de Jean Bultot à partir de 27'25" |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 8 Avr 2023 - 11:20 | |
| Sur Clemente Graziani : (traduction) 3.2.1 - Les documents saisis chez Clemente GRAZIANI La perquisition du domicile de Clemente GRAZIANI a été effectuée le 31 mars 1971 à son domicile de Rome, Via Lisbona 18, int. 9, par les agents du service de police de la préfecture de police de Rome, en exécution de l'ordre de perquisition délivré le même jour par le procureur général, le docteur OCCORSIO. La perquisition, qui s'est déroulée de 17 heures à 19 heures 30, s'est déroulée en présence de GRAZIANI lui-même. Le procès-verbal a été établi le soir même dans les locaux du Bureau politique à Rome avec une notification contextuelle de "notification de procédure pénale à son encontre" (annexe n° 3/2). Lors de la perquisition, ont notamment été saisis : (...) (traduction) Missive de Jean Robert DEBBAUDT (169) du "Mouvement Social BeIge" datée de "Bruxelles, le 26 juin 1965" adressée à "Ordine Nuovo, Via di Pietra, 84 Roma", il semble également s'agir d'un message envoyé à l'occasion de l'Assemblée générale de l'O.N. (pièce jointe m.). O.N.(pièce jointe m. 3/15) (...) (traduction) Jean Robert DEBBAUDT (né à Forest le 20.08:1926, de nationalité belge, rédacteur de la revue "Europe Reelle", organe de presse de la N.O.E.) qui semble avoir participé à la conférence de la N.O.E. tenue à Abbiategrasso (MI) le 25 mars 1967 à laquelle ont participé, entre autres, Carlo Maria MAGGI, Robert LEROY et Gaston AMAUDRUZ (voir note Digos Milano Cat. A4/96/DIGOS (Sez.4 a) du 6 juin 1996 dans 91/97 b-b-2 p. 205-206 |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Jeu 25 Mai 2023 - 8:34 | |
| Pour information :
https://books.google.be/books?id=8sVHAAAAYAAJ&q=%22Es+mi+informe%22&dq=%22Es+mi+informe%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwie37-37I__AhVKh_0HHZ0GAN4Q6AF6BAgCEAI
Es mi informe: los archivos secretos de la policía de Stroessner Alfredo Boccia Paz, Myrian Angélica González, Rosa Palau Aguilar CDE, 2006 - 482 pages
2006 pour la cinquième édition (première édition en 1994)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 20 Aoû 2023 - 13:29 | |
| " Lello " = Clemente Graziani " Pinocchio " = Pino Rauti (traduction) UNE ÉTOILE ÉTERNELLE POUR UN NOUVEL ÂGE D'OR par Salvatore Verde Quand on a sonné à la porte et que j'ai couru pour l'ouvrir, je l'ai trouvé devant moi, souriant et exubérant comme s'il revenait d'une sortie. Je l'ai regardé, comme on le fait d'habitude avec quelqu'un qui, de retour d'une aventure inhabituelle, s'attendrait à voir sur lui, bien visible, un signe des vicissitudes. Rien. Il était exactement comme je l'avais laissé à Rome environ un an plus tôt, lorsqu'il m'avait longuement parlé de la dissolution imminente de l'Avanguardia Nazionale et de l'espoir qu'il avait de sauver le MPon de la dissolution lors du procès prévu pour novembre 1973. Il était peut-être un peu bronzé, avec une barbe supplémentaire et la taille habituelle. Pallina, le caniche noir (bien sûr) s'est précipitée pour aboyer avec une colère incertaine, mais quand elle a vu nos sourires mutuels et nos poignées de main, elle s'est calmée, aussi parce que Lello s'est précipité pour ébouriffer sa fourrure et l'appeler avec sa voix de baryton qui l'a probablement surprise (qui peut dire quelles réactions ont lieu dans un cerveau canin ?). Il était furieux, bien sûr, contre la bande à Taviani qui nous persécutait, mais à ce moment-là, j'étais heureux de revoir le stratège politique du mouvement, loin des griffes de Santillo & Co. et toujours libre d'agir, même si c'était à partir de l'étranger. Car on pouvait et on devait agir. Certainement pas pour renverser l'irrémédiable situation politique générale, ni même celle du Mpon, mais au moins pour laisser une marque forte qui deviendrait demain le germe de la rédemption fasciste. Je parle de la période d'emprisonnement volontaire passée dans un appartement romain où il ne pouvait se déplacer que sur la pointe des pieds, de l'évasion audacieuse par avion d'une plage du Latium, de l'arrivée en Corse et du vol ultérieur vers Nice, puis du voyage en train vers Paris d'abord et Bruxelles ensuite. Presque tous les camarades les plus connus s'enfuient à l'étranger. La nouvelle diaspora avait commencé. J'en ai parlé avec l'inquiétude et la gravité qu'exigeait l'heure. Il m'en parlait calmement, révélant une volonté indomptable non seulement de ne pas céder mais aussi de passer à une phase plus dure de la lutte politique d'où, cependant, toute violence sanglante serait exclue, citant à cet égard la rupture intervenue en Lombardie avec un camarade ex-officier du Para qui rêvait de la lutte.... Presque tous les camarades les plus connus s'enfuient à l'étranger. La nouvelle diaspora avait commencé. J'en ai parlé avec l'inquiétude et la gravité qu'exigeait l'heure. Il m'en a parlé calmement, révélant une volonté indomptable non seulement de ne pas céder mais de passer à une phase plus dure de la lutte politique d'où, cependant, toute violence sanglante serait exclue, citant à cet égard la rupture intervenue en Lombardie avec un camarade ex-officier de Para qui rêvait de lutte armée. Je parle d'un programme de messages à diffuser à la radio, de rassemblements préenregistrés, de moqueries à mener contre les gratte-papiers et certains magistrats, et aussi de quelques sacro-saintes mais limitées bastonnades à mener. J'ai compris qu'il appartenait à la race des leaders. Ni la prison, ni les privations, ni la fuite, ni l'éloignement, ni l'isolement, ni l'environnement étranger n'ont eu d'effet sur sa détermination, sa volonté, sa combativité. Durant cette période, chez moi, plus qu'un invité, un frère bienvenu, nous avons eu de longues conversations et même quelques polémiques non seulement sur des sujets politiques et stratégico-politiques, mais aussi historiques, économiques et même religieux. J'ai tenté de démontrer la supériorité du catholicisme traditionaliste de Maurras, Salazar et Mgr Lefebvre sur le néo-paganisme qui fascine tant de militants dans notre monde. Mais je n'ai jamais insisté sur ce point après avoir constaté que rien ne l'ébranlait. Je ne voudrais cependant pas donner l'impression que seuls les thèmes "forts" absorbaient le temps de nos conversations, qui se déroulaient souvent en présence de mon épouse et de mes filles, et surtout de ma fille aînée, qui - dans les limites du temps disponible après ses études - prêtait souvent une oreille attentive à bien des grandes questions de l'intelligence. Des sujets plus légers ont également occupé une partie du temps. Et même dans ces moments-là, sa riche humanité transparaissait. Sa compréhension des faiblesses des autres, sa capacité d'empathie, sa tolérance de la diversité, sa participation aux petits problèmes et aux difficultés quotidiennes, son ouverture d'esprit à d'autres façons d'être, ont fait de lui un véritable disciple de Julius Evola et du classicisme tel qu'il est résumé dans l' uniquique sum au sens le plus large. Rien ne lui était étranger, pas même les petites réparations et le bricolage domestique. J'ai encore une bicyclette en état de marche dont je répare les freins et d'autres objets pour lesquels je ne dédaigne pas le travail manuel. Il était l'homme des gens à qui rien dans la vie n'est étranger : de la préparation d'un plafond à la réparation d'une serrure. Aussi, lorsqu'il m'a raconté l'époque où il vendait des appareils électroménagers et où il a gagné un prix de l'entreprise (un voyage en Hollande) pour s'être classé parmi les meilleurs vendeurs, cela s'est confirmé. Nous avons beaucoup ri de ses souvenirs de la fin des années 1940, lorsque Pino Rauti apprenait à conduire la "Vespa". Loin des commérages, il s'est retrouvé à justifier "Pinocchio" pour son oubli à notre égard, lorsqu'il m'a révélé que sa négligence était telle qu'il avait oublié la date d'expiration de ses billets à ordre - émis à l'entreprise pour laquelle travaillait Lello - et les avait fait protester, alors qu'il aurait suffi de l'avertir pour qu'il les renouvelle ! Je ne l'ai vu qu'une seule fois vraiment en colère. C'est quand, en 1975, "Pinocchio" devenu "honorable" l'a rencontré à Bruxelles près de la Gare Centrale, a fait semblant de ne pas le connaître et a rapidement tourné les talons. J'avais moi-même organisé pour "l'honorable" les rencontres à Bruxelles avec Emile Lecerf du "Nouvel Europe Magazine", qui lui avait organisé une conférence de presse et lui avait fait rencontrer plusieurs parlementaires belges. A l'époque, Lello était mon invité et la nouvelle de sa fuite m'a rendu très triste, comme c'est toujours le cas lorsqu'on découvre qu'une personne pour laquelle on aimerait avoir de l'estime ne la mérite malheureusement pas. Cependant, malgré sa colère, il a su garder une grande retenue dans ses propos, ce qui m'a également impressionné. Son assurance de sage a été, en cette occasion et en bien d'autres, ce qui m'a impressionné plus encore que ses qualités de ténacité, de force morale et de droiture, qui ne se sont jamais démenties. Dans ses contacts avec ses camarades en Italie, dont il recevait des nouvelles et à qui il donnait des instructions, dont je ne sais pas si elles étaient suivies, je ne l'ai jamais entendu suggérer des initiatives absurdes ou sanglantes parce que, comme il me l'a dit à plusieurs reprises dans diverses circonstances, pour lui la vie humaine - la vie de n'importe qui - était très importante et devait être sauvegardée tant que sa protection ne signifiait pas une plus grande perte d'autres vies humaines. Et la situation politique italienne, selon lui, bien que grave, n'était pas telle qu'elle nécessitait une effusion de sang. La réponse doit être politique. C'est ainsi qu'il termine son analyse. Et puis : "Le véritable homme politique n'est jamais à bout de souffle". C'était l'une de ses phrases favorites. Il n'a jamais eu l'intention de proférer des menaces sérieuses à l'encontre des magistrats Occorsio et Battaglini - les grands ennemis en toge d'ON - parce que, disait-il, ils ne sont que les instruments idiots des "laveurs de cerveaux" de Londres et de New York. Je me souviens avec affection de ses tentatives avec ma deuxième fille de onze ans - qui avait des problèmes de communication avec moi - pour faire fondre la glace qui nous séparait à cause de ma sévérité qui s'opposait parfois à ses sorties nocturnes aux fêtes organisées par ses camarades d'école. Et ses tentatives paternelles d'expliquer les raisons de mon opposition ainsi que ses interventions auprès de moi pour modérer ma rigueur. Je me souviens aussi des longues discussions sur l'opportunité d'interventions radiologiques et autres pour stimuler la croissance de cette fille. Des interventions auxquelles Lello était opposé et que j'ai fini par écouter. Bref, pendant les périodes qu'il a passées avec moi à l'avenue de février, dans la calme et soignée commune bruxelloise de Woluwe-Saint Lambert, il était pour moi un grand frère qui trouvait un bon mot à dire sur tout. Ses départs pour la Grèce, la France ou l'Angleterre étaient des moments de détachement qui m'attristaient même si, parfois, les controverses et les conflits ne manquaient pas. Je me souviens de ses impressions sur Robert Debbaudt qui se rendait souvent en Espagne pour rencontrer le grand Léon Degrelle. Nous l'avons rencontré dans un bar près de la gare du Nord et il est entré, modestement vêtu, respirant la foi et le sacrifice. Son courage était grand en Russie, et aujourd'hui, à plus de 50 ans, son courage est légendaire en Belgique. Il se présente seul dans les débats avec la gauche, dont il sort régulièrement presque lynché, sans que cela ne l'empêche de se présenter au débat suivant. Lello était impressionné et ce qui le frappait le plus, c'est qu'à notre époque de prospérité générale, il ne possédait même pas une petite voiture. De Grèce, il m'écrivait en espérant qu'enfin, dans un pays européen, nous pourrions voir un État tel que nous en avions rêvé. Papadopoulos nous permettait encore de rêver et les camarades semblaient nombreux et bons. On sait comment cela s'est terminé grâce aux fausses informations données par la CIA au gouvernement grec. Lorsque nous nous sommes rencontrés en Espagne, où j'étais en vacances, je l'ai vu joyeux mais inquiet. Entre-temps, le Mpon s'était brisé en éclats autonomes. Il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus contrôler un magma aussi incandescent en tant que fugitif à l'étranger. Il ne pouvait qu'essayer de "chevaucher le tigre". Il ne me l'a pas dit, mais je l'ai senti. J'ai aussi compris qu'il ne voulait pas m'en parler, peut-être parce qu'il n'avait pas lui-même de plan clair à mettre en œuvre, alors que plusieurs des meilleurs militants se trouvaient en Espagne. Il m'a beaucoup parlé de sa vie en Angleterre et de ses visites dans des pubs où la chose la plus importante à faire était de boire de la Guinness. Et pourtant, son optimisme sous-jacent ne s'est jamais démenti. Son rire et sa bonne humeur étaient contagieux et servaient d'antidote aux poisons des pages fixes du "Corriere" et de la "Repubblica", à la saleté de Panza et de Scialoja, de Bocca et de Bobbio, de Biagi et de Rossanda. Une boutade de sa part et c'est tout un numéro d'"Espresso" qui s'envolait ! Son attitude de père de famille se manifestait parfois au moment où l'on s'y attendait le moins. Je me souviens qu'un jour, à Londres, nous étions entrés chez Harrod's et nous nous étions arrêtés pour attendre l'ascenseur qui devait nous conduire aux étages supérieurs, lorsque j'ai été foudroyé, enchanté par une divine beauté britannique, une femme élégante, distinguée, blonde, jeune et belle. Mon regard enchanté a dû la frapper et elle a répondu par un sourire si lumineux que je n'oublierai jamais (c'est ainsi que Dante a dû imaginer le sourire de Béatrice). Je ne sais pas combien de secondes ou de minutes se sont écoulées avant que l'arrivée de l'ascenseur ne me réveille, mais je sais que ce qui m'a le plus réveillé, c'est la main de Lello qui m'a serré le bras et sa voix amusée : " Aoh, réveille-toi, j'ai faim ". Alors, en le regardant, je l'ai vu avec un sourire amusé comme je ne l'avais jamais vu auparavant, et j'ai compris qu'il n'avait pas éclaté d'un rire gargantuesque parce que, étant dans un ascenseur rempli de composites britanniques, cela n'aurait pas été apprécié ! Quand, en 1974, il a été question d'ouvrir une "spaghetteria" à Bruxelles, je pense aux rires que nous avons eus en déambulant dans l'ilot sacré, à la concurrence impitoyable des restaurants italiens minables de l' "île" (ou l'on mettait du gruyère râpé à la place du parmesan sur les spaghettis). Nous avions déjà fixé le prix : 100 francs pour une assiette de spaghettis. Alors qu'à Athènes, "Vérone" ferait la même chose. L'idée d'une "Communauté européenne" des "spaghetti houses" n'est pas loin. Les "Hassidim" (Juifs hassidiques) avec leurs vêtements sombres, leurs chapeaux, leurs barbes et leurs cheveux bouclés et tressés (nous les appelions "les petites boucles"), les membres de leur famille en uniforme à dominante blanche et bleu foncé, constituaient un autre sujet d'amusement. Je me souviens qu'une fois, assis au bar, au serveur qui nous demandait ce que nous voulions, alors que je répondais : " Deux cafés ", Lello ajouta à haute voix : " Au lait " qui se prononce : ole, comme on répond en Espagne aux véroniques des toreros. Nous avons donc dû boire deux cafés dilués avec du lait alors que nous aurions voulu deux cafés (noirs) seulement ! Cela nous apprendra à être drôle, ai-je ajouté. Je me souviens des rires que nous avons eus à propos d'un certain Salcioli qui proposait d'acheter un sous-marin. Lello avait répondu que, puisqu'il était le seul sous-marinier disponible, Salcioli devrait également vendre ... les 119 autres membres de l'équipage. Compte tenu de la diaspora de nombreux ordinovistes dans au moins dix pays sur plusieurs continents, l'une de ses idées plaisantes fut de faire imprimer de nombreuses affiches semblables à celles de la Marine (Enrôlez-vous dans la Marine. Vous apprendrez un métier, vous voyagerez dans le monde entier !) C'est ainsi qu'a été conçu : "Enrôlez-vous dans Ordine Nuovo. Vous apprendrez de nombreux métiers, vous parcourrez le monde ! Je me souviens aussi des considérations et des prédictions qui se sont réalisées à propos des Brigades Rouges. La justesse de la lutte contre l'Etat Impérialiste des multinationales (Sim) mais aussi sa futilité qui tient au fait qu'ils ont voulu frapper au "cœur de l'Etat", qui n'existe pas, l'Etat actuel étant structuré en réseau et non en pyramide. Et aussi leur stupidité à frapper des professeurs et des policiers qui de lui, l'Etat, ne sont que des rouages immédiatement remplaçables. Mais ce qui reste, plane et est éternel chez Lello, c'est avant tout le "non-dit". Ce "non-dit" qui n'a rien à voir avec le secret, mais plutôt avec l'indicible. Des sensations, des idées inexprimables, des ondes magnétiques d'origine primordiale qui sont en chacun de nous à partir d'un certain "monde", mais qu'il a contenues à l'extrême. Autant d'ondes cosmiques qui m'ont ramené à lui pour puiser dans le message le plus profond de cette race lumineuse dont nous seuls - et disons-le fièrement - représentons un rayon et une étincelle qu'aucun mondialisme, aucun veau d'or ne pourra jamais éteindre. Et c'est ce que Clemente Graziani nous fait comprendre, en prononçant le nom de qui, dans chacune des aurores qui nous restent, nous entendrons la réponse : Présent ! |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Dim 20 Aoû 2023 - 15:36 | |
| Un autre texte dans le même livre : (traduction) PENDANT VINGT-DEUX ANS, UN COMPAGNON DE FUITE par Elio Massagrande J'ai fait antichambre tous les jours et pendant plusieurs heures, pendant environ trois mois, dans les bureaux du ministre de l'Intérieur, du vice-ministre surtout, de mon "ami" pour que Lello, qui se trouvait en Bolivie, obtienne un sauf-conduit pour venir au Paraguay. Nous étions au début de l'année 1978 et Lello était arrivé en Amérique du Sud avec un sauf-conduit délivré par les autorités boliviennes depuis Londres. Celles-ci lui avaient également accordé l'asile politique mais, une fois arrivé à La Paz, il n'avait pas pu avancer dans ses démarches pour consolider son permis de séjour et, de toute façon, il voulait venir au Paraguay pour échapper à l'altitude excessive et pour d'autres raisons. Pour ma part, je ne savais pas alors que les Paraguayens ne disent jamais "non" ; ils disent "oui" même aux demandes les plus absurdes, mais ils utilisent des nuances et des comportements pour indiquer s'il s'agit vraiment d'un oui ou d'un non. Le fait est que Lello avait lui aussi ses conditions : un sauf-conduit et l'asile politique ; peu lui importait que je n'aie ni l'un ni l'autre et que j'aie déjà été extradé (avec un résultat négatif pour l'Italie, bien sûr) avec des documents d'immigration réguliers. Il voulait simplement qu'il en soit ainsi, en suivant son propre raisonnement. (...) _ _ _ Texte complet et traduit sur le fil de discussion de Elio Massagrande. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 21 Aoû 2023 - 17:09 | |
| Un texte de Clemente Graziani : _ _ _ Clemente Graziani était proche de Julius Evola : https://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Evola |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 21 Aoû 2023 - 17:34 | |
| Clemente Graziani et l' OAS |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Ven 1 Sep 2023 - 19:17 | |
| DE JONGHE - VAN BRUSSEL |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 2 Sep 2023 - 10:37 | |
| DE JONGHE - VAN BRUSSEL |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Ven 8 Sep 2023 - 19:53 | |
| Intéressant de relire un des textes de Clemente Graziani : (traduction) Les « formes d'intimidation terroriste », écrit Graziani, « sont [...] parfois absolument nécessaires [...] des formes de terrorisme impitoyable et aveugle », ce qui « implique évidemment la possibilité de tuer ou de faire tuer des femmes âgées et les enfants. De tels actes ont jusqu’à présent été considérés comme des crimes universellement odieux et exécrables », mais il est temps de renverser « ces principes moraux et humanitaires ». Un exemple positif cité par Graziani est l'action de l'OAS (Organisation de l'armée secrète) en Algérie, qui « en appliquant ces critères [...] a réussi à bloquer toute la population musulmane dans ses quartiers ». Nous sommes en mars 1962 et des tentatives ont été faites par les terroristes de l'OAS pour bloquer les accords qui ont mis fin à la guerre d'Algérie. _ _ _ Il y a eu une réédition en 2020 du livre de Clemente Graziani " La guerra rivoluzionaria ". Maison d'édition : Passaggio al Bosco (d'extrême droite) L'original date de 1963. |
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