Munitions : leur disponibilité & conséquences en découlant

x a écrit:

> Les tdB auraient-ils abandonné l'UZI parce qu'ils ne pourraient se procurer les munitions y correpsondant ?
On sait qu'ils connaissaient bien cette arme  (''Le salaud, il avait une UZI !'')

Difficile de répondre à cette question, peut-être parce que chercher du rationnel là où il n'y en pas est une gageure. Rappelons que la bande a été confrontée deux fois cette nuit-là aux force de l'ordre, et qu'au petit matin, il y a la fatigue et le reflux de l'adrénaline... Oubli ou abandon volontaire? Cette question restera , comme beaucoup d'autres, sans réponse.

x a écrit:

Parce qu'en revanche ils savaient qu'ils pourraient se procurer des balles pour les 7.65 ???

Ce calibre n'a été utilisé qu'en première vague et par trois armes différentes. Suite à l'abandon progressif de ce calibre par les forces de l'ordre fin des années 70 début des années 80, on le trouve en quantité sur le marché d'occasion, légal ou illégal.

Sellier&Bellot est à cette époque le fournisseur officiel des forces de l'ordre françaises (information confirmée par M. Gumez, policier maubeugeois qui fut pris sous le feu des tueurs). Donc, on peut conclure facilement que cette marque est courante en France.

La FN est, elle, fournisseur attitré en Belgique. Des munitions de différents lots ont été utilisées, dont certaines proviennent des chargeurs des armes dérobées aux gendarmes nivellois.

Côté chiffres, 10 cartouches de la marque S&B ont été tirées lors de 4 faits différents, contre 13 provenant d'au moins 3 lots différents de la marque FN qui ont été tirées lors de 5 faits différents. Selon moi, il n'est pas aisé d'affirmer qu'ils avaient plus de facilité d'approvisionnement dans un calibre que dans un autre .