Déclarations, affirmations et commentaires des "tueurs"

Je vous propose de regrouper de façon synthétique sur ce fil (par fait) les déclarations, affirmations et commentaires produits par les "tueurs".
Masqués, mais non muets, ils ont multiplié les petites phrases et employé par moments des expressions ou des mots peu usités. Et se sont aussi exprimé parfois en langue étrangère inconnue.

Je joindrai ma version (visant à être exhaustive) reliant "faits-dates-paroles" à ce fil d'ici quelques jours, une fois le travail de recensement effectué.

Couche-toi ou je te coupe en deux.

''Andouille'' par Géant dans un supermarché

Cordialement

Citation K, sur le fil ''Ohain, 2 Octobre 1983''

'' en effet les 7 personnes présents ds la cuisine déclarent:

Citation :Les septs temoins dans le resto étaient les seuls à avoir bien pu observer le voyou(2)= vieux

ils le décrivent comme pas grand max 1m80 , très nerveux et assez ronde (gezet)


il parlait le français avec accent et disait qqs chose ds une langue in- comprehensible

il portait une masque en caouthou (rubber) representant une vieux bon homme avec un oeil (lodderoog)



et l'employé de la clinique Saint Pierre déclare:


Citation :Peu après, encore avant deux heures cette nuit, un employé ds la clinique récevait une coup de téléphone d'un homme parlant en français avec un accent du brabant wallon.

sa voix n'etait pas jeune , mais bien authoritaire:

Il y a là chez vous quelqu'un avec un balle dans son corps ? ,

l'homme disait encore qqs chose incomprehensible , ds le sens de "c'est la voiture de Braine l'Alleud ,

"NON" disait l'employé.

l' appelant s'énèrvait et changait vers le wallon :

"Alors on vient le finir ! " ''

@Michel,

cette expression ''Je te coupes en 2'', je l'ai entendue à plusieurs reprises, mais toujours en Wallon.



Cordialement

Henri à questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

Lasne, le 14 Février 1983,

Citation Dupont-Ponsaers :

''un individu sortant d’une Peugeot 504 qui pointe en sa direction une arme de poing de gros calibre en s’adressant à elle calmement : « Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture ». ''.

Elle est seule, il la menace physiquement et verbalement, lui intime un ordre et la vouvoie !
Comme les flics. . .

Je ne sais pas ce qui à été dit en Néerlandais, mais si quelqu'un a connaissance d'un cas similaire
ou une personne s'est retrouvée interpellée façon gendarme, avec la forme polie ?

PS : Très bonne idée Frédéric.

Cordialement

Henri a questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE AISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

guy mayeu a écrit:

l' appelant s'énèrvait et changait vers le wallon :

"Alors on vient le finir   !  "    ''

@Michel,

cette expression ''Je te coupes en 2'', je l'ai entendue à plusieurs reprises, mais toujours en Wallon.

hmmm, ces expressions n'ont rien de wallon, du français, oui mais wallon, non.

J'ai écrit :

'' @Michel,

cette expression ''Je te coupes en 2'', je l'ai entendue à plusieurs reprises, mais toujours en Wallon.''


C'est l'expression '' Je te coupes en deux '' dont je parle. . .Ce qui donne ( je n'ai jamais écrit le wallon, donc c'est plein de fautes ) : Ji t'coope ai deu ''. . .Très approximatif l'ortografffff.
et dont la traduction wallonne
signifie '' Je te coupes en 2 '' mais aussi '' Je te coupes dans le doigt''. . .Vous avez coupé mon
écrit en deux. . .Un peu trop haut.

Cordialement

Henri à questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

Chkn a écrit:

guy mayeu a écrit:

l' appelant s'énèrvait et changait vers le wallon :

"Alors on vient le finir   !  "    ''

@Michel,

cette expression ''Je te coupes en 2'', je l'ai entendue à plusieurs reprises, mais toujours en Wallon.

hmmm, ces expressions n'ont rien de wallon, du français, oui mais wallon, non.

Ben v'là aut'chose !... Il existe une académie wallonne quelque part, dont peu de gens du cru au langage châtié auraient entendu parler ?... c'est en tout premier lieu les Wallons résidant dans les 10 premiers kilomètres frontaliers auxquels je songe... Tiens, et sans me risquer à grand chose, je dirais même; jusqu'à Charleroi inclus ?

Si les expressions "de la rue" relèvent d'une tendance bien affirmée, c'est surement celle de voyager sans se soucier des "valeurs locales"... Je ne parle pas que du Manouche ou autres idiomes propres aux "voyageurs"... le monde ouvrier en règle générale, et les corporations en particulier possèdent elles-aussi des expressions bien typées qui, sur les chantiers, dans la convivialité des cantines, passent allègrement d'une nationalité à l'autre quand ces mots sont plaisants, imagés, ou surtout faciles à retenir... chez les Ch'tis frontaliers, les belgicismes sont fréquents, l'inverse étant de mise aussi; les deux dialectes puisant leur source dans l'ancien français populaire... celui qui ne se transmettait pas dans les académies, mais de bouche à oreille... formant des "patois", régionaux certes ! mais surement pas figés.

Dans une affaire aussi complexe à force d'être ressassée (pour éviter certaines directions jusqu'à un passé proche ?), aussi ouverte sur les probabilités, à mon humble avis la plus grande des erreurs serait de fonder un raisonnement restreint par des données aussi basiques... comme viser les ressortissants des Fourons au prétexte que l'un des agresseurs aurait juré dans la langue de Goethe

Bien cordialement.

@Michel-j,

En Hesbaye le terme '' Crompire '' se dit '' Canada '' à Seraing et signifient tout deux : Pomme de terre.
Ces divisions et différences linguistique font notre Belgique. . .

Sinon :

A Anderlues, le blond ordonnera : '' Tires. . .Tires. ''
A Wavre l'un d'eux dira à l'intérieur de l'armurerie : '' Viens, on se tire, on a ce qu'on cherchaient ''.
A Nivelles, l'un d'eux dira : '' Ils avaient un UZI ( ? ) ''.

A plusieurs reprises, il seront entendu s'exprimer par des témoins, des langues étrangères non reconnues ( 3 canards ), ou reconnu comme imitant une langue étrangère ( Uccle ), mais toujours ils montreront une maitrise de la langue française et parfois néerlandophone, ce qui est propre aux belges qui s'en donnent la peine.

Ici à Nivelles, lorsque les tueurs achèvent Marcel Morue et pensent avoir achevé monsieur Lacroix,
ils pensent être seuls et donc agissent naturellement, c'est même le seul moment dans les faits que nous leur connaissons ou ils sont seuls ( du moins ils le croyaient ).    

Constatons qu'entre eux, ils s'expriment en Français et pas autrement.
J'en déduit que le reste n'est que leurre, diversion.

De même, lorsqu'ils écrivent pour eux mêmes( sans fautes et sans omission de ponctuation ces lettrés ), ils le font en Français ( et pas non plus en néerlandais ), en Français.  

Cordialement


Henri a questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

michel-j a écrit:

Ben v'là aut'chose !...   Il existe une académie wallonne quelque part, dont peu de gens du cru au langage châtié auraient entendu parler ?...  c'est en tout premier lieu les Wallons résidant dans les 10 premiers kilomètres frontaliers auxquels je songe...   Tiens, et sans me risquer à grand chose, je dirais même; jusqu'à Charleroi inclus ?

Si les expressions "de la rue" relèvent d'une tendance bien affirmée, c'est surement celle de voyager sans se soucier des "valeurs locales"...   Je ne parle pas que du Manouche ou autres idiomes propres aux "voyageurs"...   le monde ouvrier en règle générale, et les corporations en particulier possèdent elles-aussi des expressions bien typées qui, sur les chantiers, dans la convivialité des cantines, passent allègrement d'une nationalité à l'autre quand ces mots sont plaisants, imagés, ou surtout faciles à retenir...   chez les Ch'tis frontaliers, les belgicismes sont fréquents, l'inverse étant de mise aussi; les deux dialectes puisant leur source dans l'ancien français populaire...   celui qui ne se transmettait pas dans les académies, mais de bouche à oreille...   formant des "patois", régionaux certes ! mais surement pas figés.

Dans une affaire aussi complexe à force d'être ressassée (pour éviter certaines directions jusqu'à un passé proche ?), aussi ouverte sur les probabilités, à mon humble avis la plus grande des erreurs serait de fonder un raisonnement restreint par des données aussi basiques...   comme viser les ressortissants des Fourons au prétexte que l'un des agresseurs aurait juré dans la langue de Goethe

Bien cordialement.

Pour moi, ces expressions n'ont, telles qu'écrites dans ce témoinage, rien de particulièrement wallon. Elles pourraient très bien soritir de la bouche d'un parisien, que d'un liégeois ou un bouillonais. Par contre comme le dit Guy, si j'ai bien compris, c'est sans l'accent.

à Landelies, l'homme dit 'Fais pas le con, chef !'
là c'est pareil, sans l'accent, on ne peut pas juger.

L'autre jour je regardais une vidéo caméra cachée de François Damiens, il utilise exactement cette même expression. J'ai tilté directement. Il accentue énormément les accents de ces personnages de Braine/Nivelles et autres. Mais j'ai déjà entendu cette expression venant de ketjes de Bruxelles aussi.

Comme vous le dites si bien, ' la plus grande des erreurs serait de fonder un raisonnement restreint par des données aussi basiques'

Tout à fait ! On s'entend bien

Mon propos n'ayant rien d'une critique portait simplement sur le fait, parfaitement "démonté" par Guy, qu'accents et expressions ne peuvent être retenus qu'avec la plus extrême méfiance... vouloir "se faire passer pour" ou chercher à dérouter les investigations par l'utilisations de "leurres" peuvent très bien s’interpréter (et c'est là que "l'astuce" devient très intéressante à retenir) comme une volonté de faire rejaillir "la faute" sur un tiers... une autre piste.

Si l'on prête quelque peu attention à certaines particularités de comportement (Anderlues, par exemple, ou l’essaimage de "cailloux blancs", style Petit Poucet pour orienter les enquêteurs) il est permis de s'interroger sur le VRAI mobile d'actions déconcertantes... "inhabituelles"... Les vrais psychopathes obéissent à des codes qui leur sont propres, c'est vrai, mais ceux-ci sont "immuables"... ce qui fait leur "signature"... leur "marque de fabrique"... et qui a ouvert les vocations de profileurs. Or, ici, ou nous avons des équipiers différents... ou nous assistons à des tentatives de désorientations VOULUES... un peu comme-ci les "erreurs" manifestes n'auraient, en définitives, été que des leurres pour orienter (pas toujours avec succès, il est bon de le constater... si l'on met de côté les malheureux Borains) les enquêteurs sur des chemins... non répertoriés par leur GPS personnels.

Une personne qui a déménagé plusieurs x peut utiliser des expressions de différents endroits.
De plus et pour exemple, les Italiens qui vennaient travailler dans les mines et les fermes apprenaient d'abord le Wallon et ne savaient parfois pas parler en français. Leurs enfants qui ont été scolarisés ont entendu leurs parents parler patois italien, Wallon et on apris le français à l'école. Pareil pour les Espagnols...

Tout cela est peut-être un indice , car une chose est certaine, ils avaient connaissance de plusieurs langues, donc soit ils voyageaient, soit ils venaient des environs différents ,ou les deux, mais très peu de gens parlent le néerlandais du côté de Charleroi,  il faudrait peut-être voir qui aurait pu naître de ce côté et y vivre suffisamment longtemps pour connaître les lieux, et ensuite disparaître quelques temps de la région pour un service militaire par exemple, et qui par après  aurait déménager dans le Hainaut, distant de ronquières, mais pas trop, enfin ce n'est que l'imagination .

@michel-j exactement ! Je vous rejoins totalement là-dessus

Vous savez, tout bien calculé et recalculé depuis 30 ans que je m'intéresse à ces affaires, et une quantité d'autres du "même tonneau", je n'en retiendrai que quelques leçons essentielles exclusivement fondées sur les "raisons" de la rue.

1°; "on ne chie pas dans la pièce où on mange"... axiome d'autant plus basique que tous ceux qui
l’enfreignent vont grossir les statistiques d'arrestations rapides (quand même les plus nombreuses
au vue des "performances" en la matière.
2°; Si tu ne veux pas te perdre, ne t'éloigne pas de chez toi.
3°; L'araignée bouffe dans la toile qu'elle a tissé.

On conjugue ces données et on en arrive à une situation géographique limitée au "centre d'une toile" que les profileurs nomment "zone de confort".

Les lascars ont essentiellement tapé "là où ils ne vivent pas"... mais pas très loin de leurs bases... dans une zone parfaitement connue d'eux.

La plus grosse des problématique reste celle-ci; pourquoi diable sont-ils parvenus aussi longtemps à esquiver les recherches ?

Trois réponses immédiates s'imposent à l'esprit ;

1°; pour des raisons de préservation du "prestige", ou autre "code déontologique" du genre échappant
au commun des mortels; les pistes pouvant mener au but sont délibérément brouillées.
2°; Les acteurs manipulés ne comprenaient pas eux-mêmes les impulsions données aux ficelles qui les
animaient; difficile donc d'en "sortir un profile cohérent.
3°; Le scénario était écrit "avant" par des individus parfaitement au fait des enquêtes judiciaires, ou il
s'est écrit "pendant" par un stratège du jeu "d'échec judiciaire"... Rien de marrant; des bureaux
d'études regroupant des centaines de meilleurs cerveaux universitaires bossent à longueur
d'années sur ce type de données géostratégiques; la théorie du papillon... ou l'art, mine de rien
et loin de tous soupçons (enfin, presque) de manipuler les décideurs de pays étrangers
intéressants pour la grandeur de la nation qu'ils défendent.

Partie 1 (du 10 mai 1982 au 10 septembre 1983) :

Wavre, 30 septembre 1982 : "on ne bouge plus" face à Dekaise

Genval, 11 février 1983 : "dépèche-toi ou je bute le gamin" dit le géant d'1,90 mètre à une caissière (laquelle peut prouver la taille exacte)

https://www.lecho.be/dossier/tueursdubrabant/C-est-clair-j-ai-eu-le-Geant-devant-moi/9947801?ckc=1&ts=1509575193

Lasne, 14 février 1983 : « Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture » exprimé par un individu aux cheveux noirs et drus à la propriétaire de la voiture
La propriétaire de la Golf decrira son agresseur comme Maghrébin, s'exprimant d'une voix douce et calme.

Halle, 3 mars 1983 : "Toi, viens avec moi !" lors du hold-up

Het geld rap (l'argent, vite en néerlandais)

Géant à Alost, Citation Dupont-Ponsaers :  

''Une description détaillée du "géant" des tueries a été établie sur cette base. Il mesurerait environ 1,90 mètre et aurait entre 25 et 45 ans. Il est francophone mais peut s'exprimer en néerlandais. A Alost il dit "Mettez-vous de côté" d'une voix grave, qui, d'après certains témoins, venait directement de la gorge.''.    

Autre Citation Dupont-Ponsaers :  

'' Elle se retrouve nez-à-nez avec un homme sur la poitrine duquel pend une arme. Il l'attrape par la gorge. Elle dit " Lâchez-moi" et voit dans un éclair le directeur-adjoint du magasin qui se trouve là. Il supplie "Mais lâchez-la". "Mettez-vous de côté alors" répond le gangster dans un néerlandais correct.''

Est ce que le ''vous'' à été employé en Néerlandais à la forme polie ?
Un peu comme tueur à Lasne quand il vouvoiera une personne seule
tout en la menaçant.

Merci,

Henri à questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

"Si tu m'donnes pas ton ranch, en moins d'deux
Je vais t'couper en deux"

Henri Salvador dans la chanson "Zorro".

En relisant les fils, on s'aperçoit qu'à plusieurs reprises, les enquêteurs ont pu récupérer des traces ADN (ex : un cheveux blond) ou empreintes. Je créerai un fil dédié plus tard. On remarque également qu'à deux reprises au moins, un des malfrats a été blessé.
Les compétences mécaniques sont intéressantes à retracer aussi...

Figure centrale du trio qui revient régulièrement dans les témoignages : un maghrébin d'1,80 mètre.

Le regroupement des propos des braqueurs est une bonne initiative, on a repassé en revue leurs expressions, tenté à nouveau de les analyser, mais en conclusion la porte reste ouverte à toutes les possibilités. Quelqu'un a une autre analyse sur ce poste ? On a fermé une porte ? Au fur et à mesure que le temps passe je lis de plus en plus le contenu du site et commence à me forger une idée de qui sont les acteurs parfois même cela m'apparaît comme une évidence. Le problème serait l'info qu'on n'a pas, le ou les acteurs dont on n'aurait pas encore connaissance et qui pourraient faire la lumière sur cette affaire.

Le point le plus intéressant est la conversation en langue étrangère (arabe ou apparenté, peut-être un dialecte hispanique) dans l'auberge Van Camp ce qui suppose une origine commune sociale ou de sang pour au moins deux des malfrats. Mais j'y reviendrai...

un certain nommé Frédéric , trentaine années avait été aperçu plusieurs fois à la demeure de Latinus.

le prénom Frédéric apparait souvent dans des circonstances enquiétants dans les déclarations des membres WNP.

Ne vous en faites pas. Je vais une promesse. La filière la plus importante de cacherette avait été enlevé des aujourd'hui.
Un deal avait été proposé et accepté.
J'ai fait il y a 27 ans une promesse à mon collègue.
It's paytime
Pardonnez moi mais le géant mesurait plus 1.95 taille baraqué (genre para commando)
En fait la bande à utilisé une rotation mais toujours l'aspect impressionante : 2 géants ( +/- 1.85m)
un géant ( +/- 1.95m)
un détail à pas oublier: un géant était gauchez (à Overijse)
preque oublié : j'ai retrouvé Luc
Salutations

Beersel, 7 octobre 1983 : "Ne poussez pas monsieur" face à M Vermaelen, qui sera abattu juste après.

Une remarque : ce mode d'expression est typiquement belge francophone, et non français.