Vanden Boeynants, Paul

https://www.hln.be/nieuws/binnenland/-zakenman-die-overhoop-lag-met-vdb-bestelde-ontvoering~af9fe729/

(...)

“Haemers wilde de naam gebruiken om vrijgesproken te worden op zijn proces. Hij zou het in de beschuldigdenbox vertellen.” Door zijn dood kwam het er nooit van. Delhuvenne onthult nu na al die jaren dat het vader Achiel Haemers was die destijds 1 miljoen Belgische frank betaalde om Patrick te laten ontsnappen uit de gevangenis van Sint-Gillis. Uiteindelijk waren het Murat Kaplan en twee leden van de Bende Haemers die ontsnapten in zijn plaats. “Patrick Haemers had een plan: in grote weelde leven in Punta Del Duoblo, Uruguay. Hij sprak me over een plek aan de kust met ongeziene luxe. Hij had het onder andere over gouden kranen.”

(...)

"Dernière Heure" du 12 janvier 2019 :

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Merci à Roulio

https://youtu.be/Ywn5dQ8SONg





A 17'54", il est question de la perquisition à la "Caisse Privée" où on découvre les traces du fameux compte "1114" à la BIP ("Banque d'Investissements Privés" à Genève).

Voir

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1977-4-page-1.htm

pour les liens entre "Caisse Privée" et "Banque d'Investissements Privés".

Lacroix, Smars et Haemers étaient très liés à Guy Cruysmans, directeur de la "Caisse Privée".

Le trio, parfois accompagné des épouses, devaient transporter de l'argent de clients de la "Caisse Privée".

Ces montants étaient alors placés à leur nom sur différents comptes en Suisse, à Andorre, au Panama, au Liechtenstein etc.

Après un moment ils étaient transférés sur d'autres comptes, sous un autre nom. Le trio recevait un pourcentage sur les sommes transportées. Ces activités se sont poursuivies, même après le décès de Guy Cruysmans (décembre 1985).

Il y a une coupure du son dans le documentaire, lorsque Paul Vanden Boeynants est censé s'expliquer sur le compte "1114" (découvert lors de la perquisition de mars 1983).

Intéressant de relire  Apache | Georges Timmerman | Januari 2016

Pas vele jaren jaren later werd min of meer duidelijk hoe de vork aan de steel zat. "Het losgeld", zo verklaarde Natan aan het VRT-programma Histories, "werd betaald door Israëlische relaties. Ze deden dat in ruil voor diensten die Vanden Boeynants als politicus had verleend aan Israël." Die Israëli's werden door VdB omschreven als 'de vrienden van 1114', verwijzend naar een gecodeerde bankrekening die al eerder ter sprake was gekomen, met name tijdens het proces tegen VdB wegens fiscale fraude.

Volgens VdB was Natan "de enige in België die het systeem kende dat werd uitgewerkt voor rekening 1114". De Israëli's hadden het geld overigens enkel voorgeschoten, en ze werden later terugbetaald door VdB en vier van zijn zakenvrienden, vermoedelijk Armand Blaton, Charly De Pauw, Jean-Marie Josi en Aldo Vastapane.

_ _ _

Faut-il conclure que Paul Vanden Boeynants, Armand Blaton, Charly De Pauw, Jean-Marie Josi et Aldo Vastapane s'étaient lancés dans l'humanitaire ?

HERVE a écrit:

Merci à Roulio

https://youtu.be/Ywn5dQ8SONg





A 17'54", il est question de la perquisition à la "Caisse Privée" où on découvre les traces du fameux compte "1114" à la BIP ("Banque d'Investissements Privés" à Genève).

Voir

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1977-4-page-1.htm

pour les liens entre "Caisse Privée" et "Banque d'Investissements Privés".

Lacroix, Smars et Haemers étaient très liés à Guy Cruysmans, directeur de la "Caisse Privée".

Le trio, parfois accompagné des épouses, devaient transporter de l'argent de clients de la "Caisse Privée".

Ces montants étaient alors placés à leur nom sur différents comptes en Suisse, à Andorre, au Panama, au Liechtenstein etc.

Après un moment ils étaient transférés sur d'autres comptes, sous un autre nom. Le trio recevait un pourcentage sur les sommes transportées. Ces activités se sont poursuivies, même après le décès de Guy Cruysmans (décembre 1985).

Pour la plupart, les gens sont idiots. Et parmi les plus idiots, il faut nommer ces cuistres que sont les universitaires et les professeurs. Ils s’imaginent être en mesure de porter un jugement sur une œuvre d’art, alors qu’ils n’ont jamais tenu un pinceau de leur vie, et encore moins un ciseau à bois. Philippe Vandenberg.

N'étant qu'artisan, c'est humblement que je me conformerai à la leçon de méthode qu'un professeur m'administrait il y a quelques jours sur le fil Insane killers inc : The Mystery of the Brabant Killers, quand bien même cet honorable universitaire n'aurait jamais tenu une plume digne d'être éditée.

Récoltes d'observations --INDUIRE--> hypothèse de travail --DEDUIRE--> phénomènes observables, mesurables, quantifiables --> validation de l'hypothèse.

En janvier 1997, observant que le mouvement des comités blancs était en majorité composé de femmes, que parmi elles les victimes de viols étaient nombreuses, que pour l'essentiel ces crimes n'avaient pas été traités par la Justice, que la conjoncture ouverte par l'attitude des parents organisateurs de la Marche blanche avait fait se dresser et même se redresser d'innombrables victimes, j'en ai induit que la victime pourrait bien surgir sur la scène nationale comme un nouvel acteur de la sociologie politique. J'avais été appelé au sein de ce mouvement par Carine Russo. Parcourant les comités blancs du pays, j'ai été amené à travailler avec un certain nombre de personnes qui ne s'y retrouvaient pas dans le traitement judiciaire de leurs dossiers. En y mettant de l'ordre et en les épluchant, j'ai observé que bien souvent il y avait soit une erreur de magistrat soit une négligence d'avocat qui biaisait la suite de la procédure au détriment de la victime. Observant par ailleurs les séances de la commission parlementaire d'enquête sur l'enquête Dutroux, Nihoul et consorts, j'en ai induit que la criminalité organisée ayant investi le champ de la criminalité sexuelle depuis de très longues années, il pouvait y avoir une sorte de lien organique entre criminalité organisée pérenne et institutions d'Etat. Je suis donc allé explorer les travaux des commissions parlementaires antérieures, je n'y connaissais rien de plus que ce qu'aucun Belge n'ignore. Une hypothèse de travail a surgit logiquement : s'il y a pérennité sur le long terme d'une criminalité organisée mettant en cause régulièrement les mêmes personnes et que certaines d'entre elles sont des gens de pouvoir économique ou politique, une examen de l'histoire institutionnelle du pays à la lumière de l'histoire de la criminalité organisée pourrait mettre au jour un tableau qui situe la conjoncture blanche dans le siècle. J'en ai déduit qu'un certain nombre de dossiers ensablés ou en voie de l'être pour "dysfonctionnement" ou "estompement de la norme" pourraient bien avoir été consciencieusement pilotés vers l'oubli éternel avant jugement ou traités en trompe-l'œil par les tribunaux et les cours. Un travail systématique d'écoute de victimes, de témoins, de criminels, d'enquêteurs, de journalistes, de politiques, d'avocats, de magistrats, travail croisé avec un examen approfondi de l'histoire institutionnelle et de l'histoire de la criminalité organisée a conduit à la collecte d'un nombre considérable de faits pouvant être classés dans une grille de lecture qui permette de comprendre ce qui était tombé sur la tête de certaines des victimes qui m'avaient confié leurs dossiers. Lorsque j'ai exposé ces résultats dans un comité blanc de Tubize, une dame âgée m'a raconté son histoire. Elle fut violée à 13 ans par l'un des fils de Jean Cruysmans, dans la propriété que VDB avait mise à la disposition de son père qui devint sénateur.

Pour connaître la suite, vous pourrez croiser les données signalées par HERVE :

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1977-4-page-1.htm

pour les liens entre "Caisse Privée" et "Banque d'Investissements Privés".

Lacroix, Smars et Haemers étaient très liés à Guy Cruysmans, directeur de la "Caisse Privée".

Le trio, parfois accompagné des épouses, devaient transporter de l'argent de clients de la "Caisse Privée".

Ces montants étaient alors placés à leur nom sur différents comptes en Suisse, à Andorre, au Panama, au Liechtenstein etc

avec les données, analyses et hypothèses du bouquin auquel, ce 14 janvier, le professeur Manicon a fait une fine allusion sur le fil Insane killers inc : The Mystery of the Brabant Killers : "Dossier pédophilie, le scandale de l'affaire Dutroux", paru en septembre 2001 chez Flammarion.

Michel Libert avait l'air tout-à-fait sincère quand il m'a déclaré ce qui suit :

https://www.youtube.com/watch?v=LQR6vn74OaM

Par ailleurs, il y a dans le reportage ( https://youtu.be/Ywn5dQ8SONg ) plusieurs déclarations qui ne semblent pas correspondre à la réalité.

L'une d'elles est que Paul Vanden Boeynants aurait des activités industrielles florissantes et qu'il n'a pas besoin de la politique pour vivre. Dans le style : "Si je me consacrais uniquement à mon entreprise, je serais un homme riche. Et d'ici trois ans j'aurais doublé mon chiffre d'affaires."

L'ennui, c'est qu'elle est contredite par les résultats financiers. De 1968 à 1972, la perte cumulée de sa société était de 19 325 437 BEF (selon Paul Debongnie), soit environ 500 000 euros.

De deux choses l'une : ou bien ces chiffres ne correspondent pas à la réalité. Et, dans ce cas, il faudrait admettre que Paul Vanden Boeynants, ministre d'Etat, n'hésite pas à faire de fausses déclarations au fisc pour éluder l'impôt. Ou bien ils sont véridiques, et alors c'est d'ailleurs que Paul Vanden Boeynants tire ses ressources. D'où ? C'est une question qu'on est en droit de se poser.

Surtout que, par ailleurs, Paul Vanden Boeynants a fait de nombreuses acquisitions immobilières.

Un homme capable d'engloutir des dizaines de millions dans des affaires présentées au "Moniteur Belge" comme déficitaires, et donnant en outre d'autres signes extérieurs manifestes de richesse doit donc avoir d'autres ressources.

@frederic lavachery

Selon Noël Hirson, dans son livre "Paul Vanden Boeynants, sa carrière", Jean Cruysmans était le banquier de Paul Vanden Boeynants.

Voir :

https://journals.openedition.org/brussels/685

(...) Enfin, les promoteurs privés et leurs bailleurs de fonds furent incontestablement la clé de voûte de la coalition. Leur organisation se caractérisait par une extrême complexité et par un inextricable enchevêtrement économico-financier. Certains acteurs émergent : le groupe CDP (Compagnie de Promotion, Charles De Pauw), la SA Entreprises l’Écluse, Sotrahy, la SA Lotimo, mais aussi la Régie des Téléphones et Télégraphes, la Société Nationale de Crédit à l’Industrie, François & Blaton, les Entreprises Baudoux, la SA Compagnie d’Entreprises CFE, la SA Bernard-Levy – Delec, la SA Manhattan Center, Neue Heimat International (groupe immobilier des syndicats allemands), ainsi que différents acteurs (échevins entre autres, dont Paul Vanden Boeynants PSC) puissamment soutenus par la SA Caisse Privée.

Soutenu par cette nébuleuse, Charles De Pauw est incontestablement la figure de proue et le porteur officiel du projet « lancé par J. Cruysmans, un des patrons de la Caisse Privée, (la banque de la noblesse belge). J. Cruysmans serait aussi le banquier de Paul Vanden Boeynants » (Hirson, 1973 : 87).

Ce conglomérat fut capable, d’une part, d’imposer ses vues aux autorités politiques et aux médias et, d’autre part, de tenir secrets leurs objectifs. Ils échappèrent ainsi à tout contrôle démocratique. (...)

HERVE a écrit:

@frederic lavachery

Selon Noël Hirson, dans son livre "Paul Vanden Boeynants, sa carrière", Jean Cruysmans était le banquier de Paul Vanden Boeynants.

Voir :

https://journals.openedition.org/brussels/685

(...)   Enfin, les promoteurs privés et leurs bailleurs de fonds furent incontestablement la clé de voûte de la coalition. Leur organisation se caractérisait par une extrême complexité et par un inextricable enchevêtrement économico-financier. Certains acteurs émergent : le groupe CDP (Compagnie de Promotion, Charles De Pauw), la SA Entreprises l’Écluse, Sotrahy, la SA Lotimo, mais aussi la Régie des Téléphones et Télégraphes, la Société Nationale de Crédit à l’Industrie, François & Blaton, les Entreprises Baudoux, la SA Compagnie d’Entreprises CFE, la SA Bernard-Levy – Delec, la SA Manhattan Center, Neue Heimat International (groupe immobilier des syndicats allemands), ainsi que différents acteurs (échevins entre autres, dont Paul Vanden Boeynants PSC) puissamment soutenus par la SA Caisse Privée.

Soutenu par cette nébuleuse, Charles De Pauw est incontestablement la figure de proue et le porteur officiel du projet « lancé par J. Cruysmans, un des patrons de la Caisse Privée, (la banque de la noblesse belge). J. Cruysmans serait aussi le banquier de Paul Vanden Boeynants » (Hirson, 1973 : 87).

Ce conglomérat fut capable, d’une part, d’imposer ses vues aux autorités politiques et aux médias et, d’autre part, de tenir secrets leurs objectifs. Ils échappèrent ainsi à tout contrôle démocratique. (...)

Oui, je sais. Je n'ai pas lu Hirson mais j'avais exploré certains de ces liens et en ai fait une description dans le bouquin Flammarion. La Caisse Privée a été reprise par Bolloré en 99 (ou 98 ou 2000, je ne sais plus). Ce n'est pas neutre.

J'avais aussi découvert que la pénétration de ce milieu Cruysmans-Lippens (et donc Vastapanne-VDB) au cœur de la coordination des comités blancs n'était pas candide mais connectée à l'épisode des "ballets roses". Ce que m'avait confirmé le sénateur, père de la fillette violée par l'un des Cruysmans au début des années 50.

J'ouvre une petite parenthèse pour illustrer "l'affairisme"...

Dans "De Morgen" du 26 novembre 1981, il y a un droit de réponse de Paul Vanden Boeynants concernant l'affaire de la boucherie Ghysels.

Dans sa réaction, Walter De Bock parle d'une lettre du 16 février 1979 du premier ministre de ce qui était alors "l'empire centre-africain" (Bokassa) au premier ministre belge (Paul Vanden Boeynants) :

" Meneer de Eerste Minister en Zeer Goede Vriend (...)  Wij verwachten de Experten van uw bedrijf om de mogelijkheid te onderzoeken van een Samenwerking inzake de vleestechnologie (...) "

Selon Walter De Bock, Paul Vanden Boeynants aurait alors utilisé les services du ministère de la coopération au développement.

https://www.lesoir.be/art/la-banque-dement-tout-lien-avec-un-differend-immobilier_t-19950325-Z099X9.html

LA BANQUE DEMENT TOUT LIEN AVEC UN DIFFEREND IMMOBILIER
LA CAISSE PRIVEE DOPE SES FINANCES

Mis en ligne le 25/03/1995 à 00:00

Par Jean-François Lanckmans

Pour vivre heureux, vivons cachés. De l'aveu même d'Hubert Fabri, le président du conseil d'administration de la Caisse Privée banque, la discrétion a toujours été la règle de conduite des dirigeants de cette petite banque de la porte de Namur, à Bruxelles, spécialisée dans la gestion de fortune pour une clientèle «haut de gamme» (avocats, notaires, médecins...). Pourtant, M. Fabri a souhaité rencontrer hier quelques journalistes. Pourquoi cette première historique ? Pour évoquer un événement exceptionnel dans la vie de notre banque. Les fonds propres vont être doublés; ils passeront de un à deux milliards. En outre, le conseil d'administration de Socfin (la maison mère) a aussi décidé d'apporter une garantie pour tout risque d'un montant de un milliard. La justification : dans un contexte de grande incertitude sur les marchés financiers, nous estimons qu'il est important de renforcer la confiance de nos clients. Cette augmentation des fonds propres de la Caisse Privée n'était pas nécessaire pour l'activité de la banque, explique le dirigeant de Socfin (société au sein de laquelle le groupe Fabri est associé aux français Bolloré et Rivaud). Mais cela élargit les marges de manoeuvres et surtout cela permet de renforcer l'image de solidité financière de la banque. Question de renforcer la confiance... À noter qu'avec un total de bilan de 30 milliards de francs, la Caisse privée a réalisé l'an dernier un bénéfice de 70 millions, contre 85 millions en 1993.

(...)

_ _ _

https://www.lesechos.fr/12/06/1996/LesEchos/17166-066-ECH_albatros-investissement--pertes-en-trompe-l-oeil.htm

(...)

Vincent Bolloré rappelle régulièrement aux analystes financiers que toutes ces sociétés recèlent des « pépites " en grand nombre, mais cette année il a fallu passer la paille de fer dans la Caisse Privée de Banque, une filiale belge de la Socfin qui a connu des déboires dans la promotion immobilière à Bruxelles. De fil en aiguille, cette facture immobilière a entraîné une dépréciation de la valeur de Socfin, dont les titres sont désormais valorisés à leur valeur boursière, puis une provision sur la Compagnie des Glénans, laquelle a, du coup, perdu 690 millions de francs l'an dernier.

(...)

HERVE a écrit:

https://www.lesoir.be/art/la-banque-dement-tout-lien-avec-un-differend-immobilier_t-19950325-Z099X9.html

LA BANQUE DEMENT TOUT LIEN AVEC UN DIFFEREND IMMOBILIER
LA CAISSE PRIVEE DOPE SES FINANCES

Mis en ligne le 25/03/1995 à 00:00

Par Jean-François Lanckmans

Pour vivre heureux, vivons cachés. De l'aveu même d'Hubert Fabri, le président du conseil d'administration de la Caisse Privée banque, la discrétion a toujours été la règle de conduite des dirigeants de cette petite banque de la porte de Namur, à Bruxelles, spécialisée dans la gestion de fortune pour une clientèle «haut de gamme» (avocats, notaires, médecins...). Pourtant, M. Fabri a souhaité rencontrer hier quelques journalistes. Pourquoi cette première historique ? Pour évoquer un événement exceptionnel dans la vie de notre banque. Les fonds propres vont être doublés; ils passeront de un à deux milliards. En outre, le conseil d'administration de Socfin (la maison mère) a aussi décidé d'apporter une garantie pour tout risque d'un montant de un milliard. La justification : dans un contexte de grande incertitude sur les marchés financiers, nous estimons qu'il est important de renforcer la confiance de nos clients. Cette augmentation des fonds propres de la Caisse Privée n'était pas nécessaire pour l'activité de la banque, explique le dirigeant de Socfin (société au sein de laquelle le groupe Fabri est associé aux français Bolloré et Rivaud). Mais cela élargit les marges de manoeuvres et surtout cela permet de renforcer l'image de solidité financière de la banque. Question de renforcer la confiance... À noter qu'avec un total de bilan de 30 milliards de francs, la Caisse privée a réalisé l'an dernier un bénéfice de 70 millions, contre 85 millions en 1993.

(...)

_ _ _

https://www.lesechos.fr/12/06/1996/LesEchos/17166-066-ECH_albatros-investissement--pertes-en-trompe-l-oeil.htm

(...)

Vincent Bolloré rappelle régulièrement aux analystes financiers que toutes ces sociétés recèlent des « pépites " en grand nombre, mais cette année il a fallu passer la paille de fer dans la Caisse Privée de Banque, une filiale belge de la Socfin qui a connu des déboires dans la promotion immobilière à Bruxelles. De fil en aiguille, cette facture immobilière a entraîné une dépréciation de la valeur de Socfin, dont les titres sont désormais valorisés à leur valeur boursière, puis une provision sur la Compagnie des Glénans, laquelle a, du coup, perdu 690 millions de francs l'an dernier.

(...)

Quelques infos sur le groupe Bolloré :


Pour compléter celles de HERVE :

https://www.frenchleaks.fr/-La-face-cachee-de-l-empire-Bollore-.html

J'avais écrit à Mediapart pour leur signaler une lacune dans leur organigramme :


Le 14 mars 11 à 09:38, frédéric lavachery a écrit :

Bonjour,

je ne trouve pas trace de la Caisse Privée Banque dans votre organigramme du groupe Bolloré. C'est une petite institution financière belge, apparue au tout début des années 50, qui a joué et joue toujours un rôle charnière dans le monde institutionnel belge. En restituer l'histoire à la lumière des enjeux noués à la Libération ouvre des horizons insoupçonnés.

Bien cordialement,

Frédéric Lavachery.

Réponse restée sans suite :

Bonjour,

Je transmets votre mail à nos journalistes.

Bien cordialement.

Claire-Marie
Service Abonnés de Mediapart



D'autres choses :

un appel à signer une pétition daté d'octobre 2013 :

Chers amis
Nous vous demandons de soutenir les paysans Sierra Léonais expropriés et chassés de leurs terres qui se battent aujourd'hui contre Boloré. En effet, cinq membres sierra-léonais d'une ONG locale (MALOA), qui avaient contesté la manière dont le groupe Bolloré a acheté des terres pour les plantations d'huile de palme dans leur région, sont accusés d'avoir détruit des plants de palmiers. Ce qu'ils contestent formellement. Après 15 jours de détention, ils seront jugés le 15 novembre, alors que les preuves contre eux sont apparemment très faibles. Signez la pétition pour demander au groupe Bolloré d'abandonner les poursuites

Plus de 40 villages ont été privés de leur unique source d'existence et de subsistance. La population de ces villages, soit plus de 10 000 personnes, ne peuvent plus : ni exploiter leurs fermes, ni avoir accès à la source d'énergie de base (feu de bois) pour la cuisine et le chauffage, ni avoir des recettes provenant de leurs palmiers pour lesquels la société a payé un coût de 250 $ par soixante arbres ou acres. De nombreuses communautés peuvent difficilement désormais effectuer des rites traditionnels ou culturels, ni accéder aux herbes médicinales. La sécurité alimentaire dans le canton devient préoccupante et précaire selon les habitants. Ils doivent maintenant acheter tout ce dont ils ont besoin alors que ces produits étaient cultivés sur leurs terres.
La demande européenne pour les produits industriels et le bio- carburant mène à une lutte douteuse pour les terres sierra-léonaises. Cela conduit les communautés pauvres encore plus loin dans la misère, la servitude et une nouvelle forme d'esclavage, parce que, quand des sociétés prennent toutes les terres, les communautés vulnérables deviennent laboureurs sur les plantations puisqu'elles ne peuvent rien faire d'autre. Les pays européens peuvent aider en mettant un terme à cette situation. L'UE peut imposer à SOCFIN et ses actionnaires d'arrêter le projet dans le canton de Malen ou de conclure de nouveaux arrangements qui ne nuiront pas aux communautés. L'Union européenne devrait imposer à SOCFIN et ses actionnaires d'arrêter les poursuites contre les propriétaires de terres qui sont déjà victimes de l'accaparement des terres.
Signez et partagez cette pétition
Ils comptent sur vous

Bolloré au Cameroun :

« Bolloré et le rail au Cameroun : en finir avec l’impunité des firmes mondialisées »
Pour l’écrivain Eugène Ebodé, la catastrophe ferroviaire qui vient de frapper son pays montre le cynisme du capitalisme et la faiblesse des gouvernants.
LE MONDE Le 24.10.2016 à 14h58


Le 21 octobre à la mi-journée, le train de voyageurs Intercity de la société Camrail, reliant Yaoundé (capitale politique) à Douala (capitale économique), a déraillé en gare d’Eseka, occasionnant de très lourdes pertes humaines. Le bilan provisoire de 79 morts et de plus de 500 blessés est accablant.
Une cause externe a été pointée, qui masque mal un chapelet d’incuries et des accusations portées tant vers le transporteur que vers les pouvoirs publics. La cause externe : l’effondrement d’un pont sur l’axe routier reliant les deux métropoles a mécaniquement poussé les voyageurs vers les gares. Cet afflux aurait lui-même conduit les opérateurs de la Camrail à doubler les wagons, faisant passer le convoi de neuf à dix-sept rames. La responsabilité du transporteur est donc ici engagée et une question se pose : une telle surcharge était-elle supportable sur un réseau décrié depuis des années pour sa fragilité, voire son délabrement ?
Lire aussi :   Déraillement au Cameroun : « C’était la désolation. Je ne pouvais pas supporter de rester sur place »
Depuis la privatisation des chemins de fer camerounais et la concession octroyée au groupe Bolloré en 1999, ce dernier est suspecté de n’avoir pour préoccupation que le profit et de négliger celui des engagements pris, notamment sur la maintenance et l’entretien des infrastructures.
Le dogme de la privatisation de Margaret Thatcher, appliqué sur les rails britanniques par John Major avec l’adoption du Railways Act le 5 novembre 1993, instituait le démantèlement de la British Railways. Ce courant libéral a inspiré les politiques publiques en matière de transport ferroviaire au Cameroun. La durée du bail consenti à Bolloré (35 ans), son statut d’opérateur du terminal du port (bail de 20 ans révisable en 2020) et ses participations croisées ou majoritaires dans d’autres secteurs comme l’agro-industrie ne lui donnent-ils pas une position disproportionnée ?
Lire l’entretien :   Vincent Bolloré : « Notre méthode, c’est plutôt du commando que de l’armée régulière »
Une impunité de fait ?
Plus prosaïquement, les firmes mondialisées disposant d’un pouvoir de quasi-Etat dans l’Etat ne jouissent-elles pas, du fait de l’inévitable collusion entre les sphères économiques et publiques, d’une impunité de fait ? Les morts et les blessés sur les rails auront-ils droit au Droit ? Les interférences de l’une à l’autre des sphères publique et privée donnent le sentiment d’une imbrication des acteurs qui aboutit au musellement de la justice sur l’autel de la raison économétrique.
La porosité d’un groupe à un autre est facilitée par les coalitions plaidantes (Advocacy Coalition Framework) : groupes de pression, lobbies, experts, bureaucraties affairistes dont le rôle est de briser les frontières et de renverser in fine le pouvoir de décision qui passe subrepticement du politique au payeur et de l’Etat à la firme mondialisée. Celle-ci, soucieuse de consolider ses bilans, s’affranchit dès qu’elle peut des normes locales au profit de la globalisation et de la sphère la plus éloignée possible du local.


Dernière chose :

la Caisse Privée organise le détournement de fonds opéré par l'Ordre des avocats via les compte CARPA : les sommes dues à leurs clients à la suite des procès gagnés transitent par les comptes professionnels des avocats (les comptes CARPA, Caisse Autonome des Règlements Pécuniaires des Avocats) et les intérêts sont appropriés par le conseil de l'Ordre. Du moins était-ce le cas en 99, quand j'ai découvert l'arnaque. Il suffit, dès lors, de faire trainer les sommes dues aux clients par tous les artifices de procédure...

Un article de 2007 sur le duo Bolloré - Sarkozy :

http://www.alterinfo.net/Sarkozy-Bollore-des-connivences-africaines_a8628.html

Les amis de Paul Vanden Boeynants et leurs affaires (suite...)
Paul Debongnie

Le crocodile n'avait pas besoin d'un enlèvement pour gagner en notoriété. Je pense qu'il a sans doute été forcé de se faire 'rançonner'...par ceux qui le tenaient par les coui...

Etienne Delhuvenne finira peut-être par dire qui a commandité (selon ses informations) l'enlèvement de Paul Vanden Boeynants...

Par ailleurs, en voyant la photo de Salik ci-dessus, je me dis qu'il faut trouver une explication pour "Roger, la crapule et le petit bonhomme" et "Il ne faut pas parler de ça au téléphone" entre Pierre Salik et son avocat Olivier Bonhivers...

Il est question de la "Caisse Privée" dans :

https://www.scribd.com/doc/50944311/Rossem-qui-a-tue-Andre-Cools

Ma vie avec Patrick Haemers
De Peter Boeckx, Denise Tyack

https://soirmag.lesoir.be/214635/article/2019-03-27/exclusif-baudouin-et-larabie-saoudite-les-archives-parlent-enfin

Exclusif - Baudouin et l’Arabie saoudite: les archives parlent enfin

Voici comment la Belgique a permis à l’Arabie saoudite de financer l’islamisme radical au départ d’un lieu central et symbolique, la Grande Mosquée de Bruxelles.

Mis en ligne le 27/03/2019 à 00:01

Par Philippe Engels

Les archives du Palais royal parlent enfin. Elles corrigent une déformation de l’Histoire. S’il y a 50 ans, l’Arabie saoudite s’est ouvert une voie royale pour imposer une version rigoriste voire agressive de l’islam, à l’encontre de la Belgique et de ses pays voisins, c’est au gouvernement belge de l’époque qu’elle le doit plutôt qu’au roi Baudouin. « Soir mag » a consulté les documents qui en attestent. Pour partie, il fallait attendre un demi-siècle pour y accéder.

Ce que révèle notre enquête ? Le 31 mai 1967, c’est le ministre de la Justice et des Cultes, Pierre Wigny, qui a remis au roi Fayçal d’Arabie les fameuses clés de ce qui allait devenir la Grande Mosquée de Bruxelles, aujourd’hui considérée comme l’un des centres névralgiques du salafisme en Europe. La cérémonie s’est tenue à l’ambassade d’Arabie saoudite, en l’absence du souverain belge.

Quasi en simultané, le même mercredi, le frère du roi Fayçal visitait en solo la FN (Fabrique Nationale), qui deviendra l’un des producteurs d’armes les plus fidèles de cette puissance pétrolière, militaire et religieuse en pleine expansion. À ce propos, une semaine plus tôt, le fidèle bras droit de Baudouin, André Molitor, avait écrit ceci dans une « note au Roi » : « Je dois avouer que je me sens un peu gêné de la contradiction qui existerait entre les paroles pacifiques et lénifiantes au sujet du conflit au Moyen-Orient et la recherche de contrats de fourniture d’armes qui est le but (évident) de cette visite à la FN. » Le conseiller de Baudouin se demandait « s’il est opportun désormais dans des visites royales de prévoir des contacts de ce genre ». Manifestement, le Palais a été dépassé par les événements, débordé par le gouvernement de Paul Vanden Boeynants ou certains membres de sa coalition chrétienne-libérale.

Le programme de cette première visite diplomatique d’un souverain d’Arabie saoudite a changé à plusieurs reprises, selon les documents que nous avons consultés. Fayçal et son frère en charge de la Défense n’étaient manifestement pas autant intéressés par l’Ommegang ou la dentelle de Bruges que par notre industrie d’armement ou notre centre de pointe dans la recherche nucléaire, situé à Mol.

(...)

En 2016, donc, l’Ocam pointa la Grande mosquée parmi les organes de radicalisation islamiste les plus dangereux. En 2018, le Parlement, investiguant sur les causes des attentats et sondant la direction de la Grande mosquée, constata qu’on lui avait envoyé un imam sénégalais fantoche (il assurerait aujourd’hui qu’une vingtaine d’imams ont été formés à l’islam salafiste). Les vrais dirigeants saoudiens se terraient à l’arrière de la salle, racontent plusieurs députés. Il y a quelques semaines, le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) dut admettre que le Centre islamique et culturel de Belgique ne déposait toujours pas de vrais comptes. Mais le ministre Geens, ancien avocat d’affaires, renvoie manifestement la patate chaude au prochain gouvernement : l’anomalie comptable n’est pas corrigée, les dépenses du centre restent opaques. Aujourd’hui, les rares spécialistes du dossier affirment sous le manteau que l’Arabie saoudite ne renoncera pas au contrôle du culte musulman, exercé à la dure. D’autres financements occultes passeraient par une série d’asbl érigées comme autant d’écrans de fumée.

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Note : la guerre des Six Jours s'est déroulée du lundi 5 au samedi 10 juin 1967

VDB Un Citoyen Au-Dessus De Tout Soupcon
De Jan Willems





http://www.cegesoma.be/docs/media/chtp_beg/chtp_09/chtp9_05_Bertrams.pdf

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Paris European Council, 12-13/03/1979

En mars 1979, Paul Vanden Boeynants était premier ministre et Giulio Andreotti également...





Paris European Council, 12-13/03/1979, where the setting up of a European Monetary System was discussed.

From left to right, Anker Jørgensen, Danish Prime Minister, James Callaghan, British Prime Minister, Gaston Thorn, Luxembourgish Deputy Prime Minister and Minister for Foreign Affairs, Foreign Trade and Cooperation, Minister for National Economy and Middle Classes, Minister for Justice, Michael O’Kennedy, Irish Minister for Foreign Affairs, Jack Lynch, Irish Prime Minister, Jean François-Poncet, French Minister for Foreign Affairs, Valéry Giscard D’Estaing, President of the French Republic, and President in office of the Council, Giulio Andreotti, Italian Prime Minister, Chris Van Der Klaauw, Dutch Minister for Foreign Affairs, Dries Van Agt, Dutch Prime Minister, Henri Simonet, Belgian Minister for Foreign Affairs, Paul Vanden Boeynants, Belgian Prime Minister, Helmut Schmidt, German Federal Chancellor, Günther Van Well, German Secretary of State to the Federal Ministry for Foreign Affairs, Roy Jenkins, President of the CEC


Ils se connaissaient sans doute auparavant car ils étaient tous les deux ministres de la défense en 1974...

(en néerlandais)

https://youtu.be/zhJZ4vY8nkw





Les tueries du Brabant faisaient partie d’une stratégie visant à répandre la peur parmi la population et certains hauts responsables politiques en étaient conscients. C'est ce que l'ancien procureur général Edwig Steppé a déclaré à TV Oost Nieuws. Selon Steppé, ses supérieurs l'ont délibérément entravé dans son enquête sur ce complot.


A partir de 1'35"




A 3'20", il est question de trafics de drogue (dans de la viande surgelée)... après un rappel de l'attentat contre Herman Vernaillen commis notamment par Robert Beijer et Madani Bouhouche...

https://www.youtube.com/watch?v=6IBXamnGgCk

Ce qui pourrait être intéressant, ce sont les liens qu'il a (ou pas) avec son (ex)garde du corps qui est ni plus ni moins que Bouhouche


Au plus tard, ce sont les élections législatives de 1978 qui permirent de renouveler la Chambre des représentants de Belgique et le Sénat. Ce, puisqu'il devint Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense nationale au sein du gouvernement de Wilfried Martens, mais démissionne en 1979 (bien avant les élection de 1985).

1983 Bouhouche quitte la gendarmerie et crée une agence de détectives privés.
10 octobre 1984 : Madani Bouhouche commence l'exploitation d'un commerce d'armes à Jette.
Un PV d'enquête révèlera qu'il a livré des armes à la bande de Patrick Haemers.

14 janvier 1989: C'est l'enlèvement de VDB, à peu de chose près, 10 ans après sa démission du Gouvernement.
Ce qui pose question c'est que :
1. Que VDB connait MB, que MB fournit des armes à PH, et PH enlève VDB.  
On a donc le triangle VDB-MB-PH.
2. Patrick Haemers utilise "Brigade Socialiste Révolutionnaire"  et ce qui fait implicitement référence
2a) au PSC qui rejette le capitalisme libéral  (une sorte de socialisme modéré, pourrait-on dire)
2b ) à MB puisque la BSR c'est l'ancien employeur de MB.

HERVE a écrit:

Les tueries du Brabant faisaient partie d’une stratégie visant à répandre la peur parmi la population et certains hauts responsables politiques en étaient conscients.

Je dirais "plutôt moyen" et même "plutôt raté" parce qu'à ce moment là on ne parle que de la menace nucléaire qui se révèle être une guerre imminente....