les tueries du Brabant

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MessageSujet: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyJeu 16 Avr 2009 - 18:12

Le 16/10/83 au carrefour de la drève du sanatorium et de la drève sainte-corneille forêt de Soignes), un adolescent retrouve plusieurs objets abandonnés par les tueurs dont un journal espagnol El Pais (date inconnue).

_________________
"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)
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MessageSujet: Dans el Pais les jours precedant attaque du Kaise   Journal el Pais EmptyJeu 16 Avr 2009 - 19:06

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MessageSujet: suite   Journal el Pais EmptyJeu 16 Avr 2009 - 19:07

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dcmetro




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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMar 16 Fév 2010 - 21:20

El pais : Principal Journal espagnol.

Qu'avons nous de relatif a l’Espagne autour des TBW.

- José Vanden Eynde avait combattu dan les legions franquistes d'espagne.Son fils avait indiqué que son pere avait peut etre été victime d'une "Vengance d'espagne"

- L'ingenieur de la FN Juan Mendez etait espagnol, et non Sud-americain comme je l'ai souvent lu.


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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMar 16 Fév 2010 - 21:25

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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMar 16 Fév 2010 - 21:41

K a écrit:
un bout de carte se situant à droite de l'endroit ou fut retrouvé la santana a été retrouvé ds un appart de bou. à knokke à un moment.

connection?

Vous voulez dire qu'un morceau de la carte retrouvée parmis les objets apres l'attaque de Wavre fut retrouvée dans un appartement loué par bouhouche ???
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K




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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMar 16 Fév 2010 - 21:58

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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptySam 6 Nov 2010 - 17:20

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flanby




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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 1:36

PV intéressant où on explique que la petite amie de Latinus, une certaine Helena était espagnole, on voit aussi apparaitre dans ce PV le nom d'un barman de type "espagnol", un certain Aladin, qui était sous investigation de Latinus :

Journal el Pais Pagesfromscan0010page2is7

Je m'en réfère aussi au rapport de la profileuse Zucker qui parle d'un Espagnol, Alfonso (nom d'emprunt !), spécialisé dans les voitures et le matériel de soudure :

Journal el Pais Pm610
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 9:21

flanby a écrit:
PV intéressant où on explique que la petite amie de Latinus, une certaine Helena était espagnole, on voit aussi apparaitre dans ce PV le nom d'un barman de type "espagnol", un certain Aladin, qui était sous investigation de Latinus :

Journal el Pais Pagesfromscan0010page2is7

Je m'en réfère aussi au rapport de la profileuse Zucker qui parle d'un Espagnol, Alfonso (nom d'emprunt !), spécialisé dans les voitures et le matériel de soudure :

Journal el Pais Pm610

J'en reviens à mon "Vincente le phalangiste", pas trés à l'aise. Dans la mouvance Latinus. Est-ce l'Espagnol de Mme ZUCKER ?
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flanby




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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 17:24

Vous n'avez pas plus d'infos sur ce Vincente ? Son CV de brigand ou ses compétences particulières ?
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 17:36

Non mais Shadow le connait.
Peut-il nous en dire plus ?
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flanby




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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 17:37

Pcq si c'est un as de la soudure...
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 18:42

Dans le PV en haut, on parle de "type Espagnol", c'est un peu vague quand même...
En revanche, Vincenze, c'est plus sérieux.
Phalangiste.
Shadow l'a vu il y a deux ans...
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 22:31

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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 22:40

K a écrit:
j'ai peur qu'il y a deux V en jeu


mais allez a coté de ce X decodé, il nous reste les V1,V2,V3 .....

allez encore une louche :

Masset page 31:attention , ici c'est les re-auditions de Lacroix en 1988

Citation :
- Direction Espagne - V -

CA55, FA V, CBW - 08.02.1989 et 04.03.1989 - PV 22496 et 22497/89 - * 28

Une perquisition est réalisée chez V à Anderlecht et des documents provennant
notamment de Michel Libert sont saisis.

Entendu, V, reconnaît appartenir à la mouvance de l'extrême droite espagnole, avoir
fait partie du Front de la Jeunesse par l'intermédiaire de Dossogne, avoir été attiré au
WNP par Libert qui lui dit travailler pour la Sûreté de l'Etat, à tel point que des cours
de filatures y sont donnés par un membre de la Sûreté de l'Etat;

Libert aurait hébergé des phalangistes espagnols en fuite;

V précise qu'il n'y a jamais eu aucune discussion au sein du WNP sur les tueries du Brabant.


c'est quand même grave que nulle part presque on retrouve trace d'une audition de V

était -il en infiltration aussi ?

Sureté,SGR ?

tout le monde infiltre et baise tout le monde , une vrai partouze , non ?

Plus que probablement Vincenze. Quasi-certitude.
Pourquoi a-t'il si peur ?
On redécouvre donc depuis peu dans ce contexte :
1. Jandrain;
2. Moelandts;
3. Vincenze.
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 23:03

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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 23:34

Falange
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Falange, in full Falange Española (“Spanish Phalanx”) or (1937–77) Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista (“Traditionalist Spanish Phalanx of the Juntas of the National Syndicalist Offensive”), extreme nationalist political group founded in Spain in 1933 by José Antonio Primo de Rivera, son of the former dictator Miguel Primo de Rivera. Influenced by Italian fascism, the Falange joined forces (February 1934) with a like-minded group, Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista, and issued a manifesto of 27 points repudiating the republican constitution, party politics, capitalism, Marxism, and clericalism, and proclaiming the necessity of a national-syndicalist state, a strong government and military, and Spanish imperialist expansion.

Despite parades and strident proclamations, the Falange made little headway in its first three years. In the election of February 1936, which brought the Popular Front to power, the Falange polled in Madrid only 5,000 votes out of a total right-wing vote of 180,000, and its only representative in the Cortes, Primo de Rivera himself, was defeated. With the coming to power of the Popular Front and the ensuing rapid polarization of Spanish politics, the Falangists gained increasing popularity at the expense of the conservatives and Roman Catholics of the right. Upon the military uprising against the Spanish Republic in July 1936, several of the Falange’s principal leaders, including Primo de Rivera, were arrested and shot by Republican firing squads.

General Francisco Franco found in the Falange a potential political party and an explicit ideology at hand for his use. True, it had to be reconciled with traditionalist, clericalist, and monarchist elements within the Nationalist movement, but this was effected by the decree of April 19, 1937, whereby the Falange, the Carlists, and other right-wing factions were forcibly merged into one body with the cumbrous title of Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista. General Franco became the Falange’s absolute chief and his brother-in-law Ramón Serrano Suñer its chief spokesman. The Falange’s membership was over 250,000 when Franco seized control of it in 1937, and more than 150,000 Falangists served in Franco’s armed forces during the Civil War.

After the victory of the Nationalists in 1939 and the end of the war, the Falange’s radical fascist ideas were subordinated to the conservative and traditionalist values of Franco’s regime. Membership in the Falange became indispensable to political advancement, but it gradually ceased to be identified with the original Falangist ideology as Franco’s regime evolved during the late 1940s and ’50s.

On Jan. 12, 1975, prior to Franco’s death, a law was passed permitting the establishment of other “political associations”; thereafter and especially after Franco’s death in November, other political parties began to proliferate. The Falange itself had become utterly moribund by this time and was formally abolished on April 1, 1977.
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 23:38

resistances :

"Fondateur du parti belge d'extrême droite Rex (actif de 1935 à 1945) et initiateur de la SS «Wallonie» sur le front russe durant la Deuxième Guerre mondiale, Degrelle y avait trouvé refuge en 1945. Le nazi belge a reçu le soutien actif de la Phalange espagnole, fondée en 1933 par Primo de Rivera. De nos jours, le Cercle franco-hispanique est toujours lié aux successeurs de ce parti nationaliste fasciste ibérique, ainsi qu'à la «mouvance degrelliste».
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyMer 18 Juil 2012 - 23:46

K a écrit:
oublie Moelandts voir 2003



Si un V est representant des phalanges espagnol suposse des contact avec Tejero
dont on parle ici et là

est- ce avant son coup d'état où a-t-il essayé de se refugier en Belgique par après?.

Citation :
23 février 81

Les nostalgiques du franquisme tentent un coup d'Etat

A 18h30, le colonel de la Garde civile, Antonio Tejero Molina, fait irruption à la tribune du Palais du congrès où sont réunis les députés espagnols pour élire le nouveau chef du gouvernement. Tejero menace le président de l'Assemblée avec un revolver posé sur sa tempe. La scène est retransmise en direct à la télévision. L'action des putschistes a pour but de mettre fin à la démocratie. A Valence, le capitaine Milans del Bossch a déjà sorti les tanks. A 1h15 du matin, le roi Juan Carlos rassure les Espagnols dans un discours télévisé. Un cabinet de crise se met en contact avec les rebelles et obtient leur reddition le 24 à midi. Tejero sera condamné à 30 ans de prison

L'Opération Galaxia (en espagnol : Operación Galaxia) est le nom de code donné au plan précédant le coup d'État du 23-F, en Espagne1. Son nom vient du fait que les officiers impliqués dans le plan, se réunirent dans la Cafetería Galaxia (maintenant le Café van Gogh) à Madrid, le 11 novembre 1978, pour stopper le processus constitutionnaliste qui avait lieu en ce moment-là dans l'Espagne post-franquiste. Cette date fut choisie parce que le roi Juan Carlos Ier d'Espagne avait prévu un voyage officiel au Mexique. Les trois personnes chargées de l'opération étaient le lieutenant-colonel Antonio Tejero2 , le capitaine de la police Ricardo Sáenz de Ynestrillas et un autre colonel, dont l'identité demeure inconnue.

Un capitaine d'infanterie de la police et un commandant d'infanterie de l'armée étaient présents lors de la conversation, et informèrent leurs supérieurs du complot.

Le 8 mai 1980, les deux principaux suspects, Tejero et Ynestrillas, sont jugés. Ils furent salués par des drapeaux franquistes à leur passage, mais aussi insultés, ce qui illustre la division profonde de l'Espagne à l'époque. Le procureur réclama 6 ans de détention pour Tejero et cinq pour Ynestrillas, mais ils ne furent condamnés qu'à une peine de six mois et un jour chacun. Aucun d'eux ne perdit son grade de militaire, et Ynestrillas fut même fait commandant par la suite.
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyJeu 19 Juil 2012 - 0:00

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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyJeu 19 Juil 2012 - 0:07

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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyLun 30 Juil 2012 - 17:18

Au sujet du journal, K a recensé les articles de ce journal pour la période du 26 au 30 septembre.

30 :

Juan Carlos Delgado de Codes

Asesinado en Madrid el 20 de abril de 1979. Conocido entre sus camaradas como Herrera, Juan Carlos era natural de Segovia, aunque pronto marchó a Cádiz, donde trabajó como conserje en el Colegio de Médicos, al tiempo que estudiaba Naútica.

Intervino en las huelgas que se realizaron en dicha Escuela, donde empezó a leer con pasión a Marx y Lenin y entró a militar en la OMLE en 1969.

Era entonces un joven decidido y desde el primer momento dio muestras de una capacidad de análisis poco común.

Durante tres años trabajó para impulsar la OMLE en Andalucía y en junio de 1973 fue enviado como delegado a la V Conferencia de la OMLE. De dicha Conferencia salió elegido miembro del Comité de Dirección, junto a Manuel Pérez, Abelardo Collazo y Enrique Cerdán.

Fue elegido máximo responsable de la organización de Andalucía, y durante dos años incorporó a la misma a numerosos cuadros comunistas que posteriormente fueron dirigentes del PCE(r).

En junio de 1975 partició en el Congreso fundacional del PCE(r), resultando elegido miembro del Comité Central.

A finales de agosto de 1976 fue detenido en Galicia, siendo salvajemente torturado, a resultas de lo cual le rompieron dos costillas e ingresó en la cárcel, donde permaneció hasta octubre de 1978.

Al salir de la cárcel, dado que el Comité Central del PCE(r) en pleno había sido detenido y encarcelado, en unas condiciones de clandestinidad verdaderamente difíciles, fue elegido Secretario General en funciones del Partido.

Era el máximo responsable de la dirección clandestina cuando fue asesinado en Madrid, en la puerta del Metro de Lavapiés el 20 de abril de 1979.

Rodeado por tres policías en una emboscada criminal, fue asesinado a bocajarro de un disparo en la sien a muy corta distancia. Le dejaron desangrar tirado en la calle. Nadie fue juzgado a pesar de que los testigos presenciales determinaron que la policía había disparado a quemarropa y que Juan Carlos estaba desarmado. Cayó a cuatro metros y los policías dieron la vuelta al cuerpo para que pareciera un enfrentamiento.

En el momento de su asesinato, su hijo Juan, nacido en la clandestinidad, tenía cuatro meses de edad. Fue enterrado en el cementerio de Segovia en medio de fuertes medidas de seguridad. Uno de los solidarios asistentes declaró a la prensa ¡Qué pena, le han matado cuando estaba madurando y podía haber sido uno de los mejores dirigentes políticos obreros! Por eso precisamente le asesinaron.

Les circonstances n'ont jamais été éclaircies semble-t'il mais on se trouve dans le contexte des luttes violentes en Espagne avec la présence au soutien de l'Etat de l'ED dont d'ailleurs des italiens.

A noter par exemple que le mouvement terroriste GAL, anti-ETA, a cessé toute activité en janvier 86 selon Raufer de L'Express. En janvier 86, Mendez, Basque, est éliminé.
[i]
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyLun 30 Juil 2012 - 17:20

143. 26/01/1995 - La véritable histoire des GAL
De 1983 à 1986, les Groupes antiterroristes de libération ont assassiné 17 séparatistes basques sur le sol de France. Comment ces commandos étaient-ils recrutés ? D’où venait l’argent ? Qui les commandait ? Enquête.
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MessageSujet: Re: Journal el Pais   Journal el Pais EmptyLun 30 Juil 2012 - 17:25


La véritable histoire des GAL

Par Raufer Xavier, publié le 26/01/1995

De 1983 à 1986, les Groupes antiterroristes de libération ont assassiné 17 séparatistes basques sur le sol de France. Comment ces commandos étaient-ils recrutés? D'où venait l'argent? Qui les commandait? Enquête.

Il aura suffi qu'un juge madrilène prononce un simple sigle - GAL, pour Groupes antiterroristes de libération - et fasse écrouer quelques policiers de haut rang pour que l'Espagne connaisse sa crise la plus grave depuis le putsch raté de quelques gardes civils, en février 1981. Peseta et Bourse de Madrid effondrées, même la presse proche du Parti socialiste espagnol parle d'agonie et de "fin de règne".
Créés - mais par qui? - pour frapper les terroristes d'ETA militaire (ETA-M) repliés en France, les GAL ne hantent pas que l'Espagne, loin de là. En vingt-sept mois de "guerre sale", de 1983 à 1986, ces escadrons de la mort new-look ont tué vingt-cinq fois sur notre sol. Autant qu'Action directe, que l'Armée secrète arménienne et les auteurs islamistes des attentats de septembre 1986 réunis.
A l'origine de l'affaire des GAL, qui a marqué, selon un magistrat de Bayonne, le Pays basque français (Euskadi-Nord) "en lettres de sang et de feu", les bases de repli d'ETA en Euskadi-Nord. Un dossier qui a empoisonné durant douze ans les relations entre Paris et Madrid. Donc, dès octobre 1982, les rapports entre les socialistes au pouvoir en France et, désormais, en Espagne. Cette année-là, policiers et gardes civils du Pays basque espagnol (Euskadi-Sud) sont exaspérés par les attentats, toujours plus meurtriers, d'ETA militaire. "Les terroristes sont encore sortis de leurs trous... Ils viennent ici assassiner les nôtres et, le soir même, ils fêtent leurs ??cartons'' dans les bistrots de Bayonne et de Saint-Jean-de-Luz. La France se fout de nous!"
Fin 1982, ultime tentative diplomatique: Felipe Gonzalez transmet à Paris une liste détaillée de 127 "etarras" (cadres et "soldats" d'ETA-M) réfugiés en France, et de leurs crimes commis depuis que la démocratie est rétablie en Espagne. Silence radio à Matignon; à l'époque, Gaston Defferre, ministre de l'Intérieur, compare ETA à la résistance antinazie et Robert Badinter, ministre de la Justice, s'enorgueillit d'avoir été l'avocat de Mikel Goicoetchea Elorriaga, dit "Txapela", dirigeant d'ETA-M et chef redouté de ses commandos clandestins.
En moins d'un an, Felipe Gonzalez est brouillé à mort avec François Mitterrand et Pierre Mauroy - et le Pays basque français n'est plus un "sanctuaire", mais un champ de bataille. Car Madrid a lancé la contre-offensive: en Euskadi-Sud, un plan de sécurité baptisé ZEN (Zona especial norte). Coïncidence? Les GAL, machines de guerre anti-ETA, apparaissent au même moment en Euskadi-Nord, Madrid ne semblant guère se désoler que la "sale guerre" ravage désormais un pays frère en socialisme.
En soi, le projet GAL n'est pas original; dans la décennie précédente, les franquistes ont fait usage des "guérilleros du Christ-Roi" pour traquer en France les réfugiés d'ETA, et, la démocratie rétablie, les premiers gouvernements centristes espagnols ont laissé des "bataillons basques-espagnols" passer la frontière pour frapper entre Hendaye et Bayonne. Au départ de toutes ces actions barbouzardes, une idée simple: les Français prétendent qu'il n'y a pas de cadres d'ETA-M chez eux? On va en flinguer quelques-uns, et Paris ne pourra plus nier l'évidence! Au passage, on aura vengé les copains.
Alors, la mécanique GAL se met en place. Des policiers volontaires de Bilbao - coeur du dispositif antiterroriste espagnol et capitale d'Euskadi-Sud - contactent des collègues et amis français et portugais. Avec leur aide, ils recrutent des exécutants dans le milieu, ainsi que chez les activistes: amicales parachutistes, clubs de tir, sociétés de sécurité. Les "contrats" sont clairs: vous descendez les etarras qu'on vous désigne. La récompense varie selon l'importance du défunt. Petit acompte, solde à la livraison... Les tueurs manquent de compétence? Qu'importe! A ce jeu-là, on gagne à tout coup. Un etarra tué? Un de moins. Bavure? Un innocent flingué? Les réfugiés n'en seront que plus isolés et leurs bars favoris, désertés. Ainsi, au prochain attentat, le "carton" sera assuré...
En tout cas, les "sponsors" ont de solides notions de marketing; "GAL" est une marque, au sens commercial, plus qu'une organisation. Et sa propagande tient plus de la campagne de publicité que de la conspiration d'agents secrets. Des "exploitants" espagnols embauchent donc des intérimaires, petits truands, activistes demi-soldes, paumés divers. Leurs cibles? ETA militaire, ses cadres, ses militants et ses réservistes. Les autres groupes terroristes basques - il y en a plusieurs, dont une dissidence d'ETA baptisée "politico-militaire" - n'intéressent pas les GAL. L'image associée à la marque? Très forte. En Espagne, "GAL" est à la fois une célèbre marque de savon de luxe et la première syllabe du nom injurieux qu'on donne aux Français, "gallos" - comme on dit "boches" pour les Allemands. Le concept d'un grand nettoyage associé à la France - et toutes les déclinaisons possibles: "galeux", etc. Bien trouvé, non?
Le message, enfin: fini le sanctuaire français. Finies les protections. La première opération des GAL en est la terrible illustration. Dans la nuit du 16 octobre 1983, deux etarras de base, "Joxan" et "Joxi", disparaissent de Bayonne, où ils étaient réfugiés. Jamais on ne retrouvera leurs corps, ni en France ni en Euskadi-Sud. Pourquoi eux? Réponse le 28 décembre suivant, à Saint-Jean-de-Luz. Ce soir-là, Mikel Goicoetchea Elorriaga, haut dirigeant d'ETA et ci-devant client célèbre de Robert Badinter, rentre à son domicile - ultrasecret, bien sûr. Deux "galeux" l'attendent et lui tirent cinq balles dans la tête. "Txapela" meurt peu après, et les GAL revendiquent l'attentat. La veille de leur propre disparition, "Joxi" et "Joxan" avaient aidé "Txapela" à déménager et étaient seuls à savoir sa nouvelle adresse...
La leçon de choses se poursuit jusqu'en janvier 1986. Après une ultime bavure, les GAL cessent de frapper. Et, deux mois plus tard, la France donne la mesure du changement. Domingo Iturbe Abasolo, "Txomin" - chef historique d'ETA-M - est arrêté à Hendaye et expulsé vers l'Algérie. En juillet de la même année, Jose Varona Lopez, membre du commando Madrid d'ETA-M, est expulsé "en urgence absolue" vers l'Espagne, une procédure qui servira par la suite plus de deux cents fois.
Ainsi, quand s'achève la décennie 80, les autorités madrilènes ont toutes les raisons de se réjouir; Paris a radicalement changé sa politique basque, les extraditions de terroristes d'ETA vers l'Espagne sont devenues banales. Et le sanctuaire d'Euskadi-Nord est de moins en moins praticable pour ETA militaire. La "sale guerre" des GAL est, ainsi, en passe d'accéder au rang de campagne de contre-terrorisme la plus efficace de l'après-guerre.
Mais le bonheur des autorités espagnoles n'est pas sans nuages. Car, si, durant toute la campagne des GAL, les commanditaires réels de l'opération sont restés dans l'ombre, les choses se gâtent à la base. Dès 1987, en effet, des magistrats français de Bayonne et la presse espagnole, qui se passionne pour l'affaire, désignent un tandem de policiers espagnols comme les contrôleurs de l'action des GAL sur le terrain. Le sous-commissaire - on dirait, en France, inspecteur divisionnaire - Jose Amedo Fouce, des renseignements généraux de Bilbao, et son collègue l'inspecteur Michel Dominguez ont laissé tellement de traces dans les opérations GAL que des policiers français, qui les ont à l'oeil, les ont surnommés "les Petits Poucets". Et, de fait, il est difficile d'imaginer pire zozos que le tandem Amedo-Dominguez. Au point que leurs faits et gestes empliraient aisément un volume intitulé: "Opérations secrètes: ce qu'il ne faut JAMAIS faire". En vrac: recrutement des "galeux" dans les locaux de la police de Bilbao, comptes en banque personnels, où les pesetas d'origine inconnue valsent par millions, maîtresses utilisées pour des missions secrètes - et s'épanchant par la suite dans la presse - soirées fastueuses dans les casinos basques.
Il y a pis. Parti pour Lisbonne recruter des flingueurs, Amedo s'inscrit à l'hôtel sous le nom de Genaro GALlego GALindo. Kolossale finesse! Puis il paie sa note avec une carte Visa au nom d'Amedo Fouce. Résultat fatal: Amedo et Dominguez finissent par atterrir en prison, en octobre 1988, et sont condamnés, en septembre 1991, à 108 ans et 8 mois de réclusion. Lors du procès, Amedo et Dominguez se comportent bien: "Les GAL? Connais pas. Les fonds secrets? Pour payer les indics. Nos chefs? Ils nous demandaient de faire du renseignement sur ETA; nos contacts avec les ??galeux'' étaient une initiative personnelle." D'où la rage - à l'époque impuissante - de Baltasar Garzon, jeune juge d'instruction chargé du dossier GAL à l'Audience nationale (une sorte de Cour de sûreté de l'Etat). Les années passent, mais Garzon, qui a fait un tour de piste dans le dernier gouvernement de Felipe Gonzalez avant de redevenir juge, écoeuré par la corruption ambiante, ne renonce pas. Une affaire GAL reste encore à l'instruction: celle de l'enlèvement par méprise d'un illustre inconnu franco-espagnol, Segundo Marey, confondu à la fin de décembre 1983 avec un dirigeant du secteur financier d'ETA. Amedo et Dominguez, entre-temps mis en semi-liberté pour "bonne conduite", reprennent donc le chemin du bureau du juge Garzon. Menacés de retourner pour de bon en prison, ils craquent à la mi-décembre 1994 et, se considérant désormais comme repentis, révèlent toute l'histoire des GAL. Oui, ils ont bien créé une structure opérationnelle portant ce nom à l'automne de 1983. Oui, Segundo Marey a bien été enlevé par des "galeux" français payés sur les fonds secrets espagnols. Les commanditaires de l'opération? Au Pays basque même, Julian Sancristobal, à l'époque préfet de Biscaye, puis directeur général de la Sécurité de l'Etat, ainsi que le commissaire Francisco Alvarez, chef de la police de Bilbao, et Miguel Planchuelo, patron de la police judiciaire locale. Accusations graves s'il en fut. Mais les preuves? demande Garzon. Le manuscrit de la revendication de l'enlèvement raté de Marey, dit Amedo, est de la main même de Sancristobal. Le voici. Et à l'époque, renseignez-vous, tout le commissariat de Bilbao n'appelait pas le commissaire Alvarez autrement que "Paco GALvarez"... Et Amedo de décrire une scène extraordinaire, où Sancristobal, de son bureau, demande par téléphone au ministre de l'Intérieur de l'époque, Jose Barrionuevo, le feu vert pour libérer Segundo Marey... Quand nous avons été inculpés, ajoutent Dominguez et Amedo, nous avons reçu 8 millions de francs sur des comptes ouverts à Genève - pour nous taire. Fonds secrets, encore, versés avec l'approbation de Rafael Vera et Jose Barrionuevo, respectivement secrétaire d'Etat et ministre de l'Intérieur au moment des GAL, et d'Alfonso Guerra, n° 2 du PS espagnol et ex-vice-président du gouvernement. Ce qui signifie que Felipe Gonzalez ne pouvait ignorer l'affaire. Bien entendu, toutes les excellences mises en cause nient de façon toujours plus véhémente à mesure que progresse le juge Garzon. Qui a fait mettre en prison, au début de janvier, toute la "coupole" des GAL, Sancristobal et Alvarez en tête. Et qui, la semaine passée, s'est rendu en Suisse pour inspecter les fameux comptes dont parlent, avec un tel luxe de détails, Amedo et Dominguez. Dans l'entourage du juge, qui a aussi rendu visite à un collègue de Bayonne, on dit que la moisson a été fructueuse. Et que la mèche qui brûle en direction de l'ensemble GAL-pouvoir socialiste espagnol approche de plus en plus de la poudrière...

25 assassinats en vingt-sept mois: au Pays basque français, entre octobre 1983 et janvier 1986, les GAL ont tué 17 "soldats" ou cadres d'ETA-militaire et - par bavure ou confusion - 8 personnes étrangères
au mouvement séparatiste. Sans oublier près de 30 blessés.


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