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| Les avions renifleurs | |
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+10luanda Et In Arcadia Ego dim HERVE K m verdeyen undercover EVE billbalantines michel 14 participants | |
Auteur | Message |
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HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Mar 22 Juil 2014 - 9:23 | |
| Sur Langemann : http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1064_19850329/OBS1064_19850329_023.pdf |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Ven 25 Juil 2014 - 10:29 | |
| Il est question de Daniel Boyer dans le rapport Godbille (qui consacre plusieurs pages aux "avions renifleurs") Il y aurait un lien avec J. Saels, avocat de Benoît de Bonvoisin ... Par ailleurs : Monsieur Jean-Marie PiretProcureur Général émérite près la Cour de cassation, chef de cabinet honoraire du Roi A noter que Jean de Codt est très probablement membre de l'Opus Dei ... |
| | | totor
Nombre de messages : 1451 Date d'inscription : 11/11/2012
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Ven 25 Juil 2014 - 16:54 | |
| Comment ce fil peut encore susciter de l'intérêt ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Ven 25 Juil 2014 - 18:38 | |
| Il est important de connaître les flux financiers liés à l'affaire des avions renifleurs ... car cela concerne beaucoup la Belgique ...
Pas seulement la Belgique d'ailleurs car dans les listes des membres de l'AESP fournies par David Teacher (3° édition complète de "Rogue Agents") ....
http://mediafire.com/?2qvkx4nvdj9zyk6
Je vois notamment Henri Charles Lambert de Nice... Il a été l'avocat de Jacques Médecin ...
http://www.lexpress.fr/informations/des-faux-signes-medecin_646376.html
https://francaisdefrance.wordpress.com/tag/me-henri-charles-lambert/
Jacques Médecin est lui aussi dans la liste des membres ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_M%C3%A9decin
Le GRECE a tenu sa première réunion nationale è Nice sous le patronage de Jacques Médecin.
Voir également :
http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00241/le-casse-du-siecle-a-nice.html
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Dim 27 Juil 2014 - 17:39 | |
| Un document posté par "luanda" sur un autre fil de discussion : |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Lun 28 Juil 2014 - 17:23 | |
| Concernant les avions renifleurs, un jugement a été rendu en Espagne au tout début de la période de démocratisation.
L'argent a servi à financer l'Opus Dei (dont le père de Valéry Giscard d'Estaing fut membre).
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Sam 7 Mai 2016 - 15:17 | |
| https://www.letemps.ch/2014/09/15/philippe-weck-decede
Philippe de Weck est décédé
L’ancien banquier Philippe de Weck est décédé vendredi matin à Fribourg. L’ex-président de l’Union de Banques Suisses (UBS) et de la Société Générale de Surveillance (SGS) était âgé de 91 ans.
Hommage Le Fribourgeois a été le seul Romand à présider UBS
L’ancien banquier Philippe de Weck est décédé vendredi matin à Fribourg. L’ex-président de l’Union de Banques Suisses (UBS) et de la Société Générale de Surveillance (SGS) était âgé de 91 ans. Il est l’une de ces figures emblématiques de la finance helvétique des années 1960 à 1980, qualifiées d’«âge d’or de la place financière suisse» par l’historien de la finance Youssef Cassis.
C’est le 1er avril 1976 que Philippe de Weck est élu à la présidence de l’UBS, alors la plus importante des quatre grandes institutions du pays, devant la Société de Banques Suisses, le Crédit Suisse et la Banque Populaire Suisse. Il siégera jusqu’en 1980, avant de céder sa place à Robert Holzach. Scandale de Chiasso
Sa carrière à l’UBS a débuté en 1954 à l’occasion d’une acquisition, celle de la banque qu’il dirigeait. Philippe de Weck avait été associé en 1949 à la banque privée fribourgeoise de Weck-Aeby. Il y était entré à l’âge de 30 ans après des études de droit à Fribourg et trois ans de pratique du barreau.
L’intégration dans l’UBS d’alors lui ouvre de nouveaux horizons. D’abord ceux de la filiale de Genève, qu’il dirige dès 1956, puis ceux du siège à Zurich dès 1962. Sous la direction d’Alfred Schaefer, l’institution mène alors une politique de croissance soutenue, multipliant sa présence en Suisse et s’ouvrant activement aux activités de banque d’affaires et de gestion de fortune. Philippe de Weck devient directeur général en 1966. En janvier 1976, il avertit son homologue du Crédit Suisse Heinz Wuffli des pratiques douteuses d’une agence tessinoise de la banque de la Paradeplatz. Wuffli n’en tient guère compte, ouvrant la voie à ce qui deviendra en avril 1977 le scandale de Chiasso.
Suite à son retrait de la présidence de l’UBS, Philippe de Weck assume pendant dix ans celle de la SGS à Genève. Il siège par ailleurs au conseil de Nestlé. Catholique engagé, il est mandaté par le Vatican comme l’un des trois experts chargés de démêler l’affaire du Banco Ambrosiano, un scandale financier italien. Il assume aussi la présidence d’une société française de recherche aéronautique, la Fisalma, qui deviendra célèbre en décembre 1983 pour avoir tenté de vendre au groupe pétrolier français Elf-Acquitaine des avions détecteurs de gisements pétroliers, raillés, lorsque le scandale éclatera, comme des «avions renifleurs».
Dans un univers bancaire encore plus marqué par le secret qu’aujourd’hui, il manifeste quelques signes d’ouverture. Sa banque est la première, dans les années 1970, à organiser une conférence de presse pour publier ses résultats annuels, un exercice de routine aujourd’hui. Il soutient en 1986 l’adhésion de la Suisse à l’ONU, qui sera refusée par le peuple. Néanmoins, il rejette, comme ses confrères, toute remise en cause du secret bancaire. En 1983, il déclare au journaliste François Gross, auteur d’un ensemble d’entretiens avec lui, qu’«un assouplissement du secret bancaire vis-à-vis du fisc serait éventuellement concevable en Suisse, mais inopportun car il ouvrirait la voie à une violation de la sphère privée de l’individu pour un rendement fiscal dérisoire.»
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Philippe de Weck
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Weck
(...) Entre 1982 et 1985, il fait partie du groupe d'experts qui ausculte l'Instituto per le Opere Religiose, la Banque du Vatican secouée par le scandale Ambrosiano4. En 1989, il est nommé vice-président de l'IOR, poste qu'il occupera durant huit ans3 (...)
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Voir :
http://www.rts.ch/archives/tv/information/carrefour/3455967-carrefour-02-05-67.html
2 mai 1967
et
http://www.rts.ch/archives/tv/information/en-direct-avec/3467284-philippe-de-weck.html
18 juin 1975
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http://www.hommages.ch/Defunt/49203/Philippe_De_Weck
(...)
En 1963, Philippe de Weck gagne Zurich où il est nommé directeur-général adjoint de l'UBS, puis directeur général en 1966 et président du Conseil d'administration ,10 ans plus tard. Il assumera cette fonction jusqu'en 1980. A sa retraite, Philippe de Weck sera appelé à la rescousse par le Saint Siège, alors empêtré dans le scandale Ambrosiano. Le banquier suisse fera partie du groupe d'experts qui auscultera l'Istituto per le Opere Religiose (IOR), la banque du Vatican, et le remettra sur pied. Philippe de Weck a également été membre du conseil d'administration de Nestlé de 1973 à 1991. Il a également présidé la Société Générale de Surveillance (SGS) pendant dix ans et a siégé dans seize conseils d'administration au cours de sa carrière. (...)
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https://fr.wikipedia.org/wiki/SGS_%28entreprise%29
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Sam 7 Mai 2016 - 15:41 | |
| Jette (Belgique), le domaine de Dieleghem où l'inventeur des avions renifleurs faisaient des expériences. Il y a quelques années encore, on pouvait y voir dans le parc un ...avion de tourisme (?!)
https://goo.gl/maps/cDFF56s4EJm _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Sam 7 Mai 2016 - 16:09 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Sam 7 Mai 2016 - 18:25 | |
| https://www.rtbf.be/info/societe/detail_il-y-a-40-ans-le-scandale-des-avions-renifleurs-et-le-decor-du-chateau-de-rivieren-a-ganshoren?id=9225442 Il y a 40 ans: le scandale des avions renifleurs et le décor du Château de Rivieren à Ganshoren Publié le mercredi 02 mars 2016 à 16h14 28 mai 1976, le jour où démarre en France le scandale des avions renifleurs! Cette affaire politico-financière, qui n'a été révélée par le "Canard Enchaîné" qu'en 1983 a fait trembler les plus hautes personnalités de l'Etat. Il y a 40 ans, un réparateur de télévision italien, Aldo Bonassoli et son bailleur de fonds belge l'ingénieur Alain de Villegas parviennent à signer un contrat avec Elf, entreprise publique, leur permettant de tester une invention révolutionnaire: l'appareil qui analyse la composition des sols depuis les airs, sans devoir procéder à des forages. Un milliard de francs français engloutis En plein milieu des années 70, le monde tente de sortir du choc pétrolier. Cette invention aussi surprenante qu'inespérée permettrait à la France de trouver du pétrole à moindre coût et de gagner une certaine indépendance énergétique. Le 28 mai 1976, donc, Bonassoli et Villegas signent un premier contrat pour le perfectionnement et le développement de leur radar. Montant: 400 millions de francs français (270 millions d'euros). Comment le duo est-il parvenu à convaincre Elf et son actionnaire, l'Etat? Par le truchement d'un intermédiaire avocat, Jean Violet, ex-agent des services secrets (SDECE), l'ancien président du Conseil Antoine Pinay et l'un des patrons de l'Union des banques suisses (UBS) Philippe de Weck. L'équipe fait même succomber le Premier ministre Raymond Barre et le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, qui avalisent la décision. Lors des premiers essais menés avant la conclusion du contrat, les inventeurs réussissent à faire illusion. Un avion est équipé de l'appareil et survole la rade de Brest. Les ingénieurs d'Elf connaissent la présence des gisements mais il s'agit de tester la fiabilité du renifleur et la crédibilité des sous-traitants. Bingo: les gisements sont trouvés. Mais Elf ignore à ce moment que Bonassoli et Villegas avaient pu obtenir les relevés via des sources internes. Lorsque des doutes sont émis par les spécialistes, Bonassoli et Villegas menacent de vendre leur invention aux Américains ou à un pays du Golfe. Le château de Rivieren à BruxellesElf et les politiques n'y voient que du feu et continuent à financer les apprentis chercheurs. Plusieurs contrats seront signés pour un montant total d'un milliard de francs. Bonassoli et Villegas effectuent leurs recherches à Bruxelles, dans le Château de Rivieren (Ganshoren). C'est une propriété de Villegas, un château qui accueille les deux férus de science avides de notoriété et d'argent. Le budget alloué aux chercheurs servira à rénover la bâtisse et à engager du personnel. En 1977, le canular commence à s'effriter. Bonassoli et Villegas disent avoir détecté du pétrole en Afrique du Sud. Elf lance les forages mais les sous-sols ne regorgent que de basalte. Les forages sont des foirages. La perte s'élève à 100 millions de francs. Mais pour Bonassoli, il y a une explication: il fallait forer plus profond encore. Autre couac qui met la puce à l'oreille des observateurs: en survolant les océans, les avions parvenaient même à détecter des sous-marins nucléaires réputés indétectables. Suite à cette découverte, de hauts gradés qui ne veulent pas ouvrir les yeux classeront l'invention "secret défense". En 1979, c'est un physicien, Jules Horowitz, du Commissariat à l'énergie atomique, qui dévoilera définitivement la supercherie. Bonassoli utilisait un écran pour faire apparaître le résultat de ses recherches. Lors d'une présentation, il effectuait systématiquement le test de la règle placée derrière un mur. Il fait de même face à Jules Horowitz. Sauf que ce dernier a remplacé la règle droite par une règle préalablement cassée. Sur l'écran, la règle - une photo déjà glissée dans l'appareil - apparaît droite. Scandale! Pour les gisements, Bonassoli procédait de la même manière, en introduisant dans son écran des cartographies peintes préalablement. Le Belge Alain de Villegas. Le Premier ministre Raymond Barre pointé du doigtEn juillet 1979, les nouveaux patrons d'Elf, lassés, rompent le contrat. Quelque 500 millions de francs parviennent à être récupérés. Pas le reste qui aurait transité par les comptes d'une société basée au Panama. L'argent serait au final tombé entre les mains de Philippe de Weck et Jean Violet et aurait servi à financer des milieux conservateurs. Les deux inventeurs n'auraient vu qu'une infime partie des millions versés par la France. Quand le scandale est rendu public le 21 décembre 1983 par Pierre Péan, journaliste au "Canard enchaîné", tous les regards se tournent vers l'ancien président Giscard d'Estaing, qui a assisté à une démonstration des avions renifleurs, et son premier ministre Barre. Face à l'énormité de l'escroquerie, une Commission d'enquête parlementaire sera mise en place. Le rapport final de cette commission dédouanera l'ancien président mais tancera Raymond Barre. Il est accusé d'avoir cherché à étouffer l'affaire en détruisant un rapport de la Cour des Comptes qui a analysé toute l'opération financière. Quant aux inventeurs, ils finiront ruinés. Villegas est décédé, Bonassoli est redevenu réparateur de téléviseurs. Le château comtal de Rivieren, lui, est toujours là, entouré de son étang. Repris par une société privée, il est loué dans le cadre de séminaires ou de mariages. Le château, érigé au 13e siècle, est classé depuis 1983. _ _ _ _ _ _ Extrait du schéma de Paul Latinus : _ _ _ _ _ _ Le document le plus intéressant sur le sujet : https://fr.scribd.com/doc/273995778/Renifleurs-La-verite |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Dim 8 Mai 2016 - 9:12 | |
| G ?Quelques hypothèses ... Valéry Giscard d'Estaing a fait partie de l'OAS dans les années 1960. Dans les années 1970, il continuait d'être entouré de gens douteux qu'il employait dans sa garde rapprochée (ex-OAS, mercenaires etc). https://books.google.fr/books?id=hmAeZzf38yIC&pg=PA179&lpg=PA179&dq=%22Giscard%22+AND+%22Service+d%27action+civique%22&source=bl&ots=eFQ44oo05x&sig=oIMuetTrSoMgteygXlXtFYOG3HE&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiM6NbH58jMAhUFXBoKHcAaBQMQ6AEIMDAD#v=onepage&q=%22Giscard%22%20AND%20%22Service%20d%27action%20civique%22&f=false Guerre des droites (La): De l’affaire Dreyfus à nos joursPar Mathias Bernard La présence d'un ancien mercenaire du Congo est intéressante vu le lien possible avec Christian Tavernier... _ _ _ "G" pourrait aussi désigner un autre membre de la famille Giscard d'Estaing. Valéry Giscard d'Estaing est connu sous les initiales VGE. Son frère Olivier faisait du business avec la secte Moon dans les années 1980. Voir l'article suivant : http://www.liberation.fr/france-archive/1996/02/15/fausses-factures-au-trianon-palace-la-justice-enquete-sur-l-hotel-versaillais-un-temps-tenu-par-le-f_162781 Fausses factures au Trianon-Palace. La justice enquête sur l'hôtel versaillais un temps tenu par le frère de Giscard.Par Karl LASKE — 15 février 1996 à 01:16 (...) Olivier Giscard d'Estaing a présidé aux destinées du Trianon durant dix ans. En 1985, il organise le rachat de l'hôtel par Solamerica, une société contrôlée par des membres de la secte Moon. Jose-Maria Chavez, ancien ambassadeur de la Colombie aux Nations unies, présenté comme l'un des financiers du révérend Moon, devient l'actionnaire principal. Olivier Giscard d'Estaing affirme n'avoir «découvert» les fonctions de Chavez chez Moon qu'«après le rachat» du Trianon. (...) Voir aussi le livre de Boyer ("l'Empire Moon") https://fr.scribd.com/doc/148171076/L-empire-Moon-J-F-Boyer-1986-Extraits-pdf La secte Moon avait des contacts avec le WNP. Des piliers de la secte : Alexander Haig, Douglas MacArthur II, Daniel O. Graham ... _ _ _ VGE avait trempé dans "l'affaire des diamants" en 1979 avec Bokassa : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_diamants |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Dim 8 Mai 2016 - 16:51 | |
| Les deux gardes du corps de Valéry Giscard d'Estaing, dont Gérald Vivot, faisaient partie de "Faire front", dirigé par Alain Robert. Alain Robert est-il le "Robert" au centre du schéma de Paul Latinus ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Robert_%28homme_politique%29 (...) En 1972, il crée avec François Brigneau, le Front national (FN) en demandant à Jean-Marie Le Pen — à l'époque gérant de la SERP (société d'édition de disques) — de se joindre à eux et de prendre le poste de président. Il occupe quant à lui le poste de secrétaire général. (...) En 1974, les Comités faire front participent contre finances à la campagne présidentielle de Valéry Giscard d'Estaing. (...) Devenu ami de Charles Pasqua, il mène ensuite une carrière au sein du RPR puis de l'UMP. (...) _ _ _ _ _ "Enquêtes sur la droite extrême"René Monzat (1992) (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Dim 8 Mai 2016 - 17:01 | |
| Pour information... http://www.cercle-gaulois.be/en/who-is-who/honorary-members/ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Dim 8 Mai 2016 - 21:09 | |
| Il peut sembler incroyable que Valéry Giscard d'Estaing ait pu avoir des liens avec l'OAS vu sa proximité avec le général de Gaule.
Et pourtant ... il y a de quoi douter ...
Il est important de connaître la vérité car cela peut changer notre vision de l'histoire européenne de l'époque...
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http://www.bfmtv.com/societe/attentat-du-petit-clamart-un-ex-membre-du-commando-accuse-vge-926852.html
Attentat du Petit-Clamart: un ex-membre du commando accuse VGE
02/11/2015 à 07h12
Un des derniers survivants du commando qui a attaqué le général de Gaulle en août 1962 accuse Valéry Giscard d'Estaing d'avoir informé les tireurs. Il témoigne dans un documentaire diffusé sur RMC Découverte mardi soir.
22 août 1962. Le général de Gaulle, accompagné de son épouse, se rend à l'aérodrome de Villacoublay. Il traverse un carrefour, au Petit-Clamart. Soudain, une première rafale de balles vient frapper les véhicules du cortège, qui décident d'accélérer. D'autres tireurs embusqués à quelques mètres ouvrent également le feu. Une balle passe à quelques centimètres du général. En tout, près de 150 cartouches sont tirées, dont une quinzaine directement sur la DS19 du président.
Cinquante-trois ans après l'attentat du Petit-Clamart, une question reste en suspens: qui a communiqué l'itinéraire du cortège présidentiel aux tireurs? RMC Découverte tente de répondre à cette question avec le témoignage inédit de l'un des tireurs, dans un documentaire diffusé mardi à 20h45.
Lajos Marton, seul survivant du commando
A l'origine de cette attaque ratée, le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, fusillé en 1963. Il dirigeait le commando de l'OAS, l'Organisation armée secrète partisane de l'Algérie française, une équipe composée de douze hommes. Parmi eux, Lajos Marton, ancien officier hongrois. Il est aujourd'hui, à 84 ans, l'un des rares survivants de ce groupuscule. Le seul à pouvoir raconter comment tous au sein du commando avaient eu connaissance du parcours de la voiture présidentielle.
L'OAS avait des taupes au sein même de l'Elysée, comme le responsable de la sécurité du président, Jacques Cantelaube. Mais pas seulement: "On nous a dit au début: il y a quelqu'un qui assiste à tous les conseils de ministres. Et par la suite, ils nous ont dit: "Ce n'est autre que Giscard d'Estaing"", explique Lajos Marton dans le documentaire. Et l'ancien officier de confier: "On n'était pas des kamikazes. Mais on était prêts à mourir ce jour-là."
Déjà accusé à l'époque par Bastien-Thiry
VGE? Un informateur de premier ordre, déjà désigné publiquement à l'époque par Bastien Thiry, comme le rappelle le livre "Nostalgérie", qui raconte l'histoire de l'OAS. "M. Giscard d'Estaing dès cette époque, était inscrit à l'OAS dans l'un de ses réseaux, sous le numéro 12B", peut-on lire dans l'ouvrage. RMC Découverte a interrogé l'auteur de ce livre, l'historien Alain Ruscio. "A un certain moment, on dit que Giscard a envisagé de faire un procès et que le Garde des sceaux de l’époque, Jean Foyer, l’en a dissuadé. Alors s’il l’a dissuadé et si effectivement Giscard n’a pas fait ce procès, c’est qu’effectivement il risquait peut-être d’être plutôt sur la sellette", explique-t-il.
Les auteurs du documentaire ont cherché à contacter VGE. Mais l'ex-président n'a pas souhaité répondre aux accusations de ce témoin.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Lun 9 Mai 2016 - 8:00 | |
| Sur Alain Robert : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Robert_(homme_politique) (...) Il est cofondateur de « Solidarité et défense des Libertés » avec Alice Saunier-Seité, Charles Pasqua, Alain Griotteray, Jacques Médecin et Raymond Bourgine en 1984. (...) En 1986, il est élu conseiller régional d’Île-de-France RPR-CNIP et nommé au cabinet de Robert Pandraud, au ministère de l'Intérieur puis au cabinet de Charles Pasqua. Il adhère au RPR, où il est nommé secrétaire national à la formation en 1987. (...) _ Les gardes du corps de Valéry Giscard d'Estaing sont liés à Alain Robert et au moins l'un d'eux, Gérald Vivot, a été mercenaire. Par ailleurs, Calmette a eu des liens avec l'OAS. Cela permet de mieux comprendre ce qui suit (notamment le lien Robert - Le Pen) : _ _ _ Sur "Faire front" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9s_faire_front Les Comités faire front étaient la structure mise en place en octobre 1973 afin de rassembler les militants et les cadres, essentiellement issus du mouvement Ordre nouveau, qui venaient de quitter, avec Alain Robert et François Brigneau, le Front national. Les Comités faire front, forts du soutien du Front de la jeunesse et du Groupe union défense (GUD), organisèrent entre novembre 1973 et avril 1974 plus de 40 réunions publiques à travers la France qui furent en grande majorité interdites par le gouvernement. En novembre 1974, les Comités faire front intégrèrent le Parti des forces nouvelles (PFN) naissant. Les Comités faire front éditèrent un journal mensuel : Faire front (initialement appelé Faire face). _ _ _ https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_des_forces_nouvelles_(France) _ _ _ Le Front national : à la conquête du pouvoir ?Par Alexandre Dézé _ _ _ Voir aussi un dossier du 23 septembre 1974 : http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_096.pdfhttp://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_097.pdfhttp://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_098.pdfhttp://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_102.pdfhttp://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_107.pdfhttp://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_110.pdfhttp://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_115.pdfhttp://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_116.pdf(...) _ _ _ http://taiwantoday.tw/ct.asp?xItem=85356&CtNode=203 (...) Une délégation française d'élus locaux de la région parisienne a fait un séjour à Taïwan du 6 au 12 janvier 1984 pendant lequel elle a pu s'entretenir avec ses homologues taïwanais et d'autres personnalités et poser de nouveaux jalons dans les relations franco-taïwanaises. Elle était conduite par M. Michel Junot, maire adjoint de la ville de Paris et président de l'Association pour la promotion des échanges commerciaux et touristiques avec Taïwan (ASPECT)*, qui revenait une fois de plus à Taïwan. Les autres membres de la délégation sont M. Jacques Féron, maire adjoint pour le XIX e arrondissement de Paris Mme Marie-Thérèse Michelino-Leser voisier, membre du Conseil municipal de Paris, et MM. Jean-François Etienne des Rosaies, membre du Conseil municipal de Paris, et Alain Robert, membre du Conseil municipal de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). (...) _ Intéressant de retrouver Alain Robert en compagnie de Jean-François Etienne des Rosaies, un des principaux protagonistes du "kazakhgate" ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Lun 9 Mai 2016 - 10:49 | |
| http://62.210.214.184/unite/u-result_frame.php?catalogueID=12186&Auteur=VIOLET+Antoine Les tarifs montent dans les bars de Pigalle. Les gros bras et les colleurs d'affiches manquent, alors la loi de l'offre et de la demande joue à plein. Vendredi soir, au bar Les Noctambules, deux hommes du Sac recrutaient pour une séance d'affichage. Ils proposaient 300 F par expédition nocturne. Au début de la campagne, ce n'était que 250 F. Le Sac s'est mis au service de Jacques Chaban-Delmas. C'est logique et, depuis 1958, ses méthodes n'ont pas changé. Et puis, Chaban-Delmas peut compter sur une sérieuse protection policière. A preuve, ce télétype envoyé le 23 avril 1974 sur le réseau de la police et qui concernait les meetings de Chaban-Delmas à Villemomble, le 25 avril à 19 h. Pour un meeting qui n'a guère rassemblé plus de 1 000 personnes, il y avait 42 policiers en civil dans la salle et, autour, 67 policiers en uniforme. Une sorte de record. Toutes les précautions avaient été prises puisqu'on peut lire dans ce texte les ordres suivants : « Bâtons et boucliers dans les cars. A cet effet, la circonscription de Rosny fera prendre en temps utile des bâtons et des boucliers pour l'équipement de deux sections ». Commentaire d'un policier à qui nous montrions ce texte : « Si pour chaque meeting des candidats nous devions déplacer autant de monde, tous les services de la police n'y suffiraient pas ». Du côté de chez Giscard d'Estaing, on porte une attention aussi soutenue à ce genre de problème. Tout a commencé quand « le Canard enchaîné » a affirmé que Giscard avait engagé les jeunes gens d'Ordre nouveau pour assurer sa protection. Il n'y eut pas alors de démenti. Et puis, le lundi 29 avril, on pouvait lire dans un journal : « Et comment aussi passer sur les brutalités d'un service d'ordre — nombreux et musclé, beaucoup trop — qui bouscule les journalistes, malmène les contradicteurs de bonne foi et ne laisse pas d'inquiéter sur les incidents qui pourraient survenir dans la semaine qui vient ? ». Là il ne s'agit plus d'un journal de gauche, mais de l'article paru dans le bien-pensant « Figaro » de lundi dernier. Il est exact que Giscard d'Estaing a engagé quelque 200 militants d'Ordre nouveau. Les cars les amènent sur les lieux de chaque meeting et ils y font régner l'ordre à coups de poing. C'est Hubert Bassot, un des quatre permanents de la Fédération nationale des Républicains indépendants, qui est chargé de les diriger et de les payer. Environ 300 F par tête et par soirée, soit une dépense quotidienne de plus de 60 000 francs. Mercenaires et O.a.s. La liste de leurs exploits commence à être lourde. Ces jeunes gens sont déjà intervenus à Rennes, lors d'un meeting de Giscard d'Estaing, où ils ont tabassé à la barre de fer des jeunes gaullistes de l'U.j.p. A Rouen, dans le propre fief de Jean Lecanuet, ils n'ont pas cessé dans le fond de la salle, de donner des coups de poing. La semaine dernière, lors du face à face Mitterrand – Giscard d'Estaing à Europe 1, ils avaient cru bon de fabriquer de fausses cartes d'invitation et ils avaient pris position dans les points stratégiques de la salle, une heure avant le début du débat. François Brigneau, rédacteur en chef de l'hebdomadaire d'extrême droite « Minute », était parmi eux (notre photo). Et ces militants giscardiens d'un genre un peu spécial trouvèrent le moyen de tabasser dans un couloir de la station, un photographe de presse, Élie Kagan. De cette joyeuse équipe, trois personnages se détachent. D'abord Alain Robert, ancien secrétaire général d'Ordre nouveau, qui supervise le travail. Puis, Gérald Vivot, lui aussi un ancien dirigeant d'Ordre nouveau, qui est chargé de la protection très rapprochée de Giscard d'Estaing (notre photo). Autre figure : le trop célèbre Gilbert Le Cavelier, ancien mercenaire en Afrique noire, ancien dirigeant de l'officine de chantage de Charly Lascorz, ancien membre du Sac, ancien responsable du service d'ordre d'Ordre nouveau, fidèle indicateur de police et qui vient d'être condamné devant une juridiction de droit commun.Comment tous ces musclés d'extrême droite se sont-ils mis au service de Giscard ? C'est une vieille histoire. D'abord, Alain Griotteray, ancien député du Val-de-Marne, actuel P.d.g. des aspirateurs Tornade et vice-président des Républicains indépendants, possède de très importants intérêts dans l'imprimerie de l'hebdomadaire « Minute ». Quant à Roger Chineau, autre bras droit de Giscard et actuel député du 18e arrondissement, il n'avait pas hésité, lors des dernières législatives, à utiliser déjà les compétences très spéciales de Le Cavelier (voir « l'Unité » du 21 mars 1973). Dans les colonnes de « France-Soir » du 12 juillet 1973, un homme politique dénonçait le caractère « néo-fasciste et néo-nazi d'Ordre nouveau » et de ses membres. Il était républicain indépendant, il était alors ministre de l'Intérieur, c'était le premier flic de France. Il s'appelle Raymond Marcellin. Celui-ci devrait expliquer à Roger Chineau et à Hubert Bassot qu'il y a actuellement un dossier qui sommeille au Palais de Justice et qui concerne Ordre nouveau. On y retrouve justement les noms des principaux gardes du corps de Giscard d'Estaing et de ces gros bras que l'on retrouve sur les photos prises à chacun de ses meetings. Ce dossier contient le compte rendu d'une perquisition faite en mars 1971 au siège d'Ordre nouveau par la 2e brigade territoriale. Giscard d'Estaing tient à mettre tous les atouts de l'extrême droite de son côté. Il ne lui suffit pas d'avoir Ordre nouveau avec lui. Il veut aussi l'O.a.s. A la fin de la semaine dernière, un autre de ses lieutenants, Michel d'Ornano, a pris la peine de recevoir longuement le capitaine Sergent. C'est sans doute ce que Giscard d'Estaing appelle « élargir la majorité ». _ _ _ Charly Lascorzhttp://www.larousse.fr/archives/journaux_annee/1972/378/faits_divers http://survie.org/francafrique/article/cia-et-inities-le-temple-et-ses (...) L’Ordre souverain et militaire du Temple de Jérusalem (OSMTJ) est dans la même veine. C’est une « multinationale de l’ésotérisme créée au début du siècle. » En 1970, les hommes de Charly Lascorz, proches de Charles Pasqua et du SAC, ont organisé un putsch au sein de l’OMSTJ. « Dès lors, les barbouzes du Service d’action civique n’auront de cesse qu’ils n’infiltrent les commanderies de l’ordre. » L’OSMTJ européenne dépend de l’OSMTJ américaine. Celle-ci a été infiltrée par la CIA, car jugée « a priori favorable aux thèses de l’armée ». Il existe une Commanderie militaire française Otan des Chevaliers Templiers de Jérusalem, liée à l’OSMTJ. Des « moines-soldats » très établis dans les milieux de la défense nationale. (...) _ _ _ Gilbert Le Cavelierhttp://62.210.214.184/unite/u-result_frame.php?catalogueID=19637&NumeroJournal=009 Chaque nuit, ils étaient quelques dizaines à se retrouver en commandos de choc pour coller des milliers d'affiches sur les murs de Paris. Ordre nouveau réunissait ses troupes mercredi, à la Mutualité, et il fallait le faire savoir. Objet du meeting : la lutte contre le gauchisme. François Brigneau, éditorialiste de « Minute », et ses amis d'Ordre nouveau ne ratent jamais une occasion de dénoncer la peste rouge et les gauchistes, le gouvernement incapable et la gauche complaisante. Avec, en prime, les habituelles envolées lyriques sur la défense de l'Occident chrétien. Ordre nouveau se veut un mouvement pur et dur. Doit-on dire fasciste ? Ordre nouveau entretient de bonnes relations avec le M.s.i., le mouvement néo-fasciste italien. Mais ces liens ne sont qu'amicaux, à en croire François Duprat et les dirigeants « nationaux » français. Toujours est-il que certaines de leurs affiches sont imprimées en Italie. On a souvent murmuré aussi qu'un député Républicain indépendant, bien connu pour ses opinions droitières, aidait financièrement les dirigeants d'Ordre nouveau. Mais cela ne doit être que pure calomnie. A côté des dirigeants d'Ordre nouveau, un homme se détache : Gilbert Le Cavelier. Curieux personnage, qui navigue entre le gaullisme affairiste ou truand et le fascisme d'Ordre nouveau. A 28 ans, Le Cavelier, accent parisien, démarche chaloupée et moustache généreuse, a déjà derrière lui une « brillante carrière ». Il sert dans les parachutistes en Algérie, puis devient « conseiller technique » en Afrique Noire. Où ? Et pour qui ? On ne sait. Là, Le Cavelier devient l'ami de Bob Denard, ancien chef des mercenaires du Congo. En 1968, il rentre au Sac. Et fait le coup de poing contre les gauchistes dans les derniers jours des événements de mai. En mars 1969, il dirige les appariteurs musclés de la faculté des Lettres de Nanterre. Il y embauche certains de ses amis, mercenaires au chômage. Salaire : 200 F par jour, plus les primes. Manque de chance ; les 80 gros bras ne suffiront pas et 2 000 étudiants écœurés les expulseront manu militari du campus de Nanterre. 3e étage à la P.p. « L'épuration » du Sac, en 1969, atteint Le Cavelier. Avec d'autres anciens du service d'ordre gaulliste, il participe à la création d'Etec, l'officine de chantage de « Charly » Lascorz, « capitaine chargé de mission générale » de l'Ordre souverain et militaire du Temple de Jérusalem. Garde du corps, homme de main et agent de renseignements du directeur, Le Cavelier touche 1 200 F par mois. Ce qui lui vaudra d'être inculpé par le juge d'instruction Jean Michaud, ainsi que les autres dirigeants d'Etec. Du côté de la préfecture de Police, Le Cavelier possède, si on veut bien le croire, de solides relations : dans une interview accordée à Jacques Derogy dans « l'Express », il reconnaît que son patron aux Renseignements généraux « est l'officier de police Boucher, au bureau 2300, escalier E, troisième étage, à la P.p. » A la dernière manifestation d'Ordre nouveau, le 1er mars, Le Cavelier était encore là. Drôle de fréquentation pour un mouvement qui se veut anti-gaulliste et soucieux de son image de marque « anti-système ». Gaulliste de choc, mercenaire de l'ordre, auxilliaire occasionnel de la police. Le Cavelier a su aussi se rendre indispensable à l'extrême-droite. On a les alliés qu'on mérite. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Les avions renifleurs Lun 9 Mai 2016 - 15:02 | |
| Etonnamment, c'est sous Valéry Giscard d'Estaing (et Alexandre de Marenches) que l'école Hypérion est créée à Paris (1977).
https://it.wikipedia.org/wiki/Hyperion_(Parigi)
http://www.liberation.fr/france/2007/01/24/d-inattendues-amities-brigadistes_82841
(...) Le directeur de l'institut Hypérion, a été soupçonné d'être lié aux ravisseurs d'Aldo Moro, exécuté en 1978 (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Les avions renifleurs Mar 10 Mai 2016 - 10:23 | |
| http://www.matierevolution.fr/spip.php?article1249 (...) Soutenu par maître Violet, Villegas fait accepter par Alfredo Sanchez Bella, un pur du franquisme, alors ministre en Espagne et membre de l’Opus Dei, deux projets de recherche d’eau potable qui, après expérimentation en 1970, se résumeront en un fiasco. Carlo Pensenti, ami de Sanchez Bella, et Philippe de Weck, président de l’Union des Banques Suisses, participent aux frais. Le terrain est prêt pour une escroquerie de plus grande envergure cette fois-ci aux dépends de l’Etat français, et connue sous le nom d’ ’affaire des avions renifleurs’ : près de 100 millions de FF pompés, entre 1975 et 1979, par Villegas et Aldo Bonassoli, autre ’inventeur’ italien. Leur contrat reçoit le parrainage de Sanchez Bella, décidément peu découragé, de Philippe de Weck, de Carlo Pesenti, de ’personnes ecclésiastiques’ comme le dit le rapport de la Cour des comptes française, et aussi de Daniel Boyer (qui contrôle la Prelate Corporation, détentrice des droits exclusifs de reproduction de la bibliothèque apostolique du Vatican - Boyer est d’autre part propriétaire du mensuel belge l’Evènement) et de Crosby Kelly, ex-technicien en armements, déjà en poste à Cuba, organisateur des cérémonies du bicentenaire des USA en Belgique et sans doute ’propagandiste’ de la CIA. Entre Jean Violet et Philippe de Weck, agit comme intermédiaire le père Dubois, un dominicain mort en 1979 qui avait intercédé auprès de Paul VI pour faire attribuer la croix de l’ordre de Saint George à Violet. Et puis Philippe de Weck, dont la banque UBS a pour conseiller un certain Sanchez Bella, a auparavant été en affaires avec Sindona et Pesenti et est membre d’une commission d’experts désignée par le pape pour réformer le règlement du IOR. Enfin, pour les transferts de fonds, intervient l’Ultrafin une société financière du groupe Calvi, et la Banco Occidental de Madrid, proche du IOR et de l’Opus Dei. (...) _ _ _ http://owg.livejournal.com/54680.html Le Cercle member: Crosby M. KellySources: 1997, Robert Hutchinson, 'Their Kingdom Come – Inside the Secret World of Opus Dei', p. 155 Born in 1918. BA, University Arizona, 1939. Postgrad., University Mexico, 1940. Best known as a public relations pioneer. Worked at Ford Motor Co. 1941-1948. Worked at several other companies the following 7 years. Assistant to the CEO at Litton Industries 1955-1965, a large defense contractor in the United States, bought by the Northrop Grumman Corporation in 2001. Worked at the Department of State in 1962. Head of the American delegation to the International Congress Air Force Associations, Turin, Italy, 1964. Chairman of Crosby M. Kelly Associates Ltd. 1965-1973. Chairman President Advertising Measurements, Inc. 1965-1970. Chairman of Performance Measurements Co., Detroit, 1968-1970. Order of Merit of the Republic of Italy 1969. Senior vice president at Litton Industries, Inc. 1973-1976. According to Len Horowitz, Litton Industries was given over $5 billion in military contracts during the first term of the Nixon administration, $10 million of which went towards the development of AIDS-like viruses. Vice president of communications at Rockwell International 1976-1978. Instructor at the University of Pittsburgh Graduate School Business 1978. Again Chairman of Crosby M. Kelly Associates Ltd. 1978-1986. President of the Sage Institute in Portland, Oregon, 1980-1983. Director Western World Insurance Co. Guest lecturer European Institute Business Administration Fontainebleau, France, 1966. Robert Hutchinson: "Crosby Kelly made no bones about his political leanings. ‘I am a Rightist, Conservative and anti-Communist,' he told Hodgson. He was said to be a sometime CIA operative. He had designed and launched the sales campaign for the first Ford motorcar produced after the Second World War, and was among Robert McNamara's original 'whiz kids' at Ford. For thirteen years he had been on the board of Litton Industries. Kelly told Violet he would not invest a penny until satisfied that the invention was capable of finding water. [reference to the Sniffer Device affair]" Died in 1986. _ _ _ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Mar 10 Mai 2016 - 12:55 | |
| https://tempspresents.com/2013/11/13/nicolas-lebourg-violence-extreme-droite-oas-ordre-nouveau-ligue-communiste/
(...) La direction d’ON (Ordre Nouveau) est ainsi placée face à l’ambivalence de sa situation. Alain Robert et François Duprat dirigent de facto le groupe en se contentant de consulter l’ex-milicien François Brigneau et Gabriel Jeantet pour des décisions importantes. La présence de ce dernier n’est pas anodine. Ancien membre de la Cagoule, membre du cabinet du Maréchal Pétain, puis résistant, il s’était dégagé de la politique partisane. (...)
_ _ _
François Duprat a passé un an au Congo (1964-1965) et connaissait bien Bob Denard.
A son sujet, voir
http://www.ina.fr/medias/webdocs/duprat/
et
http://62.210.214.184/unite/u-result_frame.php?catalogueID=19442&Rubrique=Droite
(...) François Duprat. En 1963, il s'occupe de recruter des mercenaires pour le Congo avec Bob Denard (...)
_
Cela peut éclairer les liens entre Alain Robert et les mercenaires (notamment Charles Masy, grand ami de Guillaume Vogeleer). |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Mar 10 Mai 2016 - 13:19 | |
| Ce qui suit explique-t-il le lien que Paul Latinus fait entre Calmette et Alain Robert ? Vigilance: vieilles traditions extrémistes et droites nouvellesPar Marie-José Chombart de Lauwe,Madeleine Rebérioux |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Mar 10 Mai 2016 - 14:19 | |
| Sur "Ordre Nouveau", voir http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2016/02/12/le-cercle-iena-au-rendez-vous-des-anciens-dordre-nouveau-et-du-gud/ et https://www.youtube.com/watch?v=kY9EATQoHLE Cela ressemble bien à un drapeau "sudiste" ... Voir : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/07/19/etats-unis-le-ku-klux-klan-manifeste-contre-le-retrait-du-drapeau-confedere_4689244_3222.html Le Monde.fr avec AFP | 19.07.2015 à 04h02 • _ _ _ En portant l'attention sur Alain Robert et ses liens avec les "mercenaires" ("Soldier of Fortune", Charles Masy, etc), on repense à James Shortt ( https://en.wikipedia.org/wiki/James_Shortt ) et à Jean Bultot. Ce sont certainement des personnes qui pourraient nous éclairer... En 2013, Jean Bultot a affirmé qu'il "savait" mais ne dirait rien "parce qu'il tient à la vie"... _ _ _ Les "sudistes", cela fait penser notamment à SECURITAS. Au sujet de cette société (dont le patron avait des contacts avec Benoît de Bonvoisin et dont la filiale belge a été créée par André Moyen), il faut relire le fil de discussion suivant : https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2286p15-de-lombaerde-karel(surtout les extraits de "de Bonvoisin & Cie", page 49 et suivantes) . |
| | | arthur29923
Nombre de messages : 509 Date d'inscription : 08/07/2015
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Ven 22 Déc 2017 - 14:03 | |
| pour info
Raymond Marcellin
En mai 2000, victime du « gang des saucissonneurs » dans son appartement parisien, il est retrouvé bâillonné et ligoté
https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Marcellin
ça doit etre le gang des saucissonneurs "bis"
Par Patricia Tourancheau — 6 octobre 1999 à 01:03
Une équipe de sept «saucissonneurs» de Seine-Saint-Denis a été
démantelée lundi par la brigade de répression du banditisme de Paris. Pourtant, Hakim, Mondher, Rachid, Saïd, Benamar, Mohamed et Abdelatif, tous âgés de 23 à 44 ans, sont des gars «hyperprudents et organisés» qui «assurent leurs arrières et font des contre-filatures». Ces bandits qui ficellent les riches à domicile comme des saucissons pour obtenir la combinaison du coffre-fort ou la cachette aux bijoux attaquent cagoulés et gantés, sans laisser de traces.
Sauf une fois, le 7 mars 1999. Les malfaiteurs ont laissé la trace d'un coup de fil au domicile de l'ambassadeur de Monaco en France, passé la veille du saucissonnage. La «remontée de cet appel» a mené à une cabine publique du 93. De là, les limiers ont réfléchi: «Et si notre lascar avait aussi appelé des connaissances"» Alors, ils ont ciblé une vingtaine de numéros composés sur le même téléphone public, avant et après celui de l'ambassadeur. Et sont tombés sur «une fille, dont le mec, Mohamed, a déjà été condamné pour des vols avec violence». Peut-être une piste. Ils ont surveillé Mohamed, son business et ses copains louches, puis ont tilté sur l'écoute de dimanche, où on parle d'un «coup raté». Effectivement, les voleurs ont repéré une dame de 76 ans à Longchamp, l'ont suivie vers l'Arc de triomphe mais n'ont pas réussi à monter dans son appartement, rue Marietta-Martin, dans le XVIe arrondissement. Ils l'ont donc délestée de sa bague à 1 million de francs dans le hall de son immeuble. Hakim et ses amis sont tombés le lendemain.
Chez eux, les policiers ont retrouvé pêle-mêle le fameux bijou de la dame de Longchamp, une alliance volée lors d'un braquage de particulier, les bijoux pris le 29 septembre chez une rentière de 80 ans rue Ribéra à Paris, dans le XVIe arrondissement), et 200 000 francs en liquide. Ils ont aussi découvert du matériel de cambriolage, forceurs, fausses clés et «parapluies» outils pour ouvrir les serrures , deux Who's Who et un testeur de diamants. Pour débusquer les victimes, les saucissonneurs cherchaient dans le Who's Who (qui recense et donne l'adresse des gens qui comptent en France) les pages mondaines de Vogue ou repéraient au hasard dans les beaux quartiers. Pour surveiller les cibles, ils «planquaient dans un véhicule équipé en sous-marin», comme la police, avec des vitres sans tain, pour regarder sans être vus. Pour opérer, ils se débrouillaient pour entrer par effraction en l'absence des habitants et les attendre tranquillement.
Les sept se sont expliqués «un peu» en garde à vue sur les seules affaires imparables: quatre saucissonnages et un vol avec violence (en flagrant délit) à Paris. Et vont répondre ailleurs de trois mauvais coups mis au jour par les perquisitions: une montre Rolex volée en juin 1999, un braquage à Marseille en février et une Mercedes E 50 AMG à 600 000 francs dérobée à Pantin en septembre.
Mais la BRB qui enquête sur des tas de saucissonnages pense qu'il y en a sûrement d'autres à l'actif de la bande, «même si deux ou trois autres équipes peuvent sévir en même temps». L'agression de l'ancien ministre Lionel Stoléru, attaqué en plein sommeil le 7 novembre 1998 à coups de matraque au visage et attaché au lit avec du fil électrique, n'a pas été élucidée. En 1998, il y a ainsi eu quinze «saucissons» à Paris de célébrités (Libération du 31 décembre 1998): la femme de l'ex-PDG du Club Méditerranée Serge Trigano, le roi des best-sellers Paul-Loup Sulitzer, la mère du grand patron Vincent Bolloré et l'épouse du chanteur Charles Aznavour.
Pour l'heure, les sept de la bande vont être mis en examen par le juge Parlos de Paris pour «association de malfaiteurs et vols à main armée» aggravés par des «séquestrations» et des «entrées par effraction, violence ou ruse».
Patricia Tourancheau
http://www.liberation.fr/societe/1999/10/06/la-fin-du-gang-des-sept-saucissonneurs-ils-ficelaient-de-riches-victimes-avant-de-les-devaliser-ils-_285513 |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Dim 18 Aoû 2019 - 15:26 | |
| https://www.lalibre.be/international/europe/l-incroyable-histoire-des-avions-renifleurs-la-grande-arnaque-qui-a-coute-une-fortune-a-la-france-5d5696fcf20d5a58a8f53249
L’incroyable histoire des avions renifleurs, la grande arnaque qui a coûté une fortune à la France
Antonin Marsac Publié le dimanche 18 août 2019 à 11h30 - Mis à jour le dimanche 18 août 2019 à 11h30
L’affaire des avions renifleurs est un scandale révélé en 1983 par le Canard Enchaîné. Elle raconte comment des escrocs, un bricoleur italien et un comte belge, ont réussi à soutirer pas loin d’un milliard de francs à l’Etat français de manière aussi incroyable que scandaleuse.
On dit qu’une arnaque ne fonctionne que si la victime est vénale, attirée par l’appât du gain. On pourrait ajouter désespérée pour le coup. Car en pleine crise pétrolière, dans les années 1970, la France est prête à tout pour "trouver" du pétrole. Et elle est donc prête à tout croire aussi. Il faut savoir que les années 1970 baignent dans une ambiance riche en histoires d’inventions révolutionnaires, de mystères et autres génies incompris.
C’est là qu’entrent en jeu Aldo Bonassoli, un agriculteur et réparateur d’appareils électroniques italien, et Alain de Villegas, un comte belge qui financera les projets de Bonassoli et qui se dit passionné de science. Et c’est grâce à l’aide de Jean Violet, un avocat qui aurait travaillé pendant tout un temps pour les services secrets français, qu’ils arrivent à promouvoir leur projet aux yeux de la société Elf et de l’Etat français.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Les avions renifleurs Dim 15 Sep 2019 - 18:57 | |
| Version mise à jour ...
L’incroyable histoire des avions renifleurs, la grande arnaque qui a coûté une fortune à la France
Antonin Marsac
Publié le dimanche 18 août 2019 à 11h30 - Mis à jour le jeudi 12 septembre 2019 à 17h25
L’affaire des avions renifleurs est un scandale révélé en 1983 par le Canard enchaîné. Elle raconte comment des escrocs, un bricoleur italien et un comte belge, ont réussi à soutirer pas loin d’un milliard de francs à l’Etat français de manière aussi incroyable que scandaleuse.
On dit qu’une arnaque ne fonctionne que si la victime est vénale, attirée par l’appât du gain. On pourrait ajouter désespérée pour le coup. Car en pleine crise pétrolière, dans les années 1970, la France est prête à tout pour "trouver" du pétrole. Et elle est donc prête à tout croire aussi. Il faut aussi savoir que les années 1970 baignent dans une ambiance riche en histoires d’inventions révolutionnaires, de mystères et autres génies incompris, un contexte favorable pour l'histoire qui va suivre.
C’est donc là qu’entrent en scène Aldo Bonassoli, un agriculteur et réparateur d’appareils électroniques italien, et Alain de Villegas, un comte belge qui financera les projets de Bonassoli et qui se dit passionné de science. Et grâce à l’aide de Jean Violet, un avocat qui aurait travaillé pendant tout un temps pour les services secrets français, ils arrivent à promouvoir leur projet de machine à découvrir du pétrole aux yeux de la société Elf et de l’Etat français.
Bonassoli arrive donc à mettre sur pied une invention qui, grâce à une émission d’ondes particulières, est capable de sonder le sol et de revenir jusqu’à l’appareil émetteur pour afficher un résultat. Révolutionnaire. Et rien de tel que d’embarquer cette invention dans un avion pour "scanner" de larges parties de territoires qui pourraient regorger de pétrole. C’est ça, l’avion renifleur.
Etant donné la période de crise, on veut y croire. Le président d’Elf, Pierre Guillaumat, ne veut pas laisser passer l’opportunité. Il faut savoir qu’Elf est alors une entreprise publique et que toutes les décisions majeures doivent être prises en concertation avec l’Etat français. De plus, outre l’aspect économique, des enjeux militaires viennent se greffer au projet puisque si la technologie permet de détecter du pétrole, elle pourrait aussi détecter des sous-marins par exemple. C’est ce qui fait que cette invention et tout ce qu’elle implique sont restés dans l’ombre à l’époque, classés "top secret". L’enjeu économique et géopolitique est trop grand. L’Etat français se dit qu’il faut à tout prix garder la main dans cette histoire.
Lancement des premiers essais
Un premier contrat est signé en mai 1976. La société Fisalma, située au Panama mais gérée en fait par Alain de Villegas, se voit octroyer la somme de 400 millions de francs pour lancer les tests. Un an plus tard, un deuxième contrat est signé pour permettre à Alain de Villegas d’établir un "centre de recherches fondamentales" dans son château de Rivieren, à Ganshoren. Un troisième et dernier contrat à hauteur de 500 millions de francs est signé par la suite en 1978. La facture est salée. Les contrats sont en plus très en faveur des deux compères. Pas de contreparties ou très peu, quasiment aucune garantie, interdiction de récupérer la technologie mais seulement possibilité d’utilisation... L’arnaque est énorme, mais la menace de vendre la technologie à d’autres, comme aux Américains, affole les Français.
Résultat : les deux "inventeurs" ont les autorisations et mettent en place des tests. Un premier consiste à survoler la mer d’Iroise, en 1976. À l’époque, la France pense qu’il y avait du pétrole dans cette zone. Et ça, Aldo Bonassoli et Alain de Villegas le savent. Ils survolent donc la mer et bingo, des "nappes" de pétrole sont repérées par la machine. Tout le monde veut y croire.
Alain de Villegas utilise alors l’argent reçu pour rénover son château, il achète plusieurs avions, un bateau et engage du personnel et des pilotes.
Une équipe de géologues est tout de même mise sur pied par la France pour vérifier les résultats, mais il leur est interdit d’intervenir dans les manipulations techniques des deux hommes.
D’autres essais ont lieu par la suite, en France mais aussi en Afrique. Des millions de francs sont investis. L’appareil détecte du pétrole, on procède à des forages sur les zones où des nappes auraient été repérées… Et on ne trouve rien. Bonassoli n’en démord pas : si on ne trouve rien, c’est qu’on a mal creusé.
Les doutes commencent à s’immiscer mais l’assurance et la persévérance de Bonassoli convainquent. La France veut tout de même arrêter d’être une simple observatrice des expériences et veut mettre la main sur la technologie. Alain de Villegas demande alors l’équivalent de 290 millions d’euros pour céder le droit d’accéder à la technologie, sans pour autant la vendre entièrement. Raymond Barre, Premier ministre sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, accepte le versement – via un montage financier qui s’avère, en plus, illégal – et la France obtient le droit de contrôle.
En 1978, les géologues engagés par Elf exigent plus de détails de la part des deux inventeurs. Ils sont sous pression. Mais plus la pression augmente, plus les deux hommes s’affichent confiants, voire menaçants de partir ailleurs. Les Français les laissent alors travailler.
Un détail troublant
Une petite enquête sur Aldo Bonassoli aurait pourtant pu mettre la puce à l’oreille de l’Etat français. Dans un livre de Robert Charroux publié en 1971 et intitulé Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans, ce dernier évoque le nom de Bonassoli. Alors s’il est vrai que la légitimité et la crédibilité de Robert Charroux sont controversées à l’époque, le passage sur l’inventeur italien aurait suffi à faire tomber le masque. On y apprend que Bonassoli faisait des tours de magie en Italie. Il faisait disparaître des objets et prétendait même avoir réussi à créer un "désintégrateur".
Une invention qui permettrait de "désintégrer l'essence et, par-là, réduire à néant tout usage de véhicules automobiles et d'avions en cas de conflit ; désintégrer les bombes atomiques en des zones déterminées", aurait-il dit d’ailleurs, à en croire le livre de Robert Charroux. Incroyable.
Mais Bonassoli est passé sous le radar, incognito. Les inventeurs poursuivent leurs recherches sans être trop importunés. Pour le moment.
Ça se gâte pour Bonassoli
Le vent finit quand même par tourner. En 1979, Aldo Bonassoli s’absente du château de Rivieren. Les employés d’Elf en profitent pour vérifier les appareils de l’Italien. Et là, ils se rendent compte que ce ne sont que des appareils factices. Mais plutôt que de crier au scandale… Les employés pensent que Bonassoli le fait exprès. Pourquoi ? Pour garder sa technologie et la vendre ailleurs.
En avril 1979, Bonassoli fait même un test devant Valéry Giscard d’Estaing, qui se serait montré dubitatif. L’arnaque continue.
D’autres détails troublants commencent à s’accumuler, mais les employés d’Elf refusent encore et toujours d'ouvrir les yeux. S’il y a des indices de supercherie, c’est que Bonassoli les a mis sur pied pour protéger son invention.
Au bout d’un moment, faute de résultats probants, la France demande à ce que les appareils présents en Belgique au château de Rivieren soient apportés à Paris pour procéder à des vérifications.
C’est là que tout se gâte pour Bonassoli. Un physicien place derrière un mur une règle en métal, dans une enveloppe, et demande à Bonassoli de la détecter à l’aide de son appareil. Et… il y arrive.
Mais ce que l’Italien ignorait, c’est que le physicien avait cassé la règle en question. Pourtant l’image obtenue par Bonassoli montre une règle bien droite. L’arnaque est clairement dévoilée.
Bonassoli persiste et signe. Il prétend qu’il l’avait fait exprès, qu’il ne voulait pas ramener ses appareils pour pas qu’on lui vole sa technologie. Mais c’est trop tard.
Il s’avère en fait que, grâce à une manipulation d’images cachées dans la machine, il arrivait à faire apparaître des formes de nappes et autres qu’il peignait au préalable. Il réussissait à montrer ce que la France attendait : du "pétrole". Et la France l’a cru.
La supercherie étant révélée, il s’agit alors de récupérer un maximum d’argent qui avait été octroyé aux escrocs. Albin Chalandon, qui avait succédé à Pierre Guillaumat à la tête d’Elf, signe un accord avec la banque qui détient les fonds de Fisalma pour récupérer une partie des liquidités. Le matériel et les possessions immobilières d’Alain de Villegas sont saisis. Il se serait par la suite exilé en Amérique du Sud, où il est vraisemblablement décédé. Aldo Bonassoli est quant à lui reparti en Italie reprendre ses petites activités.
L’affaire aurait pu rester secrète. Mais en 1980, la Cour des comptes met au jour un rapport où d’importantes sommes du budget de l'Etat ont disparu. Raymond Barre fait pression pour garder le secret. Le rapport disparaît d’ailleurs. Ce sont les prémices de ce qui va faire éclater le scandale. Giscard d’Estaing est pointé du doigt, les élections de 1981 arrivent et on tente de taire la chose. La gauche l’emporte tout de même avant les révélations.
Ce n’est que deux ans plus tard, en 1983, que le Canard enchaîné dévoile l’affaire. Le parti socialiste saute sur l’occasion pour montrer l’incompétence de la droite au pouvoir avant 1981. La France s’est fait arnaquer par un bricoleur italien et un Belge fantasque, c’est énorme. Et ridicule.
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