WACL (World Anti Communiste League)

The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...
Jeffrey M. Bale

Documents relatifs à la 16ème réunion de la WACL au Novotel de Luxembourg du 20 au 23 septembre 1983

https://fr.scribd.com/document/490579490/16-WACL-Sept-1983-Luxemburg-Bf-29-786-816

Sur l'assassinat de Vittorio Occorsio le 10 juillet 1976







(traduction)

Le juge Vitalone a déclaré que les tueurs venaient de l'étranger. Mais d'où ? Et pourquoi ? Pour comprendre cela, il faut connaître la carte de l'Internationale noire avec toutes ses ramifications. La voici

(...)

WACL - Ligue mondiale anticommuniste. Créée en 1966 dans le sillage de l'Apacl (Ligue anticommuniste des peuples d'Asie), elle est présidée par le fasciste mexicain Raimondo Guerrero et est représentée en Italie par Ivan Matteo Lombardo. La WACL est également puissante en Amérique latine où elle contrôle des organisations catholiques d'extrême droite, mais elle a aussi des branches inquiétantes en Europe. L'un des dirigeants de l'organisation est le célèbre Moon, chef de l'Eglise qui porte le même nom et qui commence à recruter de nombreux adeptes dans les pays européens. La Wacl a des liens étroits avec le quartier général de Munich, avec les fascistes ukrainiens et ustaša, avec l'Union des solidaristes russes et, bien sûr, avec les services secrets américains, ouest-allemands, suisses et autrichiens.

(traduction)

(1974)

Par ailleurs, des inquiétudes, des préoccupations et des mises en garde sur le rôle de l'OTAN et le processus de détente est-ouest viennent d'être exprimées à Washington par les représentants du camp le plus réactionnaire du monde occidental.

Le 8 avril, à l'hôtel Statler-Hilton de Washington, ont débuté les travaux de la septième conférence de la Ligue anticommuniste mondiale (WACL), dont le président est le Mexicain Raimondo Guerrero. Deux des principaux sujets de discussion portaient ces titres : "Le coût humain du communisme" et "Le monde libre et le monde communiste vont-ils converger ?"

(traduction)

En septembre 1967 - quelques jours avant la constitution de la WACL - à Munich en Bavière, le Conseil européen de la liberté a été formé à l'initiative de l'Abn et de quelques hommes politiques dont le Danois Ole Bjoern, l'Allemand Theodor Oberlaender (Cdu-Csu), l'Anglais John Graham (Parti travailliste) et l'omniprésent Ivan Matteo Lombardo. La Ligue de la Liberté a également rejoint le Comité et, en fait, Suzanne Labin a été nommée responsable des relations avec la presse du Comité (annexes 8 et 9).

Après quelque temps, vers le milieu de l'année 1969, un rapport d'information semestriel (selon l'en-tête, en provenance de Belgique) est arrivé au ministère de l'Intérieur, fournissant de nombreux faits intéressants sur les activités de la Ligue de la Liberté (annexe 10) :

a) La Ligue - désignée comme un groupe d'extrême droite avec des branches en Belgique, en France, en Italie et au Portugal - a récemment créé un organisme appelé "Centre de défense nationale" (Cdn).

b) Ce Centre s'est vu confier un certain nombre de tâches, dont celle de "réunir les personnes intéressées par les aspects militaires, subversifs et psychologiques de la défense nationale et européenne ... pour combattre ceux qui, à des fins subversives, s'opposent à l'armée et pour assurer la liaison avec les associations patriotiques du pays et les centres militaires, notamment en France, en Allemagne, au Luxembourg et en Hollande. "

c) à cette fin, le Cdn a maintenu un contact permanent avec les officiers de réserve de ces pays

d) pour atteindre ses objectifs, le Cdn avait établi une coopération avec Interdoc (avec laquelle il avait organisé un séminaire en Hollande), avec l'Aginter Presse au Portugal et avec un groupe de civils et de militaires suisses notoirement anticommunistes.

e) La Ligue de la Liberté avait rejoint la WACL à l'occasion de son congrès fondateur.

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Note : les nouvelles du "Centre de défense nationale" (Cdn) étaient publiées dans la revue Damoclès de la Ligue de la Liberté...

L'article   WACL (World Anti Communiste League) publié le eu 28 Jan 2021 - 17:48 (2 posts plus haut ) donne une bonne idée de l'état d'esprit de la WACL en août 1981

Une lettre de C.C. van den Heuvel :
















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Le 12 mars, le dr. Pavetto, au nom de l'Ing. Vittorio de Biasi, a rendu compte de l'organisation du CESES, Centre d'études sur le communisme, fondé à Milan par le précité de Biasi avec une contribution financière de la Confindustria, et des relations avec l'Interdoc.

En 1961, à l'initiative de comm. Vaccari directeur de l'UCID, dr. Pavetto et quelques autres Italiens ont participé à la réunion de Barbizon (France), où une cinquantaine de personnes de différents pays européens ont étudié certains problèmes liés à la lutte contre le communisme et le marxisme pendant trois jours de conférence.

La conférence était organisée par l'organisation néerlandaise Interdoc, dirigée par le colonel néerlandais à la retraite Einohver, ancien chef des services secrets néerlandais.

L'impression donnée par les personnes susmentionnées et les autres participants était bonne.

En 1962, une convention similaire a eu lieu à Saint-Michel en France et en 1963 à Oxford (Royaume-Uni).

La prochaine conférence se tiendra cette année aux Pays-Bas du 7 au 12 mai sur le thème "les jeunes et le communisme".

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(traduction)

f) enfin, l'adhésion de la Lega della Libertà à la nouvelle Wacl, les initiatives conjointes avec Interdoc, la collaboration avec le document Aginter Presse, sinon l'existence d'une organisation unique, la formation d'un cadre organisationnel commun au sein duquel se trouvent toutes les principales agences anticommunistes au niveau international.

La référence à Interdoc nous amène à illustrer brièvement cette nouvelle organisation anticommuniste.

Pour nous informer sur les origines du "Centre international de lutte contre le communisme" (Interdoc) est une note du ministère de l'Intérieur (annexe 11) sans date, mais vraisemblablement de 1962 (comme semble l'indiquer les notes manuscrites en haut du document). On apprend qu'au début des années cinquante, les services secrets français, avec ceux des Pays-Bas et de l'Allemagne (étant donné le temps, on suppose que c'était l'Organisation Gehlen, toujours affiliée au service américain) ont tenté de donner vie à une initiative à la pénétration anticommuniste dans les cercles intellectuels.

(...)

Sifar a mené des considérations identiques dans certains rapports informatifs peu de temps après la réunion de Barbizon en octobre 1961, au cours de laquelle la naissance d'Interdoc a été officialisée. Des informations qui, par des routes imprécises, ont atteint "Paese Sera", le journal de gauche le plus engagé dans la "contre-information", qui leur a évidemment fourni une large publicité (ZANGRANDI p. 62 ~ 9). Malgré l'hostilité manifeste des services italiens, Interdoc a également pu organiser son propre groupe italien réuni autour d'un groupe de représentants catholiques tels que Ugo Sciascia, Luigi Gedda et Luigi D'Amato et d'entrepreneurs tels que Luigi Deserti et Vittorio de Biasi (participant tant à la convention de 1961 qu'à celle de 1965 au Parco dei Principi). En particulier, De Biasi, chef du «centre d'études antimarxiste» de Confindustria, était particulièrement lié à Interdoc en raison des relations d'affaires entre son entreprise, Montedison, et Philips (annexe 12).

Un avis italien sur INTERDOC (daté du 3 février 1964)



(traduction)

La situation d'INTERDOC est la suivante :

Il y a quelques mois, lorsque la Confindustria a commencé à répartir les tâches et les fonds relatifs aux actions anticommunistes, dans le cadre de la nouvelle lutte contre le PCI et le Frontisme décidée l'été dernier, Vittorio De Biasi, d'Edison, a été chargé de créer, à Milan, un "centre d'études antimarxistes".

De Biasi a proposé cette idée parce qu'il est un amoureux des études marxistes et qu'il a toujours aimé intervenir dans les discussions et les polémiques de la théorie pure sur le sujet.

Cela est dû au fait que, dans sa jeunesse, il avait appartenu au groupe "Gramsclen" de "Ordine Nuovo" à Turin, qu'il a ensuite abandonné pour se consacrer à l'industrie, tout en gardant le goût des études marxistes.

D'autres dirigeants de la Confindustria se sont opposés à cette initiative, estimant à juste titre que la lutte contre le communisme aujourd'hui ne nécessite pas d'exercices académiques de haut niveau, mais des initiatives pratiques, faciles à mettre en œuvre et ayant une emprise aisée sur les masses populaires qui, par leurs votes, donnent force et pouvoir au communisme au niveau électoral et donc parlementaire, un objectif que la fameuse "voie italienne vers le socialisme", qui n'est que pragmatisme et peu ou pas de dogmatisme ou de théorie, vise à atteindre.

Cependant, au vu des conditions de santé précaires de De Biasi et de son état de dépression psychique récent, Cicogna et les autres ont décidé de l'accueillir afin de mettre entre ses mains - ce sont leurs mots - "un gros jouet pour le distraire".

L'initiative a été dotée de 90 millions par an, renouvelables si elle donne un résultat concret la première année.

La direction a été confiée à l'ancien communiste Renato Mieli.

INTERDOC a été introduit dans l'initiative par De Biasi lui-même et cela est probablement dû au fait que cette organisation est essentiellement financée par les usines "Philips", liées à "Edison".

De Biasi a eu plusieurs contacts avec le colonel Eindhoven, ancien chef du service de renseignement néerlandais et aujourd'hui chef d'INTERDOC.

Il y a quelques semaines, Mieli est allé en Hollande et y est resté quelques semaines pour étudier les méthodes et l'organisation d'INTERDOC. Il en est revenu favorablement impressionné, mais il est probable que son attitude n'est que pour plaire à son maître.

En effet, de nombreuses réserves sérieuses doivent être émises sur une telle collaboration, et surtout :

- INTERDOC est entièrement contrôlé par les services de renseignements clandestins et est un de leurs instruments privés ;

- Son financement est bien sûr essentiellement néerlandais et peut-être aussi britannique et américain ;

- L'expérience de l'organisation dans la lutte contre le communisme est très discutable et, en fin de compte, elle n'a fait que copier, assez incorrectement et, en tout cas, mal, l'organisation française B.E.I.P.l., dirigée par Georges Albertini à Paris et imprimant "Est Ouest" (un exemplaire du bulletin bimensuel INTERDOC "Oost-West" est joint, qui reproduit même le bimensuel français dans son en-tête).

Par conséquent, le caractère inopportun d'une telle collaboration consiste à la fois dans le peu ou l'absence de résultat pratique qu'elle peut avoir et dans le caractère inopportun de se prêter à une polémique de la part des communistes qui trouveraient facile de développer la thèse selon laquelle la lutte contre le PCI en Italie est dirigée par un organisme financé par des capitaux étrangers et contrôlé par un service d'information étranger.

Ces concepts sont partagés par Cicogna et les autres mais, comme on l'a dit, aucun d'entre eux n'est prêt à révoquer la nomination de De Biasi ou à l'empêcher de collaborer avec INTERDOC également parce qu'ils sont convaincus que cette affaire n'aura ni suivi ni répercussions particulières et qu'elle prendra bientôt un aspect très secondaire par rapport à d'autres initiatives plus concrètes et plus efficaces qu'ils entendent promouvoir dans ce domaine.

3 février 1964

http://www.thesparrowsnest.org.uk/collections/public_archive/6785.pdf

(pages 20 et suivantes)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_mondiale_pour_la_libert%C3%A9_et_la_d%C3%A9mocratie

(...)  La WACL se dote d'une sixième organisation régionale, pour l'Europe, avec la fondation en 1979 du WACL Council for Europe, appelé plus tard le Conseil européen pour la liberté mondiale (European Council for World Freedom/ECWC), alors qu'il existait depuis 1967 l'European freedom Council (EFC), qui perdure. C'est Theodor Oberländer, président du chapitre allemand, qui préside sa session inaugurale. Il est désigné vice-président de cette organisation dont le secrétaire général est le Danois Henning Jensen. Edgardo Beltrametti est le délégué italien125. Il est présidé pendant plusieurs années par le commandant Georges Rombouts, président du chapitre belge de la WACL126.  (...)

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