le DOSSIER X1 et consorts

AC30 a écrit:

X1 faisait des reconstitutions théatrales dans le cadre d'actions d'aide à des victimes d'abus n'est-ce pas ? L'organisation de Tania collaborait parfois avec la GD, non ? Donc X1 devait être connue de la GD aussi.

cet histoire est connu.

les dossiers X.



La première piste sur laquelle Pignolet fait travailler Goossens lui a été fournie par son confrère Van Espen et elle est à première vue spectaculaire. Presque trop belle pour être vraie. Van Espen a raconté à Pignolet qu’il avait entendu dire que Regina Louf avait participé plusieurs fois, en 1989, en tant qu’actrice à un jeu de rôles pour les jeunes recrues de la gendarmerie.5 Si on y ajoute le fait que le témoin X2 et le gendarme Michel Clippe se connaissaient avant l’ouverture des dossiers X, le mystère semble résolu. De Baets devait avoir besoin de quelqu’un capable de «jouer» la victime d’abus sexuels, et apparemment, il n’est même pas allé la chercher bien loin. Goossens est chargé de vérifier s’il existe une liste des femmes qui ont participé à ces jeux de rôles et «si cette liste a été consultée en 1996 par des enquêteurs de Neufchâteau».6 Pignolet espère y trouver un après l’autre les noms de tous les témoins X. Plus tard, le quotidien De Standaard étalera cette histoire à la une. «Entre 1989 et 1990, X1 a tenu à plusieurs reprises le rôle de femme violée lors d’un jeu de rôles à l’Ecole de gendarmerie», apprend-on. Et, en fin d’article: «Il est tout à fait étonnant qu’en 1989, lors de sa prestation à l’Ecole de gendarmerie, elle n’ait pas dit un mot de ce qu’elle savait des meurtres de Christine Van Hees ou Carine Dellaert.» 7
Plus d’un mois avant cet article, l’adjudant Goossens a déjà mené son enquête. Le 4 décembre, il a rendu ses conclusions à Pignolet, dont les soupçons se sont effondrés comme un château de cartes. Goossens lui explique qu’à l’époque, ce sont en tout et pour tout quatre femmes qui ont été engagées pour ces cours de «Techniques d’audition», organisés à l’initiative de la secrétaire d’Etat à l’Emancipation sociale, Miet Smet, et du Bureau Central des Disparitions (BCR) de la gendarmerie. Ces femmes étaient toutes les quatre des bénévoles de l’association Tegen Haar Wil.8 La provenance de Regina Louf ne pourrait pas être beaucoup plus respectable que cela. Depuis lors, les fondatrices de l’association ont vu leur travail de pionnières récompensé par des postes académiques ou dans la fonction publique, et elles sont assez connues au sein du mouvement féministe flamand.
Au BCR, c’est le maréchal des logis chef Paul Laforce qui s’est occupé de ce projet. Laforce enseigne à l’Ecole des sous-officiers d’élite et il s’est vu confier la tâche d’apprendre aux aspirants maréchaux des logis chefs comment réagir lorsqu’une femme vient déclarer un viol. Voici ce dont se souvient Paul Laforce: «Regina Louf n’est venue ici qu’une seule fois. Comme il n’y avait pas de budget pour la payer, je l’ai personnellement défrayée pour son voyage et pour un sandwich que je lui ai payé à midi. Nous, Danny Durynck et moi-même, avons décidé après cette session d’une journée de ne pas reprendre Regina Louf, vu que nous estimions qu’elle était trop instable. J’entends par là qu’elle était émotionnellement trop impliquée dans les rôles qu’elle jouait.»9 Le collègue de Laforce est également entendu. Danny Durynck déclare: «Par la suite, nous n’avons plus fait appel à Louf, vu son apparence, son attitude particulière envers la gendarmerie et le fait que nous avions l’impression qu’elle ne jouait pas un rôle, mais qu’elle puisait apparemment dans sa propre expérience.»10
En 1990, c’est Anne Kesteloot qui est envoyée par THW pour jouer le rôle de la femme violée. Aujourd’hui, elle est coordinatrice provinciale pour la Flandre orientale du projet Violences Physiques et Sexuelles envers les Femmes. Kesteloot se souvient très bien de Regina Louf qui avait cherché de l’aide chez THW en 1989. Elle s’y était sentie tellement bien qu’elle avait proposé de faire des travaux administratifs pour l’association, en tant que bénévole. «Le fond de son histoire était le même, à l’époque», raconte Anne Kesteloot. «Abus sexuels répétés à un très jeune âge, prostitution par le biais de son souteneur. (...) Les expériences qu’elle avait décrites dans son manuscrit étaient atroces. On voit rarement des comptes rendus d’abus aussi détaillés.» D’après Anne Kesteloot, il n’y avait rien d’anormal à ce que Regina décide d’aider les autres. Elle la considérait comme l’exemple type de la victime qui digère son passé de façon très extravertie. Elle se souvient d’elle comme d’une fille à la mémoire courte. «Ainsi, on pouvait avoir une conversation détaillée, dans laquelle on prenait des arrangements pratiques. Si on le lui rappelait par la suite, elle ne se souvenait de rien. Comme si on parlait à un autre de ses alter ego.»11
Goossens ne ménage pas ses tentatives de faire comprendre à Pignolet qu’il chasse des fantômes, mais il n’y parvient guère. Il doit encore vérifier si De Baets a pu être présent le 15 décembre 1989 lors du jeu de rôles de Louf à l’Ecole de gendarmerie. Le résultat est négatif. Ensuite, s’il était possible que De Baets soit le père biologique de X1. Ou s’ils ont été à l’école ensemble. Si elle a travaillé dans un bar où De Baets aurait effectué des contrôles au début de sa carrière. Ou dans un bar où il aurait lui-même des intérêts. Goossens cherche comme un fou. Rien. Il fait une enquête de patrimoine sur De Baets et sa compagne actuelle. Il vérifie tous les bars de la rue d’Aerschot. Aucune trace de De Baets, ni même d’éventuels hommes de paille. Rien.
Goossens a encore pour mission de retrouver deux bars signalés par des témoins du même acabit que Demol, Pirard et Moyen: le Saint-Christophe à Nevele ou dans les environs, et le bar Tropicana, où qu’il puisse se trouver. Le premier serait un bar de De Baets, l’autre, Regina Louf y aurait travaillé. Goossens et ses collègues cherchent tant et plus. Il n’y a jamais eu à Nevele, ni aux alentours, de bar du nom de Saint-Christophe ou quoi que ce soit d’approchant. Par contre, Tropicana est découvert et Goossens peut même confirmer que Regina Louf y a travaillé. Avant que Pignolet puisse danser de joie, Goossens doit cependant lui faire cette petite précision: Tropicana n’est pas un bar, mais un... club d’aquariophilie.
Ce qui suit, on nous l’a confirmé, a été rigoureusement versé comme pièce officielle au dossier 231/97 du juge Pignolet:

ps:
afschrift van PV 29 10 97
http://www.scribd.com/doc/22791629/29-10-97-afschrift

Ruf Nachtergaele a écrit:

Vandermeersch, JI du dossier Van Hees, n'a jamais formellement et officiellement dit/conclu que X1 n'était pas à la champignonnière ou qu'elle était là, ou qu'elle a dit la vérité ou non. Vandermeersch n'avait pas trouvé des éléments suffisants pour conclure l'une au l'autre thèse.

.

30 janvier 1998 : Conférence de presse au parquet de Bruxelles. Le Juge Vandermeerch, le Juge langlois et le procureur du Roi Dejemeppe déclarent qu’aucune preuve ne vient étayer les déclarations de X1 et notamment en ce qui concerne la Champignonnière.

Marc Toussaint a écrit:

Ruf Nachtergaele a écrit:

Vandermeersch, JI du dossier Van Hees, n'a jamais formellement et officiellement dit/conclu que X1 n'était pas à la champignonnière ou qu'elle était là, ou qu'elle a dit la vérité ou non. Vandermeersch n'avait pas trouvé des éléments suffisants pour conclure l'une au l'autre thèse.

.

30 janvier 1998 : Conférence de presse au parquet de Bruxelles. Le Juge Vandermeerch, le Juge langlois et le procureur du Roi Dejemeppe déclarent qu’aucune preuve ne vient étayer les déclarations de X1 et notamment en ce qui concerne la Champignonnière.

ca c'est correct.
mais... pas conclure des choses qu'ils non pas dit; aprés cette déclaration ,Vandermeersch a suivit l'enquête....aussi à base des données de X1.
Ce n'était pas une conclusion finale ce 30 01 98.

Ruf Nachtergaele a écrit:

Marc Toussaint a écrit:

Ruf Nachtergaele a écrit:

Vandermeersch, JI du dossier Van Hees, n'a jamais formellement et officiellement dit/conclu que X1 n'était pas à la champignonnière ou qu'elle était là, ou qu'elle a dit la vérité ou non. Vandermeersch n'avait pas trouvé des éléments suffisants pour conclure l'une au l'autre thèse.

.

30 janvier 1998 : Conférence de presse au parquet de Bruxelles. Le Juge Vandermeerch, le Juge langlois et le procureur du Roi Dejemeppe déclarent qu’aucune preuve ne vient étayer les déclarations de X1 et notamment en ce qui concerne la Champignonnière.

ca c'est correct.
mais... pas conclure des choses qu'ils non pas dit; aprés cette déclaration ,Vandermeersch a suivit l'enquête....aussi à base des données de X1.
Ce n'était pas une conclusion finale ce 30 01 98.

Tu as raison Ruf...
Ce n'était pas la conclusion finale.
Seulement une étape dans la manipulation de l'opinion publique,
dans la stratégie de communication pour y arriver, à cette décrédibilisation totale des X :

• 23 avril 1998 à 17 heures, les 3 Procureurs Généraux (Bruxelles, Gand & Anvers) décident que Régina Louf n’est pas crédible, et clôturent définitivement l’ensemble des dossiers connexes (appelées dossiers X)…

pour la petite histoire, le 23 avril, c'est aussi l'évasion de Dutroux...

Ruf Nachtergaele a écrit:

AC30 a écrit:

X1 faisait des reconstitutions théatrales dans le cadre d'actions d'aide à des victimes d'abus n'est-ce pas ? L'organisation de Tania collaborait parfois avec la GD, non ? Donc X1 devait être connue de la GD aussi.

cet histoire est connu.

les dossiers X.



La première piste sur laquelle Pignolet fait travailler Goossens lui a été fournie par son confrère Van Espen et elle est à première vue spectaculaire. Presque trop belle pour être vraie. Van Espen a raconté à Pignolet qu’il avait entendu dire que Regina Louf avait participé plusieurs fois, en 1989, en tant qu’actrice à un jeu de rôles pour les jeunes recrues de la gendarmerie.5 Si on y ajoute le fait que le témoin X2 et le gendarme Michel Clippe se connaissaient avant l’ouverture des dossiers X, le mystère semble résolu. De Baets devait avoir besoin de quelqu’un capable de «jouer» la victime d’abus sexuels, et apparemment, il n’est même pas allé la chercher bien loin. Goossens est chargé de vérifier s’il existe une liste des femmes qui ont participé à ces jeux de rôles et «si cette liste a été consultée en 1996 par des enquêteurs de Neufchâteau».6 Pignolet espère y trouver un après l’autre les noms de tous les témoins X. Plus tard, le quotidien De Standaard étalera cette histoire à la une. «Entre 1989 et 1990, X1 a tenu à plusieurs reprises le rôle de femme violée lors d’un jeu de rôles à l’Ecole de gendarmerie», apprend-on. Et, en fin d’article: «Il est tout à fait étonnant qu’en 1989, lors de sa prestation à l’Ecole de gendarmerie, elle n’ait pas dit un mot de ce qu’elle savait des meurtres de Christine Van Hees ou Carine Dellaert.» 7
Plus d’un mois avant cet article, l’adjudant Goossens a déjà mené son enquête. Le 4 décembre, il a rendu ses conclusions à Pignolet, dont les soupçons se sont effondrés comme un château de cartes. Goossens lui explique qu’à l’époque, ce sont en tout et pour tout quatre femmes qui ont été engagées pour ces cours de «Techniques d’audition», organisés à l’initiative de la secrétaire d’Etat à l’Emancipation sociale, Miet Smet, et du Bureau Central des Disparitions (BCR) de la gendarmerie. Ces femmes étaient toutes les quatre des bénévoles de l’association Tegen Haar Wil.8 La provenance de Regina Louf ne pourrait pas être beaucoup plus respectable que cela. Depuis lors, les fondatrices de l’association ont vu leur travail de pionnières récompensé par des postes académiques ou dans la fonction publique, et elles sont assez connues au sein du mouvement féministe flamand.
Au BCR, c’est le maréchal des logis chef Paul Laforce qui s’est occupé de ce projet. Laforce enseigne à l’Ecole des sous-officiers d’élite et il s’est vu confier la tâche d’apprendre aux aspirants maréchaux des logis chefs comment réagir lorsqu’une femme vient déclarer un viol. Voici ce dont se souvient Paul Laforce: «Regina Louf n’est venue ici qu’une seule fois. Comme il n’y avait pas de budget pour la payer, je l’ai personnellement défrayée pour son voyage et pour un sandwich que je lui ai payé à midi. Nous, Danny Durynck et moi-même, avons décidé après cette session d’une journée de ne pas reprendre Regina Louf, vu que nous estimions qu’elle était trop instable. J’entends par là qu’elle était émotionnellement trop impliquée dans les rôles qu’elle jouait.»9 Le collègue de Laforce est également entendu. Danny Durynck déclare: «Par la suite, nous n’avons plus fait appel à Louf, vu son apparence, son attitude particulière envers la gendarmerie et le fait que nous avions l’impression qu’elle ne jouait pas un rôle, mais qu’elle puisait apparemment dans sa propre expérience.»10
En 1990, c’est Anne Kesteloot qui est envoyée par THW pour jouer le rôle de la femme violée. Aujourd’hui, elle est coordinatrice provinciale pour la Flandre orientale du projet Violences Physiques et Sexuelles envers les Femmes. Kesteloot se souvient très bien de Regina Louf qui avait cherché de l’aide chez THW en 1989. Elle s’y était sentie tellement bien qu’elle avait proposé de faire des travaux administratifs pour l’association, en tant que bénévole. «Le fond de son histoire était le même, à l’époque», raconte Anne Kesteloot. «Abus sexuels répétés à un très jeune âge, prostitution par le biais de son souteneur. (...) Les expériences qu’elle avait décrites dans son manuscrit étaient atroces. On voit rarement des comptes rendus d’abus aussi détaillés.» D’après Anne Kesteloot, il n’y avait rien d’anormal à ce que Regina décide d’aider les autres. Elle la considérait comme l’exemple type de la victime qui digère son passé de façon très extravertie. Elle se souvient d’elle comme d’une fille à la mémoire courte. «Ainsi, on pouvait avoir une conversation détaillée, dans laquelle on prenait des arrangements pratiques. Si on le lui rappelait par la suite, elle ne se souvenait de rien. Comme si on parlait à un autre de ses alter ego.»11
Goossens ne ménage pas ses tentatives de faire comprendre à Pignolet qu’il chasse des fantômes, mais il n’y parvient guère. Il doit encore vérifier si De Baets a pu être présent le 15 décembre 1989 lors du jeu de rôles de Louf à l’Ecole de gendarmerie. Le résultat est négatif. Ensuite, s’il était possible que De Baets soit le père biologique de X1. Ou s’ils ont été à l’école ensemble. Si elle a travaillé dans un bar où De Baets aurait effectué des contrôles au début de sa carrière. Ou dans un bar où il aurait lui-même des intérêts. Goossens cherche comme un fou. Rien. Il fait une enquête de patrimoine sur De Baets et sa compagne actuelle. Il vérifie tous les bars de la rue d’Aerschot. Aucune trace de De Baets, ni même d’éventuels hommes de paille. Rien.
Goossens a encore pour mission de retrouver deux bars signalés par des témoins du même acabit que Demol, Pirard et Moyen: le Saint-Christophe à Nevele ou dans les environs, et le bar Tropicana, où qu’il puisse se trouver. Le premier serait un bar de De Baets, l’autre, Regina Louf y aurait travaillé. Goossens et ses collègues cherchent tant et plus. Il n’y a jamais eu à Nevele, ni aux alentours, de bar du nom de Saint-Christophe ou quoi que ce soit d’approchant. Par contre, Tropicana est découvert et Goossens peut même confirmer que Regina Louf y a travaillé. Avant que Pignolet puisse danser de joie, Goossens doit cependant lui faire cette petite précision: Tropicana n’est pas un bar, mais un... club d’aquariophilie.
Ce qui suit, on nous l’a confirmé, a été rigoureusement versé comme pièce officielle au dossier 231/97 du juge Pignolet:

ps:
afschrift van PV 29 10 97
http://www.scribd.com/doc/22791629/29-10-97-afschrift

Je connais un établissement appelé "tropicana" , pres du centre ville (vers la Bourse). Est ce celui la ?

Marc Toussaint a écrit:

23 avril 1998 à 17 heures, les 3 Procureurs Généraux (Bruxelles, Gand & Anvers) décident que Régina Louf n’est pas crédible, et clôturent définitivement l’ensemble des dossiers connexes (appelées dossiers X)…
.

Marc, quelle est la source de cet information ?

Parce que dans les faits ce n'est absolutement pas clair si c'est correct que le dossier spécifiquement de X1 était clôturé.

Dans L'Inventaire du dossier 109/96 il ya des mentions des devoirs d'enqûete après ce date 23 04 1998.
Entre autres:
* 19/06/98: audition de Verniers C pv 150970/98 de la BSR de Bruxelles
* 11/12/98: audition de Louf Georges pv 153609/98 de la BSR de Bruxelles
* 19/12/98: audition de Louf Georges (concernant Van Den Bogaert A) pv153811/98
* 29/12/98: audition de Louf Georges (concernant Van Den Bogaert A) pv 153813/98
* 11/06/98; audition Dutroux : http://www.scribd.com/doc/22380685/loduvhsjpg

ps; et jusqu'aujourd'hui à Gand le dossier X1 n'est pas clôturé.

Rapidement, j'interviens dans ce débat entre ceux qui connaissent cette affaire beaucoup mieux que moi.

Je m'interroge sur le rôle d'une certaine dame présidente d'une association de défense des enfants et devenue baronne et qui avait pris sous son aile protectrice un témoin X. N'a-t-elle pas soufflé à celle-ci certains noms de (prétendus) abuseurs?

jc1243401 a écrit:

AC30 a écrit:

Jecrains aussi que certains propos ne soient mal interprétés. De Baets à la source d'une campagne de décrédibilisation de X ? Non, probablement pas. La réunion du 23/12 visait à tout mettre sur la place publique, ressortir d'anciens dossiers, mettre à mal le pays et la monarchie avec l'appui de certains journalistes.

Il me semble que vos réflexions-(hyo)thèses commencent à être à géométrie variable. Quant à la reunion du 23.12.97, n'oubliez pas d'y inclure tous les participants qui ont donné des informations, avec, il est vrai, pour certains, peut-être des agendas cachés.

Attention lorsque vous évoquez la monarchie ( le palais ) à vous même ne pas vous mettre en porte-à-faux si vous appréhendez certains autres dossiers et qui sait peut-être même parmi les dossiers connexes de Neufchâteau. Etrange pare-feu que vous mettez là entre l'investigation et la famille royale !

Mais ces échanges permettront sans doute de dégager certaines convergences.

Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire.

Le 23/12/97 il y avait entre autres Moriau, n°2 du PS à l'époque, et qu'on retrouve dans tous els projets de décrédibilisation du palais royal. Il a écrit ses carnets d'un commissaire, a prêté un appartement bénéficiant aux auteurs des Dossiers X, et a donné le dossier Pinon à Jean Nicolas pour son livre avec Lavachery "dossier Pédophilie". Selon Marc Toussaint et d'autres témoins, il était question de l'abdication du roi et de l'après Albert II lors de cette réunion. Plusieurs témoins le confirment encore. Donc de là à croire que les X aient été du pain béni pour d'autres buts...

De toute facon, chacun a son avis . On perd son temps à vouloir faire changer d'avis, des personnes convaincues (d'un coté comme de l'autre).

On peut refaire l'histoire, nous sommes en 2009 et rien des X n'a avancé. Normal , vu les commentaires des procureurs généraux.

Selon moi (avis personnel), il serait illogique que DB ait eu contact prealablement avec X1. Par contre X1 et d'autres X etaient connues de la gendarmerie et plus particulièrement du commandement. Et la c'est un fait.

michel a écrit:

Rapidement, j'interviens dans ce débat entre ceux qui connaissent cette affaire beaucoup mieux que moi.

Je m'interroge sur le rôle d'une certaine dame présidente d'une association de défense des enfants et devenue baronne et qui avait pris sous son aile protectrice un témoin X. N'a-t-elle pas soufflé à celle-ci certains noms de (prétendus) abuseurs?

Difficile de répondre à cette question.
La aussi, il y a beaucoup à dire.

Ruf Nachtergaele a écrit:

Marc Toussaint a écrit:

23 avril 1998 à 17 heures, les 3 Procureurs Généraux (Bruxelles, Gand & Anvers) décident que Régina Louf n’est pas crédible, et clôturent définitivement l’ensemble des dossiers connexes (appelées dossiers X)…
.

Marc, quelle est la source de cet information ?

"La date remarquable : le 23 avril 1998.
C'est un jeudi après-midi. La Chambre est réunie pour sa séance hebdomadaire de questions et de votes. Soudain,
toute vie politique s'arrête net : Dutroux s'est échappé, avec toutes les conséquences politiques que cela implique.
Simultanément, les trois procureurs généraux (Anvers, Gand et Bruxelles) dans le ressort desquels des enquêtes sur
d'anciens meurtres non élucidés ont été rouvertes sur la base des déclarations des témoins X décident, vers 17
heures, qu'aucune preuve n'a pu être trouvée que Regina Louf pouvait apporter une contribution quelconque à ces
enquêtes. Ces dossiers connexes sont du même coup fermés, à l'exception du dossier principal dont est saisi
Langlois, à Neufchâteau."

Extrait du rapport du Sénat , cession du 9 octobre 2000 :
Proposition visant à instituer une commission d'enquête parlementaire chargée d'enquêter sur l'éloignement de deux enquêteurs de la cellule d'enquête bruxelloise « Neufchâteau »

On a parlé de l'évasion de Dutroux avant cette date.

wil a écrit:

Selon moi (avis personnel), il serait illogique que DB ait eu contact prealablement avec X1. Par contre X1 et d'autres X etait connu de la gendarmerie et plus particulièrement du commandement. Et la c'est un fait.

C'est un fait...

Extrait du livre Dossiers X :

Regina Louf avait participé plusieurs fois, en 1989, en tant qu’actrice à un jeu de rôles pour les jeunes recrues de la gendarmerie.

l’adjudant Goossens a déjà mené son enquête. Le 4 décembre, il a rendu ses conclusions à Pignolet, dont les soupçons se sont effondrés comme un château de cartes. Goossens lui explique qu’à l’époque, ce sont en tout et pour tout quatre femmes qui ont été engagées pour ces cours de «Techniques d’audition», organisés à l’initiative de la secrétaire d’Etat à l’Emancipation sociale, Miet Smet, et du Bureau Central des Disparitions (BCR) de la gendarmerie. Ces femmes étaient toutes les quatre des bénévoles de l’association Tegen Haar Wil.8 La provenance de Regina Louf ne pourrait pas être beaucoup plus respectable que cela. Depuis lors, les fondatrices de l’association ont vu leur travail de pionnières récompensé par des postes académiques ou dans la fonction publique, et elles sont assez connues au sein du mouvement féministe flamand.

Au BCR, c’est le maréchal des logis chef Paul Laforce qui s’est occupé de ce projet. Laforce enseigne à l’Ecole des sous-officiers d’élite et il s’est vu confier la tâche d’apprendre aux aspirants maréchaux des logis chefs comment réagir lorsqu’une femme vient déclarer un viol. Voici ce dont se souvient Paul Laforce: «Regina Louf n’est venue ici qu’une seule fois. Comme il n’y avait pas de budget pour la payer, je l’ai personnellement défrayée pour son voyage et pour un sandwich que je lui ai payé à midi. Nous, Danny Durynck et moi-même, avons décidé après cette session d’une journée de ne pas reprendre Regina Louf, vu que nous estimions qu’elle était trop instable. J’entends par là qu’elle était émotionnellement trop impliquée dans les rôles qu’elle jouait.»9 Le collègue de Laforce est également entendu. Danny Durynck déclare: «Par la suite, nous n’avons plus fait appel à Louf, vu son apparence, son attitude particulière envers la gendarmerie et le fait que nous avions l’impression qu’elle ne jouait pas un rôle, mais qu’elle puisait apparemment dans sa propre expérience.»

wil a écrit:

On a parlé de l'évasion de Dutroux avant cette date.

???

Citation :

ce sont en tout et pour tout quatre femmes qui ont été engagées pour ces cours de «Techniques d’audition», organisés à l’initiative de la secrétaire d’Etat à l’Emancipation sociale, Miet Smet, et du Bureau Central des Disparitions (BCR) de la gendarmerie.

Le BCR apprend des techniques d'auditions à X1 ?


(C'est quoi "le bureau central des disparitions" ?)

Marc Toussaint a écrit:

wil a écrit:

On a parlé de l'évasion de Dutroux avant cette date.

???

Je sais, c'est étonnant.

wil a écrit:

Citation :

ce sont en tout et pour tout quatre femmes qui ont été engagées pour ces cours de «Techniques d’audition», organisés à l’initiative de la secrétaire d’Etat à l’Emancipation sociale, Miet Smet, et du Bureau Central des Disparitions (BCR) de la gendarmerie.

Le BCR apprend des techniques d'auditions à X1 ?


(C'est quoi "le bureau central des disparitions" ?)

En 1989...
Je suis comme vous Wil, dubitatif...

Comme quoi...

X2 semblait connaitre un enqueteur de l'équipe DB avant l'affaire. (Ennuyant, non ?)

On ne parle pas , non plus, de rapports "rapprochés" entre les enqueteurs et les X ?

AC30 a écrit:

jc1243401 a écrit:

AC30 a écrit:

Jecrains aussi que certains propos ne soient mal interprétés. De Baets à la source d'une campagne de décrédibilisation de X ? Non, probablement pas. La réunion du 23/12 visait à tout mettre sur la place publique, ressortir d'anciens dossiers, mettre à mal le pays et la monarchie avec l'appui de certains journalistes.

Il me semble que vos réflexions-(hyo)thèses commencent à être à géométrie variable. Quant à la reunion du 23.12.97, n'oubliez pas d'y inclure tous les participants qui ont donné des informations, avec, il est vrai, pour certains, peut-être des agendas cachés.

Attention lorsque vous évoquez la monarchie ( le palais ) à vous même ne pas vous mettre en porte-à-faux si vous appréhendez certains autres dossiers et qui sait peut-être même parmi les dossiers connexes de Neufchâteau. Etrange pare-feu que vous mettez là entre l'investigation et la famille royale !

Mais ces échanges permettront sans doute de dégager certaines convergences.

Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire.

Le 23/12/97 il y avait entre autres Moriau, n°2 du PS à l'époque, et qu'on retrouve dans tous els projets de décrédibilisation du palais royal. Il a écrit ses carnets d'un commissaire, a prêté un appartement bénéficiant aux auteurs des Dossiers X, et a donné le dossier Pinon à Jean Nicolas pour son livre avec Lavachery "dossier Pédophilie". Selon Marc Toussaint et d'autres témoins, il était question de l'abdication du roi et de l'après Albert II lors de cette réunion. Plusieurs témoins le confirment encore. Donc de là à croire que les X aient été du pain béni pour d'autres buts...

1. Je suis entièrement d'accord avec Michel, nous sommes en présence de deux (hypo)thèses ( au moins ) que nous ne départagerons pas sauf, comme je l'ai déjà dit, témoin nouveau.

- celle de Marc Toussaint, relayée par AC30 qui veut que la réunion du 23.12.1997 ait été une manoeuvre afin de décrédibiliser X1 et partant, tous les X et + . Que De Baets n'était pas par hasard dans le bureau de Connerotte lorsque Tania V. a téléphoné à ce dernier.

- celle, disons l'officielle ( ou généralement admise ), que soutient Ruf.

- Peut-être y-a-t-il aussi un mixe des deux ...

2. AC30 : ceci dit sans animosité, vous n'avez pas votre pareil pour faire une soupe avec des éléments totalement disparates.

Quand donc la cour s'est-elle sentie la plus menacée là où il aurait été question d'un Albert II pédophile au point ( chose inédite ) que le palais sorte un communiqué de presse sans l'aval du gouvernement ( qui viendra une heure plus tard ) ? Lorsque Lavachery et Nicolas sortent leur bouquin " dossier pédophilie, ... ". A quel moment ? En 2001. Qui monte au créneau pour défendre Albert II à ce moment ? Marc Toussaint qui donne une interview au Soir Mag. Sur quoi porte l'interview de Toussaint ? Sur la réunion-complot du 23.12.1997. Sur quoi est basée alors la polémique au travers des médias ? Non plus sur le livre de Nicolas/Lavachery mais uniquement sur la réunion-complot du 23.12.1997. Exit Nicolas/Lavachery et bonjour le procès médiatique pour De Connick, Bouffioux et + et les X. Voilà pour un peu d'histoire ( récente ).

Ce que vous nous dites de Moriau est archi connu et peut-être, comme dans toute discussion compte tenu du climat de l'époque, y a-t-il eu des conversations qui ont porté sur la famille royale. Je vous le concède aisément, je n'étais pas entre les murs de chez Pinon. Où est le problème ?

Vous ne me comprenez pas et c'est vrai que ce n'est pas facile sur un forum. Je vous dis simplement, faites gaffe de ne pas évoquez la famille royale car c'est vous alors, AC30, qui serez taxé de complotiste. Et vous pouvez d'ors et déjà, vous, AC30, oublier le témoignage de X3 sauf à être taxé de complotiste. Idem pour Eurosytems, et j'en passe.

Quitte à se positionner, je le ferai plutôt vers une manoeuvre pour crédibiliser les X et les mettre dans toutes ces affaires enrayée par la subconséquente manoeuvre contraire.

jc1243401 a écrit:

AC30 a écrit:

jc1243401 a écrit:

AC30 a écrit:

Jecrains aussi que certains propos ne soient mal interprétés. De Baets à la source d'une campagne de décrédibilisation de X ? Non, probablement pas. La réunion du 23/12 visait à tout mettre sur la place publique, ressortir d'anciens dossiers, mettre à mal le pays et la monarchie avec l'appui de certains journalistes.

Il me semble que vos réflexions-(hyo)thèses commencent à être à géométrie variable. Quant à la reunion du 23.12.97, n'oubliez pas d'y inclure tous les participants qui ont donné des informations, avec, il est vrai, pour certains, peut-être des agendas cachés.

Attention lorsque vous évoquez la monarchie ( le palais ) à vous même ne pas vous mettre en porte-à-faux si vous appréhendez certains autres dossiers et qui sait peut-être même parmi les dossiers connexes de Neufchâteau. Etrange pare-feu que vous mettez là entre l'investigation et la famille royale !

Mais ces échanges permettront sans doute de dégager certaines convergences.

Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire.

Le 23/12/97 il y avait entre autres Moriau, n°2 du PS à l'époque, et qu'on retrouve dans tous les projets de décrédibilisation du palais royal. Il a écrit ses carnets d'un commissaire, a prêté un appartement bénéficiant aux auteurs des Dossiers X, et a donné le dossier Pinon à Jean Nicolas pour son livre avec Lavachery "dossier Pédophilie". Selon Marc Toussaint et d'autres témoins, il était question de l'abdication du roi et de l'après Albert II lors de cette réunion. Plusieurs témoins le confirment encore. Donc de là à croire que les X aient été du pain béni pour d'autres buts...

1. Je suis entièrement d'accord avec Michel, nous sommes en présence de deux (hypo)thèses ( au moins ) que nous ne départagerons pas sauf, comme je l'ai déjà dit, témoin nouveau.

- celle de Marc Toussaint, relayée par AC30 qui veut que la réunion du 23.12.1997 ait été une manoeuvre afin de décrédibiliser X1 et partant, tous les X et + . Que De Baets n'était pas par hasard dans le bureau de Connerotte lorsque Tania V. a téléphoné à ce dernier.

Si vous relisez ce que j'ai écrit vous constaterez que ce n'est pas l'avis que j'ai sur la question. la décrédibilisation des X a été un résultat en fin de course. Voulu ou pas ? C'est une autre question. Ici on ne peut que constater ce qui s'est passé. Janvier 1998, projecteur sur les X, bataille médiatique etc etc

AC30 a écrit:

Si vous relisez ce que j'ai écrit vous constaterez que ce n'est pas l'avis que j'ai sur la question. la décrédibilisation des X a été un résultat en fin de course. Voulu ou pas ? C'est une autre question. Ici on ne peut que constater ce qui s'est passé. Janvier 1998, projecteur sur les X, bataille médiatique etc etc

Je prends donc bonne note que vous ne relayez pas la (l'hypo)thèse de Monsieur Toussaint.

Fin de course? Pas si vite: 1997/06/03 - Cdt. Duterme solicite équipe de relecture
Il avait quand-même une raison pour cela ou pensez-vous que tout se limite à une animosité entre lui et De Baets?

D'autre part quelqu'un sait-il et pourrait-il dire quelles sont les raisons personnelles qui ont poussé Hupez à abandonner l'équipe à la création de l'antenne NeufChâteau (1996/12/02)?

jc1243401 a écrit:

AC30 a écrit:

Si vous relisez ce que j'ai écrit vous constaterez que ce n'est pas l'avis que j'ai sur la question. la décrédibilisation des X a été un résultat en fin de course. Voulu ou pas ? C'est une autre question. Ici on ne peut que constater ce qui s'est passé. Janvier 1998, projecteur sur les X, bataille médiatique etc etc

Je prends donc bonne note que vous ne relayez pas la (l'hypo)thèse de Monsieur Toussaint.

Toussaint est prudent là-dessus aussi, il faut lire ce qu'il dit.