Spandre, Mario

(traduction)

Avant son départ pour le Congo, GENERALI avait été en contact avec différents éléments de l'ancien RSI à qui il allait proposer la possibilité d'un emploi dans ce pays. GENERALI aurait écrit au Dr. Pino RAUTI pour lui expliquer qu'il est possible de passer à la phase de recrutement d'au moins 200 volontaires à recruter parmi les anciens officiers des organisations militaires dissoutes de la République sociale. RAUTI devra envoyer les listes à une adresse à Bruxelles (5) qui lui aura été communiquée et spécialement prévue. Ce bureau enverra aux parties intéressées un type de contrat de travail fictif par lequel ils peuvent éventuellement obtenir les papiers d'expatriation.

(5)  Il pourrait s'agir de l'adresse de l'avocat Spandre qui a déjà fait surface. Vds. Chap.4 de l'annotation 509/62 du 23.7.96.

(traduction)

Parmi les documents d'Aginter Presse, il y a un passeport (B) de Jean Pierre Van den Borghe, pilote-aviateur. né au Portugal en janvier 1943. Le passeport belge, délivré le 4/5/1968, et valable pour tous les pays sauf ceux du continent africain, comporte plusieurs cachets d'entrée et de sortie à la frontière portugaise et un visa de l'ambassade d'Afrique du Sud, à Lisbonne, daté du 19/juin/68.
Et, pour la plupart, très suspects.
En contact avec les mercenaires et parfois très intéressé par leurs propres mercenaires est Monsieur :
Mario Spandre (Avocat à la Cour d'appel)
Bruxelles
8, Avenue Paul Byman
Téléphone 715239

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PROPOSITION
Comme nous disposons d'un certain nombre de noms, de domiciles et de photographies, je propose que nous trouvions la ou les personnes chargées de cette délicate enquête.
Il est également proposé que les noms des éléments O.T. - O.A.C.I., plus les suivants, soient envoyés aux frontières :

(traduction)

3. En ce qui concerne les indicatifs numériques utilisés par ce département pour indiquer les actes d'intérêt parmi ceux présentés, les documents suivants sont mis en évidence :

Acte n°1 (Fiche n° R/24980/022 du 09.12.64) Il s'agit d'une lettre de transmission de quatre notes rédigées par une source fiduciaire de retour du Congo, concernant, entre autres, l'avocat SPANDRE et M. GENERALI.
Dans la note concernant l'avocat SPANDRE, on lit qu'il est de religion juive et qu'au moment de la sécession katangaise, il a toujours mené des activités pro-Tshombè. En mai 1964, il est conseiller juridique au sein du gouvernement de Tshombè. Dans la note relative à GENERALI, on lit qu'il semble qu'il ait été appelé par Tshombè pour réorganiser le service d'information du ministère congolais de l'intérieur. Il semble également qu'il ait fait partie de la X MAS.

GENERALI, qui s'identifie comme Enzo Generali, a déjà été mentionné dans la note n° 509/62-4 du 21.09.98. Il est intéressant de noter que l'avocat SPANDRE était de religion juive.

Acte n° 2 (Feuille m.6090 du 10.08.1962) Il s'agit d'une note relative à une visite de TSCHOMBE Moise en Italie. D'après ce qui est rapporté sur les timbres d'arrivée et d'enregistrement apposés sur la feuille, la note semble provenir du service américain. La note indique que le président du Katanga devrait arriver à Rome pour rencontrer M. SPANDRE, un citoyen belge et associé principal des cabinets d'avocats SPANDRE et CLAEYS à Elizabethville. La raison de cette rencontre est inconnue.

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Sur Enzo Generali :




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(traduciton)

Certes, divers intérêts et motivations ont été avancés pour impliquer des personnages et des pouvoirs à caractère réactionnaire et industriel, comme on peut le déduire d'un témoignage d'Enzo Generali qui se souvient d'une confidence de Otto Skorzeny, un ami de Junio ​​V.Borghese, qui lui aurait dit qu'en janvier 1969 on pensait déjà à un "état d'urgence", "avec la participation de personnalités militaires de haut rang et de personnalités politiques de centre-droit parmi lesquelles il citait l'amiral Gino Birindelli, soutenu par l'ensemble de l'état-major de la Marine, les services secrets militaires dirigés alors par l'amiral Eugenio Henke. "Le projet - a rappelé Generali - était de mettre fin avec autorité à l'expérience du centre-gauche en Italie et de rétablir l'ordre intérieur en favorisant l'industrie". Mais si c'étaient là les leurres et les motivations, susceptibles de déplacer certaines «forces», les objectifs que s'étaient fixés les «grands marionnettistes» avaient des objectifs d'une nature très différente.

Sur Enzo Generali (qui a dû connaître Mario Spandre au Katanga ; voir la page 2 du fil de discussion)

Note : il est question de Jean Feriol, commerçant résidant à Biskra en Algérie



(traduction)

Nous n'avons pas beaucoup d'éléments pour donner une efficacité concrète aux informations mentionnées ci-dessus sur cet exposant "ultras" (Jean Feriol). Il nous semble cependant que l'autorité incontestée dont il jouit au sein de l'O.A.S. confirme en quelque sorte les rumeurs sur son passé de vieux "cagoulard".

Dans l'une des précédentes notes transmises, il a été possible de mentionner l'existence d'un Centre anticommuniste méditerranéen qui "coordonnerait" les activités de l'O.A.S. opérant en Italie.

Nous précisons que le nom exact du "centre" susmentionné est celui d '"Union anticommuniste méditerranéenne" (UMAC), dont la direction est tenue par le «chef» du «groupe civil» de l'O.A.S., M. Josep Ortiz.

Les contacts entre l'UMAC et les cellules italiennes de l'O.A.S. sont entretenus par M. Enzo Generali, ancien collaborateur de l'Hon. Giulio Caradonna dans les organisations de jeunesse du M.S.I.

Actuellement, M. Enzo Generali vit à l'étranger, probablement à Bruxelles où il travaille dans l'une des organisations internationales de l'Atlantique, comme l'UNESCO, la Communauté du charbon et de l'acier, ou en tout cas lié au MEC et à d'autres organisations "européanistes".

Nous ne sommes pas très sûrs de la résidence réelle de M. Generali à Bruxelles, mais on peut affirmer avec certitude qu'il peut être retracé à l'un des organes susmentionnés au niveau européen.

La plupart du temps, l'UMAC inscrit ses militants parmi les représentants du «groupe civil» de l'O.A.S. (Ortiz), parmi les militants du groupe "Jeune Nation" et du mouvement phalangiste espagnol.

L'un de ses principaux dirigeants est l' ancien officier "commandos" allemand Otto Skorzeny, connu en Italie pour avoir réussi à sortir Mussolini du Campo Imperatore en 1943.

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Note : pour plus de précisions sur Enzo Generali, voir

Liaisons dangereuses: Les extrêmes droites en France et en Italie (1960-1984)
Pauline Picco

(aussi cité plus haut)