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| carton jaune pour De Decker | |
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+18MAXANCE billbalantines totor AlPot Hubert Bonisseur de La Ba FAITESVITE K Willy-Nilly Et In Arcadia Ego dim dislairelucien CS1958 Henry alain michel-j larquin HERVE tiverazao 22 participants | |
Auteur | Message |
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HERVE
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| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 9 Déc 2012 - 8:19 | |
| Sur le conflit biafrais :
Trafics, barbouzes et compagnies: Aventures militaires françaises en Afrique
(voir les extraits de Google Book)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 9 Déc 2012 - 12:02 | |
| Dans le reportage sur Guillaume Vogeleer (Jimmy le Belge), ce dernier montre sur des photos des mercenaires qui ont été tués au Biafra : Dans cette seconde photo, Guillaume Vogeleer est à gauche, Charles Mazy est à droite Le second à partir de la gauche serait Marc Goossens : http://www.mercenary-wars.net/biafra/index.html Mercenaries like the German born Rolf Steiner who was a Lt. Colonel and assigned to the 4th Commando Brigade, and Welshman Taffy Williams who served as a Major until the very end of the conflict. Marc Goosens who was Flemish and an ex Belgian Regular Army Officer. http://www.philip-effiong.com/Biafra2 Certains de ces mercenaires auraient-ils pu rencontrer J-F Etienne des Rosaies ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 9 Déc 2012 - 13:13 | |
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http://jeremyduns.blogspot.be/2010/04/real-dogs-of-war.html
(...)
From 1968, Steiner, a former member of the Hitler Youth who had fought in Indo-China and Algeria, led the Biafrans' 4th Commando Brigade, which adopted a skull and crossbones insignia. The brigade was 3,000-strong at one point, and 'Big Marc' Goossens was one of around a dozen mercenaries serving in it. He had never planned to go to Biafra, but after a row with his girlfriend had left Belgium on an impulse.
In September '68, the 4th Commando mercenaries went on strike over outstanding salaries; according to the memoirs of Major-General Alexander Madiebo, who was commander of the Biafran Army, the transfer of fresh funds was negotiated by Steiner's interpreter at the time, former BBC and Reuters journalist Frederick Forsyth. Two months later, in an assault on Onitsha, Goossens met his end. 'One good thing about this war is that we're fighting the English on the other side!' he was reported to have said just hours before his death, seemingly forgetting that several Brits were also on his 'side'.
'Black Jack' Schramme never reappeared after the Congo, although rumours about him continued to be spread through books and films: one was that he fled to South America.
(...)
Note : les rumeurs sur les passages de Schramme en Belgique, y compris après sa condamnation, devraient être vérifiées ...
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 12 Déc 2012 - 14:55 | |
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Armand De Decker a déclaré à la Chambre qu'il avait assisté à une réunion "Stay-behind" lorsqu'il était au cabinet de Charles Poswick en 1980.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Poswick
Charles Poswick a été ministre de la Défense Nationale du 18 mai 1980 au 22 octobre 1980.
Il avait en fait occupé ce poste auparavant, du 19 mars 1966 au 17 juin 1968.
Intéressant de noter que c'est à cette époque que Guy Weber travaillait avec le général Werner, chef de cabinet de M. Poswick (page 160 du livre " Comme je les ai connus " de Guy Weber, sur http://fr.scribd.com/doc/116530554/Guy-Weber-Lyman-Lemnitzer
Lyman Lemnitzer n'est pas loin ...
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 12 Déc 2012 - 16:15 | |
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La totalité du livre de Guy Weber " Comme je les ai connus " est sur :
http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN
Plus précisément :
http://www.scribd.com/doc/116513980/Guy-Weber-Comme-Je-Les-Ai-Connus-Intro
http://www.scribd.com/doc/116519025/Guy-Weber-Jean-Piron
http://www.scribd.com/doc/116520801/Guy-Weber-Moise-Tshombe
http://www.scribd.com/doc/116530554/Guy-Weber-Lyman-Lemnitzer
http://www.scribd.com/doc/116539240/Guy-Weber-Leopold-III-1
http://www.scribd.com/doc/116541280/Guy-Weber-Leopold-III-2
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 16 Déc 2012 - 16:40 | |
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Sur Ibragimov ( "trio kazakh" )
http://neonblack.over-blog.com/article-21612265.html
Quand Ibragimov fête sa dynastie
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 18 Déc 2012 - 11:13 | |
| http://www.flickr.com/photos/67152373%40N02/6354597433/ 87 Le très regretté Henri GUIZARD, l'homme qui m'a donné le goût du GABON profond, Hugues, JF des ROSAIES, François TETEFOLLE et Danielle E.des R. en 1972 CHEZ PP et Pierre Escatafal ! Comments and faves ibogabon (13 months ago | reply) de GAUCHE à DROITE en 1972 "TEA TIME" CHEZ P.P Villas et son Chéri Pierre ESCATAFAL: Le tant Regretté HENRI GUIZARD, Hugues Poitevin (FraÎchement arrivé au GABON !) , Jean François Etienne des ROSAIES, journaliste, FRANçOIS TÊTEFOLLE, Prof de lettres, Danielle et de dos, Jacques ROINET, Prof de PHILO. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 18 Déc 2012 - 20:00 | |
| Sur le SAC (Service d'Action Civique), créé par Charles Pasqua ... Dans le livre de Denise Tyack, on apprend que Patrick Haemers a voulu changer de voiture : il voulait remplacer sa mercedes par une BMW. C'est cette Mercedes qui aurait été retrouvée en Suède. Ce faisant, Patrick Haemers voulait aussi tromper les assurances mais il faut se plonger dans le livre pour essayer de comprendre exactement ce qui a pu se passer (et Denise Tyack ne dit peut-être pas tout). |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 31 Déc 2012 - 14:38 | |
| Il est brièvement question de Etienne des Rosaies dans un livre de Raymond Offroy sur le Biafra. Raymond Offroy a été ambassadeur en Thaïlande, au Nigéria, au Mexique ... Il a toujours été fidèle au général de Gaulle. L'extrait date très probablement de 1969. A cette époque, Jean-François Etienne des Rosaies était journaliste à l'ORTF. http://www.liberation.fr/societe/0101279178-qui-a-voulu-fouiller-dans-le-dossier-du-prefet-bonnet-le-suspect-est-un-autre-prefet-proche-du-rpr Reste que le parcours de Jean-François Etienne des Rosaies est fort édifiant et constitue un bel exemple de réussite sociale, puisque de journaliste, il est devenu préfet. Le fonctionnaire, né le 29 décembre 1941, riche de plus de décorations que de diplômes, se penche assez tôt sur les questions de défense et devient en 1963 journaliste au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), à la direction des applications militaires. Il est détaché un an plus tard au Cameroun, auprès du secrétariat général de l'information, comme journaliste-assistant technique, avant de rejoindre en 1966 l'ORTF. Avec un certain succès. «C'était un homme bavard, et même très volubile, raconte un haut fonctionnaire, il nous racontait qu'il avait travaillé à Cinq Colonnes à la une», le magazine télévisé emblématique de la première chaîne de l'époque. En 1972, Etienne des Rosaies devient tout à coup chargé de mission auprès du président de la République du Gabon, puis un an plus tard chargé de mission au ministère de la Coopération à Paris et bientôt chef de cabinet. L'ancien journaliste est en de bonnes mains. _ _ _ Dans le livre de Raymond Offroy : (page 61, ...) (...) Mais, dans les organes d'information, une large publicité était assurée aux arguments des Nigérians et de leurs amis par un certain nombre de journalistes favorables aux Fédéraux comme Claude Brovelli et André Blanchet qui, spécialistes de questions d'Afrique, jouissaient d'une large audience. Nous en avons eu, Marette et moi, la preuve incontestable. En dépit des prodiges accomplis par Etienne des Rosaies et Nicolas Ripp pour faire parvenir chaque jour à l'avion de la Croix-rouge leurs bandes d'enregistrement, et bien que nous fussions alors à la veille d'une semaine "du Biafra" organisée par le gouvernement pour collecter les fonds dont les organisations humanitaires avaient besoin, aucun élément de ce reportage n'a été diffusé ni pendant notre séjour, ni après notre retour. Certaines pellicules, qui n'avaient fait l'objet d'aucun montage, m'ont été remises ultérieurement ; les autres ont été enfermées dans un lieu sûr. (...) (page 64) (...) Nous avons tout d'abord cherché avec soin les traces des mercenaires ; nous avons fini par découvrir qu'ils étaient alors au nombre de quatre, de nationalité différente, dont un Français : le capitaine Armand. Nous avons su que même lorsque Rolf Steiner se trouvait encore là-bas, au début du conflit, il n'y en avait jamais eu plus de neuf. (...) _ _ _ Sur Rolf Steiner (une version différente en ce qui concerne le nombre de mercenaires ...) : http://patrianostra.forum-actif.eu/t295-rolf-steiner-un-mercenaire-pas-comme-les-autres (...) En 1967, il débarque à Paris pour récupérer de l'argent qu'on lui doit. Il fréquente un bar près de l'Etoile où se retrouvent les anciens, en quête d’un emploi de mercenaire. Contacté par des employeurs potentiels ibos, il demande conseil à son ancien patron Roger Faulques, qui, en 1961, avait fait partie de la première poignée d'« affreux» au Katanga. Faulques, pour le compte officieux de Jacques Foccart, monte une opération au Biafra pour encadrer la jeune armée biafraise. Il engage son ancien subordonné, qui embarque à Lisbonne à bord d'un des avions de Hank Wharton. L'avion atterrit à Port Harcourt, encore aux mains des Biafrais. Là, Steiner, que Faulques a nommé capitaine, est accueilli par le commandant Picot, qui représente Faulques au Biafra. Il se connaissent du temps où le commandant était patron d’une compagnie au 1er REP et celui partagé dans la même cellule à la Santé. Le lendemain, Steiner traverse tout le Biafra en jeep. Il trouve à la plantation Dunlop une cinquantaine de Blancs, anciens du Congo en majorité. Au lieu d'encadrer les Noirs, ils ont tendance à rester ensemble. Il se rend ensuite sur le front Nord où se trouve le gros de l'armée biafraise face à l'offensive nigériane. Il visite un secteur où les half-tracks nigérians sèment la panique parmi les rangs biafrais, qui de débandent. Steiner se transforme aussitôt en soldat. Il arrête une quarantaine de fuyards, puis empoignant un FM, les entraîne à l'assaut. Les Nigérians se replient. C'est la première victoire de Steiner au Biafra et le début d’une nouvelle aventure avec un nouveau sens à la vie. Devant l’amateurisme des Biafrais, il décide, non sans mal, de créer des commandos. Le 23 janvier 1968, les hommes de Faulques quittent le Biafra. Steiner reste. Le président Ojukwu le nomme major et lui accorde la nationalité biafraise. Mobilisant plus de 1.000 recrues, il forme le 32e bataillon de commandos. Ojukwu le nomme alors colonel et le charge de former une brigade de commandos de 5.000 hommes. Le 25 mai, il réussit un coup de commando et détruit 4 Iliouchine et les deux Mig soviétique à Enugu, en territoire nigérian. À l'automne 1968, la situation au Biafra est plus critique que jamais. Les services spéciaux français se détachent de l’affaire du Biafra et font pression sur lui pour influencer le président. Il refuse et donne sa démission à Ojukwu qui la refuse dans un premier temps puis accepte. Pour une altercation avec un garde, il est expulsé de la province sécessionniste. Il est alors approché par des soudanais pour entraîner les rebelles anyanyas du sud Soudan. (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 31 Déc 2012 - 15:53 | |
| Dans l'article que consacre Wikipedia à la guerre du Biafra : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Biafra on peut lire : Maurice Robert est alors chef des opérations du SDECE en Afrique. À partir d'août 1968, ce sont des dizaines de tonnes par jour d'armes et de munitions qui sont acheminées au Biafra par des mercenaires et des hommes du SDECE (13). 13 : « Chaque nuit, des pilotes mercenaires transportent de Libreville au Biafra une vingtaine de tonnes d'armes et de munitions de fabrication française et allemande. […] Les avions sont pilotés par des équipages français et l'entretien est assuré par des français », AP citée par Verschave, La Françafrique, p. 145 (...) Utilisation de l'opinion publique française et européenne Les services de renseignement français ont compris l'avantage qu'ils peuvent tirer des images et reportages des victimes de la famine auprès des opinions publiques européennes et américaines. Ils faciliteront l'exposition médiatique du conflit. Ce conflit est peu suivi par le public international jusqu'au milieu de l'année 1968, lorsqu'arrivent les premières photos de Biafrais victimes de la famine. Le Nigeria est alors soupçonné de génocide envers les Igbos, d'autant qu'un avion avec le signe de la Croix-Rouge leur apportant des vivres a été attaqué. « La conquête de l'opinion publique » , selon les mots du délégué du Biafra à Paris, Ralph Uwechue, fait l'objet d'efforts importants (18). Foccart fera à ce sujet les remarques suivantes: « Les journalistes ont découvert la grande misère des Biafrais. C'est un bon sujet. L'opinion s'émeut et le public en demande plus. Nous facilitions bien sûr le transport des reporters et des équipes de télévision par des avions militaires jusqu'à Libreville et, de là, par les résaux qui desservent le Biafra. » (19). L'agence de publicitié MarkPress, à Genève, va mener pendant 17 mois, une campagne de presse, comportant plus de 500 articles, et donnant une place centrale au thème du génocide par la faim18. Le SDECE est directement impliqué dans cette campagne : « Ce que tout le monde ne sait pas, c'est que le terme de "génocide" appliqué à cette affaire du Biafra a été lancé par les services. Nous voulions un mot choc pour sensibiliser l'opinion. Nous aurions pu retenir celui de massacre, ou d'écrasement, mais génocide nous a paru plus "parlant". Nous avons communiqué à la presse des renseignements précis sur les pertes biafraises et avons fait en sorte qu'elle reprenne rapidement l'expression "génocide". Le Monde a été le premier, les autres ont suivi », explique le colonel Maurice Robert, responsable du SDECE durant la guerre du Biafra (20). 20 : in 'Ministre de l'Afrique', entretien avec André Renault, Ed. Seuil, p.180. _ _ _ Dans le schéma de Latinus en page 3 du fil de discussion suivant : https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2362p30-schema-de-michel-libert?highlight=liberton retrouve "Robert" pour lequel on a déjà suggéré explications. Au vu de ce qui précède, je penche actuellement pour Maurice Robert (une idée qui n'est pas de moi). Les liens avec les mercenaires, ainsi qu'avec Calmette et JMP (selon moi, Jean-Marie Le Pen) s'expliquent facilement. Pour Eveillard, Lecerf et Dossogne (http://www.resistances.be/dossogne.html), il faut un peu creuser ... Une remarque sur Eveillard : http://www.luxprivat.lu/News/Commission-europeenne-les-pannes-frauduleuses-du-service-de-securite-L-Europe-des-Fraudes-de-Jean-Nicolas-XXVI (...) elle met en cause de hauts fonctionnaires de la Commission européenne et des dirigeants de la société de surveillance Group 4 Securitas. Parallèlement, une enquête interne se déroule à l’intérieur de la Commission via l’unité antifraude contre quatre fonctionnaires, à savoir MM. Claude Willème (personnage inévitable et incontournable à la Commission, sous-chef de la sécurité, ancien de la DGSE française et qu’on retrouve entre autres comme intermédiaire dans l’affaire Cresson-Perry), Pierre Eveillard (ancien membre influent du service de Sécurité, difficilement contournable avant 1995, mis en rapport avec Paul Vanden Boeynants et Jacques Santer), Pieter de Haan (chef du service de sécurité de la Commission) et un certain François (...) Le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) a été créé le 28 décembre 1945 et remplacé le 2 avril 1982 par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) _ _ _ http://www.ufctogo.com/+Deces-de-Maurice-Robert-ancien+.html http://obambegakosso.unblog.fr/2009/07/31/maurice-robert-ou-les-manipulations-africaines-par-paris/ http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN04125mauritrebor0/ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 31 Déc 2012 - 16:30 | |
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Une lecture intéressante :
http://survie.org/francafrique/article/cia-et-inities-le-temple-et-ses
Depuis un bon moment déjà elle drague les potentats africains, quitte à en débaucher certains du Grand Orient de France. Peu à peu, les complices richissimes du pillage de leur pays, les dictateurs mués en truqueurs d’élections adhèrent à la GLNF : le Gabonais Omar Bongo, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le roi du Maroc Hassan II, le Burkinabè Blaise Compaoré, le Tchadien Idriss Déby, le Camerounais Paul Biya... Tous des amis de Jacques Chirac, qui les accueille d’une large accolade. Ils sont promus aux plus hauts grades. Au Gabon, la GLNF rafle d’un coup les trois cents personnages “qui comptent”. Elle colonise aussi le versant français de la Françafrique : les intermédiaires comme Pierre Falcone, ou son associé Arcadi Gaydamak, les officiers des Services et de l’Infanterie de Marine, le haut encadrement d’Elf...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_Bongo
En 1952, il rejoint Brazzaville où il devient employé des PTT. Sur les conseils d'un de ses nouveaux collègues, il intègre à cette époque la franc-maçonnerie.
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Jean-François Etienne des Rosaies ne devait pas se sentir trop isolé au Gabon ...
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 31 Déc 2012 - 16:42 | |
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http://survie.org/francafrique/article/cia-et-inities-le-temple-et-ses
(...)
GLNF, I love you
La GLNF connaît un passage à vide en 1965 lorsque l’Otan déménage de Paris à Bruxelles. Jean Baylot, ancien préfet de police de Paris, est l’artisan du redémarrage avec Yves Trestournel, nommé en 1972 secrétaire de l’association qui régit l’obédience. En 1980, tous deux poussent à la tête de la GLNF Jean Mons, ancien directeur de cabinet des présidents du Conseil Léon Blum et Paul Ramadier - celui qui a négocié l’implantation du stay behind en France. Rien d’étonnant, dans ces conditions, que Mons ait été compromis dans le trafic des piastres, un filon barbouzard pour financer la guerre d’Indochine . Avec Claude Charbonniaud, un temps gendre de Mons, Trestournel pousse à la recherche intensive de « candidats intéressants », solvables et décisionnaires. La GLNF passe de 5 000 à 20 000 membres : tout un gotha industriel, financier, politique, judiciaires, médiatique, militaire, barbouzard.
(...)
_ _ _
http://fr.scribd.com/doc/59001131/30/a-La-Rose-des-Vents
(...) En 1947, à la proposition du socialiste Henri Ribièrele directeur général du SDECE, et de son adjoint Pierre Fourcaud, le Premier ministre Paul Ramadier créa l'armée stay-behind subordonnée à la présidence du Conseil et rattachée au Service action du SDECE. (255)
255 : Baud, op cit., p. 667
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 31 Déc 2012 - 16:47 | |
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http://letablierblanc.over-blog.com/article-en-memoire-de-jean-mons-96130262.html
Mercredi 4 janvier 2012
EN MEMOIRE DE JEAN MONS
Sur proposition de notre Frère Jean Murat, tenant parmi les tenants d’une Maçonnerie de tradition et d’éthique, le Maire d’Argentat (19) a inauguré la ruelle Jean MONS.
Rappelons pour les plus jeunes d’entre nous que Jean MONS a été GM de la GLNF durant plus de 10 ans. Il a joué un rôle important dans le choix de « Christine de Pisan » comme siège de la GLNF.
Il a été un très grand Maçon, reconnu par tous.
Au plan profane, il a mené une carrière significative. Rappelons que Jean Mons a notamment été Résident général en Tunisie (1947), Secrétaire Général de la Défense Nationale et enfin Conseiller Maître au Conseil d’Etat.
Vous trouverez ci-dessous un extrait de l’article publié le 12 décembre dernier par le journal La Montagne.
http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/departement/correze/correze-local/2011/12/12/hommage-a-un-enfant-du-pays-124260.html
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 1 Jan 2013 - 15:39 | |
| Franc-Maçonnerie mise en cause à Nice
20 heures le journal - 15/12/2000 - 01min52s
http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAB00064256/franc-maconnerie-mise-en-cause-a-nice.fr.html
Après plusieurs mises en examen de franc-maçons, les dirigeants de la Grande loge nationale française veulent prendre des mesures au sein de leur organisation. Commentaire sur images d'Eric de MONTGOLFIER, procureur de la République à Nice, qui a enquêté sur les franc-maçons, et interviews de Claude CHARBONNIAUD, grand maître, et de Jean-Charles FOLLNER, député-Grand Maître, parlant du regroupement du Grand Orient de France.
(en anglais)
http://lmlenglish.over-blog.com/article-charbonniaud-foellner-stifani-and-the-cote-d-azur-some-historical-background-81669336.html
(en français)
"Noir Chirac"
(...)
CIA et initiés : le Temple et ses Loges
Extrait de "Noir Chirac" (les Arènes, 2002) de François-Xavier Verschave pp. 68-87
29 août 2002 par François-Xavier Verschave
(...)
Les hauts dignitaires maçons sont très hostiles à la levée du secret d’appartenance. Pour un Grand Officier de la Grande Loge Nationale Française (GLNF), « le secret est l’un des ressorts profonds de l’être humain. C’est un fantasme des plus puissants. » Les stratégies otaniennes les plus pointues exigeant un haut degré de secret, l’on comprend que certains stratèges, souvent eux-mêmes maçons, aient misé à fond sur ce ressort et ce fantasme. Ils ont parfois compliqué le jeu (la stratégie classique des cercles concentriques) en se lançant dans une sorte d’algèbre moderne des sectes ou Ordres chevaleresques, avec des personnages clés aux intersections : nul adepte ne sait que son gourou ou Grand Maître contrôle aussi plusieurs autres sectes ou Ordres. Nous entrons là dans la cuisine ésotérique, dont l’objet principal est d’être inintelligible au commun des mortels : aussi n’évoquerai-je de cette algèbre que quelques rudiments.
(...)
On doit aux francs-maçons « la création, en 1776, des États-Unis d’Amérique. De George Washington à Franklin D. Roosevelt, plusieurs générations de frères se sont succédé pour bâtir la première démocratie au monde. »
Grand Maître en son pays, le Gabonais Omar Bongo confirme qu’aux États-Unis, « il y a eu de nombreux présidents maçons. » Et il ajoute une précision importante : « Aux États-Unis, le plus haut dignitaire de la maçonnerie, c’est le président, par fonction. Et en Grande-Bretagne, c’est le roi ou, à défaut, lorsque le trône est occupé par une reine, c’est le prince de Galles. » Autrement dit, deux hiérarchies, l’une officielle, l’autre parallèle, dépendent assez souvent d’une même tête. Sauf que le Président américain pèse plus que la Reine d’Angleterre.
Il y a environ sept millions de maçons à travers le monde. Plus de la moitié sont Américains (4 millions). Ils le font sentir. Dans un foisonnement très complexe, je ne citerais que trois des principaux Rites : le Rite Écossais Rectifié (1782) ; le Rite Écossais Ancien et Accepté (1804), parfois appelé Rose-Croix en Angleterre, le plus pratiqué dans le monde ; le Rite Français (1784). Ce dernier est très largement majoritaire au Grand Orient de France (GO), la principale obédience française, qui compte quelque 40 000 membres. Autre obédience non reconnue par les Anglo-Saxons : la Grande Loge de France (GLF).
Depuis 1945, un outsider, la Grande Loge Nationale Française (GLNF), se fait envahissant, avec un recrutement systématiquement élitiste et « une politique d’expansion tous azimuts ». Ces trois obédiences sont masculines (il en existe des féminines ou des mixtes). Sur l’axe traditionnel droite- gauche, pas forcément pertinent, la GLNF est la plus à droite, avant la GLF.
La maçonnerie française dite “régulière” - du Rite Écossais Rectifié - s’était réfugiée en Suisse depuis la Révolution. Elle « va renaître grâce à la ténacité d’un membre de la Grande Loge Suisse Alpina, Édouard de Ribeaucourt. [...] Avec ses amis de la Loge Anglaise de Bordeaux, [...] il crée en 1913 la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière pour la France et les Colonies », un intitulé symptomatique puisqu’elle a vite pris la tête du lobby colonial, avant d’être rebaptisée GLNF. En application du Rite Écossais Rectifié, « tout candidat à la GLNF doit prêter serment sur l’Évangile de Saint-Jean et jurer fidélité à la sainte religion chrétienne. Au début de chaque “tenue” [réunion], la Bible est ouverte sur l’autel. » La GLNF va décoller au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec «l’installation du siège de l’Otan à Paris» et l’arrivée de « milliers de militaires américains, canadiens et britanniques, souhaitant pratiquer la maçonnerie de leur pays. »
Indice significatif : « L’actuel siège européen de la franc-maçonnerie américaine se situe toujours à Heidelberg, QG des forces alliées occupant l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. » Dans les trois premières stratégies atlantistes (nucléarisation, stay behind, finance parallèle), la plupart des acteurs européens vont appartenir à des obédiences reconnues par les Anglo-Saxons.
« Pour avoir accès aux 7 millions de frères au-delà de l’Hexagone, il faut appartenir à la GLNF. La maçonnerie libérale, elle, ne totalise que 800 000 membres. [...]
(...)
GLNF, I love you
La GLNF connaît un passage à vide en 1965 lorsque l’Otan déménage de Paris à Bruxelles. Jean Baylot, ancien préfet de police de Paris, est l’artisan du redémarrage avec Yves Trestournel, nommé en 1972 secrétaire de l’association qui régit l’obédience. En 1980, tous deux poussent à la tête de la GLNF Jean Mons, ancien directeur de cabinet des présidents du Conseil Léon Blum et Paul Ramadier-celui qui a négocié l’implantation du stay-behind en France. Rien d’étonnant, dans ces conditions, que Mons ait été compromis dans le trafic des piastres, un filon barbouzard pour financer la guerre d’Indochine . Avec Claude Charbonniaud, un temps gendre de Mons, Trestournel pousse à la recherche intensive de « candidats intéressants », solvables et décisionnaires. La GLNF passe de 5 000 à 20 000 membres : tout un gotha industriel, financier, politique, judiciaires, médiatique, militaire, barbouzard.
Depuis un bon moment déjà elle drague les potentats africains, quitte à en débaucher certains du Grand Orient de France. Peu à peu, les complices richissimes du pillage de leur pays, les dictateurs mués en truqueurs d’élections adhèrent à la GLNF : le Gabonais Omar Bongo, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le roi du Maroc Hassan II, le Burkinabè Blaise Compaoré, le Tchadien Idriss Déby, le Camerounais Paul Biya... Tous des amis de Jacques Chirac, qui les accueille d’une large accolade. Ils sont promus aux plus hauts grades. Au Gabon, la GLNF rafle d’un coup les trois cents personnages “qui comptent”. Elle colonise aussi le versant français de la Françafrique : les intermédiaires comme Pierre Falcone, ou son associé Arcadi Gaydamak, les officiers des Services et de l’Infanterie de Marine, le haut encadrement d’Elf...
Les affairistes du néogaullisme affluent : les Jean-Claude Méry, Jacky Chaisaz, Francis Guillot, Henri Montaldo, Michel Mouillot, Michel Pacary, Francis Poullain, Jean-Paul Schimpf, Didier Schuller, Christian Schwartz, Flatto Sharon... Si l’on connaît leurs noms, c’est qu’ils ont été au plus apparent : les marchés publics, l’immobilier, la construction... Mais les frères de la GLNF contrôlent aussi la Françafrique, le lobby de l’armement, une bonne partie de l’industrie nucléaire et pétrolière, de la finance, des jeux, paris et casinos : si l’on additionne les marges non officielles dégagées dans l’ensemble de ces secteurs, on atteint au bas mot la vingtaine de milliards d’euros par an. Du grain à moudre, une masse de manoeuvre... protégés par le contrôle de grands médias et une forte implantation dans la haute magistrature.
À la mort de Jean Mons, en 1989, c’est le notaire de Jacques Chirac, André Roux, qui devient Grand Maître. Début 1992, il veut écarter Charbonniaud et Trestournel. Il a un curieux accident de voiture en plein Paris. « Certains s’étonnent qu’il n’y ait pas eu d’autopsie. » Claude Charbonniaud le remplace. Sa réélection, en 1995, est mouvementée. Le n° 3 de l’obédience, Alexandre de Yougoslavie, lui envoie une lettre de démission fracassante : « Un de vos proches collaborateurs s’est saisi du fonctionnement de l’Ordre : il peuple nos instances de ses créatures, distribue des prébendes et achète des consciences. [...]
Cette éclosion publique des scandales [...] nous porte un très grave préjudice. Il ne s’agit pourtant que de la partie visible de l’iceberg. »
En 1996, Pierre Bertin, Premier Grand Surveillant, adresse à ses frères une lettre réquisitoire : «Notre Grande Loge Nationale Française est en danger, en passe d’être dépossédée par une multitude d’affaires scandaleuses. [...] Ceux qui, exerçant les plus hautes fonctions de notre obédience, participent à de telles déviations, les acceptent ou même les suscitent, violent les lois et les usages de l’Ordre maçonnique et trahissent notre Constitution. Les mêmes d’ailleurs, dans la plupart des cas, ont tissé des réseaux occultes qui menacent l’équilibre de notre société en bafouant les lois de l’État..."
(...)
Les trois grandes obédiences (GO, GLF, GLNF), remarquent encore Ottenheimer et Lecadre, ont subi un “entrisme” d’extrême-droite : « À la fin des années 70, elles ont vu affluer dans leurs loges des soldats perdus de l’OAS [...] ou du SAC [...] venus y trouver un moyen de poursuivre leurs coups tordus. ».
Une autre lecture est possible de cette invasion. La Ve République est née d’un coup d’État voulu par l’Otan, avec la participation d’un réseau stay behind très porté sur l’extrême-droite. Celui-ci a mal vécu le retournement réaliste du Général sur la question algérienne. Mais Jacques Foccart, en liaison avec l’Otan, n’a eu de cesse de récupérer pour ses barbouzeries françaises et africaines ces hommes de main prompts à toutes les besognes - moyennant un stage, par exemple, auprès des régimes rhodésien ou sud-africain d’apartheid, ou dans le ranch de Denard au Gabon.
Dès lors, les infiltrés n’étaient pas si « perdus » que ça quand ils rejoignaient la famille maçonne. Mais l’initiation est un passeport bien utile, parfois indispensable pour accéder à des postes sensibles.
«Tous les services officiels étaient systématiquement noyautés, reconnaît Fred Zeller, ancien Grand Maître du GO, qui a présidé la fraternelle des policiers. En consultant notre fichier, je m’aperçus que le nombre de policiers était considérable. Je ne pouvais toutefois pas m’y retrouver entre les honorables correspondants du SDECE et les gens du SAC. »
D’autres “infiltrations” sont du domaine public. Un officier du Renseignement militaire, Philippe Guglielmi, est devenu Grand Maître du Grand-Orient. L’actuel Grand Maître, Alain Bauer, adhérent au PS à 15 ans, est passé entre autres par le syndicat FO (créé par le stay behind) et la SAIC, à San Diego, une société qui travaille quasi exclusivement pour les Services américains. Il était, explique-t-il, chargé d’une mission ultra-secrète entre la France et les États-Unis, touchant à la Défense nationale.
Puis il est devenu consultant en sécurité, cosignant des ouvrages sur la question avec Xavier Raufer, alias Christian de Bongrain, lui-même passé par les groupes d’extrême-droite Occident et Ordre nouveau. Les coauteurs font « l’éloge des méthodes radicales utilisées outre-Atlantique pour lutter contre la petite délinquance. »
Mais la plus célèbre des “infiltrations” est celle réussie par Michel Baroin. Ce jeune et brillant commissaire des Renseignements généraux a réussi à devenir Grand Maître du Grand Orient de France, en même temps que patron d’une grande mutuelle, la GMF. C’était aussi un banquier, un libraire (la Fnac), un homme d’affaires, un diplomate parallèle. C’était encore un personnage clé des affaires nucléaires, avec les Pierre Guillaumat, Robert Galley et Georges Besse - au c ur, donc, des stratégies que nous scrutons.
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Les initiés doivent prêter serment « d’observer consciencieusement les principes de l’ordre maçonnique », de n’en jamais dévoiler les « mystères et secrets » sous peine d’un « châtiment qui ne saurait être moindre que d’avoir la gorge tranchée, la langue arrachée par la racine. » La solidarité fraternelle est un de ces principes.
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L’Ordre souverain et militaire du Temple de Jérusalem (OSMTJ) est dans la même veine. C’est une «multinationale de l’ésotérisme créée au début du siècle. » En 1970, les hommes de Charly Lascorz, proches de Charles Pasqua et du SAC, ont organisé un putsch au sein de l’OMSTJ. « Dès lors, les barbouzes du Service d’action civique n’auront de cesse qu’ils n’infiltrent les commanderies de l’ordre» L’OSMTJ européenne dépend de l’OSMTJ américaine. Celle-ci a été infiltrée par la CIA, car jugée « a priori favorable aux thèses de l’armée ». Il existe une Commanderie militaire française Otan des Chevaliers Templiers de Jérusalem, liée à l’OSMTJ. Des « moines-soldats » très établis dans les milieux de la défense nationale.
L’Ordre du Temple solaire (OTS), qui déboucha en Europe et au Canada sur une série de “suicides” collectifs, a été fondé en 1983 par Jo Di Mambro. Cet ancien Grand Maître nîmois de la Rose-Croix était en lien avec des membres de la loge P2. Au moins 72 membres de l’OTS ont été rosicruciens.
L’autre gourou, le médecin homéopathe Luc Jouret, est un ancien membre de la GLTS-Opéra et de l’Ordre Rénové du Temple, fondé par Raymond Bernard. Jouret était lié aux services secrets belges et sponsorisé par l’Otan. L’une des plus grosses institutions financières canadiennes, la Caisse de retraite d’Hydro-Québec, aurait été noyautée par l’OTS - qui n’a pas perdu tous ses relais dans la finance française.
La doctrine de l’OTS s’inspire directement de celle de la Rose-Croix, avec une méthode spirituelle visant à influencer les grands dirigeants de la planète. « L’Ordre du Temple solaire était la caricature tragique de ces organisations à tiroirs qui comportent divers degrés d’initiation et entretiennent autant de caches secrètes. » Le commandant de police Gilbert Houvenaghel, qui a dirigé l’enquête sur le massacre de membres de l’OTS dans le Vercors, en 1995 (après ceux de Suisse et du Québec), laisse entendre dans son rapport de synthèse que le chef d’orchestre de l’OTS pourrait bien être, non Joseph Di Mambro, mais Raymond Bernard. Ce dernier n’a pas été inculpé. Seul a été jugé un chef d’orchestre ami de Di Mambro, Michel Tabachnik - finalement acquitté au terme d’un procès biseauté.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 9:07 | |
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Pour information ...
http://taiwantoday.tw/ct.asp?xItem=85356&CtNode=203
Publication Date:03/01/1984
Une interview de Michel Junot, maire adjoint de Paris
(...)
Les autres membres de la délégation sont M. Jacques Féron, maire adjoint pour le XIXe arrondissement de Paris Mme Marie-Thérèse Michelino-Leser voisier, membre du Conseil municipal de Paris, et MM. Jean-François Etienne des Rosaies, membre du Conseil municipal de Paris, et Alain Robert, membre du Conseil municipal de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).
(...)
La Compagnie générale des Eaux, société française très puissante, qui gère et distribue l'eau de Washington et de New York par des procédés français, n'a pas été consultée par le gouvernement taïwanais, car il croyait que cette société avait été nationalisée depuis 1981, or elle ne l'est pas du tout. Un de nos collègues, M. des Rosaies, plus spécialisé en la matière, s'est particulièrement penché sur la question. A la suite de l'entretien avec M. Hsu Hong-hsi, président de la Commission à la Planification des Eaux et Forêts, il est déjà convenu, qu'une équipe d'ingénieurs taïwanais que nous avons invités se rendront en France pour un stage à Compagnie générale des Eaux. Et réciproquement, la société française enverra une équipe d'ingénieurs à Taïwan pour étudier l'application à Taïwan du traitement de l'eau par l'ozone qui, paraît-il, est quelque chose de tout à fait remarquable et d'une très grande utilité. Ne serait-ce que pour cela, notre entretien a eu pour effet de dissiper un malentendu, une idée préconçue et même une erreur qui faisait obstacle à la coopération franco-taïwanais.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 10:03 | |
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http://www.liberation.fr/societe/2012/06/19/le-declin-de-l-empire-equin_827600
(...)
Résumons : pendant qu’on enlève l’échelle, on demande à l’Institut français du cheval de s’accrocher au pinceau en gardant le sourire. Pas facile, surtout quand cet organisme souffre en sus d’une bizarrerie originelle. Son conseil d’administration est présidé par un singulier personnage, Jean-François Etienne des Rosaies. Ce journaliste, devenu préfet puis grand arpenteur des allées sombres du pouvoir, avait un bureau à l’Elysée sous Sarkozy. L’homme n’avait pas de légitimité particulière à superviser la grande restructuration de la filière équine, si ce n’est sa proximité avec le pouvoir. D’ailleurs, il a déjà vidé son bureau.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 10:19 | |
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http://www.ordredemaltefrance.org/fr/organisation-qui-sommes-nous-missions-reseaux/reseau-national-et-international/index.php?option=com_content&view=article&id=35&Itemid=353
(...)
En l'honneur de Camerone
Le 30 Avril, la Légion Etrangère commémorait comme chaque année le combat de Camerone. Les bénévoles qui interviennent au profit des invalides de la Légion ainsi qu'une délégation officielle composée du Grand Chancelier, du Président de l'Association Française, du Président de l'Ordre de Malte France et du préfet Etienne des Rosaies étaient les invités du Général de Saint-Chamas commandant la Légion Etrangère.
La prise d'armes présidée par le ministre de la Défense a mis à l'honneur les anciens de la bataille de Bir Hakeim, dont on fêtait le 70e anniversaire. Le père Lallemand, aumônier de la Légion Etrangère, a été élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur. Cette journée pleine d'émotion a permis de resserrer les liens qui unissent l'Ordre de Malte France et la Légion. Merci à tous les participants et tous nos voeux pour la suite des actions en faveur des invalides.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 11:00 | |
| Un article important sur J-F Etienne des Rosaies (orthographié "Rosais")
(dans cette affaire des otages français, concommitante à celle des otages américains, il a été question de "rétro-commissions" : une partie de la rançon aurait été reversée au bénéfice de Charles Pasqua et/ou de ses "associés")
http://www.ladepeche.fr/article/2002/01/23/346880-le-mysterieux-accident-du-commissaire-portelli.html
Publié le 23/01/2002
Le mystérieux accident du commissaire Portelli
FRANCE : L'ex-directeur de cabinet d'un préfet proche de Pasqua livre son récit en exclusivité
Le commissaire principal Georges Portelli a-t-il été la cible d'une opération d'intimidation, voire d'une tentative d'assassinat au petit matin du 9 décembre 1998, sur le périphérique toulousain?
A la lumière des dernières révélations sur les conditions de la libération des otages français du Liban en 1988, l'histoire contée par ce policier, toujours très bien noté par ses supérieurs, prend en tout cas un tour très énigmatique.
Georges Portelli a, pendant deux ans, collaboré avec Jean-François Etienne des Rosais, un préfet proche de Charles Pasqua, impliqué dans le règlement de la question des otages. Il a décidé aujourd'hui de parler et de revenir sur cette fameuse journée d'hiver où sa vie professionnelle a basculé.
Ce jour de décembre 1998, le commissaire, alors détaché depuis huit ans à la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSV), l'ancienne sécurité militaire, doit se rendre à Paris pour une réunion annuelle du service auquel il appartient, dirigé par le général Ascenci.
Il est 5 h 10 du matin quand il sort de son pavillon de la route d'Espagne. Il fait encore nuit. Son avion doit décoller pour Paris une heure plus tard. Mais le commissaire principal n'arrivera jamais à l'aéroport de Blagnac.
« Je roulais sur le périphérique quand une voiture blanche que je n'avais pas vue arriver m'a brutalement fait une queue de poisson en coupant ma route pour entrer sur la piste de la station-service Elf, qui précède la bretelle menant à l'aéroport ».
La surprise est totale pour le policier qui perd le contrôle de sa Renault 5 de service. Le véhicule heurte le muret de béton qui borde la rocade. Georges Portelli perd connaissance, victime d'un traumatisme crânien.
UN ACCIDENT BIZARRE
Ce n'est que progressivement que le commissaire principal, un ancien de la DST (Direction de la surveillance du territoire), va prendre la mesure de ce qui s'est passé.
L'accident lui-même apparaît bien mystérieux. Quelques instants après le choc, c'est un militaire présent aux abords de la station-service du périphérique qui donne l'alerte. Bizarrement, la voiture accidentée est officiellement prise en charge par le supérieur hiérarchique de Georges Portelli, le lieutenant-colonel Roger Corsini, chef de service régional de la DPSD, étrangement présent à six heures du matin sur les lieux, après avoir été appelé à son bureau.
« Les policiers n'ont même pas vu le véhicule et le caissier de la station a déclaré de son côté que la voiture avait été prise en charge par une remorqueuse », précise le commissaire, qui s'étonne de l'intervention directe et très matinale de Roger Corsini, domicilié pourtant loin de là, près de Carcassonne dans l'Aude. Quoi qu'il en soit, la Renault 5 finira à la casse quelques semaines plus tard après, lui-dit-on, un second accident. « Broyée et détruite alors qu'elle était en état de marche et que ces procédures prennent habituellement beaucoup de temps ». La mallette de Georges Portelli, elle, a disparu. Une mallette simplement remplie de vêtements de rechange... et qui pourtant pourrait être à l'origine de tous ses tourments.
« Avant la réunion parisienne à laquelle je devais me rendre, j'avais été sollicité à plusieurs reprises par le général Ascenci et le lieutenant-colonel Corsini pour une tâche précise. »
Les deux officiers viennent d'être nommés à la DPSD et lui ont demandé en octobre 1998 « de faire un rapport circonstancié sur les deux années qu'il a passées, entre 1987 et 1989, auprès du préfet de la Meuse, Jean-François Etienne des Rosais, comme directeur de cabinet ».
DES SOLLICITATIONS PRESSANTES
Proche de Charles Pasqua, devenu ministre de l'Intérieur en 1986, ce préfet a participé activement au processus de libération des otages. C'est ce qui intéresse visiblement les deux officiers de la DPSD, selon le commissaire.
Mais Georges Portelli se refuse à rendre compte de ce passé, en se demandant l'usage que l'ont veut en faire. Tout comme il refuse, au même moment, de filer une jeune femme de son service toujours à la demande de ses supérieurs. Selon lui, les pressions sont très fortes.
« On me demandait de faire des choses illégales, sans doute pour mieux me coincer ». Une inspection est même déclenchée à son sujet et le commissaire divisionnaire Boucot vient de Paris au mois de novembre pour réitérer la demande de rapport et confirmer au commissaire la teneur du rendez-vous du 9 décembre. Le message est clair: « Il faut monter avec les documents ».
« J'ai, à nouveau, dit non », raconte Georges Portelli. C'est l'accident. La suite est une longue descente aux enfers sur le plan personnel et professionnel. « Pendant des mois, c'est tombé de tous les côtés, se souvient-il, une vraie déferlante où l'on a tenté de me déstabiliser physiquement mais aussi administrativement et pénalement. »
Quatre mois après ce fameux matin, un rapport d'expertise du Dr. Louis Arbus présente le policier, dont les états de service ont toujours été excellents, comme « ayant une personnalité incompatible avec la police qui pourrait devenir dangereuse pour lui et pour les autres ». Un an plus tard, en se basant sur cette expertise, c'est l'administration, via une décision préfectorale, qui ne reconnaît plus son accident comme imputable au service. Au mois de décembre 1999, Georges Portelli est l'objet d'une enquête de l'IGPN (inspection générale des services) pour être finalement muté dans « l'intérêt du service ». Ce sera le SGAP, les services administratifs de la police, et le début de sa contre- attaque: le commissaire principal saisit le tribunal administratif. Avec une question subsidiaire.
Que veut-on savoir au juste sur les années de préfectorale du commissaire et surtout sur les tractations liées aux otages du Liban libérés le 5 mai 1988?
DE GROSSES SOMMES D'ARGENT EN LIQUIDE
« Je suppose aujourd'hui que le général Ascenci, chef de la DPSD, cherchait à sortir un truc sur Pasqua comme l'a fait la DST, ces derniers jours », avance Georges Portelli. Pour qui, pourquoi? Aux côtés du préfet Jean-François Etienne des Rosais, le commissaire a certes vu et entendu beaucoup de choses.
« J'ai rapidement compris qu'il avait été nommé avec une mission particulière. Il n'était jamais dans la Meuse et partait toujours pour des déplacements mystérieux. Il se rendait au moins deux à trois fois par semaine à Paris. J'assurais d'ailleurs l'essentiel du fonctionnement du cabinet de la préfecture, se souvient Georges Portelli. Avant ma nomination, j'ai reçu un coup de fil d'un sous-directeur de la DST qui m'avait expliqué que je devais être fidèle, une valeur sûre. Je pense aujourd'hui qu'on ne m'avait pas mis là par hasard. Du reste, le préfet et moi-même sommes arrivés et repartis de la Meuse en même temps. De par mes fonctions, j'étais au courant qu'il travaillait pour la libération des otages français au Liban. Quand il était absent, vus les coups de téléphone qui arrivaient, j'ai su qu'il était en contact permanent avec le ministère de l'Intérieur mais aussi le cabinet de Jacques Chirac, le Premier ministre. J'ai été témoin de ces communications et de ces événements sans savoir précisément le rôle de Jean- François Etienne de Rosais. Marie Seurat, la femme de l'otage décédé, était également en contact avec lui. Il lui avait d'ailleurs confirmé le décès de son mari et l'endroit où se trouvait le corps. Ce qui est sûr, c'est qu'il a eu un rôle prépondérant, éminent, salué d'ailleurs publiquement après la libération des otages lors des voeux aux élus de la Meuse. Autre certitude, de fortes sommes d'argent ont transité à l'époque par la préfecture de la Meuse où un gros coffre-fort rempli de liquide avait été installé. Pour ma part, j'étais un technicien faisant fonctionner l'administration. Je n'ai jamais vraiment voulu savoir »...
HARCELEMENT ET REHABILITATION ADMINISTATIVE
Ancien journaliste passé par le cabinet de Charles Pasqua puis la préfectorale, Jean-François Etienne de Rosais a ensuite été nommé préfet hors cadre, à l'arrivée de Pierre Joxe au ministère de l'Intérieur, avant de passer au secrétariat général de la Défense nationale. Il a quitté la préfecture de la Meuse en avril 1989. Un mois après Georges Portelli.
Le commissaire principal ne se doute pas alors que dix ans plus tard cette période professionnelle lui vaudra de gros tracas.
Officiellement, sa mutation du DPSD au SGAP est motivée par « des dissensions profondes avec la hiérarchie militaire entraînant la perte de confiance ». Et s'accompagne des pires tracasseries. En congés maladie après son accident, Georges Portelli est d'abord accusé d'avoir produit un faux certificat médical. Puis, le lieutenant-colonel Corsini et sa secrétaire affirment l'avoir vu établir un faux document... à une période où le commissaire était en vacances. Les relevés des absences qu'il demande alors à sa hiérarchie comme justification de sa bonne foi sont grossièrement falsifiés. Par l'intermédiaire de son avocat, Me Laurent de Caunes, Georges Portelli saisit le général Ascenci puis le ministère de la Défense. Sans réponse. Reste la procédure administrative, dont la décision en sa faveur est tombée en décembre dernier après quatre ans de « bagarre ».
« C'est une réhabilitation. Je suis rétabli dans mes droits. Le tribunal a annulé l'intégralité de la décision de mutation qui avait été prise à mon encontre en reconnaissant au passage mon accident comme un accident de service. » Georges Portelli est aujourd'hui retraitable avec une invalidité permanente partielle reconnue à 65 %. Rasséréné d'avoir obtenu gain de cause. « C'est une question d'honneur qui m'est très chère. Je ne suis pas tombé dans le piège de missions qui n'étaient pas légales ».
CHARLES PASQUA CONFIRME
De ses bureaux du conseil général des Hauts-de-Seine, Charles Pasqua nous a confirmé le rôle joué par le préfet Jean-François Etienne des Rosais dans la libération des otages. Sans autres commentaires. Admettant du même coup que les allées et venues du préfet et les mouvements d'argent décrits par Georges Portelli ne sont pas une fiction. La note de la DST qui a récemment fait scandale a mis en lumière l'existence d'une rançon. Des versements de fonds dont deux femmes proches de l'ancien ministre de l'Intérieur et du préfet Marchiani, mises en examen, auraient profité.
Apparemment, dès 1998, d'autres services de renseignements s'intéressaient à cet aspect souterrain du dossier des otages et à l'action de l'entourage direct de Charles Pasqua. A quelles fins et pour qui? Georges Portelli ne le sait pas encore. Mais il est décidé à saisir le parquet pour rouvrir l'enquête sur son énigmatique accident et sur le harcèlement dont il a été la victime.
Gilles-R. SOUILLES
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Le lieutenant-colonel Corsini : « Tout cela relève de l'affabulation »
Joint à Sarajevo où il est actuellement en mission, l'ancien responsable régional de la DPSD, le lieutenant-colonel Corsini, mis en cause par le commissaire Portelli réfute ce qu'il considère comme de « la pure invention ».
« Je n'ai jamais entendu parler de cela », nous a-t- il affirmé, tout en gardant des souvenirs assez précis des événements rapportés par Georges Portelli.
« J'ai démontré par A+B que son accident était simulé, il faut faire attention, il raconte n'importe quoi », avertit le lieutenant-colonel, en pointant « le côté pervers et manipulateur » de son ancien officier de liaison. « Il est arrivé en 1990 dans nos services, ça s'est à peu près bien passé les premières années, mais ensuite il a pété les plombs », indique-t-il en dénonçant au passage les « faux documents » qui auraient été établis par Georges Portelli, à plusieurs reprises.
Pourtant, le tribunal administratif a bien reconnu l'accident de service en condamnant au passage l'Etat à une amende. Georges Portelli, lui persiste et signe. « Pourquoi le colonel était-il sur place à 5 heures du matin le jour de l'accident, pourquoi est-il venu en personne récupérer le véhicule et pourquoi celui-ci a-t-il été envoyé à la casse quelques semaines plus tard « alors qu'en général la réforme des voitures de service prend deux ans »?
Le lieutenant-colonel Corsini s'explique de sa présence par le fait que le sergent-chef Bambridge, témoin fortuit de l'accident l'a joint grâce au carnet de bord de la Renault 5 accidentée. « Le commissaire Portelli a même envoyé au général Ascenci des lettres anonymes sur mon compte », se défend-t-il. L'enquête judiciaire que demande aujourd'hui Georges Portelli fera peut-être la lumière sur cette affaire.
G.-R. S.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 11:27 | |
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http://www.myosotislutece.org/article-glnf-chronique-d-une-dissolution-annoncee-partie-2-108142726.html
Dimanche 15 juillet 2012 7 15 /07 /Juil /2012 11:12
GLNF : Chronique d’une dissolution annoncée - partie 2
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Le 29 octobre 1948, l'obédience change de nom pour adopter le nom de Grande Loge Nationale Française. Elle demeure néanmoins marginale et n'est pas très représentative par son effectif, qui restera jusque dans les années 1960 essentiellement composé d'anglophones résidant en France (source wikipedia).
A La fin du deuxième conflit mondial, la « petite » GLNF fut un refuge où se réunissaient, dans un savant cocktail de guerre froide, décolonisation et de Pacte Atlantique, tout ce que la France comptait en diplomates et honorables correspondants de tous continents… tous issus d’Obédiences Reconnues !
Les effectifs de la GLNF vont réellement décoller au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec « l’installation du siège de l’Otan à Paris » et l’arrivée de « milliers de militaires américains, canadiens et britanniques, souhaitant pratiquer la maçonnerie de leur pays ».*
Deux phénomènes indépendants et d’effet opposés vont alors sceller le destin de la GLNF : le conflit de la Grande Loge de France et le retrait de la France du commandement de l’OTAN.
Une scission importante était déjà intervenue en 1964 au sein de la Grande Loge de France à la suite d'un traité d'alliance conclu avec le Grand Orient de France. Au cours de cette crise, plusieurs centaines de Francs-Maçons travaillant au Rite Écossais Ancien et Accepté rejoignent la GLNF et fondent des Loges composées principalement de francophones. La GLNF compte alors près de 4 000 membres.
En 1965, la France quitte l’OTAN et la GLNF connaît un passage à vide lorsque cette organisation déménage de Paris à Bruxelles.
Que penser de ces gens discrets, anglophones, proches des milieux militaro-industriels ? On peut concevoir que, jusqu’à cette date, rien n’a empêché les « honorables correspondants » de tous les pays du Pacte Atlantique d’avoir utilisé le cocon discret de l’obédience et les ressources qu’offrait la fraternité pour traiter leurs « petites affaires » relative à la guerre froide et la décolonisation.
La GLNF vit alors discrètement une révolution culturelle :
Diminution des Frères pratiquant des rites anglophones (York, Emulation…) où tout est dans le rite vécu par cœur…et arrivée de Frères francophones pratiquant le Rite Écossais Ancien et Accepté qui traditionnellement lisent leur rituel et rédigent des « planches ».
En ce qui concerne leurs activités profanes, seules subsistent celles liées à l’industrie de l’armement française et aux activités commerciales avec le « pré carré » de la France en Afrique. Gardons à l’esprit que de nombreux partis politiques étaient financés de manière occulte, en toute « légalité », au moyen de rétro-commissions et sans que le législateur n’y trouve à redire à l’époque.
Par ailleurs, on peut comprendre, constatant que désormais seule une minorité de Loges travaillait aux rites anglo-saxons, que la Grande Loge Unie d’Angleterre se soit moins passionnée sur ce qui se passait sur le continent.
Même si la Franc-Maçonnerie est apolitique, on constate qu’il existe une « orientation » des obédiences dont certaines sont ancrées « à gauche », c'est-à-dire se préoccupant de prime abord de sujets politiques ou sociétaux, et d’autres positionnées « à droite » ; la Grande Loge Nationale Française étant classée traditionnellement dans ce dernier cas.
La résurrection de l’obédience en 1972 est habituellement attribuée à Jean Baylot, ancien préfet de police de Paris, et à Yves Trestournel qui, dès 1980, poussent à la tête de la GLNF le Frère Jean Mons, ancien directeur de cabinet des Présidents du Conseil Léon Blum et Paul Ramadier.
Fidèle à la ligne politique établie par Jean Mons qui, pour l’anecdote, fut soupçonné d’implication dans le trafic des piastres, un filon « parallèle » pour financer, à l’époque, la guerre d’Indochine, Claude Charbonniaud (déjà omniprésent à cette époque), un temps gendre de Mons et Yves Trestournel poussent à la recherche intensive de « candidats intéressants », solvables et décisionnaires. La GLNF passe de 5 000 à 20 000 membres composant tout un gotha hétéroclite d’industriels, de financiers, de politiciens, de magistrats et membres de la Justice, de personnalités des médias, de militaires, de barbouzes de tout acabit.
Depuis de nombreuses années déjà, l’obédience drague les potentats africains, quitte à en débaucher certains « travaillant » au sein du Grand Orient de France. C’est ainsi que passent dans son escarcelle le Gabonais Omar Bongo, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le roi du Maroc Hassan II, le Burkinabè Blaise Compaoré, le Tchadien Idriss Déby, le Camerounais Paul Biya... autant d’amis de Jacques Chirac, qui les accueille d’une large accolade. Ils sont promus à la vitesse de l’éclair aux plus hauts grades. Au Gabon, la GLNF rafle d’un coup les trois cents personnages qui comptent. Elle colonise aussi le versant français de la Françafrique : les intermédiaires comme Pierre Falcone, ou son associé Arcadi Gaydamak, les officiers des Services et de l’Infanterie de Marine (anciennement Troupes coloniales), le haut encadrement d’Elf...
La GLNF est considérée à cette époque comme le fer de lance de la Françafrique, et de nombreux « hommes d’affaires » joueront de leur appartenance maçonnique pour conclure de juteux contrats tout en facilitant l’enrichissement de nombreux oligarques africains devenus eux-mêmes d’« honorables correspondants » de la GLNF.
Il est sans doute encore trop tôt pour révéler au grand public les compromettantes implications de certains Francs-Maçons de la GLNF dans de nombreux renversements de pouvoir, leur intervention indirecte dans des guérillas servant des intérêts mercantiles et des prises d’intérêts, dans l’établissement de « chasses gardées » au niveau de matières premières puis de métaux rares. Les « hommes » de la GLNF et les faits sont pourtant là !
Comme le rappelait le « grand démocrate » (!) Omar Bongo, en comparant la situation existant au Royaume-Uni, dans les pays africains, ce sont généralement les Chefs d’États qui sont les Grands Maîtres de la Franc-Maçonnerie.
Rien d’étonnant à ce que les divers Grands Maîtres de la GLNF aient été reçus en Afrique avec les égards dus à un Chef d’État...
Rien d’étonnant à ce que les « Frères de la côte » aient donné à la GLNF une structure juridique incompréhensible...
Rien d’étonnant à ce qu’à l’insu des Frères préoccupés de Franc-Maçonnerie et dont les cotisations alimentent une formidable machine de guerre, l’obédience accentue sa dérive « affairiste ».
Le système est maintenant bien en place pour que la GLNF devienne un puissant et très lucratif « centre de profits ».
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 12:05 | |
| L'association "Survie" publie des ouvrages sur les mêmes sujets que ceux traités par le site web "Assassinats de coopérants". A une époque, elle était présidée par le défunt François Xavier Verschave (l'économiste / journaliste d'investigation qui est à l'origine du terme "Françafrique") . Voir par exemple : http://fr.scribd.com/doc/37270384/Francois-Xavier-Verschaves-L-envers-de-la-dette https://www.dailymotion.com/video/xtjjn_noir-silence-fx-verschave-jt_news#.UOQI2df0-So et La Françafrique expliquée par François-Xavier Verschave : https://www.youtube.com/watch?v=_07Uf3zBp3M Voir aussi l'ouvrage de Xavier Renou dont voici un extrait : http://fr.scribd.com/doc/96247364/Xavier-Renou-CHP-XI (...) Pour son coup d'État de 1978 aux Comores, Bob Denard s'appuie sur une société de gardiennage, la Société française outremer services (dont le principal actionnaire n'est autre que Maurice Robert, officier du SDECE et personnage clé de la Françafrique de Jacques Foccart), établie à Paris et constituée pour recruter les hommes nécessaires à l'opération (40). Plus récemment, des jeunes mercenaires constituent la société Octogone, entre 1995 et 1998. Selon Jean-Paul Cruse, Octogone serait une sous-filiale de Vivendi, via la société Techni du pasquaïen Henri Antona (41). (...) Je pense de plus en plus que Maurice Robert est le "Robert" que Paul Latinus mentionne ci-dessous : Il est intéressant de voir comment les mercenaires d'extrême droite réagissent aux accusations de Verschave. Dans son livre apologétique (voire hagiographique) intitulé "Les soldats libres" (2002), François Xavier Sidos s'offusque de la "malveillance" dont fait preuve Verschave envers les mercenaires qui opéraient en Afrique. F.X. Sidos (surnommé FX) est le neveu de Pierre Sidos (chef de "l'Oeuvre Française", l'une des plus vieilles organisations d'extrême droite toujours opérationnelles). Il est également membre du FN, et c'était un lieutenant de Bob Denard dans les années 1990. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Sidos |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 13:33 | |
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http://www.bakchich.info/france/2011/12/19/glnf-quinze-ans-que-ca-dure-59779
ven, 16/12/2011 - 09:46
GLNF : QUINZE ANS QUE ÇA DURE…
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 14:21 | |
| http://www.bakchich.info/international/2009/06/10/vge-a-tout-bon-bongo-soutenait-bien-le-candidat-chirac-55567 Par Xavier Monniermer, 10/06/2009 - 17:56 VGE a tout bon, Bongo soutenait bien le candidat Chirac (...) Or ces liens sont évoqués avec précision inscrite dans un document confidentiel… des services secrets d’Elf, daté de 1977. Bras armé de la France en Afrique jusqu’à son engloutissement par Total, le géant pétrolier français disposait en effet d’un réseau de renseignements très implanté en Afrique. Daté de 1977, l’auguste rapport est signé de la main experte de feu Maurice Robert. Directeur pendant 20 ans du SDECE (ancêtre de la DGSE), ambassadeur de France à Libreville de 1979 à 1981, Robert a fait un détour par Elf entre 1973 et 1979.D’un innocent voyage au Gabon et au Cameroun, la barbouze a ramené quelques anecdotes, adressées notamment à Messieurs Guillaumat (gaulliste historique alors président d’Elf) et Tarallo (le Monsieur Afrique du groupe). Ce document montre le poids, passé et à venir, d’Omar Bongo sur la politique intérieure française. Et en pages 3 et 4 de ce document, Papa Bongo évoque à la fois Giscard et Chirac. http://bakchich-old.static.ddz.fr/IMG/pdf/Bong-chirac.pdf |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 14:37 | |
| http://www.jeuneafrique.com/Articleimp_LIN04125mauritrebor0_,
Maurice Robert
06/12/2005 à 00h:00
Par François Soudan
L'ancien bras droit de Jacques Foccart est décédé le 9 novembre à 86 ans.
« C'est le vrai ministre de l'Afrique » : ainsi parlait le patron des relations extérieures de la France sous Georges Pompidou, Michel Jobert, lorsqu'on évoquait devant lui le nom de Maurice Robert. Barbouze, agent secret, nounou de chefs d'État, déstabilisateur, ambassadeur, porteur de valises, pétrolier, le vieil homme, décédé le 9 novembre à l'âge de 86 ans, aura tout incarné de la face cachée des relations franco-africaines. Avec lui disparaît l'un des derniers survivants de la « génération Foccart » alors même que la page du pré carré exclusif et de l'ingérence permanente est depuis longtemps tournée.
Celui qui fut jusqu'au bout le bras séculier de Jacques Foccart a un pedigree de baroudeur comme on n'en fait plus. Militaire, affecté en Mauritanie, il rejoint les Forces françaises libres en 1941 et participe à la libération de la France. De retour à Nouadhibou comme commandant de poste, Robert fait en 1947 la connaissance de Foccart, qui le recrute pour le compte du RPF (Rassemblement du peuple français). Les deux hommes ne se quitteront plus. 1948 : Maurice Robert est nommé directeur de l'École des enfants de troupe de Saint-Louis, au Sénégal. Parmi ses élèves figurent deux futurs chefs d'État : Mathieu Kérékou et Seyni Kountché. 1951 : escapade en Indochine où Robert, à la tête de ses commandos de choc, est blessé. 1953 : retour en France et entrée au SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, aujourd'hui DGSE), où il officiera pendant vingt ans.
Chef d'antenne à Dakar, Maurice Robert installe un réseau d'honorables correspondants couvrant toute l'Afrique de l'Ouest. Il tente de pénétrer les filières d'approvisionnement en armes du FLN algérien, puis monte avec minutie une demi-douzaine d'opérations de déstabilisation du régime « rebelle » de Sékou Touré en Guinée. Son but : « le rendre vulnérable, impopulaire et faciliter la prise du pouvoir par l'opposition »1. De la fabrication de faux billets à la mise en place de maquis dans le Fouta Djalon, Robert tente tout - sauf l'élimination physique de Sékou Touré. « Elle n'a jamais été envisagée », jurera-t-il plus tard.
En 1960, Maurice Robert prend du galon. Colonel, il est nommé directeur Afrique du SDECE et rejoint Paris. En quelques mois, il couvre son pré carré francophone de PLR (postes de liaison et de renseignement) autonomes, qui ne répondent qu'à lui. En février 1964, il dirige personnellement à Libreville l'opération de rétablissement au pouvoir du président gabonais Léon M'Ba par les parachutistes français. C'est lui qui organisera la Garde présidentielle, lui aussi qui favorisera l'ascension, puis l'installation, du futur président Bongo.
Pendant les années 1960 et le début de la décennie suivante, Maurice Robert est partout. Au Tchad, où il joue contre l'incontrôlable Ngarta Tombalbaye. Au Cameroun, où il participe à la liquidation des maquis upécistes et travaille main dans la main avec le terrible Jean Fochivé. Au Congo, où il échoue à remplacer le président « progressiste » Massamba Débat par son poulain Bernard Kolélas. En Centrafrique, où ses relations avec Bokassa sont orageuses. C'est lui aussi qui recrute et manipule un certain Bob Denard, dont il supervise les activités au Katanga, au Biafra et ailleurs.
En 1973, le nouveau patron du SDECE, Alexandre de Marenches, le pousse discrètement vers la sortie. Direction Elf, l'incontournable société pétrolière, au sein de laquelle Maurice Robert développe un service de renseignement très actif, exclusivement orienté vers l'Afrique. En 1979, c'est la récompense. Son ami René Journiac, le « monsieur Afrique » de Valéry Giscard d'Estaing, obtient pour lui le poste d'ambassadeur au Gabon. Le président Bongo, qui le connaît depuis près de vingt ans, est enthousiaste. Robert s'installe donc à Libreville, en quasi-proconsul.
Le rêve dure à peine deux ans. L'élection de François Mitterrand, en 1981, sonne le glas de Maurice Robert. Symbole d'une relation « françafricaine » directive et paternaliste dont le nouveau pouvoir ne veut plus (tout au moins pour l'instant), il est le premier ambassadeur à être limogé. De retour à Paris, il tente de regagner Elf, mais le PDG, Albin Chalandon, s'y oppose. Commence alors une longue retraite entrecoupée de quelques discrètes missions africaines pour le compte de Jacques Foccart, d'un éphémère retour chez Elf à l'époque de Philippe Jaffré et d'une expérience sans suite dans le conseil pour investisseurs. Après les généraux Jeannou Lacaze et Louis Martin, Maurice Robert est le troisième pilier de la galaxie Foccart à disparaître en 2005. La fin d'une époque...
1. Ministre de l'Afrique. Entretiens avec André Renault, Le Seuil, Paris, 2004.
_ _ _
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7afrique
(...)
Parmi ces intermédiaires qui oscillent entre officiel et officieux, on peut citer le cas d'école de Maurice Robert, ancien agent devenu directeur Afrique du SDECE (ancienne DGSE) il y organisera nombre de coups de force, installant ou renversant les chefs d'États africains en fonction des intérêts de la France (il encadrera notamment plusieurs interventions du fameux mercenaire Bob Denard), avant d'être recruté directement chez Elf lorsqu'il est mis à l'écart des services secrets en 1973. Enfin, en 1979 il est nommé, à la demande du président gabonais Omar Bongo (qu'il a contribué à installer au pouvoir), ambassadeur de France au Gabon. Il sera remercié à l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand en 1982 et terminera sa carrière chez Elf[9].
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 15:17 | |
|
http://www.pressafrique.com/m233.html
(...)
"De Gaulle savait que si la France s'engageait la communauté internationale allait nous critiquer de façon très sévère. D'où réticence dans l'engagement et par conséquent liberté, je dirai presque conditionnelle pour aider Ojukwu clandestinement. Là je vais être plus clair, le feu vert n'est pas donné mais c'est un feu orange. Si les choses ne tournent pas bien nous sommes désavoués. C'est la règle du jeu."
Colonel Maurice Robert, responsable Afrique du SDECE lors de la guerre du Biafra. Interview avec Joël Calmettes, extrait, Ibid.
(...)
"Pour la France, soutenir le Biafra, c'est s'opposer à l'ingérence des Soviétiques sur le continent et préserver ses intérêts pétroliers.''
Colonel Maurice Robert, responsable Afrique du SDECE durant la guerre du Biafra in "Ministre de l'Afrique" entretien avec André Renault, Ed. Seuil, p.181.
(...)
"Ce que tout le monde ne sait pas, c'est que le terme de "génocide" appliqué à cette affaire du Biafra a été lancé par les services. Nous voulions un mot choc pour sensibiliser l'opinion. Nous aurions pu retenir celui de massacre, ou d'écrasement, mais génocide nous a paru plus ''parlant''. Nous avons communiqué à la presse des renseignement précis sur les pertes biafraises et avons fait en sorte qu'elle reprenne rapidement l'expression ''génocide''. Le Monde a été le premier, les autres ont suivi."
Colonel Maurice Robert, responsable du SDECE durant la guerre du Biafra in 'Ministre de l'Afrique', entretien avec André Renault, Ed. Seuil, p.180.
(...)
''Le 12 juin (1967), le conseil des ministres prononcera l'embargo sur les armes et la mise en place d'une aide humanitaire au profit du Biafra...aide humanitaire qui couvrira le trafic d'armes à destination des sécessionnistes.''
Colonel Maurice Robert, responsable Afrique du SDECE durant la guerre du Biafra, Ibid, p.181.
(...)
''Armes et aide humanitaire transitaient essentiellement par Libreville et Abidjan, les premières profitant des ponts aériens organisés pour l'autre. Bongo avait été réticent au début mais, sous la double pression française et ivoirienne, il avait fini par accepter de soutenir la lutte biafraise''
Colonel Maurice Robert, Ibid,p.181.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 2 Jan 2013 - 15:38 | |
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Ce que je trouve troublant, c'est que Maurice Robert était responsable Afrique du SDECE lors de la guerre du Biafra.
Il est plus que probable qu'il connaissait Jean-François Etienne des Rosaies, journaliste de l'ORTF pendant cette guerre.
Or Armand De Decker a déclaré qu'il connaissait J-F Etienne des Rosaies depuis longtemps (à 17 ans, à Knokke ...).
Pourrait-il y avoir un lien ?
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