Interview Christian Smets

Pour information

https://data.over-blog-kiwi.com/1/45/89/83/20161111/ob_fdf089_tm19920625.pdf

https://pnws.be/christian-smets-wist-van-3-aanslagen-voor-ze-effectief-gepleegd-werden/





(traduction)

Christian Smets, commissaire de la Sûreté de l'Etat, a été interrogé à plusieurs reprises. Selon Smets, Delhaize a fait l'objet d'un "racket" en 1985.

Il existe un Pro Justitia, rédigé par l'enquêteur Eddy Vos le 3 avril 1997, concernant l'interrogatoire de Christian Smets et ses liens étroits avec le Westland New Post (WNP), les déclarations de Victor Ostrovsky (ndlr : le lien entre le Mossad et les CCC), les notes manuscrites de Smets dans un journal intime, les liens possibles entre les faits des tueries et les faits des CCC, la relation entre la Sûreté de l'Etat et le Mossad et les imputations à la Force 17 (voir ci-dessous).

Vos dans le document : "Smets s'était infiltré au sein du WNP et nous semblait donc un témoin privilégié." Selon certains, Smets était plus qu'un infiltré.

Une source : "Le dernier paragraphe indique que dans le journal personnel de Smets, il y a trois fois où il annonce des attentats à des dates antérieures à celles où ils ont été réellement commis. Cette phrase ne permet toutefois pas de savoir clairement de quelles attaques Smets parle (celles des tueurs du Brabant ou celles des CCC). Ce journal a été saisi dans le cadre du dossier "Mendez". Cependant, Luc Hennart a toujours tout mis en œuvre pour que le dossier Mendez soit séparé des dossiers des tueries du Brabant et des CCC." Le représentant de la FN, Juan Mendez, a été assassiné au début de 1986.

L'interrogatoire de Smets par Vos portait principalement sur le rôle du premier au sein du WNP, une organisation qui, selon le Pro Justitia, était plus importante que ce que les médias ont révélé. L'information a été apportée par RTL.








Voir :

https://en.wikipedia.org/wiki/Force_17

https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=1605

Titel boek : "Mossad : de keerzijde van het bedrog"
Auteur : Victor Ostrovsky
Uitgegeven in 1994 door van Reemst uitgeverij bv, Houten
ISBN 90 410 0015 1
Oorspronkelijke titel: Mossad - the other side of deception (1994)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Ostrovsky

https://www.monde-diplomatique.fr/1991/02/VIDAL/43291

Mossad, un agent des services secrets israéliens parle

> Février 1991, page 30 > Les livres du mois

« C’est par amour pour un Israël juste et libre que je raconte ma vie sans détour, et que j’ose affronter ceux qui ont pris la responsabilité de changer le rêve sioniste en cauchemar. » Ainsi Victor Ostrovsky, pour donner crédibilité à son propos, justifie-t-il la publication de ce livre sur le Mossad, les services secrets israéliens, auxquels il appartint. De fait, il n’est pas tendre avec ses anciens camarades, multipliant confirmations et révélations sur leur rôle. Ainsi, entre autres, à propos de l’affaire de la centrale nucléaire irakienne ; l’assassinat de nombreux représentants de l’OLP ; l’opération qui déjoua l’attentat prévu à Rome contre Golda Meïr ; la traque du terroriste Carlos ; la formation de commandos de la dictature chilienne en échange d’une ogive de missile Exocet ; la surveillance de M. Yasser Arafat par son propre chauffeur-garde du corps ; l’organisation du transfert des falachas d’Ethiopie en Israël ; la surveillance du port libyen de Tripoli par... le responsable du port, etc.

Mais la plus étonnante révélation concerne l’attentat de 1983 contre le quartier général des « marines » à Beyrouth : le Mossad en était informé en détail, mais il s’est refusé à tout dire à la CIA, se contentant d’un avertissement aussi vague, précise Ostrovsky, qu’ « un bulletin météo » ...

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Note : Michel Libert a toujours déclaré que le WNP était une pièce de quelque chose de plus vaste... (et qui fait penser à un "stay-behind")

http://resistances-infos.blogspot.com/2022/11/au-dernier-depart-de-lagent-le-canard.html

Au dernier départ de l’agent « Le Canard »

RésistanceS | Observatoire belge de l’extrême droite  | Mardi 8 novembre 2022 | 20 h 47





Il est décédé le 3 novembre dernier (de mort naturelle). Les funérailles de Christian Smets, alias « Le Canard » pour les missions d’infiltration de la Sûreté de l’État, se sont déroulées ce mardi en toutes discrétions au crématorium d'Uccle. RésistanceS y était. Avec moins de quarante personnes. Surtout des membres de sa famille. Et un clin d’œil en souvenir de la Guerre froide.

Cérémonie très basique. Discrète. Rien d'officiel. Aucune trace de son employeur. Aucune référence à sa carrière, durant plusieurs décennies, à la Sûreté de l'État. Ni à ses enquêtes et ses infiltrations de nombreuses organisations d'extrême droite : le Cepic actif au cœur du Parti social-chrétien (PSC), le Nouvel Europe magazine dirigé par un parrain occulte, le Front de la jeunesse, le Westland New Post (WNP)...

Des missions dans l’underground de « l’orchestre noir », durant les « années de plomb » belges. Une époque terrible qui s’est conclue par les dernières fusillades dans plusieurs magasins de la chaine Delhaize, commises par lesdits « Tueurs du Brabant ».

AIR SOVIETIQUE

Durant cette cérémonie austère pour ses funérailles, juste trois prises de parole se sont faites, deux pour lire un poème, un pour l’encadrer, sous la responsabilité d'un « ami du quartier ». Aucune projection de photos résumant sa vie. Un court moment d'adieu sur fond de trois chansons.

La première : « Nathalie » (Наталья ou Наталия ou Наташа, Natalia, Natasha, ou Natacha, en russe slaves) de Gilbert Bécaud, un de ses chanteurs préférés. Sur un air soviétique, ce morceau s'est entendu, dans la grande salle du crématorium, comme un pied de nez aux services de renseignement des États-Unis qui ont utilisé chez nous - comme bras armé - l'ex-Gendarmerie royale de Belgique. Un corps de police militarisée qu’appréciaient peu Smets et son patron des années 1980, le CVPiste flamand Albert Raes, dont la vision européiste était bien opposée à la réalpolitique US lors de la Guerre froide. Ils étaient bien plus gaullistes que reaganistes.

Ce mardi, sous le soleil de cet été indien prolongé, l'ex-numéro deux du département opération du service de renseignement civil belge est parti sur la pointe des pieds. Sans faire de bruits. Avec quelques secrets emportés dans son cercueil. Et juste avant de mourir, un testament posté sur un forum de discussion discret, mais fort suivi sur le Net. Sujet ? Les tueries du Brabant.

Thierry Debels est intarissable ces jours-ci ...

https://pnws.be/bendedossier-aandeelhouder-b-van-delhaize-heeft-betaald/

https://pnws.be/met-n-beetje-lef-kan-bendedossier-zo-opgelost-worden/

https://www.facebook.com/thierry.debels/

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Ce qui est en tout cas très clair, c'est que le torchon brûlait entre la direction de la Sûreté de l'Etat et l'Etat-major de la gendarmerie.

A mon avis, cet article mérite d'être lu avec attention.

D'une part parce qu'il est question de chaînes de grands magasins aux USA et d'autre part parce qu'il est question d'extrémistes de droite en Italie.






Il faut se souvenir du véritable métier de Geoffrey Swaebe qui fut ambassadeur des Etats-Unis en Belgique de 1983 à 1988.

Il faut aussi noter que le American Security Council (au coeur du complexe militaro-industriel des USA avec notamment Lyman Lemnitzer, bien connu de Paul Vanden Boeynants, Robert Close, Guy Weber et Léopold III) a été créé par Robert E. Wood, le patron de Sears Roebuck and Company, dont le siège était dans la "Sears Tower", le plus haut gratte-ciel de Chicago.

Quant aux extrémistes de droite italiens, cela fait penser à Clemente Graziani (qui a accueilli Jean Bultot au Paraguay), Elio Massagrande, Stefano Delle Chiaie, Jean-Pierre Cherid, etc

J'aurais voulu en savoir plus sur le lien avec Maubeuge mais je suis convaincu du lien avec Dekaise (Jean-Pierre Cherid).

J'ajoute que je pense aussi au vice-président de l'IEPS, Yves-Jean du Monceau de Bergendal occupant une fonction importante dans GIB... Il connaissait très bien Guy Weber, Léopold III et Robert Close.

Voir les dernières pages (365-66-67) de

https://www.dekamer.be/digidoc/DPS/K2044/K20442881/K20442881.pdf

Thierry Debels poursuit...




https://pnws.be/bendedossier-gangsters-handelden-als-leden-van-hogere-organisatie/



(traduction partielle)

Le colonel de gendarmerie Eric Sack a été l'un des principaux artisans du dossier des tueurs du Brabant. Sack est décrit comme un analyste pointu qui, selon l'administrateur du site web sur les tueries, "a dû se battre contre beaucoup de charrettes pour obtenir quelque chose à Bruxelles". Il a particulièrement bien travaillé avec le chef de la police judiciaire, le commissaire Fons van Rie. Ce dernier dans une interview clé avec Humo : "J'ai toujours été un franc-tireur. J'ai été un homme libre et indépendant. Je n'ai pas à dire merci à qui que ce soit, sauf à ma petite amie."

Le 20 juin 1997, Sack, de la cellule Delta de Dendermonde, a donné son avis personnel sur les tueurs du Brabant au Parlement. Sack est toujours d'avis qu'il ne s'agit pas seulement de relations individuelles entre la bande De Staerke et des individus d'extrême droite, mais d'un contexte organisationnel plus large, d'une alliance politico-criminelle.

"Au début des années 1980, un noyau d'individus a cru devoir agir contre la menace rouge exprimée par la CCC et ses semblables en ripostant. Nous (Sack et ses collègues) avons découvert que le Front de la Jeunesse entretenait des contacts avec le MSI, qui jouait un rôle similaire en Italie et utilisait le milieu criminel pour des attaques de terreur noire. En Belgique, je pense que c'est plus ou moins la même chose qui s'est produite : un certain nombre de personnes ont pensé qu'il fallait s'agiter en créant un climat dans le même sens, en réponse aux CCC."

"Après tout, le butin pour le meurtre de (Francis) Zwarts s'élevait à 40 millions (de francs). Nous supposons que ce meurtre a été commis par Bouhouche et Beijer, ces derniers ne vivant toutefois pas dans l'opulence, du moins à ma connaissance. Alors qu'est-il arrivé aux 40 millions ?"

(...)

Sack : "Je suis personnellement - j'insiste sur le mot personnellement - convaincu qu'il y avait une organisation claire derrière tout cela. À mon avis, la Belgique était à l'époque une copie de l'Italie. Tout comme le MSI a utilisé le milieu criminel en Italie pour créer une terreur noire comme contrepoids à la terreur rouge, je crois que certains éléments d'extrême droite ont utilisé ce milieu pour créer et dénoncer un tel malaise en Belgique. À mon avis, le dossier Zwarts - le meurtre du gardien de sécurité à Zaventem - a servi de base de financement pour payer le milieu criminel."

"On a adopté un mythe qui a été créé à partir des Borains et qui a évolué tranquillement. Ce mythe a servi de prétexte pour apparaître encore et encore. Si l'on considère cette hypothèse, il est tout à fait clair qu'il y a plus derrière et qu'il ne faut pas se limiter au seul dossier Mendez."

"Toutes ces affaires doivent être liées. J'entends par là : le dossier Zwarts, les armes qui ont été récupérées chez Mendez et qui ont ensuite été retrouvées dans un box à Uccle où l'on a trouvé, entre autres, des masques de carnaval ainsi que le véhicule utilisé par la bande de Haemers pour l'enlèvement de M. Vanden Boeynants. Cependant, la bande Haemers n'a jamais utilisé de masques de carnaval. Je le répète : cela doit sûrement être une indication du fait qu'il y a plus que le petit dossier Mendez qui n'est qu'un élément de tout le rouage."

"La 'chronologie' est on ne peut plus claire et s'étend des années 1981 aux années 1985, le dernier fait - et c'est ma conviction personnelle - étant le braquage sanglant du grand magasin Delhaize à Alost." (ndlr : et un peu plus tard le meurtre de Mendez au début de 1986 comme événement final)

Sack a ajouté : "À la lumière des connexions possibles entre Haemers, De Staercke et l'extrême droite, et des contacts du Front de la Jeunesse et du WNP avec le MSI, il n'est pas sans importance de savoir qu'à plusieurs reprises, nous avons enregistré des déclarations informelles de membres de ces gangs faisant référence au fait qu'ils agissaient en tant que membres d'une organisation supérieure. Bajrami l'a dit ; Haemers l'a dit deux fois ; Philippe De Staercke y a fait référence ; et Karafilis y a fait référence. Tout cela est le résultat de l'analyse du cheminement de la pensée autour de l'extrême-droite."

(...)

https://pnws.be/bendedossier-ook-onderzoeksrechter-lacroix-dacht-aan-afpersing/



(traduction)

Les tueurs du Brabant ont frappé en deux vagues : en 1982 et 1983 et lors d'une deuxième vague de meurtres en 1985. L'enquête commence après cela et est (enfin) retirée de Nivelles et principalement des mains de Jean Deprêtre au début de 1987.

L'ensemble du dossier est transmis au juge d'instruction Jean-Claude Lacroix à Charleroi, dans le ressort du procureur général Georges Demanet. Lacroix est resté en charge du dossier (uniquement) jusqu'en février 1990, date à laquelle il a été remplacé par Pierre Hennuy.

Lacroix pose ensuite une thèse très intéressante dans l'hémicycle. Lacroix : "Ronquières relie tout. C'est un signe ?"

Le juge d'instruction se réfère au jeudi 6 novembre 1986, date à laquelle des sacs contenant des preuves reliant avec certitude les faits des tueurs du Brabant (de la première et de la deuxième vague) ont été découverts dans le canal Bruxelles-Charleroi sur le site du "Large de Fauquez" à Ronquières.

Lacroix : "Cela signifie-t-il que les armes ont été jetées pour faire savoir que les meurtres étaient terminés ?" Selon des témoins, les sacs ont été jetés là juste après le "hold-up" d'Alost (mais n'ont été "retrouvés" que plus tard). Cela rend l'hypothèse du "racket" de Christian Smets, de la Sûreté de l'Etat, légèrement plus difficile. Dans le cadre de cette hypothèse, il est toutefois possible qu'après Aalst, les extorqueurs aient compris (par exemple via un intermédiaire) qu'ils allaient céder. Sur ce, les sacs ont été jetés à l'eau.

Lacroix : "Est-ce qu'ils (les sacs de preuves) veulent nous dire : 'Voici de la poussière dans laquelle vous pouvez enfoncer vos dents et sur laquelle vous pouvez travailler, continuez à chercher et continuez à chercher' ? Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas trouvé de nouvelles données à partir des sacs de Ronquières."

Ainsi, selon le juge d'instruction, Ronquières peut être interprété de deux manières : "Soit on nous dit : "on cherche" et on fait n'importe quoi ; c'est une possibilité, soit il y a des faits entre lesquels il y a une interconnexion."

Lacroix : "C'est la raison pour laquelle il était important pour nous de mener une enquête sur les victimes et de voir s'il y avait ou non des interconnexions entre les différentes victimes d'une part, et de vérifier quels étaient les motifs possibles pour chaque fait individuellement d'autre part. Pas seulement les motifs des meurtres, car les trois meurtres (nvdr : il veut probablement dire hold-up) de 1985 soulèvent des questions ! Il s'agit donc soit d'extorsion, soit de déstabilisation."

Lacroix toujours dans l'hémicycle : "A un moment donné, nous nous sommes dit : 'Il y a des interprètes, et il faut les chercher pour les confondre avec des données matérielles. Là-haut, il y a peut-être des personnes chargées de l'organisation ? Et tout en haut : un ou plusieurs dirigeants ?"

M. Lacroix a ajouté : "Notre objectif principal était de déterminer s'il existait des liens communs, car si deux personnes poursuivent la même victime pour des faits différents à un moment donné, l'emprise que l'on a sur elles augmente automatiquement. Par exemple, qui viserait simultanément M. Angelou et le gardien de l'auberge de Beersel, puisqu'ils ont tous deux été tués avec le même modus operandi et avec la même arme ?"

Cependant, Lacroix a dû admettre qu'eux aussi n'avaient pas atteint cet objectif. Le motif, les motifs peut-être, des différents meurtres et attaques sont restés obscurs.

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Note : selon moi, les explications de François Achten et de son collègue Philippe Vermeersch ne tiennent pas la route ; je ne crois pas que les sacs ont "dérivé" ; tout porte à croire qu'ils ont été jetés à l'endroit où on les a retrouvés très peu de temps avant la seconde fouille (fructueuse).

https://pnws.be/bendedossier-ook-argenteuil-duikt-op-in-schema-van-speurders/?fbclid=IwAR3xAqYmtnAbO6YyWOuQ0EXZVXd11lY8WxVu1m7BIQ7ko480bbimLa5AKhI




(traduction)

Le jeudi 1er décembre 1983 vers 18h30, un nouveau crime des tueurs du Brabant a lieu à Anderlues, rue de la Station, n° 80.

Le soir, la famille Szymusik-Slomka est à la maison. Les deux filles sont dans leur chambre au premier étage. Sur place, trois hommes minimum sortent d'une VW Golf noire et entrent dans la bijouterie de Jean Szymusik (43 ans). Comme Jean, Maria Krystina Slomka, 38 ans, est d'origine polonaise.

Des coups de feu résonnent. L'une des filles entend les coups et vient au rez-de-chaussée. Elle aperçoit son père au niveau de la cuisine, il tient un revolver à la main. Un homme (membre de la bande) est allongé par terre dans la cuisine et crie à un complice : "Tire, tire ..."

À ce moment-là, la jeune fille remarque la présence d'un autre agresseur armé d'un pistolet à long canon. Une fusillade s'ensuit et la fille remonte à l'étage pour rejoindre sa sœur. Plusieurs autres coups de feu résonnent alors et finalement la sonnette d'entrée retentit.

Les deux sœurs descendent et trouvent le corps sans vie de leur mère dans la cuisine. Dans l'atelier, ils trouvent leur père baignant dans une mare de sang. Avant de partir, les auteurs ont pris plusieurs bijoux. Ils ont fui à bord d'une Volkswagen Golf GTI, en direction de Thuin via la N6.

La voiture de fuite usagée a ensuite été incendiée et abandonnée dans la forêt des "Hourpes" à Lobbes, à environ trois kilomètres de là.

HLN quelques jours plus tard : "Les tueurs du couple voyageaient dans la Volkswagen Golf GTI de Mme Van Camp, fille du gérant (Jacques) du restaurant Au 3 canards à Ohain, qui a été abattu par le gang sur son parking le 2 octobre dernier."

"Il n'y a désormais plus aucun doute : c'est également avec ce Golf que les tueurs du Brabant wallon ont commis un hold-up au supermarché Delhaize de Beersel le 7 octobre dernier, au cours duquel le caissier a été tué et deux caissières ont été blessées par balles."

Le meurtre du bijoutier et de sa femme fait bien sûr l'objet d'une enquête. Dans une lettre des enquêteurs (BR 4-5-1992 - PK Charleroi) au procureur du Roi (PG Mons) : "Sans pouvoir en apporter la moindre preuve ni l'affirmer avec certitude, il semble néanmoins que le bijoutier Szymusik ait été assassiné parce qu'il voulait enfreindre les règles de la mafia du trafic de bijoux."

"À l'époque, certains bijoutiers véreux étaient impliqués dans la remise sur le marché de bijoux volés. Les bijoux en or ont été centralisés pour être refondus à Tanger. La matière première a été retraitée à Milan ; dans l'environnement anversois, les bijoux ont ensuite été sertis de diamants. Le transfert des diamants a été effectué par des bijoutiers qui l'auraient fait dans le cadre de leur activité commerciale."

Il est intéressant de noter que le schéma (voir ci-dessous) produit par les enquêteurs mentionne également Argenteuil. Argenteuil peut faire référence au "château" où Léopold III et sa famille vivaient alors dans les années 1980. Le manoir est resté inhabité jusqu'en 1960, date à laquelle le roi abdiqué Léopold III est venu y vivre. Il est redevenu inhabité avec la mort, en 2002, de Lilian Baels. Le fils de Léopold III est le prince Alexandre. Il a été le "chauffeur" de Don Felix pendant un moment.





https://www.dekamer.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573011.pdf

HERVE a écrit:

"À l'époque, certains bijoutiers véreux étaient impliqués dans la remise sur le marché de bijoux volés. Les bijoux en or ont été centralisés pour être refondus à Tanger. La matière première a été retraitée à Milan ; dans l'environnement anversois, les bijoux ont ensuite été sertis de diamants. Le transfert des diamants a été effectué par des bijoutiers qui l'auraient fait dans le cadre de leur activité commerciale."

Un rapport avec l'expédition anversoise des deux "B" ?

Franz Reyniers connaissait Robert Broussard.

C'était aussi le cas de Christian de Vroom

Secrets d'enquêtes
Christian de Vroom

https://pnws.be/bendedossier-rijkswacht-ging-op-zoek-naar-marokkaan-met-voornaam-dirk/?fbclid=IwAR3aw1Y_LQw0zF0s14Nb0_CUcFYVjYT3k3bUjW_AB4uFCUm95d2DCw_ub9k

(...)

https://bib.kuleuven.be/rbib/collectie/archieven/jt/1975/1975-4897-37.pdf

(1975)







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https://www.tijd.be/algemeen/algemeen/De-machtige-vrienden-van-Capital-Finance/5192976

28 augustus 1996

(...)   De familie de Monceau de Bergendal is samen met Cobepa referentie-aandeelhouder van distributeur GIB. Graaf Yves du Monceau de Bergendal, de oom van de huidige directievoorzitter Diego du Monceau de Bergendal, zetelde tot in 1995 in de raad van bestuur van GIB. Yves du Monceau de Bergendal had een belangrijk aandeel in de ontwikkeling van Transcontinental, de vroegere toerismedochter van GIB, die in 1992 verkocht werd aan Holland International en daarop gefuseerd werd tot Belgium International Travel (BIT). Yves du Monceau de Bergendal is nog steeds ondervoorzitter van BIT, naast bestuurder bij Cobepa.  (...)

(traduction)

Avec Cobepa, la famille de Monceau de Bergendal est l'actionnaire de référence du distributeur GIB. Le comte Yves du Monceau de Bergendal, oncle de l'actuel président du conseil d'administration Diego du Monceau de Bergendal, a siégé au conseil d'administration de GIB jusqu'en 1995. Yves du Monceau de Bergendal avait une participation importante dans le développement de Transcontinental, l'ancienne filiale touristique de GIB, qui a été vendue à Holland International en 1992 et a ensuite fusionné avec Belgium International Travel (BIT). Yves du Monceau de Bergendal est toujours vice-président de BIT, en plus d'être administrateur de Cobepa.

_ _ _

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1983-8-page-1.htm

La concentration économique et les groupes Société Générale de Belgique COBEPA, Bruxelles Lambert et Frère-Bourgeois en 1981-1982

Dans Courrier hebdomadaire du CRISP 1983/8-9 (n° 993-994), pages 1 à 52

(...)

2 – Cobepa

Deux événements majeurs jalonnent l’histoire, en 1981 et 1982, de la Compagnie belge de participations Paribas "Cobepa", société de tête du groupe français Paribas en Belgique : d’une part, les effets du programme de nationalisations déposé en juillet 1981 par le gouvernement français, dirigé par M. Pierre Mauroy, sur la structure de l’actionnariat de Cobepa ; et d’autre part, une augmentation de capital approuvée en avril 1982 dont le produit a permis, notamment, l’entrée de Cobepa dans l’actionnariat de la société Groupe Bruxelles Lambert et la participation de Cobepa à la restructuration du groupe Bruxelles Lambert.

(...)

Il faut toutefois rappeler que les groupes Bruxelles Lambert, Cobepa et Frère-Bourgeois étaient liés dans le secteur sidérurgique où, notamment, en 1976, ils avaient mis en commun une partie de leurs intérêts (11)

(11)  Rappelons également qu’en novembre 1972 Cobepa renonça à une manœuvre de blocage de la fusion des deux holdings du groupe de Launoit avec le groupe Lambert en échange d’une série de participations dans la sidérurgie du Hainaut et dans Electrobel.

(...)

En contrepartie de la cession en 1980 à la Société générale de Belgique d’une grande partie des participations détenues dans le holding électrique Electrobel, Cobepa acquérait un intérêt accru (de 5,2 % à 12 %) dans le capital de la première entreprise de distribution en Belgique GB-Inno-BM, et devenait ainsi un des deux principaux actionnaires de GB-Inno-BM, à côté du groupe familial Vaxelaire-Claes.

La participation de Cobepa dans GB-Inno-BM joue un rôle important dans la formation du bénéfice de Cobepa ; la distribution représentait 14,1 % de l’actif net total de Cobepa en 1981. GB-Inno-BM poursuit, par l’intermédiaire de filiales spécialisées, le développement d’activités comme le bricolage, la restauration rapide ou la distribution de produits culturels (par exemple, sa participation à l’installation de la FNAC à Bruxelles) et son implantation à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, où la société s’allie avec des firmes de distribution locales.

Cobepa s’est porté garant en septembre 1982 de la bonne fin d’une émission de titres de GB-Inno-BM portant le capital de la société à FB 2,9 milliards [

Rappelons que Cobepa détient 4 % du capital de la 2ème entreprise de distribution en Belgique, les Etablissements Delhaize Frères et Cie "Le Lion", plus orientée vers l’étranger que GB-Inno-BM.

x a écrit:

La guéguerre entre C.S. et R.B., à laquelle j'ai fait allusion plus haut, apparaissait déjà dans cette émission d' "Au nom de la Loi" datant de 1989 : https://www.sonuma.be/archive/tueries-du-brabant-le-point-sur-l_enquete (aux environs de 15:29)

Merci pour ce lien.
Sacré voyage dans le temps.

https://pnws.be/bendedossier-in-de-officiele-boekhouding-van-delhaize-geen-spoor-van-afpersing/

https://pnws.be/houdt-prinselijke-betrokkenheid-doorbraak-bendedosier-tegen/




(traduction)

L'implication du Prince ne facilite certainement pas les choses

L'aveu de Christian Smets, de la Sûreté de l'Etat, selon lequel Delhaize a fait l'objet d'un racket en 1985, devrait constituer la percée finale du dossier des tueries, si l'implication d'un prince (et plus tard d'un roi) ne venait compliquer les choses selon diverses sources.

Ce prince est déjà mentionné à plusieurs reprises dans le dossier Pinon de la fin des années 1970 et du début des années 1980, que nous avons récemment pu consulter dans son intégralité. Lorsque le juge pour enfants Agneessens a des ennuis, le premier déclare littéralement que le second "ne devrait pas trop s'inquiéter". Le prince est également mentionné à plusieurs reprises dans l'affaire de la fraude de Eurosystem Hospitalier. Le prince qui devint plus tard roi ne put non plus désapprendre cette mauvaise habitude acquise.

(...)

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https://pnws.be/de-pikante-feestjes-van-albert/

https://pnws.be/de-naakte-waarheid-over-de-gestolen-cheques-van-albert-ii/

https://pnws.be/details-over-seksfeestjes-albert-ii-in-franstalig-boek/

https://pnws.be/waren-er-louche-zakelijke-transacties-tussen-albert-ii-en-prins-bernhard/

https://pnws.be/koningin-paola-dr-naam-komt-verdacht-vaak-voor-in-dossier-bende-van-nijvel/

https://pnws.be/prinsen-karel-en-bernhard-amuseerden-zich-in-brusselse-duplex-op-louizalaan/

https://pnws.be/de-mysterieuze-moord-op-de-libanese-vriend-van-prins-albert/





https://pnws.be/albert-ii-woonde-duistere-vergaderingen-in-ardens-kasteel-bij/

https://pnws.be/politici-die-prins-albert-de-latere-koning-beschermden-werden-rijkelijk-beloond/

In Le bal masqué van de onlangs overleden Julien Vrebos wordt een sigarendoos met de beeltenis van Albert en Paola tegen de grond gesmakt. Symbolischer kan niet. Dat schreven we hier. En meer: het koningshuis wordt in de prent ronduit gecompromitteerd. “De belemmering van het gerechtelijk onderzoek bij Bende van Nijvel-achtige moorden zou te zoeken zijn in vorstelijk hoge kringen van het land”.

https://www.youtube.com/watch?v=2fuSyQIMB38&t=1645s

https://pnws.be/regisseur-julien-vrebos-75-overleden/

https://bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=1970

https://www.youtube.com/watch?v=LQR6vn74OaM

https://www.demorgen.be/nieuws/de-speciale-relatie-van-vdb-met-de-wapenhandel~bfe77e5f/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

De 'speciale relatie' van VdB met de wapenhandel

In hun speurtocht naar de connecties van advocaat Alfons Puelinckx met de firma Dassault zijn de onderzoekers van het vroegere Hoog Comité van Toezicht onverwacht ook terug uitgekomen bij Paul Vanden Boeynants. Een Belgische flashback naar de internationale wapenhandel rond 1980.

27 februari 1998

(traduction)

(...)

Les documents de Ykelenstam mentionnent également à plusieurs reprises le nom de la société Medico. Il l'a fondée à Bruxelles en 1976 sous le nom complet de Middle East Development and Investment Corporation. Cette société fantôme située près de l'avenue Louise à Bruxelles et dotée d'un capital de six millions de francs servait à siphonner les commissions que Ykelenstam gagnait au Moyen-Orient - notamment sur des ventes d'armes - vers le Liechtenstein. Le 15 juin 1979, alors que VdB était encore ministre de la défense, son gendre Philippe Chauveau a souscrit une augmentation de capital chez Medico. En mars 80, Chauveau devient également directeur adjoint de Medico aux côtés de Ykelenstam. M. Chauveau, qui a travaillé un temps à Paribas-Belgique, est apparu plus souvent dans des cabinets de personnes opérant sur le marché des armes ou négociant des contrats militaires avec le ministre de la défense VdB. Dans les années '76-'81, Chauveau, avec Célestin Van Acker, était également directeur de l'entreprise Euralpha à Wilrijk. Cette société appartenait au groupe de Joseph Beherman, à l'époque un fournisseur bien connu de notre ministère de la défense. En fait, Célestin Van Acker s'est aussi retrouvé plus tard avec Chauveau chez Medico.

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Je ne vois pas non plus pourquoi un racket mené par les 2 B aurait conduit l' état-major de la gendarmerie à refuser que la vérité soit révélée.
Après tout, ils ont été lourdement condamnés pour d' autres faits.
Qu'il y ait de nombreuses anomalies dans ce dossier, c'est certain.
Que les actes de 1985 puissent être considérés comme un mécanisme de pression, c'est également certain.
Mais que la vérité ne doive pas être révélée parce-que 2 ripoux seraient responsables de ces tueries, ça n'a aucun sens.

Je resterai sur ma fin, après avoir envoyé un message à C.S. Il y a 10 ans via Messenger, en lui demandant de répondre à une question à laquelle je n’aurais finalement jamais de réponse.

pierre a écrit:

Racket sur Delhaize "
2. Pour les DEL (Delhaize, ndlr), le racket n'est PAS une piste mais UN FAIT, ce que je sais d'une source FAMILIALE très bien placée pour me l'affirmer


Étonnant  cette certitude pour un professionnel  de ce niveau .

On me la dit alors c'est vrai!


Les deux pistes sont ingénieusement compatible : profiter de la stratégie de la tension pour racketter.

Que l'on sache aucun des protagonistes DCD n'ont fait de révélation.
Ils sont morts en emportant leur secret,.