Déroulements des faits Colruyt Nivelles 17/09/1983

Un grand merci à CQB241 d'avoir réalisé cette séquence illustrant le trajet de la MERCEDES et de la SAAB après la fusillade du Colruyt de NIVELLES.

Le titre de ce fil me paraît le plus approprié pour placer la reconstitutions des trois fusillades reliées à ce fait.

Reconstitution des faits de NIVELLES (Illustrations d'après un dessin publié par The End sur le forum BVN.

-  Le meurtre du couple FOUREZ-DEWIT :

Il est généralement admis que le couple a été abattu par un seul des auteurs, celui désigné pour faire le guet. Ce dernier étant surnommé pour l’ensemble des faits du BW par le sobriquet « TUEUR ». Il aurait été équipé de deux armes de poing et d’un riotgun, toujours selon l’enquête officielle et les informations diffusées dans les médias.

Notre vision alternative :

Le guetteur K1 est muni du FN 7,65 N°1 et s’en sert pour abattre M. Jacques FOUREZ d’une balle dans le visage. Son arme s’est enrayée et il doit éjecter deux cartouches, et il se dirige aussitôt vers la Mercedes où se trouve encore Madame Elise DEWIT pour « s’occuper » d’elle.

Il tire depuis le côté conducteur en sa direction, la rate et la douille est éjectée à l’intérieur de l’habitacle. Entretemps, son complice et vraisemblablement binôme K2 vient lui prêter main forte, il est muni du pistolet FN cal. 22 LR . C’est lui qui abat la malheureuse Elise .

Après une brève concertation, K1 et K2 décident de déplacer les corps et de les mettre hors de vue. Après une vaine tentative de faire passer le corps d'Elise par-dessus le grillage de la clôture arrière, K2 tire encore deux balles dans la tête de Jacques et dans celle de sa compagne. Les corps sont finalement trainés le long du bâtiment, à gauche de la porte de la réserve.

K1 prend le volant de la Mercedes du couple et la parque direction Nivelles, à gauche de la porte de la réserve et le coffre ouvert légèrement de biais vers l’accès  pratiqué par les malfrats.

La SAAB, est elle garée à droite de la porte et en direction « du bâtiment du fonds des routes », c’est-à-dire dans la direction opposée. Sont coffre est également ouvert. C’est comme cela que les gendarmes arrivés dans leur Ford Transit vont les surprendre.



- La fusillade sur le parking du COLRUYT

K1, qui s’est saisi d’un fusil de calibre 12 RG-2 et est positionné près de la MERCEDES, il ouvre précipitamment le feu en direction du véhicule de Gendarmerie. Tellement précipitamment que sa première décharge atteint le couvercle du coffre ouvert de la Mercedes !

K1 va ensuite littéralement monter à l’assaut du véhicule de gendarmerie, il tire encore à trois reprises en direction du chauffeur, le 1MDL Jean-Marie LACROIX. On a remarqué lors des constatations qu’il avait chargé son fusil à pompe alternativement avec du petit plomb et de la chevrotine, habitude de chasseur ou de braconnier ?

Jean-Marie se replie derrière le Transit pour rejoindre son collègue qui est descendu à son tour avec un PM UZI en main.



A cet instant, c’est K2 qui ouvre le feu avec un pistolet Colt .45 en direction du 1MDLC Marcel MORUE. K2 est vraisemblablement accroupi, ou tout du moins en position basse dans l’embrasure de la porte de la réserve, il n’est cependant pas à exclure qu’il se soit déplacé entre le mur et la SAAB vers l’avant de celle-ci pour avoir un meilleur angle de tir… K2 à vidé son chargeur, deux balles seulement sur les sept contenues dans son chargeur ont touché Marcel à la cheville. Les autres se perdent dans la portière et le flanc du Transit. Marcel est à terre, Jean-Marie se précipite vers l’intérieur du TRANSIT et fait le mort…

K1 a poursuivi Jean-Marie... Découvrant Marcel gisant sur le flanc et Jean-Marie affalé en travers de la portière du combi, il tire les trois dernières cartouches dans leur direction, touchant Marcel à deux reprises, une troisième décharge atteignant la SAAB dans son aile arrière droite.






Figure 1 Ce document, issu du dossier d'instruction du juge WEZEL corrobore parfaitement la description du déplacement de K1 telle que nous l'avons faite.


L’intervention du troisième homme K3 se limite ici, si l’on peut dire, à deux tirs à l’aide d’un révolver de calibre .357mag qui passerons par l’intérieur du coffre de la SAAB et ressortiront par l’aile arrière gauche. Encore un tir accidentel !

A l’issue de la fusillade, un des auteurs soit K1, soit K2 va ramasser l’UZI et la mettre dans le coffre de la SAAB, un autre (on ne sait lequel ?) va se saisir des pistolets FN 7,65 des deux gendarmes pour les emporter avec lui. Avant de rejoindre leurs véhicules, un des tueurs va tirer sans le toucher en direction de Jean-Marie qui est affalé dans la porte du Transit. A-t-il seulement regardé où il tirait ?

Nous n’avons pu trouver jusqu’ici aucune information précise et fiable concernant l’arme utilisée ici.




- La fusillade devant le « DIABLE AMOUREUX »

K1 a rechargé son RG-2 après la fusillade sur le parking du Colruyt à Nivelles vers 0125H et avant celle du Diable Amoureux vers 0140H. Il s’agit indubitablement de la même personne de part son comportement et l’arme identique utilisée : Il fait face directement à la menace posée par les forces de l’ordre en tirant et fonce vers eux sans crainte et sans état d’âme. Il vide son chargeur instinctivement et ne se replie que lorsqu’il juge la menace neutralisée définitivement.

La description de cet individu faite cette nuit-là correspond à un homme assez grand, environ 1,80 m de corpulence moyenne et portant la barbe. Il serait vraisemblablement le conducteur de la Mercedes. A moins qu’il n’en ait été le passager, mais cela ne coïncide pas avec les témoignages des policiers brainois.

Le troisième homme est sorti de la SAAB et a tiré trois fois avec le RG-1 , arme ayant servi précédemment aux faits de TEMSE.

A l’exception de K1, la distribution des rôles n’est pas réalisable ici.

Portrait-robot de K1 :

Il y a un point que j' aimerais éclaircir concernant le déroulement des faits, qui ne concerne pas les fusillades intervenues .
Quand ils entrent dans le Colruyt, ils arrivent je crois dans un local ou on entrepose des marchandises.
Restent-ils dans ce local ou en sortent-ils pour se rendre à la salle ou se trouve le coffre ?
Si quelqu un a la réponse ....

Les questions à ce sujet sont nombreuses et n'ont pas forcément de réponse logique.

Tout d'abord, comme dans tous les supermarchés, le coffre se trouve à proximité (ou parfois dans) du bureau du gérant ou du directeur. Ces locaux "administratifs" sont la plupart du temps séparés de la surface commerciale, c'est-à-dire la superficie du bâtiment consacrée à l'exposition des marchandises et aux caisses.

La réserve est la superficie dédiée à l'entreposage ou au transit des marchandises livrées au magasin. Près de la porte par où se font les livraisons, il y a un emplacement réservé au réceptionnaire. On trouve généralement un endroit dans la réserve (plus ou moins) sécurisé où sont stockées les marchandises de valeur comme les articles de parfumerie, les alcools et les cigarettes.

Photo bien connue de la porte de la réserve (forum BVN)



Le butin emporté et retrouvé dans la SAAB:

Des sacs de café en vrac empilés sur le siège arrière avec des cartons contenant des bidons d'huile, des chocolats (photos BVN):



Autres objets se trouvant dans la SAAB :

Un jerrycan rempli d'essence et son bec verseur, divers outils, un trousse à outils distincte, les deux bonbonnes (munies de leur bouchon respectif) destinées au fameux oxypack. Des sacs poubelles en plastique ont été également retrouvés. On dirait qu'ils en font une certaine consommation. Et naturellement l'UZI prise au gendarme MORUE.
A noter que l'ensemble chalumeau/détendeur/manomètre n'a pas été retrouvé.

Ce qui suit devrait peut-être vous apporter un élément de réponse :

Butin abandonné à l'intérieur du magasin près du rayon boucherie:

Cela signifie en clair qu'il ont exploré au moins une partie de la réserve, et du magasin.

Deux caddies avec des cartons contenant des fardes de cigarettes (11 de marque Belga), et 9 bouteilles de Whisky, et encore des sacs en plastique...

Une question encore sans réponse : ont-ils opéré dans le noir, s'éclairant p.ex. avec des lampes de poche ou ont-ils utilisé l'éclairage du magasin? Cette dernière option me paraît improbable puisque manquant de discrétion...

Ce qui parait évident : s'ils cherchaient le coffre, ils ne l'ont manifestement pas trouvé. Dans ce cas, plan "B", ils se rabattent sur des marchandises intéressantes pour eux, surtout qu'ils disposent à présent d'un véhicule supplémentaire : la MERCEDES des malheureuses victimes.

L'arrivée inattendue des gendarmes et la fusillades qui s'en suit interrompt leurs opérations de chargement et c'est le repli dans la précipitation, laissant derrière les marchandises de valeur (cigarettes et whisky), mais ramassant au passage les armes des gendarmes, butin supplémentaire représentant une certaine valeur ou un intérêt pour eux.

La MERCEDES ne contenait que les effets personnels du couple, il semble logique que deux des trois malfrats y aient pris place, d'ailleurs, selon le témoignage des policiers brainois, le chauffeur et un passager ont été observé devant le "Diable Amoureux". K1 faisait certainement partie de cet équipage vu l'utilisation du RG2.

La SAAB étant, elle, passablement chargée, a été emmenée par le troisième larron qui , lui, a fait usage du RG1 au "Diable Amoureux".

"Près de la porte par où se font les livraisons, il y a un emplacement réservé au réceptionnaire"
Pourriez-vous préciser de quoi il s'agit s-v-p ? Merci

des sacs poubelle Propsac ?

TopTurboCommando a écrit:

"Près de la porte par où se font les livraisons, il y a un emplacement réservé au réceptionnaire"
Pourriez-vous préciser de quoi il s'agit s-v-p ? Merci

Il s'agit d'un coin-bureau, voire d'un simple pupitre où le préposé à la réception marchandises range ses documents, som matériel (cachet dateur, timbres à apposer sur les documents, etc.). Peut être aussi un simple cagibi cloisonné ...

Merci C.P de vos réponses.
Vous écrivez : " s' ils cherchaient le coffre, ils ne l' ont manifestement pas trouvé. Dans ce cas plan B, ils se rabattent pour des marchandises intéressantes pour eux ".
Oui mais le problème c' est que le détecteur volumétrique donne l' alerte à 1H23.
Les gendarmes arrivent à 1H30.
Comme les T.B.W partent immédiatement après la fusillade, les voitures sont déjà chargées.
Alors, le coffre, ils ont pas du beaucoup le chercher sur un intervalle de temps aussi court.

pyrénéen a écrit:

Oui mais le problème c' est que le détecteur volumétrique donne l' alerte à 1H23.

Si vous remontez de quelques lignes dans votre documentation (p.28), vous lirez que , je cite, "Entre 1 heure 26' et 1 heure 35', le détecteur perçoit encore des mouvements à l'intérieur du magasin".

pyrénéen a écrit:

Alors, le coffre, ils ont pas du beaucoup le chercher sur un intervalle de temps aussi court.

Douze minutes quand-même. Sans oublier que leur plan a été perturbé par l'arrivée de la Mercedes dans un premier temps,  et dans un second temps par l'arrivée du combi de gendarmerie et avec les actions tragiques qu'elles ont entrainée.

Chronologie:

1. La première alarme enregistrée par la centrale Colruyt est à précisément à 1 heure 23', ce qui donne 12 minutes de présence aux malfrats dans le magasin.

2. La transmission de l'alerte est notée à 1 heure 26' à la gendarmerie, et le service dépêché sur place pénètre sur le parking à (ou vers?) 1 heure 30'. Performance normale vu la proximité entre la gendarmerie et le Colruyt.

3. Durée de la confrontation entre les gendarmes et les malfrats : après 1 heure 30' (le temps de faire le tour du bâtiment et d'observer les lieux) et après 1 heure 35' (le nécessaire au dernier des malfrats de sortir du bâtiment, pour désarmer les gendarmes abattus et d'embarquer dans leurs véhicules). Soit environ 5 minutes de 60 soixante secondes chacune... Il est certain que l'échange de coups de feu a dû être concentré sur une durée beaucoup plus brève, mais bien dans cette fourchette temporelle!

pyrénéen a écrit:

Comme les T.B.W partent immédiatement après la fusillade, les voitures sont déjà chargées.

J'ai oublié de préciser que quelques bidons d'huile avaient été également chargés dans le coffre de la MERCEDES.

pyrénéen a écrit:

Merci C.P de vos réponses.

Avec plaisir

Est-on d' accord C.P sur le fait que le gendarme Lacroix donne l' alerte à 1H 34 ?
Auquel cas vos 12 minutes sont en réalité beaucoup moins.
Parce- qu' il a nécessairement donné l' alerte une fois les T.B.W partis et que les derniers mouvements enregistrés dans le Colruyt à 1H35 sont alors nécessairement les siens .

Citation :

Pyrénéen à écrit :

Citation :

CP à écrit :


Douze minutes quand-même. Sans oublier que leur plan a été perturbé par l'arrivée de la Mercedes dans un premier temps,     et dans un second temps par l'arrivée du combi de gendarmerie et avec les actions tragiques qu'elles ont entrainée.

Est-on d' accord C.P sur le fait que le gendarme Lacroix donne l' alerte à 1H 34 ?
Auquel cas vos 12 minutes sont en réalité beaucoup moins.
Parce- qu' il a nécessairement donné l' alerte une fois les T.B.W partis et que les derniers mouvements enregistrés dans le Colruyt à 1H35 sont alors nécessairement les siens .

Salut Pyrénéen,

Je n'ai plus trop les horaires en tête, mais le couple n'est il pas arrivé, avant le déclenchement de l'alarme ?


Cordialement,

pyrénéen a écrit:

Est-on d' accord C.P sur le fait que le gendarme Lacroix donne l' alerte à 1H 34 ?
Auquel cas vos 12 minutes sont en réalité beaucoup moins.
Parce- qu' il a nécessairement donné l' alerte une fois les T.B.W partis et que les derniers mouvements enregistrés dans le Colruyt à 1H35 sont alors  nécessairement les siens .

Je ne vous suivrai pas dans cette voie quand vous insinuez que ce serait le gendarme Lacroix (traumatisé, blessé, désarmé, ayant son collègue et chef baignant dans une mare de sang) qui aurait pénétré dans le magasin une minute après avoir lancé son appel de détresse... Si le sujet n'était pas si dramatique, j'en rirais. D'autre part, vous ne semblez pas avoir remarqué que j'ai souligné les mots "enregistrée" et "notée" dans ma réponse à votre attention.

Et si vous tenez absolument à avoir le dernier mot, je vous le laisse sans aucun problème car le temps presse et du travail sérieux et 100% bénévole m'attend.

Soyez assuré, mon cher pyrénéen, de ma plus parfaite considération.

Citation :

CP à écrit :

Je ne vous suivrai pas dans cette voie quand vous insinuez que ce serait le gendarme Lacroix (traumatisé, blessé, désarmé, ayant son collègue et chef baignant dans une mare de sang) qui aurait pénétré dans le magasin une minute après avoir lancé son appel de détresse... Si le sujet n'était pas si dramatique, j'en rirais.

Il est plus logique de supposer un gendarme qui rentre dans le Colruyt, afin d'y chercher une trousse de secours, un linceul pour son collègue, un coup pour se remettre, voir constater les faits. Plutôt que d'imaginer ce même gendarme qui, après avoir fait le mort, se sert de la radio pour appeler ses collègue devant les tueurs...

C.P. a écrit:

pyrénéen a écrit:

Est-on d' accord C.P sur le fait que le gendarme Lacroix donne l' alerte à 1H 34 ?
Auquel cas vos 12 minutes sont en réalité beaucoup moins.
Parce- qu' il a nécessairement donné l' alerte une fois les T.B.W partis et que les derniers mouvements enregistrés dans le Colruyt à 1H35 sont alors  nécessairement les siens .

Je ne vous suivrai pas dans cette voie quand vous insinuez que ce serait le gendarme Lacroix (traumatisé, blessé, désarmé, ayant son collègue et chef baignant dans une mare de sang) qui aurait pénétré dans le magasin une minute après avoir lancé son appel de détresse... Si le sujet n'était pas si dramatique, j'en rirais. D'autre part, vous ne semblez pas avoir remarqué que j'ai souligné les mots "enregistrée" et "notée" dans ma réponse à votre attention.

Et si vous tenez absolument à avoir le dernier mot, je vous le laisse sans aucun problème car le temps presse et du travail sérieux et 100% bénévole m'attend.

Soyez assuré, mon cher pyrénéen, de ma plus parfaite considération.

Je ne comprends pas votre réaction.
Il est parfaitement logique qu' après le départ des T.B.W, le gendarme Lacroix ait voulu voir ce qu' il en était à l' intérieur du bâtiment.

Je pense que les "enculages  de mouche " nuisent a une veritable progression et des échanges qui apportent quelque chose et que ces enfumages quasi personne ne les lit plus .. ...

13 a écrit:

Je pense que les "enculages  de mouche " nuisent a une veritable progression et des échanges qui apportent quelque chose et que ces enfumages quasi personne ne les lit plus .. ...

Ce que je pense quant à moi, c' est que votre niveau, c' est l' analyse des sacs Propsac.
Ils sont de fabrication française, donc les TBW sont forcément français.
CQFD.

Je ne souhaitais pas vous blesser mais vous aider a réellement progresser . Je vous pardonne car votre impuissance a réellement trouver quelque chose m'émeut vraiment ..

Mais tous leq truands dans cette affaire sont français ne soyez pas  à ce point aveugle... .

C'est plus important que les divagations sur la distance en cm entre l'entrée du Colruyt de Nivelles et les premiers boites de chocolat emportées par les truands

Pour le reste ah si vous saviez tout ce que je sais et que vous ne savez pas ..

Messieurs, vos chamailleries ne font pas avancer les choses.

La piste "française" de M. ADAM est des plus sérieuse et mérite d'être investiguée plus avant, mais ce n'est pas mon propos sur ce fil. Il est dommage que personne ne se donne la peine de comparer ce que j'expose ici et les schémas de liaisons par la balistique rendus publics il y a déjà de nombreuses années. Ces révélations officielles dans les médias méritent d'être examinées en détail...

"Il n'y a rien de plus volatile qu'un témoignage", c'est ce que m'a dit récemment un ami ayant débuté sa carrière dans un certain service dépendant du Ministère de l'intérieur.

Démonstration :

Le témoignage recueilli de Jean-Marie LACROIX, tel qu'il est écrit dans l'acte d'accusation de la filière boraine, et retranscrit une kyrielle de fois dans les différents dossiers,



Je rappelle au passage le courage de Jean-Marie LACROIX qui a fait face à une agression d'une violence inouïe avec un armement désuet et peu fiable.

Constations : une balle de calibre 7,65 "Flat nose" (c'est le calibre utilisé par la gendarmerie)  a atteint le mur à droite de la porte, à une auteur approximative de 1,40m. Sur mon croquis développant les mouvements de K2, l'emplacement est désigné par une petite étoile bleue que je me suis donné beaucoup de mal à dessiner.

Conclusion: Jean-Marie LACROIX n'a pas tiré que sur un agresseur, mais bien sur deux des agresseurs! Rien que cette action aurait mérité une citation, voire la médaille militaire de 1ère classe pour acte de bravoure et de dévouement.

Voyez ici la différence entre ce qui est écrit et ce qui est constaté.

D'autres développements sur les quatre phases de cette affaire et les armes employées à chaque fois ( ou non)  sont en cours...

Citation :

13 à écrit :

Mais tous leq truands dans cette affaire sont français ne soyez pas  à ce point aveugle... .

Puisque nous parlons du gendarme Lacroix. . .13, comment expliquez vous que vos truands Français s'expriment selon lui, avec un ''Genre d'accent Flamand ''. . .

Huggy a écrit:

Puisque nous parlons du gendarme Lacroix. . .13, comment expliquez vous que vos truands Français s'expriment selon lui, avec un ''Genre d'accent Flamand ''. . .

Cher Huggy,

Au delà de l’aspect subjectif de tout témoignage, « un genre d’accent Flamand », cela ne veut absolument rien dire…

Par exemple, comment définiriez-vous l’accent d’A.Vittorio…?

Lorsque deux…ou trois accents se mélangent, cela peut « accoucher » de drôles de « genres d’accents »…

Hello Darnay,

le témoin est ici qualitatif, car il a su garder suffisamment son sang froid que pour blouser les tueurs. Aussi car c'est un gendarme qui, si je ne me trompe, a réalisé sa formation à BXL, où se côtoient francophones et néerlandophones. cet homme ne parle donc pas d'une expression de langage qu'il ne connait pas.

Jamais de ma vie, je n'ai croisé de Français, élevés en France, et s'exprimant avec un genre d'accent Flamand. Les suspects pointés par JPA n'ont pas cette particularité propre aux Belges. . .Ils ne s'expriment d'ailleurs pas en Flamand, comme le font très bien les tueurs ( Alost ).


Cordialement,

Cher Huggy,

Un témoin qualifié…en situation de stress tout de même !…cela, tout au moins, vous voudrez-bien en convenir…
Familiarisé avec l’accent Flamand, sans doute…
Fort de cette expertise, il aura jugé opportun de nuancer la juste perception qu’il aura eu de certaines choses…
Raison pour laquelle, en professionnel avisé,  il aura décrit « UN GENRE » d’accent Flamand…
Faites un petit effort ! Sans quoi nous allons finir par mériter notre réputation d’en…eurs de mouches…

Dans la scène de crime décrite par C.P, qui correspond tout à fait à ce qui est indiqué dans l' acte d' accusation de la filière boraine, il y a un élément sur lequel je m' interroge.
Si je comprends bien , Marcel Morue n' a pas tiré.
Pourtant, il est touché au moment ou Jean- Marie Lacroix le rejoint après que celui-ci ait fait feu.
Surveillait-il un autre emplacement  , était-il aveuglé , est-il descendu un peu après J.M Lacroix.... difficile à dire .