Ciolini, Elio (Bande Haemers, Loge P2 en Italie)

http://antonella.beccaria.org/

https://ilmanifesto.it/ancora-sospesa-la-verita-sulla-morte-di-giuseppe-pinelli/

(traduction)

"La vérité sur la mort de Giuseppe Pinelli est toujours suspendue"

Le massacre de Piazza Fontana.

Interview de Silvia Pinelli, fille de l'anarchiste qui, il y a 51 ans, a "volé" d'une fenêtre de la Questura à Milan dans la nuit du 15 décembre.

(...)

https://www.corriere.it/sette/opinioni/20_dicembre_14/loggia-p2-merendina-bullo-segreti-venerabile-licio-058762ea-37e8-11eb-8ee8-3626ca43a0a8.shtml

(traduction)

La loge P2 et le casse-croûte du tyran : les secrets du Vénérable Licio

Le chef de la loge maçonnique la plus célèbre (et la plus étudiée) d'Italie a su construire avec facilité de sombres complots en mélangeant les faits et en les mettant en scène pour son profit personnel. Toujours rester dans l'ombre

(...)

https://www.lincontro.news/la-vera-storia-dellomicidio-pecorelli/

(traduction)

L'histoire vraie du meurtre de Pecorelli

16 décembre 2020

(...)

Mais Fanelli ne lâche pas prise et persiste dans son enquête, interrogeant tous les témoins encore vivants de l'époque, qui ne fut pas l'une des périodes les plus calmes, caractérisée par une série de tentatives de coup d'État, de celle du général De Lorenzo à celui de Junio ​​Valerio Borghese, des attentats, ceux dans les trains, celui de la gare de Bologne et de la Piazza Fontana à Milan, et d'enlèvements et meurtres, celui d'Aldo Moro, surtout, et dont certains passèrent pour des suicides comme celui du colonel Rocca, l'agent de Sid. Tout ce dont on parle depuis des années, le sujet de livres d'investigation et même de romans (fraîchement sorti de presse "Massacre" par l'écrivain policier Loriano Macchiavelli, Einaudi), dont pratiquement tout serait connu mais, en même temps, on ne sait rien, car tous les noms, pas d'importance secondaire, qui viennent au premier plan dans les différentes enquêtes et enquêtes journalistiques, d'Andreotti, au procès pour le meurtre de Pecorelli à Pérouse, à Licio Gelli, de Stefano Delle Chiaie à Giannettini à Federico Umberto D'Amato, Massimo Carminati, Valerio Fioravanti, et du général Miceli à l'amiral Maletti, dirigeants du Sid, ont, d'une manière ou d'une autre, été "liquéfiés" lors des différents procès, qui se sont pour la plupart terminés par des acquittements ou des condamnations, perdu dans les étapes ultérieures.

Dans ce contexte, un rapport avec Mino Pecorelli ? C'est le cas. Cela tient au fait que le journaliste, avec son hebdomadaire OP, s'est lancé dans des enquêtes qui ont investigué de manière approfondie sur les antécédents, les instigateurs et les auteurs de ces tentatives de coups d'État, massacres, meurtres, avec un entrelacement de complicités impliquant les services secrets, détournés ou non, les institutions, le gang de Magliana, les NAR, les Brigades rouges, la P2, le bureau des affaires réservées du ministère de l'Intérieur, les politiciens individuels et qui ont fini par clouer les différents protagonistes à leurs responsabilités et à la honte publique.

(...)

Il est possible de retrouver des articles de Mino Pecorelli...








(traduction, à améliorer)

Le général Giudice serait également le conseiller secret, avec Carlo Pesenti, d'une association internationale fantôme pour l'apostolat catholique (AIAC), dont Foligni est le président et aurait l'intention de l'utiliser pour porter à nouveau, à plus grande échelle, des coups aux (?) industriels italiens qui ont financé le Nouveau Parti Populaire.

Il convient d'ailleurs de noter que le Vatican a été contraint de nier officiellement toute relation, directe ou indirecte, avec l'AIAC et les activités de Foligni.

_ _ _

Voir

https://books.openedition.org/enseditions/3477?lang=fr

Le « cas Foligni » : une affaire italo-italienne

(...)

Il semble tout d’abord difficile de déterminer avec précision quand et comment est prise l’initiative de mettre sur écoute Mario Foligni. Selon l’amiral Casardi (qui remplace le général Miceli à la tête du SID en juin 1974), l’ordre est secrètement donné en 1974 par le député Giulio Andreotti, alors ministre de la Défense au sein du gouvernement Rumor V. Il s’intéresse à Mario Foligni pour des raisons purement politiques, mais de la sorte, il fait un usage personnel et inapproprié des services secrets. Mario Foligni crée en effet un parti politique, le Nouveau parti populaire, dont l’objectif officiel est de concurrencer la Démocratie chrétienne. Il s’agit donc pour le ministre de déterminer s’il constitue réellement une menace pour le parti au pouvoir.

(...)

_ _ _

Note : Carlo Pesenti était un grand ami de Roberto Calvi. C'est Carlo Pesenti ("Europa Christiana" - Milice de Jésus-Christ) qui lance les invitations pour la réunion à l'abbaye de Royaumont de novembre 1981 où on retrouvera Giulio Andreotti aux côtés de Benoît de Bonvoisin, Robert Close, Jacques Jonet, Jean Violet, etc.

_ _ _

Carlo Pesenti faisait aussi partie de l'Ordre de Malte.



(traduction ; le document - datant de 1978 - est lié à LaRouche et est donc à recouper)

L'Ordre de Malte dispose de toutes les prérogatives d'un État souverain, y compris la délivrance de passeports diplomatiques qui permettent à ses membres de passer d'un pays à l'autre avec une facilité scandaleuse, en évitant les contrôles habituels. Sous le couvert de ses œuvres caritatives, l'Ordre de Malte entretient un réseau de bases. L'Ordre compterait 10 000 membres "dans le monde entier". Parmi les membres, les noms les plus significatifs sont : Gianni Agnelli, Amintore Fanfani, Luigi Rossi di Montelera, Carlo Pesenti, Attilio Monti, ancien chef d'état-major et ancien chef du SID Amiral Eugenio Henke, ancien chef d'état-major et ancien chef du Sifar Général Giovanni De Lorenzo, ancien chef d'état-major Giuseppe Aloja, ancien chef du Sifar Général Giovanni Allavena. Comme en témoignent les luttes de Pie XII et de Monseigneur Montini pour dépouiller l'Ordre de Malte de sa souveraineté, les forces humanistes du Vatican ont toujours reconnu l'Ordre de Malte comme leur ennemi, et se sont battues pour le réduire au maximum. Pour diverses raisons, l'ordre contient un petit cadre d'humanistes comme Raffaele Ursini de Liquigas, et incroyablement Giulio Andreotti lui-même.

Ces personnes feraient mieux de démissionner le plus rapidement possible d'une organisation qui représente aujourd'hui la plus grave menace pour l'avenir de l'Italie et d'autres États occidentaux.

_ _ _

Le lien Carlo Pesenti - Licio Gelli doit aussi être gardé en mémoire.

Sur tous ces liens, voir

https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2011-2-page-217.htm

https://www.researchgate.net/publication/330933809_La_loggia_P2_e_il_mondo_finanziario_italiano_Alcune_evidenze_empiriche_basate_sulla_social_network_analysis

We investigate the rule that the P2, the well-known Italian clandestine masonic lodge, had in the economic developments in the country.
Considering all firms listed on the Milan Stock Exchange, we analyse the interlocking directorates between the banks and firms infiltrated and not infiltrated by the P2. Our results show that in the 1980-1981 period firms infiltrated by the P2 accounted for the most part of the connections and exhibited higher network centrality. Since 1982 there is a general scalingdown of these firms: an event consistent with negative impact of the public discovery of the P2 lodge during 1981.

(en italien)

Une question à Hervé:
est-il exact qu'Elio Ciolini ait créé 15 jours après Alost une société spécialisée notamment dans la surveillance des centres commerciaux ?

Je ne le sais pas.

Par contre, il est question de Elio Ciolini dans le livre consacré à Paolo Bellini qui vient juste de sortir (en italien). Pour rappel, Paolo Bellini est un des accusés à l'important procès qui se tient actuellement sur l'attentat de la gare de Bologne (1980). Extrait :

(traduction)

Il ne faut pas moins enregistrer les paroles d'Elio Ciolini, un personnage sombre et inquiétant, l'un des principaux manipulateurs italiens non seulement à Bologne, mais aussi dans l'affaire des négociations entre l'État et la mafia, dont le nom apparaît sans cesse dans les chroniques journalistiques, précisément en référence à des faits qui impliquent de différentes manières et à des moments différents, pour des types de soupçons complètement différents, tant Bellini lui-même que l'avocat Stefano Menicacci.

(...)

Aujourd'hui, les juges qui enquêtent sur Bologne reprennent en main les actes qui, de diverses manières, se sont entremêlés et ont tenté de faire la lumière sur la vie de Paolo Bellini-Roberto Da Silva, de l'avocat Stefano Menicacci et d'Elio Ciolini. Dix ans après le massacre du 2 août 1980, ces trois hommes vont revenir - avec des rôles différents - sur la scène sicilienne, alors que dans les mêmes mois, le chef du Ros, Mario Mori, est impliqué dans l'un des moments les plus aigus de la crise démocratique, d'abord avec l'assassinat des juges Falcone et Borsellino, puis avec les attentats de la Cosa Nostra à Florence, Milan et Rome l'année suivante.

Voilà pourquoi je vous posais la question.
Vous n'avez aucun élément sur  cette société Sobelis ( SIS par abréviation ) ?

Ne pas oublier le post suivant MessageSujet: Re: Ciolini, Elio (Bande Haemers, Loge P2 en Italie)   Ciolini, Elio (Bande Haemers, Loge P2 en Italie) - Page 26 EmptyJeu 2 Mai 2013 - 10:46

K a écrit:

timeline et additions



>>

Citation :

l’attentat de Bologne en 1980

>>

Citation :

Le scandale de la P2 et la découverte d'un véritable État occulte ayant ses ramifications dans tous les secteurs avait secoué l'Italie en 1981.

Citation :

>>GELLI ::C’est cet homme célèbre que la prison de Champ-Dollon avait la responsabilité de garder jusqu’à son extradition en Italie. Il avait été arrêté le 13 septembre 1982, alors qu’il retirait de l’argent d’une banque genevoise. Un gros poisson que la Suisse se réjouissait de livrer à ses voisins. Mais voilà: l’autre nom du Grand Maître était le «marionnettiste». A Genève, il a été à la hauteur de sa réputation
et
Au petit matin du 10 août, ce gardien de nuit planque le célèbre prisonnier dans le coffre de sa voiture pour l’emmener à la fin de son service, non sans avoir franchi huit portes. Anecdote savoureuse: sa fourgonnette ne démarre pas et il doit demander de l’aide à deux collègues qui arrivent pour prendre leur service… Il emmène Gelli à la frontière, qui disparaît. Une voiture, un hélicoptère à Annecy. Puis, sa trace se perd… jusqu’à son retour volontaire à Genève, le 21 septembre 1987.

et

Citation :

Condamné à 16?mois avec sursis, Gelli est remis aux autorités italiennes six mois plus tard, au printemps 1988. Le marionnettiste ne fera pas un jour de prison en Italie! Lui à qui la justice transalpine reprochait, en vrac, des actes de corruption et d’espionnage depuis les années 60, d’avoir commandité l’attentat de Bologne en 1980 (85 morts, 200 blessés), d’être compromis dans la faillite frauduleuse liée au krach du Banco Ambrosiano, dont le directeur Roberto Calvi avait été retrouvé «pendu» sous le pont de Londres. Mais Gelli, aujourd’hui âgé de 90?ans, avait aussi su entretenir ...

>>Michel Vander Elst. Vander Elst verklaarde in 1989: ‘Ik heb Haemers en Lacroix in
1983 leren kennen. Ze hadden het bedrijfje Sofileo gekocht en ze wilden raad. Ik ben hun
financieel adviseur geworden. En ik regelde ook zaken voor de firma Belgopap van Lacroix
en Smars.


29 maart 1984 :statuts : BELGOPAP SMARS

1985:


ici sur site on ecrit:

>>

Citation :

In juni 1985 openden Georges Lacroix en Corinne Castier, de vrouw van zijn broer Philippe,
een rekening bij de Bank of Credit and Commerce International in Luxemburg.
Er werd een bedrag van 1,6 miljoen frank op gestort.
Als naam van een werkgever gaf Georges Lacroix op:
Caisse Privé Banque, 18 Rue d’Edinbourgh, 1050 Bruxelles. Twee jaar later, in
oktober 1987, werd de rekening leeggemaakt en het geld overgeschreven naar een rekening
bij de Caisse Privé. Georges Lacroix, die tot eind 1986 bij de Caisse Privé heeft gewerkt, zou
later voor de rechter staan voor een gewapende overval en drugsmokkel

.



>>

Citation :

Le comportement de Thierry a commencé là changer vers juillet 1985, quand il a fait la
connaissance de CIOLINI

    donc cio loue l'appartement d'une tante de Smars avant juin 1985


>>

Citation :

Dans ces articles DUPONT pose beacoup de questions. De bonnes questions. Comme, par exemple (dans l'article du 21/02/1992).
-Que s'est-il passé entre Ciolini et Thierry Smars? Quel rôle de détonateur a-t-il joué dans la bande? Un rôle nécessairement crucial, puisqu'il est acquis aujourd'hui que Thierry Smars est allé jusqu'à lui remettre de l'argent provenant des hold-up commis par Haemers. Une date? Le 23 août 1985, Smars remet 1.727.540 F à Ciolini; plus tard dans l'année, Philippe Lacroix, l'autre numéro un de la bande, lui remet encore 2,3 millions. Dans quelle mesure certains braquages ne sont-ils pas commis pour Ciolini qui réclame toujours plus?

>>ADD:1 octobre 1985 DOLLON Adresse du siège social:Rue de Rollebeek 48 ,1000 Bruxelles


>>ADD:LSD, LETZEBURGER SECHERHETSDENGSCHT S.A.(ANC.MONITOR)


No Reg. de Commerce:
Forme juridique: Société anonyme de droit luxembourgeois
Date de constitution: 2.10.1985
Adresse postale: RUE DE TREVES
LUXEMBOURG



Remarque :CCC est prêt à l'emploi en cette période là

Campagne Pierre Akkerman

19 octobre 1985 : attentat contre un centre de recrutement de l'armée à Namur.

20 octobre 1985 : cocktail molotov contre la voiture de Pierre Galand, chef du Comité national d'action pour la paix et le développement
21 novembre 1985 : attentat contre Motorola à Watermael-Boitsfort.
4 décembre 1985 : attentat contre la Bank of America.
6 décembre 1985 : attaques conjointes des oléoducs de l'OTAN (Central European Pipeline System) avec un groupe communiste français. Fin de la « campagne Pierre Akkerman ».Arrestations et condamnations

Citation :

Extrait du Rapport Godbille

Philippe LACROIX intervient également dans le cadre d'un autre dossier ouvert au nom de CIOLINI Elio pour des activités suspectes d'une société SA SIS ou SOBELIS (société belge d'Intervention Spéciale) dont les administrateurs sont le Baron René Paulus de Châtelet, Luc PEIGNEUR et JO FINKELSTEIN) (instruction 363187 Collin - dossier 70.99.4314/87).

- - -

 et aussi :

Citation :

Je vous conseille à nouveau la lecture de l'article de Walter De Bock en page 3 du journal "De Morgen" daté du 26 septembre 1996.

PARKET EIST TWEE JAAR CEL TEGEN CIA-AGENT IN BELGIE

FASCIST ELIO CIOLINI STOND IN KONTAKT MET BENDE HAEMERS

Het Brusselse parket eiste gisteren voor de korrektionele rechtbank een celstraf van 2 jaar tegen Elio Ciolini, een agent vand de CIA die van '85 tot '91 in ons land in een aantal duistere affaires betrokken was (...)

(...) prokureur des konings Jean-François Godbille ( ... ) hij werd toen in Brusselse zakenkringen geintroduceerd door Robert Wellens, een bekende extreem-rechtse figuur (...)

(...) firma DOLLON ... SIS (...)

(...) Baron René Paulus de Châtelet ... broer van ... Véronique paulus de Châtelet (...)


On apprend que la firme SIS a été créée peu après l'attaque d'Alost ... et qu'elle était "spécialisée" dans divers domaines, y compris " ... tegen het kidnappen van kinderen ".

Elio Ciolini a refait parler de lui depuis lors (voir le fil de discussion ad hoc) et est en attente de jugement à Rome (notamment pour une énorme escroquerie). Je suppose que la justice belge a des questions à lui poser ...

>> BILL:

Citation :

Je complète l'information en indiquant que René Paulus de chatelet est le fondateur de la société 'SIS Belgium' ou quelque chose comme cela , une boîte de sécurité qui a engagé en 85 notamment Philippe Lacroix. Le monde est petit. On trouve aux cotés de Paulus un certain Meunier qui n'est peut être qu'un homme de paille...

Citation :

Attaque à Verviers (Ensival).

Lundi 4 novembre 1985, 9 heures.
Trois hommes armés attaquent à la gare d'Ensival un fourgon des postes où se trouvent trois convoyeurs. Le fourgon est escorté par un «combi» de gendarmerie. Les malfaiteurs fixent une bombe sur le fourgon. Deux employés des postes perdent la vie dans l'explosion: Henriette Genet (30 ans), de Verviers, et Yves Lambiet (31 ans), d'Eupen. Pour protéger leur fuite, les malfaiteurs prennent brièvement l'un des deux gendarmes, Daniel Rahir (34 ans), en otage. Butin: 7.249.000 francs (préventions A 6 à A 12). Haemers, Lacroix et Darville sont accusés pour ces faits.


>>Date de début: 22 novembre 1985  Dénomination sociale: SOBELIS (==S.I.S.)

>>

Citation :

Ze zei ook dat die geldtransporten ook
waren voortgegaan, nadat Guy Cruysmans in december 1985 was gestorven

>>16 décembre 1985 : arrestation de Pierre Carette, Didier Chevolet, Bertrand Sassoye et Pascale Vandergeerde à Namur

>>carte du S.I.S. Ciolini signé par de Palus de Chatelet(vrai signature ?) le 16 decembre 1985

>>SOBELIS/SIS:

constitution officielle le 21/12/1985 (parution?)
S.I.S. BELGIUM OU SOBELIS SPRL/ IXELLES/ 428.197.986 / BL475466
RUBRIQUE CONSTITUTION (NOUVELLE PERSONNE MORALE, OUVERTURE SUCCURSALE, ETC...) 1985-12-21 / 155

>>M. Dussart parle aussi de deux membres de la noblesse qui, sous le couvert de l'anonymat, l'ont informé, fin 1985 et début 1986, d'un projet de coup d'État qu'aurait fomenté un groupe de neuf membres de l'Opus Dei. Il a surveillé une douzaine de fois le prieuré de Dongelberg (près de Jodoigne), propriété où se tiennent des réunions de l'Opus Dei. Ajoutons - pure coïncidence sans doute - mais c'est dans le chemin creux qui mène au château qu'a été découverte la voiture abandonnée d'un Allemand impliqué dans le dossier Patrick Haemers...
Tout se tiendrait-il donc?
RENÉ HAQUIN.

1986:............................................

Attaque d'un Securitas à Drogenbos.
Lundi 17 mars 1986, 15 heures.
Attaque, par trois malfaiteurs, d'un véhicule de Securitas au GB de Drogenbos. Butin: 35.577.000 francs (prévention A 2). Haemers et Lacroix sont accusés pour ces faits.

Attaque d'un Securitas à Evere.
Vendredi 28 mars 1986, 0 h 15.
Attaque d'un transport de fonds de Securitas à Evere. Les malfaiteurs tirent à deux reprises. Pas de blessés. Butin: quelques valeurs (prévention A 3). Haemers et Lacroix sont accusés pour ces faits.
Assassinat de Thierry Smars.
Mercredi 21 mai 1986.
Thierry Smars (20 ans) est retrouvé mort dans sa chambre. L'affaire est étrangement considérée comme un suicide. Thierry Smars est un membre de la «bande Haemers». Il aurait «perdu la tête» après la mort de deux postiers de Verviers (attaque à laquelle il aurait participé). Des éléments d'enquête démontrent que Smars a été assassiné. Aucun des accusés n'est mis en cause pour cet assassinat.

sur site BVN? jamais eu confirmation ailleurs:

Citation :

17 Juli 1986

Patrick Haemers ontkent hardnekkig een van de overvallen die hem in de schoenen geschoven wordt, precies die overval die hem met de Bende van Nijvel linkt. De overval vond plaats op 17 juli 1986 op de Ninoofsesteenweg in Leerbeek, in het Pajottenland. Twee gangsters overvallen een Securitas-geldtransport. De wagen staat stil voor een filiaal van het Gemeentekrediet. De chauffeur van de Securitas-wagen, George Vindevogel, wordt door een van de gangsters koelbloedig met een kogel in het hoofd afgemaakt. De overvallers grijpen de buit, 4.7 miljoen frank, mee en vluchten in een Peugeot 504.

George Vindevogel is de neef van de vroegere uitbaatster van de bar 'Diable Amoureux', vlakbij de Colruyt in Nijvel, waar de Bende van Nijvel haar wagen achterliet enkele ogenblikken nadat ze in de nacht van 16 op 17 september '83 drie mensen vermoord had. Toeval? Misschien. Maar, de Peugeot 504, de vluchtwagen in Leerbeek, die de avond voordien uit een garage aan de Nijvelsesteenweg 47 in Eigenbrakel gestolen werd, legt een andere link met de Bende van Nijvel. In 1983 stal de Bende van Nijvel op dezelfde manier een Saab Turbo uit een garage in de buurt. Toeval? En, Thierry Smars had een garage in Tubeke, een provinciestad in Waals Brabant, vlakbij Eigenbrakel. Een geschikte schuilplaats voor een wagen en zijn passagiers na een overval.

Ce serait déjà interessant de confirmer son influence jusqu'en 1991 ? ou erreur de WDB?

Citation :

Het Brusselse parket eiste gisteren voor de korrektionele rechtbank een celstraf van 2 jaar tegen Elio Ciolini, een agent vand de CIA die van '85 tot '91 in ons land in een aantal duistere affaires betrokken was (...)

Y a-t'il eu enquête sur les raisons de ce " don " de 4 millions par la bande Haemers à E.C ?
J'ai pour ma part du mal à croire que des truands se prennent soudainement d'intérêt pour une cause politique .
Ne s'agirait-il pas plutôt de blanchiment sous forme d'un investissement ?
Dans quoi ?

L’UOMO NERO E LE STRAGI
Giovanni Vignali
(2021)



(traduction)

Bellini lui-même, par exemple, n'a jamais nié avoir rencontré Elio Ciolini au Brésil, à la fin des années 70, à la Fondation Agnelli de Rio de Janeiro. Ciolini, on le sait, a manipulé ("depistato") les enquêtes sur le massacre de Bologne et en Amérique du Sud, il a fréquenté Stefano Delle Chiaie et travaillé pour les services secrets américains. En Italie, il s'est limité à quelques bons conseils à notre 007. Mais ses relations avec Bellini n'ont pas été étudiées.

(...)



(traduction)

Aujourd'hui, les juges d'instruction de Bologne reprennent en main les actes qui, de diverses manières, se sont entrecroisés et ont tenté de faire la lumière sur les vies de Paolo Bellini-Roberto Da Silva, de l'avocat Stefano Menicacci et d'Elio Ciolini. Dix ans après le massacre du 2 août 1980, ces trois hommes reviendront - avec des rôles différents - sur la scène sicilienne, alors que dans les mêmes mois, le chef des Ros, Mario Mori, est impliqué dans l'un des moments les plus aigus de la crise démocratique, d'abord avec l'assassinat des juges Falcone et Borsellino, puis avec les attentats de Cosa Nostra à Florence, Milan et Rome l'année suivante.

https://www.jeuneafrique.com/1136448/politique/russie-centrafrique-qui-sont-les-anges-gardiens-russes-de-faustin-archange-touadera/

Russie-Centrafrique : qui sont les anges gardiens russes de Faustin-Archange Touadéra ?

14 mars 2021 à 16h15

(...)

Selon des documents financiers obtenus par le journal russe Novaïa Gazeta, il est l’un des dirigeants de Lobaye Invest, au côté de Evgenii Khodotov. Il a également été en relation à Bangui avec Alexander Zalichev. Ce dernier, ancien champion de tir russe, s’est depuis reconverti dans la sécurité privée, en Ukraine et, donc, en Afrique. Il est considéré comme un formateur d’élite de l’entreprise Wagner et de ses filiales. Le rôle de Dmitry Sergeevich Sytii dépasse en effet ses fonctions officielles de traducteur.

Selon nos informations, le jeune homme, qui s’occupe de la stratégie médiatique des Russes à Bangui, a ainsi été en relation régulière avec un certain Bruno Lugon, lequel se présentait comme un conseiller de Faustin-Archange Touadéra à la présidence. Lugon (un pseudonyme pour l’Italien Elio CIolini, comme Jeune Afrique l’avait révélé), a fait l’objet d’une enquête des Nations unies, qui le soupçonnaient de faire partie d’un réseau cherchant à influencer la présidentielle centrafricaine.

(...)

_ _ _

https://www.theafricareport.com/72758/car-who-are-president-touaderas-russian-guardian-angels/

Wednesday, 17 March 2021 17:25

(...)

According to financial documents obtained by the Russian newspaper Novaya Gazeta, he is one of the directors of Lobaye Invest, alongside Evgenii Khodotov. In Bangui, he was also in contact with Alexander Zalichev.

The latter, a former Russian shooting champion, has since reconverted to private security, in Ukraine and also across Africa. He is considered an elite trainer for the Wagner company and its subsidiaries. According to our information, the young man, who is in charge of the Russian media strategy in Bangui, has been in regular contact with a certain Bruno Lugon, who presented himself as an adviser to Faustin-Archange Touadéra in the presidency.

Lugon (a pseudonym for the Italian Elio CIolini), was the subject of an investigation by the United Nations that suspected him of being part of a network seeking to influence the Central African presidential election.

(...)

_ _ _

Voir l'intéressant article sur

https://www.jeuneafrique.com/mag/1007050/politique/centrafrique-espion-americain-ou-taupe-des-russes-qui-est-bruno-lugon/

Centrafrique : espion américain ou taupe des Russes… Qui est Bruno Lugon ?

01 juillet 2020 à 10h40

Manipulation d’informations, fausses identités, rendez-vous secrets… Depuis six mois, un étrange conseiller à la présidence, ex-intime de l’extrême droite et des services de renseignements européens, hante les rives de l’Oubangui. Qui est-il et, surtout, pour qui travaille-t-il ?

(...)

Extradé en Italie, il y est condamné en décembre 2012 à un an et quatre mois de prison. Son dernier fait d’armes connu, avant que l’on retrouve sa trace à Bangui. L’Italien a-t-il profité de ces dernières années pour prendre contact avec les intermédiaires africains ou russes en Belgique ? Bangui et Moscou y disposent de réseaux liés au commerce du diamant et construits en partie autour d’un fidèle de Touadéra, Dimitri Mozer, consul de Centrafrique à Bruxelles. Ce dernier, contacté par Jeune Afrique, affirme ne pas connaître Ciolini.

(...)

Extrait de

https://www.jeuneafrique.com/mag/1007050/politique/centrafrique-espion-americain-ou-taupe-des-russes-qui-est-bruno-lugon/

(...)

Ciolini aurait en réalité agi sur ordre du général Pietro Musumeci, vice-directeur du service de renseignements militaires italiens, condamné par la suite pour avoir fabriqué de fausses preuves visant à favoriser l’émergence d’un État autoritaire en Italie.

(...)

_ _ _

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pietro_Musumeci

Pietro Musumeci était un général italien, vice-directeur du SISMI, l'agence de renseignement militaire. Il était également membre de la loge Propaganda Due (P2) (numéro 487 de la liste de Licio Gelli). Il aurait d'ailleurs été nommé à la tête du bureau de contrôle et de sécurité du SISMI, malgré le fait que bien d'autres pouvaient prétendre à ce poste, grâce à Licio Gelli (1).

(...)

(1) Fabrizio Calvi et Olivier Schmidt, Intelligences secrètes. Annales de l'espionnage, Hachette, 1988, p. 73

(...)




(traduction)

3. RÔLE DU GEN. MUSUMECI DANS L'ÉVÉNEMENT DE LA VIA GRADOLI

Il n'y a aucune preuve d'un rôle éventuel joué par le général Pietro MUSUMECI dans l'affaire de la via Gradoli, comme indiqué à la page 57 de l'hebdomadaire PANORAMA du 28 septembre 1981.

Il convient également de noter qu'au moment des faits, l'officier était commandant de la Légion des Carabiniers de PARMA et n'a été transféré au Service qu'à une date ultérieure (1er juillet 1978).

(traduction)

ROME - Quand les hommes des services secrets entrent en jeu, les choses deviennent compliquées, fumeuses, tordues et la réticence règne en maître. C'est ce qu'enseignent également les événements tragiques et terribles survenus ces dernières années dans notre pays. Hier, devant la Commission parlementaire d'enquête sur la P2, c'était encore une fois et dans l'après-midi, dans un climat tendu et polémique, la présidente de la Commission Tina Anselmi a ordonné l'arrestation provisoire pour réticence du général Pietro Musumeci ancien bras droit, dans la Sisde, du général Giuseppe Santovito. L'officier de haut rang, aujourd'hui à la retraite, est sorti de la salle d'interrogatoire le visage rouge et a été pris en charge par deux officiers en civil de la police financière et enfermé dans une pièce. Dans la soirée, après un nouvel interrogatoire et une confrontation avec SantoVito, la mesure a été retirée et Musumeci est rentré chez lui.

L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
Frédéric LAURENT

https://fr.qaz.wiki/wiki/Pietro_Musumeci

Pietro Musumeci est un ancien directeur général et adjoint de l'agence de renseignement militaire italienne, SISMI .

Membre de Propaganda Due , Musumeci a été condamné en 1985, avec d'autres officiers du SISMI Francesco Pazienza et Giuseppe Belmonte , pour détournement de fonds et association de malfaiteurs.

Musumeci et Belmonte ont également été condamnés pour possession et transport d'explosifs.

Ils ont tenté de contourner les enquêtes sur l' attentat à la bombe de la gare de Bologne en 1980 en simulant une tentative d'explosifs sur un train Tarente-Milan, en janvier 1981 (l'attentat a été volontairement contrecarré par ordre de Musumeci).

Une autre condamnation est survenue en 1988, lorsqu'il a également été condamné pour diffamation sur ladite enquête. Bien qu'acquittée en appel, cette condamnation a été confirmée par la Cour suprême italienne en 1995.

Une enquête parlementaire de 1984 a indiqué que les irrégularités au SISMI comprenaient l'accusation selon laquelle Musumeci avait utilisé la Camorra pour négocier la libération de Ciro Cirillo , un politicien chrétien-démocrate qui avait été enlevé par les Brigades rouges .

L'un des membres du bureau de Musumeci, le colonel Camillo Guglielmi , se trouvait dans la même rue dans laquelle l'ancien Premier ministre italien Aldo Moro a été enlevé, le 16 mars 1978.

Intelligences secrètes : annales de l'espionnage
Fabrizio Calvi et Olivier Schmidt

Intelligences secrètes : annales de l'espionnage
Fabrizio Calvi et Olivier Schmidt

Pour information...

Je ne sais pas quel crédit on peut apporter à ce document paru dans "OP" du 6 mars 1979.

Pietro Musumeci a été condamné à neuf ans de prison, le 29 juillet 1985.



(traduction)

Boue personnelle ou boue institutionnelle

Nous parlions des deux enquêtes sur le rapport Perrone, l'une pour savoir qui a donné le dossier américain à La Repubblica et l'autre pour identifier les "sources" du général américain. A lire La Repubblica du 15 février, les deux questions pourraient avoir une réponse commune. Un article de Giuseppe Catalano, publié le lendemain de la publication du dossier attribué à la "DIA" inexistante, indiquait que les informateurs de Perrone étaient l'amiral Fulvio Martini, qui était à l'époque candidat au poste de directeur des Sismi, le colonel Demetrio Cogliandro, chef du bureau de contre-espionnage de la capitale, et le colonel Pietro Musumeci, également des Carabiniers, qui occupe un poste très délicat au sein du service de sécurité militaire.

Les trois officiers sont au-dessus de tout soupçon : en des années et des années passées dans les "services", Marini, Cogliandro et Musumeci n'ont même pas parlé à eux-mêmes de leur travail. Leur fiabilité est telle que le chef des Sismi, le général Santovito, a déjà rédigé un rapport sur la question qui les décharge de toute responsabilité. Alors qui a dit à Catalano leurs noms ?

C'est une question à laquelle on ne peut répondre que par induction. Tant la publication du dossier de Perrone que l'article ultérieur de Catalano ont été exploités pour l'habituelle régulation des flics parmi les dirigeants militaires. Au sein de laquelle, Martini, Cogliandro et Musumeci (les "méchants" suggérés par Catalano) n'ont qu'une chose en commun : l'hostilité de l.col. Antonio Viezzer, dont nous avons largement parlé il y a deux semaines.  (...)


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https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1984/12/25/il-generale-musumeci-depisto-le-indagini-su.html

'IL GENERALE MUSUMECI DEPISTO' LE INDAGINI SU QUEL MASSACRO'

1984 > 12 > 25

(traduction)

"LE GÉNÉRAL MUSUMECI A MANIPULE L'ENQUÊTE DE CE MASSACRE".

ROME - Les terroristes noirs, la P2 et les services secrets dévoyés ont toujours été au centre des enquêtes sur les massacres perpétrés en Italie, mais les instigateurs et les exécutants sont restés entourés de mystère. Dans les enquêtes romaines sur le terrorisme noir, il y a de nombreux " retournés " qui ont permis de découvrir les auteurs de nombreux meurtres, attaques à des fins démonstratives, agressions et vols. Mais en ce qui concerne les massacres, à partir de la Piazza Fontana, les enquêteurs n'ont pas été en mesure d'établir qui étaient les organisateurs et les auteurs, et les repentis n'ont pas été en mesure de fournir des indications utiles qui leur permettraient de se rapprocher de la vérité. Dans ce contexte, le procès contre le général Pietro Musumeci et le lieutenant-colonel Giuseppe Belmonte, prévu le 20 février prochain par la troisième section pénale de la Cour de Rome, prend toute son importance. Les deux anciens officiers Sismi sont accusés de possession et de transport d'explosifs, de simulation de crime et de fabrication de faux documents. Les graves délits reprochés à Musumeci et Belmonte sont la preuve que les Sismi ont tenté de brouiller les pistes des enquêteurs qui enquêtaient sur le massacre de la gare de Bologne et, en même temps, comme l'affirme le Procureur de la République, Domenico Sica, dans sa demande d'assignation, de "constituer une hypothèse de chantage contre le gouvernement". L'affaire judiciaire porte sur l'attentat présumé contre le train Taranto-Ancône-Bologne le 13 janvier 1981, quelques mois après le massacre de la gare de Bologne. Selon l'accusation, le général Musumeci et le colonel Belmonte ont donné l'ordre à quelqu'un de mettre dans le train une valise pleine d'armes et de munitions et "8 boîtes de conserve contenant des quantités variables de 6 à 7 hectogrammes de substance explosive". Le type d'explosif, de plus de 5 kilogrammes au total, serait analogue à celui utilisé lors de l'attentat de la gare de Bologne le 2 août 1980. Pour ce massacre, les deux anciens officiers du Sismi ont reçu un avis de contravention. L'attaque présumée du train Taranto-Bologne a soulevé de nombreuses questions que les enquêteurs n'ont pas été en mesure de résoudre. L'hypothèse la plus accréditée est restée celle d'une diversion organisée par le Sismi afin d'orienter les investigations dans d'autres directions. Dans ce cas, la question est la suivante : pourquoi les services secrets ont-ils voulu couvrir les auteurs du massacre ? Une première explication peut être fournie par le fait que les dirigeants des Sismi étaient à l'époque des officiers appartenant à la loge P2 de Licio Gelli. Il faut ajouter que certains "renégats" ont déclaré qu'il existait des liens très étroits entre Licio Gelli, la P2 et les organisations terroristes noires. Mais dans le procès qui aura lieu le 20 février contre le général Musumeci et le lieutenant-colonel Belmonte, il y a d'autres infractions, notamment l'association de malfaiteurs. Ainsi, un autre fait troublant émerge. Le sismi du général Santovito, décédé il y a un an, entretenait (selon l'accusation) d'étroites relations d'affaires avec des membres de la Mafia, de la Camorra et de la 'ndrangheta. Des liens qui se sont encore développés avec l'entrée dans le Sismi du facendiere Francesco Pazienza. Il convient de rappeler que juste après le massacre de la gare de Bologne, des informations ont circulé dans les milieux judiciaires romains, selon lesquelles l'attentat avait été organisé par la mafia et la camorra afin de faire chanter certains hommes politiques de premier plan après que le gouvernement eut décidé de renforcer la lutte contre le trafic de drogue. C'est une piste qui n'a pas eu de suite, aussi parce que certains super témoins (Pier Luigi Farina, Elio Ciolini) deux personnages manœuvrés par les services secrets et, finalement, le même Sismi est sorti pour tromper les enquêtes.

De la part d'un lecteur attentif...

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Pazienza and his ties with Ciolini and Delle Chiaie

Francesco Pazienza was the number 2 of the SISMI when it was directed by Giuseppe Santovito. He was a "covert" freemason of the Grande Oriente d'Italia, a good friend of the CIA and of the mafia and he arrived to this charge without ever serving a day in the Italian military.

Pazienza attacked Ciolini in his biography "Il Disubbidiente", calling him a trickster and accusing him of having misled the Italian authorities with false allegations on the Bologna massacre. So, I would exclude that those two were (at least) friends or associates.

Pazienza has also excluded that he ever met. No evidence of the contrary have, for now, emerged. But I also would exclude that the two were friends: Pazienza accused Delle Chiaie of being associated with the Turkish "Grey Wolves", telling that he could have been indirectly involved in the Pope attempted assassination in 1981. Pazienza also pointed out that in the '80s Delle Chiaie was in Miami and he told the Italian judges he worked to have him arrested (La Repubblica 18-04-87). Even if they had no direct contact, it has not to be excluded that Pazienza may have a connection with Delle Chiaie or with other far-right elements of "Avanguardia Nazionale", the neofascist movement founded by the Italian terrorist.

Indeed, Pazienza was a good friend of Flavio Carboni, money launderer for the mafia, for the Banda della Magliana and an associate of Silvio Berlusconi. Carboni had between his employees Piero Citti, that directed the society "Odal Prima" (the first Odal, "Odal" his the rune that appear in the flag of Avanguardia Nazionale), an import-export founded to be the money laundering and source of financing of Avanguardia Nazionale. Citti kept his contacts with the fugitive Delle Chiaie, so they may have been connected through this net of relations: Pazienza-> Carboni -> Citti -> Delle Chiaie.

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https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1987/04/18/delle-chiaie-lupi-grigi.html

https://www.ansa.it/sicilia/notizie/2021/06/16/mafiascarpinatostagione-stragi-anticipata-da-eversore-nero_56a91349-37f0-4f86-bdf6-450a8fcd44f6.html

Mafia:Scarpinato,stagione stragi anticipata da eversore nero

16 giugno 2021

(traduction)

Mafia : Scarpinato, la saison des massacres anticipée par le subversif noir.

"Ciolini a annoncé la stratégie de la tension"

"En mars 1992, Ciolini, un homme proche des Services et de l'extrême droite, est arrêté et ils trouvent un agenda avec des numéros de la CIA, de la Dea américaine. A un certain moment, il écrit une lettre au juge d'instruction de Bologne annonçant une nouvelle stratégie de tension et annonçant l'assassinat d'un politicien DC et que de mai à juillet il y aurait une série d'explosions visant à la création d'un nouvel ordre maçonnique dévié.
Huit jours plus tard, Salvo Lima a été tué".

C'est ce qu'a déclaré l'ancien procureur général de Palerme Roberto Scarpinato lors de son audition par la Commission régionale antimafia, en parlant du contexte dans lequel se sont déroulés les massacres de 1992 et en faisant référence à un projet subversif visant à déstabiliser les institutions dont la mafia et les appareils d'État dévoyés auraient été les protagonistes.

"Ciolini - explique-t-il - a dit que le plan était celui de la mafia, de la Ndrangheta, de la franc-maçonnerie et de la droite subversive et a ajouté qu'il y aurait une deuxième phase pour détourner l'opinion publique de l'engagement contre la mafia". Et puis il y a eu les massacres de 1993".

Intéressant de retrouver Hubert Thierry

Il faccendiere
Antonella Beccaria

(traduction)

En ce qui concerne le passage de l'argent, Delle Chiaie avait déjà déclaré que "la remise [de l'avance par les fonctionnaires des services secrets] a lieu au comptoir du bar de la gare de Genève. Le dimanche suivant [5 septembre 1982], au même endroit, Ciolini a reçu trente autres millions [...]. Nous avons des témoins oculaires des transferts d'argent. Et aussi autre chose", en faisant référence aux photographies. Et ensuite, dans son mémorial, M. Delle Chiaie a ajouté :

Ciolini, lorsqu'il est arrivé en Bolivie, m'a parlé des problèmes qu'il avait eus en Suisse. Il m'a raconté que, dans le passé (après avoir fui l'Italie pour avoir tué un officier des carabiniers en 1969), il avait créé avec un certain Hubert Thierry un atelier commercial qui, en réalité, était la couverture d'un centre d'information économique en collaboration avec la Sdece française.
Il a ajouté qu'il était en possession d'informations importantes sur de nombreux hommes politiques italiens (Giulio Andreotti, Gianni Agnelli, Aldo Moro, etc.). Qu'ayant rompu les relations avec le Sdece, les Français entendaient l'éliminer aussi à cause d'un disque contenant de nombreuses informations informatiques qu'il avait fait disparaître. Afin de me prouver qu'il avait effectivement rompu la collaboration, il m'a proposé de me remettre le disque. A cet effet, il m'a donné le contact pour la récupération : Monsieur Hubert Thierry [...]. Il m'a également remis un mémo sur les sommes qu'il devait récupérer en Europe, me demandant de voir ce qui pouvait être fait.

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https://www.lachambre.be/FLWB/PDF/49/0313/49K0313008.pdf

Sur Hubert Thierry :