La tuerie de Chevaline

JFRobert a écrit:

glen2 a écrit:

Peut on trouver l'endroit précis des faits sur Google Map pour se faire une idée de l'environnement ?

https://goo.gl/maps/jLdSZRVpwFSH722JA

Merciiiiiii ....

La rumeur locale parle maintenant d'un nouveau suspect : le cycliste anglais (ancien membre de la Royal Air Force) ! Or, aucune arme n'a été retrouvée sur place, de plus quand on va faire du vélo, on ne prend pas une arme sur soi. Il a mis la fillette en position latérale de sécurité. A suivre...

https://www.sudouest.fr/2012/09/13/tuerie-de-chevaline-le-premier-temoin-du-drame-parle-a-la-television-819933-7.php?nic

Le témoignage du cycliste anglais ci-dessous relaté dans la presse :

Vers 15h15, le cycliste britannique pédale sur le chemin de la Combe-d’Ire, dans la commune de Chevaline, lorsqu’il se fait doubler par un autre cycliste. Il croise ensuite, dans le sens inverse, un véhicule 4×4 « vert ou de couleur sombre », puis, quelques minutes plus tard, une moto. Vers 15h45, l’ancien pilote arrive sur le parking au bout de la route forestière et découvre la scène de crime. Il pense alors à un accident de voiture, mais il comprend très vite son erreur.

Sur place, une fillette est au sol. Choquée. Grièvement blessée. L’enfant souffre d’une fracture du crâne et d’un tir de balle à l’épaule. A quelques mètres d’elle, une BMW immatriculée au Royaume-Uni. Les portes sont fermées, les clés encore sur le contact, le moteur tourne dans le vide. A l’intérieur, du sang de partout. Et trois corps, touchés par balles à la tête. Plus loin, au bout du chemin forestier, se trouve celui du cycliste qui avait doublé William Brett Martin, une demi-heure plus tôt.

Semble-t-il le cycliste anglais va être réinterrogé par les enquêteurs dans les prochains jours.

4 suspects ; sans doute parmi eux, un tueur (même si tout est possible, y compris une cinquième personne). Les témoignages de ces quatre suspects ne sont pas concordants.

Il n'a pas du supporter d'être doublé par un ... français !

Topologie des lieux : un village, Chevaline, accessible par deux routes principales. Au-dessus, une route goudronnée étroite et sinueuse qui mène à un parking (lieu du crime). Au dessus, à droite à à gauche, deux chemins principaux, celui de droite menant au chalet ONF, celui de gauche -goudronné mais fermé à la circulation( menant à un col). Il y a des chemins secondaires, et au moins trois cols, à droite, au milieu, à gauche.

pyrénéen a écrit:

Il n'a pas du supporter d'être doublé par un ... français !

Une dispute futile peut être l'explication, mais là, franchement, il faut se creuser la tête pour en trouver la raison.

« Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’un accident de la route », confie William Brett Martin, 53 ans, devant les caméras de la BBC, décrivant par la suite une « scène digne d’un film hollywoodien ». « Si vous avez déjà regardé un épisode de la série "Les Experts", alors on aurait pu imaginer qu’il s’agissait du plateau de tournage de cette série », indique le cycliste. Et d’ajouter : « Il y avait beaucoup de sang et des têtes trouées par des balles. »

« Une enfant très jeune titubait sur la route »
Les corps de Saad al-Hilli, de sa femme et de sa belle-mère se trouvaient dans la BMW familiale, stationnée sur un parking en bordure d’une piste forestière. Alors que le cadavre d’un cycliste gisait un peu plus loin, William Brett Martin, qui a d’abord craint que le ou les tireurs soient encore dans les parages, a aussitôt remarqué une fillette blessée à proximité de la voiture. Il s’agissait de Zainab al-Hilli, la fille ainée du couple tué.

« Je me suis encore rapproché, une enfant très jeune titubait sur la route et au début, j'ai pensé qu'elle était juste en train de jouer car on aurait dit, de loin, qu'elle tombait en rigolant comme le font les enfants », explique à la BBC ce retraité de la Royal Air Force et ex-commandant de bord de la British Airways. « Mais il est apparu clairement qu'elle était gravement blessée et qu'elle était couverte de sang », poursuit William Brett Martin, qui a ensuite tenté d’appeler les secours. Cependant, le portable du Britannique ne captait pas : « J’ai décidé de laisser [la petite fille] en position latérale de sécurité » afin de téléphoner à la police, « mais je n’étais pas très à l’aise avec cette décision », a précisé le témoin clé.

"consultant dans l'aéronautique et ancien pilote pour la compagnie British Airways et ancien militaire"

Une question: quand on arrive au parking ou ont eu lieu les crimes, les cyclistes peuvent-ils descendre par un autre versant ( réservé aux VTT?) ou doivent-ils faire demi-tour ?

La piste de droite est impraticable aux VTT (trop raide), celle de gauche est goudronnée et il est possible d'atteindre un col. Cette route est fermée à la circulation depuis qu'une voiture en voulant rebrousser chemin est tombé dans un ravin (ce qui a fait trois morts). Les VTT ou vélos ne vont pas plus loin que le parking ou a eu lieu le crime. Le parking est un point de départ pour randonnée pédestre.

Le cycliste anglais a vendu sa maison située à Chevaline deux mois après le crime et a disparu de la circulation. Il semble être désormais aujourd'hui (et pour la première fois depuis dix ans) placé sur la liste des suspects. Ce ne serait pas illogique, car il aurait pu arriver sur les lieux du crime avant que celui-ci n'ait eu lieu. Et le commettre lui-même, pour une raison mystérieuse. Mais comment aurait-il fait pour faire disparaitre l'arme du crime ? Il existe la possibilité qu'il ait fait quelques centaines de mètre et l'ai caché. On est sûr qu'il sait tirer, car ancien militaire.

A propos du motard : "Il n’a par ailleurs aucune compétence particulière en tir, alors que les meurtres de Chevaline ont toujours été décrits comme étant l’œuvre d’un « pro »."
« Pour l’avancée des investigations, il était impératif de fermer définitivement cette porte, justifie une source proche du dossier. C’est désormais fait, et cela permettra peut-être d’en ouvrir d’autres. »

https://i.servimg.com/u/f17/20/17/71/08/sans_t11.png

Merci pour le lien.
Une question à Golbey qui semble bien connaître les lieux .
Supposons que le tueur soit arrivé et reparti à pied.
En se déplaçant rapidement, quel serait le délai minimal pour rejoindre le 1er emplacement ou il aurait pu laisser une voiture ?

Ou encore : quelle est la distance minimale entre le lieu du crime et le 1er emplacement ou il aurait pu laisser une voiture ?

x a écrit:

Pour les personnes qui "prendraient le train en marche" par rapport à cette affaire, voici une émission qui m'est, en son temps, apparu comme assez complète sur le sujet. (…)

Une émission radio, disponible en podcast, sur le sujet :
Affaires sensibles: Tuerie de Chevaline : une énigme judiciaire sans fin
https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-15-avril-2021

x, mon raisonnent a été le même que le vôtre.

Assez, étonnant que nous ne sachions en quelle langue l'échange s'est fait : arabe, anglais ou autre ?

Par contre, si je ne me trompe pas, le lendemain la famille est partie dans un autre camping. Si l'échange verbal tournait autour de nuisances : ok. Mais si le père s'était senti découvert, comme son comportement nous le laisse penser, n'aurait-il pas fui la région ?  Aurait-il laisser ses copies de documents dans la caravane tout en allant se balader ?

Il s'agit d'un cul-de-sac. On est sur un parking, ou convergent plusieurs chemins forestiers qui partent sur les deux flancs de montagne. Rejoindre une route goudronnée autre que celle de la montée à partir de Chevaline prend plusieurs heures (par ces différents chemins forestiers) à pieds, ou à moto. Le relief est accidenté et boisé : il est possible de passer inaperçu. Difficile mais pas impossible. Il y a moins de monde dans le secteur qu'en plein été. Il faudrait imaginer un système satellitaire pour suivre tout cela. Le père de famille avait critiqué un état du Proche-Orient bien connu, mais personne ne croit aujourd'hui à cette hypothèse (farfelue)

On sait par le témoignage d'un charpentier qui travaillait à Chevaline que le véhicule anglais n'a été suivi par aucun autre véhicule.

Il peut s'agir d'un crime commis par un inconnu (connaissant bien les lieux pour pouvoir arriver ou repartir sans être vu) ou par un des quatre témoins cités plus haut. Si c'est le cycliste anglais (qui a témoigné à visage découvert à la BBC), avec une probabilité qui semble croissante aujourd'hui, il s'agit d'un crime dont on n'a pas fini de parler. On serait dans un cas similaire à celui de l'assassinat de Olof Palme. Le mobile ? Personne n'en a la moindre idée aujourd'hui.

La mairesse de la commune se plaint du tort fait par cette affaire à sa commune, dont le nom est connu maintenant bien au-delà des frontières hexagonales. Les douaniers suisses lui ont dit par exemple : "Ah, oui, Chevaline...".

Line Bonnet-Mathis, paisible procureure de la République d’Annecy, actuellement à la manoeuvre, en charge de l'enquête. On sait peu de choses par contre sur l'identité, le nombre, et la fonction des enquêteurs actuels. Ainsi que sur les moyens utilisés.

3 réflexions sur le raisonnement d'X.

1) Il est tout à fait possible, notamment compte-tenu des relations familiales entre les 2 frères ou de la visite au camping, que le père ait pu penser qu'il s'agissait d'un tueur professionnel à ses trousses, ce qui a pu amplifier sa réaction de panique.
2) Je pense pour autant que s'il a fui en laissant sa fille sur place, c'est parce-qu'il pouvait penser que la fillette, touchée par le tueur et qui a pu tomber, était déjà morte et qu'il convenait de sauver le reste de sa famille.
Ce qui aurait pu arriver s'il ne s'était pas malheureusement embourbé.
3) Le tueur n'était pas un si bon tireur que ça.
En effet, sur les 3 personnes debout sur le parking, il n'en a touché mortellement qu'une ( le cycliste ) alors que les 2 autres ( le père et la fillette ) se trouvaient à une distance proche.

Le tueur ne voulait pas de témoin visuel, et ne pas être identifié. Il est possible que au départ la voiture ait été caché du regard du tueur, et qu'il se soit retrouvé avec des témoins à supprimer. Le père anglais était-il visé par un ou des tueurs avant les faits ? On peut se poser la question. Idem pour le cycliste français.

Golbey a écrit:

Le tueur ne voulait pas de témoin visuel, et ne pas être identifié. Il est possible que au départ la voiture ait été caché du regard du tueur, et qu'il se soit retrouvé avec des témoins à supprimer. Le père anglais était-il visé par un ou des tueurs avant les faits ? On peut se poser la question. Idem pour le cycliste français.

Apparemment, la famille anglaise a décidé de cette randonnée au dernier moment, et sa voiture n'a pas été suivie selon les témoins.
Pour en revenir au cycliste anglais, j'imagine qu'on a vérifié qu'il ne pouvait pas téléphoner du parking puisqu'il dit qu'il est redescendu car il n'y avait pas dé réseau.

Lorsqu'il décide de descendre, le cycliste anglais rencontre une voiture dans laquelle se trouvent des personnes qui parviennent appeler les secours.

P-ê différente génération de gsm ?

Je ne sais pas à quel endroit dans la descente cette rencontre a eu lieu. Ça a du être déterminé au début de l'enquête.

Dans cette vidéo (vers 4'20")on explique que le cycliste Anglais qui redescend croise une voiture d'un randonneur avec 2 amis. Ils voulaient passer une nuit dans la montagne.
Ok, mais quand on écoute par après l'interview de ce randonneur (4'39") il nous dit qu'une fois arrivé sur le lieux des faits et avoir vu l'horreur des faits, il a paniqué car il a crû que c'était le cycliste Anglais qui était l'auteur des faits.
A tel point qu'il a tenté de désarmer l'Anglais (le croyant armé) et vouloir lui mettre un coup de poing.
Ensuite il reste à 2 pendant plusieurs minutes à attendre les secours et la police.
Ma question est : "où sont passés les 2 amis qui étaient avec lui dans la voiture?"
A aucun moment il n'est encore question de ses 2 amis.
Où sont t-ils passer?
Pourquoi n'ont t-ils pas accompagner le randonneur et notre cycliste Anglais sur les lieux du crime qui se trouvait, apparemment à environ 300m du lieux de rencontre entre eux?

Toujours en ayant visionné cette vidéo de Karl Zéro, il est probable que ce mystérieux "homme en noir", soit en fait, un directeur de la banque Suisse, à qui al-Hilli aurait donné rendez-vous pour discuter du compte bancaire de son père. La Suisse ne se trouve qu'à 1h de route de l'endroit choisi pour les vacances. En somme joindre l'utile à l'agréable.
Raison pour laquelle, il aurait amener avec lui, alors qu'il était en vacances, toutes les données informatique concernant ce fameux héritage.
Et cela expliquerai aussi, comment ce homme en costume savait parfaitement où se trouvait la famille, étant donné le rendez-vous fixé.

Autre fait que je connaissais pas: on n'a jamais retrouver les passeports Britanniques de toute la famille , alors que le passeport Suédois de la belle-mère était présent.