Braine l'Alleud et Overijse, 27 septembre 1985

Aujourd'hui 27 septembre 2011, fête de la fédération Wallonie-Bruxelles. De beaux discours seront prononcés. Les huit victimes du double massacre ne seront pas là pour les entendre.

C'était déjà il y a 26 ans. Dans quatre ans, ces faits seront precrits.

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Bonjour,


Très fort sur le nouveau site de la cellule le lieu ne correspond pas à l'emplacement du Delhaise:


Si la chronologie décrite sur ce site est correcte, Finné est la dernière victime de cette attaque.

Par rapport aux éléments discutés précédemment et notamment l'hypothèse de 2 équipes, quant est-il aujourd'hui En sait-on d'avantage?
Que sait-on des indices balistiques: mêmes armes à Braine qu'à Oversijse (quel degré de certitude)?

D'après le site de la cellule: "Une autre personne se trouve également sur le parking, à côté de sa Ford Sierra. Alors qu’il tente de remonter dans sa voiture, il est abattu par trois tirs successifs. L’otage est assassiné ensuite par les tirs de deux truands. "
Je suppose qu'il s'agit de Finné. Y-a-t-il des PV de témoins confirmant cela?

Finné a-t-il été abattu avec une arme utilisée à l'intérieur du Delhaize et/ou avec une autre arme (ce qui, si la chronologie actuelle est exact laisserait la place à une exécution préalable (voir témoignage concernant la couleur grise de Finné) ?

Au plaisir de vous lire...

LeMonocle

PS: J'ai très récemment découvert votre forum et j'en ai commencé la lecture. Pour l'instant je suis extrèmement troublé par le manque d'éléments matériels avérés ou incontestables....

K a écrit:

C. est décedé le 4/3/1984 ou le 3/4/1984 je pense

DP est partie de la belgique vers 1987 a confirmer

DP tiendrait une pizzeria à Lasne, non loin du Messager de Bruxelles.

attention: le DP qui est parti est Delp., le DP à Braine est le Forn. de la pizzeria DP. il a maintenant une pizzeria à Lasne (Al Tri F...)

dim a écrit:

attention: le DP qui est parti est Delp., le DP à Braine est le Forn. de la pizzeria DP. il a maintenant une pizzeria à Lasne (Al Tri F...)

Ah, OK. On reste chez les sudistes quand même non ?

pour delp. oui, pour Forn. pas un sudiste mais apparement des liens

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J'essaye de me rappeler et je me demande si 1 des tbw n'a pas dis dans le delhaise "on est venus ici pour rien " !
Peux t'on me dire combien is ont pris dans les caisses ?

Dans le livre de Michel Leurquin, en page 69, on peut lire : « ses complices (ceux du géant) espère trouver de l'argent dans le coffre... ». Le directeur du magasin explique que le tueur auquel il a eu affaire voulait la recette de la journée et être amené au coffre. Un premier coffre ne pouvant être ouvert selon le directeur, l'homme masqué ce rabat sur un autre coffre. Il « doit se contenter de pièces de monnaie, de billets de faible valeur et de chèques repas. Cela rend l'homme fou furieux. Dans un éclat de colère, il s'écrie: nom de Dieu, on est venu pour rien, on va tirer dans le tas ! ». Après Braine où s'est déroulé cet épisode, les tueurs se dirigeront vers Overijse. Le butin semble donc primordial pour les tueurs. En page 70 du même ouvrage, il est relaté les circonstances du meurtre du jeune Stéphane : « comme à Braine, Stéphane aurait fait un otage idéal. Devant les hommes masqués, il prend peur et se met à crier. ». C'est alors qu'il est abattu car il est devenu un obstacle et a priori seulement pour cette raison, contrairement à ce qui s'était passé avec l'enfant de Braine.

Monsieur Finné qui a vu le meurtre du jeune Stéphane veut alerter la police. Il est abattu par le géant. La troisième victime au début de l'attaque est le colleur d'affiche qui est susceptible de donner l'alerte. Au même titre que les autres personnes, il n'est pas pris en otage mais abattu. Les tueurs sont visiblement ulcérés du faible butin de la première attaque, butin qui semble donc être leur seul et unique objectif. Ceci est confirmé par le meurtre de la caissière qui va mettre trop de temps à ouvrir sa caisse. En page 71 du livre précité on peut lire : « une fois l'argent en leur possession, il tire encore au hasard » (et non sur des personnes présentes, alors qu'il est toujours soutenu la thèse des crimes gratuits dans le cadre de la seconde vague). Dans le même ordre d'idées, ils prennent un otage pour couvrir leur fuite. Il ne le tue pas. En revanche, lorsqu'apparaît subitement un avocat bruxellois au volant de sa voiture, susceptible d'entraver cette fuite, cette fois-ci ils tirent.

Je ne vois pas très bien en quoi ces circonstances, telles qu'elles viennent d'être relatées, permettrait d'en déduire que les tueurs ont agi dans le cadre d'une entreprise terroriste alors qu'il s'agit de banditisme particulièrement sanglant.

CS1958 a écrit:

Je ne vois pas très bien en quoi ces circonstances, telles qu'elles viennent d'être relatées, permettrait d'en déduire que les tueurs ont agi dans le cadre d'une entreprise terroriste alors qu'il s'agit de banditisme particulièrement sanglant.

On revient toujours aux mêmes interrogations, pourquoi si il s'agit de simples braqueurs n'ont-ils jamais été 'vendus' par l'un ou l'autre?
Pourquoi ont-ils pris autant de risques pour des montants dérisoires en regard des dégâts collatéraux? Quand on voit que certains 'gangsters' de la bande Haemers, des vrais 'pro' ont fait des cauchemars et liquidés les responsables des bavures parce qu'ils avaient mal calibrés la charge des fourgons et provoqués des morts inutiles...
Dans le milieu, un mort est un mort de trop! On préfère 'faire efficace' et ne pas se mettre des maccabés sur les cornes. Voilà tout!
Ici criminalité hors norme! Donc auteurs 'hors norme' aussi...

Il y a probablement plusieurs types de banditisme, du grand banditisme aux bandes de prédateurs. Le banditisme et protéiforme. Ce n'est pas forcément le milieu. Par ailleurs, pourquoi les terroristes ne parleraient-il pas un jour ? Il faut à mon avis toujours revenir au coup de colère du tueur qui menace de tirer dans le tas dans la mesure où le butin n'est pas suffisant, ce qui explique ensuite Overijse. Cambrioler une banque ou attaquer un fourgon blindé n'est probablement pas à la portée de tous les bandits. Je pense que nous nous distinguons avant tout sur la définition que nous donnons du banditisme. Là où vous voyez le milieu, des professionnels du crime, je vois de mon côté des individus de petite envergure qui sont prêts à tout.

CS1958 a écrit:

Il y a probablement plusieurs types de banditisme, du grand banditisme aux bandes de prédateurs. Le banditisme et protéiforme. Ce n'est pas forcément le milieu. Par ailleurs, pourquoi les terroristes ne parleraient-il pas un jour ? Il faut à mon avis toujours revenir au coup de colère du tueur qui menace de tirer dans le tas dans la mesure où le butin n'est pas suffisant, ce qui explique ensuite Overijse. Cambrioler une banque ou attaquer un fourgon blindé n'est probablement pas à la portée de tous les bandits. Je pense que nous nous distinguons avant tout sur la définition que nous donnons du banditisme. Là où vous voyez le milieu, des professionnels du crime, je vois de mon côté des individus de petite envergure qui sont prêts à tout.

Ne négligez pas la piste du racket sur les grands magasins.
Pour demander à être protégé il faut se sentir menacé...
Ici c'était le paroxysme du danger, la clientèle risquait de déserter les magasins. Perte de chiffre d'affaire?
Dans ce cas, le nombre de victimes a un sens.
Je ne croirai jamais que MB et consort ont abandonné leur projet.
On ne va pas aussi loin dans l'opérationnel (louer un bâtiment, creuser un tunnel et mettre en place des scénarios de récupération de l'argent) si on n'est pas déterminé. Possible que BR ait été mis hors du coup par MB une fois que celui-ci a commencé à craindre une trahison ou senti que BR n'était pas prêt à aller aussi loin. Dès lors BR évoque le non aboutissement.
Un autocollant d'un garage est retrouvé dans les débris abandonnés après Dekaise. Il mène à Jette en face du club de tirs. Un hasard de plus.
Dans cette hypothèse du racket, on ne peut se servir d'armes 'chaudes', il faut se servir ailleurs, il faut des réseaux de planques et de fuites, il faut 'brouiller' les pistes et donner du grain à moudre aux enquêteurs. Au passage, on peut aussi se débarasser de quelques gêneurs. Suffit de les diriger vers les lieux au moment voulu. Victimes collatérales.

Il est vrai que la piste que vous évoquez est un peu négligée. Quand vous dites que pour demander à être protégé, il faut se sentir menacé, j'imagine que la protection des magasins n'est intervenue qu'après le 27 septembre 1985, donc entre cette date et Alost. Faites-vous débuter le chantage après la fin de la première vague ? C'est vrai que ce que vous nous rappelez au sujet de MB et qui conforte la thèse du commissaire REYNIERS est troublant. Je me souviens avoir vu à la télévision ou plutôt en podcast une interview de MB, interrogé sur les tueries du Brabant wallon. Ses dénégations, dans le ton, l'expression du visage, sonnaient totalement faux. Il ne fallait pas être grand psychologue pour s'en rendre compte. Guy BOUTEN dénonce quant à lui clairement RB traversant l'autoroute le jour d'Alost. J'ignore ce qu'il l'a amené à l'affirmer. Dans l'édition française de son livre, le journaliste présente un schéma d'attaque et s'avance sur des noms. Cela vous paraît-il pertinent ? Il y avait au moins cinq à six personnes ayant participé directement ou indirectement aux faits de la seconde vague et je me permets alors de vous retourner votre propre question : « pourquoi aucun n'a parlé » ? Enfin, je pense que beaucoup de personnes ignorées cette histoire d'autocollants d'un garage retrouvé dans les débris abandonnés après Wavre. À quoi faites-vous référence exactement ? Il était question hier ou avant-hier d'une information presque identique mais cette fois, l'autocollant été celui du club de tir de Jette.

De même que pour la questions pourquoi les milieux n'ont pas parlés: soit parce qu'ils étaient en marge et quand bien même si certains baignaient dans certains milieux, pouvaient-ils réellement s'en vanter puisqu'ils en connaissaient les règle??

Oui, des marginaux par rapport au milieu traditionnel, inconnus du milieu et qui "cassent le métier", cela semble être le cas.

CS1958 a écrit:

Il est vrai que la piste que vous évoquez est un peu négligée. Quand vous dites que pour demander à être protégé, il faut se sentir menacé, j'imagine que la protection des magasins n'est intervenue qu'après le 27 septembre 1985, donc entre cette date et Alost. Faites-vous débuter le chantage après la fin de la première vague ? C'est vrai que ce que vous nous rappelez au sujet de MB et qui conforte la thèse du commissaire REYNIERS est troublant. Je me souviens avoir vu à la télévision ou plutôt en podcast une interview de MB, interrogé sur les tueries du Brabant wallon. Ses dénégations, dans le ton, l'expression du visage, sonnaient totalement faux. Il ne fallait pas être grand psychologue pour s'en rendre compte. Guy BOUTEN dénonce quant à lui clairement RB traversant l'autoroute le jour d'Alost. J'ignore ce qu'il l'a amené à l'affirmer. Dans l'édition française de son livre, le journaliste présente un schéma d'attaque et s'avance sur des noms. Cela vous paraît-il pertinent ? Il y avait au moins cinq à six personnes ayant participé directement ou indirectement aux faits de la seconde vague et je me permets alors de vous retourner votre propre question : « pourquoi aucun n'a parlé » ? Enfin, je pense que beaucoup de personnes ignorées cette histoire d'autocollants d'un garage retrouvé dans les débris abandonnés après Wavre. À quoi faites-vous référence exactement ? Il était question hier ou avant-hier d'une information presque identique mais cette fois, l'autocollant été celui du club de tir de Jette.

Je pense que cette piste est à mettre en relation avec la découverte de la malette de Claude DUBOIS où il est clairement fait référence à 5500 actions de Delhaize (de 10.000 frs) (chiffre à vérifier sur fil DUBOIS) je pense que cette découverte est de 84? Moyen de paiement discret car actions au porteur? Et d'autant qu'il existe des dossiers 'moeurs' pour faire du chantage sur la famille qui gère Delhaize. Cfr les boxons de la rue d'Aerschot et l'intervention via VDB pour qu'on laisse cette personne tranquille.
N'oublions pas le réseau de boxes de garage de MB et les armes en quantité planquées dans des voitures et caches. Pour un enquêteur 'lambda' cela doit tilter! Et on refuse de voir l'évidence, on continue à nous promener...
La zone de confort : IXELLES un lieu très fréquenté par MB (agence ARI) où des vols de voitures sont commis et des véhicules ou contenus abandonnés à la lisière de la foret de Soignes.
L'autocollant découvert : concerne un garage situé en face du club de tirs de Jette (ce club a brûlé paraît-il...).

Quelle explication a avancé Claude Dubois concernant cette malette?

kael a écrit:

sur un autre post une personne parlait d'une perquisition qui aurait du se dérouler sur les hauteurs de ronquieres(probablement les a-coté du bois de la houssières) au même moment cette personne m'avait demander si je connaissait un certain marceleau habitant ronquieres. peut-etre est-ce cette perquisition qui a fait décider de jeter les armes dans le canal. cette perquisition a t-elle eu lieu?
cela serait très intéressant de savoir situer exactement la maison du sieur marceleau(ou maxheleau).
intéressant de savoir également si les deux témoignages (parlant pour un d'avoir vu cocu devant chez marceleau et l'autre qui disait avoir vu la golf des tueurs(ainsi qu'un deuxième véhicules) sur le bas cote de la rue du pire et cela une heure avant le début des attaques du jours) provenait de la même personne ou de deux témoins différents et si cela était le même jour.

La golfe noire a du être aperçue à l'époque, même s'il semble que les derniers faits aient été commis de nuit.

Vol d'un auto-radio Blaupunkt, par ailleurs... Etonnant.

michel a écrit:

Kranz a écrit:

Mon seul doute est de savoir si la deuxième attaque était planifiée ou si ils on remis le couvert par frustration ou par bravade, et de là il serait intéressant d'essayer de savoir si leur zone de repli passait du côté du second Delhaize.

Un élément intéressant. Lors de l'attaque de braine, ils ne sont pas parvenus à ouvrir le coffre. Furieux l'un des hommes s'est exclamé : "On est venu pour rien. On va tirer dans le tas".

Est-ce parce que le butin de braine était trop faible qu'ils se sont rabattus sur Overijse?

Je rappelle que juste avant l'attaque d'overijse, ils se sont arrêtés dans la ville pour parler avec une femme qu'ils connaissaient.

Et on ne connait toujours pas l'identité de cette femme ?
Qui fournit une telle information ?  

@ Kranz....Mon seul doute est de savoir si la deuxième attaque était planifiée ou si ils on remis le couvert par frustration ou par bravade, et de là il serait intéressant d'essayer de savoir si leur zone de repli passait du côté du second Delhaize.

Il existe des éléments, qui concernent un endroit....à qqs mètres du...........Koldam, ce qui est curieux, est que deux témoins, citent cet endroit, mais là, nous sommes pour les faits d' Alost! pure coincidence bien sur.... 

il faut en 1er lieu connaître l'heure exacte du début de l'attaque à Braine et la durée, pour établir un temps de parcours jusqu'à Overijse, je crois que c'est important, et de même pour Overijse.