Mons, 9 janvier 1983

Je pense que Flagey, c'est à 500m à peine de Bruxelles-Nord, où commence la célèbre rue d'Aerschot.

césar a écrit:

Je pense que Flagey, c'est à 500m à peine de Bruxelles-Nord, où commence la célèbre rue d'Aerschot.

Au temps pour moi. Dans mon esprit, c'était plus éloigné.

autant pour moi!! Michel, voyons!

césar a écrit:

autant pour moi!! Michel, voyons!

Grave question dont les grammairiens débattent encore :

http://fr.wiktionary.org/wiki/au_temps_pour_moi

Faisons une commission d'enquête.

rien à voir, Pl Flagey est limite Etterbeeck et Ixelles, vers la chaussée de Vleurgat, ou les étangs de la Cambre....anciennement, s'y trouvait la RTB je crois...

j'ajouterai que cette place, est tout de même "au coeur" d'élements troublants dans toutes ces affaires, ch de Boendaal par ex...

Maintenant, un des lieux où Angelou chargeait des clients était la place Rogier.

.

Selon un pv (25.178/92 du 7/4/92), une certaine Isabelle C. déclare avoir rencontré Robert Beijer couvert de boue vers février 1983 lui déclarant "avoir fait une grosse connerie"?

Sansavis pourrait-il donner son avis?

K a écrit:

Flagey-palais royal , rue de la loi= 1km

de là encore 1km jusqu'a place Rogier en prenant la petite ceinture avec les tunnels


- Flagey -Boondael et drève tumili il n'y a pas un mais plusieures adresses qu'on retrouve .
plein de plaques immatriculations y sont copiés etc

place rogier c'était l'endroit de base pour Angelou mais son (avant )dernière visite c'était un copain/café grecque non identifie pas loin de la place Flagey .(ancien RTBF et BRT avant 1973)

Bouhouche n'était-il pas copain avec un grand grec, un géant qui est rentré précipitamment en Grèce?

en lisant le fil; avenue de l'hippodrome-----> la champignonnière?

.

MONS, 9 JANVIER 1983



Les faits


Un chauffeur de taxi domicilié à Bruxelles est retrouvé mort dans son véhicule, tué par plusieurs balles. Les analyses balistiques démontreront qu'il fut abattu par une arme utilisée par les tueurs du Brabant. Son portefeuille contenant plusieurs centaines d'euros, un permis de conduire et sa carte d'identité lui a été volé. On retrouvera des mégots de cigarettes vraisemblablement fumés par l'auteur du crime. Ces mégots permettront bien plus tard d'obtenir le profil ADN d'un des tueurs du Brabant. Le chauffeur de taxi avait été vu pour la dernière fois en fin d'après-midi à Bruxelles. Nous ne savons pas beaucoup de choses sur M. Angelou, sur son travail par exemple. Comment est-il arrivé à Mons ce jour là ? Il lui arrivait souvent de faire 60 km ou plus pour ramener un client ? Mons ne se trouve pas très loin de Maubeuge. Pourquoi l'emmener à Mons, et pourquoi garer le taxi sur une place de parking réservée au Consulat de France, si ce n'est pour qu'on le découvre rapidement ! Des habitants de la rue s'étant inquiété de la présence de ce véhicule à cet endroit



Consulat de France à Mons, lieu de découverte du taxi.

On suppose que le métier de chauffeur permet de voir beaucoup de choses, et d'être parfois malheureusement un 'témoin' gênant. Il peut avoir chargé des "clients", avoir eu sous la menace d'une arme à les déposer quelque part et se faire descendre... En fait, rien ne dit s'il fut conduit à Mons ou s'il a conduit jusque là...

Le dossier original de l'affaire Angelou a disparu mais il en existe une copie. Comment peut-on expliquer une telle disparition ? Il faut savoir que les dossiers judiciaires sont stockés dans des caves sans surveillance dans la plupart des cas. Mais on peut le reconstituer si on le souhaite, car chaque dossier est fait en plusieurs exemplaires. Pour les pièces à convictions, c'est plus ennuyeux. Les recherches dans le milieu des taxis a duré plus d'un an semble-t-il. Marcel Barbier, à qui est présenté une photo de feu Angelou, dit avoir rencontré l’intéressé dans des circonstances qu’il ne peut plus préciser. 16 Août 1983 : Marcel Barbier (le n°3 du groupe action du WNP) est arrêté, à Saint-Gilles (une commune de Bruxelles), suite à une bagarre de rue. Néanmoins, il fait des révélations sur le WNP. Des documents confidentiels de l’OTAN volés par cette organisation sont retrouvés dans son appartement. L’affaire WNP débute. 11 octobre 1983 ; Le procureur du Roi ordonne une instruction à charge de trois dirigeants du WNP (Barbier,Libert et Latinus), du chef de la création d’une association de malfaiteurs et de milices privées. L’instruction est menée par la juge d’instruction de Bruxelles Madame Lyna. 25 mai 1987 : Barbier est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Eric Lammers est acquitté.

Durant le mois de février 2008, on recentra les recherches et les réflexions sur le meurtre. Un témoin a vu que plusieurs individus s'acharnaient à donner des coups à un homme couché par terre, à côté du taxi. Interrogé à nouveau plusieurs années après les faits, ce témoin ne se souvenait plus de ce qu'il avait vu exactement. Pourquoi donc cet acharnement sur la victime avant sa mise à mort ?


Mons

Le taxi serait parti de la Place Flagey à Ixelles, son point de départ habituel, ou de la Place Rogier, à moins qu'il ait chargé encore ailleurs, après la place Rogier... Flagey-Palais Royal, Rue de la Loi jusqu'a place Rogier en prenant la petite ceinture avec les tunnels- Flagey –Boondael. Place Rogier, c'était l'endroit de base pour Angelou, mais son avant dernière visite, c'était un « copain/café grec » non identifié, près de la place Flagey. Son dernier client et meurtrier (?) fut donc pris en charge ensuite Place Flagey à Bruxelles ou Place Rogier selon d'autres sources.

23 décembre 1982, Beersel : Elimination, à l’Auberge du Chevalier à Beersel, de José Vanden Eynde, un vieux militant fasciste qui en savait déjà sans doute trop sur les opérations de déstabilisation qui venaient de débuter, ancien chauffeur de taxi. Constantin Angelou et José Vanden Eynde, la victime de l'Auberge des Chevaliers, ont travaillé dans la même société de taxi.






La place Flagey se situe au cœur du quartier d’Ixelles. C’est une des plus grandes places de la capitale belge. Pas forcement très esthétique, c’est plutôt l’ambiance qu’il faut saisir sur cette place très urbaine. Elle est un lieu de sortie très prisée par les étudiants. La place Flagey est un carrefour important de la ville par lequel passe beaucoup de transports en commun. Anciennement appelée place Sainte-Croix, le lieu a aussi son histoire. Dans les années trente, on y fit construire plusieurs immeubles uniformes en gabarit et en matériaux, ainsi que des immeubles d'appartements avec rez-de-chaussée commercial. La place servit à de nombreuses occasions à des ascensions en ballon. C’est aussi le lieu choisi pour la construction du premier Delhaize. Le premier supermarché de l’enseigne belge s’ouvre en 1956. La population découvre pour la première fois en Belgique un magasin aux rayons multiples. On trouve également sur la place l’ancienne maison de la radio, aujourd’hui convertie en centre culturel. A l’extrémité de la place, le calme des étangs d’Ixelles tranche avec l’agitation urbaine. C’est là que se trouve le monument dédié à l’écrivain belge Charles De Coster, ainsi que l’église Sainte-Croix. Quartier Flagey englobant la cité de l’Aulne, le quartier Malibran, le quartier Gray et les étangs d’Ixelles, l’ancienne maison de la radio transformée en un centre culturel, l’école de la Cambre architecture. Quartier multiculturel : Marocains, Portugais, Français.

La place Charles Rogier (en néerlandais : Karel Rogierplein) est une place bruxelloise de la commune de Saint-Josse-ten-Noode. Cette place est un nœud de communication important aussi bien sur le plan routier que sur le plan des transports en commun. De nombreux hôtels, bureaux et commerces la jouxtent. La rue Neuve, l'artère commerçante la plus fréquentée du pays, s'y termine.

Cette place était autrefois animée par les transports en commun, qui aujourd'hui circulent pour la plupart en souterrain. La gare du Nord s'y tenait jusqu'au milieu des années 1950. Elle fut déplacée de plusieurs centaines de mètres vers le nord lors de l'achèvement de la construction de la jonction Nord-Midi. Le centre international Rogier, haut de 117 m, érigé en 1960 sur l'ancien emplacement de la gare, hébergea le Théâtre national de Belgique jusqu'en 1999.





Selon un PV (25.178/92 du 7/4/92), une certaine « Isabelle C …. » déclare avoir rencontré Robert Beijer couvert de boue, vers Février 1983, lui déclarant :

"…avoir fait une grosse connerie".

Bouhouche n'était-il pas copain avec un grand Grec, un géant qui est rentré précipitamment en Grèce? (Robert Beijer) et son complice Bouhouche.

Humo Nr 3410/3 du 10/01/06

Ancien collègue BSR gendarmerie de Bruxelles, Robert Beijer parle : "Je lui ai demandé ce que le Grec lui avait fait. Bouhouche a répondu 'Je déteste les Honda's'. C'est vrai il détestait les Honda's... Années 80 rue des Croix de Fers (près du parlement), le Grec a fait l'erreur de dépasser avec sa Honda Civic l’agent Madani Bouhouche avec sa R4. Bouhouche a tiré avec son arme et a vidé 2 chargeurs". La Honda a été remorqué sur le parking de la BSR. Nous avons été voir : des impacts de 5 cm! Une balle se trouvait dans l'appui-tête. Danny avait tiré sur le Grec avec un FN GP 9 mm. Dans ce temps nous avions des armes de service FN GP mais avec munitions 7,65 mm. Quelque chose n'allait pas: il avait tiré avec sa propre arme, avec des munitions beaucoup plus lourdes". "L'affaire a été classé sans suite. L'expert en armes du Parquet, M. Claude Dery, persistait à dire dans son rapport que Danny avait tiré avec son arme de service" Qu'en pensait le Grec? "Il ne trouvait pas cela marrant. Bouhouche prétendait qu'il avait pensé un instant que l'homme était un gangster. Insensé bien sûr. Le Grec était un brave homme, ordinaire". S’agit-il de la même personne qui se serait achetée une autre voiture qu’une Honda ?



Place Flagey à Ixelles

Le mobile du crime

Au début du mois de juillet 1996, un ressortissant Italien installé en Belgique, « B……… » quitte précipitamment son domicile avec quelques affaires et sans donner d'explications à sa famille. Il sera retrouvé le 9 juillet 1996, dans le coffre de sa voiture, lardé de vingt-neuf coups de couteau, en face de la gare de Mons. Son corps fut découvert dans les mêmes conditions, dans le coffre de voiture comme Angelou, et à un « jet de pierre » de l'endroit où fut retrouvé le Grec. La Police orienta l'enquête vers un trafic à destination d’un pays de l'est, sans résultat. Le ou les coupables ne furent jamais identifiés.

Le chauffeur de taxi, Constantin Angelou, avait un rapport avec José Vanden Eynde, la victime de « l'Auberge des Chevaliers ». Est-ce exact ? Difficile de voir un lien entre les deux hommes quoique la Belgique soit un petit pays où il est facile de se croiser et de se connaître. Ils ont paraît-il travaillé dans la même société de taxi. Autre coïncidence : Vanden Eynde fréquentait « l'Auberge des trois Canards « attaquée par les tueurs... Un lien existe peut-être entre les trois meurtres- Angelou- Vanden Eyde- Van Camp. Il s'agirait d'assassinats ciblés. Les TBW auraient profité de leur folie meurtrière pour en même temps liquider des personnes qu'ils connaissaient et qui leurs auraient déplu pour un motif ou un autre.

Et a t-on pu établir un lien plus précis, plus direct (opinions politiques par exemple) entre Vanden Eynde et Jacques Van Camp, le propriétaire des Trois Canards ?

Van Camp fréquentait parait-il le CEPIC, une association de défense des cadres et des indépendants, membre du parti social-chrétien (PSC). Cette association était clairement de Droite. Le CEPIC n'est pas simplement un mouvement ou une association de Droite. Les objectifs étaient loin d'être humanistes. Cette direction a-t-elle été approfondie ? On a dit que certaines victimes en étaient membres mais comment en être sûr? Je pense qu'à l'époque, le CEPIC a été « disséqué » par bon nombre de personnes. On s'est rendu compte que des membres importants et nombreux participaient à des réunions aux seins de cercles privés comme l'Ordre du Rouvre et autres. Des listings de ces associations ont été découverts.

L'ombre de l'extrême droite ?

Plusieurs organisations néofascistes ou d'ultradroites ont été citées dans le cadre des enquêtes sur les « années de plomb » belges. « RésistanceS », en collaboration avec le mensuel belge « Avancées », vous propose une courte présentation de celles-ci. Le Centre politique des indépendants et cadres chrétiens (CEPIC) Le CEPIC se définissait comme un mouvement politique « en réaction à l'organisation et à la structuration de l'aile démocrate-chrétienne » (centre-gauche) du parti social-chrétien. Constitué de différents courants réactionnaires (conservateur, bourgeois et national-libéral) du PSC, il fut actif de 1972 à 1982 avec le soutien dès ses débuts du président Charles-Ferdinand Nothomb. Ses animateurs, qui se retrouvaient au Cercle des Nations, se prenaient pour des « croisés » de la civilisation occidentale. Ils défendaient un programme économique ultralibéral pour s'opposer à l'esprit « collectiviste » de l’époque. Dirigé par Paul Vanden Boeynants (qui en deviendra son président en 1977), le baron Benoît de Bonvoisin, Jean-Paul Grafé, José Dessertes, feu Jean Breydel, Cécile Goor, Joseph Michel, Paul Vankerkhoven et bien d'autres, le CEPIC, lors de son premier congrès en 1975, reçut les encouragements de Léo Tindemans (le premier ministre CVP de l’époque). Cette aile droite du PSC était liée au mensuel d’extrême droite « Nouvel Europe magazine » et au Front de la jeunesse (FJ). En 1982, le président du PSC Gérard Deprez ordonna la dissolution du CEPIC. Une partie de ses membres restèrent au parti catholique, une autre s’en ira au PRL et une troisième mit sur pied une nouvelle formation politique, le Parti libéral chrétien qui devra ensuite changer de nom sous la pression du PRL. Il faut dire que le nom du CEPIC, associé à l’extrême droite, revenait régulièrement à la une de l’actualité dans le cadre d'investigations sur des dossiers dits « chauds ». Paul Latinus, le chef du groupe secret néonazi WNP, avait même été protégé par certains de ses leaders. Plus tard, le Parti des forces nouvelles (un groupuscule néonazi issu du Front de la jeunesse) accusera le CEPIC de lui avoir piqué son programme politique écrit en 1975, d'avoir confisqué « l’énergie militante des nationalistes » et détourné les « résultats des actions » du FJ d’après l'article « Au royaume pourri de Belgique » publié dans son mensuel « Forces Nouvelles », n° 80, en 1990. Aujourd’hui, les anciennes gloires du CEPIC se sont éparpillées dans la nature. Certaines ont définitivement abandonné la politique. D’autres poursuivent le combat. Ainsi, à l’heure actuelle on retrouve des "cepistes" dans les directions des principaux partis d’extrême droite. « L'esprit Cepic » se retrouve également dans le journal politico-satirique « Pan ». Cercle des Nations (CDN) Ce club sélect de la jet-set affairiste fut situé en face de l’Université libre de Bruxelles. Ce sont des « croisés » de l'Ordre du Rouvre qui en furent ses piliers. Ce « cercle » permettait la rencontre de personnalités d'horizons différents mais ayant un objectif commun: l'infiltration de tous les rouages de l'Etat (politiques, économiques, judiciaires, militaires). L'un des ciments qui réunissait ces personnalités était alors l'anticommunisme ambiant des années 70. « Cafétéria ultra-chic » du Cepic, on trouvait dans son conseil d'administration des intégristes nationaux-catholiques, un des plus grands promoteurs immobiliers de Bruxelles, son ami Paul Vanden Boeynants. Egalement fréquenté par des « socialistes » (par exemple par Guy Mathot), le CDN servait d'adresse de contact à plusieurs organisations ultra-droitistes, tel le Centre européen de documentation et d'information (CEDI) de Paul Vanderkhoven, le patron de la Ligue internationale de la liberté (LIL) et de la section belge de la World anticommunist League (WACL). Quasi moribond et victime du succès du Cercle gaulois (un haut lieu mondain moins « ultra-droite »), le Cercle des Nations fit place, en 1998, au Cercle de Lorraine. Fin de citation

Le lien entre CEPIC et TBW est a priori une construction intellectuelle sans intérêt. La majorité des membres de l'ordre du Rouvre étaient proche de l'Opus Dei. On notera que le fondateur de l'Ordre du Rouvre (Richard Van Wijck)était très ami avec un Belge du nom de Florimond Damman. Ce Damman fut très impliqué dans l'affaire des "avions renifleurs" où le groupe ELF se fit « arnaquer » de la plus belle des façons. Des sommes considérables ont disparu dans cette affaire. Furent-elles utilisées pour subventionner des mouvements d'extrême-droite? Certains journalistes l'ont pensé. Damman organisait également des "dîners Charlemagne" où étaient invitée la fine fleur des milieux conservateurs européens : Julio Andreotti, Otto de Hasbourg, Raymond Barre…







« Ce n'est donc que dans la mesure de notre fidélité tangible en pensée et en acte que les humbles et peut être les grands reconnaitront l'étendard de paix du Rouvre, pour le rallier, reconnaitront cet étendard dont les couleurs chantent la joie, la jeunesse, l'espérance, le sacrifice et la force de la Croix"
5 jan 1969...Le Grand Maitre. »

Le « taximan » Angelou, à l'époque des faits, habitait en face du siège de PFN, Boulevard Bockstael, comme le montre cette photo prise devant son siège. La maison d'Angelou est celle du milieu. Est-il possible qu'il fut en contact avec ses membres ? Combien de membres à cette époque? Qui payait les locaux du boulevard Bockstael? La Trésorerie du FJ payait le propriétaire, et sous-louait à divers membres qui y étaient domiciliés. A l'époque, il y avait environ une centaine de membres, dont une trentaine d'actif réellement. Il y avait aussi environ 200 personnes "sympathisant qui payaient une faible participation. Latinus n'y est même pas passé, sa présence date de l'époque du Quai des Matériaux. NEM, CEPIC, FJ, PFN, des noms souvent cités dans le dossier...TBW. Le Front de la jeunesse se transforme en Parti des forces nouvelles (PFN), vers 1983. Cette nouvelle formation politique tente, en 1984, de récupérer l’« effet Le Pen » en Belgique. Le FJ, au début de sa création, avait comme but simplement de faire obstacle à la multitude de cercle d'extrème-Gauche à ULB et dans différentes universités.




La maison d'Angelou.






Qui est la victime ?

Né le 14 Septembre 1925 à Athènes, chauffeur de taxi de nationalité grecque, il était père de deux enfants.

Comme pour d'autres victimes, les enquêteurs ont mené une enquête sur le passé d’Angelou. Celui-ci, avant de devenir chauffeur de taxi, fréquentait le milieu des ventes de voitures à Bruxelles et notamment une société du nom de BELCAR. Cette société semblait être dirigée par un truand français notoire ; Gérald Lafaurie. Belcar est situé Avenue de Liverpool 54, un quartier bien fréquenté pas les grecs et les libanais...et leurs phalanges...et leur besoin en armements en échange de drogues. Voilà une belle couverture. Angelou a donc « bossé » dans cette société en 81 et l'a quittée fin de cette année là. Aurait il aussi baigné dans ces trafics ? Et cela serait il la cause de son assassinat ?

Quels sont les rapports de Nardella avec le garage de Monsieur Angelou, 54 rue de Liverpool à Molenbeek, garage qui fut repris par un ami de Nardella ?

Dans les années 80, le trafic de voitures entre la Belgique et le Liban était connu des autorités judiciaires. Il semblerait qu’Angelou connaissait le Libanais Hage Maroun qui « trafiquait » dans les voitures, plus accessoirement la drogue, les armes etc. Hage Maroun était un libanais installé en Belgique. Dans le cadre de leurs investigations, les enquêteurs de Wavre s'intéressèrent à lui. Une voiture plus tard identifiée comme celle du truand norvegien « J….. » est signalé devant la maison du 47 rue Chomé, habitation de Hage Maroun, le soir après les massacres de Braine et Overijse (27/09/85). La voiture était signalée volée, et a été retrouvée a Oslo quelques jours plus tard, en octobre 1986. Conducteur de la voiture : Jean-Claude SZLANYINKA (26/12/1961). Son frère : Cliff SZLANYINKA (6/2/1963). II.9.

Axe de recherche Hage Maroun - 139:Ch, F18, CA57, FA6, pièce 265, CBW, PV 25751/94 du 29.12.1994
140:idem, FA I, pièce AB el C
141:pièce 2, PV CBW 21249/88 du 15.02.1988
page 67 fin

1.Remarque préliminaire :
L'axe de recherche Hage Maroun, coté au dossier sous la référence F18, fait l'objet d'un seul carton, CA57, il est divisé en 6 fardes comprenant 265 pièces, datées du 12.02.1988 au 29.12.1994, cette dernière pièce ayant trait au meurtre d'Hage Maroun 139 et de sa gouvernante C dans son appartement de Molenbeek qui a été fouillé minutieusement. Hage Maroun, dit Mouallem, né en 1933, est un sujet libanais résidant à Molenbeek depuis de très nombreuses années et qui est répertorié comme négociant en voitures.
2.Analyse du dossier. PV inexploité.
Un télex de la PJ de Bruxelles du 27.09.1985 mentionne des précisions données par un informateur inconnu quant à des allées et venues suspectes dans un bureau de Schaer­beek situé rue Chomé, précisément après les tueries du Brabant. Ce PV ne paraît pas avoir été autrement exploité.(140 )
Voitures :
Le télex de 1985 connaîtra une suite dans un PV de la CBW du 15.02.1988 et portant identification des propriétaires de voitures dont les numéros avaient été relevés par l'informateur inconnu; un des propriétaires est un certain J, connu comme truand norvégien.(141)
Domiciles :
Une autre suite est donnée au télex de 1985 par la CBW le même 15.02.1988 en ce qui concerne l'historique des personnes domiciliées rue Chomé 47; y apparaît notamment (Hage Maroun) (142)

Hage Maroun est entendu sur apostille du juge d'instruction Hennuy qui souhaitait être renseigné sur les relations d'Hage Maroun avec Angelou et S et d'autres personnes liées au trafic de voitures. (148 )

Cahier 8,annexe IICA55 - FA V, CBW - 28.02.1989 + 01.03.1989 - PV22513 et 22632/89,

« C….. » qui ne serait pas membre du WNP mais qui aurait eu des contacts avec ce mouvement (selon son audition du17.02.1989 - CBW - ibidem PV 22451/89), précise ses relations avec Herman Wachtelaer. Ce dernier, activiste d’extrême droite, ayant eu des contacts avec le VMO et Erikson, ainsi qu’avec Libert et le WNP, a exercé la profession de taximan à Bruxelles. Le milieu des taximen bruxellois paraît pouvoir être mis en liaison avec la circonstance que Angelou était également taximan, de même que José Van den Eynde, concierge de l’auberge du Chevalier à Beersel, abattu le 30.09.1982, ce qui aurait pu les mettre en rapport puisqu’ils travaillaient, entre 1978 et 1980, pour la « société de taxis indépendants » à Bruxelles ».

Yggdrasil ou Yggdrasill est l'Arbre-Monde dans la mythologie nordique. Son nom signifie littéralement « destrier du Redoutable », le Redoutable (Ygg) désignant le dieu Odin.
Yggdrasil asbl - Levensboom vzw
L’entourage de Wachtelaer — ASBL Levensboom

Les enquêteurs ont interrogé plusieurs personnes de l’entourage de Wachtelaer Herman. Il en a ainsi été notamment avec L, entendue essentiellement sur le mouvement « Yggrasil - Levensboom » (audition des 13.03.1989 au 05.04.1989 - CBW - Ibidem PV 22614/89). Il en a été de même avec V (ibidem, FA III - CBW - 25.05.1989 - PV 22701/89); il en fut de même avec L, quant à ses contacts avec Wachtelaer, Barbier Marcel, Latinus Paul, de Lombaerde Karel, Libert Michel, … et les activités de l’ASBL Yggrasil (ibidem, FA IV, CBW - 10.05.1989 - PV 22686/89). Une liste des 207 membres de l’asbl « Yggrasil - Levensboom » laisse apparaître que plusieurs d’entre eux font également partie du WNP (Ibidem, FA I - CBW - 04.01.1990 - PV 23311/90). Les documents saisis le 25.07.1989 au domicile de Wachtelaer Herman sont inventoriés (ibidem, FA I, CBW - 31.01.1990 - PV 23340/90) (Perquisition et nombreuses auditions de Herman Wachtelaer entre le 01.06.1989 et le 18.07.1989 par la CBW, avec l’audition de sa compagne, I). Une synthèse des auditions de Wachtelaer figure au dossier (CA55, FA II, CBW - 19.09.1989 - PV 23022/89). Herman Wachtelaer a milité au sein de « l’union nationale socialiste », a ensuite fondé le groupe « HAGAL », devenu ensuite l’ASBL « Yggrasil - Levensboom ». Wachtelaer s’explique sur les liens entre cette association et « l’ordre des chevaliers teutoniques », fondé par Latinus Paul, Libert Michel, de Lombaerde et Barbier. Il s’explique également sur les endroits qu’il fréquente, notamment le milieu des taximen. Les agendas de Wachtelaer sont également analysés (CA56, CBW - 05.01.1992)..

Herman se faisait-il appeler Frans? Ou bien s'agit-il de son fils, voir de son petit-fils? Herman Wachtelaer était déjà âgé à l'époque WNP.

Hage Maroun était en relation avec l'un des protagonistes des trafics d'héroïne et de cocaïne circulant dans les milieux huppés notamment le Parc Savoy (source : rapport Godbille).

Il est intéressant de situer pendant la période (78-80) la zone de chalandise de la société de taxis. Bruxelles ? Aéroport ? Autre ville? Et pourrait-il s'agir de la société de René Barré, un patron de taxis très orienté à Droite et mort depuis ? Il avait des contacts très privilégiés à la Gendarmerie et au club 'Jonathan, 'à la réputation sulfureuse…?

Où demeurait Kaci B....à cette époque ? Rue de la terre du Prince ?

Dans les années 80, le trafic de voitures entre la Belgique et le Liban était connu des autorités judiciaires. Il semblerait qu’Angelou connaissait le Libanais Hage Maroun qui « trafiquait » dans les voitures, plus accessoirement la drogue, les armes etc. Hage Maroun était un Libanais installé en Belgique. Dans le cadre de leurs investigations, les enquêteurs de Wavre s'intéressèrent à lui. Une voiture plus tard identifiée comme celle du truand Norvegien « J….. » est signalé devant la maison du 47 rue Chomé, habitation de Hage Maroun, le soir après les massacres de Braine et Overijse (27/09/85). La voiture était signalée volée, et a été retrouvée à Oslo quelques jours plus tard, en Octobre 1986. Conducteur de la voiture : Jean-Claude Szlanyinka (né le 26/12/1961) et son frère Cliff (le 6/2/1963). II.9.

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AH!,le monde Libanais et ses Libanaises ,les enquetes sur ces milieux ont elles ete stoppées a 1 moment délicat ?

alain a écrit:

AH!,le monde Libanais et ses Libanaises ,les enquetes sur ces milieux ont elles ete stoppées a 1 moment délicat ?

Ne soyez pas mauvaise langue Alain, vous savez bien que votre ministre de l'époque avait insisté pour que les enquêteurs aillent rechercher le pistolet à Beyrouth..En plus, vous savez aussi que M. Dekaise n'a pas dit "si vous savez cela, je suis foutu...".Hage Maroun rue Chomé et Bouhouche avec des armes chaudes place Meisser...Non Alain, il n' y jamais eu de Libanais dans le dossier voyons !

Vous reprendrez bien un peu de Mezzé ?

CS1958 a écrit:

alain a écrit:

AH!,le monde Libanais et ses Libanaises ,les enquetes sur ces milieux ont elles ete stoppées a 1 moment délicat ?

Ne soyez pas mauvaise langue Alain, vous savez bien que votre ministre de l'époque avait insisté pour que les enquêteurs aillent rechercher le pistolet à Beyrouth..En plus, vous savez aussi que M. Dekaise n'a pas dit "si vous savez cela, je suis foutu...".Hage Maroun rue Chomé et Bouhouche avec des armes chaudes place Meisser...Non Alain, il n' y jamais eu de Libanais dans le dossier voyons !

Des Libanais oui !et des Libanaises aussi (danses du ventre +des lignes blanches en compagnie de haute noblesse en calbar mickey )

.

Sur killers Brabant, on apprends qu'Angelou ne faisait pas de longs trajets d'habitude. Il restait en périphérie de Bruxelles au maximum. En outre, son enseigne de taxi avait été enlevé et retrouvé par terre dans la voiture.

michel a écrit:

Br, je suppose que c'est à ce message que vous faites allusion :


Je reviens à votre question..
Quels sont les éléments qui ont pu laisser à penser que Juan Mendez avait été tué par les TBW?
Outre la réponse partiellement pertinente de Michel, (la proximité des lieux n’est pas un élément valable dans un petit pays comme le nôtre. On est tous proche de quelque endroit ou quelque chose d’important s’est passé. Je parle d’expérience), j’ajouterais ceci.
Au cours de l’enquête Mendez, a un moment donné, Goffinon, qui n’arrivait à aucun résultat dans ses interrogatoires des suspects, a eu une idée géniale, suivant le point de vue qu’on se place. Mais une idée qui se révélera pernicieuse par la suite, puisqu’elle va vicier les deux dossiers en les rapprochant faussement.
Goffinon donc, s’en est allé trouver son vieux ami et expert en arme, le Cdt Dery. (L’homme, militaire de carrière au SGR, travaillant dans la section Moyen-Orient sic, était devenu expert par hobby. Mais il faut préciser qu’il n’a jamais suivi des études officielles de ce genre). Goffinon a imaginé avec ce dernier de provoquer dans l’enquête un électro choque tel que certains des suspects paniqueraient et se mettraient à parler. Cet électro choque serait un élément matériel qui relierait les 2 enquêtes, BW et Mendez. Le Cdt Dery a donc déclaré que le pistolet « bolonaise », un GP, celui remis a Md Bouhouche en vue de l’évasion de son mari, avait été utilisé dans les tueries du BW. C’est ce que la presse a déclaré! Sur ce, le procès de la filaire Boraine a immédiatement été interrompu pendant environ 2 semaines. Et les médias ont rapidement service de caisse de résonance à cette stupidité! Une fois n’est pas coutume! Mais le Cdt Dery n’avait pas dit cela. Il a été plus fin, éventuellement pour se protéger. Il a dit qu’il avait tiré une cartouche de référence avec ce GP. Il en a déduit que le GP était une arme composite et que la culasse n’appartenait pas au reste de l’arme. Mais il a affirmé que la trace laissée par la chambre de la culasse sur la douille de référence, était la même qu’une trace laissée sur une douille trouvée dans le bois de la Houssiere a une centaine de mètres de l’endroit ou les tueurs du BW ont abandonné une voiture calcinée. Il faut aussi savoir que des membres de groupes de droite s’entraînaient dans les environs immédiats. Bien sûr, cela ne veut pas encore dire que cette arme ou du moins cette culasse fut dans les mains des tueurs du BW! Mais pour la presse de l’époque, c’était suffisant! Or, toutes les conclusions du Cdt Dery ont été rejetées catégoriquement par les analyses scientifiques du très sérieux laboratoire allemand du BKA.
Conclusion: 1) le trouble a été insinué dans le procès de la filaire Boraine, procès qui a ensuite repris. Mais cet incident n’est certainement pas sans conséquence sur les décisions des jurés! 2) Goffinon est parvenu à diviser ses inculpés et a obtenir quelques informations de ces derniers. 3) Le Cdy Dery réglait un vieux compte avec Bouhouche, qui avait des années avant, mis ce dernier dans une position inconfortable dans une affaire dite: Giannakis. Les conclusions du Cdt Dery dans cette affaire ont eu une incidence dans l’expertise des balles qui on touchées Juan Mendez, des “hollowpoint”. Bouhouche a l’époque gendarme, avait demandé au Cdt Dery de ne pas mentionner ces cartouches qui étaient interdites par la convention de Geneve, même dans les forces de l’ordre. 4) C’est vraiment depuis ce fait que les deux enquêtes ont été liées et ce, suite aux manipulations de l’enquêteur principal Goffinon. 5) Meme si Goffinon n’avait pas l’intention de vicier le dossier du BW, par ce comportement, il y est arrivé et c’est ainsi que le dossier se trouve chargé inutilement d’une affaire supplémentaire!
Sorry d'avoir été si long mais parfois la vérité ne souffre pas les raccourci

voir : https://tueriesdubrabant.1fr1.net/affaire-mendez-f34/juan-mendez-t104-15.htm

Legality



.40 S&W round, complete cartridge and expanded bullet
The Hague Convention of 1899, Declaration III, prohibited the use in international warfare of bullets that easily expand or flatten in the body.[3] This is often incorrectly believed to be prohibited in the Geneva Conventions, but it significantly predates those conventions, and is in fact a continuance of the St. Petersburg Declaration of 1868, which banned exploding projectiles of less than 400 grams, as well as weapons designed to aggravate injured soldiers or make their death inevitable. NATO members do not use small arms ammunition that is prohibited by the Hague Convention.
Despite the ban on military use, hollow-point bullets are one of the most common types of civilian and police ammunition, due largely to the reduced risk of bystanders being hit by over-penetrating or ricocheted bullets, and the increased speed of incapacitation. In many jurisdictions, even ones such as the United Kingdom, where expanding ammunition is generally prohibited, it is illegal to hunt certain types of game with ammunition that does not expand.[4][5] Some target ranges forbid full metal jacket ammunition, due to its greater tendency to damage metal targets and backstops.[6]

Ce 12 janvier 2013, cela fait trente ans que le corps du taximan Angelou a été retrouvé. L'affaire est donc prescrite.