en se souvenant des liens entre Léon-François Deferm et Guy Mathot.
_ _ _
(...) Un soir, au début des années 80, une voiture quitte Bruxelles pour Liège, en route pour une étrange aventure. Au volant, Philippe Moureaux, l'actuel homme fort du PS bruxellois, à l'époque chef de cabinet du ministre PS Guy Spitaels. A bord, trois officiers de l'armée pensionnés, les conseillers militaires les plus importants du parti socialiste wallon, connus sous le nom de "socquettes rouges". Il s'agit du général-aviateur Guy Sokay, du commandant de l'armée Henri D'Hondt et du colonel d'aviation Mike Viseur. Normalement, leur tâche est de veiller à ce que le flux de commandements arrive sans interruption à l'industrie wallonne de l'aviation. Ce soir-là ils ont prévu de commettre un cambriolage.
Le but du voyage est une maison du Sart-Tilman, sur les hauteurs de Liège, plus précisément située sur la Route du Condroz. C'est là qu'habite Georges Cywie, un homme d'affaires totalement inconnu du grand public à l'époque. Il fait déjà nuit quand ils arrivent à destination. Ils descendent de la voiture et tentent de déchiffrer le nom sur la sonnette. Les lumières du jardin s'allument brusquement. Un homme furieux crie "Et alors les rigolos, vous avez fini votre cinéma ?" Les quatre "visiteurs" s'enfuient vers leur véhicule et foncent vers Bruxelles comme quatre garnements qui se sont fait attraper. (...)
bernarddeboussu
Nombre de messages : 1107 Localisation : BORINAGE Date d'inscription : 05/02/2014
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 4 Avr 2014 - 18:15
Mais il semble bien que ce calibre 7,65mm revient très souvent!
C'est, sinon un calibre inefficace pour la défense personnelle, tout au moins quelque chose de "pratique" pour éliminer des individus d'une balle bien placée...derrière l'oreille, par exemple!
HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 4 Avr 2014 - 20:09
En 1964, Alain Blume était major à la Fatac, l'aviation de transport militaire du Congo mise en oeuvre par la Force Aérienne Belge. Il n'aurait pas pu rencontrer Guillaume Vogeleer qui n'était qu'un simple mercenaire dans le groupe Noddyn à Bumba.
En tant qu'adjoint du chef de la Fatac, il avait fort à faire pour rendre opérationnel les DC-3 fournis par les Américains et il travaillait à Baka , à mille kilomètres de Bumba. Etant officier supérieur, il ne fréquentait pas la "piétaille" et encore moins les mercenaires.
(...) La première mission de la Force Aérienne Belge était de préparer l'installation à Baka d'un détachement chargé de constater les réparations nécessaires à la remise en état de Lumwe et à la centrale électrique de la Kilubi, Il était commandé par le lieutenant colonel BEM De Cock qui se rendit au Congo en DC-6B le 1er juin 1964 avec le major Sokay, le capitaine Aerts, le capitaine Van Helsen et sept sous-officiers spécialistes.
(...) Les deux premiers DC-3 s'envolèrent en direction de Baka, mais le cpn Hadermann poursuivit sa route vers Elisabethville dans un des bimoteurs avec le major aviateur Blume, officier d'opérations de la FATAC. Le lendemain, l'appareil qui s'était posé à Baka effectua un vol local avec l'adjudant Devisscher aux commandes, puis les deux bimoteurs retournèrent à Léopoldville pour un Air Test et ils furent immatriculé 9TPKA et 9TPKB. Ils rejoignirent ensuite Baka. La création de aviation logistique congolaise dénommée Force Aérienne Tactique Congolaise ou FATAC débuta réellement le 22 juin 1964, lorsque les installations aériennes de Lumwe furent prêtes et q'une grande partie du détachement FAéB était en place. Les hangars de Baka accueillirent les appareils de transport et la tour de contrôle était entièrement opérationnelle.
alain
Nombre de messages : 1586 Date d'inscription : 10/08/2010
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 4 Avr 2014 - 20:35
IL y a un De COCK qui etait SGR/S adj ...le 2me patron de SGR .......
HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mer 2 Mar 2016 - 20:47
Un documentaire intéressant ... il est question de Deferm ...
« La justice fabrique un coupable » ... C'est ainsi qu'Alain Mathot se défend ! Depuis 5 ans, le député-bourgmestre de Seraing est au coeur de la tourmente.
Inculpé dans l'affaire Intradel, il est soupçonné d'avoir touché 700.000 euros de pots de vin dans le cadre de l'attribution du marché pour la construction d'un incinérateur en région liégeoise. Le fils de Guy Mathot, ancien ministre socialiste éclaboussé, lui aussi, par de nombreux scandales, se dit à son tour victime d'un acharnement judiciaire.
Nous sommes allés à la rencontre d'un homme politique pressenti comme ministrable et dont la carrière est en sursis depuis que le scandale a éclaté. Un bourgmestre qui se bat pour redresser une des communes les plus pauvres de Wallonie.
Devoir d'Enquête fait le point sur un dossier qui a débouché sur l'inculpation d'une vingtaine de personnes et de sociétés. C'est une des plus vastes affaires de corruption présumée en Belgique où il est question de détournements, pots de vin et trafic d'influence.
Reste à Alain Mathot un espoir : celui que les parlementaires ne lèvent pas son immunité.
HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Jeu 3 Mar 2016 - 10:31
Alain Mathot (PS) doit répondre d'organisation criminelle: voici tous les chefs d'inculpation
Le «Devoir d’Enquête», diffusé mercredi soir sur la RTBF, était un très bon portrait du député-bourgmestre de Seraing, Alain Mathot. Un portrait sans complaisance qui fait la part belle au dossier judiciaire pour lequel une vingtaine de personnes et sociétés ont été inculpées. La RTBF a brossé un tour d’horizon complet de l’affaire. Ou presque…
arthur29923
Nombre de messages : 509 Date d'inscription : 08/07/2015
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mer 9 Mar 2016 - 23:46
La Chambre des mises en accusation de Liège se prononcera le 3 mars sur le renvoi définitif ou non des inculpés de l'affaire Dutroux.
On parle à nouveau beaucoup de la voiture Audi 80 qui a servi d'alibi à Michel Nihoul pour justifier ses nombreux coups de téléphone.
Au départ, une simple copie de carte grise qui indique sans contestation que l'Audi 80 est immatriculée dès sa mise en circulation FBD-444 au nom d'une société INTRES.
En traçant l'historique de la voiture, on constate que, toujours en 88, la société INTRES s'associe à d'autres entreprises pour créer la société anonyme Management Car Consultant.
La voiture conserve toujours la même plaque. Pas étonnant, si l'on sait que cet immeuble de prestige, situé 30, avenue Franklin Roosevelt à Ixelles, est à l'époque le siège d'INTRES, et qu'il suffit de faire le tour du pâté de maison pour se retrouver à l'arrière du même immeuble au siège social de Management Car.
Point commun entre toutes ces sociétés, elles sont contrôlées par l'homme d'affaires Léon-François Deferm, un industriel auquel la justice et la presse vont s'intéresser en 1993 dans le cadre des compensations Agusta en liaison avec la mort d'André Cools.
A l'époque déjà, le bras droit de Léon Deferm s'appelle Claude Scailquin. C'est aussi lui qui dirige la société de leasing Management Car. Pour Claude Scailquin, l'Audi 80 a été cédée fin 92 à Marleen Decockere, la compagne de Michel Nihoul.
Une version qui pose question, car le véhicule conserve la même plaque et reste au nom de la société Management Car jusqu'en mai 96, soit peu avant que les enquêteurs ne la saisissent dans l'entourage de Dutroux.
Quel est dès lors la nature exacte des liens qui unissent Michel Nihoul à l'entourage des sociétés concernées? Une question qui prend tout son sens si l'on sait que deux témoins clés qui fournissent le second alibi de Michel Nihoul concernant Bertrix sont étroitement associés à ces sociétés.
C'est le cas de Michel Vander Elst, déjà condamné dans le cadre du procès Haemers pour avoir fourni un appui logistique à la bande. Une coïncidence troublante de plus dans un dossier qui en compte décidément beaucoup. , 27 J
HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 8 Avr 2016 - 8:44
Panama Papers: Le "Madoff belge", la famille Santens et Léon-François Deferm également cites
Belga Publié le vendredi 08 avril 2016 à 06h18 - Mis à jour le vendredi 08 avril 2016 à 06h25
(...)
Les Panama Papers indiquent également que Léon-François Deferm, inculpé dans le dossier Intradel, a créé en 2010 une société aux îles Vierges britanniques qui a notamment viré 160.000 euros sur son compte en 2012. Des fonds qui ont ensuite été transférés vers des proches.
Entendu à quelques reprises par les enquêteurs, notamment à la mi-novembre 2011, Léon-François Derferm est, en région liégeoise du moins, presqu’une légende : âgé aujourd’hui de 69 ans et domicilié en Thaïlande, ce Liégeois d’origine modeste a d’abord travaillé comme garçon de café et a créé sa première société – de promotion médicale – à 26 ans. Au milieu des années 70, il a revendu cette même entreprise à un groupe américain pour 25 millions de dollars. C’est le début d’une fortune et d’une réputation qui ne cesseront de croître.
Pour le meilleur et pour le pire puisque dans les années 90, l’homme d’affaires vit erronément son nom associé au dossier Agusta (le sexagénaire n’a jamais été condamné par la justice).
Proche de Guy Mathot puis de son fils Alain (dont il est le parrain), il serait un des trois hommes qui, en 2004, se sont rendus au siège de la société des Constructions industrielles de la Méditerranée (CNIM) en espérant la convaincre de leur confier la promotion de sa candidature pour la construction du nouvel incinérateur d’Intradel à Herstal. La CNIM était en effet le seul concurrent d’Inova-France pour ce chantier à 200 millions d’euros. Un haut cadre de la CNIM a effectivement confirmé au Soir avoir reçu l’homme d’affaires et deux autres personnes (1) dans son bureau mais leur avoir opposé une fin de non-recevoir. Coïncidence ou conséquence, le marché a été attribué à Inova en 2005.
Léon-François Deferm, suppute la justice, n’aurait pas pour autant perdu au change puisqu’il aurait reçu, via la société Oekotec (Liechtenstein), un million d’euros extraits d’une manne de six millions initialement versée par Inova à une société à capitaux suisses implantée à Spa (lire ci-contre). Si cet argent lui a effectivement été versé, quelles prestations s’agissait-il de rémunérer ? Dans les semaines, sinon les mois qui viennent, la justice devrait sans doute apporter plus de précisions et explications à ces éléments.
(1) Les deux accompagnateurs de Léon-François Deferm à la CNIM auraient été, croit savoir la justice, un ancien avocat bruxellois proche de M. Deferm et un homme d’affaires d’origine basque. Aucun des deux n’a été inculpé.
Note : l'ex-avocat = Michel Vander Elst ... un proche de Michel Nihoul à qui il a fourni un alibi ... et lié aussi à Patrick Haemers ...
HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 8 Avr 2016 - 9:41
Le Soir - 8 avril 2016
michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 8 Avr 2016 - 10:31
Deferm très proche des milieux d'affaires liégeois, ami de Guy Mathot et d'André Cools, ami du sulfureux Claude Delperdange... Et très rarement inquiété.
_________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Deferm, Léon-François Sam 29 Déc 2018 - 19:19
Former justice minister accused of receiving stolen bank certificates
By PHILIP WILLAN
(...)
A total of 39 people are accused of seeking to negotiate the stolen certificates at banks in Italy and abroad in an attempt to obtain some 38 million by fraudulent means.
Among the 20 people arrested in the course of the investigation was a former collaborator of Martelli, Winnie Kollbrunner, who was arrested last September while attempting to deposit stolen certificates worth several million dollars in a Swiss bank.
Kollbrunner told magistrates she had worked for Martelli as a recruitment consultant.
According to media reports several defendants told investigators they were negotiating the stolen certificates on behalf of Italian politicians who found themselves short of money as a result of the massive Milan-based corruption inquiry.
Martelli was twice questioned by the Rome magistrates who told him he must have been aware of the illegal origin of the bank certificates.
State television said investigators believe some of the money may have been spent on bribes paid in connection with a sale of Agusta helicopters to Belgium.
(...)
_ _ _
Les articles du document suivant me semblent particulièrement importants et méritent une bonne traduction.
(...) par Martelli, Franco Bettanini; et une collaboratrice de l'ancien garde des Sceaux. Le personnage-clé de l'histoire, c'est cette «collaboratrice», Winifred Kollbrunner, qui s'est retrouvée en prison à Genève le 18 novembre 1992. Une sorte de «courier» pour le transport de valeurs à l'étranger.
(...) Winnie se vantait d'amis très haut placés, avec Claudio Martelli et le secrétaire libéral Renato Altissimo. en particulier. Une fanfarone ? Les magistrats romains ne le croient pas. Il s'agirait au contraire d'un élément important d'une histoire qui implique des "fixateurs" et des personnages proches de la P2 et de la franc-maçonnerie, et qui ouvre également la voie à des enquêtes qui mènent en Europe de l'Est, à l'achat, via des obligations bancaires "sales", de 80 % d'une banque roumaine. Une histoire pour laquelle Leoluca Orlando a pris le nom d’Andreotti et Martelli au cours des derniers mois. C'est Martelli lui-même qui parle de l'existence d'une "agence de désinformation" qui entrerait également en vigueur pour "l'affaire Kollbrunner".
Kollbrunner, une femme séduisante de 37 ans. Dans son sac à main et dans le porte-documents en vingt-quatre pièces de Maurizio Laguzzi, un réparateur italien arrêté avec elle, les enquêteurs ont trouvé 85 formes originales de certificats de dépôt volés à la Banco di Santo Spirito, pour 95 millions chacune, et 5 photocopies de titres, valant chacun un milliard vaut un milliard de lires. Mais les surprises ne se sont pas arrêtées là. Dans ce sac à main, il y avait aussi un carnet qui contenait plusieurs adresses et numéros de téléphone, parmi lesquels celui de l'ancien ministre de la Justice et de ses plus proches collaborateurs. Titres volés et excellents noms, lorsque les députés de Rome, Toro et Sarno ont demandé à Mme Kollbrunner de rendre compte de ces numéros de téléphone, la femme, se référant en particulier au nom de Martelli, a déclaré qu'il l'avait engagée pour trouver des collaborateurs au bureau de presse du ministère à l'étranger.
Les enquêteurs suivent depuis longtemps ses tentatives pour négocier les valeurs volées à Rome. Le 4 août, Kollbrunner a été la première à parler d'un citoyen danois, impliqué dans l'ouverture de deux comptes sur lesquels il devait ensuite payer 501 certificats de dépôt de 950 millions de lires chacun. Les interceptions téléphoniques ont commencé. Au cours de l'une d'elles, on aurait parlé du fait que la négociation des titres était dirigée par une pyramide au sommet de laquelle se trouvaient Martelli, Andreotti, Gelli, un haut prélat et un financier. Après l'arrestation, la femme a ensuite fait une déclaration au juge d'instruction suisse, (...)
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Jeu 16 Mai 2019 - 14:16
Tout a commencé avec l'arrestation de Winnie Kollbrunner. Puis peu à peu, les liens entre le monde politique, la franc-maçonnerie et les financiers d'assaut ont émergé.
Différentes enquêtes ont conduit à l'hypothèse de l'existence d'une "pyramide" gérant les stratégies financières illicites.
(...)
L'affaire Kollbrunner. Collaboratrice du ministère de la Justice lorsque Claudio Martelli était ministre, d'origine suisse, la femme avait été arrêtée à Genève alors qu'elle tentait de vendre sept titres volés à Banco di Santo Spirito à deux agents de Scotland Yard.
Pourquoi Winnie Kollbrunner avait-elle ces titres? La femme, interrogée par les magistrats genevois, a rendu sa version: les titres résultaient de pots-de-vin versés "à différents hommes politiques italiens du DC et du PSI et également au nom du Vatican". Des révélations explosives, confirmées par le contenu d'une interception téléphonique - ca s'est passé le 19 août dernier sur les utilisateurs romains de Mme Kollbrunner. La femme était au téléphone avec Maurizio Laguzzi, également arrêté en Suisse et extradé en Italie à la demande des substituts Achille Torno et Luigi Samo. Dans cette conversation, Laguzzi avait parlé d'une "pyramide" qui gèlerait toute l'affaire avec Giulio Andreotti, Claudio Martelli, Licio Gelli et un cardinal. Claudio Martelli a toujours affirmé qu'il avait eu affaire à Winnie Kollbrunner lorsqu'il était vice-président...
Claudio Martelli a toujours affirmé avoir eu des relations avec Winnie Kollbrunner lorsqu'il était vice-président du conseil; la femme a pour sa part indiqué qu'elle avait été chargée de recruter de jeunes collaborateurs à l'étranger pour le service de presse du ministère de la Justice. En fin de compte, bien qu'employée par le gouvernement italien, Kollbrunner eut également le temps de s'intéresser à la construction d'un complexe résidentiel en Andalousie, qui s'intéressait également à Salvatore Ligresti.
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Jeu 16 Mai 2019 - 15:50
On parle de Winnie Kollbrunner dans un livre récent :
Santisti & 'Ndrine.Narcos, massoni deviati e killer a contratto De Arcangelo Badolati
_ _ _
Il est donc question de la Banda della Magliana, ce qui est particulièrement intéressant :
(…) Ont été attribués à ce groupe criminel des liens avec différentes organisations telles que Cosa Nostra, Camorra, 'Ndrangheta, mais aussi avec des représentants du monde politique comme Licio Gelli de la (loge P2), de la branche insurrectionnelle d'extrême droite, et avec des secteurs de la finance du Vatican (Institut pour les œuvres de religion) en particulier Monseigneur Paul Marcinkus. Ces liens, souterrains par rapport aux activités criminelles normales de la bande (trafic de drogue, rapt, paris clandestins) qui n'ont jamais été complètement éclaircis, ont mis le groupe sur le devant de la scène médiatique durant les années de plomb. La banda della Magliana est lié en outre aux mystères italiens suivants : (…)
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 17 Mai 2019 - 9:41
"Winnie" Kollbrunner pourrait être liée à la "Banda della Magliana"
Il profilo criminale del «nero» Carminati, soldato tra Magliana e Nar
La testimonianza del Ros sul boss del Mondo di Mezzo. I rapporti tra la Banda e il terrorismo dell’estrema destra tra la fine degli anni ‘70 e l’inizio degli ‘80
(...) Di Gangi riferisce sul senso di disciplina del «soldato politico» Carminati, come lui stesso si definiva all’epoca dell’eversione nera, quando i proventi delle rapine andavano ai vertici dei Nar. «Racconta, intercettato con altri di quel periodo con i Nar, “Io sono un soldato: i soldi li do al ‘Caccola’”». Pseudonimo che aleggia nell’aula per un po’ — laddove la presidente chiede lumi: «Questo signor Caccola sarebbe?». Risposta: «Stefano Delle Chiaie, noto con questo soprannome nel giro Nar». (...)
Traduction :
(...) Di Gangi rend compte du sens de la discipline du "soldat politique" Carminati, tel qu'il se définissait lui-même à l'époque de la subversion noire, lorsque le produit des vols qualifiés atteignit le sommet de Nar. "Il raconte, intercepté avec d'autres de cette période avec le Nar," Je suis un soldat: je donne l'argent au "Caccola" ". Pseudonyme planant dans la classe pendant un moment - où le président demande de la lumière: "Est-ce que ce M. Caccola serait?" Réponse: "Stefano Delle Chiaie, connu sous ce surnom dans le cercle Nar".
_ _ _
D'où un lien intéressant entre Léon-François Deferm et Stefano Delle Chiaie...
Gianni Alemanno, maire de Rome (droite) de 2008 à 2013, a été condamné lundi à six ans de prison pour corruption, dans le cadre du scandale « Mafia Capitale » sur l’infiltration mafieuse dans l’administration de la capitale italienne.
« Je suis innocent, je l’ai toujours dit et je le répéterai devant les juges en appel. Nous présenterons certainement un recours dès que nous aurons lu les attendus du jugement » de première instance, a réagi devant la presse Gianni Alemanno.
Ce procès fait suite au scandale « Mafia capitale », qui avait choqué l’opinion publique italienne en 2015. L’enquête avait mis au jour un vaste réseau, impliquant 46 personnes, des criminels mais aussi des entrepreneurs et hommes politiques, ayant gangrené la municipalité de Rome.
Le chef de ce réseau était Massimo Carminati, un ex-militant d’extrême droite déjà condamné pour appartenance à un groupe criminel de la capitale dans les années 1980. Selon l’accusation, son bras droit était Salvatore Buzzi, le patron d’une coopérative sociale travaillant pour la municipalité de Rome, médiateur entre le monde politique et celui plus obscur géré par Massimo Carminati. Dans un procès à part, ces deux hommes ont été déjà condamnés en appel, en septembre 2018, à 14 ans et demi de réclusion pour Massimo Carminati, et 18 ans et 4 mois pour Salvatore Buzzi.
Soupçonné d’avoir reçu 125000 euros
Gianni Alemanno est soupçonné d’avoir reçu 125000 euros de Salvatore Buzzi : 75000 pour des rencontres électorales, 40000 pour sa fondation Italie nouvelle (un groupe de réflexion), et 10000 euros versés en espèces par un intermédiaire, selon le parquet. L’ancien maire est accusé d’avoir favorisé en échange la nomination d’un proche de Salvatore Buzzi à un poste de direction d’une société communale et d’avoir débloqué le paiement de sommes dues aux coopératives de Salvatore Buzzi par une autre société détenue par la municipalité.
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 17 Mai 2019 - 11:10
La justice enquête sur une villa en Thaïlande achetée secrètement par le député Alain Mathot
17 Mai 2019
(...)
Pour réaliser cet achat le plus discrètement possible, celui qui était encore bourgmestre aurait d’abord utilisé l’e-mail de l’un de ses collaborateurs pour prendre ses renseignements immobiliers en Thaïlande, avant d’effacer les traces de cet envoi.
Ensuite, il aurait bénéficié d’un prêt de 200.000 euros de Land Invest, une société financée par Ogeo Fund (fonds de pension qui gère notamment l’argent des pensionnés de Publifin/Enodia, de l’intercommunale des eaux, des pompiers de Liège, du CPAS et de la ville de Seraing) dont Stéphane Moreau a été le patron. Les deux hommes étaient d’ailleurs partis en vacances ensembles à Koh Samui, en mai 2009.
Cet argent n’aurait pas été versé directement à Alain Mathot mais à sa société Almaure. La justice suspecte que les 275.000 euros restants pour l’achat de la villa proviennent du blanchiment d’argent des fameux pots-de-vin de 720.000 euros touchés dans l’affaire de l’incinérateur d’Herstal. L’argent pourrait aussi provenir du million d’euros de commissions occultes perçues lors de ce même marché public par Léon-François Deferm, un ami de la famille Mathot… ou d’un hypothétique “magot” hérité de son père Guy Mathot.
Depuis cinq mois, Le Vif/L'Express dévoile les coulisses de Land Invest Group (LIG), l'ex-filiale à 50 % du fonds de pension liégeois Ogeo Fund (dirigé par Stéphane Moreau de 2007 à 2017), active dans l'immobilier à Anvers. Cette grande enquête, réalisée en partenariat avec le site d'information flamand Apache, se fonde sur une fuite de documents internes de LIG et ses filiales. Le Land Invest Gate révèle comment l'argent des pensionnés liégeois d'Ogeo Fund, qui a prêté plus de 60 millions d'euros à LIG entre 2011 et 2016, a en partie été dépensé en frais de restaurants exorbitants (15 000 euros par mois durant quatre ans), en réglant des factures douteuses à un proche d'un baron de la mafia anversoise de la cocaïne (274 000 euros en neuf mois), et en rémunérant grassement des proches de Bart De Wever (Erik Van der Paal, Marc Schaling...) et de Stéphane Moreau (Valérie Dardenne, Marc Beyens...). Un autre proche de Moreau, Alain Mathot, est maintenant lui aussi éclaboussé par ce scandale, lequel fait donc irruption dans une instruction judiciaire pour blanchiment ouverte par le parquet général de Liège fin 2017.
(…) Une obscure société détenue par un individu lié à la " guerre de la cocaïne " à Anvers, puis par un proche d'un braqueur bruxellois, a facturé 274.065 euros en 2016 à Land Invest, le promoteur immobilier anversois (…)
(…) Stéphane Moreau, Luciano D'Onofrio, Valérie Dardenne, Alain Mathot... Plusieurs Liégeois "de marque" étaient présents à Anvers, en octobre 2017, aux côtés de Bart De Wever, à la fameuse fête d'anniversaire (…) Et Jean-Claude Fontinoy, le bras droit de Didier Reynders. (…)
(…) Un document interne de Land Invest Group montre à quel point la filiale anversoise d'Ogeo Fund ne remboursait pas ses dettes et était le théâtre d'abus divers. Il confirme la dilapidation de l'argent des pensionnés (…)
(…) Le promoteur immobilier Land Invest Group a indirectement versé au moins 18.000 euros à l'ancien chef de cabinet de Bart De Wever afin qu'il dépose plainte, en 2016, contre Apache. Le site d'investigation flamand (…)
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Ven 17 Mai 2019 - 20:06
Un film (fiction !) qui pourrait donner une idée de la "Banda della Magliana" :
Romanzo criminale, sous-titré dans l'édition française Roman criminel, est un roman écrit par le juge Giancarlo De Cataldo et publié en Italie en 2002 par Einaudi, puis en France par Métailié en 2006. En ont été tirés un film, Romanzo criminale réalisé par Michele Placido, et une série télévisée, Romanzo criminale réalisée par Stefano Sollima. (...) Le roman s'inspire de l'histoire vraie de la banda della Magliana, qui a opéré en Italie à Rome à partir de la fin des années 1970. Il décrit la collusion entre État et crime organisé dans certains trafics (...) Il parcourt de plus, du point de vue de la criminalité organisée, l'histoire des années de plomb de l'Italie, de 1977 à 1992, à partir de l'affaire de l'enlèvement d'Aldo Moro.
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Lun 27 Mai 2019 - 13:58
Dans un document italien, il est question de plusieurs trafics avec la Corne de l'Afrique.
J'ai lu le document: «Il est clair que les maçons de La Spezia ont un rôle d'envoi de matériel de guerre, y compris d'Europe de l'Est, dans la région de la Corne de l'Afrique et de la Somalie. L’acceptation dans la Corne de l’Afrique de déchets de matières radioactives et de déchets industriels toxiques provenant des usines d’armes chimiques de Brescia, La Spezia et Turin était utilisée depuis un certain temps. Des contacts existent avec le colonel Ali Warsame, alias Kibis, anciennement de Siad Barre, et le groupe La Spezia. Kibis a besoin de toute forme d'aide militaire, de véhicules terrestres rapides, de nourriture, de médicaments, etc. Des instructeurs militaires de haut niveau sont également requis. Le groupe La Spezia peut disposer de tout ce qui a été demandé par Kibis en échange de zones dans lesquelles il est possible de stocker des biens et matériels nocifs pour une durée indéterminée. En ce qui concerne la présence de personnages italiens en Somalie, on rapporte que Winnie Kollbrunner, proche de Martelli et Craxi, a souvent été vue à Mogadiscio avec le général et le Dr Scaglione, consul honoraire »- dont nous avons entendu parler -. "Le général demande à pouvoir avoir souffert à Mogadiscio des systèmes de missiles Milan, des Stingers déjà promis, et de 300 mille balles de calibre 5.6 qui manquaient lors de la dernière livraison. Aucune opposition n’est créée pour l’attaque sur la jetée numéro 4 du navire de Messine ", etc." ... a été obtenue sous la pression des seuls conteneurs d’Evergreen. Dans la région de Merca, en Somalie, des conteneurs de formes étranges sont arrivés du nord de l'Italie et ont été enterrés sous une forme inhabituelle. Son contenu n'est pas connu, mais on sait cependant que des intoxications et des maladies ont été constatées parmi le personnel blanc et que de nombreux Noirs sont décédés. Dans la région de Mogadiscio, il semblerait que des sources de Berbera aient annoncé qu'Albert Keller arriverait à Mogadiscio, en même temps que le départ de Kibis de la région de l'aéroport éthiopien. La société Salini a construit une route carrossable allant du village d’Afgoi au sud, en direction de la zone côtière de Merca, sur une longueur d’environ 90 à 95 kilomètres. Lors de la construction de la route, le cours de la rivière Uebi Shebeli était impliqué. Il ressort d'une source somalienne que dans la banlieue de Balaad - connue comme une zone agricole déjà à l'époque de la société agricole établie italo-somalienne et abritait déjà une fabrique de tissus italo-somaliens à l’époque de Siad Barre - la route reliant Mogadiscio et Villabruzzi a été prolongée, ce qui se poursuit jusqu’au plateau de Mqaden qui longe la région au nord de Johar la route qui relie Garoe à Hobya. Lors de la construction de la route, les matières nucléaires originaires d'Italie ont été enterrées sous le contrôle armé de la tribu des morians ". Par rapport à ces données et plus généralement au trafic de déchets toxiques ou radioactifs d’Italie vers la Somalie ou via l’Italie, existe-t-il des preuves antérieures à ce document ou aux preuves ultérieures permettant de vérifier les circonstances que j’ai brièvement évoquées ?
(...)
Note : il serait intéressant de savoir s'il y a un lien avec l'assassinat de Ilaria Alpi.
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mar 28 Mai 2019 - 11:32
https://www.lavoceditrieste.net/1997/11/30/6318/
Il caso coperto della “Roma Connection” tra Italia, Slovenia ed oltre
di PGParovel
Inchiesta del 1997 ed aggiornamenti all’aprile 2011
(traduction)
L'affaire cachée de la "Roma Connection" entre l'Italie, la Slovénie et d'autres
(…)
Les activités faisant l'objet de l'enquête, liées en partie au commerce international des armes et aux matières nucléaires, ont eu lieu dans la première moitié des années 90. C'est pendant les guerres de dissolution du R.S.F. Yougoslavie (1991-1995), dans laquelle la Slovénie jouait un rôle clé et pour laquelle on apprend qu'il existe un trafic d'armes réservé avec médiation slovène, mais aussi avec médiation italienne, réservée et de la mafia, avec davantage de parties en guerre.
Parallèlement, des armes similaires et d'autres trafics vers la Somalie s'étaient développés simultanément en pleine guerre civile depuis 1991, sur laquelle la journaliste romaine Ilaria Alpi et le reporter de Trieste de nationalité slovène Miran Hrovatin enquêtaient. Les deux collègues ont été assassinés à Mogadiscio le 20 mars 1994. Il semblerait, d'après ce qui a été révélé par la suite, que les enquêtes de la justice italienne ont porté sur la personne et la connaissance d'Ilaria Alpi, plutôt que sur celles de Miran Hrovatin.
Les enquêtes ont été confiées au PM de Rome Giuseppe Pititto et ont été révoquées en juin 1997 (voir les problèmes contextuels concernant également la Slovénie dans le dossier "Gladio 2").
La principale source de l'enquête journalistique sur la "Roma Connection" italo-slovène est constituée par certains documents d'instruction judiciaire rendus accessibles au Parlement italien au sujet de l'affaire "Kollbrunner". Il ressort toutefois de ces actes que les enquêteurs italiens n’ont apparemment pas enquêté sur les voies documentées de contact opérationnel entre le SISMI et les milieux slovènes.
Les noms slovènes qui ont émergé étaient déjà liés à d’autres événements anormaux et au soutien d’opérations politiques à Rome sur la Slovénie et la Croatie (voir notamment le dossier "Gladio 2").
(…)
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mar 28 Mai 2019 - 12:07
En ce qui concerne la présence de personnages italiens en Somalie, on rapporte que Winnie Kollbrunner, proche de Martelli et Craxi, a souvent été vue à Mogadiscio avec le général et le Dr Scaglione, consul honoraire »- dont nous avons entendu parler -.
Le document "Ilaria Alpi - Le dernier voyage" (visible sur le site Web de Rai Tre) apporte des éclaircissements, notamment grâce aux preuves découvertes par la journaliste Luigi Grimaldi, sur l'assassinat de la journaliste et de son opérateur Miran Hrovatin le 20 mars 1994 à Mogadiscio. Ils ont été assassinés dans une embuscade organisée par la CIA avec l'aide de Gladio et des services secrets italiens, parce qu'ils avaient découvert un trafic d'armes géré par la CIA par le biais de la flotte de la société Schifco, offerte officiellement par la coopération italienne à la Somalie pour la pêche.
En fait, au début des années 90, les navires de Shifco étaient utilisés, ainsi que les navires de Lettonie, pour transporter des armes américaines et même des déchets radioactifs toxiques en Somalie et pour approvisionner la Croatie en guerre en Yougoslavie.
Bien que cela ne soit pas mentionné dans la documentation, il semble qu'un navire Shifco, le 21 Oktoobar II (plus tard battant pavillon panaméen portant le nom d'Urgull), se trouvait le 10 avril 1991 dans le port de Livourne où une opération de transbordement secrète était en cours Une partie des armes américaines est revenue à Camp Darby après la guerre en Irak et où a eu lieu la tragédie du Moby Prince, au cours de laquelle 140 personnes sont mortes.
Dans le cas de Alpi, après huit procès (avec la condamnation d'un Somalien considéré comme innocent par les parents d'Ilaria eux-mêmes) et quatre commissions parlementaires, la vérité est révélée, c'est ce qu'Ilaria avait découvert et épinglé sur des cahiers, que les services secrets ont fait disparaître. Une vérité brûlante, une réalité dramatique.
L'opération "Restore Hope", lancée en décembre 1992 en Somalie (un pays d'une grande importance géostratégique) par le président Bush, avec l'accord du nouveau président Clinton, a été la première mission d '"ingérence humanitaire".
Avec la même motivation, c’est-à-dire qu’il est nécessaire d’intervenir militairement lorsque la survie d’un peuple est en danger, les guerres successives des États-Unis et de l’OTAN ont été lancées contre la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Iraq, la Libye, la Syrie et d’autres opérations telles que ceux en cours au Yémen et en Ukraine.
Préparé et accompagné, sous le couvert "humanitaire", par des activités secrètes. Une enquête réalisée par le New York Times (24 mars 2013) a confirmé l'existence d'un réseau international de la CIA, qui fournit aux rebelles syriens des avions du Qatar, de Jordanie et d'Arabie saoudite, via la Turquie, des armes provenant également de la Croatie, qui rend ainsi à la CIA la "faveur" reçue dans les années quatre-vingt-dix.
Lorsque le quotidien turc Cumhuriyet a publié le 29 mai une vidéo montrant le transit de ces armes par la Turquie, le président Erdogan a déclaré que le directeur du journal paierait "un lourd tribut".
Il y a vingt et un ans, Ilaria Alpi a payé de sa vie ses efforts pour prouver que la réalité de la guerre ne se limite pas à ce qui apparaît à nos yeux.
Depuis lors, la guerre est devenue de plus en plus "couverte". Ceci est confirmé par un rapport du New York Times (7 juin) sur «Team 6», une unité ultra-secrète du commandement américain pour les opérations spéciales, accusée de «meurtres silencieux». Ses spécialistes "ont planifié des actions mortelles à partir de bases secrètes dans les badlands de la Somalie. En Afghanistan, ils se sont engagés dans des combats si rapprochés qu'ils ont été couverts d'un sang qui n'était pas le leur", tuant même avec des "tomahawks primitifs".
Les «stations d’espionnage du monde entier», déguisées en «fonctionnaires des sociétés d’ambassade ou de leurs représentants», traquant ceux que «les États-Unis veulent tuer ou capturer».
"Team 6" est devenu "une machine à chasse à l'homme mondiale". Les tueurs d'Ilaria Alpi sont encore plus puissants aujourd'hui. Mais la vérité est difficile à tuer.
Vingt et un ans se sont écoulés depuis la mort d’Ilaria Alpi, journaliste de la RAI et de son opérateur Miran Hrovatin, tué dans une embuscade à Mogadiscio le 20 mars 1994. Depuis lors, de nombreux mystères et de nombreux mensonges ont caché la vérité sur les donneurs d’ordre, les exécuteurs matériels , sur le motif de ce sang. "Ilaria Alpi - Le dernier voyage" tente de jeter un nouvel éclairage sur l'enquête menée par Ilaria sur le commerce international des armes en Somalie, maintenant que de nouveaux documents ont été rendus publics et de nouveaux témoignages acquis. Qu'a découvert Ilaria Alpi lors de son dernier voyage? Ce qui nous a été caché sur la dernière embuscade à Mogadiscio: un docu-fiction de Claudio Canepari produit par Rai Fiction en collaboration avec Magnolia.
Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A.
March 24, 2013
With help from the C.I.A., Arab governments and Turkey have sharply increased their military aid to Syria’s opposition fighters in recent months, expanding a secret airlift of arms and equipment for the uprising against President Bashar al-Assad, according to air traffic data, interviews with officials in several countries and the accounts of rebel commanders. (...)
SEAL Team 6: A Secret History of Quiet Killings and Blurred Lines
June 6, 2015
They have plotted deadly missions from secret bases in the badlands of Somalia. In Afghanistan, they have engaged in combat so intimate that they have emerged soaked in blood that was not their own. On clandestine raids in the dead of the night, their weapons of choice have ranged from customized carbines to primeval tomahawks. (...)
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mer 29 Mai 2019 - 9:47
"Un traffico d’armi per conto della Cia": l’ultima verità su Ilaria e Miran
10 aprile 2015
Une embuscade pour éliminer deux journalistes qui ont posé des questions inconfortables. Les révélations sur la mort de Alpi et de Hrovatin dans un docu-fiction sur Rai 3
AUCUN vol ou tentative d'enlèvement. Ilaria Alpi et Miran Hrovatin ont été pris en embuscade. Une embuscade étudiée en détail pour faire taire deux journalistes devenus trop dangereux. Grâce aux informations fournies par les services italiens qui restaient liés au chef de guerre Mohammed Farah Aidid, la Tg3 de Rai aurait permis de recueillir suffisamment d'indices pour révéler un trafic d'armes illégal perpétré par deux courtiers internationaux réputés: le syrien Monzer al-Kassar et le polonais Jerzy Dembrowski. Tous dans un territoire contrôlé par l'autre chef de guerre somalien, Mohammed Ali Mahdi, sur lequel les États-Unis avaient misé. Un trafic effectué pour le compte de la CIA et géré par la flotte de la société Schifco, donnée par la coopération italienne en Somalie afin de développer le secteur de la pêche dans l'océan Indien à la corne de l'Afrique. Il n'est pas facile de se rappeler le meurtre d'Ilaria et de Miran. Surtout 21 ans après cette exécution tragique, qui a eu lieu le 20 mars 1994 à Mogadiscio. Il a fait l’objet de huit procès, d’une enquête menée par quatre commissions parlementaires aboutissant, du moins d’un point de vue judiciaire, à une peine de 26 ans de prison à l’encontre d’un citoyen somalien, Hashi Omar Assan, que beaucoup considèrent innocent.
Avec un docu-fiction élaboré sur un an d’enquêtes qui sera diffusé samedi prochain sur Rai 3 à 21h30, les scénaristes Claudio Canepari et Massimo Fiocchi, pour une production de Magnolia, ont réussi à retracer les derniers mois de travail avec le titre "Ilaria Alpi - Le dernier voyage", également réalisé par Mariano Cirino et Gabriele Gravagna et raconté par la correspondante Lisa Iotti, la vidéo déroule une histoire claire, rythmée, avec des images inédites sur les 200 jours passés en Somalie par le journaliste de Tg3. Grâce aux images stockées par l'opérateur Rai Alberto Calvi qui a toujours suivi l'opération "Restore Hope" avec Ilaria, renonçant à la dernière mission fatale, nous découvrons le travail constant de sa collègue.
Seule la lecture des actes déclassifiés, accompagnée des témoignages de ce même Calvi, de Franco Oliva, ancien responsable du ministère des Affaires étrangères envoyé en Somalie pour y mettre de l'ordre dans l'activité de la Coopération et victime à son tour d'une attaque à laquelle il s'est échappé par miracle, Le travail d'Ilaria et Miran prend forme. Les révélations d'un ancien membre du "Gladio", réseau clandestin anticommuniste, ont finalement permis de combler les lacunes que ni la magistrature ni la commission d'enquête n'avaient réussi à combler, ouvrant la voie à une embuscade ou à un enlèvement.
Avec un scoop final, grâce à la contribution du journaliste Luigi Grimaldi. Qu'est-ce qui fait sens au motif d'un double homicide? Ilaria Alpi et Miran Hrovatin étaient trop proches d'un trafic qu'il fallait garder secret: il s'agissait également de l'envoi en Somalie d'un lot de 5 000 fusils d'assaut et de 5 000 armes à feu par les États-Unis. Officiellement. Mais en réalité, grâce à une triangulation qui a contourné l'embargo décrété par le Conseil de sécurité des Nations unies en 2002, un envoi destiné à la nouvelle fédération croato-bosniaque pendant la guerre en ex-Yougoslavie.
Deux rapports de l'ONU et de 2002 et 2003 mentionnent deux cargaisons différentes, transférées de navires lettons à des navires Shifco toujours au large des côtes de la Somalie. Les deux premières ont eu lieu le 14 juin 1992; la seconde en mars 1994: identique à celle enregistrée à bord du "21 Oktoobar", le fleuron de la flotte Schifco, dont la route est tracée de Lloyds au port iranien de Bandar Abbas. De là, il embarquerait pour la Croatie à bord d'un autre navire. Ilaria er Miran mourront quelques jours plus tard.
Le "Farax Oomar", l'autre navire de Schifco, avec 2 Italiens à son bord et amarré à Bosaso sur lequel le journaliste de la RAI enquêtait, était pris en otage par le clan Ali Mahdi. Cela servait de garantie pour le versement du pots-de-vin pour le trafic d'armes italo-américain à destination de Zagreb. Ilaria Alpi a ignoré tout cela. Mais elle avait des soupçons. Elle a tenté de les clarifier lors de son dernier entretien avec le sultan de Bosaso: elle lui a demandé si le "Farax Oomar" amarré au port avait été saisi. Une question fatale.
Dans le docu-fiction, il suffit de regarder la réaction du chef de tribu. Ilaria et Miran seront attirés dans un piège par un appel téléphonique dont l'auteur est ignoré. Ils quittent leur hôtel et s'aventurent au sud de Mogadiscio pour rejoindre l'hôtel Amana. Ils font quelque chose qu'ils n'auraient jamais fait si ce n'était avant quelque chose d'exceptionnel. Après une embuscade, ils seront touchés par un coup au cou. Une vraie exécution. Pour mettre fin à cette curiosité et abriter un secret embarrassant.
HERVE
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Sujet: Re: Deferm, Léon-François Mer 29 Mai 2019 - 10:23
Italie : des documents déclassifiés sur l'assassinat de la journaliste Ilaria Alpi
par euronews-fr
L'Italie déclassifie des documents pour faire la lumière sur l'assassinat de la journaliste Ilaria Alpi. Il y a 20 ans, elle a été tuée ainsi que son caméraman à Mogadiscio, en Somalie. La reporter était sur le point de dévoiler un vaste trafic d'armes et de déchets toxiques, des militaires italiens seraient impliqués dans le scandale.