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 Lasne, 14 février 1983

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michel
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MessageSujet: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyDim 20 Nov 2005 - 13:22

Vol d'une Golf.
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MessageSujet: Ohain   Lasne, 14 février 1983 EmptyVen 20 Mar 2009 - 17:30

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptySam 24 Oct 2009 - 17:03

Ooooooh K, ici c' est pas la Golf de la fille Van Camp qui sera volée plusieurs mois plus tard lors de l' exécution de son père.
Arrêtez les fantaisies svp.
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michel
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptySam 24 Oct 2009 - 18:23

Voici les circonstances exactes :

Plancenoit
Le 14 février 1983, vers 19 heures, Madame Geneviève Van Lindt de Jeugde, gérante de l’imprimerie Boreux à Ixelles pour rentrer à son domicile à Plancenoit (Lasnes). Au passage, elle s’arrête à Waterloo devant un grand magasin pour y effectuer quelques achats. Elle stationne son véhicule Golf à proximité. Elle reprend ensuite son itinéraire de retour pour s’arrêter devant son domicile.
A peine descendue, elle est accostée par un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement : « Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ». Un autre auteur reste au volant de la Peugeot 504. Geneviève Van Lindt de Jeugde préfère obéir. L’homme s’installe au volant, fait une marche arrière pour quitter l’emplacement du parking, et redémarre. Il est immédiatement suivi de la Peugeot. C’est cette 504 qui a servi trois jours plutôt au braquage du Delhaize de Genval.
La victime ira directement porter plainte à la police communale de Lasnes. Elle décriera le voleur comme un Méditerranéen âgé d’une trentaine d’années avec des cheveux noirs bouclés et coupés courts s’exprimant sans accent particulier.
Michel Cocu avouera avoir participé à ce vol et désignera Kaci Bouaroudj comme étant l’homme au pistolet. Confrontée aux membres de la filière boraine un an plus tard, la victime affirmera que Bouaroudj pouvait correspondre à son agresseur mais sans certitude formelle.
La Golf sera utilisée pour l’attaque du Delhaize de Beersel et pour le braquage de la bijouterie d’Anderlues. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues.

_________________
"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptySam 24 Oct 2009 - 18:41

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptySam 13 Mar 2010 - 14:37

Quelqu'un peut-il me rappeler ce qu'est devenue la Peugeot 504 après ça ? Comment a-t-elle disparu ? A-t-elle été retrouvée ?

Et, dans quelles directions exactement sont parties les deux voitures ?
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptySam 13 Mar 2010 - 17:49

les voitures sont partiés en sens opposées ds la rue de madame van l.
et le peugeot est retrouvé à 100 mètres des 3 coincoins 6 mois avant le meurtre de van camp (waterloo incruste lasne là ,le quartier a le nom du ferme du bataille de napoleon qui m'échappe)

d'ou mon opinion que les assasins n'habitent pas loin max 1 km

il y a aussi une histoire de drogue sans info + la bas ,dixit postal
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptySam 13 Mar 2010 - 17:58

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyDim 14 Mar 2010 - 17:41

K a écrit:

et le peugeot est retrouvé à 100 mètres des 3 coincoins 6 mois avant le meurtre de van camp (waterloo incruste lasne là ,le quartier a le nom du ferme du bataille de napoleon qui m'échappe)

La ferme de la Papelotte ou le hameau de la Marache ?
(Alzheimer est une maladie dont le nom m'échappe Lasne, 14 février 1983 Lol )
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyDim 14 Mar 2010 - 18:34

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyDim 14 Mar 2010 - 21:22

K a écrit:
Kranz ,

il y a un demi heure je me suis procuré une carte de Waterloo ds un expo en flandre sur la wallonie.....

mais cartobel n'utilise pas la même echelle sur Braine et Waterloo .
donc je ne peux pas le découper correctement. en plus lasne est tout près....

les noms des rues et les noms sur google sont incorrectes.

donc attendre qqs semaines on va y faire un tour et voir si les gens du coin ont peur ....ou alzheimer....

je veux aussi savoir la direction de fuite ,
en plus des chemins de terre existants en 2000 ont été labourés sur google donc

on nous met devant un mur.
L'auberge des 3 canards, c'est le quartier de la Marache.
On y arrive en descendant du Lion vers Lasne en ligne quasi droite sur 1 ou 2 km.
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyLun 15 Mar 2010 - 20:35

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyMar 16 Mar 2010 - 0:20

Je confirme, c'est Postal.
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Cusmenne Claude




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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyMar 16 Mar 2010 - 10:57

k, ne perdez pas de vue, en mp, je vous ai clairement indiqué, "une planque facile d'accès, et hors de tout soupcon, 3' des trois canards, direction, le messager de Bruxelles, à cet endroit, Lasne/Ohain..c'est un mouchoir de poche...
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyMar 16 Mar 2010 - 21:04

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyLun 20 Juin 2011 - 18:50

14. LASNES, 14 FEVRIER 1983




Les faits

Plancenoit : le 14 février 1983, vers 19 heures, Madame Geneviève Van Lidth de Jeugde, gérante de l’imprimerie Boreux à Ixelles, rentre à son domicile à Plancenoit (Lasnes). Au passage, elle s’arrête à Waterloo devant un grand magasin pour y effectuer quelques achats. Elle stationne son véhicule Golf à proximité. Elle reprend ensuite son itinéraire de retour pour s’arrêter devant son domicile.

IMPRIMERIE BOREUX
Rue de Livourne 65 Livornostraat
Spécialisée dans les imprimés de luxe
depuis plus de 50 ans, l’Imprimerie Boreux
vous propose des travaux réalisés en typographie,
offset, thermorelief, timbrage,
taille-douce.
Drukkerij Boreux

A peine descendue, elle est accostée par un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement :

« Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ».

Mme Van Lidth précisa à la police de Lasne que son agresseur était de type méditerranéen, âgé entre 30 et 40 ans, de corpulence athlétique, mesurant approximativement un mètre quatre vingt et possédant des cheveux abondants noirs bouclés et coupés courts, s’exprimant sans accent particulier, « en excellent français ».

Un autre auteur reste au volant de la Peugeot 504.

Geneviève Van Lindt de Jeugde préfère obéir. L’homme s’installe au volant, fait une marche arrière pour quitter l’emplacement du parking, et redémarre. Il est immédiatement suivi de la Peugeot. C’est cette 504 qui a servi trois jours plutôt au braquage du Delhaize de Genval. Au moment du vol les deux voitures sont parties en directions opposées. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues. La victime ira directement porter plainte à la police communale de Lasnes.



Lasnes.

Les auteurs : Michel Cocu et les Borains
Michel Cocu avouera avoir participé à ce vol et désignera Kaci Bouaroudj comme étant l’homme au pistolet. Né le 13 mai 1951, ancien policier communal à Boussu, il est le principal membre de la filière boraine et fit de nombreux aveux concernant les attaques de Hal, Genval et Nivelles. Il se rétracta par la suite. Acquitté par la cour d'Assises du Hainaut.
Boussu ? Une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut,’une localité située à une dizaine de kilomètres de Mons et de la frontière française où siège l’administration communale. Boussu se situe dans le Borinage, région anciennement réputée pour son bassin minier.
Confrontée aux membres de la filière Boraine un an plus tard, la victime affirmera que Bouaroudj pouvait correspondre à son agresseur mais sans certitude formelle.
Né le 16 Février 1942, tenancier de bar, d’origine algérienne, il est Indicateur de la BSR de Mons. Membre de la filière boraine, il est acquitté par les Assises de Mons.

Bon nombre le regrettent…

L'expertise du Ruger ? Certaines expertises donnent le Ruger "négatif", mais que fait-on avec les six ou sept experts dont certains n'ont rien avoir avec Dery et qui ont estimé l'arme "positive" ? Les premières expertises donnaient le Ruger "positif"et « Cocu & Co » se sont alors sentis coincés et forcés avouer. Ce qui est encore plus troublant dans ces aveux, c'est que Cocu reconnait le vol d'une voiture des TBW avec Bouaroudj Kaci.

Ensuite, certains "Borains" avouent. Des policiers ont témoigné que dans les aveux, des détails donnés ne pouvaient être connus que des auteurs. Cocu déclare que Mme Van Lidth s'est arrêtée à Plancenoit avant d'aller chez elle, chose quelle avait oubliée de déclarer. Confronté à ce propos, elle se remémora qu’ elle s'était arrêtée effectivement à Plancenoit -Village pour acheter un cadeau à son mari parce que c'était Saint Valentin. Elle l'avait complètement oublié. Les enquêteurs n'ont pas réussi à convaincre les jurés…

Les enquêteurs ont aussi relevé d’étranges similitudes entre le portrait robot d’un agresseur de Wavre et Michel Cocu, l’ancien agent de police de Boussu interpellé en octobre 1983 dans le volet borain de l’enquête sur les tueries du Brabant.

En mars 1983, enfin, Mme Claudine Jansens, employée dans un magasin ‘Club’ situé au 7 de la rue Victor Allard, à Uccle, a découvert dans un porte-document abandonné dans le magasin, une bien curieuse lettre dont tout indique qu’elle a été écrite par Michel Cocu. Il y est question des faits commis à Genval, Uccle, Hal, Nivelles et Anderlues. La lettre contient un passage relatif à Christelle Cocu et à Jacqueline Géva, la maîtresse de Michel Cocu. Elle affirme que les tueurs du Brabant sont le fait d’une mystérieuse organisation dénommée VDO, organisation à laquelle appartiendrait Adriano Vittorio, financée par Léon Degrelle pour commettre du terrorisme en Belgique, sous le couvert de hold-up !

Une phrase de Michel Cocu aux enquêteurs en 1983:

« Quand vous arriverez plus haut, on vous empêchera de continuer. Si je suis condamné, je parlerai »

“Les Tueurs” G.Dupont, P.Ponsaers

Jean-Claude Estiévenart, qui n’a jamais avoué, est convaincu que Cocu connaît une part de la vérité sur les tueries du Brabant mais qu’il s’en est retiré quand les cadavres ont commencé à devenir trop nombreux. Estiévenart a toujours prétendu que son nom avait été cité par Cocu par esprit de vengeance, pour une sombre histoire de fille. Adriano Vittorio et Michel Cocu disent aussi que certains détails apparemment anodins ont été adroitement glissés dans leurs aveux pour en accroître la vraisemblance. Ils affirment aussi que d’autres précisions leur ont été suggérées par les enquêteurs au cours des nombreuses journées d’interrogatoire.

Interview du José Mendez, frère de Juan

Michel Cocu, un des "Borains" est-il devenu l'un des plus grands suspects dans le dossier tueurs du Brabant wallon parce qu'il a eu la malchance que Christian Amory connaisse les Borains ?
"C'est très possible. Avec son profil psychologique, je ne vois pas Cocu dans la tuerie d'Alost. J'ai une sœur médecin, elle travaille dans un hôpital où Cocu a été soigné. Il a failli tomber dans les pommes quand il a appris que Tonio était son frère. Il pensait qu'elle allait lui faire une piqûre mortelle. Tout ça pour dire qu'il n'est pas la terreur de la Belgique. On constate autour des Borains la même manipulation qu'autour de mon frère. Et quand vous mettez tout bout-à-bout, vous trouvez dans le dossier des tueurs du Brabant wallon le même profil psychologique que derrière l'assassinat de mon frère."






Tueries du Brabant: les enquêteurs chez les Gitans Perquisitions dans l'axe de la filière boraine
HAQUIN,RENE
Mardi 8 juin 1999

Une bonne soixantaine d'enquêteurs de la cellule d'enquête «tueries du Brabant» ont déclenché lundi matin des perquisitions spectaculaires dans trois bâtiments et dans des campements attenants, chaussée de l'Espérance, entre Quaregnon et La Bouverie, dans le Hainaut. Les fouilles de bâtiments, de caravanes et de voitures dans ce milieu gitan semi-sédentarisé ont suscité remous et énervement, sans conséquences significatives. Ces devoirs étaient planifiés dans le cadre des enquêtes de routine qui visent à vérifier le millier d'informations récoltées et analysées par la cellule d'enquête de Jumet à la suite de la diffusion de 2 séries de portraits-robots de suspects. L'axe de la filière boraine reste intéressant, a précisé le juge d'instruction Jean-Claude Lacroix, en rappelant qu'on se pose toujours des questions liées aux soupçons qui ont pesé sur les membres de la filière boraine acquittés en 1988 par la cour d'assises de Mons. On se souvient que, récemment, Michel Cocu, présenté comme le chef de la filière mais acquitté en 1988, reprochait aux enquêteurs de Jumet de continuer à le harceler. Michel Cocu peut toujours être interrogé sur des faits qui n'ont pas été examinés par la cour d'assises, a commenté le juge Lacroix, évoquant notamment l'attaque contre l'armurerie Dekaise à Wavre en 1982, l'assassinat du taximan Angelou en janvier 1983 et les tueries dans les magasins Delhaize en 1985. Me Moerman, l'avocat de Cocu, réagit: Un homme a été acquitté. Je trouve indécent que son nom revienne sur les lèvres d'un juge. En marge des perquisitions de lundi dans les campements de Quaregnon, certains ont évoqué le nom de Robert Becker, dit «Baloo», un Gitan domicilié au début des années 80 dans un campement de Jemappes, qui fut arrêté sur dénonciation de Cocu au lendemain de la tuerie chez les bijoutiers Szymusik à Anderlues, en décembre 1983. «Baloo» produisit un alibi: ce soir-là, il prenait un verre avec un policier dans un café de Flénu. Désigné par des témoins pour s'être trouvé sur les lieux d'autres tueries, il fut aussi mis hors de cause par la justice...Les perquisitions se sont terminées par la saisie de quelques objets, dont des pièces d'armement qui sont à l'analyse, et par l'interrogatoire à Jumet de deux personnes qui ont été laissées en liberté.
R. Hq. Source : Le Soir








Estiévenaert et Bouaroudj. Filière boraine.
Jean-Luc Peteau

Jean-Luc Peteau est un individu qui fut suspecté d’avoir volé sous la menace d’une arme le 14 février 1983 la Golf à Plancenoit. La victime estimera que la physionomie de Jean-Luc Petteau pouvait correspondre à son agresseur. Dans un premier temps, la victime a cru reconnaître Peteau. Par la suite, confrontée aux Borains, elle estima que la physionomie de Bouroudj correspondait à celle de l'agresseur. Mme Van Lindt a eu très peur lors de l'agression et je pense que c'était difficile de pouvoir identifier formellement l'individu.

L’utilisation du véhicule

La Golf sera utilisée pour l’attaque du Delhaize de Beersel et pour le braquage de la bijouterie d’Anderlues. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues.































15. Uccle, 25 février 1983


Les faits

Uccle, 25 février 1983. Attaque d'un supermarché Delhaize. Un blessé et un butin de 15 000 euros.

Deux individus cagoulés sortent d'une GTI et braquent le supermarché Delhaize du Fort Jaco situé Chaussée de Waterloo à Uccle. Ils se font ouvrir le coffre-fort et s'emparent de l’argent. Les témoins parlent d'un homme de 1m90 et d'un autre imitant l'accent arabe et qui portait aussi une matraque. Que disent les témoins ici ? Pas de masques mais des cagoules. Il semble que c'est la première fois qu'un homme de grande taille soit signalé .Ils semblent également avoir eu uniquement besoin d'argent.

En sortant du magasin, les auteurs tirent et blessent un homme qui voulait donner l'alerte, 'une personne âgée et sans histoire.





Jean-Louis Dramaix

Dramaix, Jean-Louis , né le 9 juillet 1945, est un individu qui fut accusé par certains membres de la filière boraine d'avoir participé à l'attaque du Delhaize d'Uccle. Il fut placé sous mandat d'arrêt pour cette attaque avant d'être disculpé. Arreté le 23 nov 1983. N'aurait-il pas un air de ressemblance avec un certain Christian Amory?

Dramaix était grutier et monteur et travaillait en 1976 dans les environs de Anderlues. A un moment, il a démenagé à Forest (chaussée de bruxelles 157). Il est signalé dans le Borinage après encore. Il est important parce qu’il est le seul des borains habitant la région de Bruxelles



Jean-Louis Dramaix


Christian Amory

C'est en effet confirmé par Christian Amory dans des P.V. Quand a-t-on découvert fortuitement les plans de chantage contre le « Quick », Amory est entendu :

« Les plans de chantage contre les grands magasins n'ont pas été découverts fortuitement.............. c'est moi qui en ait parlé...... avant personne n'en savait rien....donc..... maintenant pour ce qui concerne ce que je pourrai garder sous la pédale...... je le garde pour moi.... petit exemple.....un jour entendu dans le bureau de monsieur le JI lacroix afin d'ètre confronté avec bouhouche pour l'achat d'un gp, et bouchouche n'acceptant pas de venir....le juge m'a invité à discuter à baton rompus de ce que je pensais de l'affaire.... j'étais détenu et deux membres de la cellule de jumet étaient présent.... arrivé à un certain stade.... le juge m'a dis " Mais vous ètes fou............. je ne peux pas le faire, mais si vous persistez... j'agirais sur le juge de fond que pour vous faire enfermer jusqu'a la fin de vos jours.....car vous ètes fou...... alors.....hein.... a présent que je vous ai fais cette révélation que bien sur vous ne connaissiez pas....et que personne ne pourra ou ne voudra venir certifier (quoique maintenant ils sont pensionnés... cet état de chose....ben alors.....on ferme sa gueule... »

De deux choses l'une: soit, ce qu'il cachait risquait de l'impliquer... mais, il a tout de même parlé de la préparation des attentats sur les « Quick », donc... soit, il risquait sa propre vie...


Adriano Vittorio

Vittorio a été interrogé sur l'attaque, le 25 février 1983, du Delhaize de Fort Jaco, chaussée de Waterloo, à Uccle. Kaçi B. parle de repérages des lieux qu'ils auraient effectués en 1982, l'année précédente, en allant prendre un verre en face du Delhaize. Vittorio, dit Kaçi B., s'est même absenté quelque temps.
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Frédéric

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyDim 13 Avr 2014 - 20:03

michel a écrit:
Voici les circonstances exactes :

Plancenoit
Le 14 février 1983, vers 19 heures, Madame Geneviève Van Lindt de Jeugde, gérante de l’imprimerie Boreux à Ixelles pour rentrer à son domicile à Plancenoit (Lasnes). Au passage, elle s’arrête à Waterloo devant un grand magasin pour y effectuer quelques achats. Elle stationne son véhicule Golf à proximité. Elle reprend ensuite son itinéraire de retour pour s’arrêter devant son domicile.
A peine descendue, elle est accostée par un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement : « Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ». Un autre auteur reste au volant de la Peugeot 504. Geneviève Van Lindt de Jeugde préfère obéir. L’homme s’installe au volant, fait une marche arrière pour quitter l’emplacement du parking, et redémarre. Il est immédiatement suivi de la Peugeot. C’est cette 504 qui a servi trois jours plutôt au braquage du Delhaize de Genval.
La victime ira directement porter plainte à la police communale de Lasnes. Elle décriera le voleur comme un Méditerranéen âgé d’une trentaine d’années avec des cheveux noirs bouclés et coupés courts s’exprimant sans accent particulier.
Michel Cocu avouera avoir participé à ce vol et désignera Kaci Bouaroudj comme étant l’homme au pistolet. Confrontée aux membres de la filière boraine un an plus tard, la victime affirmera que Bouaroudj pouvait correspondre à son agresseur mais sans certitude formelle.
La Golf sera utilisée pour l’attaque du Delhaize de Beersel et pour le braquage de la bijouterie d’Anderlues. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues.

Le témoignage de cette dame est intéressant, car il s'agit d'une des rares personnes ayant vu un des malfrats à visage découvert.
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alain




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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyDim 13 Avr 2014 - 20:32

CS1958 a écrit:
14. LASNES, 14 FEVRIER 1983




Les faits

Plancenoit : le 14 février 1983, vers 19 heures, Madame Geneviève Van Lidth de Jeugde, gérante de l’imprimerie Boreux à Ixelles, rentre à son domicile à Plancenoit (Lasnes). Au passage, elle s’arrête à Waterloo devant un grand magasin pour y effectuer quelques achats. Elle stationne son véhicule Golf à proximité. Elle reprend ensuite son itinéraire de retour pour s’arrêter devant son domicile.

IMPRIMERIE BOREUX
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depuis plus de 50 ans, l’Imprimerie Boreux
vous propose des travaux réalisés en typographie,
offset, thermorelief, timbrage,
taille-douce.
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A peine descendue, elle est accostée par un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement :

« Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ».

Mme Van Lidth précisa à la police de Lasne que son agresseur était de type méditerranéen, âgé entre 30 et 40 ans, de corpulence athlétique, mesurant approximativement un mètre quatre vingt et possédant des cheveux abondants noirs bouclés et coupés courts, s’exprimant sans accent particulier, « en excellent français ».

Un autre auteur reste au volant de la Peugeot 504.

Geneviève Van Lindt de Jeugde préfère obéir. L’homme s’installe au volant, fait une marche arrière pour quitter l’emplacement du parking, et redémarre. Il est immédiatement suivi de la Peugeot. C’est cette 504 qui a servi trois jours plutôt au braquage du Delhaize de Genval. Au moment du vol les deux voitures sont parties en directions opposées. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues. La victime ira directement porter plainte à la police communale de Lasnes.  



Lasnes.

Les auteurs : Michel Cocu et les Borains
Michel Cocu avouera avoir participé à ce vol et désignera Kaci Bouaroudj comme étant l’homme au pistolet. Né le 13 mai 1951, ancien policier communal à Boussu, il est le principal membre de la filière boraine et fit de nombreux aveux concernant les attaques de Hal, Genval et Nivelles. Il se rétracta par la suite. Acquitté par la cour d'Assises du Hainaut.
Boussu ? Une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut,’une localité située à une dizaine de kilomètres de Mons et de la frontière française où siège l’administration communale. Boussu se situe dans le Borinage, région anciennement réputée pour son bassin minier.
Confrontée aux membres de la filière Boraine un an plus tard, la victime affirmera que Bouaroudj pouvait correspondre à son agresseur mais sans certitude formelle.
Né le 16 Février 1942, tenancier de bar, d’origine algérienne, il est Indicateur de la BSR de Mons. Membre de la filière boraine, il est acquitté par les Assises de Mons.

Bon nombre le regrettent…

L'expertise du Ruger ? Certaines expertises donnent le Ruger "négatif", mais que fait-on avec les six ou sept experts dont certains n'ont rien avoir avec Dery et qui ont estimé l'arme "positive" ? Les premières expertises donnaient le Ruger "positif"et « Cocu & Co » se sont alors sentis coincés et forcés avouer. Ce qui est encore plus troublant dans ces aveux, c'est que  Cocu reconnait le vol d'une voiture des TBW avec Bouaroudj Kaci.  

Ensuite, certains "Borains" avouent. Des policiers ont témoigné que dans les aveux, des détails donnés ne pouvaient être connus que des auteurs. Cocu déclare que Mme  Van Lidth s'est arrêtée à Plancenoit avant d'aller chez elle, chose quelle avait oubliée de déclarer. Confronté à ce propos, elle se remémora qu’ elle s'était arrêtée effectivement à Plancenoit -Village pour acheter un cadeau à son mari parce que c'était Saint Valentin. Elle l'avait complètement oublié. Les enquêteurs n'ont pas réussi à convaincre les jurés…

Les enquêteurs ont aussi relevé d’étranges similitudes entre le portrait robot d’un agresseur de Wavre et Michel Cocu, l’ancien agent de police de Boussu interpellé en octobre 1983 dans le volet borain de l’enquête sur les tueries du Brabant.

En mars 1983, enfin, Mme Claudine Jansens, employée dans un magasin ‘Club’ situé au 7 de la rue Victor Allard, à Uccle, a découvert dans un porte-document abandonné dans le magasin, une bien curieuse lettre dont tout indique qu’elle a été écrite par Michel Cocu. Il y est question des faits commis à Genval, Uccle, Hal, Nivelles et Anderlues. La lettre contient un passage relatif à Christelle Cocu et à Jacqueline Géva, la maîtresse de Michel Cocu. Elle affirme que les tueurs du Brabant sont le fait d’une mystérieuse organisation dénommée VDO, organisation à laquelle appartiendrait Adriano Vittorio, financée par Léon Degrelle pour commettre du terrorisme en Belgique, sous le couvert de hold-up !

Une phrase de Michel Cocu aux enquêteurs en 1983:

« Quand vous arriverez plus haut, on vous empêchera de continuer. Si je suis condamné, je parlerai »

“Les Tueurs” G.Dupont, P.Ponsaers

Jean-Claude Estiévenart, qui n’a jamais avoué, est convaincu que Cocu connaît une part de la vérité sur les tueries du Brabant mais qu’il s’en est retiré quand les cadavres ont commencé à devenir trop nombreux. Estiévenart a toujours prétendu que son nom avait été cité par Cocu par esprit de vengeance, pour une sombre histoire de fille. Adriano Vittorio et Michel Cocu disent aussi que certains détails apparemment anodins ont été adroitement glissés dans leurs aveux pour en accroître la vraisemblance. Ils affirment aussi que d’autres précisions leur ont été suggérées par les enquêteurs au cours des nombreuses journées d’interrogatoire.

Interview du José Mendez, frère de Juan

Michel Cocu, un des "Borains" est-il devenu l'un des plus grands suspects dans le dossier tueurs du Brabant wallon parce qu'il a eu la malchance que Christian Amory connaisse les Borains ?
"C'est très possible. Avec son profil psychologique, je ne vois pas Cocu dans la tuerie d'Alost. J'ai une sœur médecin, elle travaille dans un hôpital où Cocu a été soigné. Il a failli tomber dans les pommes quand il a appris que Tonio était son frère. Il pensait qu'elle allait lui faire une piqûre mortelle. Tout ça pour dire qu'il n'est pas la terreur de la Belgique. On constate autour des Borains la même manipulation qu'autour de mon frère. Et quand vous mettez tout bout-à-bout, vous trouvez dans le dossier des tueurs du Brabant wallon le même profil psychologique que derrière l'assassinat de mon frère."






Tueries du Brabant: les enquêteurs chez les Gitans Perquisitions dans l'axe de la filière boraine
HAQUIN,RENE
Mardi 8 juin 1999

Une bonne soixantaine d'enquêteurs de la cellule d'enquête «tueries du Brabant» ont déclenché lundi matin des perquisitions spectaculaires dans trois bâtiments et dans des campements attenants, chaussée de l'Espérance, entre Quaregnon et La Bouverie, dans le Hainaut. Les fouilles de bâtiments, de caravanes et de voitures dans ce milieu gitan semi-sédentarisé ont suscité remous et énervement, sans conséquences significatives. Ces devoirs étaient planifiés dans le cadre des enquêtes de routine qui visent à vérifier le millier d'informations récoltées et analysées par la cellule d'enquête de Jumet à la suite de la diffusion de 2 séries de portraits-robots de suspects. L'axe de la filière boraine reste intéressant, a précisé le juge d'instruction Jean-Claude Lacroix, en rappelant qu'on se pose toujours des questions liées aux soupçons qui ont pesé sur les membres de la filière boraine acquittés en 1988 par la cour d'assises de Mons. On se souvient que, récemment, Michel Cocu, présenté comme le chef de la filière mais acquitté en 1988, reprochait aux enquêteurs de Jumet de continuer à le harceler. Michel Cocu peut toujours être interrogé sur des faits qui n'ont pas été examinés par la cour d'assises, a commenté le juge Lacroix, évoquant notamment l'attaque contre l'armurerie Dekaise à Wavre en 1982, l'assassinat du taximan Angelou en janvier 1983 et les tueries dans les magasins Delhaize en 1985. Me Moerman, l'avocat de Cocu, réagit: Un homme a été acquitté. Je trouve indécent que son nom revienne sur les lèvres d'un juge. En marge des perquisitions de lundi dans les campements de Quaregnon, certains ont évoqué le nom de Robert Becker, dit «Baloo», un Gitan domicilié au début des années 80 dans un campement de Jemappes, qui fut arrêté sur dénonciation de Cocu au lendemain de la tuerie chez les bijoutiers Szymusik à Anderlues, en décembre 1983. «Baloo» produisit un alibi: ce soir-là, il prenait un verre avec un policier dans un café de Flénu. Désigné par des témoins pour s'être trouvé sur les lieux d'autres tueries, il fut aussi mis hors de cause par la justice...Les perquisitions se sont terminées par la saisie de quelques objets, dont des pièces d'armement qui sont à l'analyse, et par l'interrogatoire à Jumet de deux personnes qui ont été laissées en liberté.
R. Hq. Source : Le Soir








Estiévenaert et Bouaroudj. Filière boraine.
Jean-Luc  Peteau

Jean-Luc  Peteau est un individu qui fut suspecté d’avoir volé sous la menace d’une arme le 14 février 1983 la Golf à Plancenoit. La victime estimera que la physionomie de Jean-Luc Petteau pouvait correspondre à son agresseur. Dans un premier temps, la victime a cru reconnaître Peteau. Par la suite, confrontée aux Borains, elle estima que la physionomie de Bouroudj correspondait à celle de l'agresseur. Mme Van Lindt a eu très peur lors de l'agression et je pense que c'était difficile de pouvoir identifier formellement l'individu.

L’utilisation du véhicule

La Golf sera utilisée pour l’attaque du Delhaize de Beersel et pour le braquage de la bijouterie d’Anderlues. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues.































15. Uccle, 25 février 1983


Les faits

Uccle, 25 février 1983. Attaque d'un supermarché Delhaize. Un blessé et un butin de 15 000 euros.

Deux individus cagoulés sortent d'une GTI et braquent le supermarché Delhaize du Fort Jaco situé Chaussée de Waterloo à Uccle. Ils se font ouvrir le coffre-fort et s'emparent de l’argent. Les témoins parlent d'un homme de 1m90 et d'un autre imitant l'accent arabe et qui portait aussi une matraque. Que disent les témoins ici ? Pas de masques mais des cagoules. Il semble que c'est la première fois qu'un homme de grande taille soit signalé .Ils semblent également avoir eu uniquement besoin d'argent.

En sortant du magasin, les auteurs tirent et blessent un homme qui voulait donner l'alerte, 'une personne âgée et sans histoire.





Jean-Louis  Dramaix

Dramaix, Jean-Louis , né le 9 juillet 1945, est un individu qui fut accusé par certains membres de la filière boraine d'avoir participé à l'attaque du Delhaize d'Uccle. Il fut placé sous mandat d'arrêt pour cette attaque avant d'être disculpé. Arreté le 23 nov 1983. N'aurait-il pas un air de ressemblance avec un certain Christian Amory?

Dramaix  était grutier et monteur et travaillait en 1976 dans les environs de Anderlues. A un moment, il a démenagé à Forest (chaussée de bruxelles 157). Il est signalé dans le Borinage après encore. Il est important parce qu’il est le seul des borains habitant la région de Bruxelles



Jean-Louis  Dramaix


Christian Amory

C'est en effet confirmé par Christian Amory dans des P.V. Quand a-t-on découvert fortuitement les plans de chantage contre le « Quick », Amory est entendu :

« Les plans de chantage contre les grands magasins n'ont pas été découverts fortuitement.............. c'est moi qui en ait parlé...... avant personne n'en savait rien....donc..... maintenant pour ce qui concerne ce que je pourrai garder sous la pédale...... je le garde pour moi.... petit exemple.....un jour entendu dans le bureau de monsieur le JI lacroix afin d'ètre confronté avec bouhouche pour l'achat d'un gp, et bouchouche n'acceptant pas de venir....le juge m'a invité à discuter à baton rompus de ce que je pensais de l'affaire.... j'étais détenu et deux membres de la cellule de jumet étaient présent.... arrivé à un certain stade.... le juge m'a dis " Mais vous ètes fou............. je ne peux pas le faire, mais si vous persistez... j'agirais sur le juge de fond que pour vous faire enfermer jusqu'a la fin de vos jours.....car vous ètes fou...... alors.....hein.... a présent que je vous ai fais cette révélation que bien sur vous ne connaissiez pas....et que personne ne pourra ou ne voudra venir certifier (quoique maintenant ils sont pensionnés... cet état de chose....ben alors.....on ferme sa gueule... »

De deux choses l'une: soit, ce qu'il cachait risquait de l'impliquer... mais, il a tout de même parlé de la préparation des attentats sur les « Quick », donc... soit, il risquait sa propre vie...


Adriano Vittorio

Vittorio a été interrogé sur l'attaque, le 25 février 1983, du Delhaize de Fort Jaco, chaussée de Waterloo, à Uccle. Kaçi B. parle de repérages des lieux qu'ils auraient effectués en 1982, l'année précédente, en allant prendre un verre en face du Delhaize. Vittorio, dit Kaçi B., s'est même absenté quelque temps.
@bernarddeboussu ,je n avais pas lu ce texte .....encore beaucoup de borains ....que pensez vous des noms cités ?
si vous le voulez nous en parlerons demain ,je dois m absenter ce soir .....merci .
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Lasne, 14 février 1983 Empty
MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyDim 13 Avr 2014 - 22:38

alain a écrit:
CS1958 a écrit:
14. LASNES, 14 FEVRIER 1983




Les faits

Plancenoit : le 14 février 1983, vers 19 heures, Madame Geneviève Van Lidth de Jeugde, gérante de l’imprimerie Boreux à Ixelles, rentre à son domicile à Plancenoit (Lasnes). Au passage, elle s’arrête à Waterloo devant un grand magasin pour y effectuer quelques achats. Elle stationne son véhicule Golf à proximité. Elle reprend ensuite son itinéraire de retour pour s’arrêter devant son domicile.

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A peine descendue, elle est accostée par un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement :

« Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ».

Mme Van Lidth précisa à la police de Lasne que son agresseur était de type méditerranéen, âgé entre 30 et 40 ans, de corpulence athlétique, mesurant approximativement un mètre quatre vingt et possédant des cheveux abondants noirs bouclés et coupés courts, s’exprimant sans accent particulier, « en excellent français ».

Un autre auteur reste au volant de la Peugeot 504.

Geneviève Van Lindt de Jeugde préfère obéir. L’homme s’installe au volant, fait une marche arrière pour quitter l’emplacement du parking, et redémarre. Il est immédiatement suivi de la Peugeot. C’est cette 504 qui a servi trois jours plutôt au braquage du Delhaize de Genval. Au moment du vol les deux voitures sont parties en directions opposées. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues. La victime ira directement porter plainte à la police communale de Lasnes.  



Lasnes.

Les auteurs : Michel Cocu et les Borains
Michel Cocu avouera avoir participé à ce vol et désignera Kaci Bouaroudj comme étant l’homme au pistolet. Né le 13 mai 1951, ancien policier communal à Boussu, il est le principal membre de la filière boraine et fit de nombreux aveux concernant les attaques de Hal, Genval et Nivelles. Il se rétracta par la suite. Acquitté par la cour d'Assises du Hainaut.
Boussu ? Une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut,’une localité située à une dizaine de kilomètres de Mons et de la frontière française où siège l’administration communale. Boussu se situe dans le Borinage, région anciennement réputée pour son bassin minier.
Confrontée aux membres de la filière Boraine un an plus tard, la victime affirmera que Bouaroudj pouvait correspondre à son agresseur mais sans certitude formelle.
Né le 16 Février 1942, tenancier de bar, d’origine algérienne, il est Indicateur de la BSR de Mons. Membre de la filière boraine, il est acquitté par les Assises de Mons.

Bon nombre le regrettent…

L'expertise du Ruger ? Certaines expertises donnent le Ruger "négatif", mais que fait-on avec les six ou sept experts dont certains n'ont rien avoir avec Dery et qui ont estimé l'arme "positive" ? Les premières expertises donnaient le Ruger "positif"et « Cocu & Co » se sont alors sentis coincés et forcés avouer. Ce qui est encore plus troublant dans ces aveux, c'est que  Cocu reconnait le vol d'une voiture des TBW avec Bouaroudj Kaci.  

Ensuite, certains "Borains" avouent. Des policiers ont témoigné que dans les aveux, des détails donnés ne pouvaient être connus que des auteurs. Cocu déclare que Mme  Van Lidth s'est arrêtée à Plancenoit avant d'aller chez elle, chose quelle avait oubliée de déclarer. Confronté à ce propos, elle se remémora qu’ elle s'était arrêtée effectivement à Plancenoit -Village pour acheter un cadeau à son mari parce que c'était Saint Valentin. Elle l'avait complètement oublié. Les enquêteurs n'ont pas réussi à convaincre les jurés…

Les enquêteurs ont aussi relevé d’étranges similitudes entre le portrait robot d’un agresseur de Wavre et Michel Cocu, l’ancien agent de police de Boussu interpellé en octobre 1983 dans le volet borain de l’enquête sur les tueries du Brabant.

En mars 1983, enfin, Mme Claudine Jansens, employée dans un magasin ‘Club’ situé au 7 de la rue Victor Allard, à Uccle, a découvert dans un porte-document abandonné dans le magasin, une bien curieuse lettre dont tout indique qu’elle a été écrite par Michel Cocu. Il y est question des faits commis à Genval, Uccle, Hal, Nivelles et Anderlues. La lettre contient un passage relatif à Christelle Cocu et à Jacqueline Géva, la maîtresse de Michel Cocu. Elle affirme que les tueurs du Brabant sont le fait d’une mystérieuse organisation dénommée VDO, organisation à laquelle appartiendrait Adriano Vittorio, financée par Léon Degrelle pour commettre du terrorisme en Belgique, sous le couvert de hold-up !

Une phrase de Michel Cocu aux enquêteurs en 1983:

« Quand vous arriverez plus haut, on vous empêchera de continuer. Si je suis condamné, je parlerai »

“Les Tueurs” G.Dupont, P.Ponsaers

Jean-Claude Estiévenart, qui n’a jamais avoué, est convaincu que Cocu connaît une part de la vérité sur les tueries du Brabant mais qu’il s’en est retiré quand les cadavres ont commencé à devenir trop nombreux. Estiévenart a toujours prétendu que son nom avait été cité par Cocu par esprit de vengeance, pour une sombre histoire de fille. Adriano Vittorio et Michel Cocu disent aussi que certains détails apparemment anodins ont été adroitement glissés dans leurs aveux pour en accroître la vraisemblance. Ils affirment aussi que d’autres précisions leur ont été suggérées par les enquêteurs au cours des nombreuses journées d’interrogatoire.

Interview du José Mendez, frère de Juan

Michel Cocu, un des "Borains" est-il devenu l'un des plus grands suspects dans le dossier tueurs du Brabant wallon parce qu'il a eu la malchance que Christian Amory connaisse les Borains ?
"C'est très possible. Avec son profil psychologique, je ne vois pas Cocu dans la tuerie d'Alost. J'ai une sœur médecin, elle travaille dans un hôpital où Cocu a été soigné. Il a failli tomber dans les pommes quand il a appris que Tonio était son frère. Il pensait qu'elle allait lui faire une piqûre mortelle. Tout ça pour dire qu'il n'est pas la terreur de la Belgique. On constate autour des Borains la même manipulation qu'autour de mon frère. Et quand vous mettez tout bout-à-bout, vous trouvez dans le dossier des tueurs du Brabant wallon le même profil psychologique que derrière l'assassinat de mon frère."






Tueries du Brabant: les enquêteurs chez les Gitans Perquisitions dans l'axe de la filière boraine
HAQUIN,RENE
Mardi 8 juin 1999

Une bonne soixantaine d'enquêteurs de la cellule d'enquête «tueries du Brabant» ont déclenché lundi matin des perquisitions spectaculaires dans trois bâtiments et dans des campements attenants, chaussée de l'Espérance, entre Quaregnon et La Bouverie, dans le Hainaut. Les fouilles de bâtiments, de caravanes et de voitures dans ce milieu gitan semi-sédentarisé ont suscité remous et énervement, sans conséquences significatives. Ces devoirs étaient planifiés dans le cadre des enquêtes de routine qui visent à vérifier le millier d'informations récoltées et analysées par la cellule d'enquête de Jumet à la suite de la diffusion de 2 séries de portraits-robots de suspects. L'axe de la filière boraine reste intéressant, a précisé le juge d'instruction Jean-Claude Lacroix, en rappelant qu'on se pose toujours des questions liées aux soupçons qui ont pesé sur les membres de la filière boraine acquittés en 1988 par la cour d'assises de Mons. On se souvient que, récemment, Michel Cocu, présenté comme le chef de la filière mais acquitté en 1988, reprochait aux enquêteurs de Jumet de continuer à le harceler. Michel Cocu peut toujours être interrogé sur des faits qui n'ont pas été examinés par la cour d'assises, a commenté le juge Lacroix, évoquant notamment l'attaque contre l'armurerie Dekaise à Wavre en 1982, l'assassinat du taximan Angelou en janvier 1983 et les tueries dans les magasins Delhaize en 1985. Me Moerman, l'avocat de Cocu, réagit: Un homme a été acquitté. Je trouve indécent que son nom revienne sur les lèvres d'un juge. En marge des perquisitions de lundi dans les campements de Quaregnon, certains ont évoqué le nom de Robert Becker, dit «Baloo», un Gitan domicilié au début des années 80 dans un campement de Jemappes, qui fut arrêté sur dénonciation de Cocu au lendemain de la tuerie chez les bijoutiers Szymusik à Anderlues, en décembre 1983. «Baloo» produisit un alibi: ce soir-là, il prenait un verre avec un policier dans un café de Flénu. Désigné par des témoins pour s'être trouvé sur les lieux d'autres tueries, il fut aussi mis hors de cause par la justice...Les perquisitions se sont terminées par la saisie de quelques objets, dont des pièces d'armement qui sont à l'analyse, et par l'interrogatoire à Jumet de deux personnes qui ont été laissées en liberté.
R. Hq. Source : Le Soir








Estiévenaert et Bouaroudj. Filière boraine.
Jean-Luc  Peteau

Jean-Luc  Peteau est un individu qui fut suspecté d’avoir volé sous la menace d’une arme le 14 février 1983 la Golf à Plancenoit. La victime estimera que la physionomie de Jean-Luc Petteau pouvait correspondre à son agresseur. Dans un premier temps, la victime a cru reconnaître Peteau. Par la suite, confrontée aux Borains, elle estima que la physionomie de Bouroudj correspondait à celle de l'agresseur. Mme Van Lindt a eu très peur lors de l'agression et je pense que c'était difficile de pouvoir identifier formellement l'individu.

L’utilisation du véhicule

La Golf sera utilisée pour l’attaque du Delhaize de Beersel et pour le braquage de la bijouterie d’Anderlues. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues.































15. Uccle, 25 février 1983


Les faits

Uccle, 25 février 1983. Attaque d'un supermarché Delhaize. Un blessé et un butin de 15 000 euros.

Deux individus cagoulés sortent d'une GTI et braquent le supermarché Delhaize du Fort Jaco situé Chaussée de Waterloo à Uccle. Ils se font ouvrir le coffre-fort et s'emparent de l’argent. Les témoins parlent d'un homme de 1m90 et d'un autre imitant l'accent arabe et qui portait aussi une matraque. Que disent les témoins ici ? Pas de masques mais des cagoules. Il semble que c'est la première fois qu'un homme de grande taille soit signalé .Ils semblent également avoir eu uniquement besoin d'argent.

En sortant du magasin, les auteurs tirent et blessent un homme qui voulait donner l'alerte, 'une personne âgée et sans histoire.





Jean-Louis  Dramaix

Dramaix, Jean-Louis , né le 9 juillet 1945, est un individu qui fut accusé par certains membres de la filière boraine d'avoir participé à l'attaque du Delhaize d'Uccle. Il fut placé sous mandat d'arrêt pour cette attaque avant d'être disculpé. Arreté le 23 nov 1983. N'aurait-il pas un air de ressemblance avec un certain Christian Amory?

Dramaix  était grutier et monteur et travaillait en 1976 dans les environs de Anderlues. A un moment, il a démenagé à Forest (chaussée de bruxelles 157). Il est signalé dans le Borinage après encore. Il est important parce qu’il est le seul des borains habitant la région de Bruxelles



Jean-Louis  Dramaix


Christian Amory

C'est en effet confirmé par Christian Amory dans des P.V. Quand a-t-on découvert fortuitement les plans de chantage contre le « Quick », Amory est entendu :

« Les plans de chantage contre les grands magasins n'ont pas été découverts fortuitement.............. c'est moi qui en ait parlé...... avant personne n'en savait rien....donc..... maintenant pour ce qui concerne ce que je pourrai garder sous la pédale...... je le garde pour moi.... petit exemple.....un jour entendu dans le bureau de monsieur le JI lacroix afin d'ètre confronté avec bouhouche pour l'achat d'un gp, et bouchouche n'acceptant pas de venir....le juge m'a invité à discuter à baton rompus de ce que je pensais de l'affaire.... j'étais détenu et deux membres de la cellule de jumet étaient présent.... arrivé à un certain stade.... le juge m'a dis " Mais vous ètes fou............. je ne peux pas le faire, mais si vous persistez... j'agirais sur le juge de fond que pour vous faire enfermer jusqu'a la fin de vos jours.....car vous ètes fou...... alors.....hein.... a présent que je vous ai fais cette révélation que bien sur vous ne connaissiez pas....et que personne ne pourra ou ne voudra venir certifier (quoique maintenant ils sont pensionnés... cet état de chose....ben alors.....on ferme sa gueule... »

De deux choses l'une: soit, ce qu'il cachait risquait de l'impliquer... mais, il a tout de même parlé de la préparation des attentats sur les « Quick », donc... soit, il risquait sa propre vie...


Adriano Vittorio

Vittorio a été interrogé sur l'attaque, le 25 février 1983, du Delhaize de Fort Jaco, chaussée de Waterloo, à Uccle. Kaçi B. parle de repérages des lieux qu'ils auraient effectués en 1982, l'année précédente, en allant prendre un verre en face du Delhaize. Vittorio, dit Kaçi B., s'est même absenté quelque temps.
@bernarddeboussu ,je n avais pas lu ce texte .....encore beaucoup de borains ....que pensez vous des noms cités ?
si vous le voulez nous en parlerons demain ,je dois m absenter ce soir .....merci .


Cocu et le Ruger...j'ai appris tout récemment que la loi allemande oblige le BKA de rendre un avis négatif lorsqu'il n'y a pas de certitude proche de ...100%!
Voilà qui relativise le rapport du BKA. C'est blanc ou noir. Rien entre les deux.
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Chronos




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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyLun 14 Avr 2014 - 2:04

Frédéric a écrit:
michel a écrit:
Voici les circonstances exactes :

Plancenoit
Le 14 février 1983, vers 19 heures, Madame Geneviève Van Lindt de Jeugde, gérante de l’imprimerie Boreux à Ixelles pour rentrer à son domicile à Plancenoit (Lasnes). Au passage, elle s’arrête à Waterloo devant un grand magasin pour y effectuer quelques achats. Elle stationne son véhicule Golf à proximité. Elle reprend ensuite son itinéraire de retour pour s’arrêter devant son domicile.
A peine descendue, elle est accostée par un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement : « Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ». Un autre auteur reste au volant de la Peugeot 504. Geneviève Van Lindt de Jeugde préfère obéir. L’homme s’installe au volant, fait une marche arrière pour quitter l’emplacement du parking, et redémarre. Il est immédiatement suivi de la Peugeot. C’est cette 504 qui a servi trois jours plutôt au braquage du Delhaize de Genval.
La victime ira directement porter plainte à la police communale de Lasnes. Elle décriera le voleur comme un Méditerranéen âgé d’une trentaine d’années avec des cheveux noirs bouclés et coupés courts s’exprimant sans accent particulier.
Michel Cocu avouera avoir participé à ce vol et désignera Kaci Bouaroudj comme étant l’homme au pistolet. Confrontée aux membres de la filière boraine un an plus tard, la victime affirmera que Bouaroudj pouvait correspondre à son agresseur mais sans certitude formelle.
La Golf sera utilisée pour l’attaque du Delhaize de Beersel et pour le braquage de la bijouterie d’Anderlues. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues.

Le témoignage de cette dame est intéressant, car il s'agit d'une des rares personnes ayant vu un des malfrats à visage découvert.


Effectivement !

Les portraits robots correspondant à ce témoignage sont les numéros 10 et 14.

Lasne, 14 février 1983 10_pla11


L’individu qui l’a agressé ce jour-là est très probablement "Tueur".

Un homme de corpulence athlétique d’un mètre 80 d’origine nord-africaine avec des cheveux courts crépus et des yeux foncés.

A noter que si "Vieux" et surtout "Géant" faisaient tout à chaque fois pour fausser leur apparence, "Tueur" lui prenait nettement moins de précautions !

Les autres portraits robots représentant vraisemblablement "Tueur" sont les portraits 3 (avec une perruque et une moustache postiche, lors de l'attaque chez Dekaise), 4, 12 et 21 (avec une perruque et un faux grain de beauté, lors du hold-up d'Alost).

Lasne, 14 février 1983 3_deka11

Lasne, 14 février 1983 410

Lasne, 14 février 1983 1210

Lasne, 14 février 1983 2110
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alain




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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyLun 14 Avr 2014 - 10:51

[quote="pami75"]
alain a écrit:
CS1958 a écrit:
14. LASNES, 14 FEVRIER 1983




Les faits

Plancenoit : le 14 février 1983, vers 19 heures, Madame Geneviève Van Lidth de Jeugde, gérante de l’imprimerie Boreux à Ixelles, rentre à son domicile à Plancenoit (Lasnes). Au passage, elle s’arrête à Waterloo devant un grand magasin pour y effectuer quelques achats. Elle stationne son véhicule Golf à proximité. Elle reprend ensuite son itinéraire de retour pour s’arrêter devant son domicile.

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A peine descendue, elle est accostée par un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement :

« Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ».

Mme Van Lidth précisa à la police de Lasne que son agresseur était de type méditerranéen, âgé entre 30 et 40 ans, de corpulence athlétique, mesurant approximativement un mètre quatre vingt et possédant des cheveux abondants noirs bouclés et coupés courts, s’exprimant sans accent particulier, « en excellent français ».

Un autre auteur reste au volant de la Peugeot 504.

Geneviève Van Lindt de Jeugde préfère obéir. L’homme s’installe au volant, fait une marche arrière pour quitter l’emplacement du parking, et redémarre. Il est immédiatement suivi de la Peugeot. C’est cette 504 qui a servi trois jours plutôt au braquage du Delhaize de Genval. Au moment du vol les deux voitures sont parties en directions opposées. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues. La victime ira directement porter plainte à la police communale de Lasnes.  



Lasnes.

Les auteurs : Michel Cocu et les Borains
Michel Cocu avouera avoir participé à ce vol et désignera Kaci Bouaroudj comme étant l’homme au pistolet. Né le 13 mai 1951, ancien policier communal à Boussu, il est le principal membre de la filière boraine et fit de nombreux aveux concernant les attaques de Hal, Genval et Nivelles. Il se rétracta par la suite. Acquitté par la cour d'Assises du Hainaut.
Boussu ? Une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut,’une localité située à une dizaine de kilomètres de Mons et de la frontière française où siège l’administration communale. Boussu se situe dans le Borinage, région anciennement réputée pour son bassin minier.
Confrontée aux membres de la filière Boraine un an plus tard, la victime affirmera que Bouaroudj pouvait correspondre à son agresseur mais sans certitude formelle.
Né le 16 Février 1942, tenancier de bar, d’origine algérienne, il est Indicateur de la BSR de Mons. Membre de la filière boraine, il est acquitté par les Assises de Mons.

Bon nombre le regrettent…

L'expertise du Ruger ? Certaines expertises donnent le Ruger "négatif", mais que fait-on avec les six ou sept experts dont certains n'ont rien avoir avec Dery et qui ont estimé l'arme "positive" ? Les premières expertises donnaient le Ruger "positif"et « Cocu & Co » se sont alors sentis coincés et forcés avouer. Ce qui est encore plus troublant dans ces aveux, c'est que  Cocu reconnait le vol d'une voiture des TBW avec Bouaroudj Kaci.  

Ensuite, certains "Borains" avouent. Des policiers ont témoigné que dans les aveux, des détails donnés ne pouvaient être connus que des auteurs. Cocu déclare que Mme  Van Lidth s'est arrêtée à Plancenoit avant d'aller chez elle, chose quelle avait oubliée de déclarer. Confronté à ce propos, elle se remémora qu’ elle s'était arrêtée effectivement à Plancenoit -Village pour acheter un cadeau à son mari parce que c'était Saint Valentin. Elle l'avait complètement oublié. Les enquêteurs n'ont pas réussi à convaincre les jurés…

Les enquêteurs ont aussi relevé d’étranges similitudes entre le portrait robot d’un agresseur de Wavre et Michel Cocu, l’ancien agent de police de Boussu interpellé en octobre 1983 dans le volet borain de l’enquête sur les tueries du Brabant.

En mars 1983, enfin, Mme Claudine Jansens, employée dans un magasin ‘Club’ situé au 7 de la rue Victor Allard, à Uccle, a découvert dans un porte-document abandonné dans le magasin, une bien curieuse lettre dont tout indique qu’elle a été écrite par Michel Cocu. Il y est question des faits commis à Genval, Uccle, Hal, Nivelles et Anderlues. La lettre contient un passage relatif à Christelle Cocu et à Jacqueline Géva, la maîtresse de Michel Cocu. Elle affirme que les tueurs du Brabant sont le fait d’une mystérieuse organisation dénommée VDO, organisation à laquelle appartiendrait Adriano Vittorio, financée par Léon Degrelle pour commettre du terrorisme en Belgique, sous le couvert de hold-up !

Une phrase de Michel Cocu aux enquêteurs en 1983:

« Quand vous arriverez plus haut, on vous empêchera de continuer. Si je suis condamné, je parlerai »

“Les Tueurs” G.Dupont, P.Ponsaers

Jean-Claude Estiévenart, qui n’a jamais avoué, est convaincu que Cocu connaît une part de la vérité sur les tueries du Brabant mais qu’il s’en est retiré quand les cadavres ont commencé à devenir trop nombreux. Estiévenart a toujours prétendu que son nom avait été cité par Cocu par esprit de vengeance, pour une sombre histoire de fille. Adriano Vittorio et Michel Cocu disent aussi que certains détails apparemment anodins ont été adroitement glissés dans leurs aveux pour en accroître la vraisemblance. Ils affirment aussi que d’autres précisions leur ont été suggérées par les enquêteurs au cours des nombreuses journées d’interrogatoire.

Interview du José Mendez, frère de Juan

Michel Cocu, un des "Borains" est-il devenu l'un des plus grands suspects dans le dossier tueurs du Brabant wallon parce qu'il a eu la malchance que Christian Amory connaisse les Borains ?
"C'est très possible. Avec son profil psychologique, je ne vois pas Cocu dans la tuerie d'Alost. J'ai une sœur médecin, elle travaille dans un hôpital où Cocu a été soigné. Il a failli tomber dans les pommes quand il a appris que Tonio était son frère. Il pensait qu'elle allait lui faire une piqûre mortelle. Tout ça pour dire qu'il n'est pas la terreur de la Belgique. On constate autour des Borains la même manipulation qu'autour de mon frère. Et quand vous mettez tout bout-à-bout, vous trouvez dans le dossier des tueurs du Brabant wallon le même profil psychologique que derrière l'assassinat de mon frère."






Tueries du Brabant: les enquêteurs chez les Gitans Perquisitions dans l'axe de la filière boraine
HAQUIN,RENE
Mardi 8 juin 1999

Une bonne soixantaine d'enquêteurs de la cellule d'enquête «tueries du Brabant» ont déclenché lundi matin des perquisitions spectaculaires dans trois bâtiments et dans des campements attenants, chaussée de l'Espérance, entre Quaregnon et La Bouverie, dans le Hainaut. Les fouilles de bâtiments, de caravanes et de voitures dans ce milieu gitan semi-sédentarisé ont suscité remous et énervement, sans conséquences significatives. Ces devoirs étaient planifiés dans le cadre des enquêtes de routine qui visent à vérifier le millier d'informations récoltées et analysées par la cellule d'enquête de Jumet à la suite de la diffusion de 2 séries de portraits-robots de suspects. L'axe de la filière boraine reste intéressant, a précisé le juge d'instruction Jean-Claude Lacroix, en rappelant qu'on se pose toujours des questions liées aux soupçons qui ont pesé sur les membres de la filière boraine acquittés en 1988 par la cour d'assises de Mons. On se souvient que, récemment, Michel Cocu, présenté comme le chef de la filière mais acquitté en 1988, reprochait aux enquêteurs de Jumet de continuer à le harceler. Michel Cocu peut toujours être interrogé sur des faits qui n'ont pas été examinés par la cour d'assises, a commenté le juge Lacroix, évoquant notamment l'attaque contre l'armurerie Dekaise à Wavre en 1982, l'assassinat du taximan Angelou en janvier 1983 et les tueries dans les magasins Delhaize en 1985. Me Moerman, l'avocat de Cocu, réagit: Un homme a été acquitté. Je trouve indécent que son nom revienne sur les lèvres d'un juge. En marge des perquisitions de lundi dans les campements de Quaregnon, certains ont évoqué le nom de Robert Becker, dit «Baloo», un Gitan domicilié au début des années 80 dans un campement de Jemappes, qui fut arrêté sur dénonciation de Cocu au lendemain de la tuerie chez les bijoutiers Szymusik à Anderlues, en décembre 1983. «Baloo» produisit un alibi: ce soir-là, il prenait un verre avec un policier dans un café de Flénu. Désigné par des témoins pour s'être trouvé sur les lieux d'autres tueries, il fut aussi mis hors de cause par la justice...Les perquisitions se sont terminées par la saisie de quelques objets, dont des pièces d'armement qui sont à l'analyse, et par l'interrogatoire à Jumet de deux personnes qui ont été laissées en liberté.
R. Hq. Source : Le Soir








Estiévenaert et Bouaroudj. Filière boraine.
Jean-Luc  Peteau

Jean-Luc  Peteau est un individu qui fut suspecté d’avoir volé sous la menace d’une arme le 14 février 1983 la Golf à Plancenoit. La victime estimera que la physionomie de Jean-Luc Petteau pouvait correspondre à son agresseur. Dans un premier temps, la victime a cru reconnaître Peteau. Par la suite, confrontée aux Borains, elle estima que la physionomie de Bouroudj correspondait à celle de l'agresseur. Mme Van Lindt a eu très peur lors de l'agression et je pense que c'était difficile de pouvoir identifier formellement l'individu.

L’utilisation du véhicule

La Golf sera utilisée pour l’attaque du Delhaize de Beersel et pour le braquage de la bijouterie d’Anderlues. Elle sera retrouvée incendiée le 9 juin 1983 dans le bois de la Hourpes à Anderlues.































15. Uccle, 25 février 1983


Les faits

Uccle, 25 février 1983. Attaque d'un supermarché Delhaize. Un blessé et un butin de 15 000 euros.

Deux individus cagoulés sortent d'une GTI et braquent le supermarché Delhaize du Fort Jaco situé Chaussée de Waterloo à Uccle. Ils se font ouvrir le coffre-fort et s'emparent de l’argent. Les témoins parlent d'un homme de 1m90 et d'un autre imitant l'accent arabe et qui portait aussi une matraque. Que disent les témoins ici ? Pas de masques mais des cagoules. Il semble que c'est la première fois qu'un homme de grande taille soit signalé .Ils semblent également avoir eu uniquement besoin d'argent.

En sortant du magasin, les auteurs tirent et blessent un homme qui voulait donner l'alerte, 'une personne âgée et sans histoire.





Jean-Louis  Dramaix

Dramaix, Jean-Louis , né le 9 juillet 1945, est un individu qui fut accusé par certains membres de la filière boraine d'avoir participé à l'attaque du Delhaize d'Uccle. Il fut placé sous mandat d'arrêt pour cette attaque avant d'être disculpé. Arreté le 23 nov 1983. N'aurait-il pas un air de ressemblance avec un certain Christian Amory?

Dramaix  était grutier et monteur et travaillait en 1976 dans les environs de Anderlues. A un moment, il a démenagé à Forest (chaussée de bruxelles 157). Il est signalé dans le Borinage après encore. Il est important parce qu’il est le seul des borains habitant la région de Bruxelles



Jean-Louis  Dramaix


Christian Amory

C'est en effet confirmé par Christian Amory dans des P.V. Quand a-t-on découvert fortuitement les plans de chantage contre le « Quick », Amory est entendu :

« Les plans de chantage contre les grands magasins n'ont pas été découverts fortuitement.............. c'est moi qui en ait parlé...... avant personne n'en savait rien....donc..... maintenant pour ce qui concerne ce que je pourrai garder sous la pédale...... je le garde pour moi.... petit exemple.....un jour entendu dans le bureau de monsieur le JI lacroix afin d'ètre confronté avec bouhouche pour l'achat d'un gp, et bouchouche n'acceptant pas de venir....le juge m'a invité à discuter à baton rompus de ce que je pensais de l'affaire.... j'étais détenu et deux membres de la cellule de jumet étaient présent.... arrivé à un certain stade.... le juge m'a dis " Mais vous ètes fou............. je ne peux pas le faire, mais si vous persistez... j'agirais sur le juge de fond que pour vous faire enfermer jusqu'a la fin de vos jours.....car vous ètes fou...... alors.....hein.... a présent que je vous ai fais cette révélation que bien sur vous ne connaissiez pas....et que personne ne pourra ou ne voudra venir certifier (quoique maintenant ils sont pensionnés... cet état de chose....ben alors.....on ferme sa gueule... »

De deux choses l'une: soit, ce qu'il cachait risquait de l'impliquer... mais, il a tout de même parlé de la préparation des attentats sur les « Quick », donc... soit, il risquait sa propre vie...


Adriano Vittorio

Vittorio a été interrogé sur l'attaque, le 25 février 1983, du Delhaize de Fort Jaco, chaussée de Waterloo, à Uccle. Kaçi B. parle de repérages des lieux qu'ils auraient effectués en 1982, l'année précédente, en allant prendre un verre en face du Delhaize. Vittorio, dit Kaçi B., s'est même absenté quelque temps.
@bernarddeboussu ,je n avais pas lu ce texte .....encore beaucoup de borains ....que pensez vous des noms cités ?
si vous le voulez nous en parlerons demain ,je dois m absenter ce soir .....merci .


Cocu et le Ruger...j'ai appris tout récemment que la loi allemande oblige le BKA de rendre un avis négatif lorsqu'il n'y a pas de certitude proche de ...100%!
Voilà qui relativise le rapport du BKA. C'est blanc ou noir. Rien entre les deux.[/quote.


Dernière édition par alain le Sam 27 Déc 2014 - 12:07, édité 1 fois
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bernarddeboussu




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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyLun 14 Avr 2014 - 17:51

@alain:

Vrai! Cinq hommes se sont présentés un soir de 2003 au domicile d'un certain Francis. Pas pour lui souhaiter une bonne nuit!
L'un d'eux restera sur le carreau et un autre sera blessé à la jambe.
Le procès aura lieu en 2012 et Francis sera acquitté...légitime défense! Wink
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Frédéric

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyJeu 17 Avr 2014 - 12:55

Chronos a écrit:
["Tueur" lui prenait nettement moins de précautions !

Il était peut-être le moins intégré dans la vie régionale bruxelloise, et pouvait venir d'ailleurs (de France, par exemple). Curieux en effet que ce portrait-robot n'ait rien donné.

En étant logique, on peut penser que la dame qui s'est fait braquer son véhicule, pouvait tomber à nouveau un jour ou l'autre en face de son agresseur, semble-t-il non grimé lors de l'agression. Ou pouvait le reconnaitre sur un fichier de la police. Il est donc possible que cet individu savait qu'il n'avait pas grand-chose à craindre (intervenant loin de son lieu de vie habituel, et non fiché en Belgique). Par contre, son collègue qui est resté dans le véhicule, à l'abri des regards de la dame, lui, devait être un local.
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyJeu 17 Avr 2014 - 13:03

Frédéric a écrit:
Il était peut-être le moins intégré dans la vie régionale bruxelloise, et pouvait venir d'ailleurs (de France, par exemple)

Ou de plus loin ... moyen-orient ????
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Frédéric

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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 EmptyJeu 17 Avr 2014 - 15:07

Possible, mais comme il parlait français sans accent : Liban (plus que Maghreb). Les libanais parlent français sans accent, ce qui n'est pas toujours le cas des maghrébins.
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MessageSujet: Re: Lasne, 14 février 1983   Lasne, 14 février 1983 Empty

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