Robert Close

Autre extrait intéressant à la page 197.

" Un homme qui a vraiment été aidé par les Nazis britanniques était Willy Kraus, un jeune nazi fanatique d'Allemagne de l'Ouest. "

Note :

Anarchy, Numéros 22 à 36




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Suite du livre :

" He had come over to the UK in 1979 on the run from serious criminal charges back home. His initial contact was through the Belgian nazi leader Roger Spinnewijn who gave him the names of League of St George members in Britain who would help him. Kraus has said himself that his first port of call was the League's leader Mike Griffin. "

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Sur Roger Spinnewijn

Dans le livre de Paul Ponsaers qui vient de sortir :

Terrorisme in België: Polarisering en politiek geweld
Paul Ponsaers - 2020





Note :

https://en.wikipedia.org/wiki/Column_88

https://antifascistischfront.wordpress.com/2013/09/07/roger-spinnewijn-overleden/

Cela nous conduit au VMO et à ses camps d'entraînement soutenus par Jean Militis, ami de Robert Close et de André Moyen.

Au sujet de Henri Simonet, grand ami de Robert Close (voir l'autobiographie de ce dernier)...

Loving and Leaving Washington: Reflections on Public Service
John N. Yochelson





La mention de David M. Abshire (créateur du CSIS) est intéressante vu son rôle ultérieur de superviseur de l'installation des missiles américains en Europe.

https://en.wikipedia.org/wiki/David_Manker_Abshire

https://peoplepill.com/people/david-manker-abshire/?PageSpeed=noscript

In 1983–1987 Abshire was Ambassador to NATO where, in reaction to the threat posed by Soviet SS-20 missiles, he was appointed to oversee the deployment of Pershing and Cruise missiles. For his service, he was given the Distinguished Public Service Medal. Abshire was recalled as the Iran-Contra Affair unfolded to serve as Special Counselor to President Reagan with Cabinet rank.


Voir aussi un texte de 1981 de Arnold Silver (qui a bien connu Otto Skorzeny à Oberursel / Camp King) pour la conservatrice "Heritage Foundation"

http://thf_media.s3.amazonaws.com/1981/pdf/ia16.pdf




(...)




Sur Arnold Silver :

https://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/kent-csi/vol37no4/html/v37i4a07p_0001.htm

Il faut aussi noter sa présence à une réunion du "Cercle" (Pinay - Violet) en 1984 à Bonn en compagnie de

Voir

https://www.foiaresearch.net/person/robert-close

Robert Close et la secte Moon

https://tragedyofthesixmarys.com/lempire-moon-jf-boyer/

(...)

C’est la même obsession, couplée à la volonté de sensibiliser l’Europe au conflit centro-américain, qui conduira la Famille à réunir à Paris, en février 1985, un extraordinaire « plateau » de généraux et d’experts internationaux pour traiter de la « menace soviétique dans la Caraïbe ». Thème central des discussions : le Nicaragua est une base russe.

Jamais, sans doute, l’hôtel Méridien n’avait accueilli un aréopage aussi guerrier : une quarantaine d’officiers américains — pour la plupart à la retraite et reconvertis dans les « boîtes à penser » et les lobbies qui militent pour « la paix par la force » et la « guerre des étoiles » ; quatre généraux et un amiral argentin ayant occupé des postes importants pendant la dictature, dont Osiris Villegas, le défenseur du tristement célèbre général Camps, symbole de la répression dans son pays ; des Chiliens ; des Centro-Américains ; le général Close, ancien membre de l’état-major de l’OTAN, et « cerveau » de la Ligue anticommuniste mondiale en Europe.., Parmi les Français : quelques gradés d’extrême droite* et Roland Gaucher, membre du bureau politique du Front national…

Le conseil international de sécurité qui les accueille — tous frais payés — est l’une des multiples filiales du Mouvement mises au service de la campagne centro-américaine de l’administration Reagan. L’engagement contre la révolution sandiniste coûte cher à la Famille. Mais il peut lui rapporter gros : la considération définitive de l’Amérique.

(...)

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Voir aussi :

https://archive.org/stream/SocitsOccultesOrdresDeChevalerieContemporainsAndrVanBosbekeVFNonOfficielle/_Soci%C3%A9t%C3%A9s-Occultes-%26-Ordres-de-Chevalerie-Contemporains_Andr%C3%A9%20Van%20Bosbeke_VF-non-officielle_djvu.txt

(...)  Le général Close lui-même est connu comme l'un des hommes de contact les plus importants de la secte Moon en Belgique. Il a été remarqué lors de réunions organisées par la secte  (...)

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Note : deux piliers de la secte Moon qui sont passés en Belgique à l'époque étaient le général Alexander Haig et l'ambassadeur Douglas MacArthur II.

(traduction)

Il est rapporté que la section italienne de la WACL après la mort de son président (Dr. BELTRANETTI) est dirigée par le général MAGI BRASCHI.

L'activité de la WACL est entièrement théorique même si la ligue est présent dans environ 90 pays.
Elle est partiellement financée par TAIWAN.

Son prochain congrès se tiendra à LUXEMBOURG, vraisemblablement en août de cette année.

La présence de personnalités américaines et la participation du général belge CLOSE sont attendues.

Dans la mesure du possible intérêt.

(traduction)

S) Circulaire 02/84 du 26-03-1984 de la CAL dans laquelle les concepts résumés dans la Dictée précédente sont traités en profondeur. En particulier, le CAL qui est basé à Avenida Las Americas 132 de GUADALAJARA, JALISCO, MEXIQUE et qui a rejoint la WACL depuis sa fondation en août 1972, critique durement l'attitude pro-sandiniste de la WACL, (...) du Dr. KU CHENG KANG, CLOSE et ROMBOUTS.

De nombreux arguments et données sont exposés concernant l'appartenance de LABIN aux idéologies socialistes qui, entre autres, au Comité exécutif de la WACL ont été remplacées par ROMBOUTS.

Même les manipulations de résolutions anti-sandinistes prises par la WACL sont accusées. Le texte montre également que le WYACL a plutôt soutenu le CAL et, pour cette raison, le sénateur belge ROBERT CLOSE, organisateur de la conférence WACL à LUXEMBOURG, a menacé de ne pas impliquer ceux qui avaient rejoint les conférences WYACL. Il est évident que dans les années 80, des fissures profondes sont créées dans la WACL et que les positions de MAGI BRASCHI sont pro-CAL. La circulaire est signée par le Pr RAFAEL RODRIGUEZ.

La circulaire comprend 11 annexes contenant la documentation susceptible de prouver ce qui a été déclaré. De la première annexe relative à la CIGP (CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA GUERRE POLITIQUE) du 20-12-1974, il est noté que le Président était la bien connue SUZANNE LABIN et que pour l'Italie, entre autres, les célèbres PACCIARDI et LOMBARDO ont participé.


(...)





(traduction)

EE) Lettre expresse du 08-14-1983, adressée à plusieurs expéditeurs, concernant les rumeurs selon lesquelles une conférence à NAMUR (B) du 16-09-1983 serait en préparation, c'est-à-dire avant la Conférence de LUXEMBOURG, de WYACL en coopération avec l'organisation d'extrême droite belge VMO. La lettre, signée par CLOSE et ROMBOUTS, constitue une condamnation ferme et sévère de l'initiative.


(...)





(traduction)

Pièce 8: Composée d'une enveloppe adressée à FOSSATO DARIO ayant pour expéditeur le T. Col. AMOS SPIAZZI. A l'intérieur se trouve une lettre de transmission d'une "carte sociale" pour l'année 1982, accordée en cadeau, sans avoir à payer le montant de 1.5000 que l'officier aurait retourné à BRUXELLES, en date du 15-05-1982. Dans le texte, FOSSATO est également invité à la cérémonie de jumelage, qui se tiendra les 28-29 août 1982, à VERONA, pour le jumelage entre cette ville et la ville belge d'IXELLES, cérémonie qui est censée avoir une signification militaire. SPIAZZI signe "LE PRESIDENT DE LA SECTION ITALIE" mais on ne sait pas quoi.

En 1978, Catherine Barnay participe à la direction de l'IREP (Institut européen de recherches et d'études politiques), qui édite la revue Confidentiel (8 numéros parus de 1979 à 1981), réalisée par I'AFCOM (Agence française de communication).

Sixte-Henri de Bourbon-Parme est rédacteur en chef de Confidentiel assisté de Jean-Marc Brissaud, Paulo de Castro, Gérald Penciolelli. Fort de 60 à 90 pages, Confidentiel, sous-titré "Politique - Stratégie - Conflits" défend une vision anticommuniste dure des questions internationales.


https://books.openedition.org/pur/46754?lang=fr

(...)

En décembre 1978, un certain nombre de dirigeants du Parti des forces nouvelles, parti formé en 1974 suite à la dissolution d’Ordre Nouveau, créent l’Institut européen de recherches et d’études politiques (IREP) dont dépend la revue intitulée Confidentiel créée en 1979. Jean-Marc Brissaud, Catherine Barnay, Sixte-Henri de Bourbon-Parme et Gérald Penciolelli, tous liés aux instances dirigeantes du PFN, participent à la création de cette structure internationale qui vise à promouvoir l’idéal européen sous toutes ses formes et par tous les moyens. Penciolelli est le principal animateur de la revue, essentiellement financée par Sixte-Henri de Bourbon-Parme. Ses antennes italienne et argentine sont mises sur pied quelques mois plus tard.

Comme en atteste l’encadré qui détaille la composition de l’édition italienne de Confidentiel, ses responsables sont Mario et Adriano Tilgher ; or, ce dernier est l’un des dirigeants d’Avanguardia Nazionale et bras droit de Stefano Delle Chiaie. Le responsable de l’édition espagnole, Ernesto Mila Rodriguez, est lui aussi étroitement lié au dirigeant d’Avanguardia Nazionale. Des noms familiers de l’extrême droite française, italienne et espagnole apparaissent et attestent de la participation de ces collaborateurs aux activités de la revue Confidentiel. Outre ses responsables, un certain Bonomo, Roland Gaucher, Francisco Alemany, Pierre Hofstetter sont mentionnés parmi les collaborateurs de la revue. Si l’organisation publie régulièrement sa revue anticommuniste qui atteste de la pérennité de certains réseaux d’extrême droite, il semble néanmoins que cette activité officielle cache une activité officieuse et subversive dont se défendent ses principaux responsables.

Le 8 juin 1981, une perquisition au siège de l’IREP permet aux autorités françaises de mettre la main sur une une caisse en bois sur laquelle est écrit : « Militants d’Ordine Nuovo – par secteurs – incomplet ». Elle contient un fichier avec les noms et adresses des militants, classés par ordre alphabétique et par pays. Il s’agit probablement du fichier ayant appartenu à Clemente Graziani, dirigeant du Movimento Politico Ordine Nuovo qui vit alors dans la clandestinité pour échapper à la magistrature italienne. Cette découverte confirme les relations de l’organisation avec l’extrême droite extra-parlementaire et subversive italienne. En outre, la saisie de documents appartenant à Mila Rodriguez lors de son arrestation permet de compléter ce panorama de l’extrême droite subversive européenne : Mila aurait été en contact avec un certain « Gérald », qui désigne vraisemblablement Penciolelli, avec François Duprat et un certain Michel « Focci » – Faci. Il entretient également des relations avec un « militant connu de l’extrême droite romaine », propriétaire d’une société « Assierre » qui héberge dans ses locaux, via Alessandria, 129, le siège italien de l’IREP. C’est justement dans le sous-sol de cet immeuble qu’est découvert, le 14 décembre 1979, un véritable arsenal appartenant aux Nuclei Armati Rivoluzionari (NAR). S’il n’est pas formellement exclu qu’il s’agisse d’une coïncidence, la présence d’armes dans les sous-sols de l’immeuble du siège de l’IREP doit être soulignée à deux titres. Elle confirmerait l’action subversive cautionnée par l’IREP et mettrait également en évidence les relations entre générations terroristes, celle de Delle Chiaie et celle des NAR.

Les relations subversives entre le responsable de l’IREP, Sixte-Henri de Bourbon-Parme et Stefano Delle Chiaie sont en outre attestées par un épisode criminel advenu en mai 1976 en Espagne, à Montejurra. Les autorités italiennes soupçonnent en effet très fortement Stefano Delle Chiaie d’avoir été engagé par Sixte-Henri de Bourbon-Parme pour régler une querelle familiale de succession et peut-être, un différend idéologique. Un commando mené par Stefano Delle Chiaie attaque à la matraque et à l’arme à feu une manifestation carliste en faveur du prince Carlos-Hugo de Bourbon-Parme, frère et rival de Sixte-Henri, près de Montejurra. L’agression fait deux morts et de nombreux blessés.

(...)

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Un point intéressant : la revue Confidentiel a publié un article (entretien) sur Robert Close :

A noter : " My feeling is that some WACL Chapters need reorganization for the sake of obtaining better results and my thoughts on the subject are
contained in the attached paper under the heading of the European Institute for Peace and Security "

Voir aussi

https://fr.scribd.com/document/490580735/WACL-Robert-Close-1983-Bf-29-823-827

Note : dans le texte ci-dessous, il est en effet question du général Robert Close ; quant à "ROM...", c'est très probablement Georges A. Rombouts





En ce qui concerne Pierre Engel, cela doit être la personne suivante :

https://www.unil.ch/central/files/live/sites/central/files/ds/html/dies/dies2002/images/engel.pdf


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(traduction)

REP. 11 :   Lettre relative à la WACL du 27-05-1988. L'expéditeur est ce PIERRE ENGEL disponible à CASE POSTALE 139, 1211 GENEVE 12, 022-465047. La lettre, écrite de Genève, est en réponse à une autre de MAGI BRASCHI datée du 16-03-1988 après une longue période de "silence épistolaire". ENGEL répond à l' "Ufficiale" dans «l'ordre de sa rédaction». Le premier argument concerne la WACL (WORLD ANTICOMMUNIST LEAGUE). ENGEL semble partager l'attitude critique (... "on ne sait pas maintenant qui paie, commande ou contrôle" ...) de MAGI BRASCHI envers la WACL dont le congrès annuel aurait dû se tenir à GENÈVE en août 1988 Le deuxième argument est une personne dont MAGI BRASCHI a mal parlé dans sa lettre, ne le mentionnant pas, sinon faisant référence à la BELGIQUE. Il est à noter que ENGEL ne comprend pas de qui il s'agit et mentionne deux personnes: "ROMB ..." et le "g.CLU" afin d'avoir une confirmation sur l'un ou l'autre. La prudence utilisée est importante, probablement en raison de la peur de l'écoute électronique, ce qui va à l'appui de l'hypothèse que la WACL avait, au moins dans le passé, une face cachée et une face publique. ENGEL précise qu'il ne viendra plus à ROME même s'il garde de bons contacts, il est disponible pour accueillir le couple MAGI BRASCHI et se souvient avoir été leur invité. Compte tenu du contexte d'enquête, la dernière partie est également intéressante: "... Les problèmes qui nous intéressaient existent toujours et s'aggravent ... Je voudrais donc garder, en plus de l'amitié, un contact avec vous et savoir s'il faut" résister et combattre " de manière coordonnée sur un point entre nous semble matériellement encore possible. Après des années d'expérience personnelle, il me semble que la lutte est parfois aussi efficace et nécessaire à travers les individus, mieux qu'avec de petits ou grands groupes... ". Des activités de recherche ont été menées sur le texte bien connu des frères ANDERSON, "INSIDE THE LEAGUE" publié à NEW YORK pour les types de DODD, MEAD & COMPANY en 1986. Le nom de l'ENGEL n'a cependant pas été trouvé, interprétant le G." de l'abréviation «g.CLU» comme «général», dans le texte il est rapporté que le général belge ROBERT CLOSE a assisté à la cérémonie d'ouverture de la conférence annuelle WACL de 1984 qui s'est tenue à SAN DIEGO. Dans la notice biographique, il est défini comme chef de la section Belge de la WACL ainsi que sénateur de ce royaume.

(traduction)

REP. 8 :  Brochure intitulée "A GLOBAL STRATEGY T0 SAFEGUARD HUMAN FREEDOM" - "PROCEDINGS" concernant la conférence conjointe, 15e de la WACL et 28e de l'APACL, tenue du 06 au 09-12-1982 à l'hôtel KEIO PLAZA à TOKYO, rédigée en anglais. À la page 55 est rapporté le discours de l'invité, le Général ROBERT CLOSE, Sénateur de Bruxelles, Vice-président de la Commission de la défense du Sénat (Voir l'analyse de la pièce 11 du Salon d'hiver) dont la photographie est reproduite. À la page 69, on trouve une photographie du discours du général CLOSE et il est donc possible de connaître le titre à partir d'une affiche explicative ("stratégies militaires pour s'opposer à l'expansionnisme communiste"). A la page 95, il y a une intervention du CDT. GEORGES A. ROMBOUTS (la photo est présente) de la WCFE (WACL COUNCIL FOR EUROPE), dont le nom de famille lui permet d'être le possible "ROMB..." mentionné dans l'exposition 11 du Salon d'hiver. Comme le nom de ROMBOUTS est indiqué à la page 152 comme appartenant à la délégation belge, il y a une forte probabilité qu'il soit identifié avec le "ROMB..." de la pièce 11 déjà mentionnée. À la page 153, parmi les participants français, on trouve Mme SUZANNE LABIN, et comme seul Italien, le Général MAGI BRASCHI (voir aussi la pièce 9 de l'introduction).
SOUMIS À UNE EXPERTISE.

(traduction)

A) Copie conforme d'une lettre manuscrite écrite par MAGI BRASCHI à un certain ROMANO, datée du "BRACCIANO 28-01-1984". Il ressort du texte qu'il existe un contraste entre le président du chapitre italien de la WACL (MAGI BRASCHI) de l'époque et un aspirant à ce rôle nommé ROMANO, qui exigerait une démission en sa faveur.

B) Copie conforme de la lettre manuscrite écrite par MAGI BRASCHI à un certain GELIBTER, datée du "BRACCIANO 28-01-1984". Ce texte constitue une information au destinataire des intentions du ROMANO visées dans la missive précédente qui lui est jointe. ROMANO est indiqué comme un général à la retraite, peut-être avec une position non spécifiée au niveau de l'OTAN, qui a accompagné CLOSE à la réunion de LUXEMBOURG. Ce dernier doit certainement être identifié avec le général ROBERT CLOSE mentionné dans Repp. 11 du Salon d'hiver (et il est probable que la personne dont MAGI BRASCHI dit du mal à ENGEL, à ce stade, est effectivement CLOSE), 8 et 9 de l'Etude.

La réunion de LUXEMBOURG est presque certainement la 16ème conférence de la WACL qui s'est tenue du 20 au 23-09-1983 mentionnée dans Repp. 10 de l'introduction et 9 de l'étude.

(traduction)

F) Lettre dactylographiée du Général ROBERT CLOSE, Président du Conseil de la WACL, datée du 17-07-1984, sur papier à en-tête du Comité préparatoire de la 16ème Conférence de la WACL
(LUXEMBOURG 1983) . D'après l'en-tête, on peut voir que CLOSE était président du Comité et que le secrétaire général est ROMBOUTS. Comme adresse, en bas il y a l'adresse belge du CONSEIL EUROPEEN POUR LA LIBERTÉ MONDIALE. La lettre est adressée à MAGI BRASCHI et pour information, entre autres, au Dr KU CHENG KANG, au C/te ROMBOUTS et au Général F. ROMANO. Il s'agit de la missive mentionnée par MAGI BRASCHI dans la Rep.81D ci-dessus et qui fait référence aux malentendus entre MAGI BRASCHI et ROMBOUTS. La perception des malentendus par CLOSE ne reflète pas celle de MAGI BRASCHI, qui est beaucoup plus prononcée. L'enregistrement du chapitre italien de la WACL à la Cour de Rome est mentionné. La lettre est accompagnée d'une traduction italienne et de l'enveloppe qui la contenait probablement.

(traduction)

R) Lettre dactylographiée de CAL (CONFEDERACION ANTICOMUNISTA LATINOAMERICANA) concernant le "DICTAT ("DETTATO") DE SÉPARATION ENTRE CAL ET WACL". Dans le Dictat sont contestées la présence et l'influence de personnes liées aux milieux socialistes et sociaux-démocrates, proches de l'Internationale socialiste, contrevenant ainsi à la nature antimarxiste de la WACL. Les soussignés affirment également que la WACL n'a jamais répondu aux besoins de la CAL et critiquent le président honoraire de la WACL et celui de son Conseil, le sénateur Robert Close. La séparation entre WACL et CAL a eu lieu le 23-03-1984. Le contenu fait clairement référence à ce qui est indiqué dans la missive mentionnée dans la Rep.81H.

Parmi les signataires, le texte des frères ANDERSON sur la WACL mentionne le Prof. RAFAEL RODRIGUEZ et le Prof. RAYMUNDO GUERRERO comme étant liés au mouvement fondamentaliste catholique d'extrême droite mexicaine appelé TECO (ou LEGION OF CHRIST KING). M. ANDRES NAZARIO SARGEN est indiqué comme président d'ALPHA 66 (p. 248) et, en fait, le nom de ce groupe terroriste américain anticastriste apparaît à côté de son nom dans le Dictat.

(traduction)

S)  Circulaire 02/84 du 26-03-1984 de la CAL dans laquelle les concepts exposés synthétiquement dans le Dictat ("Dettato") précédent sont traités de manière approfondie. En particulier, la CAL, qui a son siège à l'Avenida Las Americas 132, GUADALAJARA, JALISCO, MEXIQUE et qui est membre de la WACL depuis sa fondation en août 1972, critique sévèrement l'attitude pro-sandiniste de la WACL, en la personne des Dr KU CHENG KANG, CLOSE et ROMBOUTS. De nombreux arguments et données sont énoncés sur l'affiliation de LABIN aux idéologies socialistes, qui, par ailleurs, a été remplacée au sein du Comité exécutif de la WACL par ROMBOUTS. Même les manipulations des résolutions anti-sandinistes prises par la WACL sont accusées. Il ressort également du texte que le WYACL a plutôt soutenu la CAL et, pour cette raison, le sénateur belge ROBERT CLOSE, organisateur de la conférence WACL à LUXEMBOURG, a menacé de ne pas laisser participer ceux qui avaient rejoint les conférences WYACL. Il est évident que dans les années 80, des scissions profondes ont été réalisées dans la WACL et que les positions de MAGI BRASCHI étaient pro-CAL. La circulaire est signée par le Prof. RAFAEL RODRIGUEZ.

La circulaire comprend 11 annexes contenant la documentation permettant de prouver ce qui est dit. De la première annexe relative à la CIG (Conférence internationale sur la guerre politique) du 20-12-1974, on peut voir que le Président était la célèbre LABIN SUZANNE et que, au nom de l'ITALIE, entre autres, les célèbres PACCIARDI et LOMBARDO y participaient.

(traduction)

Le 20 de ce mois, le Conseil de Coordination de la C.A.L., après une période d'information et de consultations, a approuvé une proposition du Secrétariat Général par laquelle, à partir de cette date, notre organisation est absolument détachée de la Ligue Mondiale Anti-Communiste (WACL) à laquelle elle appartient en tant qu'organisation régionale latino-américaine depuis sa fondation en août 1972.

(...)

En 1975 Mme Suzanne Labin, représentante des chapitres européens devant le Comité exécutif où elle se distinguait comme une antagoniste des positions de CAL, commença, avec son mari Edward Labin, à s'intéresser à l'Amérique latine et particulièrement au Chili, en contradiction avec son habituelle censure des gouvernements militaires et avec le fait que parmi les sponsors de la Conférence internationale sur la guerre politique qu'elle préside, il y a de nombreux socialistes, comme Pedro Letelìer du Chili, directeur du «socialisme libre». (Annexe n ° 1)

(...)

A toutes ces questions j'ajoute, comme vous en êtes informés, l'extorsion faite par le sénateur Robert Close, soutenu par le Dr Ku Cheng Kang, en septembre dernier, pour empêcher la célébration du X Congrès du WYACL et la participation de la CAL au XVI Congrès de la WACL. Je vais le rappeler en bref: la Ligue mondiale de la jeunesse anticommuniste a tenu une réunion du comité exécutif à Detroit et a convoqué un congrès qui se tiendra à Namur, en Belgique, du 16 au 18 septembre. Le sénateur belge Robert Close, président du comité d'organisation du XVIe Congrès WACL à Luxembourg, a adressé à la WYACL et au soussigné un télégramme et une lettre dans lesquels il menaçait d'intervenir publiquement pour empêcher le congrès d'avoir lieu et de ne pas admettre au Luxembourg et expulser de la WACL les personnes qui participeront aux activités de WYACL. Le sénateur Close n'avait aucune autorité pour donner des ordres, encore moins pour menacer. Les délégués de la CAL ont protesté contre les menaces et se sont abstenus d'assister au Congrès de Luxembourg. Puis au Comité Exécutif de la WACL, ceux qui avaient saboté son X Congrès la veille, allèrent jusqu'à inciter la WYACL à demander plus d'activité. (Annexes nos 8 et 9)

(...)

En Europe, la W.A.C.L. compte même dans ses rangs quelques vieux "socialistes" de la guerre froide, férocement anticommunistes, comme le représentant italien Yvan Matteo Lombardo, instigateur, avec l'ancien  président de la République G. Saragat, de la scission socialiste de droite du P.S.D.I. (parti social-démocrate italien) en 1947.

La section française de la Ligue anticommuniste mondiale est présidée par Suzanne Labin, ancien membre de la S.F.I.O., animatrice de nombreuses initiatives anticommunistes durant la guerre froide. On lui doit notamment l'organisation, en décembre 1960 à Paris, d'une "conférence internationale sur la guerre politique des Soviets", et celle d'une conférence identique l'année suivante à Rome.

Ces conférences, auxquelles ont participé des personnalités appartenant à une cinquantaine de pays, avaient pour, but de rassembler "pour la défense de la liberté, par-dessus les barrières doctrinales et nationales, d'éminentes personnalités de la politique, de l'Université, de la diplomatie, du syndicalisme, de la presse". Dans son comité de patronage figuraient notamment les sénateurs Dodd, Keating, Mundt, l'amiral Burke, les présidents Paul-Henri Spaak, Paul Van Zeeland, Antoine Pinay, René Pleven, Maurice Schumann, Heinrich von Brentano, Fulbert Youlou, Yvan Matteo Lombardo, Pacciardi, Carlos Lacerda, Jules Romains et Gabriel Marcel

(Henri Coston : Dictionnaire de la politique française).

A noter :

1. Yvan Matteo Lombardo a été impliqué par la presse italienne dans le complot Sogno (L'Espresso, 17 novembre 1974).

2. Suzanne Labin et son mari Édouard Labin figurent sur la liste des contacts d'Aginter et d'Ordre et Tradition établie par la commission d'enquête du SDCI portugais
(contact effectué le 17 décembre 1966).

(traduction)

8.- Photocopie de la lettre du sénateur Robert Close dans laquelle il annonce les mesures qu'il prendra contre le Xème Congrès de la WYACL et menace de ne pas admettre au Congrès du Luxembourg et d'expulser de la WACL ceux qui participent au Congrès de la Jeunesse mentionné.

9.- Photocopie de la déclaration du Comité exécutif de la WYACL, réunion d'urgence à Zurich, en réponse au sabotage du sénateur Close soutenu par le Dr Ku Cheng Kang.

(...)