Liens entre la gendarmerie belge et luxembourgeoise

L'affaire des poseurs de bombes au Luxembourg se révèle etre une affaire de la gendarmerie. Le motiv était d'après le procureur Roby Biever la protestation "contre un laxisme en matière de sécurité." Intéressant qu'on retrouve la meme formulation dans le rapport du sénat sur STBH en relation avec le vol d'armes à l'ESI, le vol de telex à l'OTAN etc...

En lisant les passages sur le groupe G dans le rapport sur les disfonctionnement dans les enquetes TBW on retrouve le meme état d'ame qui existait dans certains cercles de la gendarmerie lux.

Maintenant on m'a déjà plusieurs fois confirmé que les frontières qui séparent les deux pays n'existaient pas au niveau de la gendarmerie. Les officiers luxembourgeois sont formés à l'ERM. La BMG s'entrainait régulièrement avec les collègues de l'ESI et d'autres liens existent. Just à titre d'exemple. Lorsqu'on a organisé l'observation de Bernard Geiben (ancien commandant de la BMG) à Bruxelles celle-ci a échoué parce qu'il a reconnu ses collèges belges, qu'il connaissait depuis leur formation.

Quelqu'un peut me renseigner sur d'éventuelles liens entre des gendarmes belges faisant partie de groupe d'extreme-droite (Groupe G) et des Gendarmes luxembourgeois ?

Sauf erreur de ma part, le groupe G regroupait principalement des sous-officiers. Cela ne me semble pas tres intéressant, d'ailleurs leurs noms figurent un peu partout.

La liste M, plus discrete mais neanmoins , pas niée.

Il reste la troisieme liste, celle des officiers. Les noms ont rarement été donnés à la presse. Le premier journaliste ayant parlé de celle-ci est Gilbert Dupont de la DH, suite à la perquisition dans la famille Dossogne.

Ne serait il pas intéressant de connaitre une fois pour toute, ces noms ?

Ca vaut la peine de contacter Dupont ? Je n'ai pas la meilleure opinion de lui.

wil a écrit:

Sauf erreur de ma part, le groupe G regroupait principalement des sous-officiers. Cela ne me semble pas tres intéressant, d'ailleurs leurs noms figurent un peu partout.

La liste M, plus discrete mais neanmoins , pas niée.

Il reste la troisieme liste, celle des officiers. Les noms ont rarement été donnés à la presse. Le premier journaliste ayant parlé de celle-ci est Gilbert Dupont de la DH, suite à la perquisition dans la famille Dossogne.

Ne serait il pas intéressant de connaitre une fois pour toute, ces noms ?

Faut demander à Amory, il en connait au moins un ! Si ce que raconte son pote Asmoui est exact.

Chercher des éléments, ne veut pas dire écouter uniquement ce qui plait.

Michel, vous devriez prendre contact avec ce journaliste afin d'en savoir un peu plus. La liste existe et cela ne fait aucun doute pour plusieurs raisons.
Plusieurs journalistes en ont parlé (pas uniquement Gilbert Dupont). Des enqueteurs ont témoigné sous serment l'avoir vu.

Des "effets secondaires" (démission, promotion annulé, etc...) se sont fait sentir à l'époque de sa découverte

Alors titu, on en est ou ?

Merci wil, de me donner la possibilité de rectifier l'une ou l'autre chose que j'ai écrit dans le passé.

Lorsque j'ai écrit que l'affaire des Bommeleeër serait une affaire de la Gendarmerie, je vois ceci, aujourd'hui d'une façon plus différenciée.
+ Beaucoup d'indices laissent croire que les Bommeleeër ont été des gendarmes (issue pour la plupart de la BMG)
+ La gendarmerie luxembourgeoise a contribué à détourner les enquêtes

- Mais cette affaire est trop importante pour la gendarmerie lux. La plupart des officiers de la gendarmerie de l'époque ignoraient par exemple l'importance des objets ciblés par les Bommeleeër. Le choix des cibles dépassait largement les connaissances des membres de la gendarmerie. Ainsi p.ex. étaient visés les cables de télécommincation qui reliait le Luxembourg au réseau international et surtout au réseau OTAN. Les seuls qui disposaient de ces connaissances étaient le commissariat à la protection nationale. Ce qui était à l'époque une branche du Service de Renseignement.
- L'affaire des Bommeleeër n'est donc, à mon avis, dans sa conception, dans son choix des cibles pas une affaire de la gendarmerie.
- En sachant que beaucoup de membres de la gendarmerie lux. travaillaient de façon régulière pour le Service de Renseignement Lux.
- En sachant que le Service de Renseignement était le service porteur du STBH
- En sachant que des membres de la BMG luxembourgeoise participaient à des exercices à Bitburg avec les special forces
- En sachant que ces entrainements étaient donnés à des instructeurs du Stay Behind
- J'arrive à la conclusion que l'affaire des Bommeleeër est une affaire du Service de Renseignement , est une affaire du STBH, qui implique un ou plusieurs groupes de gendarmes.

wil a écrit:

Chercher des éléments, ne veut pas dire écouter uniquement ce qui plait.

Michel, vous devriez prendre contact avec ce journaliste afin d'en savoir un peu plus. La liste existe et cela ne fait aucun doute pour plusieurs raisons.
Plusieurs journalistes en ont parlé (pas uniquement Gilbert Dupont). Des enqueteurs ont témoigné sous serment l'avoir vu.

Des "effets secondaires" (démission, promotion annulé, etc...) se sont fait sentir à l'époque de sa découverte

Cette liste est-elle réapparue quelque part?

Je remonte pour wil, et pour tous ceux qui ne réalisent pas ce que ceci veut dire pour les affaires des TBW

titu a écrit:

Merci wil, de me donner la possibilité de rectifier l'une ou l'autre chose que j'ai écrit dans le passé.

Lorsque j'ai écrit que l'affaire des Bommeleeër serait une affaire de la Gendarmerie, je vois ceci, aujourd'hui d'une façon plus différenciée.
+ Beaucoup d'indices laissent croire que les Bommeleeër ont été des gendarmes (issue pour la plupart de la BMG)
+ La gendarmerie luxembourgeoise a contribué à détourner les enquêtes

- Mais cette affaire est trop importante pour la gendarmerie lux. La plupart des officiers de la gendarmerie de l'époque ignoraient par exemple l'importance des objets ciblés par les Bommeleeër. Le choix des cibles dépassait largement les connaissances des membres de la gendarmerie. Ainsi p.ex. étaient visés les cables de télécommincation qui reliait le Luxembourg au réseau international et surtout au réseau OTAN. Les seuls qui disposaient de ces connaissances étaient le commissariat à la protection nationale. Ce qui était à l'époque une branche du Service de Renseignement.
- L'affaire des Bommeleeër n'est donc, à mon avis, dans sa conception, dans son choix des cibles pas une affaire de la gendarmerie.
- En sachant que beaucoup de membres de la gendarmerie lux. travaillaient de façon régulière pour le Service de Renseignement Lux.
- En sachant que le Service de Renseignement était le service porteur du STBH
- En sachant que des membres de la BMG luxembourgeoise participaient à des exercices à Bitburg avec les special forces
- En sachant que ces entrainements étaient donnés à des instructeurs du Stay Behind
- J'arrive à la conclusion que l'affaire des Bommeleeër est une affaire du Service de Renseignement , est une affaire du STBH, qui implique un ou plusieurs groupes de gendarmes.

C'est une certitude pour vous, titu?

Vous vous reférez sur quel point, Michel ? Sur le fait que l'affaire des Bommeleeër serait une affaire STBH ?

titu a écrit:

Vous vous reférez sur quel point, Michel ? Sur le fait que l'affaire des Bommeleeër serait une affaire STBH ?

Oui c'est cela. Je trouve également que l'on parle plus guère de cette affaire au GD. Enterrement de première classe?

Chape de plomb, que le procureur a essayé de faire exploser par l'inculpation des deux anciens membres de la BMG. Tentative râtée ! Les enquêteurs sont loin de comprendre ce que (et qui) se cache derrière ces attentats.

Existe-t-il un espoir de connaître un jour ceux qui se cachent derrière tout cela?

Le procureur applique la tactique du salami. Son approche est de trouver d'abord les exécutants. Il néglige de façon conséquente les liens qui existent au niveau international. P-e qu'il ne veut pas se brûler. P-e qu'il se dit que ce n'est pas son job.
Même s'il y aurait un procès et que les deux gendarmes seraient reconnus coupable (ce qui n'est pas probable) ceci ne rendrait pas plus transparente l'affaire des Bommeleeër.

Mais il y a une autre histoire à raconter, celle des anciens ESR et des membres de la BMG qui faisaient des exercices avec les special forces à Bitburg dans le contexte du STBH. Voilà beaucoup de suspects ensemble.

La presse luxembourgeoise exerce-t-elle sa fonction de quatrième pouvoir dans cette affaire?

Non, les trois plus grands quotidiens luxembourgeois sont liés très étroitement à des parties politiques. RTL Télé et Radio sont sous l'influance du gouvernement. Les medias couvrent les actualités, mais ils ne vont pas jusqu'à faire des investigations.