BLUE ON BLUE

Blue on Blue, tir ami ou tir fratricide…

Dans la terminologie militaire américaine, également adoptée par certains de ses alliés, l'expression « tir ami » (Blue on Blue) désigne uniquement le cas où un militaire est involontairement touché par ses alliés. Il peut avoir été identifié comme ennemi au moment du tir, et touché en visant juste, touché parce que le tir n'a pas atteint la cible visée ou touché par les retombées d'une attaque réussie sur celle-ci. (Wikipedia)

Lors de la fusillade sur le parking du Colruyt de Nivelles, on peut constater qu’au moins quatre tirs venant des tueurs ont touché leurs propres véhicules… Remarquable performance pour des présumés super-tueurs issus des paras, des commandos, de la Légion, ou encore des mercenaires, et spécialement entrainé par le Mossad sous l’égide de la CIA et du MI6. De nos jours on parlerait « d’Opérateurs des Forces Spéciales »…

Trêve de plaisanterie, revenons à nos voleurs de denrées, néanmoins tueurs ultra-violents :
Un tir (décharge de ballettes) a atteint le capot du coffre de la MERCEDES, comme si le chauffeur s’était abrité derrière le coffre ouvert :




Un tir (décharge de 12 ballettes FN 12 Gr.) a atteint le flanc arrière droit de la SAAB, légèrement de l’avant vers l’arrière et presqu’à l’horizontale. Vu la dispersion des ballettes, le tireur devait être distant de moins d'une dizaine de mètres :




Deux tirs provenant d’un « gros calibre », vraisemblablement du .357 magnum, tirés de la gauche vers la droite au travers du coffre ouvert . Deux douilles de ce calibre (marque Remington-Peters) ont été retrouvées, l’une dans l’habitacle de la SAAB et l’autre juste à proximité. Aucune balle n’a été retrouvée sur place, par contre, deux projectiles de ce calibre ont été récupérés sur les lieux de la fusillade à NIVELLES. Le détenteur du 357 ayant vraisemblablement remplacé les deux cartouches tirées lors du déplacement de Nivelles vers Braine-l’Alleud:




L’exacte reconstitution des séquences de tirs ne pourra vraisemblablement jamais être faite, mais ce qui est important ici, est le constat du manque de discernement des tueurs et de leur impétuosité à ferrailler tout azimut. Le fait d’être « bien » armés leur donne confiance en eux, ils sont persuadés qu’ils seront toujours capables de balayer toute forme d’opposition par l’extrême violence.

Cher C.P.
On peut dire que dans votre message, 'y pas photos (au pluriel) !

Sur une scène de tir aussi restreinte, avec des voitures dans le prolongement des belligérants , et de nuit, est-ce vraiment étonnant ?
Je rappelle par ailleurs que 2 tirs ont atteint le gendarme Morue à la cheville, ce qui a causé sa chute.
Fallait en être capable dans ces circonstances.

J'ajouterai que considérer des tirs sur un véhicule sans affecter son fonctionnement ou causer des victimes comme étant des tirs amis, c'est un peu faible.

2 gendarmes au sol, et aucun blessé de leur coté.
Nivelles était le 4eme échange victorieux de cette bande contre les forces de l'ordre.
Il est là le résultat.


Cordialement,

pyrénéen a écrit:

Sur une scène de tir aussi restreinte, avec des voitures dans le prolongement des belligérants , et de nuit,  est-ce vraiment étonnant ?
Je rappelle par ailleurs que 2 tirs ont atteint le gendarme Morue à la cheville, ce qui a causé sa chute.
Fallait en être capable dans ces circonstances.

Cher pyrénéen,

Il ne faut pas oublier que Michel.C, avant d’être policier municipal, avait été militaire pendant deux ou trois ans au début des années 70.
Même après son éviction des forces de l’ordre, il continuait à s’exercer activement au tir…notamment en compagnie de son comparse, Jean-Claude C…
Il est également à noter, qu’en ce mois de Septembre  1983, il revenait juste des épreuves de sélection pour entrer à la Légion.
Il n’a pas été incorporé…mais il a quand même dû se taper les 5 semaines d’épreuves…ce n’est pas le genre d’endroit où l’on se pointe juste pour faire un baby-foot.  
Au programme : course à pied (avec rangers et sac à dos !), parcours du combattant, sports de combat et exercices de tir…) Croyez-moi, c’est pas le club Med ! Un ami, ancien instructeur dans la légion, m’a confié que certains instructeurs de tir sont capables, avec leur fusil, d’émasculer un écureuil à 50m ! (…par contre, il ne m’a pas précisé s’ils étaient capables de tirer deux fois dans la même…)

Bref, Michel.C devait donc être forcément déçu de son échec, un peu chafouin, mais au top de sa forme physique et «regonflé à bloc », en pleine confiance concernant ses « capacités opérationnelles ». Je me demande d’ailleurs si c’est pas à cette occasion qu’il aurait «chipé » l’idée de se munir de gilets pare-balles…
On remarque également que cette « parenthèse militaire » estivale se superpose assez bien avec la pause observée par les tbw entre le vol de la Saab, opéré le 8 Juin, et les faits de Tamise (vol des GPB), le 10 Septembre.

Tout ceci est bien évidemment à mettre au conditionnel, ce ne sont que des suppositions…mais tout de même…

Citation :

Darnay à écrit :

Il est également à noter, qu’en ce mois de Septembre  1983, il revenait juste des épreuves de sélection pour entrer à la Légion.
Il n’a pas été incorporé…mais il a quand même dû se taper les 5 semaines d’épreuves…ce n’est pas le genre d’endroit où l’on se pointe juste pour faire un baby-foot.  
Au programme : course à pied (avec rangers et sac à dos !), parcours du combattant, sports de combat et exercices de tir…) Croyez-moi, c’est pas le club Med ! Un ami ancien instructeur dans la légion m’a confié que certains instructeurs de tir sont capables avec leur fusil d’émasculer un écureuil à 50m ! (…par contre, il ne m’a pas précisé s’ils étaient capables de tirer deux fois dans la même…)

Hello Darnay,

si j'en crois les nombreux documentaires sur la légion étrangère, il y a deux étapes avant l'obtention du képi blanc. La première étant les épreuves de sélection, la seconde l'instruction. Ce ne serait que lors de la seconde que l'aspirant serait formé au tir. Michel C. recalé, n'aurait donc  pu accéder à cette formation.

PS : Ce qui suit relève bien sur de l'hypothèse, mais j'émet le souhait que ''tueur'' fut l'écureuil d'Eddy Nevens, loué soit il!  


Cordialement,

Huggy a écrit:

Hello Darnay,

si j'en crois les nombreux documentaires sur la légion étrangère, il y a deux étapes avant l'obtention du képi blanc. La première étant les épreuves de sélection, la seconde l'instruction. Ce ne serait que lors de la seconde que l'aspirant serait formé au tir. Michel C. recalé, n'aurait donc  pu accéder à cette formation.

PS : Ce qui suit relève bien sur de l'hypothèse, mais j'émet le souhait que ''tueur'' fut l'écureuil d'Eddy Nevens, loué soit il!  


Cordialement,

Cher Huggy,

Êtes-vous sûr de ce que vous avancez ?

Michel C. est en tous cas resté suffisamment longtemps pour se voir attribuer un nouveau nom et « se confier » à un compagnon de chambrée.
Le simple fait qu’il ait « tenu » les 48 premières heures, malgré sa morphologie, démontre que ce n’était pas un rigolo, qu’il avait du mental.
D’autre part, mais cela est déjà mentionné dans mon précédent post, il avait été militaire 10 ans plus tôt, il était donc déjà formé au tir.

Citation :

Darnay à écrit :

Michel C. est en tous cas resté suffisamment longtemps pour se voir attribuer un nouveau nom et « se confier » à un compagnon de chambrée.

Cher Darnay,

mes sources ne sont que des documentaires visibles sur le net.
En voici un : https://www.youtube.com/watch?v=Wi6WEYJV_Rk

Vers 2'20'', un nouvel arrivant rentre en possession d'une nouvelle identité, et ce dès son premier jour. Il en ira de même pour le camarade de chambrée.
Quant bien même Michel C. n'aurait pas accédé à la formation au tir lors de son bref passage à la légion, cela ne me permet en rien de juger de ses compétences au tir.


Cordialement,

Huggy a écrit:

Citation :

Darnay à écrit :

Michel C. est en tous cas resté suffisamment longtemps pour se voir attribuer un nouveau nom et « se confier » à un compagnon de chambrée.

Cher Darnay,

mes sources ne sont que des documentaires visibles sur le net.
En voici un : https://www.youtube.com/watch?v=Wi6WEYJV_Rk

Vers 2'20'', un nouvel arrivant rentre en possession d'une nouvelle identité, et ce dès son premier jour. Il en ira de même pour le camarade de chambrée.
Quant bien même Michel C. n'aurait pas accédé à la formation au tir lors de son bref passage à la légion, cela ne me permet en rien de juger de ses compétences au tir.

Cordialement,

Cher Huggy,

Il n’est nullement dans mes intentions de vouloir faire passer cet individu pour un soldat d’élite. Ce qu’il n’était pas.
Simplement mettre en avant un parcours hétéroclite qui lui aura sans nul doute conféré des compétences certaines dans le maniement des armes.
Compétences avérées qui, alliées à d’éventuelles « prédispositions », pouvaient faire de lui un individu potentiellement dangereux, bien au delà de son apparence à priori débonnaire.
Raisonnement à mon avis transposable à d’autres membres des borains.

TopTurboCommando a écrit:

Cher C.P.
On peut dire que dans votre message, 'y pas photos (au pluriel) !

Euh... Je suis en délicatesse avec la fonction "Insérer une image"

pyrénéen a écrit:

Sur une scène de tir aussi restreinte, avec des voitures dans le prolongement des belligérants , et de nuit,  est-ce vraiment étonnant ?
Je rappelle par ailleurs que 2 tirs ont atteint le gendarme Morue à la cheville, ce qui a causé sa chute.
Fallait en être capable dans ces circonstances.

Mon avis est quelque peu différent, le tireur au .45 était en position basse dans le passage de la porte, voire à plat ventre, ce qui explique les tirs de bas en haut. Et au risque de me répéter, la performance de tir reste assez médiocre à si faible distance.

Pour moi 2 tirs consécutifs qui atteignent la même surface réduite qu'est la cheville, c'est difficile de faire mieux.

Huggy a écrit:

Pour moi 2 tirs consécutifs qui atteignent la même surface réduite qu'est la cheville, c'est difficile de faire mieux.

Cher Huggy,

Ne pensez-vous pas que cela puisse être éventuellement le simple fait du hasard ? Au milieu de ce déluge de feu ? Lors de tirs à cadence rapide ?

C.P. a écrit:

Mon avis est quelque peu différent, le tireur au .45 était en position basse dans le passage de la porte, voire à plat ventre, ce qui explique les tirs de bas en haut. Et au risque de me répéter, la performance de tir reste assez médiocre à si faible distance.

Cher C.P,

La trajectoire ascendante de la balle dans la cheville, située au plus bas du corps, ne signifie-t-elle pas simplement que le gendarme était déjà étendu au sol lorsqu’il reçu ces deux projectiles ?

Citation :

Darnay à écrit :

Cher Huggy,

Ne pensez-vous pas que cela puisse être éventuellement le simple fait du hasard ? Au milieu de ce déluge de feu ? Lors de tirs à cadence rapide ?

Hello Darnay,

cela ne voudrait il pas alors dire que le tireur maintien très bien son arme ? ( Recul ):

https://www.youtube.com/watch?v=LyLO2MqBpfE


Cordialement,

Huggy a écrit:

Citation :

Darnay à écrit :

Cher Huggy,

Ne pensez-vous pas que cela puisse être éventuellement le simple fait du hasard ? Au milieu de ce déluge de feu ? Lors de tirs à cadence rapide ?

Hello Darnay,

cela ne voudrait il pas alors dire que le tireur maintien très bien son arme ? :

https://www.youtube.com/watch?v=LyLO2MqBpfE


Cordialement,

Cher Huggy,

Je n’ai pas le temps de visionner votre lien, je le regarderai plus tard…désolé…
Mais oui ! Vous avez raison, il s’agit incontestablement d’un tireur qui sait tenir une arme…comme par exemple le personnage dont nous dissertions hier soir.

Dans votre hypothèse, ce qui me dérange, c’est que la pénétration de la première balle dans la cheville, n’a pu se faire sans l’explosion de cette dernière et la destruction probable de nombreux tendons avec pour conséquence un « «mouvement-réflexe » incontrôlable et très rapide de la jambe de la victime.
Il aurait donc fallu que le tireur suive le mouvement très rapide de ladite cheville pour y loger la deuxième balle…
Et dans ce cas, c’est le vrai Lucky-Luke qu’il aurait fallu…
Voilà pourquoi je pense que ces deux projectiles ont pénétré, au niveau de la cheville, un corps allongé, déjà inerte, sans réactions…l’angle ascendant de tir m’encourageant en ce sens…

Darnay a écrit:

C.P. a écrit:

Mon avis est quelque peu différent, le tireur au .45 était en position basse dans le passage de la porte, voire à plat ventre, ce qui explique les tirs de bas en haut. Et au risque de me répéter, la performance de tir reste assez médiocre à si faible distance.

Cher C.P,

La trajectoire ascendante de la balle dans la cheville, située au plus bas du corps, ne signifie-t-elle pas simplement que le gendarme était déjà étendu au sol lorsqu’il reçu ces deux projectiles ?

Non :

pyrénéen a écrit:

Non :

Cher pyrénéen,

Au temps pour moi !

Merci aux admins d'avoir rétabli la fonction "insérer une photo".

Mon message initial a pu être édité avec les photos manquantes.

Cela fonctionne.

Joli! C'est le vôtre, Michel?

C.P. a écrit:

Joli! C'est le vôtre,  Michel?  

Je dors avec.