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 L'extrême-droite en Belgique

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L'extrême-droite en Belgique - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyVen 29 Juin 2012 - 23:03

« Un cadre du Comité P lié aux néonazis

Hans De Groote, le numéro 2 démissionnaire du service Enquêtes du Comité P, a été cité dans l’enquête sur le groupe néonazi Blood&Honour, confirme le président du Comité P, Bart Van Lijsebeth, dans De Morgen. Hans De Groote était membre du club de tir Lion d’Or, à Aalst, où le groupe Blood&Honour s’exercait. Il était très proche du gérant, qui a pris la fuite vers l’Afrique du Sud. Avant de partir, ce dernier avait bouté le feu à un hangar où se trouvait toute sa comptabilité mais une partie des documents a pu être sauvée, ajoute De Morgen. (belga - samedi 02 octobre 2010, 11:44) »

« Le nom de Hans De Groote, commissaire général adjoint démissionnaire du Comité P, est cité dans une affaire de policier qui aurait vendu illégalement des armes, rapportent mardi Het Nieuwsblad et la Gazet van Antwerpen.


Il s'était également accroché à l'enquête sur un trafic d'armes présumé de Philip V.H., un policier de la zone de Lebbeke-Buggenhout. Il avait en outre acheté des armes à des particuliers lors d'une action provinciale de récolte en juin 2006.

La défense de Philip V.H. a affirmé devant le tribunal de Termonde que Hans De Groote avait stocké des documents falsifiés dans le dossier ». (belga)

Avant de partir, ce dernier avait bouté le feu à un hangar où se trouvait toute sa comptabilité mais une partie des documents a pu être sauvée, ajoute De Morgen.

Blood and Honour Vlaanderen est la version flamande de l'organisation skinhead néonazie internationale Blood and Honour. En septembre 1996, 17 néonazis flamands, dont 11 militaires, avaient été arrêtés alors qu'ils planifiaient une vague d'attentats pour déstabiliser l'Etat belge. Ils étaient membres du Bloed-Bodem-Eer en Trouw (Sang-Terre-Honneur et Fidélité, une devise nazie), issu d'une scission de Blood and Honour Vlaanderen (Le Monde: "La Belgique démantèle un groupe néonazi préparant des attentats").

Wikipedia

Blood & Honour (« sang et honneur ») est un réseau de promotion de musique néo-nazi fondé en 1987 composé de boneheads et d'autres nationalistes. Ce groupe organise des concerts White Power de groupes de rock anticommuniste (RAC) et distribue un magazine éponyme. Il existe plusieurs divisions officielles de ce réseau dans divers pays. La Southern Poverty Law Center (association américaine reconnue pour ses travaux de surveillance sur l'extrême droite) a considéré Blood & Honour comme un « groupe de haine ». Ian Stuart Donaldson, chanteur du groupe de rock anticommuniste Skrewdriver en a été le fondateur et l'un des dirigeants les plus éminent avec l'activiste Nicky Crane jusqu'à leurs morts en 1993. Blood & Honour a tiré son nom de la devise des Jeunesses hitlériennes, Blut und Ehre. Blood & Honour est parfois symbolisé par le code 28, tiré de la deuxième et de la huitième lettres de l'alphabet latin, « B » et « H ». Les racines de Blood & Honour remontent pour certains aux origines du mouvement skinhead avec le paki-bashing à la fin des années soixante ; nombre de skinheads appréciaient les musiques de la Jamaïque mais n'étaient pas insensibles aux discours d'Enoch Powell. Vers la fin des années soixante dix au Royaume-Uni, quand les nationalistes du British National Front (NF) fondent une musique basée sur leur mouvement, le Rock Against Communism (RAC), en réponse à la campagne de la ligue anti-nazi Rock Against Racism. En 1980, une nouvelle version du groupe de rock punk Skrewdriver (s'affichant depuis comme étant un groupe musical skinhead) a relancé le mouvement du RAC.

Avec l'aide du NF, le White Noise Club (WNC) organise des concerts sous le nom de RAC. Le RAC et le mouvement grandissent tout au long des années 1983 et 1984. Malgré l'absence de publicité, la fréquentation des concerts était d'environ 600 personnes en moyenne. Parmi les groupes ayant participé à ces concerts, on peut citer Skrewdriver, Brutal Attack, No Remorse, The Ovaltinees, Peter & The Wolves et Skullhead. En 1984, les skinheads nazis White Power de Grande-Bretagne et d'Europe ont participé à plusieurs festivals RAC en plein air organisés par le White Noise Club et le NF. Le White Noise Club acquis un public encore plus large avec la sortie de l'album de Skrewdriver Hail The New Dawn par le label allemand Rock-O-Rama Records.

En 1986, le NF se scinde en deux factions, ce qui rompt de fait le lien entre le WNC et Rock-O-Rama. Vers la même époque, on a découvert que le White Noise Club fraudait les groupes et les spectateurs des concerts. Plusieurs groupes quittèrent WNC, y compris Skrewdriver, No Remorse, Sudden Impact et Brutal Attack. Cette situation a convaincu Ian Stuart Donaldson de Skrewdriver de créer une nouvelle organisation indépendante, Blood & Honour, et en juin 1987, avec l'aide de l'activiste Nicky Crane, et d'autres groupes White Power, Blood & Honour a été officiellement lancé, avec un magazine du même nom. Le 5 septembre, un concert a eu lieu à Morden pour célébrer ce lancement avec Skrewdriver, Brutal Attack, Sudden Impact et No Remorse qui jouèrent devant une foule de 500 personnes, dont des participants français, italiens et allemands.

Fin 1988, le magazine Blood & Honour est devenu trimestriel et passe de 8 à 16 pages en l'espace de seulement quelques numéros. Le magazine compte des rubriques telles que des informations sur les concerts, d'interviews de groupes, de courriers des lecteurs, de rapports de ventes de disques RAC et d'une colonne appelée White Whispers. Un service de vente par correspondance appelé Skrewdriver Services est bientôt formé à l'intérieur de ses pages. On y trouve des articles tels que: des albums de RAC, des drapeaux, des cassettes, des T-shirts et des Swastika en pendentifs. La dernière page de Blood & Honour numéro 13 annonce un concert de Skrewdriver à Londres le 12 septembre 1992. Affiches et dépliants ont été postés à travers le pays, annonçant le concert et un point de concentration à la gare de Waterloo. Cela a conduit la presse à publier des articles sur Blood & Honour, et une station de radio a diffusé un entretien avec Ian Stuart. Plus de 2 000 personnes dans toute l'Europe étaient attendus pour assister au concert.

La nuit précédant le concert, Stuart a été agressé dans un pub de Burton. Le jour suivant, la police a fermé la station de Waterloo et la station de métro, ce qui empêcha de nombreuses personnes d'atteindre le point de redirection. Des centaines d'autres supporters de Blood & Honour qui venaient de l'étranger ont été refoulés aux ports de Douvres et Folkestone. Ceux-ci se sont heurtés aux manifestants anti-nazi plus nombreux. Des briques et des bouteilles de champagne ont été utilisés pour attaquer les supporters de Blood & Honour à partir des restaurants de South Bank. La bataille dura pendant environ deux heures, et le concert eu lieu dans le hall de fonction du Yorkshire Grey, pub de Eltham. Les médias ont qualifié la manifestation de « bataille de Waterloo », et fit l'actualité dans les journaux et la télévision internationale.

En 1992, la nouvelle division de Blood & Honour à Midlands, fut chargée d'organiser le concert annuel Noël blanc. Le 19 décembre, plus de 400 partisans se sont rassemblés dans un club de travail pour hommes à Mansfield pour regarder jouer No Remorse, Razors Edge et Skrewdriver. En 1993, la division est de Blood & Honour Midlands prévoyait de mettre en scène un festival en plein air le 31 juillet. Donaldson fut arrêté et reçu une d'injonction de ne pas effectuer ce concert. Le site fut bloqué par la police, qui saisi les amplificateurs et confisqua le matériel sonore.

Plus tard cette même année, la division est de Blood & Honour Midlands organisa un concert pour le 25 septembre, et il fut planifié que Skrewdriver jouerait dans le plus grand festival de musique nationaliste jamais organisé en Europe. Trois nuits avant le concert, Donaldson et quelques amis qui circulaient en voiture eurent un accident et finirent dans un fossé. Certains des passagers ne subirent que des blessures mineures, un autre fut tué sur le coup, et Donaldson fut déclaré mort le 24 septembre 1993. Le jour suivant, 100 fans de Skrewdriver se rendirent dans les Midlands, ignorant la mort de Ian Stuart. Chaque année, à l'anniversaire de la mort de Ian Stuart, un grand concert est organisé en hommage. En 2008, un concert à Redhill dans le Somerset a attiré la BBC, la radio et les journaux.

Forte de plusieurs « divisions » à l’étranger (en Allemagne, en Italie, en Belgique, aux États-Unis, au Canada, en Espagne et désormais en grande partie dans la plupart des pays de l’ex-bloc de l'Est), Blood & Honour a néanmoins connu des conflits internes qui donneront lieux à des dissidences, comme celle des Hammerskins. En Belgique,le 9 mars 2011, trois membres de Blood & Honour ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Furnes pour des faits de racisme, xénophobie et incitation à la discrimination (source Police fédérale http://www.polfed-fedpol.be/pub/inforevue/inforevue2_11/022011-5-f.pdf)

Blood and Honour Vlaanderen est la version flamande de l'organisation skinhead néonazie internationale Blood and Honour, apparue dans les années 1990 en Belgique. Des publications néonazies néerlandophones, comme francophones (par exemple Bec et ongles, alors éditée par un dirigeant du groupe l'Assaut) s'occupèrent de la promotion de ses activités. Dix ans plus tard, gardant des contacts en Wallonie auprès de naziskins proches du Front national, puis du mouvement Nation, c'est surtout en Flandre que Blood and Honour va se développer. Notamment avec la caution idéologique de Bert Eriksson, l'ancien « führer » du Vlaamse Militanten Orde (VMO).
En Belgique, les productions « oï » et « RAC » faisant partie de la « galaxie Blood and Honour » sont distribuées par « Pure-Impact », un label de disque fondé en 1984, dans la périphérie bruxelloise, par un bonehead proche du Parti des forces nouvelles et du groupe l'Assaut de Hervé Van Laethem.
Aujourd'hui, une « division flamande » de B&H existe toujours sous le nom de Blood and Honour-Vlaanderen. Cette dernière est en relation étroite avec Groen-rechts (un groupuscule « écolo-nazi » d'Anvers) et l'ex-Vlaamse jongeren Mechelen (VJM), dont les dirigeants donnèrent naissance à la Vlaamse jongeren Westland (VJW), les principaux contacts flamands du mouvement francophone Nation. Blood and Honour-Vlaanderen, Groen-rechts et la VJM se retrouvent, encore avec Nation, au sein du « Comité des nationalistes contre l'OTAN ». Ces groupes néerlandophones développent également des synergies militantes avec des militants des Vlaams Belang jongeren (VBJ).
En 2007 un nouveau mouvement néo nazi flamand fait son apparition avec le même but que le Bloed-Bodem-Eer en Trouw il porte le nom de ‘’Résistance Flamande ‘’ qui opère au sein de la Flandre française.
La division flamande de B&H est totalement impliquée dans le réseau négationniste actif en Belgique. Le 2 mars 2002, quelque part en Flandre et dans la totale clandestinité, elle participait au « Revisionistisch congres » où prirent la parole Siegfried Verbeke (VHO), Bert Eriksson (ex-VMO), Vincent Reynouard (négateur français exilé en Belgique et depuis lors responsable de « Vision historique objective », la section francophone de VHO) et Paul Kruger (pseudonyme du porte-parole de Blood and Honour Vlaanderen). Le 19 mars 2005 à Waasmunster, près d'Anvers, la publication néonazie flamande Bloed, Bodem, Eer en Trouw (BBet, "Sang, Terre, Honneur, Fidélité"), proche de B&H Vlaanderen, organisait un meeting néonazi clandestin pour soutenir le combat des négateurs du Judéocide et des autres crimes commis par la dictature hitlérienne. Depuis, BBet regrouperaient des dissidents de B&H. Il faut savoir que cette nébuleuse néonazie est traversée de nombreux conflits internes.
Un réseau néo-nazi, Bloed-Bodem-Eer en Trouw (BBeT) (Sang, Terre, Honneur et Fidélité), mouvement dissident issu du Blood and Honour en Flandre, a été démantelé en septembre 2006. Selon Le Soir, il « projetait des attentats » afin de « déstabiliser » le pays, et l'enquête était en cours depuis 2004. (Le Soir 1 ). Dix-sept personnes ont été arrêtées dans le cadre de la loi antiterroriste de décembre 2003, la loi sur les armes, et celles sur le racisme, la xénophobie et le négationnisme. Parmi celles-ci, onze militaires (un candidat officier, un sous-officier, huit soldats parmi lesquels le chef du réseau, B.T., militaire au régiment « Libération » à Bourg-Léopold, une ville garnison proche de la frontière néerlandaise.

André Flahaut, le ministre de la Défense, a salué le « rôle moteur » du service de renseignement militaire dans cette affaire, qui, pourtant, abritait naguère les réseaux stay-behind belges, soupçonnés d'implication dans les tueries du Brabant dans les années 19802. Pour Manuel Abramowicz, auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite en Belgique et dirigeant du réseau RésistanceS de surveillance de l'extrême droite, les « ultras » de la droite radicale ont toujours eu pour objectif « d'infiltrer les rouages de l'État », dont l'armée dans les années 1970 et 80, via les mouvements Westland New Post (WNP) et Front de la Jeunesse.
Comme lors d'autres enquêtes à propos des réseaux Gladio, des armes, munitions et explosifs ont été découverts, ainsi que des tentatives de liens internationaux. Ainsi, cinq casernes ont été perquistionnées (une à Bruxelles, quatre en Flandre), ainsi que dix-huit habitations privées du nord du pays. Une bombe artisanale « assez forte pour faire exploser une voiture » a été saisie selon la police, ainsi que des armes à feu, des détonateurs, une « grande quantité » de munitions, de la propagande néonazie et des explosifs. Le principal suspect, B.T., organisait également des exercices paramilitaires, des week-ends de survie et des exercices de tirs, qui étaient pour certains organisés sur des terrains de l'armée à l'insu des autorités. Il avait aussi développé un commerce d'armes avec quelques complices. De plus, B.T. développait des contacts internationaux, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais « De Nationale Alliantie ». Selon l'AFP, « la mise au jour, à un mois des élections municipales, d'un complot fomenté au sein de l'armée belge par un groupe de néonazis flamands a stupéfait de nombreux Belges et provoqué l'ire de l'extrême droite flamande, qui crie à la manipulation préélectorale. »

NOUVEAU (15/09/2011) Division Wallonie de Blood and Honour : réaction du Front national «réunifié» Info EXCLUSIVE de RésistanceS.be


Les néonazis de Blood and Honour s’installent en Wallonie
Après la Flandre, Blood and Honour (B&H) s’implante en Belgique francophone. Le bastion de sa «division Wallonie» (sic) se trouve dans la région de Charleroi. L’objectif de cette organisation internationale néonazie est de former des «soldats politiques». Afin de mener une «guerre raciale» pour sauver la «race blanche» de son «anéantissement» planifiée par le ZOG (Zionist Occupation Government) ! Des dirigeants flamands de B&H ont été récemment condamnés pour leurs activités politiques à plusieurs mois de prison. Enquête - avec des informations exclusives - de RésistanceS.be sur cette section néonazie wallonne et la mouvance violente «NS» (national-socialiste) à laquelle elle appartient.
Concert clandestin de Blood and Honour
Il y a quelques semaines, il a été lancé, de façon très confidentielle, en Belgique la première «division wallonne» de Blood and Honour (B&H). Cette organisation internationale rassemble une partie des skinheads («crânes rasés») se revendiquant de l’idéologie «NS» (national-socialiste, néonazie). Son siège et sa direction, appelés «division centrale», se trouvent en Grande-Bretagne, pays où B&H a été fondée en 1987. Depuis, de nombreuses «divisions» nationales ont été créées à l’étranger (voir notre encadré ci-dessous).
Le lancement de sa section wallonne a été lent. Son apparition se réalise plus de 25 ans après la naissance outre-Manche de ce mouvement néonazi. Une lenteur causée par une série de facteurs différents : l’esprit de «bande» (au sens sociologique du terme) qui règne à Blood and Honour, son mode de fonctionnement cloisonné et semi-clandestin, une adhésion compliquée (par cooptation), ses mesures importantes de sécurité pour éviter toute infiltration, la «guerre des clans» endémique que se livrent entre eux les «crânes rasés», les dissensions internes et l’apparition de dissidences.
B&H-Vlaanderen condamnée
En Belgique, une «division» existait déjà depuis plusieurs années en Flandre, sous le nom de «Blood and Honour-Vlaanderen» (B&H-VL). Liée aux derniers chefs du mouvement néonazi flamand des années 1970-1980 et aux réseaux négationnistes, B&H-VL s’est rendue célèbre en organisant de façon confidentielle sur notre territoire national des concerts et d’autres rassemblements en l’honneur du national-socialisme, de son guide Adolf Hitler et de son disciple anglais feu Ian Stuart Donaldson, le dirigeant-fondateur de B&H.
Mais très vite la «division flamande» a été traversée par d’importants conflits internes qui ont donné lieu, au début des années 2000, au départ de plusieurs de ses activistes. Ces derniers se regroupèrent autour d’une publication au titre des plus évocateurs : «Bloed-Bodem-Eer en Trouw» (BBeT), une devise emprunté au «patrimoine nazi» (en français : Sang-Sol-Honneur et Fidélité). De cette publication, un véritable groupe de lutte armée se mis en place sous le même nom. D’autres dissidents rejoignirent ensuite Blood and Honour/Combat 18 (B&H/C18), la principale scission de l’organisation néonazie internationale. Aujourd’hui, en Belgique comme dans les autres pays en général où B&H est présente, il existe deux entités portant le même patronyme : une Blood and Honour «traditionnelle» et une autre «dissidente» (B&H/C18). Toutes les deux se revendiquent du même héritage idéologique et vouent également un identique culte de la personnalité à Ian Stuart Donaldson. Leur existence sur un même front apporte souvent de la confusion pour correctement les distinguer.
Blood and Honour-Vlaanderen (traditionnelle) a dû faire face en mars de cette année à la condamnation, à plusieurs mois de prison, de trois de ses responsables pour avoir organisé, en Flandre en 2008, un hommage aux «héros SS», un concert néonazi et un second en mémoire de Ian Stuart Donaldson. Un procès s’ouvrira dans quelques jours (le 12 septembre prochain) contre ses dissidents qui avaient créé BBeT. Ils sont poursuivis suite au démantèlement, en 2006, de ce groupe clandestin ayant planifié des actions terroristes en Flandre pour provoquer une véritable «guerre raciale» devant faire vaincre la «révolution de la race blanche» ().
Pas disparus pour autant, quelques activistes de Blood and Honour («traditionnelle» comme «dissidente», dont l’un des ex-leaders de BBeT) militent activement aujourd’hui à la Nieuw-solidaristisch alternatief (N-SA). En français : Alternative néo-solidariste. Ce mouvement politique a vu le jour en 2007. A la base de la N-SA, il y avait plusieurs petits groupes nationalistes flamands radicaux, notamment composés de skin-nazis. L’Alternative néo-flamande se singularise par son opposition directe au Vlaams Belang qu’elle considère comme étant devenu un parti de droite nationaliste «libérale» et «prosioniste» (). La N-SA incarne, certes de manière groupusculaire, le courant fasciste traditionnel jadis plus visible en Flandre. Elle se présente comme l’héritière du Vlaamse militanten orde (VMO), la plus célèbre et active organisation néonazie flamande des années 1970-1980 (). A cette époque, le VMO avait déjà lancé un recrutement dans le milieu skin «NS» et était en contact avec Ian Stuart Donaldson. Le dernier dirigeant du VMO, Bert Eriksson, apportera son soutien, au début des années 2000, à Blood and Honour-Vlaanderen ().
Pour en revenir à la «division Wallonie» du courant traditionnel de B&H, sa création a été rendue officielle par la «division centrale» le mois dernier. Mais cela faisait plusieurs années que des skin-nazis de Wallonie manifestaient leur sympathie pour l’organisation néonazie et fréquentaient ses concerts clandestins et initiatives politiques ayant lieu en Flandre et à l’étranger.
Belgium Defense League
En 2009, certains proches de B&H en Belgique francophone eurent d’abord le projet de lancer dans notre pays une «Belgium Defense League», sur le modèle de l'English Defense League (EDL). Cette EDL fut mise sur pied, en 2009 en Grande-Bretagne, par des militants d’extrême droite et néonazis ayant décidé de l’adoption d’une nouvelle stratégie politique. Pour combattre ladite «islamisation de l’Europe», l’EDL préconise en effet la constitution d’un «front large», y compris avec la droite national-libérale, les néoconservateurs, l’ultradroite juive sioniste et des groupes laïques islamophobes. Pour ce nouveau courant d’extrême droite, les ennemis principaux de l’Europe (blanche, occidentale et chrétienne) sont à la fois les activistes musulmans rigoristes, les politiciens, les médias et les intellectuels favorables à la société multiculturelle. L’un des théoriciens de cette stratégie désormais adoptée par une partie de l’extrême droite est le français Guillaume Faye
Anders Behrind Breivik, l’auteur le 22 juillet dernier de l’attentat contre le gouvernement norvégien et le massacre visant les jeunes militants du parti travailliste (77 morts au total ), avait depuis plusieurs années des contacts directs avec l’English Defense League. Le tueur de masse norvégien appartient idéologiquement à cette nouvelle extrême droite populiste et islamophobe, mais qui rejette (par stratégie uniquement ?) l’antisémitisme et le nazisme. Ce qui n’est pas le cas de Blood and Honour. C’est pour cette raison, que pour elle, l’EDL est purement et simplement devenue une organisation «sioniste» !
Division Wallonie
Très vite, les initiateurs du projet de lancement d’une Belgium Defense League se sont pour finir réorientés vers B&H. C’est en 2010 que la planification d’une «division wallonne» de Blood and Honour fut relancée. Sa mise en route s’est réellement concrétisée en février de cette année en Hongrie au cours d’un rassemblement néonazi. Chaque année, la droite nationaliste «nazifiante» locale organise, à Budapest, une «Journée d’Honneur» pour commémorer la collaboration hongroise pro-allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Ce rassemblement nostalgique est également fréquenté par des délégations d'organisations NS étrangères, venant d’Allemagne, d’Angleterre, de Tchéquie… et de Belgique.
A l’occasion de l’édition 2011 de la «Journée d’Honneur», les skin-nazis wallons proches de B&H se sont réconciliés avec les membres de sa «division flamande», tous présents dans la capitale hongroise. Cette «alliance» entre les Flamands et les Wallons a mis fin à une longue «guerre des frères» (sic). Elle permettra ensuite l’ouverture, au début du mois d’août de cette année, d’une antenne en Wallonie de B&H, reconnue officiellement par la «division centrale», située à Londres. Depuis, la «division Wallonie» apparaît dans la liste de ses «contacts internationaux».Elle figure, côte à côte de B&H-Vlaanderen, dans la section «Belgique» de l’organisation néonazie.
Elle dispose de son propre logo. Celui-ci reprend l’emblème de la «division SS Wallonie», initiée durant l’occupation nazie de la Belgique, pour participer sur le Front de l’Est à la «croisade européenne contre le Bolchévisme», par Léon Degrelle, le chef du mouvement Rex (extrême droite belge catholique ).
Son fief : Charleroi
Le noyau fondateur de Blood and Honour wallonie se trouve dans la région de Charleroi. Il se compose de quelques skin-nazis vivant dans plusieurs communes de la Province du Hainaut. Le responsable de la «division Wallonie» utilise pour ses activités politiques le pseudonyme de «Chris Demart» (mais sa réelle identité est depuis lors connue).
Avec sa bande de skin-nazis, il fréquente les manifestations du mouvement Nation et du Front national dit «réunifié» (celui des purs et durs du frontisme à la belge). Il est notamment l’«ami» d’un des dirigeants les plus actifs de Nation. Une preuve de plus des liens maintenus de formations politiques d’extrême droite avec le «milieu néonazi», contrairement à leurs affirmations de circonstance et leur adhésion stratégique à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont le but est uniquement de pouvoir se défendre en cas de poursuites judiciaires, pour racisme notamment.
Dans le cadre de sa direction de B&H-Wallonie, Chris Demart est en contact avec «Urd & Skult», une «communauté indépendante» néonazie – aux allures de secte politico-religieuse des plus inquiétantes - présente en Bavière allemande et dans les Sudètes tchèques. Leur prise de contact eut lieu en février 2011 en Hongrie à l’occasion de la «Journée d’Honneur». Chris Demart portait déjà à ce moment un t-shirt frappé du logo de la «division Wallonie» de Blood and Honour, comme cela avait déjà été le cas lors d’un rassemblement du mouvement Nation.
Concert néonazi en octobre
Le baptême du feu de la «division wallonie» aura lieu le 1er octobre prochain. Pour cette date, en co-organisation avec Blood & Honour Vlaanderen, et le soutien des Allemands de l’organisation, elle propose la tenue du prochain «ISD Memorial» en Belgique. Cet événement annuel est organisé simultanément dans plusieurs pays par les divisions nationales de B&H pour honorer la mémoire de son fondateur, Ian Stuart Donaldson (ISD).
Au programme de l’ISD Memorial flamo-wallon : des concerts de groupes skins, des discours de haine raciale et la diffusion de matériaux de propagande (CD, t-shirt, journaux…). Les ISD Memorial permettent aussi la coordination d’actions politiques et le renforcement des réseaux transfrontaliers des membres de B&H.
Pour éviter toute interdiction possible ou contre-manifestations antifascistes, le lieu de ce rassemblement néonazi est tenu secret jusqu’à la dernière minute. L’endroit choisi est souvent une salle de fête (louée sous un faux prétexte et au nom d’une association culturelle inexistante) se trouvant dans une commune rurale, facilement accessible via un vaste réseau autoroutier. Un dispositif de sécurité (B&H dispose d’un service d’ordre paramilitaire) est à chaque fois mis en place pour empêcher l’infiltration de journalistes, d’agents des forces de l’ordre et d’antifascistes. Les skin-nazis connus pour leur appartenance ou même leur sympathie pour les dissidents de B&H/Combat 18 y sont persona non grata. Les téléphones portables et les appareils photos y sont strictement interdits pour s’assurer qu’aucune image ne resortira de ces concerts-meetings. Ce qui fut déjà le cas à plusieurs reprises dans le passé et permis alors à la justice d’ouvrir ensuite des procès contre les organisateurs des rassemblements de B&H.
«Guerre des races»
Les précédentes années, c’est la division Vlaanderen qui s’occupait de la tenue de l’ISD Memorial en Belgique. Il avait en général lieu dans une petite commune flamande limitrophe de la frontière belgo-hollandaise pour permettre aux activistes hollandais et allemands de B&H d’y participer sans devoir faire d’innombrables kilomètres. Co-organisé par sa nouvelle «division Wallonie», cette année, l’ISD Memorial «belge» pourrait donc se dérouler dans une commune de la Région wallonne.
La tenue de ce rendez-vous annuel néonazi en Belgique sera la première initiative des Wallons de B&H, l’acte de naissance officiel de leur «division» et la confirmation de la présence dans le sud de la Belgique de partisans de solutions radicales pour mener la «guerre des races». Il existe désormais en Wallonie des «soldats politiques» néonazis pour qui la lutte armée fait partie des solutions pour vaincre les ennemis de la «race blanche».
Tatiana VERTAELENS
avec AFF-Verzet
RésistanceS 12-09-2006

Réseau terroriste démantelé en Belgique
Portrait d'une mouvance néonazie active depuis bien longtemps
Ce jeudi 7 septembre, dix-sept activistes – dont dix militaires – néonazis ont été arrêtés. Membres de l'organisation clandestine Bloed-Bodem-Eer en Trouw (BBET), ils se préparaient, selon la justice belge, à organiser des actions terroristes. BBET est issu de la ''division flamande'' de Blood and Honour, une organisation néonazie internationale. Depuis plusieurs années, RésistanceS dénonce l'existence de cette mouvance extrêmement violente. Radioscopie de celle-ci.
Skins nazis de la ''division serbe'' de Blood and Honour, lors d'un concert de musique ''oï''.
C'est au tout début des années 90 qu'une ''Belgian division'' de Blood and Honour (B&H) apparaît en Belgique. B&H est une organisation skinhead néonazie internationale (voir notre encadré ci-dessous). Des publications néonazies néerlandophones comme francophones (par exemple ''Bec et ongles'', alors éditée par un dirigeant du groupe l’Assaut) vont s’occuper de la promotion des activités des militants belges de B&H. La ''Belgian division'' est localisée à Waarschoot. Son adresse (une boîte postale) est la même que celle de la revue néonazie ''Thule'', le nouveau titre de ''Euro-Forum'', un opuscule réalisé par des néonazis belges néerlandophones et francophones. Parmi eux se trouve le dirigeant de l'Assaut et futur dirigeant-fondateur, en 1999, du mouvement Nation.
C’est surtout en Flandre que Blood and Honour va se développer. Notamment avec le soutien idéologique de Bert Eriksson, l’ancien ''führer'' du Vlaamse militanten orde (VMO), milice néonazie interdite par la justice belge.
Une mouvance très bien structurée
En Belgique, les productions ''oï'' (musique skinhead) faisant partie de la ''galaxie'' de Blood and Honour sont alors distribuées par Pure-Impact, un label de disque fondé en 1984, dans la périphérie bruxelloise, par un skin proche du Parti des forces nouvelles et du groupe l’Assaut.
Au début des années 2000, une ''division flamande'' de B&H va se réactiver, sous le nom de Blood and Honour-Flanders puis Vlaanderen. Cette dernière est en relation étroite avec une série de groupes néonazis : Groen-rechts, l'ex-Vlaamse jongeren Mechelen (VJM), la Vlaamse Jongeren Westland (VJW)... Les skinheads néonazis participent encore aux manifestations du Comité nationalisten tegen globalisering (le Comité des nationalistes contre la globalisation) et à celles du Comité nationalistes contre l'Otan. Ces comités permettent alors aux activistes de diverses organisations d'extrême droite de se retrouver et de militer ensemble pour des causes identiques. Dans cette mouvance politique, ils vont également côtoyer des affiliés du Vlaams Blok jongeren (VBJ), l'organisation de jeunesse du parti nationaliste flamand (aujourd’hui Vlaams Belang). Une preuve de plus des liens persistants entre le VB et la mouvance néonazie.
Manifestation du Comité des nationalistes contre l'Otan, à Bruxelles en 2005. Un comité servant de courroie de transmission entre les skinheads francophones du mouvement Nation et les néonazis de Blood and Honour.
Organisant des concerts de musique ''oï'', la division flamande de B&H est aussi totalement impliquée dans le soutien aux négationnistes, dont l'objectif est de nier le génocide juif commis durant la Deuxième Guerre mondiale et de réhabiliter le nazisme. Le 2 mars 2002, quelque part en Flandre et dans la clandestinité totale, B&H-Vlaanderen participait ainsi au ''Revisionistisch congres'' où prirent la parole Siegfried Verbeke (leader du groupe négationniste anversois VHO), Bert Eriksson (ex-VMO), Vincent Reynouard (négateur français exilé en Belgique et depuis lors responsable de la section francophone de VHO) et Paul Kruger (pseudonyme du porte-parole de Blood and Honour-Vlaanderen).
Sang - Sol - Honneur et Fidélité
La défense du négationnisme et de l'héritage ''national-socialiste'' va aussi se faire dans la revue ''Bloed-Bodem-Eer en Trouw'' (en français : Sang-Sol-Honneur et Fidélité, une devise nazie) également connue par ses initiales : BBET. Cette publication confidentielle néonazie flamande se présente comme étant la revue de réflexion idéologique de la mouvance de Blood and Honour. Le 19 mars 2005 à Waasmunster, près d'Anvers, BBET organisait un meeting néonazi clandestin pour soutenir les ''prisonniers politiques'' emprisonnés pour négationnisme. Depuis, suite à des conflits internes apparus au sein du B&H-Vlaanderen, l'équipe rédactionnelle réalisant BBET aurait fait dissidence et formé ensuite son propre groupe. Qui prendra le même nom que la revue.
C'est BBET qui fut l'objet de l'opération policière du 7 septembre qui permit l'arrestation de dix-sept néonazis belges. Selon nos confrères de Blokwatch, BBET serait constitué d'environ 25 activistes. Blood and Honour-Vlaanderen aurait pour sa part été épargné par l'opération policière. Pour l'instant.
En Wallonie et à Bruxelles aussi ?
Il n'a jamais existé, du côté francophone, de 'division « wallonne » ou « bruxelloise » de Blood and Honour. Cependant, des bandes de skinheads francophones se sont revendiqué de l'idéologie véhiculée par B&H. Au début des années 90, à Liège, un fanzine (un journal amateur) skinhead, ''Blind Justice'', avait par exemple des contacts avec les représentants belges de B&H. ''Blind Justice'' était alors proche du groupe l'Assaut.
Aujourd'hui, la majorité des skinheads francophones, de tendance nationaliste, est active au sein du Front national et du mouvement Nation. Ce dernier a été fondé par l'ex-leader de l'Assaut. Dans les années 80 et 90, ce groupe néonazi s'était spécialisé dans le recrutement de jeunes ''crânes rasés''. Ainsi, au mouvement Nation en général, et à Jeune Nation (son organisation de jeunesse) en particulier, les skinheads restent nombreux. Ils partagent souvent la même idéologie que les skinheads flamands de Blood and Honour. Récemment encore, plusieurs militants de Jeune Nation participaient au service d'ordre d'une manifestation organisée par la mouvance de Belgique & Chrétienté, un groupuscule intégriste catholique membre du ''réseau associatif'' du mouvement Nation (1). Une preuve de plus que les skinheads ont des contacts qui vont au-delà de leur environnement politique immédiat.
Un danger skin ?
Si la version néonazie du ''mouvement skin'' représente un véritable danger, c'est l'ensemble de sa mouvance et de ses soutiens politiques qui doivent ici être stigmatisés. En effet, les skinheads ne sont que les ''troupes de choc'' de formations et d'organisations d'extrême droite dont l'objectif reste le même : la déstabilisation du système politique actuel pour le remplacer par un régime d'Ordre nouveau.
Tel était en tous les cas l'objectif des apprentis terroristes de BBET arrêtés le 7 septembre.
Portrait d’une organisation néonazie internationale
Blood and Honour contre le ZOG
Blood and Honour (B&H) est une organisation de skinheads qui se revendiquent ouvertement, depuis sa naissance officielle en 1987, du «national-socialisme» (NS). Adolf Hitler reste pour elle le guide, certes posthume, de la «révolution blanche». L’organisation B&H s’est donnée pour mission de former des «soldats politiques» dans le but de sauver l’«Europe blanche». Son principal ennemi est le ZOG, c’est-à-dire le «zionist occupation government» (en français : «gouvernement d’occupation sioniste»).
Protocoles des Sages de Sion
Apparu d’abord au sein de l’extrême droite radicale (terroriste) nord-américaine, cet acronyme remplace l’«Internationale juive», si chère jadis à la propagande antisémite en vigueur sous le IIIe Reich nazi. Selon les théories complotistes des antisémites, le ZOG a mis en place un plan machiavélique pour anéantir, par un véritable génocide, la «race blanche». Les auteurs juifs de ce plan secret auraient organisé l’émigration vers les pays occidentaux de travailleurs étrangers, le métissage des populations européenes, la contraception et l’avortement des «femmes blanches»…
La théorie du ZOG est une version moderne et adaptée à notre époque des Protocoles des Sages de Sion, un faux document réalisé en 1901 par la police tsariste et diffusé massivement ensuite sans discontinuité, jusqu’à nos jours, dans le monde entier. Affirmant faussement révéler un programme de domination mondiale, orchestré en 1897 par le Congrès sioniste (juif) mondial, ces Protocoles sont devenus le document de propagande fondateur de l’antisémitisme du XXe siècle. Pour écrire son manifeste idéologique et programmatique, Mein kampf, Adolf Hitler s’en est fortement inspiré.
Divisions étrangères et terrorisme
Pour vaincre le ZOG et assurer la survie des blancs, à l’instar d’autres mouvements néonazis éparpillés dans le monde, Blood and Honour préconise le recours à la lutte armée. Des membres de plusieurs «divisions» de l’organisation sont passés des écrits aux actes. Des ratonnades d’étrangers ont ainsi été commises, ainsi que de véritables actions terroristes. Dans plusieurs pays (dont en Belgique), la justice a sévèrement condamné à des peines de prison des activistes de B&H.
Le siège, dénommé «division centrale», de B&H se trouve à Londres. A l’origine anglaise, cette organisation néonazie s’est très vite implantée à l’étranger. Elle dispose à l’heure actuelle de «divisions» nationales en Europe de l’ouest (Grande-Bretagne, Allemagne, Hollande, France, Autriche, Suisse, Italie, Grèce… Belgique), dans le nord de l’Europe (Finlande et Suède), en ex-Yougoslavie (Serbie, Croatie et Slovénie), dans des ex-républiques du Pacte de Varsovie (Pologne, Tchéquie, Hongrie, Bulgarie, Russie et Ukraine), aux Amériques (Etats-Unis et Chili) et en Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande).
Ian Stuart Donaldson, le guide du RAC
Le dirigeant-fondateur de Blood and Honour est le britannique Ian Stuart Donaldson, le chanteur et leader de Skrewdriver, un des tous premiers groupes de musique skinhead à succès. Stuart Donaldson avait auparavant fait partie de la direction du National front (NF), un petit parti d’extrême droite qui bien avant le Front national français, dans les années 1970, eut un certain succès dans l’électorat protestataire en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, le NF n’est plus qu’un groupuscule sans aucune envergure et survit dans l’ombre du très électoraliste British national party (BNP), pourtant l’une de ses dissidences.
En mettant sur pied B&H, Ian Stuart Donaldson avait l’ambition de recruter et de politiser les skinheads. Ces derniers appartenaient alors à un mouvement culturel issu de la classe ouvrière britannique. Ils étaient plutôt connus pour leurs positions politiques antiracistes. Leur musique, le «ska», formait un mixte entre le rock anglo-saxon et le reggae jamaïquain. Ian Stuart Donaldson arrivera à détourner une partie des «crânes rasés» de leurs idéaux et références culturelles d’origine pour les transformer en disciples de la «haine raciale».
Ensuite, très vite, B&H deviendra la première organisation structurée rassemblant les skinheads de tendance «NS» (national-socialiste). Organisant des concerts de «oï», le rock des skins, sous le label du RAC (Rock against communism) et la distribution des disques des groupes agissant sous son égide, Blood and Honour va également se lancer dans des actions politiques militantes, souvent très violentes.
Né en 1957, Ian Stuart Donaldson (ISD) est décédé en 1993 dans un accident de voiture. Sa disparition n’a pas pour autant donner lieu à la fin de son organisation. Que du contraire. Depuis lors, ses disciples lui vouent un culte de la personnalité indémodable. Chaque année, des rassemblements sont organisés, en automne, pour le commémorer dans les pays où B&H est implantée. Ces rendez-vous annuels sont connus sous le nom de «ISD Memorial».
Combat Adolf Hitler
Vivant de sa bonne réputation dans le milieu néonazi, B&H a néanmoins connu des conflits internes importants (décrits comme des «guerres des frères») qui déboucheront sur des dissidences et la création d’organisations concurrentes et ennemies, comme «Combat 18» (C18). Le chiffre 18 fait référence à la première et la huitième lettre de l’alphabet, soit le A et le H, les initiales d’Adolf Hitler. L’organisation Combat 18 a été à un moment le service de sécurité paramilitaire du British national party. Les dissidents regroupés dans C18 utilisent également pour se présenter le nom de Blood and Honour et célèbrent aussi le souvenir de Ian Stuart Donaldson. Pour distinguer cette scission de l’organisation-mère (traditionnelle), elle est désignée sous le nom de Blood and Honour/Combat 18 (B&H/C18). Le clash entre les traditionalistes et les dissidents fondateurs de B&H/C18 s’est répercuté dans la plupart des pays où l’organisation néonazie est présente. En Belgique, ce fut notamment le cas en Flandre où B&H traditionnelle est présente depuis près de 20 ans.
Outre Combat 18, B&H traditionnelle a connu encore une autre scission qui donna lieu à la création du mouvement des Hammers skins. Ceux-ci sont surtout implantés aux Etats-Unis.
Que faire contre Blood and Honour ?
Par sa structuration paramilitaire, ses actions transfrontières, son idéologie raciste et nazie véhiculée auprès de jeunes sans grands bagages intellectuels, l’adhésion à ses «divisions» des éléments les plus radicaux de l’extrême droite classique et une préparation à la «guerre raciale»pour faire triompher la «révolution NS», Blood and Honour représente une organisation extrêmement dangereuse. La lutte armée reste depuis sa fondation en 1987 à son programme et des activistes issus de ses rangs sont déjà souvent passés à l’acte.
Les actions des organismes d’Etat de lutte contre le racisme et les mesures répressives prises à son encontre ne semblent pas réellement la freiner dans son développement. La seule anicroche observable pour B&H réside dans les «guerres des frères» caractéristiques de ce milieu politique. Les autorités publiques pourront-ils encore longtemps se satisfaire de la stratégie indirecte du «diviser pour règner» ?
Comme pour d’autres «bandes urbaines» violentes, c’est avec des réponses socio-économiques, dont le résultat devra être garanti, que des remèdes seront trouvés aux raisons nocives de l’engagement de milliers de «jeunes blancs» pour combattre les ennemis de l’Occident désignés par Blood and Honour, sous le drapeau renaissant à croix gammée.
Manuel Abramowicz

La Belgique démantèle un groupe néonazi préparant des attentats
Le Monde.fr avec AFP | 07.09.2006 à 20h59 • Mis à jour le 07.09.2006 à 20h59

Un groupe néonazi, baptisé Sang-Terre-Gloire-Honneur (BBET, Bloed-Bodem-Eer-Trouw), particulièrement actif au sein de l'armée, a été démantelé par les autorités belges, jeudi 7 septembre, alors qu'il préparait des actions terroristes destinées à déstabiliser les institutions démocratiques du royaume.
Le parquet fédéral a expliqué que le groupe "avait l'intention de mettre ses idées terroristes en pratique", ajoutant néanmoins : "On n'a pas trouvé d'indices pour un attentat spécifique." Environ 150 policiers fédéraux ont perquisitionné dans la journée cinq casernes, en Flandre et à Bruxelles, et dix-huit adresses de particuliers en Flandre. Ont été saisis une bombe artisanale "assez forte pour faire exploser une voiture", ainsi que diverses armes à feu, des détonateurs de mines terrestres, des munitions, de la propagande néonazie et des explosifs. L'arsenal découvert comprenait également des gilets pare-balles, des masques à gaz et des stupéfiants.
LE FONDATEUR DU GROUPE ARRÊTÉ
Dix-sept personnes ont été interpellées. Il s'agit "principalement de militaires et de personnes ayant une idéologie d'extrême droite qui, pour certains, s'exprime clairement par le racisme, la xénophobie, le négationnisme, l'antisémitisme et le néonazisme", indique le parquet fédéral. Le juge d'instruction de Termonde (centre), Patrick Van Cauteren, dispose de vingt-quatre heures pour décider de les placer ou non en détention provisoire.
Le principal suspect arrêté, identifié par les initiales B. T., est un militaire en fonction dans le régiment "Libération" de Léopoldsburg dans la province du Limbourg (nord-est de la Belgique). Il est le fondateur et le "principal pivot" de ce groupement néonazi, qui recrutait notamment au sein de l'armée. Il entretenait des contacts à l'étranger, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais De Nationale Alliantie. BBET est une scission du mouvement "Blood and Honour" Flandre. Après 2004, B.T. a fondé progressivement sa propre organisation clandestine.
Wikipedia :
Bloed-Bodem-Eer en Trouw (en français : Sang-Terre-Honneur et Fidélité, une devise nazie) est un groupe néo-nazi flamand, qui se présente comme étant un centre de formation idéologique pour la mouvance de Blood and Honour Vlaanderen, qui est lui-même la branche belge du réseau international de skinheads (néo-nazis) Blood and Honour. BBET est aussi le nom d’une revue de Blood & Honour Vlaanderen créée en 2004, démontrant par là la proximité entre les deux groupes. La police belge arrêta dix-sept membres du groupe extrémiste en septembre 2006, affirmant qu’ils préparaient des attentats afin de « déstabiliser » le pays, réactivant ainsi la stratégie de la tension poursuivie lors de la guerre froide1,2. Ainsi, La Libre Belgique pouvait écrire : « Ceci réveille de douloureux souvenirs à une partie de la population belge, qui se rappelle les «années de plomb», ces années 80, mûries une décennie plus tôt, où l'extrême droite attirait en son sein des militaires, des miliciens et des officiers de réserve, planifiait de déstabiliser la Belgique, tout cela, sur le soupçon, jamais prouvé, qu'elle était liée aux tueries du Brabant »
Négationnisme
Le 19 mars 2005 à Waasmunster, près d'Anvers, selon le groupe anti-fasciste RésistanceS, BBeT organisait un meeting néonazi clandestin pour soutenir les « prisonniers politiques » emprisonnés pour négationnisme et appuyer les négationnistes Siegfried Verbeke (plusieurs fois condamné) et Christian Worch. Depuis, suite à des conflits internes (sur la position à adopter au sujet de la guerre en Irak) apparus au sein du B&H-Vlaanderen, l'équipe rédactionnelle réalisant BBeT aurait fait dissidence et formé ensuite son propre groupe. Qui prendra le même nom que la revue, qui diffuse des textes soutenant les négationnistes du «Vrij Historisch Onderzoek» (VHO), dont les membres ont été plusieurs fois attraits en justice.
Des contacts internationaux
Le groupe BBET est issu d’une scission de Blood and Honour Vlaanderen, qui est lui-même la branche flamande du mouvement de skinhead international Blood and Honour créé en Grande-Bretagne dans les années 1980 et à l’origine du mouvement RAC (Rock Against Communism). Robert S. Griffin, un membre de l’Alliance nationale américaine, qui a participé le 3 juillet 2004 à des activités organisées par Blood & Honour Vlaanderen et le BBET, avait écrit dans son rapport qu’il était heureux de voir que les organisations flamandes qu'il a côtoyées en Belgique avaient à leurs côtés un parti comme le Vlaams Belang4 De plus, Thierry Boutens développait des contacts internationaux, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais « De Nationale Alliantie ».
Projet terroriste afin de « déstabiliser » la Belgique
Le 7 septembre 2006, une opération de grande envergure était lancée contre l'organisation BBeT. Dans un premier temps, dix-sept néonazis belges, dont dix militaires, furent arrêtés dans le cadre de la loi antiterroriste de décembre 2003, la loi sur les armes, et celles sur le racisme, la xénophobie et le négationnisme. Parmi celles-ci, onze militaires (un candidat officier, un sous-officier, huit soldats parmi lesquels le chef du réseau, Thomas Boutens, militaire au régiment « Libération » à Bourg-Léopold (Limbourg), une ville garnison proche de la frontière néerlandaise ; en outre, l’un des suspects était affecté à la base de Kleine-Brogel où sont stockées des ogives nucléaires américaines). Deux autres civils ont été arrêtés par la suite, et plus de cent armes (dont certaines de haute technologie, toutes des armes de défense ou de guerre, et à ce titre interdites) à nouveau découvertes. Ces deux civils ont été impliqués dans le cadre du volet de l’enquête sur le trafic d'armes et non sur le volet terroriste, et ne font pas partie de BBET5. Sur les dix-neuf inculpés, douze ont été placés sous mandat d'arrêt par le juge antiterroriste de Termonde Patrick Van Cauteren. Les mandats d'arrêts ont été confirmés par la chambre du conseil, leur détention se prolongeant pour un mois6. Les sept autres suspects ont été remis en liberté (dont six en tant qu'inculpés), sous diverses conditions (pas de contact avec les complices supposés; rester sur le territoire...).
Cent cinquante agents de la police fédérale ont perquisitionné cinq casernes (une à Bruxelles, quatre en Flandre), ainsi que dix-huit habitations privées du nord du pays. Une bombe artisanale « assez forte pour faire exploser une voiture » a été saisie selon la police, ainsi que des armes lourdes, des détonateurs de mine terrestres, une « grande quantité » de munitions, de la propagande néonazie et des explosifs (ainsi que du haschisch, des anabolisants et des ordinateurs). Thierry Boutens avait aussi développé un commerce d’armes avec quelques complices. D'après la ministre de la Justice, Laurette Onkelinx (PS), et le ministre de l'Intérieur, Patrick Dewael (VLD), BBet préparait une vague d'attentats contre des institutions belges afin de « déstabiliser » le pays. L’enquête, menée par la police fédérale et le SGRS (service de renseignement militaire) était en cours depuis 2004.
Un militant de BBeT libéré déclara, sur les antennes de la télévision privée VTM, que l'organisation néonazie rassemblerait entre 100 et 200 activistes et que des cellules clandestines de BBeT passeraient prochainement à l'action. Mais selon le réseau antifasciste flamand Blokwatch, BBeT serait en réalité constitué d'environ 25 activistes. Selon La Libre Belgique, ce militant déclarait que le groupe, fort de 200 hommes, avait « les moyens de mettre en pratique de noirs desseins, tout en faisant porter le chapeau à d'autres », (rappelant ainsi les attentats false flags menés pendant la guerre froide), et visait « la gauche et l'extrême gauche, la police, l'État et les étrangers ».
Les cibles des actes terroristes auraient été principalement des mouvements d'extrême gauche et des immigrés, quoique le groupe organisait des « entraînements » « à l’intérieur même des camps militaires », qui « mettaient en scène des bâtiments publics et des cibles politiques », selon le quotidien Le Soir du 12 septembre 20068. Les militants néo-nazis s’entraînaient aussi à passer à la clandestinité ainsi qu’aux techniques d’interrogation utilisées par la police, et à l’attitude à adopter en cas d’arrestation, tandis que des week-ends de survie étaient régulièrement organisés.
Selon l'AFP, « la mise au jour, à un mois des élections municipales, d'un complot fomenté au sein de l'armée belge par un groupe de néonazis flamands a stupéfait de nombreux Belges et provoqué l'ire de l'extrême droite flamande [ en particulier le Vlaams Belang ], qui crie à la manipulation préélectorale. »
André Flahaut, le ministre de la Défense (PS), a salué le « rôle moteur » du service de renseignement militaire dans la résolution de cette affaire .
Pour Manuel Abramowicz, auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite en Belgique et coordinateur de RésistanceS (un observatoire de l’extrême droite en Belgique), les « ultras » de la droite radicale ont toujours eu pour objectif « d'infiltrer les rouages de l'État », dont l'armée dans les années 1970 et 80, via les mouvements Westland New Post (WNP) — soupçonné par certains[Qui ?] de collusion avec les réseaux stay-behind belges de l’OTAN, ainsi que d’avoir participé aux tueries du Brabant qui ont terrorisées la Belgique dans les années 1980 — et Front de la Jeunesse.
En outre, le sénateur Ecolo Josy Dubié a affirmé qu’il demanderait la convocation d’urgence des Commissions de la Défense pour y entendre le ministre André Flahaut (PS). Selon Le Soir, qui souligne qu’un des suspects (Tamara Van Aalst, qui tenait aussi un bar, The Viking, qui servait de lieu de regroupement pour les néo-nazis à Bourg-Léopold) était affecté à la base de Kleine-Brogel où sont stockées des ogives nucléaires américaines, « cette convocation prend en compte, outre le nombre de militaires impliqués dans le réseau néo-nazi, la défaillance apparente de mesures de sécurité au sein de l’armée. »
Enfin, la justice a démenti les propos de la chaîne flamande VTM du 12 septembre, qui affirmait, citant des sources judiciaires, que le BBET prévoyait de tuer Filip Dewinter, chef de file anversois du Vlaams Belang, puis d'imputer cet assassinat au mouvement islamiste. Profitant du désordre causé par ce qui aurait un attentat false flag, BBET aurait ensuite tué Aboe Jahjah, le chef de la Ligue arabe européenne. VTM précise que l'objectif final du groupe était l'instauration d'une Flandre fasciste, et que les enquêteur ont écouté deux ans durant les conversations de Thomas Boutens et de ses compagnons, et auraient ainsi découvert le complot en question.
De plus, l'hebdomadaire Knack indiquait dans son édition du 13 septembre que Hans Van Themsche, qui a tué en mai 2006 une jeune fille au pair malienne et l'enfant qu'elle gardait, était un adepte du site internet du BBET. Selon Marco Van Haegenborgh, du Centre pour l'égalité des chances, si le noyau dur du BBET ne serait composé que d'une vingtaine de personnes, un groupe plus important de sympathisants graviterait autour et poserait aussi des menaces sur l'ordre public.
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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyMer 11 Juil 2012 - 23:08

LA LISTE DES GROUPES SUBVERSIFS

GUILLAUME ALAIN

Samedi 14 octobre 1995

Voici la liste des organisations subversives de Belgique en vigueur jusqu'à très récemment.

On y trouve des groupes ou des organisations qui parraissent «en sommeil». Et d'autres tout à fait «éteints» qu'on garde par prudence.

Quelques-uns des noms repris ci-dessous se rapportent au WNP ou aux CCC ; d'autres à des groupes extrémistes d'origine turque. Quelques «Églises» figurent encore ici et, bien sûr, divers mouvements «ultra» belges...

Ligne rouge; le Consortium européen, Europese consortium; le Parti du travail de Belgique (PTB); Distraction directe; la Section carrément anti-le peniste (Scalp); le Mouvement marxiste-léniniste de Belgique; Rode Jeugd; le Front anti-impérialiste; Alliance libertaire; Verzet; la Jeune garde socialiste; le Parti communiste du Pérou et Sentier lumineux; Werkgroep arbeid - Vlaamse socialistische beweging; Socialisme international; le Groupe communiste internationnaliste; Were Di; le Courant international socialiste; le Collectif révolutionnaire anarchiste; l'Église de scientologie, l'Église de la nouvelle compréhension; l'ASBL du 22 mars; Onkruit; les Loups gris; Rex, le Front rexiste; Sint-Maartens fonds; le Comité de soutien à la Fraction armée rouge; Comité de défense des prisonniers politiques en Europe; le Comité d'initiative pour la défense de la paix en Europe; Wiking Jugend; le Rassemblement national démocrate; Suleymancilar, le Front de la jeunesse; Ierland komitee Vlaanderen; Forces nouvelles, le Parti des forces nouvelles; Westland New Post; la Ligue européenne populaire écologique nationaliste; Odal; Nourdjular; l'Assaut; Vlaamse militantent orde (VMO); Voorpost, NAG, Avondland, Vlaamse jeugd; Mili Gorus; Stahlhelm; la Croix du secours international; Vlaams nationale groepering; Autonoom jongeren centrum Gent, Kollektief 84; les Verts pour une gauche alternative; l'Organisation des guérilleros fedaïns du peuple d'Iran; Alarm; l'ASBL Front national; le Front nationalle Vlaams Blok; le Taal aktie komitee; le Front antifasciste (FAF); Phoenix et Éperviers; le Front nationaliste; Centre d'étude et de recherche socio-biologique et raciale; l'ASBL Nabate; De Ring; le Front national, Parti des forces nouvelles; De Vrijbuiter; Association des étudiants iraniens de Belgique; Irminsul; l'Organisation des moudjahiddin du peuple d'Iran, l'Association des étudiants progressistes iraniens résidant en Belgique; le Parti des travailleurs kurdes - PKK, comité Kurdistan; Parti communiste marxi-léniniste turc, Devrim c'halkim birligi; les Compagnons du Christ Graal; l'ASBL Confédération des scouts intégristes; le Frap; les Cellules communistes combattantes (CCC); Agir; l'Association des parents et amis des prisonniers communistes; le Parti radical, partito radicale; Skinheads; le Parti communautaire national européen; le Comité de soutien aux prisonniers politiques d'Espagne; Devrimci Sol (Dev-Sol); Symphonie urbaine.

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kael

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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyMer 11 Juil 2012 - 23:40

Si les tbw était l'oeuvre de l’extrême droite pourquoi ne retrouve t-on pas dans les victimes des gens de couleurs ? difficile de croire qu'il n'y a jamais eu de gens de couleurs dans les supermarchés attaqués . Personnellement si je suis d'extreme droite et que je suis un des auteurs des tbw lors des attaques si je doit faire des victimes je choisis tout ce qui n'est pas blancs
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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 10:31

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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 10:38

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Henry

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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 11:48

kael a écrit:
Si les tbw était l'oeuvre de l’extrême droite pourquoi ne retrouve t-on pas dans les victimes des gens de couleurs ? difficile de croire qu'il n'y a jamais eu de gens de couleurs dans les supermarchés attaqués . Personnellement si je suis d'extreme droite et que je suis un des auteurs des tbw lors des attaques si je doit faire des victimes je choisis tout ce qui n'est pas blancs
C'est un peu réducteur, Kael, l'extrème droite est présente dans toutes les races.
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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2012 - 14:50

Henry a écrit:
kael a écrit:
Si les tbw était l'oeuvre de l’extrême droite pourquoi ne retrouve t-on pas dans les victimes des gens de couleurs ? difficile de croire qu'il n'y a jamais eu de gens de couleurs dans les supermarchés attaqués . Personnellement si je suis d'extreme droite et que je suis un des auteurs des tbw lors des attaques si je doit faire des victimes je choisis tout ce qui n'est pas blancs
C'est un peu réducteur, Kael, l'extrème droite est présente dans toutes les races.

Une déstabilisation par l'ED ne passe par un "LAEKEN bis" puisque l'objectif est la droitisation et non la victimisation. En outre, pas besoin de grande surface pour cela. Enfin, DELHAIZE est réputé plus cher et donc d'un certain luxe, ce qui n'est pas à portée a priori du portefeuille du travailleur émigré.
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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2012 - 13:29

Léon DEGRELLE


Jean Vermeire (1918-2009) - Le dernier chef du rexisme est décédé
Selon des informations confidentielles reçues par RésistanceS.be, le web-journal de l'Observatoire belge de l'extrême droite, l'ancien capitaine SS belge, Jean Vermeire, a été incinéré en toute discrétion, en Belgique, ce vendredi 2 octobre, après son décès en Espagne, survenu durant ses vacances annuelles, suite à un accident cérébral. Il était âgé de 91 ans.
Jean Vermeire a été l'un des derniers bras-droits de Léon Degrelle. Il dirigeait toujours les Bourguignons, une amicale d'anciens combattants SS wallons et bruxellois du front de l'Est. Sa disparition est celle d'un homme qui était resté nostalgique de l'Allemagne nazie et du rexisme.



L'ex-officier SS de la Division «Wallonie» Jean Vermeire interviewé pour le documentaire exceptionnel de la RTBF, diffusé le 5 mars dernier, sur Léon Degrelle © RTBF

Né le 28 septembre 1918, Jean Vermeire, à l'âge de 18 ans, débute une carrière de journaliste et de dessinateur au journal «Le XXe Siècle», une pépinière de nationalistes catholiques belges aux sympathies fascistes. Dirigé par l'abbé l’abbé Norbert Wallez, on y retrouve Léon Degrelle, qui y travaille comme reporter, et un jeune dessinateur, Georges Rémi, qui deviendra célébre sous son nom d'artiste, Hergé. Jean Vermeire adhère au mouvement rexiste de Léon Degrelle avant la Deuxième Guerre mondiale. En août 1941, il s'engage dans la Légion Wallonie (LW), mise sur pied par le chef de Rex, pour partir combattre les Soviétiques sur le front de l'Est aux côtés de l'armée allemande. Promu lieutenant, Vermeire fait très vite partie des proches de Léon Degrelle. En 1943, devenu capitaine SS, il est envoyé à Berlin pour y représenter auprès des autorités allemandes la Division SS «Wallonie», qui avait succédé à la LW. A la Libération, l'officier nazi belge est arrêté et condamné à mort. Mais retrouve la liberté en 1951.
Cérémonie avec et pour Degrelle
Devenu un industriel dans le secteur de la vente de machines textiles, Jean Vermeire restera politiquement actif dans le cadre d'amicales et d'associations d'anciens combattants belges du front russe. En 1958, il participe à la création de l'Union interprofessionnelle qui se charge de trouver du travail pour les anciens légionnaires dans le besoin. Ensuite, il est l'un des fondateurs de l'Entraide Légionnaire. En 1984, Jean Vermeire rejoint «Les Bourguignons» (nom donné aux combattants wallons sur le front de l'Est). Il prend très vite la direction de cette amicale d'anciens soldats de la Division SS «Wallonie». Le 12 juin 1989, Vermeire organise en Espagne, dans sa villa, une grande cérémonie de retrouvailles entre Léon Degrelle et plus de 150 de «ses» anciens soldats et sous-officiers wallons du front de l'Est. A cette cérémonie, des militants et dirigeants de d'extrême droite et néonazies (Parti des forces nouvelles, Front national...) y participent également.
Jean Vermeire restera en contact permanent avec Degrelle, jusqu'au décès de ce dernier, le 31 mars 1994, dans son exil espagnol. Il fut chargé de la dispersion des cendres de Léon Degrelle, dans un lieu resté secret jusqu'à nos jours.



Léon Degrelle et Jean Vermeire lors de la cérémonie de retrouvailles avec plus de 150 anciens soldats et sous-officiers de la Division SS «Wallonie», le 12 juin 1989 en Espagne. Sur cette même image, dans le fond se trouvent de jeunes disciples de Degrelle, dont Patrick Sessler, le secrétaire général du Front rénové © Archives RésistanceS.be
Rexisme : la page est tournée
La prochaine rencontre annuelle de l'association les Bourguignons devait avoir lieu en novembre de cette année. Chez les Bourguignons, Jean Vermeire ne faisait cependant pas l'unanimité. Depuis 1995, la majorité des anciens SS wallons toujours actifs font partie du «Dernier carré», une amicale dissidente et concurrente de celle de Vermeire. Le «Dernier carré» regroupe, en famille, chaque année à ses cérémonies entre 100 et 150 personnes pour honorer les combats d'antan de la SS wallonne.
En août 2008, Jean Vermeire avait accordé un entretien à RésistanceS.be. Lors de celui-ci, l'ex-capitaine de la Division SS «Wallonie» avait manifesté son adhésion toujours intacte pour l'Allemagne d'Adolf Hitler et n'exprimait aucun regret pour son passé chez les nazis. Jean Vermeire était resté un partisan inconditionnel de Léon Degrelle. Il avait également gardé des liens fraternels avec des dirigeants du Front national belge, eux aussi connus comme des disciples de Rex.
Avec sa disparition, la page vivante du rexisme est définitivement tournée. Jean Vermeire était en effet le dernier chef encore en vie du mouvement de Léon Degrelle.
Manuel Abramowicz




En haut à gauche, le premier numéro du «Téméraire», datant de l'année 1978, le périodique de l'association «Les Bourguignons». Les autres couvertures sont celles, de 1995 à 2008, du bulletin interne du «Dernier carré». Hostile à l'autoritarisme de Jean Vermeire, cette amicale d'ex-SS belges est toujours active de nos jours © Documents RésistanceS.be Pour agrandir le document

© RésistanceS.be – web-journal de l'Observatoire belge de l'extrême droite – www.resistances.be – info@resistances.be – Article mis en ligne le 3 octobre 2009.
Enquête chez les derniers partisans de Degrelle
Dans l'hebdomadaire Paris-Match (éditions Belgique), du 3 au 9 décembre 2009, vous trouverez une enquête du journaliste Frédéric Loore sur les activités des derniers rexistes encore en vie. Enquête réalisée en collaboration avec RésistanceS.be.
En lisant celle-ci, vous découvrirez notamment le vrai visage de Jean Vermeire, l'un des ex-bras droits de Léon Degrelle, mort en septembre dernier (voir colonne de droite). Avec le témoignage à son sujet de Balace, l'un des meilleurs historiens de la Deuxième Guerre mondiale. Après avoir collaboré avec les nazis, Vermeire aura des contacts avec les services de renseignements alliés... et fut ensuite suspecté de liens avec la police politique de l'Allemagne de l'Est !
Paris-Match et RésistanceS.be vous informe également en exclusivité des dernières cérémonies en l'honneur des anciens combattants nazis du front de l'Est et de Léon Degrelle. Rassemblements nostalgiques qui se sont déroulés, il y a tout juste quelques jours, dans le Brabant flamand et en périphérie bruxelloise.



Abramowicz, de RésistanceS.be, analyse pour finir, dans le même numéro de Paris-Match, le «phénomène Degrelle» et explique pourquoi l'ancien dirigeant de Rex reste aujourd'hui encore une «vedette» dans les milieux d'extrême droite, des néonazis aux intégristes catholiques de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.
© RésistanceS.be – Observatoire belge de l'extrême droite – www.resistances.be – info@resistances.be – Information mise en ligne le mercredi 2 décembre 2009.
Itinéraire d’un chef nazi wallon
Léon Degrelle à la Une
Feu le nazi wallon Léon Degrelle (1906-1994) revient au devant de l'actualité belge à l'occasion de la diffusion, ce jeudi 5 mars à la télévision publique belge RTBF, d'un film documentaire exceptionnel sur sa personne. L'occasion pour RésistanceS.be de réintervenir sur le parcours de Degrelle et sur son héritage politique. Un héritage aujourd'hui encore cultivé par ses disciples, en Belgique et à l'étranger. Voici le «dossier Degrelle» de RésistanceS.be... avant la sortir prochaine d'un livre de Abramowicz, son coordinateur, consacré dans le détail à ce sujet.
Influencé notamment par Charles Maurras, le théoricien français du «nationalisme intégral» et de l'«antisémitisme d'Etat», il fut journaliste et éditeur pour le compte de la droite catholique belge dans les années 1920-1930. En rupture avec le parti catholique de l'époque, le jeune Léon Degrelle fonde ensuite le parti Rex en 1935. Qui va incarner, avec les nationalistes flamands du VNV (l'ancêtre du Vlaams Belang), l’extrême droite des années 1930, sous l'influence à la fois de l'Italie de Benito Mussolini et de l'Allemagne d'Adolf Hitler.



Orateur exceptionnel, Léon Degrelle, chef de l'extrême droite belge des années 1930,
lors d'un de ses meetings.

Lors des élections législatives de 1936, le succès est au rendez-vous pour Rex. Le parti de Degrelle rassemble 271.491 électeurs, soit près de 12 % des votes sur l'ensemble du pays. Le succès s’enregistre surtout à Bruxelles, avec plus de 18 %, puis en Wallonie avec plus de 15 %. En Flandre, concurrencé par le VNV et où les discours nationalistes belges sont moins populaires, Rex obtient tout de même 7 % des voix. Le parlement accueillera désormais vingt-et-un députés et huit sénateurs rexistes. Mais le succès est de très courte durée. Une élection anticipée (provoquée par Rex lui-même) à Bruxelles en 1937 et les élections législatives de 1939 vont en effet sonner la fin politique du rexisme.


Caricature de Léon Degrelle parue en 1936 dans «Judex», un journal anti-rexiste.
Son but : devenir le chef de la Belgique A genoux et humilié avant le début de la Deuxième Guerre mondiale, Léon Degrelle va tenter de profiter de l'occupation de la Belgique par les Allemands pour se construire l'image d'un homme politique incontournable. Son but : devenir le chef du pays avec l'aval des hitlériens ! Il ne sera pour finir que le chef d'un des nombreux courants de la collaboration. Rêvant toujours d'une grande destiné, le «beau Léon», l'un de ses nombreux surnoms, engage alors le «Mouvement rexiste» sur le front de l’Est pour participer activement à la «croisade antibolchévique» (sic) conduite par le IIIe Reich. Devenu Waffen SS (l'armée des SS, les plus fanatiques du régime nazi), Degrelle y est un soldat, puis un commandant, exemplaire.
En 1945, jusqu'au dernier jour de la guerre, les «Bourguignons» (les SS wallons) vont se battre comme des acharnés. Ensuite, c'est la débacle généralisée. Degrelle prend la fuite vers l'Espagne franquiste. Où il sera protégé jusqu'à son décès, le 31 mars 1994, par ses «camarades» de la Phalange, le parti unique fasciste espagnol. «Ses soldats» restés au pays connaittrons eux, pour beaucoup, la répression et de longs séjours en prison. Plusieurs rexistes, dont le numéro deux du mouvement, Victor Matthijs, seront passés par les armes.
La disparition en 1994 de l'ex-chef du fascisme à la belge n'a pas empêché qu'il reste, toujours de nos jours, un modèle pour les néonazis du monde entier et pour des organisations de l'extrême droite droite national-catholique. Son héritage politique a été entretenu en Belgique au sein de l’extrême droite, groupusculaire, subversive comme parlementaire, par des partisans inconditionnels : du Parti des forces nouvelles (néonazi) au Vlaams Blok (l'ex-nom du Vlaams Belang, ultra droite populiste nationaliste flamande), en passant par le groupe l’Assaut, le front wallon AGIR, le mouvement REF, le Front national et bien d’autres adeptes de la croix celtique et de la flamme tricolore.



Après la guerre, l'ex-SS wallon a reçu le soutien, pour être réhabilité, d'une partie de la droite conservatrice dans le cadre de la nouvelle lutte anticommuniste. Comme le montre ci-dessus les couvertures d'«Europe Amérique» de 1949, d'«Europe magazine» (successeur du précédent) de 1959, de 1967 et de 1969, et le mensuel «Le Dossier du Mois» de 1963 © Illu. RésistanceS.be
Réhabilité par la droite conservatrice
Auparavant, Degrelle avait bénéficié, dès la fin des années 1940, de tentatives de réhabilitation orchestrées par des courants de la droite conservatrice belge. Ainsi, dans l'«Europe magazine», un journal proche de l'aile d'ultradroite des partis social-chrétien et libéral de l'époque, il n'était pas rare de lire des articles «blanchissants» l'ex-collaborateur belge ou les Waffen SS dans lesquels il combattit sur le front de l'Est. Les nazis d'hier – qui avaient commencé le combat contre l'URSS - devaient alors être réincorporés dans les armées alliés pour combattre à nouveau les communistes... La droite qui avait divorcé en 1940 devait dans ce cadre se remettre ensemble.
Les disciples de Léon Degrelle sont également présents à l'étranger : en Espagne, en France, en Hollande, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Argentine, en Pologne, en Russie... En Italie en 2009, Léon Degrelle est même toujours un héros de la jeunesse nationaliste. En novembre 2007, Forza Nuova, ouvrait dans une grande ville italien une «Maison Léon Degrelle»... Une section de ce parti néofasciste, le plus actif en Italie, s'appelle par ailleurs «section Léon Degrelle». En France, un groupe d'étudiants national-catholique (nationaliste intégriste) a lancé il y a quelques mois une campagne de propagande intitulée «I'm Catholic - Don't panik». Les deux visuels choisis à cette occasion : le portrait du Maréchal Philippe Pétain et celui de Léon Degrelle !



Portrait du SS wallon Degrelle, à côté du drapeau à croix celtique des néonazis, à l'intérieur du local «Léon Degrelle» du parti italien Forza Nuova, ouvert le 11 novembre 2007. Forza Nuova est lié en Belgique au mouvement Nation, cofondé par un (ancien ?) disciple de Léon Degrelle. Comme par hasard ? © Doc. RésistanceS.be
Modèle à l'étranger, tabou en Belgique
Des naziskins de Blood and Honour en Russie aux nationaux-catholiques ultra en Italie, en France et en Espagne, en passant par le Front national de Jean-Marie Le Pen et le parti «national-socialiste» nord-américain, l'ex-chef nazi wallon reste donc encore aujourd'hui très actuel à l'étranger. Paradoxalement, en Belgique, il est toujours tabou de revenir sur la personnalité de Degrelle.
En vous proposant ce «dossier spécial Léon Degrelle», RésistanceS.be, avec comme à chaque fois des informations inédites et exclusives, vous permettra de mieux comprendre le «degrellisme» et ses actuels pseudopodes.
Alexandre Vick
Sur les traces de Léon Degrelle
Les fidèles adeptes du «degrellisme» de 1945 à nos jours
Après la chute de la dictature hitlérienne, en mai 1945, le SS wallon Léon Degrelle s'exila en Espagne, chez le dictateur Franco. L'ex-chef du fascisme à la belge y continuera le combat pour l'«Europe nouvelle» voulue par les nazis. Parrain politique de nombreuses organisations néonazies, antisémites et négationnistes, belges et étrangères, Degrelle est devenu une icône également de tous les autres adeptes de l'Ordre nouveau, de Jean-Marie Le Pen à des dirigeants du Vlaams Blok/Belang. Pour leur part, toutes les tentatives néorexistes ont été vouées à l'échec. Eclairage sur les adeptes du «degrellisme», dont le style pourrait revenir à la mode en pleine crise économique et bancaire.



Léon Degrelle (assis au premier rang), le 18 novembre 1991 avec plusieurs de ces derniers «camarades» européens, dont Pedro Varela (le dirigeant du Cedade, une organisation néonazie espagnole aujourd'hui disparue), Daniel Gilson (ex-dirigeant du PFN belge et, au moment de la prise de cette photo, membre de la direction du Front national de Daniel Féret), Olivier Grimaldi (le responsable du Cercle franco-hispanique, de tendance néofasciste) et Alberto Torresano. Assis au premier rang : un curé traditionaliste français disciple du Maréchal Pétain - Doc. RésistanceS.be
Malgré sa fuite en Espagne, après le déclin de l’«empire nazi», Léon Degrelle gardera le contact avec les plus fanatiques de «ses soldats», les anciens combattants de la «Légion belge Wallonie» et de la «Division SS Wallonie», officiellement regroupés à partir de 1978 dans l'association « les Bourguignons ». Ensemble, avec des associations d'anciens SS flamands, ceux-ci étaient restés en relation permanente avec leur chef, jusqu'à son décès en mars 1994. Lors de rassemblements commémorant les batailles des Waffen SS, organisés en Belgique ou en Allemagne, un message de Léon Degrelle – spécialement écrit pour l’occasion – était souvent lu ou un enregistrement audio de celui-ci diffusé. Le tout, couronné par des tonnerres d'applaudissements.
Ces rendez-vous de nostalgiques du front de l’Est et de sa «croisade antibolchévique» (sic) permettaient aussi d’entretenir la flamme du nazisme. Donc de faire perdurer son idéologie auprès des nouvelles générations militantes apparues après la guerre 40-45, dont certains membres militent activement dans les partis de la droite nationaliste contemporaine : au Front national français et au FN belge, au Vlaams Blok/Belang, au parti national libéral autrichien....
Mais au-delà de cette extrême droite revancharde, Degrelle allait aussi recevoir le soutien d'une partie de la droite conservatrice. Ainsi, à plusieurs reprises, dès 1949, cet ancien collaborateur des nazis, l'un des plus importants, bénéficiera d'une réhabilitation politico-médiatique dans «Europe magazine». Cet hebdomadaire anticommuniste préconisait la réintégration de la droite collaborationniste dans le cadre de la poursuite du combat contre l'URSS. Nous étions alors en pleine «guerre froide». «Europe magazine» était également favorable à un gouvernement autoritaire pour faire face aux défis qui allaient secouer l'après-guerre : la «question royale», les conflits sociaux, la montée des régionalismes, la décolonisation... Degrelle gardera donc en Belgique plusieurs amis fidèles, non étiquettés «fascistes». Amis désormais actifs au sein des arcanes du pouvoir.

«Degrelle n'a plus d'importance»

Couverture du bimensuel de l'organisation Jeune Europe du 27 novembre 1964 © Doc. RésistanceS.be
Malgré un attrait politique réel à son égard, l’extrême droite ne comptait pas, après-guerre, que d'inconditionnels partisans de «Fourex», un des surnoms de Léon Degrelle. Certains pensaient même qu'il représentait alors un poids empêchant tout renouveau du nationalisme de droite en Belgique ou en Europe.
«Degrelle n'a plus d'importance. Politiquement, il est mort depuis longtemps», mentionnait le 27 novembre 1964 le bimensuel de «Jeune Europe», une organisation dirigée par Jean Thiriart. Ce dernier fut membre des Amis du grand Reich allemand (Agra). Actif durant l'occupation nazie, l'Agra avait été fondé par des opposants et des concurrents du parti Rex. L'opinion de Jeune Europe à l'égard de Degrelle, n'empêchera cependant pas Jean Thiriart d'entretenir avec lui des relations amicales, tout en méprisant les néorexistes. «Je suis un ami personnel de Degrelle que j’estime comme homme. Nos racines sont (cependant) tellement différentes : religion/athéisme. Degrelle est un orateur brillant, moi médiocre. Je suis un théoricien politique avec un immense bagage historique. Degrelle est brillant, superficiel, sans densité et sans profondeur», écrira bien plus tard Jean Thiriart (1). Concernant les disciples les plus acharnés de Degrelle, comme Jean-Robert Debbaudt, Jean Thiriart n’exprimera qu’un mépris sec à leur égard : «J’ai le plus grand mépris ironique pour Debbaudt… personnage en carton, pseudo-SS en plastique (il n’a jamais été dans la SS). Jeune Europe ignorait totalement cet individu. Les néo-rexistes sont des cornichons sans importance» (2).
C'est en 1954 que le dirigeant-fondateur de Jeune Europe avait rencontré, pour la première fois, l'ex-SS wallon. Cette rencontre eut lieu à l’occasion de l’inauguration de la villa «La Carlina» de Degrelle, à Constantina, en Andalousie. Parmi les autres convives de cette petite fête privée, on trouvait Maurice Bardèche, l'un des idéologues du néofascisme français et premier auteur négationniste.
Si Jeune Europe ne reprit jamais Degrelle comme modèle politique, pour leur part, des exclus de cette organisation nationale-européenne restèrent eux en contact politique avec Degrelle. Ils fondèrent en 1964 les groupes «Révolution européenne». Dont le nom fait écho à un vieux thème degrelliste.
M.AZ
(1) Extrait d'une lettre personnelle, daté du 6 novembre 1992, de Jean Thiriart à Manuel Abramowicz.
(2) Idem.

Quelques matériaux de propagande de groupuscules néorexistes datant des années 1970 et 1980 © Image documentaire RésistanceS.be

Guerre des clans chez les néorexistes
Chez les adeptes idéologiques de Degrelle restés au pays, l'ambition de remettre sur pied son parti, Rex, restera au programme. A partir des années 1950, plusieurs tentatives eurent donc lieu pour fonder en Belgique un nouveau parti rexiste. Les expériences en la matière furent toujours folkloriques, groupusculaires et éphémères, notamment à cause d’innombrables conflits internes. Résultat : plusieurs groupuscules néorexistes – adoptant ouvertement l’héritage idéologique de Rex – se succédèrent tour à tour, des années 1950 aux années 1990. Ils furent souvent initiés par Jean-Robert Debbaudt. Citons pêle-mêle : le Mouvement social belge (MSB, dans les années 1950), le Front fédéral fasciste (FFF) en 1965, le Front rexiste au début des années 1970, sa dissidence Rex National, le Front nationaliste populaire (FNP, pseudopode du Front rexiste) en 1977, le Mouvement social nationaliste (MSN, dirigé par un ancien du FNP) en 1982, le Parti des forces nouvelles (PFN) entre 1987 et 1991, le groupe l’Assaut de 1988 à 1993... Un des piliers de ce dernier fut Emile Robe, le dirigeant-fondateur de Rex National et responsable de sa publication, «Bec et Ongles», vouée à l'admiration de Degrelle.
A la fin des années 1980, pour gagner le leadership de la mouvance néorexiste, le PFN avait même mis en place une structure spéciale dont le principal objectif était de réhabiliter Léon Degrelle auprès de l'opinion publique : l'Association pour l'indivisible liberté d'expres​sion(Aile). Second objectif de l'Aile : diffuser les thèses négationnistes (niant le génocide des Juifs commis par les nazis) que Degrelle avait déjà épousé, depuis bien longtemps. Ce sont les responsables de l'Aile et du PFN qui continueront ensuite à réaliser de nombreuses interviews et images vidéos du vieux chef nazi. Documents désormais très recherchés par les disciples du rexisme. Et vendus très chers sur le marché du «marketing degrelliste». Certaines de leurs images seront diffusées ce 5 mars dans le film documentaire de la RTBF «Léon Degrelle ou la Führer de vivre».


Affiches du Front rexiste, du Front nationaliste populaire (qui lui succéda en 1977) de Jean-Robert Debbaudt et de l'Association pour l'indivisible liberté d'expression, fondée par des dirigeants du Parti des forces nouvelles pour «repopulariser» Léon Degrelle © Image documentaire RésistanceS.be

Rex vaincra... Ref vaincra
La dernière tentative politique néorexiste connue eut lieu en 1995, avec la création dans la région liégeoise du mouvement Référendum, qui se présentait aussi sous le nom de «Mouvement REF». Cette dissidence radicale du «front wallon» d'extrême droite AGIR tentera en effet de se développer en reprenant comme modèle Rex. Son slogan principal étant «Ref vaincra», référence directe au «Rex vaincra» de Degrelle. Le ballet rexiste – pour balayer les «pourris» du monde politique – deviendra encore l'un des symboles de la propagande de REF. Slogan et symbole du parti de jadis de Léon Degrelle… comme par hasard, bien entendu ! Mais REF, comme jadis le Front rexiste, Rex National, le FNP, le MSN, le PFN... présent aux élections, ne rencontrera qu'un succès d'ordre groupusculaire.
Malgré les cuisants échecs électoraux néorexistes, on a vu se multiplier les contacts avec celui qui fut surnommé erronément «le général» (Degrelle ne l'a jamais été). Les adeptes fidèles du «degrellisme» iront ainsi, sans discontinuité, rendre visite au chef dans son exil espagnol. De véritables «voyages organisés» seront, à partir de la fin des années 1980, régulièrement planifiés. Parmi les «pèlerins du degrellisme», il y eut ses anciens soldats, sous-officiers et officiers, ainsi que de nouveaux adeptes issus de la jeune génération militante néofasciste et néonazie...
En 1989, lors d'une rencontre exceptionnelle, organisée par l'ex-capitaine SS wallon Jean Vermeire, entre Degrelle et plus de deux cents anciens de ses ex-soldats et admirateurs, se trouvait un certain Michel Delacroix. Avocat de militants d'extrême droite et d'anciens Bourguignons (dans des dossiers sociaux), il rejoindra ensuite le Front national de Daniel Féret, où se rassemblaient déjà des partisans de Degrelle. Michel Delacroix a été le premier président du Front national récemment «rénové», mais a dû démissionner de ce poste, en novembre dernier, suite à la révélation d’une vidéo où on le voit entonner une chanson antisémite .
En Flandre, malgré ses anciennes relations compliquées avec le VNV, le parti nationaliste flamand des années 1930-1940, le chef de la Division SS «Wallonie» sera vite mis à l'honneur par la droite nationaliste favorable au fascisme et au nazisme. Des ex-SS flamands, des dirigeants du Vlaamse militanten orde (VMO, le principal groupe d'action néonazi flamand dans les années 1970 et 1980), du Vlaams Blok/Belang (VB) et d'autres organisations nationalistes se rendront en Espagne auprès de Degrelle. Dans les années 1990, les éditions anversoises Tyr se chargeront quant à elles de la version néerlandophone d'un des livres de Léon Degrelle. Cette maison d'édition publiait alors les ouvrages de dirigeants du Vlaams Blok, comme Filip Dewinter ou Wim Verreycken.


Sur cette photo inédite avec Léon Degrelle, prise en Espagne en février 1985, de gauche à droite : les membres de la délégation du Vlaamse militanten orde (VMO, l'organisation néonazie de référence du mouvement national-flamand), Bert Eriksson (alors son chef), Geert Moors, Roger Spinnewijn et le Bruxellois francophone Emile Robe. Adhérent du VMO-Bruxelles, ce dernier était également le dirigeant du groupuscule Rex National et milita ensuite au groupe néonazi l'Assaut - Photo extraite du livre «Les Barbaras», réalisé par les revues antifascistes flamande «Halt» et belgo-française «CelsiuS» (éditions Epo, 1988).
La «galaxie degrelliste» se lézarde
Il faut savoir que depuis sa fuite en Espagne, l'ex-SS belge participera, bien que timidement, aux diverses tentatives de restructuration d'un réseau européen néonazi. Léon Degrelle était lié au Nouvel ordre européen (Noe), via sa section espagnole (le Cedade). En Belgique, l'un des responsables du Noe était l'incontournable Jean-Robert Debbaudt. Qui éditait pour le compte du Noe, le périodique «L'Europe réelle», référence directe au «Pays réel», l'ancien journal de Rex. Malgré ses contacts internationaux et de nombreuses rumeurs, Degrelle ne fut jamais le chef d'orchestre d'aucune «internationale néonazie».
Lors de l'annonce de son décès, survenu le 31 mars 1994 à Malaga, sur le sol espagnol, les néonazis du monde entier lui rendront un vibrant hommage. Mais les cérémonies à son honneur se feront en ordre dispersé. En effet, au fil des années, la «galaxie degrelliste» avait lentement implosé. Les conflits et concurrences seront légions entre les adeptes de Degrelle. Parfois en raison de différents politiques, souvent à cause de litiges financiers à propos du véritable business organisé autour du «culte de la personnalité» voué au père du rexisme.



Léon Degrelle (au centre), avec ses derniers fidèles adeptes néonazis, en 1992 en Espagne. Bras tendu comme à l’époque du Reich hitlérien, on reconnaît sur cette photographie (premier en partant de gauche), Hervé Van Laethem, responsable du VMO-Bruxelles, puis dirigeant-fondateur du groupe néonazi l'Assaut (actif de 1988 à 1993) et cofondateur, en 1999, du mouvement Nation. Ce dernier compte se présenter aux prochaines élections du mois de juin prochain.
Ainsi c’est l'ex-SS-Hauptsurmführer Jean Vermeire qui dispersera les cendres de Degrelle (incinéré en Espagne) au «nid d'Aigle», la résidence d'Adolf Hitler à Berchtesgaden, en Bavière, à la frontière avec l'Autriche. De plus, avec l'amicale des Bourguignons, Vermeire organisera aussi une messe pour leur commandant en chef. Tandis qu’Hervé Van Laethem, le dirigeant-fondateur du groupe l'Assaut disciple de Degrelle, proposera, lui, le 19 avril 1994, une autre messe catholique en l'honneur de Degrelle, et ce avec le soutien des anciens SS flamands du Hertog Jan van Brabant.
L'organisation simultannée de ces deux cérémonies différentes caractérisait les tensions vivaces chez ces derniers degrellistes. Confident personnel de Degrelle, Jean Vermeire n'avait jamais accepté la récupération que le groupe néonazi l'Assaut avait fait de l'ex-SS wallon. Et notamment, la réutilisation du nom et du logo du journal «L'Assaut», un «hebdomadaire de combat de la jeunesse», qu'il avait fondé à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Les semaines qui suivront la mort de Degrelle verront apparaître par ailleurs la Fondation/Fonds européenne Léon Degrelle (FELD), animée par le toujours actif néorexiste Jean-Robert Debbaudt et le vidéaste de l'Aile et du PFN. Soutenue par la librairie parisienne néonazie L'AEncre, la FELD voulut faire perdurer l'héritage idéologique de Léon Degrelle, entre autre à travers une revue confidentielle. Son existence sera néanmois éphémère. Au même moment, l'amicale les Bourguignons – reprise en main par Jean Vermeire – fut traversée par une «guerre des clans» interne. Vermeire poursuivra seul son combat avec cette amicale ne regroupant plus qu'une poignée d'«anciens». Refusant l'autoritarisme affiché de Jean Vermeire, plusieurs autres légionnaires wallons du front de l'Est et certains de leurs enfants se regrouperont, dès 1994, dans une nouvelle association, dénommé le «Dernier carré».
De nos jours, ce «Dernier carré» et l'amicale les Bourguignons poursuivent, avec les derniers survivants de la SS Wallonie et leurs quelques jeunes admirateurs inconditionnels, l'entretien des souvenirs de la «croisade antibolchévique» de 1941 à 1945.
Contre les «banksters», Degrelle de retour ?
En ce qui concerne son «passé degrelliste», Patrick Sessler, le secrétaire général et député régional bruxellois du Front national belge, affirme toujours actuellement qu'il ne regrette rien. Et continue, avec Michel Delacroix, l'ex-président frontiste, de fréquenter le commandant Jean Vermeire, de la «Grand Armée» (nom donné ici à la Waffen SS), ainsi que l’appelle ce responsable frontiste !
Fondé en 1999 par des dissidents du Front national et du Front nouveau de Belgique, le mouvement Nation a regroupé lui aussi dès ses débuts des anciens néorexistes. Son dirigeant-fondateur est Hervé Van Laethem, déjà cité dans cet article comme un disciple belge de Degrelle. Le premier chef de la section Bruxelles-Brabant Wallon de Nation était quant à lui un certain... Jean-Robert Debbaudt, le dirigeant-fondateur des diverses initiatives néorexistes depuis les années 1950, comme nous l'avons vu. Lorsque Debbaudt meurt le 28 juin 2003, le mouvement Nation lui rend un hommage digne de ce nom en affirmant : «Jean-Robert Debbaudt restera pour ses anciens et plus récents camarades l'exemple de la fidélité à un idéal. Toujours disposé à donner des conseils, à raconter ses expériences, il était et reste un exemple».
Lors du décès en 2006 d'un autre activiste néorexiste, Emile Robe, ex-responsable de Rex National et du groupe l'Assaut, Hervé Van Laethem lui rendra un hommage personnel sur le site néonazi Novopress. Extraits de cet hommage : «Pendant un demi-siècle, Emile fit partie de ses obscurs qui ont maintenu la flamme et l'ont transmise à de nouvelles générations», «"Passant" du nationalisme, n'oublie jamais tous ces gens, qui comme Emile Robe, ont fait ce qu'il fallait pour que nos idées survivent ! Ne les oublie jamais et incline-toi...!». De toute évidence, ces héritiers de Léon Degrelle restent donc des exemples pour le mouvement Nation.
Un nouveau Léon Degrelle et son «style politique» pourront-ils cependant refaire surface en 2009 ? Notamment en pleine crise économique provoquée par le crash bancaire ? La réponse est oui. En tous les cas pour le style. Récemment, le mouvement Nation a repris, dans un de ses communiqués, le terme «degrelliste» de «Banksters», fusion à dessein des mots «banquiers» et «gangsters». Pour leur part, les responsables de l'actuelle campagne électorale du Front national de Jean-Marie et Marine Le Pen pour les élections européennes, du mois de juin prochain, ont choisi le slogan suivant : «Contre l'Europe des banksters»... Le style degrelliste – simpliste, populiste et anti-politique – est donc bel et bien de retour.
Manuel ABRAMOWICZ



Affiche du Front national français pour les prochaines élections européennes. Le terme «banksters» a été inventé au milieu des années 1930 par... Léon Degrelle – Doc. RésistanceS.be
Degrelle, héros wallon pour l'extrême droite européenne

Promotion sur Internet du local régional «Léon Degrelle» du parti néofasciste italien Forza nuova, lié en Belgique au mouvement Nation – Doc. RésistanceS.be
Pour l'extrême droite étrangère, Léon Degrelle est devenu bien vite un modèle. Auteur prolixe, ses livres seront traduits dans plusieurs langues : anglais, espagnol, italien, portugais, néerlandais, croate, polonais...
En Espagne, où il trouva refuge en 1945 et vécu tout le restant de sa vie, l'ex-SS wallon avait de nombreux amis et admirateurs au sein la Phalange espagnole, le parti unique du régime dictatorial franquiste. Il faut dire que Degrelle apporta, dès sa fondation en 1965, son soutien au Circulo Espanol de Amigos de Europa (Cedade, Cercle espagnol des amis de l'Europe), la section hispanique du Nouvel ordre européen (Noe). La direction de ce réseau néonazi, dont le siège se trouvait en Suisse, comportait d’ailleurs le néorexiste belge Jean-Robert Debbaudt. Léon Degrelle pouvait aussi compter en Espagne sur Fuerza nueva (Force nouvelle), un parti néofranquiste fondé, en 1977, par un proche : son ami de toujours Blas Pinar. En 1987, Fuerza nueva pris le nom de Frente nacional, sur le modèle du Front national français. Depuis la disparition en 1994 de Léon Degrelle, une «association culturelle des amis de Léon Degrelle» existe dans son pays d'adoption. Cependant, elle semble être désormais en sommeil.
En France, dans les années 1980, dans l'organigramme du Parti nationaliste français et européen (PNFE, ouvertement hitlérien), il y avait une «section Léon Degrelle». Une librairie à Paris, la librairie Ogmios, diffusait alors ses écrits. En 1992, la librairie L'AEncre (qui reprit le flambeau d'Ogmios), se chargera de diffuser l'«Appel aux Jeunes européens», un des derniers textes écrit par Degrelle. Ce texte visait à mobiliser la nouvelle génération militante, des néonazis à ceux de la droite nationaliste. C'est alors le Groupe Union Défense (Gud) qui fut l'une des autres organisations les plus admiratrices du dirigeant nazi wallon. Jean-Marie Le Pen himself et plusieurs sections locales de son Front national considèrent encore Léon Degrelle comme un modèle politique. En 2000, une librairie parisienne fréquentée par des militants du Front national, diffusait «Tintin mon copain», le dernier livre de Degrelle, édité plusieurs années après son décès par certains de ses disciples.
En Pologne et en Russie, celui qui – de 1941 à 1945 – a combattu les armes à la main les Soviétiques reste une référence pour les naziskins de Blood & Honour. Comme aux Etats-Unis, pour le NSDAP-AO, le parti hitlérien reconstitué outre-Atlantique. Cependant, c'est en Italie que Degrelle semble avoir le plus d'admirateurs de nos jours. En particulier chez les dirigeants de Forza nuova (FN), la formation d'extrême droite la plus active dans ce pays. Un local (depuis novembre 2007) et une «section jeune» de ce FN italien portent le nom de Léon Degrelle !
M.AZ
© RésistanceS – web-journal de l'Observatoire belge de l'extrême droite – www.resistances.be – info@resistances.be – Article mis en ligne le 4 mars 2009.



Léon Degrelle, à la fin de sa vie, avec un certain Koen Dillen, un étudiant flamand. Par ailleurs fils du président-fondateur du Vlaams Blok, Koen Dillen est l'un des deux députés européens du Vlaams Belang, le nouveau nom depuis 2004 du Vlaams Blok- Photo RTBF.
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Charles Maurras, père du « nationalisme intégral »
Dans l’entre-deux-guerres, , l’extrême droite fut très active. Plusieurs organisations incarnaient celle-ci, comme le mouvement monarchiste l’Action française. Son dirigeant de l’époque était Charles Maurras, auteur d’un corpus idéologique proposant un « nationalisme intégral » et un « antisémitisme d’Etat ». Portrait d’un idéologue toujours d’actualité pour ses disciples.


Charles Maurras en 1945 lors de son procès pour collaboration avec les nazis.

Il est né cent ans avant « Mai 68 ». Disparu en 1952, Charles Maurras fut le principal dirigeant du mouvement nationaliste, monarchiste et traditionaliste catholique l'Action française (AF), actif en France depuis 1899. Ecrivain, publiciste et homme politique, il est le père du « nationalisme intégral » et du concept d’« antisémitisme d’Etat ». Charles Maurras influença la fraction la plus conservatrice de la bourgeoisie française catholique de l’entre-deux-guerres.
Singularisées par leur extrémisme, les oeuvres de Maurras furent mises à l'index par le Vatican en 1926, après les pressions exercées par les autorités religieuses françaises. Partisan des dictateurs Mussolini, Franco et Pétain, il fut arrêté en 1944 et condamné l’année suivante, pour collaboration avec les nazis, à la réclusion à vie. Il fut gracié peu de temps avant son décès.
« L’anti-France : Juifs, Protestants, Maçons, Métèques »
Le « complot contre la France » est au centre du corpus idéologique maurrassien. Ce complot est l'oeuvre de l' « anti-France », imagée par ce que Maurras dénommait les « Quatre Etats confédérés : Juifs, Protestants, Maçons, Métèques ». Ces quatre forces antifrançaises formaient, selon lui, le « gouvernement de l'Etranger, à l'intérieur de la France ». Dans les années 1980-1990, Jean-Marie Le Pen, le président du Front national français (FN) dénoncera à son tour les « partis de l'Etranger », c'est-à-dire toutes les politiques françaises à l'exception bien entendu du FN, autoproclamé « parti de la France ».
A l’étranger, Charles Maurras va également recevoir un accueil favorable dans certains cercles politiques de l’ultra droite conservatrice. Le dictateur chilien Augusto Pinochet se serait même inspiré de certains de ses préceptes. En Belgique, le « maurrassisme » s’était déjà installé dès les années 1930 (voir notre article à ce sujet : colonne de droite).



Leader de l’extrême droite française historique, Charles Maurras fut un des inspirateurs de l’antisémitisme politique. Article sur ce thème publié dans la publication Aventures de l'Histoire – Didro, n° 12, septembre 2002 – Document : RésistanceS. (Cliquez pour agrandir)
Minée par des conflits internes durant l’occupation, l’Action française de Maurras se divisa en trois clans opposés : celui des maurrassiens orthodoxes soutenant le gouvernement de Vichy conduit par le maréchal Pétain, celui des collaborationnistes germanophiles (parmi lesquels se trouvait l’écrivain Robert Brasillach) et celui de ceux qui entrèrent pour finir en résistance contre les nazis. En 1947, l’AF se reconstitua sous le nom de la Restauration nationale (RN). Après le décès de Maurras, en 1952, ses fidèles adeptes se disputeront le contrôle du mouvement. La RN finira par imploser en deux camps antagonistes : le premier s’organisant autour du journal Aspects de la France, le second autour d’une nouvelle publication, La Nation française. Depuis, les pseudopodes de l’Action française poursuivent leurs luttes intestines.
Quant au corpus politique de Charles Maurras, il est toujours exploité par le Front national, les autres partis nationalistes français et les mouvements politico-religieux intégristes nationaux-catholiques.
ABRAMOWICZ

[Extrait du portrait de Charles Maurras publié dans « Antisémitisme : une filiation historique», chapitre de Manuel Abramowicz in ITALIQUELe désarroi démocratique - L'extrême droite en Belgique, ouvrage collectif dirigé par Hugues Le Paige, éditions Labor, Bruxelles, 1995 – Texte revu et réactualisé en août 2007].
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Un héritier de Degrelle au Blok

Cheville ouvrière du néorexisme, Jean-Robert Debbaudt (à gauche sur la photo), un personnage aux multiples facettes, est, depuis plus de 50 ans, une figure emblématique de l’extrême droite belge. Ami intime de Léon Degrelle (à droite sur la photo), son nom est associé à maintes tentatives de refondation d’un mouvement néofasciste tant sur le plan national qu’européen. Depuis le début des années 90, cet actif pensionné francophone a rejoint les rangs du Vlaams Blok. Comme Johan Demol…

Frayant depuis de longues années dans les eaux troubles de l’antisémitisme, du négationnisme et du néonazisme à l’échelle internationale, Jean-Robert Debbaudt affectionne aujourd’hui l’image d’un paisible retraité francophone. Loin du portrait rassurant qu’il tente de forger face aux caméras de la VRT, à l’occasion du Congrès bruxellois du Vlaams Blok, ou lorsqu’il est interviewé par le magazine du parti, Debbaudt incarne le lien permanent entre l’extrême droite actuelle et un passé aux relents pour le moins nauséabonds.

Une vocation fasciste qui commença très tôt..
Capturé sur le Front de l’Est, alors qu’il n’a que 17 ans, Jean-Robert Debbaudt est jugé, en 1946, mais est acquitté en raison de son âge. Dès 1950, le jeune Debbaudt fonde un « Mouvement pour le retour de Léon Degrelle » (sic). Il multiplie également les contacts avec divers groupements d’anciens Waffen SS et obtient même du gouvernement allemand que les invalides belges de Russie bénéficient des mêmes droits à la pension que leurs compagnons allemands (1).

Un an plus tard, il prend part à la renaissance du fascisme en Europe par le biais du Mouvement social européen (MSE), dont il dirige la section belge : le Mouvement social belge (MSB). Très vite Debbaudt rejoint le Nouvel ordre européen (NOE), une dissidence antisémite et néonazie du MSE. Le NOE est dirigé par l’écrivain français Maurice Bardèche, beau-frère du collabo Robert Brasillach et kamarade d’un certain Karel Dillen (le futur fondateur du Vlaams Blok). L’officine belge du Nouvel ordre européen, le MSB, survit et dépose même une liste électorale aux élections législatives de 1954.

Debbaudt et l’internationale nazie
En 1957, Debbaudt lance le Peuple Réel, un fac-similé du Pays réel édité avant-guerre par le parti Rex. Cette publication deviendra sous le titre de L’Europe Réelle, l’organe officiel du NOE. Ceci jusqu’au début des années 70, quand Debbaudt quitte ce réseau clandestin international. La revue de Debbaudt exercera une très importante influence dans les milieux néonazis à travers l’Europe entière avec pour constante un antisémitisme absolu, illustré par la publication dans ses colonnes du célèbre faux "les Protocoles des Sages de Sion".

En 1962, on retrouve Debbaudt parmi les participants d’un camp international organisé par la WUNS, l’Union mondiale des nationaux-socialistes (2). Quelques années plus tard, il devient l’animateur de l’antenne belge du « groupe Paladin », un réseau international de recrutement de mercenaires qui apporte un soutien logistique au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation dissidente de l’OLP qui mène des actions terroristes (3). Très présent sur la scène néonazie internationale, Debbaudt fourmille également de projets pour la Belgique.

Rex tombe le masque
À partir de 1966, il tente par le biais du Front fédéral fasciste (FFF) et de diverses publications de rassembler les néo-fascistes belges et de coordonner leur lutte (4). Sans grand succès.

Loin de se décourager, Debbaudt cherche alors à encourager les « vocations » en ressuscitant Rex par la fondation, en 1971, du Mouvement rexiste. La référence explicite au rexisme permet au parti d’étoffer quelque peu sa base militante. Celle-ci, à travers l’Ordre de Saint-André, affectionne en particulier les rassemblements néofascistes, où elle peut parader en bottes noires et uniformes vert-de-gris en brandissant des étendards marqués de la croix de Bourgogne.

Au grand désappointement du leader qui exclut rapidement cette frange folklorique de son mouvement. Plus fondamentalement, ce sont les rivalités entre Jean-Robert Debbaudt et Émile Robbe qui précipitent, vers 1973-1974, l’éclatement du néorexisme en deux fractions : l’Action rexiste dirigée par Debbaudt et Rex national mené par Robbe (ce dernier sera, dans les années 80, l’idéologue du VMO-Bruxelles et ensuite celui du groupe l’Assaut).

En mars 1977, le parti néorexiste de l’ex-SS Debbaudt change à nouveau d’appellation pour devenir le Front nationaliste populaire (FNP). Ce front rassemblera de jeunes militants qui proviennent pour la plupart du GRECE-Belgique et du Front de la jeunesse (5). Parmi eux : le futur traducteur Robert Steuckers et le futur neuropsychiatre Eric Wilmart.

La même année, le FNP — dont l’emblème est la croix celtique et le slogan invite à chasser les pourris, les vendus, les ploutocrates et les banksters — récolte 0,2 % des suffrages lors des élections législatives.

La filiation avec Rex dépasse la stratégie purement électoraliste. En effet, depuis les années 50, le « fils spirituel » de Léon Degrelle se rend très fréquemment en Espagne pour rencontrer son maître. En 1975, c’est d’ailleurs lui qui assure l’édition du livre de Degrelle "Lettres à mon Cardinal" ainsi que la publication, en 1979, d’une fracassante et négationniste "Lettre au Pape à propos d’Auschwitz".

Plus discret au cours des années 80, suite sans doute à sa condamnation, en 1981, pour incitation à la débauche de mineurs et tenue d’une maison de débauche (6), Debbaudt milite aujourd’hui dans les rangs du parti « de la vertu et du retour de la morale ».

Denis Grégoire

Notes :

(1) "Rex", Didier Pirlot, éditions Phigi, Bruxelles, 1978, p. 75.
(2) "Dossier Néonazisme", Patrice Chairoff, éditions Ramsay, 1977, p. 446.
(3) "Le Croissant et la croix gammée — Les secrets de l’allaince entre l’Islam et le nazisme de Hitler à nos jours", Roger Faligot et Remi Kauffer, éditions Albin Michel, 1990, p. 231.
(4) Il s’agit des revues "Fanion", "Fascisme", "Faisceau" et "Peuple et Nation".
(5) Sur le GRECE-Belgique : revoir "RésistanceS" numéro 5, p. 6-7.
(6) Debbaudt loua à un individu accompagné d’une fillette de 13 ans une chambre de l’hôtel de passe où il travaillait dans le quartier Nord de Bruxelles. Cf. "Les Brigades noires — L’extrême droite en France et en Belgique francophones de 1944à nos jours", Serge Dumont, éditions EPO, p. 210.

Cet article a été publié dans RésistanceS dans sa version papier (avril 1999)

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Dans les coulisses de l’extrême droite
L’Extrême droite est-elle nazie ?
Les partis politiques catalogués à l’extrême droite se revendiquent souvent comme étant de « simples » partis de « droite nationale » ou « populaire ». Ils mettent en avant les transfuges de formations classiques (PRL, PSC, VLD, CVP…) qui ont rejoint leurs rangs. Pourtant, leur origine fondatrice nous démontre à chaque fois que c’est sur un terreau fasciste, voire nazi, qu’ils sont nés. Rappel historique.
Les liens entre l’extrême droite d’aujourd’hui et celle d’hier sont très nombreux. Des nazis et des fascistes français et belges, qui avaient pendant la Deuxième Guerre mondiale collaboré avec l’occupant nazi, ont directement participé à la création du Front national français (en 1972), du Vlaams Blok / Belang (en 1978) et du Front national belge (en 1985). Léon Degrelle, un des plus importants collaborateurs belges des nazis et chef de la SS wallonne, a soutenu politiquement, jusqu'à sa mort en mars 1994, les actuels partis d’extrême droite. Des contacts réguliers seront ainsi maintenus entre plusieurs dirigeants du FN et du VB avec Léon Degrelle.



Léon Degrelle (à l’extrême droite), ex-chef des nazis wallons, en compagnie de Patrick Sessler, un des actuels dirigeants du Front national de Daniel Féret (document : RTBF).

Honneur à un néonazi et fondateur du FN
Aujourd’hui encore, Jean-Marie Le Pen rend hommage à François Duprat, membre historique de la direction de son « front » et chef des néonazis des années septante. La plupart des dirigeants actuels de l’extrême droite proviennent d’organisations néonazies. Par exemple, Filip Dewinter était le chef du NSV, une association d’étudiants nationalistes liée au mouvement néonazi et aux négationnistes.
Roeland Raes, vice-président-fondateur et aujourd’hui toujours dirigeant de ce parti, a fait partie d’un réseau international néonazi. Raes n’a jamais renié son parcours militant et reste entièrement soutenu par l’appareil de direction du VB.
Daniel Féret affirme avoir milité à Jeune Europe, un mouvement d’extrême droite fondé par un ancien collaborateur qui, pendant la Guerre 39-45, était membre de l’association des Amis du Grand Reich Allemand. Plusieurs élus et dirigeants frontistes proviennent des rangs d’une formation politique néonazie, le Parti des forces nouvelles. C’est le cas de Patrick Cocriamont (député fédéral) ou de Patrick Sessler (le secrétaire général du FN jusqu’il y a récemment).
De nos jours, l’extrême droite parlementaire reste soutenue par des organisations ouvertement néonazies ou néofascistes (Altaïr, Renaissance européenne – Terre et Peuple wallonie, Voorpost, Vlaamse jongeren Mechelen, Blood and Honour…). D’ailleurs, c’est un cercle de réflexion politique se revendiquant du nazisme, du nom de Were Di, qui est à la base du manifeste de fondation du Vlaams Blok. Son fondateur et actuel président d’honneur, Karel Dillen, dirigea autrefois Were Di.



Aux Etats-Unis, l’extrême droite est bien moins « politiquement correcte » qu’en Europe. Elle défile sous ses vraies couleurs, comme ici les nervis du « Mouvement national-socialiste », en juin 2005.
Influence nazie pour le VB
Le 18 novembre 1992, le Parlement flamand vote une motion qui condamne le programme « anti-immigrés » du Vlaams Blok et affirme que celui-ci s’inspire directement des lois racistes de l’Afrique du Sud, à l’époque de l’apartheid, et de la dictature d’Adolf Hitler en Allemagne. Aujourd’hui encore, le VB revendique une Flandre indépendante fondée sur une « communauté homogène », c’est-à-dire une « race pure », comme hier, les nazis. Enfin, en novembre 2004, lorsque le Vlaams Blok devient le « Vlaams Belang », il se choisit un nouveau sigle : le dessin d’un lion flamand qui jusqu’alors était utilisé par une association d’anciens combattants flamands… nazis ! Un hasard, comme de bien entendu.
N’oublions donc jamais ceci : qu’elle soit radicale ou BCBG, le l’extrême droite entretient toujours, aujourd’hui, des sympathies nazies.
Manuel ABRAMOWICZ
© RésistanceS – www.resistances.be - Bruxelles – Belgique – 23 septembre 2005
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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2012 - 15:16

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Henry

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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2012 - 15:28

Et notamment dans le livre de Wim Dannau intitulé "Degrelle -face à face avec le rexisme".
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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2012 - 15:33

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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2012 - 16:03

michel

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Rechercher dans: Autres Sujet: Degrelle, Léon Ven 3 Aoû 2007 - 12:26
Léon Degrelle (15 juin 1906 à Bouillon, Belgique - 31 mars 1994 à Málaga, Espagne) Homme politique, écrivain, directeur de presse et journaliste belge, ancien combattant du front de l'est, Obersturmbannführer des Waffen S.S., volksführer de Wallonie[1]. Il est le fondateur du rexisme, une idéologie au départ nationaliste belge, proche du fascisme et anti-national-socialiste qui, durant la guerre, se rapprocha du national-socialisme, pour finir dans la collaboration la plus extrême.

Pour en savoir plus sur sa biographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Degrelle

Le nom de Degrelle fut cité dans le dossier des tbw à plusieurs reprises.
En 1984, on retrouva dans une librairie à Uccle un attaché-case dans laquelle se trouvait une lettre semblant être de la main de Michel Cocu. Dans cette lettre, il était expliqué que les tbw étaient l'oeuvre d'une organisation derrière laquelle se trouvait Léon Degrelle.
La victime de l'Auberge des chevaliers a connu aussi semble-t-il le "beau Léon". Une auberge où certains nostalgiques venaient prendre des repas de nombreuses années après la guerre.
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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2012 - 17:07

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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyLun 29 Oct 2012 - 19:58


Wiki :

Les Carnets de Turner (The Turner Diaries) est un roman américain écrit par William Luther Pierce sous le pseudonyme d'« Andrew Macdonald » et publié en 1978. Marqué par le « suprémacisme blanc », ouvertement raciste et antisémite, il justifie aussi les massacres d'innocents (comme moyen de contrôle de la population).

Ce roman d'anticipation décrit un coup d'État mené aux États-Unis par des suprémacistes blancs. Les protagonistes du livre, décrits sous un jour positif, s'en prennent au gouvernement des États-Unis, mais aussi aux Noirs et aux Juifs, ces derniers étant décrits comme contrôlant l'État américain.
Les ventes du livre ont contribué à financer les activités de la National Alliance de William Pierce. L'ouvrage est considéré comme ayant inspiré des attentats d'extrême droite comme celui d'Oklahoma City en 1995.

Alliance nationale (National Alliance) est un groupe prônant le suprémacisme blanc néonazi américain, fondé en 1974 par William Luther Pierce (1933-2002). Basé à Hillsboro en Virginie-Occidentale et principalement actif aux États-Unis, ce groupe accepte néanmoins des membres dans tous les pays, à condition d'être blanc et d'ascendance européenne non-juive.

Ainsi, Robert S. Griffin, membre de l'Alliance nationale, participa-t-il le 3 juillet 2004 à des activités organisées par Blood and Honour Vlaanderen, branche flamande du réseau international de skinheads néonazis Blood and Honour, et par le BBET, émanation du Blood & Honour Vlaanderen. Ce dernier groupe s'est fait connaître après que nombre de ses membres ont été arrêtés début septembre 2006 car ils préparaient des attentats terroristes visant à déstabiliser la Belgique. De retour de cette conférence, Robert S. avait écrit dans son rapport qu’il était heureux de voir que les organisations flamandes qu'il a côtoyées en Belgique avaient à leurs côtés un parti comme le Vlaams Belang.

“The Turner Diaries also inspired a group of white revolutionary nationalists in the early 1980s who called themselves the Silent Brotherhood, or sometimes simply The Order.[9] The Order were an off shoot of the Aryan Nations. They were tired of being merely "armchair revolutionaries". The Order was connected to numerous crimes, including counterfeiting and bank robbery, and supposedly gave money to the Alliance.[9] The Order's leader, Robert Jay Mathews, died in a stand-off with police and federal agents on Whidbey Island, Washington, when police fired flares into his hideout, igniting a fire. Other Order members, most notably the late David Lane, were all captured and sent to federal prisons, where they still continue to voice their support for white nationalism and racial separatist ideals”
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Frédéric

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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyLun 28 Jan 2013 - 12:11

Quelqu'un qui découvre le sujet aujourd'hui avec des yeux neufs ne peut qu'aboutir à la conclusion suivante : ces tueries sont l'oeuvre d'un groupe paramilitaire d'extrême droite, rompu au maniement des armes et aux techniques de commandos.

Au départ, la piste du grand banditisme est évidente. Une ou plusieurs personnes ont opéré un relais entre les différentes vagues d'action.

Les divers noms qui circulent sur ce site sont crédibles. Il y a 20 à 30 suspects potentiels. Manquent sans doute simplement des traces ADN.
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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyLun 28 Jan 2013 - 17:43

Frédéric a écrit:
Quelqu'un qui découvre le sujet aujourd'hui avec des yeux neufs ne peut qu'aboutir à la conclusion suivante : ces tueries sont l'oeuvre d'un groupe paramilitaire d'extrême droite, rompu au maniement des armes et aux techniques de commandos.

Au départ, la piste du grand banditisme est évidente. Une ou plusieurs personnes ont opéré un relais entre les différentes vagues d'action.

Les divers noms qui circulent sur ce site sont crédibles. Il y a 20 à 30 suspects potentiels. Manquent sans doute simplement des traces ADN.
Qu'il ai eu des liens indirects avec certains éléments de l'ED, c'est fort possible. Que les tueries soit l’œuvre d'un groupe d'ED structuré c'est peu vraisemblable. Ce qui est absurde c'est d'attribuer une partie voir la totalité de ces faits à Léon Degrelle. Ceux qui l'on connu et rencontré seront, je pense, d'accord avec moi.
Ces pistes ne mènent nulle part, je le crains.
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Frédéric

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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyLun 28 Jan 2013 - 20:12

D'idéologie d'extrême droite, mais pas forcément un groupe ayant pignon sur rue, ou une vitrine politique.
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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyLun 1 Avr 2013 - 15:13

Bonjour,

En lisant certains documents et ce pv 1184 du 9 avril 1986 qui m'interpelle, j'ai quelques questions à poser.

Quels sont les partis d’Extrême Droite au milieu des années septante (+/- 1975)?
Peut-on identifier les membres de l'époque et ou se rencontraient-ils?
Est-ce que ces personnes gravitaient autour de Latinus, Brichaux et Waechtelaer ?

Dans le PV on parle du "drôle de suicide" de Brichaux (Dans les années 80, de drôles de suicide on encore eu lieu)
Qui était ce Gaston Brichaux ? Si on l'a "suicidé" comme mentionné dans le Pv, c'est qu'il devait savoir des choses? Que faisait ce Monsieur?.

Peut-on savoir quel travail exerçait dans les années 70 les personnes reprises dans le PV car je ne vois pas de post à ce sujet.
Merci

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K




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyMar 2 Avr 2013 - 18:29

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Dernière édition par K le Ven 28 Fév 2020 - 13:32, édité 1 fois
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Hoho




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptyJeu 23 Mai 2013 - 14:55

Je ne sais trop où mettre ça, mais sur un article d'hier sur levif.be : http://www.levif.be/info/levif-blog/le-midi-du-vif/tueries-du-brabant-la-grande-injustice/opinie-4000309185897.htm

On voit dans les commentaires (cliquez sur "afficher tous les commentaires) ceci :

Citation :
Georges-Pierre Tonnelier | 22 mai 2013
Et si on laissait tomber une fois pour toutes cette vieille histoire qui n'intéresse plus personne et ne sert qu'à gaspiller l'argent du contribuable ?

Après il suffit de se renseigner sur le bonhomme...
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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptySam 19 Avr 2014 - 14:33

CS1958 a écrit:
michel

Réponses: 25
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Rechercher dans: Autres    Sujet: Degrelle, Léon    Ven 3 Aoû 2007 - 12:26
Léon Degrelle (15 juin 1906 à Bouillon, Belgique - 31 mars 1994 à Málaga, Espagne) Homme politique, écrivain, directeur de presse et journaliste belge, ancien combattant du front de l'est, Obersturmbannführer des Waffen S.S., volksführer de Wallonie[1]. Il est le fondateur du rexisme, une idéologie au départ nationaliste belge, proche du fascisme et anti-national-socialiste qui, durant la guerre, se rapprocha du national-socialisme, pour finir dans la collaboration la plus extrême.

Pour en savoir plus sur sa biographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Degrelle

Le nom de Degrelle fut cité dans le dossier des tbw à plusieurs reprises.
En 1984, on retrouva dans une librairie à Uccle un attaché-case dans laquelle se trouvait une lettre semblant être de la main de Michel Cocu. Dans cette lettre, il était expliqué que les tbw étaient l'oeuvre d'une organisation derrière laquelle se trouvait Léon Degrelle.
Que penser de ceci ?
La victime de l'Auberge des chevaliers a connu aussi semble-t-il le "beau Léon". Une auberge où certains nostalgiques venaient prendre des repas de nombreuses années après la guerre.
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bernarddeboussu




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptySam 19 Avr 2014 - 16:34

@alain:

Tiens, lorsqu'on parle d'un certain Hervé van L., dirigeant de mouvements néo-nazis et du VMO, s'agit-il de la même personne que celle qui est aujourd'hui à la tête du mouvement francophone "NATION", qui sera présent aux élections de 2014...
Voir à ce propos www.nation.be
On s'étonne de la métamorphose survenue dans ce personnage (né en 1965) qui de carrément néo-nazi semble petit à petit se tourner vers le "solidarisme" et une forme un peu étrange et inattendue de nationalisme...
Qui peut m'expliquer cela..... scratch 
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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptySam 19 Avr 2014 - 16:42

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Dernière édition par alain le Sam 19 Juil 2014 - 17:50, édité 1 fois
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bernarddeboussu




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptySam 19 Avr 2014 - 16:46

@alain:

Le score électoral de NATION va se situer aux alentours de 0,2%, comme d'habitude depuis une quinzaine d'années...
Pourquoi dès lors continuer à présenter des listes aux électeurs qui n'en veulent pas?
(Attention, je n'ai pas dit que l'électeur belge est un électeur mature, réfléchi et intelligent!!!)  Very Happy 
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alain




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MessageSujet: Re: L'extrême-droite en Belgique   L'extrême-droite en Belgique - Page 2 EmptySam 19 Avr 2014 - 17:01

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Dernière édition par alain le Sam 19 Juil 2014 - 17:50, édité 1 fois
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