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| Kit analyse ADN police scientifique | |
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Auteur | Message |
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K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Kit analyse ADN police scientifique Jeu 19 Avr 2018 - 13:27 | |
| https://www.jeulin.fr/media/pim/assets/DocumentsPDF/std.lang.all/2-/fr/Notice-115042-FR.pdf
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Mar 13 Aoû 2019 - 10:41 | |
| 07h30 13 août 2019
Le portrait-robot génétique ?
Le portrait-robot génétique, c’est parvenir à définir la morphologie d’un individu (couleurs des yeux, sexe, etc.) sur base d’une trace laissée sur les lieux d’un crime. La Belgique est à la traîne en ce domaine. En matière judiciaire, notre pays se contente de comparer les différentes banques de données ADN afin de voir si une trace correspond à celle d’un suspect, d’un condamné ou d’une autre trace non-identifiée. Elle ne va pas plus loin dans l’exploitation de l’ADN. Mais cela pourrait changer. Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) nous apprend que ce sujet pourrait être sur la table du prochain gouvernement.
Longtemps après les Pays-Bas (précurseurs), l’Allemagne vient de légaliser le portrait-robot génétique, tandis que la France l’autorise sur base de la jurisprudence et que bon nombre d’autres pays européens (Portugal, Espagne, Royaume-Uni…) le tolèrent. La Belgique ne l’autorise toujours pas, « alors que de nombreux magistrats sont demandeurs », insiste l’un d’eux.
Tueurs du Brabant : appel à la France
Comme la pratique est illégale en Belgique, les labos refusent de faire de telles analyses. Résultat : il est arrivé (au moins une fois) que le magistrat belge envoie un échantillon en France où la pratique est autorisée. Ce fut le cas pour un échantillon ADN du dossier relatif aux tueurs du Brabant, qui fut envoyé dans un labo de la police scientifique à Lyon.
(...)
Alors, à quand cette technique en Belgique ? « Le ministère de la Justice est favorable à une révision complète et à une modernisation de la loi sur l’ADN, qui réponde mieux aux possibilités et besoins actuels (par exemple, portrait-robot génétique) », répond son cabinet ce lundi. « Cela peut faire partie du prochain accord gouvernemental ».
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 16 Juil 2021 - 14:00 | |
| https://www.demorgen.be/nieuws/ook-slachtoffers-moeten-dna-afstaan-in-onderzoek-naar-bende-van-nijvel~b8c8c926/
Bende van Nijvel
Ook slachtoffers moeten DNA afstaan in onderzoek naar Bende van Nijvel
9 januari 2020, 06:16
(traduction)
Les victimes doivent aussi donner leur ADN dans l'enquête sur les tueurs du Brabant
Parmi les centaines d'hommes et de femmes qui doivent faire un don d'ADN dans le cadre de l'enquête sur les tueurs du Brabant figurent plusieurs victimes qui sont entrées en contact avec les auteurs lors des raids. Des sources proches de l'enquête le confirment. Ce n'est que de cette manière que nous pouvons savoir si certaines traces de victimes ou d'auteurs sont présentes.
Au cours de toute la série de cambriolages, de vols et de braquages commis par les tueurs du Brabant entre 1982 et 1985, les auteurs ont laissé des dizaines de traces d'ADN sur des voitures, des montants de porte, des chariots de supermarché et d'autres objets. Parfois, les gangsters ont aussi touché des victimes dans la tourmente. Dans leur quête pour démasquer les coupables, les détectives ont prélevé des échantillons de ces "contacts" sur la scène du crime.
Seulement : ces traces se sont révélées totalement inutilisables car dans des dizaines de cas, il s'agissait de profils mixtes. En langage humain : ils contenaient l'ADN de plusieurs personnes. En raison des techniques limitées de l'époque, il n'était pas possible de les "lire" séparément. Ainsi, pendant toutes ces années, la justice n'a pu s'appuyer que sur deux profils ADN complets : un sur un gilet pare-balles et un second sur un mégot de cigarette.
Mais aujourd'hui, il est possible de partager un profil ADN mixte. Des laboratoires en Belgique ont travaillé très dur ces derniers mois sur des dizaines de ces traces mixtes. Certaines étaient complètement inutilisables. D'autres ont pu être divisées. Les experts belges ont même réussi à séparer un échantillon à trois profils et à le rendre utilisable pour des recherches ultérieures. Au total, la Cour dispose aujourd'hui de plus de dix de ces "nouvelles" traces.
TOUS LES REGISTRES SONT OUVERTS
Cependant, il n'est pas clair s'il s'agit de traces de tueurs. Pour y voir plus clair, le tribunal a également besoin de l'ADN de certaines victimes qui sont entrées en contact avec les auteurs. La liste des noms de centaines de "points d'intérêt" comprend donc aussi des noms de victimes. "Ils seront eux aussi invités à faire don de leur échantillon, comme les centaines d'autres personnes figurant sur la liste", ont confirmé des sources judiciaires.
Marianne Capelle, du parquet fédéral, a été chargée de l'enquête sur les tueurs du Brabant au début de 2018. Selon les rapports, le magistrat met maintenant tout en œuvre pour saisir le plus rapidement possible les nouveaux profils génétiques fractionnés dans des bases de données génétiques étrangères, dans l'espoir d'y trouver une correspondance. En outre, le magistrat serait à la recherche de l'ADN de certaines personnes figurant dans le dossier et vivant actuellement à l'étranger. Officiellement, personne ne veut mettre de noms sur cette affaire, mais elle concerne sans doute Robert Beijer, entre autres. L'ancien officier de gendarmerie, qui a été mentionné à de nombreuses reprises comme un membre possible des tueurs, vit en Thaïlande depuis des années.
Beijer travaillait à la brigade de sécurité et d'investigation BOB. Il y était avec son collègue Madani Bouhouche, avec qui il quitte la gendarmerie en 1983 pour se lancer dans le monde de la criminalité. Le duo Beijer-Bouhouche s'est révélé être un duo criminel dans les années 80. Ils ont été condamnés en février 1995 après un procès d'assises qui a duré plus de cinq mois. Beijer a écopé de 14 ans de prison, Bouhouche de 20 ans de travaux forcés.
Les deux hommes ont été mentionnés à plusieurs reprises au fil des ans comme membres de la bande, mais ont toujours nié. Depuis sa libération anticipée en 1999, Beijer vit en Thaïlande. Bouhouche est mort en 2005 dans le jardin de sa maison dans les Pyrénées françaises.
BANDE DE STAERCKE
Et il y a encore des noms qui reviennent sans cesse dans l'enquête. Philippe De Staercke (62), par exemple, était le chef de la bande de Baasrode, également connu sous le nom de bande De Staercke, qui a commis des dizaines de vols à main armée dans les années 1980, notamment sur des transports de fonds, en parallèle avec la bande des tueurs du Brabant. Les gangsters étaient connus pour leur "précision militaire" lors de leurs braquages.
Pendant des années, De Staercke a été considéré comme un suspect principal dans l'affaire des tueurs du Brabant, mais il a été écarté des poursuites en 2001 en raison du manque de preuves. En décembre, il a de nouveau soumis son ADN au parquet. De Staercke proclame son innocence depuis des années, se vantant que sa bande de Baasrode n'a jamais fait de victimes - contrairement aux 28 morts et 40 blessés des tueurs du Brabant.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 12 Aoû 2022 - 10:22 | |
| https://www.rtbf.be/auvio/detail_matin-premiere?id=2928234 A partir de 1:45:44 , séquence "droit de suite" Automatisation des échanges ADN(suite d'un reportage de 2014) |
| | | x
Nombre de messages : 1170 Date d'inscription : 08/04/2019
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 12 Aoû 2022 - 15:26 | |
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Dernière édition par x le Mar 31 Oct 2023 - 11:35, édité 1 fois |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 11 Nov 2022 - 20:44 | |
| Dader onbekend: Het Y-chromosoom als sleutel tot onopgeloste moordzakenSofie Claerhout https://books.google.be/books?id=dfuIEAAAQBAJ&pg=PT269&dq=dader+onbekend,+sophie&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiT6Me08ab7AhWTraQKHbvNBAAQ6AF6BAgDEAI#v=onepage&q=dader%20onbekend%2C%20sophie&f=false (traduction) Le chromosome Y. Grâce à ce minuscule morceau d'ADN, nous pouvons traquer les auteurs de ces crimes. à travers leurs familles. La façon dont cela fonctionne exactement vous est expliquée en détail dans ce livre. En Belgique, je suis actuellement le seul chercheur travaillant à plein temps sur l'ADN-Y et la génétique médico-légale. Et je le dis avec fierté, mais aussi avec un sentiment d'amertume. Pourquoi suis-je le seul ? Non pas qu'il n'y ait pas d'intérêt pour la recherche médico-légale, car depuis l'ère des "true-crimes", le nombre de chercheurs en médecine légale ne fait qu'augmenter. Non, je suis le seul en Belgique à examiner le chromosome Y dans le cadre d'une recherche ADN judiciaire, car l'encadrement juridique fait défaut. Selon la lettre de la loi belge, nous ne sommes autorisés à rechercher qu'une correspondance ADN à 100%. En septembre 2019, mes recherches m'ont valu le premier prix du Congrès mondial de génétique légale. D'un seul coup, un millier d'experts judiciaires en ADN du monde entier connaissaient mon nom et mes recherches (...) _ _ _ https://www.lannoo.be/nl/dader-onbekend-0 (traduction) Les tueurs laissent des traces. Et bien que les séries policières voudraient vous faire croire que celles-ci vous mènent à l'auteur en trois secondes, la réalité est bien plus complexe. Lorsqu'un délinquant laisse son ADN sur une scène de crime, les enquêteurs peuvent le comparer à l'ADN des suspects et des condamnés. Aucune correspondance identique et aucune autre piste ? Alors l'étiquette "affaire classée" fait son apparition. Mais c'est sans compter sur la généticienne Sofie Claerhout. Dader onbekend vous plonge dans plus de 20 affaires de meurtre. Il vous emmène dans le monde sombre des enquêtes médico-légales, avec pour point lumineux la mission opiniâtre d'une jeune scientifique : aucun coupable inconnu. _ _ _ https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2022/10/27/dader-onbekend/ vr 28 okt. (traduction) Des "affaires classées" résolues grâce à une nouvelle technique d'ADN ? Le chromosome Y pourrait être la clé, mais il faut attendre une loi. Des centaines d'affaires de meurtre non résolues pour lesquelles des traces d'ADN sont encore disponibles pourraient être résolues si la loi le permettait. C'est ce que dit Sofie Claerhout dans " Voorproevers" sur Radio 1. Elle a remporté la PhD Cup avec ses recherches et a également écrit un livre à ce sujet, " Dader onbekend". _ _ _ https://radio1.be/luister/select/voorproevers/sofie-claerhout-ontwikkelde-nieuwe-dna-techniek-om-daders-op-te-sporen |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Sam 4 Fév 2023 - 16:34 | |
| https://pnws.be/meer-mogelijkheden-om-daders-via-dna-van-familie-te-klissen-bendeslachtoffers-tevreden/ (traduction) Plus de possibilités d'identifier les auteurs via l'ADN de la famille.Des victimes des tueurs satisfaitesSur proposition du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, le Conseil des ministres a approuvé vendredi un avant-projet de loi sur l'extension de la législation relative à l'utilisation de l'ADN. L'avant-projet va maintenant être soumis pour avis, entre autres, au Conseil d'État et à l'Autorité de protection des données. Cela signifie qu'il y a encore un certain nombre d'étapes à franchir avant qu'il ne devienne une loi effective. Selon la VRT, elle permettra de retrouver les délinquants grâce à l'ADN de parents proches. VRT : "Cela pourrait conduire à des percées dans les affaires en suspens (cold cases). En outre, le matériel génétique provenant de parents de personnes disparues pourra également être comparé aux bases de données internationales." Les connaisseurs qui suivent le dossier des tueurs du Brabant sont prudemment positifs. Après tout, cela offre plus de possibilités d'attraper les auteurs. Le dossier contient une ou plusieurs traces d'ADN. Concrètement, l'avant-projet comprend les mesures suivantes : l'extension de l'échange automatique international de profils ADN aux bases de données ADN internationales, pour e.a. l'identification des personnes décédées inconnues et la recherche des personnes disparues, les recherches familiales et l'établissement, l'enregistrement et la comparaison des profils génétiques, la détermination systématique des profils génétiques des traces retrouvées, des suspects et des condamnés dans les cas de violence sexuelle ; l'extension de la période de conservation de l'échantillon de référence et des échantillons qui en sont dérivés et qui contiennent de l'ADN ; les adaptations de la législation sur l'ADN suite aux modifications du Code pénal relatives aux infractions sexuelles. VRT : "Retrouver les auteurs d'un crime en utilisant l'ADN : c'est ce qui a tué Stephaan Du Lion, qui est maintenant jugé pour un quadruple meurtre. Mais dans les affaires criminelles où des traces d'ADN ont été trouvées, mais sans correspondance exacte avec l'ADN des bases de données, les enquêtes s'enlisent parfois." Selon la VRT, l'avant-projet permet d'élargir les recherches d'ADN : s'il n'y a pas de correspondance directe entre l'ADN d'un délinquant et les profils figurant dans les bases de données existantes, il est désormais possible de rechercher des correspondances partielles avec des frères, des sœurs, des parents et des enfants : une "recherche familiale". En effet, les parents transmettent chacun la moitié de leur ADN à leurs enfants. Si l'auteur de l'infraction est inconnu, mais que la base de données contient l'ADN de proches parents, cela peut aider l'affaire. Bien que cette correspondance partielle ne soit autorisée que pour les parents au premier degré. Dans notre pays, nous avons 120 000 profils, à l'échelle internationale bien plus bien sûr. VRT : "Un deuxième changement vise les cas de disparition. Les bases de données européennes et internationales contiennent des profils de parents de personnes disparues dans le monde entier. Elles contiennent également des milliers de profils ADN de corps non identifiés. Désormais, la police belge sera également autorisée à comparer le matériel génétique de parents avec ces bases de données. Cela pourrait encore conduire à des réponses dans des cas de disparition non résolus." En outre, les échantillons d'ADN eux-mêmes seront conservés plus longtemps, ce qui n'est actuellement le cas que pour les profils. "Maintenant, cela reste souvent à six mois, cela va jusqu'à 30 ans. C'est important, car les cas de disparition ne sont pas résolus en un ou deux ou trois ans", a déclaré le ministre Van Quickenborne à la VRT. "Le troisième changement concerne le chromosome Y, un petit morceau d'ADN que seuls les hommes possèdent. Il se transmet de manière quasi identique de père en fils, ce qui permet de trouver une correspondance même chez des parents éloignés (jusqu'au quarantième degré !). Dans les affaires de mœurs, cela ne tarderait pas à être profilé de manière cohérente." Si vous regardez nos voisins du nord, vous constatez que le taux de réussite d'une recherche de famille est très élevé. Avec ces décisions, notre gouvernement suit les Pays-Bas. Là-bas, la technique est légale depuis 2012. Grâce aux appels lancés à grande échelle aux volontaires pour qu'ils donnent leur ADN, les enquêteurs ont pu effectuer des recherches dans des milliers d'échantillons. Cela a déjà permis de résoudre certains cas. "Si l'on ne regarde que chez nos voisins du Nord, on constate un taux de réussite très élevé de ce type de recherche familiale", déclare à la VRT Sofie Claerhout (KULeuven), chercheuse postdoctorale qui travaille sur cette technique et plaide depuis des années pour une modification de la loi. VRT : "Claerhout se réjouit du fait qu'une base de données basée sur ces chromosomes Y va maintenant être progressivement développée ici aussi. Selon elle, la création d'une base de données contenant le profil ADN (complet) de chacun est inutile, précisément parce que nous pouvons attraper de nombreux délinquants grâce au chromosome Y. "Le chromosome Y est aussi très utile parce qu'il ne vous dit rien sur une personne, comme les maladies héréditaires ou les caractéristiques extérieures, à part le fait qu'elle est de sexe masculin", explique Claerhout." _ _ _ https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2023/02/03/ministerraad-keurt-dna-onderzoek-verwanten-goed/ DNA van familie mag binnenkort worden gebruikt om daders op te sporen, mogelijke doorbraak voor cold cases |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Lun 3 Avr 2023 - 8:43 | |
| https://www.lesoir.be/504387/article/2023-03-31/plongee-au-coeur-de-la-recherche-penale-ladn
Plongée au cœur de la recherche pénale via l’ADN
Publié le 31/03/2023 à 12:00
Opérationnel depuis trente ans, l’Institut national de criminalistique a vu son travail croître au fil du temps, notamment en raison des évolutions techniques et législatives en matière d’ADN. Visite au cœur de ce bâtiment où le travail de scientifiques permet d’élucider de nombreux crimes.
L’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) a été créé par un arrêté royal au début des années 70, mais ce dernier est resté dans les tiroirs jusqu’à ce que les « tueries du Brabant » et les attentats des CCC viennent souligner la nécessité d’un tel institut – fonctionnant de manière autonome et offrant « toute l’assistance logistique possible à la police scientifique » –, inspiré notamment de Scotland Yard.
Depuis lors, le bâtiment bruxellois de l’INCC, vieux paquebot de brique et de béton au bord du canal sur la chaussée de Vilvorde, n’a pas changé. Seules touches de modernité – si l’on peut dire –, des containers dans lesquels ont été installés des mini-laboratoires, frappés du logo « DNA free » pour éviter toute contamination, et sur une grande façade, une bâche représentant un ciel bleu. Celle-ci cache les séquelles d’une attaque perpétrée contre le laboratoire en août 2016, à coups d’explosifs, par une bande criminelle bien organisée qui aurait ainsi visé la destruction d’un objet à analyser. Les locaux étaient déjà vétustes ; ils ont maintenant un emplâtre. Plus pour longtemps, rassure le cabinet du ministre de la Justice : vendredi dernier, le conseil des ministres a approuvé un projet porté par Vincent Van Quickenborne (Open VLD) et le secrétaire d’Etat à la Régie des bâtiments, Mathieu Michel (MR), de rénovation en profondeur du bâtiment, et de construction d’une annexe hypermoderne.
A conserver jusqu’à cent ans
La loi impose de conserver les pièces à conviction pendant trente ans, et si celles-ci sont généralement remisées dans les greffes, ce n’est pas le cas de l’ADN extrait à l’INCC, qui doit être gardé à l’abri de la lumière, sous -20 degrés. Depuis la loi sur l’imprescriptibilité des infractions sexuelles sur mineurs d’âge, dans ce type d’affaires, l’ADN doit être gardé de manière illimitée (soit cent ans, a tranché l’INCC). Et avec les prélèvements toujours plus nombreux dans certains dossiers, les demandes n’ont cessé de croître : dans les couloirs et les sous-sols de l’INCC s’entassent des dizaines de milliers d’écouvillons de toute petite taille, ainsi que des tubes contenant chacun un fond de liquide dans lequel de l’ADN est préservé en état.
C’est là qu’est rangé soigneusement par date et code, dans de vieux congélateurs pour les anciens prélèvements et dans une chambre froide pour les plus récents, l’ADN de bon nombre de justiciables. Parfois, on retrouve aussi des pièces dont l’odeur impose qu’elles soient congelées (les vêtements d’une personne retrouvée en état de décomposition, par exemple). Sans parler de la « caverne d’Ali Baba », celle qui recèle des paquets contenant des pièces à analyser ou à conserver, frappées du logo « Police », codées et classées soigneusement dans une des caves.
Près de 12.000 prélèvements l’an dernier
Comme bras droit incontournable de la justice (il dépend directement de ce ministère), l’INCC est le plus connu des labos ADN – une trentaine de scientifiques y travaillent à plein-temps – et le travail n’y manque pas : en 2022, rien que pour l’ADN, 11.733 prélèvements ont été réalisés pour 2.688 dossiers ouverts cette année-là. « Ce sont soit des réquisitoires de juge d’instruction ou du parquet, soit des prélèvements médico-légaux émanant d’un CPVS suite à une plainte », explique Vanessa Vanvooren, cheffe du service Biologie à l’Institut. Ces Centres de Prise en charge de Victimes de Violences sexuelles sont de plus en plus nombreux : ils étaient trois en 2017, ils sont huit aujourd’hui, et à court terme, il devrait y en avoir un dans chacun des quatorze arrondissements judiciaires. « Cela signifie qu’il y a beaucoup plus de prélèvements dans ce genre de dossiers, et que nous allons à l’avenir être encore plus sollicités », prévoit la cheffe de service.
La matinée précédant notre visite, c’est sur une paire de chaussettes que Vanessa Vanvooren s’est notamment attardée. Elle ignore ce qui a été commis, mais sur le tissu, il y avait un liquide rouge séché. « Nous devons regarder chaque pièce à conviction sous tous les angles, en imaginant tous les scénarios possibles, car on ne nous donne souvent aucune information », explique-t-elle. « Il y a peut-être du sang, de la victime, de l’auteur ou d’une tierce personne, et je l’ai prélevé pour analyse, sur chaque chaussette. Pour identifier celui qui portait ce vêtement, j’ai aussi effectué des prélèvements à l’intérieur, au niveau des malléoles, là où la peau frotte. Jamais vous ne devez considérer un dossier comme un dossier de routine, parce que vous avez peut-être à la clé la résolution d’une affaire. Derrière ces analyses, il y a des auteurs, il y a des victimes. »
Les résultats ne tomberont pas dans la minute : après d’éventuels tests préliminaires (sang, salive), on va extraire l’ADN de la matrice prélevée puis on va faire quantifier cet ADN (sous un certain seuil, la loi impose de stopper l’analyse et de détruire l’échantillon). On va ensuite réaliser une PCR (réaction en chaîne par polymérase) d’amplification de l’ADN, puis enfin procéder à son analyse. Et si dans les séries américaines, le résultat semble sortir en un coup d’œil au microscope, en Belgique, la loi accorde un délai de trente jours pour le communiquer ; pour les dossiers qualifiés de « priorité absolue » (grosse affaire de terrorisme, par exemple), un délai maximal de deux jours ouvrables est fixé pour les traces génétiques et de 24 heures pour les références (comparaison avec les banques de données).
Les techniques s’améliorent
La loi ADN continue à changer : le mois dernier, le conseil des ministres a approuvé un projet de loi offrant un cadre juridique à la recherche familiale de suspects, via des profils ADN connus de membres de sa famille proche. Le projet de loi, actuellement soumis au Conseil d’Etat et à l’Autorité de Protection des Données, permettra aussi de comparer automatiquement des échantillons d’ADN avec la nouvelle base de données internationale Interpol des personnes disparues ou non identifiées. Elle dresse en outre un cadre pour la technique d’investigation basée sur les chromosomes Y, retrouvés chez les hommes seulement et transmis de manière presque identique de père en fils. Ils sont utiles pour différencier, dans les dossiers de mœurs particulièrement, l’ADN de la victime et celui de l’auteur.
« Les techniques s’amélioreront encore au fil du temps », conclut la chercheuse, « il y a de plus en plus de marqueurs, et la législation évolue. C’est là qu’est l’intérêt de conserver les traces génétiques le plus longtemps possible dans les meilleures conditions. » Des conditions qui devraient donc être prochainement améliorées, pour faire face à l’afflux.
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Près de 140.000 profils ADN recensés dans les banques de données
C’est en 1993 que l’INCC a réalisé ses premières recherches ; en analyses forensiques (l’ensemble des méthodes d’analyse fondées sur les sciences afin de servir au travail d’investigation de manière large), pour le volet « criminalistique », on travaillait avec des techniques moins sensibles, qui permettaient uniquement d’analyser des traces contenant beaucoup d’ADN. Mais entre-temps, les techniques se sont affinées, permettant de nombreuses élucidations de crimes et d’infractions.
Depuis plus de vingt ans, les profils génétiques de l’ADN analysé dans chacun des cinq labos belges agréés en matière pénale (à l’INCC mais aussi à Louvain, Liège, Anvers et Bruges) sont repris dans trois banques ADN nationales, qui comptent aujourd’hui au total près de 140.000 profils ADN (des codes chiffrés uniques), gérés par l’INCC.
On retrouve ainsi la banque de données criminalistiques, contenant des références des profils ADN de 4.070 suspects et 68.934 traces prélevées sur des scènes de crime.
La banque de données « personnes disparues » contient 424 profils ADN établis à partir de dépouilles mortelles, de traces de personnes disparues (retrouvées sur un peigne, une brosse à dents…) ou de membres de la proche famille de disparus.
La troisième banque de données rassemble 66.713 codes chiffrés correspondant à l’ADN prélevé dans la muqueuse buccale d’autant de condamnés. Leur nombre a explosé durant ces dix dernières années puisque depuis 2014, la liste des faits pour lesquels un échantillon ADN est requis a été élargie : outre le meurtre, l’enlèvement et l’agression sexuelle, on retrouve désormais dans cette liste le vol par effraction (le plus grand nombre d’ADN prélevés) ou encore la « TEH », la traite des êtres humains.
Chaque jour, les nouvelles traces qui arrivent sont comparées aux données nationales et internationales, avec les 24 pays partenaires. Depuis la création de la banque de données, 16.783 clusters – lien via l’ADN entre scène(s) de crime, référence(s) de suspects ou de condamnés – ont été établis. Dans un seul cluster, on peut avoir vingt ou trente dossiers avec un ADN similaire, chez les violeurs en série ou les bandes organisées dans les vols avec effraction, par exemple.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 1 Mar 2024 - 6:04 | |
| . Worden cold cases als de Bende Van Nijvel toch nog opgelost? Parlement keurt baanbrekende DNA-wet goed (Brussel) | Het Nieuwsblad
Worden cold cases als de Bende Van Nijvel toch nog opgelost? Parlement keurt baanbrekende DNA-wet goed
Speurders mogen vanaf nu in het DNA van een onbekende moordenaar kijken, om bijvoorbeeld zijn haarkleur en leeftijd te achterhalen. Het parlement keurde donderdag een baanbrekende DNA-wet goed, in de aanwezigheid van slachtoffers: “Zelfs als het maar één cold case oplost, was het de inspanning waard”, zegt Justitieminister Paul Van Tigchelt (Open VLD).
(traduction)
Les "cold cases" comme les tueries du Brabant seront-ils résolus après tout ? Le Parlement approuve une loi historique sur l'ADN
Désormais, les enquêteurs seront autorisés à examiner l'ADN d'un meurtrier inconnu pour découvrir, par exemple, la couleur de ses cheveux et son âge. Le Parlement a approuvé une loi pionnière sur l'ADN ce jeudi, en présence de victimes : "Même si cela ne résout qu'une seule affaire, cela en valait la peine", a déclaré le ministre de la justice, Paul Van Tigchelt (Open VLD).
(...) . |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 1 Mar 2024 - 11:12 | |
| https://www.7sur7.be/belgique/la-solution-aux-cold-cases-la-chambre-donne-son-feu-vert-a-de-nouvelles-techniques-adn~ab53caf4/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
La solution aux cold cases? La Chambre donne son feu vert à de nouvelles techniques ADN
La Chambre a approuvé jeudi en séance plénière un projet de loi du ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt, qui permet l’utilisation de nouvelles techniques ADN dans les enquêtes criminelles. Il sera notamment possible de recourir à la “recherche familiale”.
Redaction 29-02-24, 21:17
Les banques de données nationales contiennent 12.000 profils ADN et la Belgique a accès aux banques de 23 pays, ce qui représente au total des millions de profils. Lors d’une enquête sur une infraction ou une disparition, le matériel génétique prélevé est comparé aux profils contenus dans ces banques. Actuellement, seule une comparaison directe peut être menée entre une trace ADN et un suspect. Or, il est possible aussi d’identifier une personne par une comparaison avec le profil ADN de membres de la famille. Un “match” partiel permettra d’indiquer un éventuel lien de parenté direct.
Aider les enquêteurs
Le texte approuvé autorisera cette recherche. La concordance trouvée ne pourra toutefois servir d’unique preuve mais aidera les enquêteurs à trouver la bonne piste. Les comparaisons se feront à partir des traces ADN contenues dans les banques de données. Nul ne pourra être contraint de donner son ADN dans le cadre d’une recherche familiale. La recherche devra se faire en première ligne, c’est-à-dire par le biais des parents, enfants, frères et sœurs.
Afin de faciliter la conclusion des dossiers de disparition, il sera par ailleurs possible de relier l’ADN de restes humains non identifiés ou de proches de personnes disparues aux profils ADN contenus dans les banques de données européennes et internationales.
Adopté à l’unanimité
Le projet de loi donne également un cadre à la technique d’investigation fondée sur le chromosome Y, qui n’existe que chez les hommes et se transmet de manière presque identique d’un père à un fils. Elle sera utile dans les affaires de mœurs où il est souvent nécessaire de distinguer l’ADN de l’auteur de l’infraction de celui de sa victime. La durée de conservation des échantillons dans les banques de données sera significativement revue puisqu’elle passera de 6 mois à 30 ans, comme c’est déjà le cas pour les profils ADN.
Le projet de loi a été adopté à l’unanimité, à l’exception de la N-VA et du Vlaams Belang. Les deux groupes ont quitté l’hémicycle, protestant contre la manière dont les votes se sont déroulés. La famille d’Ingrid Cackaert était présente en tribune. La jeune femme de 26 ans avait été tuée de 62 coups de couteau en 1991 à Heist. Le profil ADN du meurtrier est connu, mais il n’a toutefois jamais pu être appréhendé.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Jeu 21 Mar 2024 - 10:00 | |
| . https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/cold-cases-la-science-aux-trousses-3419050
Cold cases : la science aux trousses
Mercredi 20 mars 2024
L’arsenal des outils de la science criminalistique n’a cessé de s’étoffer depuis le début de l’anthropométrie judiciaire en 1882. Quels sont leurs avantages et leurs limites dans le cadre de la résolution d’affaires criminelles ?
_ _ _
https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/pjgn/institut-de-recherche-criminelle-de-la-gendarmerie-nationale/division-criminalistique-identification-humaine-dcih/departement-anthropologie-hemato-morphologie-dah
https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/cold-case-comment-la-science-vient-en-aide-aux-enqueteurs-1943794 . |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Lun 6 Mai 2024 - 14:48 | |
| https://auvio.rtbf.be/media/investigation-investigation-2908672?utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_Documentaire_+06-05-2024&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
La Une
#Investigation
ADN, la fin du crime ?
75 min Publié le 15/06/22[
La lutte contre le crime vit une révolution. Depuis quatre ans, aux États-Unis, des centaines de " cold cases " sont résolus grâce à la généalogie génétique, mélange de " big data " et de généalogie traditionnelle.
Grâce à l'ADN il serait désormais possible de retrouver n'importe qui sur la planète.
L'histoire démarre en 2018 lorsque l'un des plus grands tueurs en série américain, introuvable depuis presque 40 ans, est arrêté. Le " Golden Gate killer ", accusé de dizaines de meurtres et de viols, vivait paisiblement auprès de sa famille. Les policiers, grâce à une toute nouvelle technique, n'ont mis que 4 mois à lui mettre la main dessus.
Le principe de la généalogie génétique est simple : il s'agit d'abord de croiser les données d'immenses banques privées d'ADN avec l'empreinte génétique d'un criminel recherché. Puis, les enquêteurs, même en retrouvant la trace d'un lointain cousin, peuvent identifier leur cible en reconstituant l'arbre généalogique de sa famille. La méthode se répand et les affaires classées sont résolues les unes après les autres.
En France, la loi protège davantage les données privées qu'aux États-Unis, et limite l'utilisation de cette nouvelle technique d'enquête. Mais est-ce un mal ou un bien ?
D'un côté, les familles de victimes attendent de leur police des avancées, et tout est bon pour retrouver ou neutraliser un criminel. De l'autre, l'utilisation à outrance et sans contrôle de l'ADN pourrait être redoutable. Si la généalogie génétique permet de localiser des tueurs, elle pourrait être aussi efficace, dans de mauvaises mains, pour arrêter des opposants politiques, des femmes qui avortent, des migrants...
A-t-on découvert la plus grande arme contre la criminalité depuis des années ou un outil redoutable qui pourrait mettre fin à l'anonymat ? Ce documentaire, tourné entre la France et les Etats-Unis, pose cette problématique en parcourant les exemples positifs et les cas plus inquiétants.
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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2068996/genealogie-genetique-arrestation-joseph-sutherland
Comment la généalogie génétique a mené à l’arrestation de Joseph Sutherland
Radio-Canada
Publié le 30 avril 2024 à 17 h 03 UTC+2
Un détective de Toronto affirme que, sans les récents développements de la généalogie génétique, la police n'aurait jamais pu identifier un homme de Moosonee comme le meurtrier de deux Torontoises, il y a 40 ans.
(...)
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https://www.ledevoir.com/societe/science/806277/marc-andre-grenon-ete-identifie-grace-banques-genealogie-genetique
Un présumé meurtrier ciblé grâce à des banques de généalogie génétique
Publié le 30 janvier 2024
Une technique d’enquête inédite, fondée sur l’ADN du chromosome Y et les noms de famille, a été admise pour la première fois devant un tribunal au Québec. Pour résoudre le meurtre de Guylaine Potvin, commis il y a plus de 20 ans, les autorités ont utilisé des données d’ADN disponibles sur Internet, qui lui ont permis de cibler avec précision le nom de famille « Grenon », a expliqué une experte en biologie judiciaire.
Le témoignage de Valérie Clermont-Beaudoin a été rendu mardi matin au palais de justice de Chicoutimi, au procès de Marc-André Grenon. L’homme de 49 ans, accusé d’agression sexuelle et de meurtre, a plaidé non coupable.
La spécialiste a détaillé comment son travail a donné des pistes d’enquête aux policiers : ils se sont notamment servis de données d’ADN que son équipe a trouvées sur l’Internet et qui avaient été fournies volontairement par des gens désirant réaliser leur arbre généalogique.
(...)
|
| | | TopTurboCommando
Nombre de messages : 150 Date d'inscription : 14/09/2023
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Mar 7 Mai 2024 - 11:50 | |
| À propos d'ADN et de pollution possible par un Technicien en Identification Criminelle (ou par une autre personne), en voici un exemple sur https://www.youtube.com/watch?v=Ra9-9qeSpFw , à partir de 1:27:14 (l'explication dure quelques secondes) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 14 Juin 2024 - 10:56 | |
| https://www.rfgenealogie.com/infos/adn-genealogique-gedmatch-renforce-sa-securite
ADN généalogique
https://www.gedmatch.com/
https://www.rfgenealogie.com/infos/usa-encore-un-meurtre-d-enfant-resolu-par-la-genealogie-et-l-adn
Aux Etats-Unis, chaque mois apporte son lot d'affaires résolues par l'ADN généalogique. Cette fois-ci, le 4e cold case le plus ancien du pays a été résolu par un jeune homme qui se trouve être le généalogiste génétique le plus jeune des États-Unis : il a juste 19 ans !
Le 18 mars 1964, le corps de la petite Marise Chiverella avait été retrouvé près de l’aéroport d’Hazleton, en Pennsylvanie, victime également d'agressions sexuelles. Depuis, policiers et magistrats étaient certes aux trousses du criminel, mais n'avaient jamais réussi à l'identifier. C'est chose faite 58 ans après grâce à la généalogie génétique.
Les progrès de la science ont fait qu'une trace ADN a pu être isolée sur la veste de la victime en 2007. Elle a été exploitée en 2020, par un tout jeune généalogiste Eric Schubert, qui avait proposé son aide à la police locale. Muni de l'ADN du suspect, l'enquêteur en herbe l'a comparé aux grandes bases de données de généalogie génétique, a trouvé des cousins éloignés du porteur de cet ADN inconnu.
La méthode popularisée par la californienne CeCe Moore a été appliquée : remonter la généalogie des cousins génétiques jusqu'à identifier leur aïeul commun et dresser la liste de tous ses descendants vivants. Liste dans laquelle se trouve forcément le porteur de l'ADN inconnu et auteur du meurtre. La police n'a plus qu'à l'arrêter.
Dans le cas de la petite Marise, il s'agissait d'un certain James Paul Forte, barman, mais il est décédé en 1980. Une exhumation de son corps a été réalisée afin de confirmer les soupçons. C'était bien lui l'auteur du crime. Rappelons-le, les tests ADN sont interdits en France et les lois actuelles rendent la résolution d'affaires criminelles par l'ADN et la généalogie strictement impossible. Dommage pour les dizaines de cas de "petit Grégory" dont les familles attendent que Justice soit faite.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Jeu 20 Juin 2024 - 11:50 | |
| . Pour information :
Help families get the answers they deserve (dnasolves.com)
. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Mer 3 Juil 2024 - 19:29 | |
| . Poursuivi pour cinq viols, le «prédateur des bois» s'est suicidé en détention (msn.com)
(...)
Bien qu'ayant laissé des traces ADN sur les scènes de crime, il n'a pu être retrouvé pendant plus de 20 ans, les enquêteurs n'ayant pas trouvé de correspondance avec les profils génétiques présents dans leurs fichiers. Il a finalement été confondu avec le concours du FBI, la police fédérale américaine, grâce à la généalogie génétique, une technique inédite en France consistant à comparer un ADN inconnu avec les bases de données américaines, en espérant y trouver des correspondances avec des ascendants ou descendants.
Son ADN avait permis d'identifier un couple, mort dans les années 1970, comme faisant partie de ses ascendants. Les enquêteurs avaient alors exploité leur arbre généalogique et avaient pu remonter jusqu'à lui. Son âge et sa voiture correspondaient aux éléments de l'enquête. . |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Mer 10 Juil 2024 - 11:15 | |
| https://www.demorgen.be/meningen/wat-de-wetenschap-voor-het-bende-dossier-kan-betekenen~b4cdd6c5/?referrer=https://www.google.com/
Wat de wetenschap voor het Bende-dossier kan betekenen
PIETER LELOUP 9 juli 2024, 03:00
(traduction)
Ce que la science peut faire pour le dossier des tueries du Brabant
Pieter Leloup est criminologue à l'Université de Gand et à l'Université libre de Bruxelles. Il espère qu'il sera à nouveau possible d'appliquer de nouvelles méthodes d'enquête à l'affaire des tueries du Brabant.
Avec le changement législatif récemment mis en œuvre concernant l'abolition de la prescription dans les affaires de meurtre "à fort impact social", l'enquête sur les braquages sanglants des tueurs du Brabant a de nouveau fait parler d'elle au cours des derniers mois. Entre-temps, on a appris que le parquet fédéral mettait fin à l'enquête (DM 28/6). Ce qui fait craindre à certains que les espoirs de faire la lumière sur ce dossier vieux de près de 40 ans s'amenuisent encore.
La nouvelle n'est pas seulement accueillie avec des sentiments mitigés par les parents et les victimes des vols, mais aussi par l'ancien enquêteur Eddy Vos (DM 13/2) et le journaliste Douglas De Coninck (DM 28/6) qui ont exprimé leurs inquiétudes à ce sujet. Ils estiment que la suppression de la prescription rendra impossible l'approche scientifique du dossier, tant espérée. Sur ce dernier point, ils ont peut-être raison. C'est sur cet apport scientifique que je voudrais avancer quelques réflexions.
QUATRE MILLIONS DE PAGES
En effet, la modification de la loi empêche une équipe spécialisée d'universitaires de soumettre le dossier à une analyse optimale par le biais des méthodes numériques les plus récentes. Toutefois, l'implication d'universitaires dans l'exhumation (réussie) de dossiers difficiles et d'affaires de meurtre n'est pas une nouveauté pour la Belgique. Au cours des dernières décennies, des historiens disposant d'une expertise de fond et d'archives ont déjà mené des enquêtes approfondies sur les assassinats de Patrice Lumumba et de Julien Lahaut à la demande du Parlement. Dans les deux cas, leur engagement a permis d'obtenir de nouvelles informations importantes sur les commanditaires et les personnes impliquées.
Sans prétendre que dans cette enquête, une équipe de scientifiques va trouver la solution, ils peuvent apporter une contribution importante sur le plan méthodologique. Selon les initiés, le dossier des tueries compte aujourd'hui entre trois et quatre millions de pages, pour autant que l'on puisse en juger. Malgré l'expertise des enquêteurs impliqués, il n'est pas illogique qu'un dossier de cette complexité et de cette taille ne puisse plus être lu, analysé et évalué par les seules méthodes d'investigation et de détection traditionnelles (balistique et empreintes digitales) et modernes (échantillons d'ADN).
Les évolutions numériques et technologiques rapides auxquelles nous avons assisté ces dernières années en ce qui concerne l'analyse de grands ensembles de données soulèvent la question de savoir comment ces techniques peuvent être utilisées scientifiquement à cette fin. Il s'agit, par exemple, du text mining, de l'apprentissage automatique et d'autres applications de l'IA qui parviennent de manière optimale à traiter des quantités complexes et importantes de données extrêmement rapidement par rapport aux normes humaines et à étendre les capacités d'analyse.
AFFAIRES NON RÉSOLUES
Dans le domaine des affaires non résolues, on trouve de plus en plus d'exemples au niveau international. Aux Pays-Bas, la police déploie depuis 2018 des méthodes numériques et informatiques pour analyser quelque 1 500 affaires non résolues, dont un millier de meurtres. L'objectif est de numériser à terme 25 millions de pages, une échelle qui dépasse de loin la capacité de réflexion humaine. L'automatisation de ce filtrage médico-légal apporte aux enquêteurs néerlandais une aide à la sélection des dossiers et à la découverte de traces et de schémas jusque-là passés inaperçus.
Que ces méthodes d'analyse innovantes fassent également partie de l'arsenal auquel les historiens, les criminologues et les informaticiens font de plus en plus appel depuis le début du 21e siècle.
Les analyses innovantes impliquant un vaste matériel numérisé (archives) ou ce que l'on appelle les "big data" historiques ont de nombreuses applications. Le déploiement de ces méthodes n'est pas exempt d'écueils, tels que le manque de transparence ou la présence de biais dans le modèle d'IA, mais elles sont capables d'analyser des ensembles de données qui dépassent l'entendement humain. L'avantage est qu'elles permettent de découvrir rapidement des traces, des connexions et des modèles qui n'avaient pas été détectés auparavant, en particulier lorsque d'autres dossiers de la même période sont numérisés en même temps que le dossier des tueries. Cela permet de comparer les dossiers entre eux.
Dans le cadre d'une enquête médico-légale, la combinaison de méthodes classiques et nouvelles reste cruciale. L'utilisation exclusive de techniques numériques et technologiques innovantes ne sera pas la solution miracle, mais elle peut constituer un élément déclencheur permettant d'examiner ce dossier d'une manière différente. Pour l'avenir, il semble que l'on craigne de plus en plus que cette piste soit également fermée. Espérons que ce ne soit pas irrévocable.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Ven 16 Aoû 2024 - 10:19 | |
| Institut génétique Nantes Atlantique (IGNA)
https://igna.fr/
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Lun 19 Aoû 2024 - 16:48 | |
| https://www.lesoir.be/615997/article/2024-08-13/quand-ladn-elucide-les-crimes
Quand l’ADN élucide les crimes
Les laboratoires de biologie et de chimie de la police scientifique espagnole analysent du matériel génétique et d’autres échantillons de plus en plus déterminants pour faire la lumière sur les crimes.
Publié le 13/08/2024 à 20:53
L’ADN, qui a permis de reconstituer un arbre généalogique remontant jusqu’en 1871, a été déterminant pour résoudre un assassinat dans un bois de Malaga en 2022 ainsi que pour arrêter, le mois de mai dernier, un tueur en série qui avait déjà purgé une peine pour quatre autres homicides similaires. Son identification a permis d’élucider, à la mi-juin, la disparition d’une jeune Sévillane dont le corps a été retrouvé dans une roselière de Gandia (Valence). La présence d’un cil de l’auteur du crime sur la fermeture éclair du sac à main de la victime et son analyse ultérieure ont été capitales pour résoudre cette affaire, deux ans plus tard.
L’affaire de Malaga vient à nouveau illustrer l’importance croissante de l’analyse des traces biologiques dans les enquêtes policières. « Aujourd’hui, le service de recherche ADN, qui joue un rôle clé dans la résolution des homicides, est devenu le département phare de la police », explique Antonio Agüí, membre du laboratoire chimique et toxicologique de la préfecture de police nationale de Séville, l’un des quatre que compte l’Espagne. Avec les cinq laboratoires biologiques et de recherche ADN répartis à travers le pays, ces infrastructures constituent le socle de la police scientifique chargée de toutes les affaires de l’Andalousie occidentale. « Nous, on donne un nom et un prénom aux preuves » : c’est ainsi que son chef, l’inspecteur Francisco Cobos, résume son travail.
Son équipe de quinze personnes ne s’occupe pas des témoins, mais des traces qui, bien souvent, étayent ou corroborent des éléments moins solides que leurs déclarations. Ses résultats reposant sur des probabilités statistiques, c’est la complexité et la magie de l’ADN qui leur confèrent un degré de précision qui, souvent, est irréfutable pour le juge. « Nous, nous ne tranchons pas sur la culpabilité de quelqu’un, mais nous fournissons des calculs mathématiques avec une énorme marge de probabilité », explique l’inspecteur. « C’est l’ADN qui nous rend uniques. »
Ce profil biologique différencié est ce qui a permis d’identifier le tueur en série récemment arrêté par la police de Malaga. La banque de données ne contenait d’informations que sur un proche qui n’avait aucun lien avec les faits, mais qui a mené les enquêteurs jusqu’à leur auteur. Tout revient, en fin de compte, au principe d’échange de Locard, l’un des principes fondamentaux de toute enquête. « Nous cherchons à établir un lien entre la victime et le lieu du crime, puis entre la victime et l’auteur, puis enfin entre l’auteur et le lieu du crime », explique Francisco Cobos.
L’inspection visuelle est essentielle
Pour remettre en place toutes les pièces de ce puzzle, l’inspection visuelle est essentielle. « Il est capital », poursuit-il, « que nos confrères de l’inspection visuelle effectuent les prélèvements adéquats, qu’ils protègent, avant l’arrivée de la protection civile, le lieu du crime afin d’éviter la contamination des preuves, et qu’en cas d’homicide, ils suivent les indications des enquêteurs, car ceux-ci possèdent une expérience et une vision qui nous font défaut. »
Dans la majorité des cas, cette recherche de preuves sur le lieu des faits est déterminante. L’inspecteur Paco Vega, membre du Groupe d’inspections visuelles de Séville, se rappelle l’affaire du violeur du parc María Luisa, identifié à la suite d’une analyse de tous les déchets que la balayeuse qui avait trouvé la victime avait collectés ce jour-là, étant donné que, dans un premier temps, un suicide avait été évoqué. L’équipe a fini par trouver un mouchoir qui s’est avéré appartenir à la défunte, avec des traces d’ADN correspondant à celles retrouvées dans les échantillons du frottis vaginal réalisé pendant l’autopsie.
Lorsque les traces retrouvées et identifiées avec précision par les inspecteurs visuels arrivent au laboratoire, le personnel continue d’observer une chaîne de responsabilité essentielle pour éviter de compromettre la valeur judiciaire des preuves. Tous les membres de l’équipe qui analysent les échantillons prélevés sur chaque trace notent et signent leurs moindres faits et gestes. Sur un an, ils peuvent traiter plus de 2.000 affaires et analyser environ 15.000 échantillons. La priorité, ce sont les agressions sexuelles et les homicides.
A partir de là, chaque preuve passe successivement dans les salles parfaitement compartimentées où elle sera disséquée. Dans la salle d’ouverture, la preuve est ouverte, des échantillons sont prélevés sur les mégots de cigarette, des frottis de contact sont effectués sur les vêtements… Dans la salle d’extraction, les cellules sont ouvertes afin d’en extraire l’ADN nucléaire. Différents appareils sont utilisés en fonction de l’état de conservation de l’échantillon : le sang, les ongles d’un cadavre, un morceau de muscle, un os… Tout est bon pour isoler les chromosomes. Une autre salle, appelée « chambre noire », sert spécifiquement à détecter, à l’aide d’un appareil à ondes émettant de la lumière, des traces de sperme et d’autres traces biologiques, dans les affaires d’agression sexuelle. L’ADN est ensuite séquencé et les profils génétiques obtenus sont placés dans une banque de données s’ils sont considérés comme suspects.
Une charge émotionnelle importante
Si les membres de l’équipe travaillent avec des cadavres, des chromosomes ou des éléments microscopiques, la charge émotionnelle qu’ils supportent n’en est pas moins importante pour autant. « Il est difficile de réaliser qu’il y a une famille qui attend ton travail pour savoir si le corps qui a été retrouvé est celui de leur fille », avoue Francisco Cobos. « De même, travailler avec les vêtements de femmes ou de jeunes filles qui ont été agressées sexuellement est une tâche éprouvante. »
Si le matériel utilisé pour analyser les échantillons ressemble à celui de la série Les Experts, l’environnement de travail est beaucoup moins futuriste et les délais d’obtention des résultats sont bien loin de l’immédiateté dépeinte dans les épisodes de la série. « Tout dépend du type d’échantillon. La séparation de l’ADN prend du temps, il faut parfois recommencer des échantillons… », explique l’inspecteur, tout en admettant que dans certains cas, l’équipe redouble d’efforts et tente de raccourcir les délais.
Ces profils génétiques sont envoyés dans une banque de données à Madrid ; c’est de là qu’ils sont partagés avec les autres pays qui ont adopté le même modèle d’enquête en matière d’ADN, une technique qui a déjà permis d’identifier des délinquants qui se trouvaient à l’étranger ou qui étaient recherchés au niveau international. Francisco Cobos se rappelle le cas des bandes géorgiennes qui, chaque été, lançaient une campagne de cambriolages d’appartements en Espagne. Lors d’une arrestation, il a été constaté, grâce à l’ADN, que l’un des membres de ces bandes s’était introduit dans des domiciles en Allemagne, en France et en Espagne. De même, dans le cas d’une tête retrouvée aux Pays-Bas, son profil génétique s’est avéré correspondre à une personne qui avait eu des antécédents judiciaires à Séville. « C’est le pouvoir de l’ADN », s’exclame Francisco Cobos. L’entrée en vigueur en Espagne, en 2004, de la loi obligeant les détenus accusés de certaines infractions graves d’accepter un prélèvement de leur ADN a facilité l’identification de délinquants.
Et s’il n’y a pas d’ADN ?
Et s’il n’y a pas d’ADN ? C’est ici qu’intervient l’équipe du laboratoire chimique, où passent, outre des fibres textiles ou des traces de pigmentation invisibles à l’œil nu, toutes les drogues saisies dans la province de Séville, en vue de leur analyse, en plus des preuves relevées en cas d’incendie. Contrairement au laboratoire biologique, la salle est ici translucide, et les habituelles éprouvettes et pipettes sont accompagnées de microscopes et d’autres appareils de précision. « Ici, nous pouvons découvrir qu’une nouvelle drogue, rarement trouvée sur le territoire espagnol, est entrée dans le pays, ou qu’une autre drogue est particulièrement coupée », explique Antonio Agüí pour décrire comment son équipe participe à la lutte contre le trafic de drogue. Le laboratoire analyse également, désormais, l’essence retrouvée dans les narcolanchas (bateaux utilisés pour le trafic de drogue), un travail essentiel pour pouvoir accuser les trafiquants du délit de transport de substances dangereuses.
Son activité est essentielle pour déterminer si un incendie est volontaire ou involontaire, en fonction des substances accélérantes identifiées, qu’il faut en outre isoler des autres substances susceptibles de s’être trouvées dans la zone de l’incendie sans toutefois avoir provoqué celui-ci. « Le travail de l’inspection visuelle est capital à cet égard », rappelle Antonio Agüí au sujet de cette partie de la chaîne d’investigation.
C’est également ici que sont analysés, avec une précision extrême, les restes de fibres. « Les échantillons de la victime et de l’auteur présumé sont analysés dans des salles séparées », précise-t-il, « pour éviter toute contamination. Il s’agit de traces microscopiques. Une seule fibre peut mener quelqu’un à la prison. » Le travail est toujours accompli dans l’idée d’établir un lien entre la victime, l’auteur et le lieu du crime, ce qui est essentiel en l’absence de traces biologiques. Antonio Agüí cite un exemple : « Si vous avez de la peinture de voiture sur les vêtements d’une victime d’un accident de la route et des fibres de cette personne dans la voiture, cela constitue une preuve, même en l’absence d’ADN. »
_ _ _
https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d%27%C3%A9change_de_Locard
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Dim 25 Aoû 2024 - 16:34 | |
| https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2099467/ggi-adn-enquete-police-tammy-penner
(...)
La GGI consiste à croiser l'ADN d'une personne que la police veut identifier avec ceux recueillis par les banques de données d'entreprises spécialisées dans la généalogie comme Ancestry ou 23andme.
(...)
Il s'agit d'une avancée majeure dans le domaine de l'enquête policière, qui nous aide à résoudre des crimes, mais aussi à identifier les personnes, dit l'agent Randy Gaynor.
_ _ _
https://www.ancestry.com/dna/
https://www.23andme.com/en-int/
https://www.top10.com/dna-testing
|
| | | C.P.
Nombre de messages : 2490 Date d'inscription : 05/01/2018
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Lun 26 Aoû 2024 - 9:23 | |
| De mémoire, c'est le magistrat fédéral Van Der Sypt qui plaçait les dernier espoirs de résoudre l'enquête dans les recherches d'ADN.
On pourrait faire confiance aux scientifiques et aux techniques de pointe d'aujourd'hui pour la comparaison d'ADN et en obtenir un résultat probant. Mais une telle comparaison ne peut se faire que si on a des éléments provenant d'auteur(s) présumé(s) récoltés sur les lieux des faits. Jusqu'à présent, peu de choses ont été divulguées et on ne peut être sûr de rien:
- En dehors de la perpétuelle "tache de sang" remarquée sur un des morceaux de gilet pare-balles repêché à Ronquières et dont l'utilité est sans cesse remise en question selon la durée de séjour dans l'eau... - En dehors de mégots de cigarettes qui ont peut-être ou pas été fumés par les tueurs... - En dehors de traces de sang retrouvées sur un polo en forêt de Soignes qui a peut-être été porté (ou pas) par un des tueurs touché accidentellement, Que reste-t-il? Les traces de sueur ou de cheveux sur les "chapeaux de pêcheurs" abandonnés à Nivelles et à Alost? Mais le nombre de manipulations connues de ces éléments, n'ont-ils pas été pollués rendant ainsi toute recherche inutile? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Sam 31 Aoû 2024 - 10:25 | |
| Pour information...
Depuis que le premier test de généalogie génétique a été proposé au public en 2000, plus de 40 millions de personnes, à travers le monde, auraient testé leur ascendance ADN par le biais de sociétés telles que 23andMe, Ancestry ou encore MyHeritage.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Sam 7 Sep 2024 - 12:11 | |
| https://www.francelive.fr/teaser/ouest-france/trente-et-un-ans-apres-ladn-permet-darreter-un-homme-pour-le-viol-et-le-meurtre-dune-jeune-femme-8710567/
Trente et un ans après, l’ADN permet d’arrêter un homme pour le viol et le meurtre d’une jeune femme
Des analyses ADN ont permis à la police américaine d’arrêter un homme de 52 ans pour le viol et le meurtre d’une jeune femme en 1993. C’est le père de la victime, alors âgée de 19 ans, qui avait retrouvé sa fille sans vie dans son appartement d’Indianapolis. Elle avait reçu 61 coups de couteau.
(...)
Selon le département de police métropolitaine d’Indianapolis, qui s’est exprimé dans un communiqué publié mardi 3 septembre 2024, cette interpellation a été rendue possible grâce à la généalogie génétique, rapporte NBC News.
(...)
https://www.nbcnews.com/news/us-news/missouri-man-arrested-indiana-womans-1993-stabbing-death-rcna169422
_ _ _
https://easy-dna.be/test-ascendance/
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Mer 2 Oct 2024 - 8:21 | |
| https://www.cybersoleil.com/affaires-non-resolues/
«C’est le début d’une grande période de résolution de cold cases», affirme la microbiologiste, Audrey-Anne Leblanc.
Cartographie 3D, généalogie génétique, biologie judiciaire; de nombreuses avancées scientifiques et technologiques permettent désormais aux policiers d’épingler des criminels ayant passés sous le radar.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21556 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kit analyse ADN police scientifique Lun 11 Nov 2024 - 20:47 | |
| https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/arrestation-d-un-homme-de-84-ans-pour-un-meurtre-vieux-de-50-ans-dans-le-wisconsin/vi-AA1tRt7B
Arrestation d'un homme de 84 ans pour un meurtre vieux de 50 ans dans le Wisconsin
La police a annoncé vendredi dernier que Jon K. Miller, un habitant du Minnesota âgé de 84 ans, avait été arrêté pour le meurtre de Mary K. Schlais. La jeune femme de 25 ans avait été retrouvée morte près d'une intersection du comté de Dunn, dans le Wisconsin, en 1974. Les enquêteurs ont utilisé la généalogie génétique et identifié Miller grâce à l'ADN d'un chapeau trouvé sur les lieux du crime il y a 50 ans.
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