Jean-Joseph Casamia dit "Mage Leroy".
Le mage se fait aussi appeler Jean-Paul Lerou ou Jean-Louis Arnaud.
Profession ; Diseur de bonne aventure et charlatant professionnel.
Né le ; Inconnu
Lieu de naissance : Inconnu.
Hobby ; intéressé par l'époque médiévale et l'histoire des templiers. C'est même en relation avec sa "profession" de voyant/mage.
Jean-Joseph Casamias exploitait deux cabinets de voyance ;
Un cabinet a Hornu, à 5 minutes de voiture de Boussus où habite
Michel Cocu.
Djamila Bouaroudj résidait a Hornu
Un second se trouve à Mons.
On peut (peut-être) le relier au meurtre du taximan Constatin ANGELOU que l'on retrouve dans la coffre de son taxi.L’arme utilisée pourrait être
un pistolet de calibre .22.
On peut déduire que Casamia est à Bruxelles, le 8 janvier 1983, Chaussée de Mons, à hauteur du CERIA et (je suppose qu'il en sort).
Il revient avec la taxi sur Mons et le taxi va être vu à plusieurs endroits dans Mons, la nuit du 8 au 9 janvier 1983, avant de se trouver parqué rue Terre du Prince à Mons.
On peut (peut-être) le relier au meurtre de José VANDEN EYNDE à l’Auberge "Het Kasteel", vraisemblablement dans la nuit du 22 au 23 décembre 1982.J'ai expliqué
ici comment j'ai trouvé cela.
L'ancien compagnon du parti d'extrême droite Rex, la "Division bleue" espagnole intégrée à la SS Wallonie, il devient taximan à Bruxelles puis concierge à Beersel.Il reste en lien étroits avec Degrelle qui se trouve en Espagne.
Ici encore l’arme pourrait être la même puisque les tueurs l'ont tué de six balles de
calibre .22 toutes tirées dans la tempe gauche (La DH- mercredi 18 juin 2003)
France ;
Par ailleurs, il connait aussi indirectement Kaçi Bouaroudj (indic patenté d’un gendarme de la BSR).
Djamila Bouaroudj. Elle est son employée, sa maîtresse (Selon LESOIR qui dit qu'il est marié), son otage et puis sa victime....Résumons ;
- Au début de 1992, Casamias, prétextant des problèmes avec le fisc, quitte la Belgique. Il emmène dans le Midi (selon P magazine n°31-aout 2012)
- En janvier 1992, Djamila revient en Belgique. Mais Casamias la rappelle sans cesse, menaçant de se suicider.
- En avril 1992, elle repart et téléphone à sa maman, Michelle : "On va partir, il ne veut pas que je te dise où".
A priori je dirais à Buxerolles, une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne puisqu'on y retrouve son corps dans une citerne.
- Elle a donc été tuée entre avril 92 et novembre 93, à défaut de quoi elle serait aussi dans l'appartement à Narbonne.
- En avril 1995, on retrouve le corps de Djamila dans une citerne à Bruxerolles, près de Poitiers.
Les policiers francais identifient a jeune disparue d'Hornu grâce à des analyses génétiques.
On découvre qu'il lui manque sa tête.
Il faut savoir que la décapitation par l'épée (ou à la hache, probablement ici) était considérée comme "un privilège". En cas de châtiment, une facon de mourir qui était "honorable" et réservé à la noblesse et à la grande noblesse comme les Reines. On recommandait aux condamnés à mort de donner une pièce d'or au bourreau pour s'assurer que la lame soit bien aiguisée pour qu'il ne doivent pas s'y reprendre à plusieurs fois (si la lame était émoussée)...
Ce qui explique que Leroy a sacrifié "sa Reine"...
Le corps de Sauveur Martinez, 48 ans,représentant de commerce, n'a jamais été retrouvé.A La Rochelle (selon "LE SOIR") ou à Bruxerolles (selon moi), les enquêteurs trouvent, sous son logement, une cage.
Ils découvrent à l'intérieur des cheveux d'une femme et d'un homme. On n'a pas d'information sur sa forme et ses dimension mais il s'agit d'un gabiat (aussi appelé "fillette"), une sorte de prison en fer et en forme de cage.
Des cages de fer suspendues ou non, la confusion est faite entre ces cages
On sait qu'il recrute, par une petite annonce, une jeune femme de 24 ans, Véronique Videau, de Saintes, qui a, elle aussi, disparu. A Andilly (Charente), d'autres fouilles mettent au jour une profonde cache sous l'une des habitations qu'il a occupées. Des racines de cheveux d'hommes et de femmes sont là aussi retrouvés. La mage de Narbonne (autre appellation)Il possède un appartement à Narbonne, rue Cassignol, en plein coeur de la cité.
La nuit du 13 au 14 février, une explosion de gaz ravage l'appartement ainsi que les 2 appartement contigus.
Version 1 (LESOIR du vendredi 3 aoûLESOIR du vendredi 3 août) ; Les enquêteurs pensent à un suicide : un tuyau de gaz, sectionné, fuyait. L'épouse de Casamia ne reconnaît pas formellement le corps déchiqueté de celui qu'on lui dit être son mari.
Version 2 (Madame le Commissaire Mireille Ballestrazzi dans son livre "Madame le commissaire")
C'est donc la nuit du 13 au 14 février 1993 qu'une explosion de gaz ravage son appartement Rue Cassignol, en plein coeur de la cité a Narbonne. Le corp n'est pas identifié et est enterré au cimetière Saint-Lazare, tombe n°17.
En novembre 1997, première analyse génétique policière, le corps est exhumé et identifié comme étant celui de Jean-Joseph Casamia