|
| Deferm, Léon-François | |
|
+5alain dim m verdeyen HERVE michel 9 participants | |
Auteur | Message |
---|
HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mer 26 Juin 2019 - 12:54 | |
| https://www.independent.co.uk/news/world/spirit-of-the-masons-lives-on-in-the-murky-recesses-of-italian-life-a-calabria-prosecutor-has-1485514.html (…) (…) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mer 26 Juin 2019 - 13:15 | |
| Mls = Movimento Lavoratori per il Socialismo https://it.wikipedia.org/wiki/Movimento_Lavoratori_per_il_Socialismo (…) Mouvement ouvrier pour le socialisme est le nom qui a été adopté par le parti créé le 1er février 1976 par le Mouvement étudiant, ce dernier ayant été fondé en 1968 à l'Université d'Etat de Milan. _ _ _ Trafficanti: Sulle piste di veleni, armi, rifiutiDe Andrea Palladino (traduction) (…) de ce groupe politique extra-parlementaire, a ensuite fusionné, en bon ordre, au Parti socialiste italien. Pour comprendre le poids de ce groupe, il suffit de mentionner le nom de Sergio Cusani, compagnon de Piero Sebri dans les Ml, devenu célèbre pendant les années de tangentopoli pour avoir été l’homme clé de l’histoire du maxitangent d’Enimont. Cusani était responsable du financement de la MLS depuis le début des années soixante-dix, alors qu'il fréquentait l'université Bocconi. Un véritable enfant prodige de l’économie, qui doit sa fortune - mais aussi ses nombreuses années d’emprisonnement après avoir été condamné au procès d’Enimont - pour une réunion clé, celle avec Claudio Martelli. (…) Il y a un épisode clé - qui deviendra connu en plein "tangentopoli" - impliquant Claudio Martelli et certains anciens garçons Mls, le vol de certains titres de la banque romaine du Saint-Esprit. Sergio Cusani, Sergio Restelli - un autre membre du Mls - et Claudio Martelli ont longtemps fait l'objet d'une enquête du procureur de Rome, qui a demandé à la Chambre des députés l'autorisation de poursuivre le bras droit de Craxi. L'histoire est née d'une saisie effectuée en Suisse d'un certificat de dépôt de la Banco di Santo Spirito, qui faisait partie d'un jeu volé en novembre 1990. Au cours de l'enquête, la magistrature romaine arriva à une femme très proche du personnel de Claudio Martelli, Winnifred Ellen Kollbrunner. Au terme des enquêtes, les enquêteurs avaient émis l’hypothèse que le vol avait servi de couverture à un financement dissimulé des principaux partis italiens, parmi lesquels le PSI. Ainsi, ce n'était n'était pas une position secondaire que le parti socialiste avait confié à l'ancien groupe militant Mls. Pour Piero Sebri, une carrière différente s’ouvrit au cours de ces années-là, loin du monde de la finance, avec un rôle plus opérationnel, au sein d’un groupe de trafiquants de déchets qui - selon son récit, découvert en grande partie par des enquêteurs - se réfère au PSI milanais. Ce garçon aux yeux vifs, connu pour son caractère dur et ironique, se préparait à échanger des déchets entre l’Europe, l’Amérique centrale et l’Afrique, entrant ainsi dans une organisation sachant gérer une charge précieuse, à faire disparaître discrètement, de fûts de déchets. Des personnes expérimentées, capables de trianguler des destinations entre des ports américains et allemands, faisant couler l'argent de façon souterraine sans laisser de traces. Après tout, un travail comme un autre lui est apparu. Un réseau que Sebri appelle "le groupe puissant". Une poignée de courtiers, d'intermédiaires, de trafiquants qui ont voyagé entre Milan, New York, Marbella et Montecarlo, avec des ordres du jour chargés en chiffres et en contacts. Discret, invisible, puissant. Pour lui, un authentique milanais, cette vie avait le visage de son patron, Luciano Spada. La rencontre entre Piero Sebri et cet entrepreneur d'origine toscane - il est né en 1933 à Pietrasanta, dans la province de Lucca - a lieu au cours des années qui ont suivi le passage des militants extra-parlementaires mls dans les rangs du parti socialiste. Une relation née par hasard, après des vacances en République dominicaine, dans un village touristique dirigé par un homme d’affaires italien. Sebri rencontre ici un fabricant milanais, Ugo Menicanti, qui avait eu quelques problèmes avec la justice italienne à la suite d'une accusation de banqueroute frauduleuse. (…) _ _ _ CompromissionsDe Pierre Péan _ _ _ "Bob" (ci-dessus) est Robert Feliciaggi … https://www.jeuneafrique.com/131882/archives-thematique/la-mort-du-parrain/ La mort du parrain 03 avril 2006 à 18h52 | Écrit par François Soudan Règlement de comptes ? Avertissement ? Guerre des clans dans l'île de Beauté ? Sans doute ne saura-t-on jamais qui a tué Robert Feliciaggi, l'empereur corse des jeux africains, ni pourquoi. (…) _ _ _ Sur Robert Feliciaggi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Feliciaggi (…) Populaire, affable, il était également proche de son cousin Toussaint Luciani (…) Sur Toussaint Lucianihttps://www.bvoltaire.fr/toussaint-luciani-cle-de-linsoluble-equation-corse/ (…) par son épais carnet d’adresses, Luciani tenait littéralement toute l’île et les relations d’icelle avec la métropole. Pierre Péan relevait significativement qu’“au début des années 1980, le groupe des enquêtes réservées de la préfecture de police de Paris s’est intéressé à ses liens avec Jean-Jacques Susini, ancien chef de l’action politique et psychologique de l’OAS, mais l’enquête, jugée par trop “sensible”, a été abandonnée” (Compromissions. La République et la mafia corse, Fayard, 2015). Note : Jean-Jacques Susini, bien connu de Stefano Delle Chiaie … https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Susini Pierre Péan écrit aussi : (je suppose qu'il y a une erreur dans le prénom) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mer 26 Juin 2019 - 19:46 | |
| Un livre récent (2018) où il est beaucoup question des franc-maçons... et des trafics de déchets :
Santisti & 'Ndrine.Narcos, massoni deviati e killer a contratto De Arcangelo Badolati
(traduction)
(...)
Le repenti affirme ensuite avoir envoyé d'autres déchets toxiques en Somalie en 1992 sur deux navires à moteur - il les appelle des "bateaux de pêche" - indiqués dans les registres nautiques sous les noms "Osman Raghe" et "Mohamuud Harbi". Les sources disent:
«Les navires sont partis d'Italie ensemble et sont arrivés début février 1993 dans le nouveau port de Mogadiscio. Les déchets ont été transférés à différents endroits: au point de 150 km de la route entre Berbera et Sillil, dans la zone côtière du Bosaso; à l'embouchure de la rivière Webi Jubba, près de la frontière avec le Kenya; sur le tronçon de route entre Dhurbo et Ceel Gaal, dans le Bosaso; et sous la route Garoowe-Boosaaso, au kilomètre 37,700 ».
Les déclarations détaillées de Francesco Fonti n’ont pas trouvé, même dans ce cas, de confirmation des enquêtes judiciaires: en Somalie, en fait, il n’existe aucun gouvernement légitime qui contrôle l'ensemble du pays et le pseudo-enregistrement qui opère dans les zones sous le contrôle des différentes milices ne semble pas fiable. Par conséquent, nous ne saurons jamais la vérité. Cependant, il est vrai que dans l'ancienne colonie italienne, notre système de coopération a longtemps fonctionné et est devenu le protagoniste d'initiatives pour le moins discutables. Et ce n’est pas que cela: la dictature de Siad Barre, déposée en 1991, a été soutenue par nos gouvernements et par nos services secrets, avec un financement énorme et des stocks importants d’armes, comme cela est maintenant du domaine public. Après la chute du despote, qui était également membre de la franc-maçonnerie italienne, l'Italie est revenue en Somalie avec l'opération internationale "Restor Hope", conservant des contacts vivants avec les principales milices opposées en lice pour la nation africaine: celles dirigées par le général Aidid et les autres, conduites par l'opposant Ali Mandi. Dans ce cas, il y aurait eu d'une part d'importantes livraisons d'armements et, d'autre part, à l'initiative de médiateurs italiens et somaliens sans scrupules, d'un trafic secret de substances radioactives et de déchets toxiques.
Confirmant ce scénario troublant, une note confidentielle des services secrets éthiopiens, classée "Somalie 121/90", fait explicitement référence au commerce des armes et des déchets dans la Corne de l'Afrique en 1993. Les agents éthiopiens parlent d’envois d’armes de fabrication italienne provenant des «chantiers navals de La Spezia, chargés et déchargés, ainsi que d’une aide alimentaire à la population». Armes destinées à la faction du général Aidid. Dans le document, l'agent fait aussi explicitement référence à la boue nucléaire envoyée de La Spezia et de Livourne et indique la route vers Balad (où le contingent militaire italien a été campé en 1993) et les zones de "Gihar, Zeylac, Hargeysa et rivières Scebeli et Juba" comme des endroits où des déchets nucléaires auraient été enterrés. En outre, dans la note, les agents éthiopiens déclarent que des centaines de milliers de tonnes de déchets ont transité par les ports italiens, l’Allemagne et la France, ainsi que le rôle présumé joué par le "service italien de sécurité et d’information". Un élément encore plus troublant émerge de cette note "confidentielle" et trouve, par ces mots, une valeur test: "Nous ne voulons en aucun cas que les journalistes italiens atteignent Bosaaso. Si un journaliste italien se trouvait dans cette zone, il serait passible d'une peine sévère ".
Malheureusement, c'est l'endroit de la Somalie où Ilaria Alpi s'était rendue avant d'être brutalement assassinée. La longue série de victimes de meurtre montre qu'il était dangereux de mettre le nez dans certaines affaires au cours de ces années. Le premier à tomber est Mgr Salvatore Colombo, tué le 9 juillet 1989 dans la cathédrale de Mogadiscio. À l’époque, Siad Barre règne toujours et les religieux sont au courant d’ententes douteuses selon lesquelles le régime et certains entrepreneurs italiens peu scrupuleux sont de connivence. Colombo soupçonne que la naissance de nombreuses tanneries en Somalie est un alibi fonctionnel pour justifier la découverte possible d'agents polluants. En bref, si quelque chose d'anormal avait été découvert, cela pourrait être attribué aux activités irrégulières des tanneries, jamais à autre chose.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Lun 1 Juil 2019 - 14:08 | |
| https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_la-cour-d-appel-confirme-largement-le-jugement-intradel?id=10260135
La Cour d'Appel confirme largement le jugement Intradel
Publié à 10h38
Ce lundi, la sixième chambre de la Cour d'Appel de Liège a largement confirmé le jugement de première instance dans le dossier Intradel.
Les sanctions sont cependant fortement allégées pour les prévenus. Le " corrupteur " Philippe Leroy voit sa condamnation réduite de trois à deux ans. L’homme d’affaires Leon Deferm, "l’ami de la famille Mathot", obtient un sursis total pour sa peine d’un an de prison, au lieu d'un sursis partiel sur dix-huit mois. Concrètement, il échappe donc à neuf mois ferme. Il est d'ailleurs acquitté de trente-six des trente-sept chefs d'inculpation dont il a eu à répondre. Il ne reste "que" la corruption... Il peut se montrer satisfait, même si, dans son cas, la prescription aurait été acquise en septembre.
Le lobbyiste Dominique Cerutti, pour sa part, est complètement blanchi.Il a toujours affirmé qu’il a réellement travaillé, beaucoup, sur le dossier de l’incinérateur, et que l’argent qu’il a perçu n’a rien de corruptif, et qu'il n'est pas non plus un escroc.
Les confiscations sont également allégées. Plusieurs protagonistes n'ont pas caché leur intention de se pourvoir en cassation. Il est prématuré, à ce stade, de voir si cet arrêt peut ou non influencer, et dans quel sens, les poursuites à l'encontre d'Alain Mathot, dont le procureur du roi a annoncé la reprise imminente.
_ _ _
https://www.lalibre.be/actu/belgique/affaire-intradel-le-contrat-prevoyait-le-versement-en-especes-d-un-million-d-euros-a-alain-mathot-5d19d0e4f20d5a15c41c2e24
Affaire Intradel : "Le contrat prévoyait le versement en espèces d'un million d'euros à Alain Mathot"
Sarah Rasujew Publié le lundi 01 juillet 2019 à 11h23 - Mis à jour le lundi 01 juillet 2019 à 11h43
Les juges de la cour d'appel épinglent comme leurs confrères d'instance le rôle de l'homme politique.
Ce lundi, la cour d’appel de Liège a rendu un arrêt très attendu dans l'affaire de corruption commise lors de la construction de l’incinérateur Uvelia par la société Inova France pour l'intercommunale Intradel.
Alors que le bourgmestre de Seraing, Alain Mathot n’était pas poursuivi car il avait bénéficié de son immunité parlementaire, depuis le début de cette affaire, son nom est sur toutes les lèvres.
Nos confrères de la DH révélaient ce samedi que le procureur du Roi de Liège avait décidé, après le délai de cassation de cet arrêt, de remettre le volet concernant Alain Mathot sur les rails et de le convoquer devant la chambre du conseil. C'est cette dernière qui décidera de son renvoi ou non devant le tribunal correctionnel pour des soupçons de corruption qui portent sur une somme de 700.000 euros.
Comme en instance, en appel, les juges ont épinglé le rôle d'Alain Mathot dans un arrêt de 254 pages. "Alain Mathot a fait comprendre à Philippe Leroy que pour gagner le projet, un contrat de lobbying était nécessaire", relèvent les magistrats. Pour rappel, Philippe Leroy est l'ex-patron d'Inova France.
Les juges ont précisé. "Alain Mathot lui a demandé ses coordonnées et l'a recontacté peu après. Alain Mathot s'est ensuite rendu à Paris pour le convaincre, lui précisant que ce contrat serait légal et accompagné de factures. Philippe Leroy a accepté puis Alain Mathot l'a averti qu'il n'y aurait pas de facture et qu'il lui appartenait d'honorer le contrat. Celui-ci se montait à la somme de 2 millions d'euros : un pour Léon Deferm (ndlr : un proche de Mathot) dont Philippe Leroy a demandé à FIMCA de s'occuper et un million en espèces pour Alain Mathot. Selon Philippe Leroy, Alain Mathot l'a contacté par téléphone en 2005 et lui a dit qu'il pouvait le faire gagner. Les paiements ont été faits après l'attribution du marché. Pour lui, les Mathot père et fils étaient incontournables."
Les juges ont encore été plus précis. "Les paiements entre les mains d'Alain Mathot se sont déroulés à Paris à l'hôtel Méridien et à l'hôtel Baltimore. Cela a commencé en 2006 jusqu'en 2008 (aux environs du mois d'octobre) par tranche de 50.000 euros jusque 700.000 euros."
En instance, le tribunal avait estimé qu'Alain Mathot avait réalisé treize voyages à Paris et reçu à dix reprises de l’argent. "L'ombre de la famille Mathot plane sur l'attribution du marché", soulignaient déjà les juges.
En instance, Philippe Leroy, l'ex-patron d'Inova France, a été condamné à 3 ans de prison avec sursis, 12.000 € d’amende avec sursis pour la moitié et une confiscation de 86.200 €. En appel, il a écopé de 2 ans et 3.000 euros d'amende avec sursis pour les deux.
Toutes les condamnations de prison avec sursis ont été allégées, mais les amendes et les confiscations maintenues. Les confiscations s'élèvent à un total de plusieurs millions d'euros.
Après le délai de 10 jours de cassation, le procureur du Roi de Liège devrait remettre le volet "Mathot" sur les rails.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Lun 1 Juil 2019 - 14:32 | |
| Lily Portugaels (Gazette de Liège) ne mâche pas ses mots : https://www.youtube.com/watch?v=E0BwzkGe4VQ&t=439s 12'24" : (…) avec Mathot qui était quand même très près des milieux mafieux (…) Elle confirme à 18'51" : (…) Mathot était très proche des milieux mafieux (…) Cela ne semble pas avoir empêché Gérard Lhost d'accepter que Guy Mathot lui avance de l'argent… selon le commissaire Frans Reyniers cité par Guy Bouten. Par ailleurs, Gérard Lhost et Anne Bourguignont auraient été amants… |
| | | pami75
Nombre de messages : 611 Date d'inscription : 23/04/2013
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mar 2 Juil 2019 - 19:03 | |
| - HERVE a écrit:
Lily Portugaels (Gazette de Liège) ne mâche pas ses mots :
https://www.youtube.com/watch?v=E0BwzkGe4VQ&t=439s
12'24" : (…) avec Mathot qui était quand même très près des milieux mafieux (…)
Elle confirme à 18'51" : (…) Mathot était très proche des milieux mafieux (…)
Cela ne semble pas avoir empêché Gérard Lhost d'accepter que Guy Mathot lui avance de l'argent… selon le commissaire Frans Reyniers cité par Guy Bouten.
Par ailleurs, Gérard Lhost et Anne Bourguignont auraient été amants…
Question-observation pour RB. L'hypothèse selon laquelle Lhost aurait eu l'appui des milieux socialistes liégeois est intéressante. Lhost se retrouve à un moment dans la DG européenne dirigée par Philippe Busquin, avant de partir à ISPRA. Mme Bourguignon, procureur du Roi à Liège (et épouse du MR Antoine Duquesne) écarte le commissaire PJ liégeois Delmotte au moment (1988) où celui-ci apporte des éléments à la CBW mettant en cause le gendarme LEKEU dans les tueries, Lekeu, lui même "protégé" par le ministre MR Louis Olivier (ex-travaux publics et succédant à Guy Mathot). Et ce ne serait pas la plaque parlementaire du ministre Olivier qui est retrouvée par Marnette lors des fouilles à Villers-la-Ville...avec diverses armes et documents (suite aux révélations de Robert Beijer lors du procès de 1994)? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mar 2 Juil 2019 - 19:19 | |
| Louis Olivier qui préface la "fameuse" étude de l'IEPS (Robert Close, Armand De Decker, etc) sur la protection civile... https://fr.scribd.com/doc/289069647/IEPS-La-Protection-Civile-extraits La liste des membres est sur https://fr.scribd.com/document/279385588/IEPS-Liste-Des-Membres Cette étude préconisait de construire en Belgique de multiples abris anti-atomiques comme en Suisse. Si je me souviens bien, elle était financée par le deux grands bureaux d'études belges (Tractionel et Electrobel... avant leur fusion). L'argent a cependant été versé sur le compte de l'EIS et par sur celui de l'IEPS, d'où des lettres de réclamation de Robert Close dont on retrouve des copies dans les archives de Monique Garnier-Lançon. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Jeu 11 Juil 2019 - 13:41 | |
| . Sur "Winnie" Kollbrunner …
http://studimonetari.org/laconnessionesvizzera.pdf
LA CONNESSIONE SVIZZERA - Gian Trepp, Unionverlag, 1996 SWISS CONNECTION
Traduzione in italiano a cura di Maritsì Dal Monte Meha'r.. Editing: Marco Saba.(2009)
(traduction)
(...) 73) L'arrestation de l'actionnaire minoritaire de Fidia, Pia Vecchia, et de son mari, le cardiologue Riccardo Buchberger, le 17 février 1993 à Ponte Chiasso, met en lumière la crise de Fidia. Les automobilistes avaient dans leur voiture des documents attestant qu'ils avaient versé 432 millions de lires sur leurs comptes bancaires suisses. En outre, Pia Vecchia a obtenu 4 titres volés de la Banco di Santo Spirito. Ils faisaient partie de ces 294 titres volés le 2 novembre 1990 à Rome et parus en 1992 dans diverses banques en Italie, en Suisse, en Angleterre et au Luxembourg. Ces titres qu'avait également tenté de leur vendre Winnie Kollbrunner, collaboratrice du ministre de la justice italien de cette époque, en octobre 1992 à Genève et avait été arrêtée. (Voir p. 309 et suiv.) Dans son annuaire téléphonique, Pia Vecchia portait également le numéro de téléphone d'Ugo Ziletti, ancien vice-président du conseil suprême des juges italiens CSM, qui avait été arrêté 3 jours plus tôt pour sa faillite dans la société financière générale (CGF) de Sergio Cerrutti. Le CGF administre l'argent de Licio Gelli et d'autres personnes de P2 ("L'Unità", 26.8.93) (…)
14 WINNIE ENTRE LES BRIGANDS
En mai 1986, j'ai quitté Zurich pour Rome. Alors mon père bien-aimé était déjà mort et mes fiançailles venaient de mal tourner. J'avais 31 ans et j'étais déterminé à faire carrière, d'abord chez Tasa, Headhunter, c'est-à-dire en tant que chasseur de cadres aux États-Unis, puis en tant qu'administrateur de l'agence Secara qui n'engageait que du personnel féminin ". (1)
"Winnie" Ellen Kollbrunner était la fille de cette "classe moyenne de la Gold Coast", qui s’enrichit grâce à la situation économique favorable des années 50 et 60 et se réfugie dans les municipalités avantageuses sur le plan fiscal sur la rive droite du lac de Zurich, depuis le quartier des villas des vieux riches sur les pentes du Zuerichberg, la montagne de Zurich, était devenue trop petite.
Le père de Winnie était Curt Kollbrunner, un ingénieur de la construction renommé travaillant au niveau du sol. Avec sa société Rodio Holding et sa société Swissboring, il avait beaucoup progressé dans le boom de la construction lié à la conjoncture économique favorable. Plus tard, son fils, Andrè, dut liquider son héritage. Rodio le vendit en 1992 à Elia Federici, un constructeur romain très prospère.
Le rêve romain de Winnie s'interrompit brusquement. Le 18 septembre 1992, elle a été arrêtée dans le hall de l'hôtel de la Paix à Genève. Aux côtés de Winnie, Maurizio Laguzzi a également été arrêté cet après-midi de septembre et était le directeur de la société de financement Clipper à Rome. Les deux avaient essayé de ranger deux Anglais 85 billets (certificats de dépôt) volés, de 95 millions de lires chacun, de la Banco di Santo Spirito à Rome. (2) Mais Winnie et Laguzzi étaient vraiment malchanceux, les deux Anglais étaient en fait, des enquêteurs incognito de Scotland Yard. Dans le cadre d'une action policière anglo-italo-suisse, ils avaient feint de vouloir acheter ces titres volés.
(…)
Winnie tombe dans le piège
Après que les certificats de dépôt volés ont été inscrits sur la liste noire SWIFT, entre le 12 et le 19 septembre 1992, 17 tentatives de vente des obligations à des banques de Bâle, Zurich, Luxembourg, Côme, Bergame, Francfort, Londres et Genève ont eu lieu. . À Zurich, par exemple, le danois Flemming Hansen a tenté de placer 500 de ces titres le 4 août 1992 à la Citibank. Au même moment, il souhaitait ouvrir un compte au nom de Winnie et du membre du conseil d’administration de AIM Hans Andersen. Quelques jours plus tard, Hansen a été arrêté et a admis avoir reçu les titres de Kollbrunner (9). Le 13 août 1992, l'ancien rédacteur en chef de "Bilanz" Christoph Gubser (10) et Gino Rosato ont également tenté de vendre ces certificats à la Rome de Francfort. Au total, 10 personnes ont été arrêtées en Suisse au cours de ces tentatives, dont le juge d'instruction Paul Perradin n'a pas dévoilé le nom. (11) Winnie a dû languir en détention provisoire pendant deux mois à Genève et a finalement été libérée le 11 novembre après avoir versé une caution. Elle avait déclaré avoir reçu les titres volés par Maurizio Laguzzi et Carlo Zappavigna de la société financière romaine Clipper. Les deux Italiens n'auraient rien dit sur la provenance criminelle des titres et l'auraient accusée de vendre les certificats de manière tout à fait légale en Suisse, ce qu'elle s'estimait capable de faire, grâce à ses excellentes relations avec les meilleurs environnements bancaires et Institutions financières zurichoises.
(…)
Enveloppé ou exploité
Winnie était entrée en contact avec Laguzzi par le biais d'une connaissance commune appelée Gallotta. Cette Gallotta l'aurait louée pour son travail pluriannuel en tant que courrier international du socialiste Claudio Martelli, ministre de la Justice. Selon Laguzzi, Winnie aimait se donner des airs pour ses liens avec l'environnement national et international de personnalités importantes. Aux douanes de l'aéroport romain de Fiumicino, elle aurait pu atteindre l'avion sans être dérangé par les agents des douanes, via l'entrée des personnalités. Et elle aurait eu des relations amicales avec des hommes politiques italiens de haut rang, tels que le ministre de la Justice Martelli. Pour cela, lui et Zappavigna lui auraient demandé si elle pouvait également apporter des titres en Suisse et les vendre. Laguzzi a également indiqué aux deux procureurs que Winnie n'avait pas transféré d'argent de Rome en Suisse et au Luxembourg, mais uniquement à Martelli, mais également à Renato Altissimo, le trésorier du parti libéral italien. (18) "Nous étions une fois avec Winnie au bureau- Laguzzi a raconté - et moi ou Zappavigna lui avons demandé comment elle pouvait passer en contrebande des certificats au-dessus de la frontière avec cette taille de guêpe, puis nous a montré une sorte de buste noir avec des poches sous la robe, où elle pourrait les cacher sans se rendre compte de l'extérieur. rien ". (19) Winnie et Laguzzi nouent donc une relation d’affaires jusqu’au 18 septembre 1992. Elles se retrouvent dans le réseau policier de Genève. " Kollbrunner - disaient en résumé Sarno et Toro - n'avait qu'un seul rôle d'exécuteur dans toute l'affaire. Elle a dit qu'elle était elle-même un courrier. Ses complices étaient toutes d'avis qu'elle ne pouvait pas jouer de manière autonome. l'immobilier ou les affaires financières ". (20)
QUE SAVIEZ-VOUS DU MINISTRE DE LA JUSTICE MARTELLI ?
Le ministre de la Justice Martelli figurait pour la première fois dans l'annuaire saisi de Winnie, puis Laguzzi, également arrêté, avait déclaré que Winnie s'était vantée de ses bonnes relations avec le ministre et avait prétendu avoir travaillé comme courrier international pour Martelli et pour le trésorier des plus hauts libéraux. Kollbrunner a déclaré au juge d'instruction de Genève, Paul Perraudin, qu'elle était liée à certains hommes politiques italiens et qu'elle avait recruté du personnel pour Martelli. "Je sais que de nombreux hommes politiques italiens collectent des pots-de-vin et emploient des personnes de confiance pour effectuer des transactions financières, comme celle dont je suis accusée." (21) Le lien du vendeur de titres volés avec le ministre italien de la Justice n'a paru dans la presse qu'en décembre 1992. L'hebdomadaire progressiste romain "Avvenimenti" a publié un article sur Winnie et Laguzzi. L'enquête sur Mani Pulite, ouverte en février 1992, s'est déroulée à un rythme de plus en plus urgent, et de nombreux hommes politiques et capitaines d'industrie ont déjà été accusés de corruption et se sont retrouvés en prison. À Locarno, "La Regione" s'est également occupé de l'affaire. Le journal a publié de nombreux entretiens téléphoniques avec Winnie, qui affirmait n'avoir rien entendu sur l'origine criminelle des certificats de la Banco di Santo Spirito. Les deux procureurs Sarno et Toro ont demandé au Parlement italien, le 9 avril, l'autorisation de poursuivre leurs enquêtes sur le député Claudio Martelli (en février 1993, Martelli a dû démissionner de son poste de ministre de la Justice parce qu'il était impliqué dans le compte du compte de protection). . Martelli a ensuite lancé une contre-attaque dans la presse affirmant que ses relations avec Kollbrunner étaient légales et légitimes. Winnie avait en effet recruté du personnel pour lui. En son nom, elle chercherait une porte-parole de la presse étrangère et la retrouverait en la personne de la française Dora Tauzin (22). Elle aurait connu Winnie de la part de son physiothérapeute, avec qui elle s'occupait également. Les valeurs volées n'auraient appris qu'après l'arrestation inattendue de Winnie à Genève (23).
. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Jeu 1 Aoû 2019 - 17:01 | |
| Une autre personne qui a été trouvée en possession de titres ayant la même origine que ceux que voulait écouler Winnie Kollbrunner est un certain Vito Rallo.
http://web.tiscali.it/movimentodipietro/dip9.html
(...) Prima di mollare, però, Cattaneo è incappato in Vito Rallo, personaggio legato alla mafia, sotto inchiesta per traffico di droga, armi e monete false. Ma di Rallo si occupano anche i magistrati della Pretura di Roma che un anno fa hanno chiesto di poter continuare le indagini contro l'onorevole Claudio Martelli nel quadro dell'inchiesta su un traf-fico di certificati di deposito rubati meglio noto come "caso Kollbrunner", dal nome di una collaboratrice di Martelli coinvolta nell'inchiesta. Rallo è stato arrestato in Francia, con alcuni di quei titoli in tasca. E le fila del traffico, secondo i magistrati di Roma, vengono tirate da uno studio professionale romano del quale fa parte Eugenio Carbone, il piduista che scrive a Berlusconi citando il comune amico Gelli. (...)
_ _ _
(traduction)
Avant d'abandonner, Cattaneo a toutefois rencontré Vito Rallo, personnage lié à la mafia, sous enquête pour trafic de drogue, armes et pièces contrefaites. Mais les magistrats du tribunal de première instance de Rome ont également affaire à Rallo : ils ont demandé il y a un an de pouvoir poursuivre les enquêtes sur l’honorable Claudio Martelli dans le cadre de l’enquête sur des titres volés de l' "Affaire Kollbrunner", du nom d'une collaboratrice de Martelli impliquée dans l'enquête. Rallo a été arrêté en France, avec certains de ces titres dans sa poche. Et les fils de ce trafic, selon les magistrats de Rome, sont tirés par une firme romaine professionnelle qui inclut Eugenio Carbone, le piduiste qui écrit à Berlusconi, en citant l’ami commun Gelli.
_ _ _ _ _ _
http://www.strano.net/wd/ba_bl/berlu002.htm
(traduction qui mériterait d'être améliorée)
Extrait de la lettre du 27/9/92 adressée à Silvio Berlusconi par Eugenio Carbone, jointe aux archives de l’affaire Kollbrunner dans laquelle Claudio Martelli fait l’objet d’une enquête: "... Licio (Gelli ed) et Egidio (Carenini ed) avaient proposé de transmettre ma "lettre-proposition" afin de lui donner une plus grande probabilité que, malgré son travail énorme et absorbant, il la lise ... "et continue" ... ma situation, lui dit Licio forae, dépend toujours de la controverse pas encore terminée, après 10 ans, pour la fraternité ... ". Une autre lettre datée du 27/07/92, également d'Eugenio Carbone à Berlusconi "... Je n'aurais jamais imaginé devoir vous déranger pour cela, mais ce n'est que pour un véritable ami qu'il est possible de le faire, pensant qu'il est le seul cela peut couvrir la chose, sans recours aux banques mais à d'autres institutions financières ... ". Sous la signature, Carbone écrit une annotation: "Envoyé à Licio et à Egidio"., L’Italien n’est évidemment pas le sujet le plus étudié par certains puissants .... même s’il suffit de comprendre les relations entre "radiodiffusion "et P2.
_ _ _
Pour information :
https://books.google.be/books?id=pfyeDwAAQBAJ&pg=PT239&lpg=PT239&dq=%22Eugenio+Carbone%22,+P2,+Gelli&source=bl&ots=tJChpdhJ0-&sig=ACfU3U2HyvLva_YCf2Mh9BaT_iSpROYUsA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwim-or3gOLjAhWKbFAKHV-4CYsQ6AEwEnoECAgQAQ#v=onepage&q=%22Eugenio%20Carbone%22%2C%20P2%2C%20Gelli&f=false
Italiani due volte Dino Messina (2019)
(traduction)
Eu égard à l'importance des questions économiques, le directeur général du ministère de l'Industrie, Eugenio Carbone, est entré en négociation lors de la dernière phase cruciale. Ce personnage controversé figurera sur les listes de la loge maçonnique P2 de Licio Gelli. Une présence mal digérée par le diplomate Camillo Giuriati, démissionnaire de son poste de chef de délégation.
_ _ _
https://books.google.be/books?id=vL6g05B9JvAC&pg=PA103&lpg=PA103&dq=%22Eugenio+Carbone%22,+P2,+Gelli&source=bl&ots=PXx0htSELK&sig=ACfU3U0uyTsF8bSMwAAl6TB1lYSfu7cFtQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwim-or3gOLjAhWKbFAKHV-4CYsQ6AEwEXoECAkQAQ#v=onepage&q=%22Eugenio%20Carbone%22%2C%20P2%2C%20Gelli&f=false
Il cavaliere B.: chi è e che cosa vuole l'uomo che sogna di cambiare l'Italia Michele Gambino (2001)
(traduction)
(...) avec Rete Italia, une société du groupe Fininvest: "Je vais donc - dit la femme aux juges - je voulais m'adresser à Gelli, un ami de Berlusconi, car il aurait pu servir d'intermédiaire dans mes espoirs". Gelli, selon Lazzerini, réagit à sa manière, avec chantage. Je vous aiderai, il aurait dit "parce que je suis plus fort qu'avant", mais en échange d'une faveur: le retrait de toutes les accusations portées contre lui. Le chantage n'a pas fonctionné, mais ici une autre chose est intéressante: Nara Lazzerini, qui a assisté à Gelli de 1976 à 1981, est convaincue en 1993 que Berlusconi et Gelli sont toujours amis. Le même pense un autre personnage, Eugenio Carbone, directeur général du ministère de l'Industrie lors de la découverte de P2, à qui il a été écrit. Dans une enquête menée auprès du tribunal de première instance de Rome sur un trafic de faux titres de crédit, Carbone a été aperçu en train de saisir un colis de lettres dans les années 1990. Parmi ceux-ci, deux sont adressés à Berlusconi et à Gelli pour le savoir et à Egidio Carenini, ancien député démocrate-chrétien, également piduiste. Carbone demande diverses faveurs à Berlusconi et prend pour acquis qu'il est toujours en contact avec Geli. Comme il n'y a aucune trace de la réponse de Berlusconi, on ne peut exclure que ce ne soit qu'un pieux espoir de Carbone; qui, cependant, interrogé par les juges le 1 er novembre 1992, déclara être certain que "Geli, récemment, il y a environ deux mois, s'est tourné vers Berlusconi pour l'exhorter à examiner ma demande d'aide".
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Jeu 1 Aoû 2019 - 19:58 | |
| https://books.google.be/books?id=_FJ8kuVUIWAC&pg=PT111&lpg=PT111&dq=%22Eugenio+Carbone%22,+P2,+Gelli&source=bl&ots=YrvWC-jYF2&sig=ACfU3U2rEEzerVSQrnbGYNYUUlbOcmgANw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiNu5SgieLjAhWBKVAKHQ4lAoc4ChDoATADegQICBAB#v=onepage&q=%22Eugenio%20Carbone%22%2C%20P2%2C%20Gelli&f=false
La macchina delle bugie Loris Mazzetti (2008)
(traduction)
Voici ce que Licio Gelli dit à propos de Berlusconi dans une interview avec Sandro Neri.
Neri: «Depuis 1978, Silvio Berlusconi est sur la bonne voie. De quoi vous souvenez-vous de vos débuts en tant qu’entrepreneur télévisé et de vos premières rencontres? "
Gelli: «J'ai été impressionné par la grande intelligence de Berlusconi. Il avait parlé de son idée d'assembler des paquets de télévisions au directeur général du Ministère de l’industrie et du commerce, Eugenio Carbone (carte P2 1606), et à Carlo Pesenti, le cimentier. Le projet, dès le début, consistait à acheter de petites télévisions sur tout le territoire national, puis à créer un réseau. L'idée était de Berlusconi, absolument. Mais au départ, l’intention était de confier la gestion aux démocrates chrétiens et à la Confindustria. J'ai entendu de même parler le directeur général du projet de réseau de télévisions régionales. "
Neri: "Qui vous a mis en contact avec Berlusconi et pourquoi l'avez-vous inscrit à la P2?"
Gelli: «Il m'a été présenté par Roberto Gervasio. Mais ce n’est pas Berlusconi qui m’a expliqué le projet de télévision, mais le Dr Carbone. Berlusconi était un brillant entrepreneur, plein de perspicacité, en train d'émerger. Il n'a toujours travaillé que dans le secteur immobilier, mais avec d'excellents résultats. À Milan, il acheta des terres à des fins agricoles qui devinrent par la suite constructibles. À cette époque, il y avait une sorte de boum de briques. En cela, tout en étant capable, il s’est avéré être un entrepreneur très chanceux. Cependant, il était un personnage très intéressant, je lui ai donc demandé d’entrer en P2 ". _ _ _
Note :
http://web.tiscali.it/movimentodipietro/dip9.html
(traduction)
Eugenio Carbone est accusé dans l'enquête ouverte à Rome sur un trafic de titres volés à la Banco di S. Spirito. Carbone, frère de monseigneur et membre de la Chambre de commerce italo-slovène, est soupçonné d'avoir trafiqué les valeurs volées avec un groupe d'anciens piduistes, et serait impliqué dans une tentative d'achat de la Banque agricole roumaine, avec 300 milliards de recettes du trafic de titres. Mais il est bon de dire immédiatement que dans l'affaire "Kollbrunner", Berlusconi n'est aucunement impliqué. Le nom de sa société de radiodiffusion ne s’est retrouvé dans l’enquête que parce que, lors d’une perquisition dans les bureaux de Carbone, via Ripetta 25, des copies de deux lettres ont été envoyées au "Cher Dr Berlusconi". La première est datée du 29 juillet 1992 et la deuxième du 27 septembre de la même année.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 2 Aoû 2019 - 13:21 | |
| http://legislature.camera.it/_dati/leg11/lavori/stenografici/stenografico/33750.pdf
(traduction)
(...) Quant à l’autre question, je me limiterai à quelques points. En ce qui concerne l'affaire Kollbrunner, je voudrais rappeler au ministre l'appel téléphonique intercepté le 19 août 1992 sur les utilisateurs de Kollbrunner. Parlant avec Kollbrunner, Maurizio Laguzzi a notamment expliqué que ce serait une pyramide avec des personnages importants, notamment Andreotti, Claudio Martelli, Licio Gelli et le cardinal Poletti, qui régiraient les opérations des titres volés. Dans cette enquête, les anciens officiers de la P2, Angelo Iaselli et Carbone Giuseppe, un autre ancien piduiste, résidant au Vatican et frère d'un monseigneur, apparaissent également. (...)
Note : Maurizio Laguzzi a été arrêté en même temps que "Winnie" Kollbrunner
_ _ _
Voir aussi :
https://archivio.unita.news/assets/main/1993/04/11/page_004.pdf
(traduction)
Une "pyramide supérieure" pour les entreprises illicites
L'ombre de la "nouvelle affaire Banco Ambrosiano" entre assaillants financiers, francs-maçons et hommes politiques
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Sam 3 Aoû 2019 - 11:52 | |
| https://www.lalibre.be/belgique/judiciaire/alain-mathot-le-fils-du-pere-le-tribunal-pointe-l-influence-de-guy-mathot-avant-son-deces-5d1a7450d8ad5815cb49c36a
"Alain Mathot, le fils du père": le tribunal pointe l'influence de Guy Mathot avant son décès
Sarah Rasujew Publié le lundi 01 juillet 2019 à 23h00 - Mis à jour le mardi 09 juillet 2019 à 17h20
Les juges de la cour d’appel de Liège ont pointé du doigt "l’influence" jouée par Guy Mathot avant son décès, lors du procès dans l’affaire de corruption commise lors de la construction de l’incinérateur Uvelia par la société Inova France pour l’intercommunale Intradel. La cour y a par ailleurs épinglé le rôle d’Alain Mathot dans un arrêt de 254 pages.
Le tribunal d’instance a souligné que "l’ombre des Mathot a plané sur le dossier" . Plusieurs intervenants ont souligné qu’avant Alain Mathot, c’était son père qui était aux commandes. Les magistrats ont relevé les déclarations de plusieurs prévenus dans cette affaire. "Léon Deferm affirme avoir discuté avec Guy Mathot" , relève la décision de la cour d’appel. "Il l’aurait influencé et aurait obtenu des renseignements utiles pour le marché. Léon Deferm a expliqué dans le dossier répressif mais aussi dans ses conclusions de synthèses d’appel qu’il aurait été choisi car il était très bien connu sur la place de Liège et avait l’oreille de Guy Mathot."
Adelio Tarquini, le lobbyiste, a déclaré : "Je dois vous dire qu’à l’époque, en 2003 je crois, quand on a su qu’Intradel allait faire une nouvelle usine, j’ai approché Guy Mathot. Déjà à cette époque, je poussais Inova France et j’en avais parlé à Guy Mathot. Je savais que M. Mathot était influent et pouvait intervenir en disant un mot à qui il fallait."
La cour relève que, dès 2001, le prévenu Cerutti échangeait avec le prévenu Leroy à propos de ce futur marché et de l’influence de Guy Mathot sur l’attribution de celui-ci. Le 12 novembre 2001, il évoquait une visite à laquelle serait présent Guy Mathot qui était, selon lui, le numéro un des hommes politiques sur Liège et ajoute que s’il était convaincu, ils auraient une longueur d’avance. Il précisait également que le directeur général d’Intradel avait été mis en place par celui-ci. En juin 2002, Dominique Cerutti avait suggéré à Philippe Leroy d’inviter "Alain Mathot, le fils du père".
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François Dim 20 Oct 2019 - 10:32 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1993/04/13/italie-ancien-ministre-socialiste-de-la-justice-claudio-martelli-est-l-objet-d-une-nouvelle-enquete-judiciaire_3922561_1819218.html
ITALIE : ancien ministre socialiste de la justice Claudio Martelli est l'objet d'une nouvelle enquête judiciaire
Les affaires de corruption en Italie connaissent de nouveaux développements, avec, notamment, l'arrestation du président (socialiste) de la société d'hélicoptères Agusta. Par ailleurs, le Sénat doit se prononcer, mercredi 14 avril, sur la demande de levée d'immunité parlementaire de l'ancien président du conseil, Giulio Andreotti.
Publié le 13 avril 1993 à 00h00
La trêve de Pâques n'y a pas suffi : Rome, Milan et la plupart des grandes villes italiennes ont eu beau se vider de façon spectaculaire au profit des campagnes, la machine judiciaire, comme une mécanique emballée, a continué à avancer, révélant de nouveaux scandales. Tandis qu'à Portofino était arrêté, samedi 10 avril, pour " extorsion ", le président de la société Agusta, le socialiste Roberto D'Alessandro, accusé d'avoir encaissé pour 2 milliards et demi de lires (environ 90 millions de francs) de pots-de-vin sur la fourniture d'hélicoptères destinés au ministère de l'intérieur, de nouveaux nuages s'amoncellaient sur la tête de l'ex-ministre de la justice et ex-dauphin de Bettino Craxi, Claudio Martelli.
Ce dernier, déjà sous le coup d'une enquête judiciaire autour de la banqueroute du Banco Ambrosiano ainsi que sur le compte secret du Parti socialiste en Suisse, est à présent l'objet d'une nouvelle enquête, celle-là à propos d'une fumeuse affaire de 300 milliards de lires de titres volés dans une banque romaine, et trop imparfaitement " recyclés ". Le numéro de téléphone de l'ancien ministre figurait en effet sur l'agenda de Winnie Kollbrunner, une jeune femme prise pratiquement la main dans le sac en essayant de les négocier. M. Martelli, qui a annoncé son intention d'éclaircir cette affaire, n'en a pas moins crié au " montage " et à la " machination ", accusant au passage l'ex-président du Conseil, le démocrate-chrétien Giulio Andreotti, de lui avoir fait ce petit cadeau empoisonné.
(...)
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Deferm, Léon-François | |
| |
| | | | Deferm, Léon-François | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |