Michaux, Claude

Procureur du Roi de Mons à la tête de l'enquête. En 2007, il est devenu Procureur général à la cour d'Appel.

Vous vous êtes aussi occupé du dossier des tueurs du Brabant.

Je ne l’ai jamais lâché, même en tant que procureur du Roi ou que procureur général. Je peux vous affirmer que si nous n’avons pas trouvé, ce n’était pas faute de moyens. Personne n’a jamais refusé aux enquêteurs les moyens qu’ils demandaient. Personne n’a jamais mis, comme on a pu l’entendre, le couvercle sur la marmite. Des dizaines d’enquêteurs, une demi-douzaine de juges d’instruction et de procureurs ont travaillé sans relâche sur ce dossier mais nous avons été battus par plus forts que nous, c’est tout. Qu’on ne croie pas qu’on ait cherché à étouffer la vérité. Si je la connaissais, je serais le premier à la hurler, vous m’entendez, je la hurlerais. J’ai consacré trois années entières de ma vie professionnelle à cette enquête et j’espère encore qu’elle aboutira même si, à mes yeux, mieux vaut ne pas trouver que se tromper, comme dans la filière boraine. Je suis sûr, en tout cas, que si des éléments sérieux et objectifs sont mis au jour, on fera en sorte d’allonger pour la deuxième fois le délai de prescription. Le juge d’instruction Jean-Claude Lacroix et moi l’avions plaidé, une première fois, avec succès, en 1995, comme nous avions obtenu que l’on scanne tout le dossier, ce qui a considérablement aidé les nouveaux enquêteurs. Que la ministre de la Justice ait délégué le procureur général de Liège, Christian De Valkeneer, afin qu’il reprenne part à l’enquête est une bonne nouvelle. Nous avons connu des problèmes, des erreurs ont sans doute été commises, nous sommes sûrement passés à côté de quelque chose mais la volonté a toujours été de trouver la vérité, je vous l’affirme en conscience

Source : http://www.lalibre.be/actu/belgique/tueurs-du-brabant-rien-n-est-dit-522ed47435702bc05f0c6430

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Et pourtant, selon certains, les tueurs ne seraient que des voleurs de poules chanceux.
Refusons de croire cela, admettons que les deux vagues sont bien distinctes et ne répondent en aucun cas au même objectif.

michel a écrit:

Vous vous êtes aussi occupé du dossier des tueurs du Brabant.

Je ne l’ai jamais lâché, même en tant que procureur du Roi ou que procureur général. Je peux vous affirmer que si nous n’avons pas trouvé, ce n’était pas faute de moyens. Personne n’a jamais refusé aux enquêteurs les moyens qu’ils demandaient. Personne n’a jamais mis, comme on a pu l’entendre, le couvercle sur la marmite. Des dizaines d’enquêteurs, une demi-douzaine de juges d’instruction et de procureurs ont travaillé sans relâche sur ce dossier mais nous avons été battus par plus forts que nous, c’est tout. Qu’on ne croie pas qu’on ait cherché à étouffer la vérité. Si je la connaissais, je serais le premier à la hurler, vous m’entendez, je la hurlerais. J’ai consacré trois années entières de ma vie professionnelle à cette enquête et j’espère encore qu’elle aboutira même si, à mes yeux, mieux vaut ne pas trouver que se tromper, comme dans la filière boraine. Je suis sûr, en tout cas, que si des éléments sérieux et objectifs sont mis au jour, on fera en sorte d’allonger pour la deuxième fois le délai de prescription. Le juge d’instruction Jean-Claude Lacroix et moi l’avions plaidé, une première fois, avec succès, en 1995, comme nous avions obtenu que l’on scanne tout le dossier, ce qui a considérablement aidé les nouveaux enquêteurs. Que la ministre de la Justice ait délégué le procureur général de Liège, Christian De Valkeneer, afin qu’il reprenne part à l’enquête est une bonne nouvelle. Nous avons connu des problèmes, des erreurs ont sans doute été commises, nous sommes sûrement passés à côté de quelque chose mais la volonté a toujours été de trouver la vérité, je vous l’affirme en conscience

Source : http://www.lalibre.be/actu/belgique/tueurs-du-brabant-rien-n-est-dit-522ed47435702bc05f0c6430

AMEN ,la messe est dite ! circulez braves gens ,il n y a rien a voir .

L'avocat carolorégien Claude Michaux, Procureur général de Mons depuis 2007, sera admis à la retraite le 1er septembre 2013. Les affaires de l'assassinat du journaliste Stéphane Steinier, du meurtre de l'inspecteur de la PJ Simon Poncelet et du dépeceur de Mons, entre autres, auront marqué sa carrière.

Domicilié à Jumet, ce licencié en droit de l'UCL (1976) et passionné, entre autres, de moto, a lancé sa carrière professionnelle en tant que journaliste indépendant, avant de rejoindre le parquet de Charleroi. Il a ensuite passé douze ans à la cour d'appel de Mons en tant qu'avocat général.

Claude Michaux a prêté le serment l'intronisant procureur du Roi de Mons le jeudi 29 août 2002. Il a succédé à ce poste à Pierre Honoré, admis à la retraite. L'actuel procureur du roi, Christian Henry, lui a succédé. Claude Michaux est devenu Procureur général de Mons le 1er avril 2007, succédant à Gaston Ladrière. Il a fêté son 61e anniversaire le 4 août 2013.

Pendant sa carrière, Claude Michaux s'est notamment occupé de l'affaire de la disparition du journaliste louviérois Stéphane Steinier, de la cellule des tueurs du Brabant wallon, des affaires de Simon Poncelet, inspecteur abattu dans les locaux de la Police Judiciaire de Mons, et du dépeceur de Mons.

( https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-procureur-general-claude-michaux-part-a-la-retraite-ce-1er-septembre?id=8077046 )