Marin, Denis

Le nom de Denis Marin figurait dans l'agenda de Bouhouche; Il aurait été un important dealer qui travaillait pour Farcy et Van Obbergh. Selon Bouten, Denis Marin aurait pu être un des membres de la bande des tueurs.

Pour mieux savoir qui est qui dans ce dossier

BRUXELLES Denis Marin s'était retiré des affaires, de celles en tout cas qui lui avaient valu une certaine notoriété dans la première moitié des années 1980. C'était l'époque des caïds comme Jules Montel et Ramadan Dodack qui ont disparu de façon brutale. Alain M a récemment parlé de Denis Marin, pour en dire qu'il avait entendu dire qu'il était mort noyé. Quel qu'ait pu être son passé, Denis Marin avait réussi le tour de force de se faire oublier.

Source : DH

Le nom de Denis Marin a été cité dans le premier rapport d’enquête parlementaire :

Un collègue de François Raes a un jour constaté qu’un certain Denis Marin qui avait déjà été mêlé à plusieurs affaires de trafic d’héroïne travaillait pour la société MEDICO (Middle east Investment Company). Cette société était dirigée par un Néerlandais M.Ingelston qui roulait dans une Pontiac immatriculée à Dubaï entretenant de nombreux contacts avec des hautes personnalités de cette ville et recevait régulièrement la visite de Pakistanais.
Au moment de quitter le BND, M.Raes a transmis ce dossier à la PJ. Il a appris par la suite que le Néerlandais était décédéet que M.Clarau, le beau-fils de VDB, avait repris l’affaire. Selon le témoin, cette société était suspecte et entretenait des relations avec des milieux suspects. D’après INTERPOL, la plaque d’immatriculation de la Pontiac était faux.

MEDICO KWAM OOK TER SPRAKE IN HET EUROSYSTEM DOSSIER;

een nederlander was er de beheerder van.

C'est la même société ?

MEDICO (Middle east Investment Company)

http://people.bayt.com/en/search-results/?full_name_search=Middle+East+Investment+Company.

Quel est le lien avec le dossier Eurosystem ?

Voir

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1974-pv-1184-9-avril-1986

et notamment ce que dit " Dim " ...

Lien avec Karel de Lombaerde ? (on finira par savoir d'où venait son argent).

A-t-on, une fois de plus, un lien avec des financiers d'Arabie Saoudite ?

(à côté de Faez el Ajjaz, etc)

... et pas très loin de Kashoggi (Beherman ?) ... vu que nous sommes presque toujours dans les marchands d'armes ...

Rapport Godbille :







_ _ _

A propos de Medico, je vois qu'il est question sur plusieurs sites d'une "Middle East Development Corporation", liée au Groupe Ben Laden (!) :

(...) Groupe Bin Laden, représenté par Tarek Mohammed Bin Laden, PDG de la société saoudienne Middle East Development Corporation. (...)
Source

(...) la société saoudienne Middle East Development Corporation (...)
Source

---
Il pourrait y avoir un lien avec une firme enregistrée en Californie en 1977 :

American Middle East Development Corporation is a California Corporation filed on September 21, 1977. The company's filing status is listed as Suspended and its File Number is C0827404. The company's principal address is Garden Grove Blvd Rm 7201 A Garden Grove, CA 92645.
Source
---
Je reprends ci-dessous une partie d'un post de notre membre 'K' (il serait intéressant de noter de quel numéro de 'Celsius' provient cet extrait...):

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1066p60-service-d-action-civique-sac#65264

Citation :

Le 3 août 1979, François Raes est informé de ce que Denis Marin, un autre adjoint du gros trafiquant B. Farcy, est en relation avec une étrange firme située à Saint-Gilles, la SA Medico. Après une enquête discrète, Raes constate que cette entreprise à la dénomination trompeuse fait officiellement de l'import-export.

Medico signifie "Middle East Development Corporation". Initialement, c'est le personnage de Denis Marin qui attire l'attention de la BSR sur Medico.

Mais d'autres éléments aiguiseront bientôt la curiosité des enquêteurs.

C'est avec surprise qu'ils découvrent que l'administrateur-délégué de la firme, Dirk Ykelenstam, un ancien directeur de la multinationale américaine ITT, fait l'objet d'une enquête de la section moeurs de la BSR parce qu'il est client du réseau de call-girls de F. Israël et L. Montaricourt.

Leur surprise est d'autant plus grande lorsqu'ils s'aperçoivent que Philippe Chauveau, un manager français, devient un des gros actionnaires de la société Medico le 15 juin 1979. Chauveau est l'un des deux beaux-fils du ministre de la Défense Vanden Boeynants pour qui il a organisé fin 1978 un meeting électoral dans le milieu des affaires et ce, à l'auditorium du CEPIC situe rue Belliard à Bruxelles.

De l'enquête de François Raes, il ressort qu'il n'y a jamais personne dans les bureaux de Medico situés rue Blanche. Les convocations de la police restent sans réponse.

Au registre du commerce, les actes de la société mentionnent qu'elle n'a pas de contact avec le public et qu'elle traite ses affaires par téléphone.

Le chef d'entreprise officiel a, début 1979, deux voitures à son nom. L'une est utilisée par Denis Marin, membre de la bande à Farcy, l'autre par un autre personnage du milieu, Swlssaert.

Ykelenstam habite non loin du siège de Medico, rue Veydt, et l'on retrouve à son adresse le téléphone qui est au nom de Medico. Il se déplace avec une Pontiac rouge pourvue d'un numéro de plaque de Dubai. Mais Raes apprend par Interpol que ce numéro de plaque est faux. Avec le concours des agents de la DEA, la BSR parvient aussi à savoir que Ykelenstam a des contacts téléphoniques en Floride, en Californie, à New-York et à Dubai. II paraît notamment lié au colonel Butti Marktoum, le chef de la sécurité interne du quartier général de l'armée à Dubai.

Selon la DEA, le colonel est le neveu d'un cheikh qui gouverne cet État pétrolier. En été 1979, Medico est soupçonné de jouer d'une manière ou d'une autre un rôle dans le milieu international de la drogue.

Mais Raes ne pourra jamais poursuivre son enquête. Début septembre 1979, il est en effet évincé de la BSR, sur ordre de l'état-major général.

Le 28 mars 1980, le beau-fils de VdB, Philippe Chauveau, prend la succession de Dirk Ykelenstam.

---
On repense évidemment aussi à la fameuse école d'aviation où Buslik a été instructeur, école qui vit passer le non moins fameux Mohammed Atta...

Et deux disparus de plus, les frères Hilger.

http://www.rtl.be/info/belgique/faits-divers/deux-freres-disparaissent-en-se-rendant-au-restaurant-les-avez-vous-vus-photos--802914.aspx

Rogge parle d'un DENIS MARTIN  ds un trafic de faux cheques connaissance de RENSON

aucun lien je pense

mais RENSON semble controlé avec de Staercke la nuit où le SANTANA brulait près du TUMULI
nuit 30septembre/1 octobre 82 et le 15 octobre 82 ,  RENSON est arrêté et aussi ROGGE de ce cadre de se trafic.

ils utilisaient des fausses cartes identité pour toucher ala campagne ces faux cheques

PE les cartes identité de dekaise et ses clients ont ete utilisés et recyclés ds cet affaire car j'ai toujours trouvé bizarre de voler les armes de daekaize et les portefeuilles de ses clients.

http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/cadavres-dans-le-placard-de-Charly-6.pdf

(...)  "le 3 août 1979, François Raes (un gendarme) est informé de ce que Denis Marin, un autre adjoint du gros trafiquant B. Farcy, est en relation avec une étrange firme située à Saint-Gilles, la SA Medico. Après une enquête discrète, Raes constate que cette entreprise à la dénomination trompeuse fait officiellement de l'import-export. Medico signifie "Middle East Development Corporation".

Initialement, c'est le personnage de Denis Marin qui attire l'attention de la BSR sur Medico. Mais d'autres éléments aiguiseront bientôt la curiosité des enquêteurs. C'est avec surprise qu'ils découvrent que l'administrateur-délégué de là firme, Dirk Ykelenstam, un ancien directeur de la multinationale américaine ITT, fait l'objet d'une enquête de la section moeurs de la BSR parce qu'il est client du réseau de call-girls de F. Israël et L. Montaricourt. Leur surprise est d'autant plus grande lorsqu'ils s'aperçoivent que Philippe Chauveau, un manager français, devient un des gros actionnaires de la société Medico le 15 juin 1979. Chauveau est l'un des deux beaux-fils du ministre de la Défense Vanden Boeynants pour qui il a organisé fin 1978 un meeting électoral dans le milieu des affaires et ce, à l'auditorium du CEPIC situe rue Belliard à Bruxelles. De l'enquête de François Raes, il ressort qu'il n'y a jamais personne dans les bureaux de Medico situés rue Blanche. Les convocations de la police restent sans réponse. Au registre du commerce, les actes de la société mentionnent qu'elle n'a pas de contact avec le public et qu'elle traite ses affaires par téléphone. Mais Raes ne pourra
jamais poursuivre son enquête. Début septembre 1979, il est en effet évincé de la BSR, sur ordre de l'état-major général".  (...)