les tueries du Brabant

forum sur les tueries du Brabant
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 Genval, 11 février 1983

Aller en bas 
+20
Merovingien
dcmetro
Hoho
Ben
CQB241
pami75
K
stoukette69
perplexe
Chronos
tomboy
billbalantines
totor
Giuseppe0356
FAITESVITE
Claude Sunain
CS1958
Feu Follet
rob1
michel
24 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4
AuteurMessage
x




Nombre de messages : 1170
Date d'inscription : 08/04/2019

Genval, 11 février 1983 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Genval, 11 février 1983   Genval, 11 février 1983 - Page 4 EmptyMar 6 Sep 2022 - 10:54

Genval, 11 février 1983 - Page 4 274c


Dernière édition par x le Mar 3 Oct 2023 - 22:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
13




Nombre de messages : 560
Date d'inscription : 13/09/2021

Genval, 11 février 1983 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Genval, 11 février 1983   Genval, 11 février 1983 - Page 4 EmptyMar 6 Sep 2022 - 12:26

La foule de details don't vous parlez sont en grande partie sous clé a la cellule et donc inaccessibles
Sinon " tous les chemins moment a Rome ."
Revenir en haut Aller en bas
HERVE




Nombre de messages : 21413
Date d'inscription : 08/12/2009

Genval, 11 février 1983 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Genval, 11 février 1983   Genval, 11 février 1983 - Page 4 EmptySam 11 Fév 2023 - 13:32


https://www.rtbf.be/article/tueries-du-brabant-40-ans-apres-la-premiere-attaque-dun-delhaize-a-genval-les-employes-se-souviennent-11150652

Tueries du Brabant : 40 ans après la première attaque d’un Delhaize à Genval, les employés se souviennent


Genval, 11 février 1983 - Page 4 Gen110


Le vendredi 11 février 1983, il est un peu plus de 19 heures lorsqu’Eliane L. ferme son magasin situé dans le complexe du Delhaize de Genval. Elle se dirige ensuite vers le supermarché. Une demi-heure plus tôt, elle a observé devant son magasin la présence d’une voiture imposante, phares allumés. En raison de l’obscurité, elle n’a pu voir que le conducteur.

Pendant qu’elle se dirige vers le Delhaize, Eliane L. s’aperçoit qu’elle est suivie par un homme. Il semble venu de la voiture aperçue devant son magasin :" Il portait un gros nez avec de fausses lunettes, je me suis retournée deux fois sur le trajet pour le regarder". Elle pense alors qu’il s’agit de quelqu’un fêtant le carnaval avec un peu d’avance. Mais arrivée à l’entrée du Delhaize, lorsqu’elle veut laisser passer l’homme, il refuse. La suite se déroule très vite ; les portes à peine franchies, le témoin sent qu’on lui plaque un objet dans le dos, c’est le canon d’une arme de poing :" il m’a poussé vers le bureau en me disant d’aller plus vite".


Genval, 11 février 1983 - Page 4 Gen210


Arrivée devant la porte, Eliane L. refuse d’ouvrir la porte, elle est alors poussée sur le coté et obligée de se coucher au sol. La suite, nous est racontée par Cécile Bonjean, caissière au Delhaize et qui termine sa carrière cette année : "Dès que la porte s’est ouverte, tout s’est passé très vite, l’homme tenait une arme à la main et nous a dit 'c’est un hold-up, l’argent !'. Ce soir-là, si Cécile Bonjean est présente dans le bureau au côté de la chef caissière c’est pour compter la recette et la placer dans le coffre : "il s’est ensuite adressé à ma collègue qui possédait la clé du coffre, 'ouvrez le coffre', ce qu’elle a fait". Les deux caissières sont ensuite contraintes de s’allonger sur le sol pendant que l’un des auteurs vide le coffre.

A un moment, un coup de feu retentit puis c’est le silence, Cécile Bonjean n’ose pas encore bouger : "Moi quand ils ont tiré le coup de feu, j’ai cru qu’ils avaient tiré sur ma collègue qui était restée pour ouvrir le coffre, puis comme j’ai vu qu’ils avaient quitté le bureau, tout bas je l’appelais, mais comme elle ne savait qu’ils étaient partis, elle ne me répondait pas, j’ai alors eu peur qu’elle soit blessée". En réalité, le coup de feu a bien été tiré mais dans l’ordinateur. Tout s’est passé très rapidement. Les caissières constatent que les auteurs ont emporté les billets mais pas les chèques qui sont répandus sur le sol.


Genval, 11 février 1983 - Page 4 Gen310


Durant ce temps un client est parvenu à rejoindre le fond du magasin et prévient Christian Hocquet, l’un des employés présents. Il lui explique qu’il y a un hold-up et que le gérant René L. est au sol avec un fusil braqué sur lui.

Après avoir prévenu sa collègue, Christian Hocquet décide de quitter le magasin par l’arrière avec l’intention de prévenir la police : " je me suis précipité vers les portes de secours. Dans ce cas, la sonnerie se met immédiatement en route dès que ces portes s’ouvrent. Dehors, j’ai ensuite couru pour prévenir la police". Ce que Christian Hocquet ignore à ce moment, c’est que deux étudiants qui travaillent au Delhaize ont vu les voleurs arriver et tentent déjà de téléphoner à la police.

Quarante ans après les événements, Jean-Marc Bothy est revenu sur le parking pour évoquer cet événement qu’il n’a jamais oublié. A l’époque, sa mère travaille aussi comme caissière dans le magasin : "j’étais occupé à ramasser les caddies sur le parking du magasin en compagnie de Claude R., nous étions à une dizaine de mètres de l’entrée du Delhaize. Nous avons soudain aperçu deux hommes qui semblaient venir du haut du parking. J’ai tout de suite remarqué qu’un de ces deux hommes portait une sorte de masque de carnaval que je peux décrire comme étant des lunettes avec un faux nez et une fausse moustache".

Jean-Marc Bothy se rappelle surtout de cet homme, grand et de corpulence assez conséquente. "J’ai plaisanté avec mon copain Claude quand ces deux hommes sont passés devant nous. Ils ne nous ont pas regardés du tout. Nous les avons suivis du regard et au moment où ils se trouvaient dans le sas d’entrée du magasin, le plus grand a sorti une arme du dessous de son imper". Les deux étudiants comprennent vite qu’il s’agit d’un hold-up : "c’était un riot-gun", une arme que Jean-Marc Bothy connaît pour l'avoir déjà vue dans des films. Jean-Marc Bothy et son copain décident de traverser le parking pour aller prévenir la police dans un magasin en face du Delhaize. Après avoir tenté sans succès de prévenir la police, la ligne étant saturée d’appels, les deux étudiants reviennent vers le parking : "Alors que nous étions à proximité de la station-service nous avons entendu des coups de feu". Un client qui veut quitter les lieux en voiture est alors pris sous le feu des truands.


Genval, 11 février 1983 - Page 4 Gen410

Genval, 11 février 1983 - Page 4 Gen510


Sans se rendre compte de ce qui se passait dans le magasin, Jacques Culot s’apprête à quitter le parking à bord de son Audi 100. Par malchance, les braqueurs viennent de sortir du magasin et lorsqu’il jette un œil dans son rétroviseur, il aperçoit un sac en plastique et un fusil : "J’ai pensé à un hold-up et je me suis retourné".

Il voit alors trois hommes dont le plus grand aperçu par Jean-Marc Bothy. C’est lui qui tient dans les mains, un fusil de gros calibre. Jacques Culot décide alors de fuir au plus vite mais il aperçoit qu’un des malfrats lui fait signe de s’arrêter : "J’ai continué à progresser lentement étant indécis". Mais l’homme se place en position de tir, les deux bras tendus et les jambes écartées : "Voyant cela, je me suis couché dans la voiture". Ce bon réflexe lui vaudra d’avoir survécu ce soir-là car à la vue de son véhicule, la balle qui a fait voler en éclats ses vitres l’aurait atteint en pleine tête. Une autre balle ira se loger dans l’un des pneus de l’Audi, permettant aux voleurs de quitter les lieux sans crainte d’être suivis. Leur véhicule prendra la direction de La Hulpe.


Revenir en haut Aller en bas
Claude Sunain

Claude Sunain


Nombre de messages : 275
Date d'inscription : 29/02/2012

Genval, 11 février 1983 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Genval, 11 février 1983   Genval, 11 février 1983 - Page 4 EmptyDim 12 Fév 2023 - 10:52

Dans le cadre de notre premier rapport d’expertise, nous
avions relevé, dans l’examen de l’axe de recherche Latinus,
cette non-exécution d’apostilles par le gendarme Dussart,
certaines de ces apostilles concernant des liens possibles
avec les tueries du Brabant, notamment une concernant le
nommé Jandrain (voir notre premier rapport d’expertise
du 16 janvier 1997, p. 30; adde audition de M. Deprêtre,
5 février 1997, 2e

partie, pp. 1 et 2 : une des apostilles, celle
du 18 octobre 1985, de M. Schlicker, indiquait qu’une
personne suspecte semblait correspondre aux descriptions
faites de certains auteurs du vol avec violence de la Peugeot 504 et des faits du Delhaize du Genval, M. Deprêtre
s’interrogeant sur la personne de M. Jandrain).


Répondant à une question du président de savoir pour
quelle raison M. Dussart n’a pas exécuté ces apostilles
, le
procureur du Roi Deprêtre répond : « Je ne me souviens
plus de la raison précise.


M. Dussart trouvait qu’il fallait aller dans telle direction.

Comme on n’allait pas dans celle qu’il avait préconisée, il a réagi en disant : « puisque c’est
ainsi, on n’ira pas non plus dans les autres directions.

Je refuse d’exécuter les apostilles de monsieur le juge d’instruction.

Je me souviens très bien de cet incident. » (audition du
5 février 1997, p. 27).
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Genval, 11 février 1983 - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Genval, 11 février 1983   Genval, 11 février 1983 - Page 4 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Genval, 11 février 1983
Revenir en haut 
Page 4 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4
 Sujets similaires
-
» Lasne, 14 février 1983
» Uccle, 25 février 1983
» Vol du Audi 100 de Mr. C chez VAG le 22 fevrier 1983
» feu ou incendie à Genval ?
» Le Delhaize de Genval (Mazerine)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
les tueries du Brabant :: PRESENTATION DES TUERIES DU BRABANT :: Les faits :: Genval, 11 février 1983-
Sauter vers: