Mons, 9 janvier 1983

Place Rogier au lieu de place Flagey dans l'article...

Bonjour,
qui est le patron d'entreprise de taxi de St Gilles "disposant d'une équipe de choc" cité dans le rapport Jonathan?
Parce que...

Latinus, prend un taxi étrangement qq heures avant de se "suicider" (pendu avec un câble téléphonique)

Auberge du chevalier... concierge vanden heyde) assassiné= ancien taxi ( également un câble de téléphone utilisé, entre autre)

Taxi assassiné retrouvé à Mons, Trois semaines plus tard, le 12 janvier 83, un chauffeur bruxellois est trouvé mort à Mons dans le coffre de son taxi. Le taximan et Vanden Eynde avaient travaillé pour le même patron de taxi à Saint-Gilles et la même arme a servi.

Wachtelaer, également ancien taxi et cité dans l'affaire (bien que roulant pour un concurrent)

A noter aussi que JM Tinck vivait à St Gilles avant d'être Ucclois.

Alors, je sais qu'il s'agit d'une société qui s'appelait S.T.I. (société des taxis indépendants), mais qui en était le responsable et quelle piste pourraient elles être développées?

siffloteur a écrit:

Bonjour,
qui est le patron d'entreprise de taxi de St Gilles "disposant d'une équipe de choc" cité dans le rapport Jonathan?
Parce que...

Latinus, prend un taxi étrangement qq heures avant de se "suicider" (pendu avec un câble téléphonique)

Auberge du chevalier... concierge vanden heyde) assassiné= ancien taxi ( également un câble de téléphone utilisé, entre autre)

Taxi assassiné retrouvé à Mons, Trois semaines plus tard, le 12 janvier 83, un chauffeur bruxellois est trouvé mort à Mons dans le coffre de son taxi. Le taximan et Vanden Eynde avaient travaillé pour le même patron de taxi à Saint-Gilles et la même arme a servi.

Wachtelaer, également ancien taxi et cité dans l'affaire (bien que roulant pour un concurrent)

A noter aussi que JM Tinck vivait à St Gilles avant d'être Ucclois.

Alors, je sais qu'il s'agit d'une société qui s'appelait S.T.I. (société des taxis indépendants), mais qui en était le responsable et quelle piste pourraient elles être développées?

René Barré?

Petit rappel d'un message de Billbalantines du 21:03/2008 :

Je pense qu'il y avait aussi et surtout René Barré... dont une des voitures était équipée d'un poste radio gendarmerie (scanner et liaison) remis avec l'aval du colonel Mayerus, et oui encore lui... pour officiellement informer la gendarmerie de ce qui se passait la nuit... vu des taxis. Et appeler à l'aide si nécessaire. Mais comme cela, Barré savait aussi tout ce que faisait la GD..., non?

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René Barré père de Virginie, championne de rallye et compagne de...

michel a écrit:

René Barré père de Virginie, championne de rallye et compagne de...

AV j'imagine...  

non pas AV, .....MK!

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Et In Arcadia Ego a écrit:

Ont peut-être joué tous les deux aux 1000 bornes ?

Un lien avéré entre les deux ? Le premier étant cité sauf erreur de ma part essentiellement pour Nivelles et le second pour Lasnes ?

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http://www.laprovince.be/1009978/article/2014-05-19/tueries-du-brabant-le-corps-d-un-taximan-retrouve-dans-le-coffre-d-une-voiture-a

Ce chauffeur de taxi, abattu sans raison, en savait peut-être trop. Ou bien, le tueur n'avait pas de quoi lui payer sa course.

Résumé des faits :

Le samedi 8 janvier 1983 vers 17h, M. Angelou Constantin, un chauffeur de taxi, prend son service à la place Rogier à Saint-Josse. Dans les heures qui suivront il prendra en charge 14 clients.

Vers 1h30 le 9 janvier, il se rend dans un établissement tenu par un de ses amis et situé avenue de l’Hippodrome à Ixelles pour y boire un café. Vers 2 heures du matin, il en repart en déclarant qu’il allait encore un peu travailler avant de rentrer chez lui. Peu de temps après il contactera sa centrale pour leur signaler qu’il a une course au départ de la place Flagey. Il ne donnera plus aucun signe de vie par la suite.

Le taxi, une Mercedes 200D de couleur noir, sera retrouvé 3 jours plus tard, le mercredi 12 janvier, abandonné rue Terre du Prince à Mons, à plus de 70 kilomètres de Bruxelles. Le véhicule empiétait sur un endroit de stationnement réservé au corps consulaire et se trouvait là depuis probablement le dimanche matin. Le corps de M. Angelou gisait dans le coffre. La victime avait été tuée de 4 balles en pleine tête. Le contenu de son portefeuille et la recette de la journée avaient disparu.

Les éléments importants :

1. La victime : M. Angelou, un père de famille sans histoire de 57 ans d’origine grecque habitant boulevard Emile Bockstael à Laeken. Il était de corpulence relativement forte. Il exerçait comme chauffeur de taxi indépendant à Bruxelles et avait la réputation d’exercer son métier avec une grande correction. Son lieu de prise en charge habituel se situait à la place Rogier. Il se limitait à desservir Bruxelles et ses environs immédiats.

2. Le taximètre a été retrouvé arraché. Il indiquait une somme correspondant au prix de la course sur une distance de moins de 10 kilomètres. C’est probablement au terme de ce trajet que le taximan a été abattu, alors qu’il se trouvait au volant de son véhicule. Dix kilomètres, c’est environ la distance à parcourir pour aller de la place Flagey jusqu’à la limite sud de la région bruxelloise d’où part l’autoroute menant à Mons.

Suite à un appel à témoin, une personne est venue déclarer à la police que le 9 janvier vers 2 heures du matin, alors qu’elle circulait chaussée de Mons à Anderlecht à proximité de l’embranchement de l’autoroute, elle avait aperçu afféré autour d’un taxi Mercedes, des individus en train de porter des coups de pied à une personne couché sur le sol.

3. M. Angelou a été tué de 4 balles en pleine tête : trois balles ont été tirées dans la région occipitale (partie inférieure de l’arrière du crane) se situant sur la même ligne à trois centimètres de distance les uns des autres, une balle a été tirée derrière l’oreille droite. L’arme utilisée est un pistolet de calibre 22LR, une arme de faible calibre. L’expertise balistique démontrera rapidement que l’arme utilisée pour assassiner Angelou est la même qui servit pour tuer M. Vanden Eynde lors du cambriolage de l’auberge Het Kasteel 17 jours plus tôt.

4. Le taxi fût retrouvé abandonné à Mons en face de l’immeuble n°17 de la rue Terre du Prince, soit à environ 600 mètres de la gare, place Léopold. Et à plus de 70 kilomètres de la place Flagey. L’enseigne du taxi avait été démontée et se trouvait au pied de la banquette arrière, derrière le siège conducteur. Se trouvaient également là, cachés par des journaux, un soulier et deux vestes dont l’une tâchée de sang. Des traces de boue ont été relevées sur les vêtements de la victime, des traces d’herbes et de boue ont été trouvées dans le garde-boue arrière gauche du véhicule.

5. La recette de la journée (environ l’équivalent de 190 à 250 EUR) ainsi que le portefeuille de la victime, qui contenait ses papiers, n’ont pas été retrouvés.

Le mobile :

Remarquons tout d’abord que les assassins de M. Angelou devaient être au moins deux car un individu seul n’aurait probablement pas pu soulever le corps de la victime pour le cacher dans le coffre.

Comme le taximètre avait été déclenché, la victime ne devait pas connaître ses agresseurs. Ceux-ci ont donc embarqué à bord du taxi en qualité de clients. Quels étaient leur intention en montant dans le taxi ?

En théorie, nous avons trois possibilités : soit ils désiraient s’en prendre personnellement à M. Angelou, soit ils escomptaient agresser un taximan, quel qu’il soit, pour lui voler sa recette, soit ils désiraient tout simplement se rendre à un autre endroit, comme n’importe quel client qui embarque à bord d’un taxi.

Examinons pour commencer la première possibilité. Nous avons déjà vu que les agresseurs ne connaissaient pas personnellement M. Angelou. Aussi, si l’objectif de ces individus était de le supprimer, ils ont dû être engagés à cette fin. Mais qui aurait eu un intérêt à payer des individus pour faire assassiner un honnête père de famille apparemment sans histoire ? De plus, le mode opératoire utilisé ne ressemble en rien à une exécution. Quelqu’un chargé de cette tâche aurait attendu sa victime devant la porte de son domicile ou d’un lieu qu’il fréquente pour, soit l’abattre directement, soit le suivre jusqu’au moment le plus opportun. Il aurait pu également lui tendre un guet-apens. Mais il n’aurait certainement pas embarqué à bord de son taxi en se faisant passer pour un client et encore moins parcouru plus de 70 kilomètres avec le taxi, le cadavre de la victime dans le coffre. En outre, il était impossible pour ses meurtriers de savoir que le taxi d’Angelou passerait vers 2 heures du matin par la place Flagey cette nuit-là.

En conclusion, il est improbable que M. Angelou ait été personnellement visé.

Il est également difficile d’imaginer que des individus aient planifié l’agression et le meurtre d’un taximan pour simplement lui voler sa recette. Surtout que le butin d’un tel vol est toujours fort aléatoire. Par ailleurs, tout comme pour le meurtre commandité, le mobile du meurtre crapuleux pour faciliter le vol ne peut expliquer pourquoi les meurtriers sont repartis avec le taxi et pourquoi ils se sont rendus avec celui-ci jusqu’à Mons, avec de surcroît un cadavre dans le coffre.

Cette piste ne semble donc pas plus crédible que la précédente.

Dès lors, tout laisse à penser que les individus qui ont embarqué cette nuit-là à bord du taxi place Flagey étaient des clients "ordinaires" qui désiraient juste se faire acheminer vers un autre lieu, probablement le domicile de l’un d’entre eux. Un lieu situé en dehors de Bruxelles et de sa périphérie. Or M. Angelou se limitait à desservir Bruxelles et ses environs immédiats. De plus, il travaillait déjà depuis plus de 9 heures, il se faisait tard et il n’avait certainement pas envie de faire une longue course qui l’éloignerait de Bruxelles. Il a donc du amener ses clients jusqu’en périphérie bruxelloise, peut-être jusque la chaussée de Mons, au niveau du ring, si l’on se fie au témoignage mentionné au début. Là, il a dû demander à ses clients de descendre du véhicule. Ne désirant pas se retrouver en rade en plein milieu de la nuit, une discussion houleuse a du s’engager, et, devant le refus du taximan de les conduire à destination, l’individu positionné derrière lui a dû sortir son arme, peut-être muni d’un silencieux, et tirer une première fois sur sa victime, derrière son oreille droite, avant de l’achever de trois autres balles tirées coup sur coup en pleine tête.

Le truand a très certainement du tirer sans trop réfléchir aux conséquences, sous le coup de l’énervement. Car même si les individus étaient libres maintenant d’utiliser le taxi pour rentrer chez eux, ils pouvaient difficilement abandonner le véhicule à proximité de leur domicile après avoir commis un homicide. Ils ne pouvaient pas non plus abandonner leur victime sur la voie publique, sinon l’alerte risquait d'être donnée trop rapidement, et rien dans les environs ne devait permettre de cacher le corps. Aussi ils décidèrent de le mettre dans le coffre et prirent la route au volant de la Mercedes.

Difficile de savoir ensuite précisément ce qu’ils firent. Soit Mons était la destination où ils désiraient se rendre. Dans ce cas, ils auraient estimé que la ville était suffisamment grande pour pouvoir se permettre d’y abandonner le véhicule sans crainte qu’un lien puisse être établi entre eux et ce meurtre. Soit leur destination était une localité de plus petite taille et les risques étaient trop grands qu’un tel lien puisse être établi. Aussi, ils décidèrent de se rendre jusqu’à Mons, d’abandonner le taxi près de la gare et de rentrer chez eux par le premier train ou par le premier bus. Il est également possible que dans un premier temps, ils se rendirent à leur lieu de destination, garèrent le taxi quelques rues plus loin et puis, quelques heures après, jugeant les risques trop grands, décidèrent de déplacer le véhicule et de l’abandonner dans une autre ville.

Lorsqu’on examine tous les faits perpétrés par la bande, rien n’indique qu’un des truands ait pu habiter à Mons. Par contre, de nombreux éléments (vol de la VW Santana à Lembeek, hold-up au Colruyt de Halle, direction de fuite prise après le hold-up d’Alost, les objets et le véhicule abandonnés dans le bois de la Houssière) laissent à penser que l’un des "tueurs" ait pu résider à Braine-le-Comte ou à tout le moins dans la région comprise entre Tubize et Soignies. C’est peut-être dans l’une de ces villes que les individus désiraient se rendre en hélant le taxi de M. Angelou. Cela semble en tout cas plus probable que de vouloir prendre un taxi pour se rendre dans une ville distante de plus de 70 kilomètres. Il est à noter également que de la gare de Mons, il est possible de prendre le train directement vers Soignies, Braine-le-Comte ou Tubize (ligne 96). Un détail qui a toute son importance lorsque vous désirez vous débarrasser d’un véhicule encombrant loin de chez vous et que vous vous retrouvez après sans moyen de locomotion pour regagner votre domicile.

Les enseignements à tirer :

Le fait que tout indique que le meurtre de M. Angelou n’ait pas été prémédité est pour le moins intéressant puisqu’il signifie que ses meurtriers devaient plus que probablement fréquenter le quartier où ils prirent le taxi, autrement dit la place Flagey à Ixelles.

Il est pour le moins troublant que le seul autre fait de la bande dont nous ne pouvons dire avec certitude qu’il ait bien été délibéré est la découverte rue Lesbroussart de l’Audi 100 volée à Braine l’Alleud (en effet, rien n’indique que le véhicule était réellement abandonné lorsqu'il fut trouvé). Rue qui se situe à quelques mètres à peine de la place … Flagey.

Lorsque l’on sait que l’un des truands devait très certainement habiter dans un rayon de +/- 3 kilomètres du 32 avenue d’Italie (lieu où fut volé l’Austin Allegro), ces éléments laissent clairement à penser que le domicile de ce truand devait se situer à proximité de cette place.

Il est dès lors assez facile de deviner les événements de cette nuit-là. La bande a probablement du perpétrer un cambriolage, comme à Maubeuge ou à l’auberge Het Kasteel. Ce qui expliquerait pourquoi l’un des gangsters était armé. Une fois le cambriolage commis, les trois truands ont dû se rendre dans la cache située près de la place Flagey (la demeure d’un des individus ou un box situé à proximité de celle-ci) pour y entreposer les objets volés. La tâche achevée, les deux truands qui n’habitaient pas Bruxelles et qui n’étaient pas véhiculés, ont voulu se rendre au domicile de l’un d’entre eux pour aller dormir. A deux heures du matin, la seule alternative était de prendre un taxi. Ils marchèrent jusqu’à la place Flagey, lieu où ils avaient le plus de chance d’en trouver un. Le sort a fait que le premier taxi à se présenter fut celui de M. Angelou.

Donc ils veulent dormir et abattent un chauffeur de taxi ? Vous ne trouvez pas ça un peu contradictoire ? A moins que le bruit des balles ne soit leur berçeuse ?

Pour abattre un chauffeur de taxi au volant de son véhicule et repartir avec celui-ci malgré la présence de sang sur le siège, c’est que forcément l’assassin a tiré sans réfléchir. Puisque le meurtre n’a de toute évidence pas été prémédité, il n’y a rien de contradictoire.

Des disputes où l’un des protagonistes sort une arme et fait feu sous le coup de l’énervement, cela arrivent malheureusement régulièrement.

Maintenant, si vous avez une explication plus vraisemblable à ce meurtre, je vous en prie, faites-la nous partager !

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Angelou abattu lorsqu'il était au volant ou pas ?

Il a été effectivement tué alors qu’il était au volant de son véhicule par la personne qui se trouvait juste derrière lui. L’individu a tiré d’abord une première fois derrière l’oreille droite du chauffeur. Le corps s’est affaissé sur le volant. Il a ensuite tiré trois fois coup sur coup au niveau de la partie inférieure de l’arrière du crâne pour achever sa victime.

Sans forcément en vouloir personnellement à ce chauffeur de taxi, le ou les auteurs ont pu vouloir voler le véhicule pour rentrer à leur domicile, et prendre la recette au passage.
Si il y avait désaccord sur le lieu de destination, le chauffeur l'aurait signalé dès le départ. On s'entend dès le point de départ sur la destination d'un taxi, pas en cours de course.
Cette histoire n'est pas claire du tout, mais donne peut-être des éléments sur les points de chute des membres du trio (on peut imaginer un des membres habitant près de Mons ou de Maubeuge, et un autre près de Braine le comte).

Frédéric a écrit:

Sans forcément en vouloir personnellement à ce chauffeur de taxi, le ou les auteurs ont pu vouloir voler le véhicule pour rentrer à leur domicile, et prendre la recette au passage.

Si vous habitez une petite localité, vous prendriez énormément de risque à abandonner le véhicule à proximité de votre domicile, surtout après avoir commis un homicide.

De plus, si les individus cherchaient juste à voler un véhicule pour rentrer chez eux, il aurait été beaucoup plus simple d’en car-jacker un.

De toute façon, comme je l’ai déjà expliqué, le fait que le chauffeur ait été tué au volant de son véhicule et que les tueurs aient du cacher le corps dans le coffre indique clairement que ce meurtre fut totalement improvisé (dans le cas contraire, les auteurs auraient obligé le chauffeur à se rendre dans un endroit désert, l’auraient fait descendre du taxi avant de l’abattre et auraient abandonné la dépouille sur les lieux en la cachant quelque part).

Frédéric a écrit:

Si il y avait désaccord sur le lieu de destination, le chauffeur l'aurait signalé dès le départ. On s'entend dès le point de départ sur la destination d'un taxi, pas en cours de course.

Il est possible que les individus aient patienté un certain temps avant d’apercevoir un taxi libre. Avec le froid, ils n’avaient peut-être pas envie de rester sur place à attendre un autre taxi et ont embarqué à bord en espérant en cours de route convaincre le chauffeur de les conduire jusqu’à leur destination finale.

Le taxi a du être laissé à un endroit qui permettait aux auteurs des faits de pouvoir se séparer dans différentes directions, sans que les enquêteurs ne puissent remonter jusqu'à eux. Il est probable que le taxi n'a pas déposé en cours de route un membre de l'équipe devant son domicile. Il est possible qu'un véhicule relais ait été stationné à Mons et que les auteurs des faits soient rentrés (en pleine nuit) chez eux. Le tout sans être remarqué.

Le trio a commis plus de vingt délits en trois ans, sans que une personne de leur entourage (voisins, famille, indics) n'ait remarqué quelque chose de suspect. Cela interpelle... En général, les voisins voient beaucoup de choses, surtout dans les petites bourgades.

QUI peut me dire si on a retrouvé des douilles de calibre .22LR dans l véhicule du chauffeur de taxi ANGELOU, assassiné de 4 balles dans la nuque?

Même chose pour les meurtres de VAN CAMP et de VANDEN EYNDE, ainsi que du chien abattu sauvagement de plusieurs balles de ce même calibre...

L'arme calibrée en .22LR retrouvée dans le canal à RONQUIERES est-elle l'arme qui a servi à ces trois meurtres?

S'agit-il d'un pistolet ou d'un revolver?

L'absence de douilles retrouvées me laisse un peu songeur...

Qui pourra m'en dire plus?

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@K:

Donc, il est probable que l'arme utilisée pour les quatre meurtres -celui des 3 humains et celui du chien- est une arme semi-automatique, plutôt pistolet que revolver (barillet à 6 coups à l'époque...aujourd'hui, on trouve des barillets à 10 chambres!) ou encore carabine semi-auto en .22LR...

C'est pourquoi je me demandais si on avait retrouvé des douilles dans le taxi, à l'auberge ou auprès du chien abattu...

Quant aux projectiles, j'espère qu'ils ont été conservés et soumis à analyse car on déclare que dans les armes retrouvées à RONQUIERES se trouve celle qui a servi aux 3 meurtres...

C'est important de savoir...