Albéric Otten

Otten, un homme ayant un casier judiciaire, un ami de Beijer et "l'alibi" de Beijer avant le vol à Alost . Alibi est placé entre guillemets et pour cette raison:

Beijer est venu avec un alibi [pour Alost] qui a annulé celui de Bouhouche. Le 9 novembre 1985, jour de la Bendéraïde à Alost, il dînait avec un couple amical, M. et Mme Otten, en Yougoslavie à La Vieille Bosnie, a déclaré Beijer avec confiance. "Je me souviens encore bien de cette nuit, depuis que j'ai entendu parler du massacre d'Alost par le serveur." Il avait appelé Bouhouche du restaurant et il était chez lui.

Il se tut aux détectives de Termonde dans toutes les langues sur ce qui suit. L'ami en question, Albéric Otten, garagiste garni de mec, s'était récemment présenté «spontanément» à la police bruxelloise. Il a souhaité faire une déclaration en faveur de Beijer et a fortement insisté. Le jour du vol à Alost, a déclaré Otten, il dînait avec Beijer et leurs épouses dans un restaurant yougoslave à Bruxelles. Il était donc impossible pour Beijer d'être à Alost.

Lorsqu'on lui a demandé comment il était si sûr de la journée, il a répondu que sa propre femme refusait obstinément de manger dehors un jour autre que vendredi. Il a signé sa déclaration avec verve. Les enquêteurs lui ont alors dit que le raid à Alost avait eu lieu un samedi. Lorsque Otten a été interrogé par la suite par Delta, il avait ajusté sa déclaration de Bruxelles et maintenant il affirmait qu'il dînait avec Beijer samedi.

Source: Hilde Geens

Si on tient pour vraie l'hypothèse de la bande composée uniquement d'un géant, d'un vieux et d'un tueur, défendue bec et ongles par le cador du forum, un seul de Beijer ou de Bouhouche a pu y participer car ni l'un ni l'autre ne pouvait tenir le rôle du géant ou du vieux.
Je vois qu'on vérifie les alibis, c'est un bon début.

michel a écrit:

Otten, un homme ayant un casier judiciaire, un ami de Beijer et "l'alibi" de Beijer avant le vol à Alost . Alibi est placé entre guillemets et pour cette raison:

Beijer est venu avec un alibi [pour Alost] qui a annulé celui de Bouhouche. Le 9 novembre 1985, jour de la Bendéraïde à Alost, il dînait avec un couple amical, M. et Mme Otten, en Yougoslavie à La Vieille Bosnie, a déclaré Beijer avec confiance. "Je me souviens encore bien de cette nuit, depuis que j'ai entendu parler du massacre d'Alost par le serveur." Il avait appelé Bouhouche du restaurant et il était chez lui.

Il se tut aux détectives de Termonde dans toutes les langues sur ce qui suit. L'ami en question, Albéric Otten, garagiste garni de mec, s'était récemment présenté «spontanément» à la police bruxelloise. Il a souhaité faire une déclaration en faveur de Beijer et a fortement insisté. Le jour du vol à Alost, a déclaré Otten, il dînait avec Beijer et leurs épouses dans un restaurant yougoslave à Bruxelles. Il était donc impossible pour Beijer d'être à Alost.

Lorsqu'on lui a demandé comment il était si sûr de la journée, il a répondu que sa propre femme refusait obstinément de manger dehors un jour autre que vendredi. Il a signé sa déclaration avec verve. Les enquêteurs lui ont alors dit que le raid à Alost avait eu lieu un samedi. Lorsque Otten a été interrogé par la suite par Delta, il avait ajusté sa déclaration de Bruxelles et maintenant il affirmait qu'il dînait avec Beijer samedi.

Source:  Hilde Geens

Mais que de bêtises !
Douglas de Coninck, Hilda Geens et Guy Bouten même combat ! L’ordre des noms que je donne n’est pas fortuit. Et le dernier profite largement des pseudo-enquêtes des deux autres. Ces gens-là s’auto-alimentent entre-eux pour en arriver peut-être inconsciemment pour les 2 premiers, à ne plus raconter que des bêtises.
Mais pourquoi s’en faire puisque tant de gens et mêmes sur ce forum ne veulent en aucun cas reconsidérer leurs positions qu’ils ont définitivement arrêtées comme étant La Vérité !
Enfin j’ajouterais La Vérité selon Saint Bouten.

Otten n’a pas de casier judiciaire.
Je n’ai jamais prétendu que j’étais « en Yougoslavie » pendant l’affaire Dekaise
Otten ne s’est pas présenté spontanément à la police pour cette histoire d’alibi. Il a été interrogé à ce sujet, des années plus tard et c’est ainsi qu’il a confondu de jour !
L’histoire de sa femme qui refuse de sortir au restaurant un autre jour que le vendredi est inventé de toute pièce.
J’ajoute que lors de ce souper, mes enfants nous accompagnaient et que le restaurateur lui-même a confirmé que nous étions bien-là. Face à la gravité de la situation et à l’ambiance du moment, il a allumé la radio du restaurant plus fort pour que tout le monde entendent ce qui s’étaient passé.

Alors, j’engage vivement Hilde Geens à revoir sa copie et vérifier ses sources si elle veut garder un minimum de crédibilité !

Madame Geens que le texte ci-dessus contient des fautes de traduction.

Voici la version originale :

En Beijer? Hij kwam op de proppen met een alibi dat dat van Bouhouche tenietdeed. Op 9 november 1985, de dag van de benderaid in Aalst, was hij aan het dineren met een bevriend koppel, de heer en mevrouw Otten, bij de Joegoslaaf in La Vieille Bosnie, zei Beijer vol vertrouwen. ‘Ik herinner mij die avond nog goed, aangezien ik aldaar van de ober de slachtpartij van Aalst vernam.’ Vanuit het restaurant had hij gebeld met Bouhouche en die was thuis.

Hij zweeg tegenover de speurders van Dendermonde in alle talen over wat volgt. De vriend in kwestie, Albéric Otten, een knoeier van een gara- gist met een kletskop, had zich kort daarvoor ‘spontaan’ aangeboden bij de gerechtelijke politie van Brussel. Hij wilde een verklaring afleggen ten gunste van Beijer en drong stevig aan. Op de dag van de overval in Aalst, zei Otten, zat hij met Beijer en hun vrouwen te dineren in een Joegoslavisch restaurant in Brussel. Beijer kon dus onmogelijk in Aalst geweest zijn.

Op de vraag hoe hij zo zeker was van de dag, zei hij dat zijn eigen vrouw obstinaat weigerde om op een andere dag uit eten te gaan dan de vrijdag. Met verve ondertekende hij zijn verklaring. De speurders zeiden hem daar- na dat de overval in Aalst had plaatsgevonden op een zaterdag. Toen Otten later verhoord werd door Delta, had hij zijn Brusselse verklaring bijgesteld en nu beweerde hij dat hij dineerde met Beijer op zaterdag.

Beijer omschreef Otten in zijn boek De laatste leugen als een pensionaatvriend. Hij vergat erbij te noteren dat hij mandataris was van een kluis van Otten, waar de speurders microfilms van ARI in beslag namen. Otten, die een behoorlijk strafblad had, was ook de aanleiding waarom Beijer de Franse drugshandelaar Gerald Lafaurie afluisterde, wat Beijer zijn job gekost heeft

michel a écrit:

Madame Geens que le texte ci-dessus contient des fautes de traduction.

Voici la version originale :

En Beijer? Hij kwam op de proppen met een alibi dat dat van Bouhouche...........,.

Oui Michel et quid ?
Je maintiens ce que j’ai déclaré ci-dessus

NRB a écrit:

michel a écrit:

Madame Geens que le texte ci-dessus contient des fautes de traduction.

Voici la version originale :

En Beijer? Hij kwam op de proppen met een alibi dat dat van Bouhouche...........,.

Oui Michel et quid ?
Je maintiens ce que j’ai déclaré ci-dessus

Bonjour NRB,
il me semble que vous aviez précédemment indiqué sur ce forum que le soir d'Alost, vous aviez depuis ce restaurant téléphoné à M.B.
Aviez-vous des soupçons à son égard pour agir de la sorte?
Si ce coup de fil est avéré, c'est un réflexe qui interpelle.
Merci de votre réponse.

pyrénéen a écrit:

NRB a écrit:

michel a écrit:

Madame Geens que le texte ci-dessus contient des fautes de traduction.

Voici la version originale :

En Beijer? Hij kwam op de proppen met een alibi dat dat van Bouhouche...........,.

Oui Michel et quid ?
Je maintiens ce que j’ai déclaré ci-dessus

Bonjour NRB,
il me semble que vous aviez précédemment indiqué sur ce forum que le soir d'Alost, vous aviez depuis ce restaurant téléphoné à M.B.
Aviez-vous des soupçons à son égard pour agir de la sorte?
Si ce coup de fil est avéré, c'est un réflexe qui interpelle.
Merci de votre réponse.

Je vous confirme ce coup de téléphone.
Oui j’avais des soupçons à son égard depuis plusieurs mois et j’explique cela dans mon livre.
Cela se passe après que je l’ai mis à la porte de ARI.
Dans un premier temps j’ai été tranquillisé puisque je l’avais eu au bout du fil puis à la réflection je me suis rappelé qu’il employait souvent son déviateur téléphonique pour joindre un téléphone de voiture pendant qu’il était chez ARI.
Aurait-il repris un téléphone de voiture ensuite? Je n’en sais rien mais j’en doute car cela coûtait extrêmement cher à l’époque et il n’avait plus accès aux les revenus de l’agence. Toujours est-il que ce soir là, je l’ai bien eu au téléphone !

Vos soupçons étaient compréhensibles NRB puisqu'il s'était renseigné sur les surveillances des Delhaize.
Je me permets d'ailleurs de vous poser une autre question: s'était-il renseigné uniquement sur la surveillance de cette chaîne de magasins car j'imagine que les chaînes concurrentes devaient être également protégées.
Et vous souvenez-vous de l'époque: avant ou après Braine et Overjise ( j'imagine après et avant Alost )?

.
Van: elisa vanvliet
Verzonden: maandag 17 februari 2020 02:08
Aan: guy bouten
Onderwerp: nice to know
 
 
Beste Guy,
 
Hoe gaat het met je? Ben je aan het uitrusten na je harde inspanningen? 
 
Ik laat je weten dat Beijer in Europa is ( Toscana). Wie weet komt hij ook even naar ons land? Zou grappig zijn, mocht jij nu ook in Italië zijn. 
 
Ik heb in de entourage van Beijer een man gevonden die bevriend is met heel wat topdiplomaten van Israël. Wie hij zelf is, weet ik niet goed. Hij zou in Brussel wonen. Het gaat om Roby Spiegel. Hij is bevriend met Otten en diens vrouw. Spiegel is ook bevriend met Gutman ( ambassadeur VS, BXL). 
 
Bijgevoegd een foto van Beijer en Spiegel. 
.

Beetgenomen:  Zestien manieren om de bende van Nijvel nooit te vinden
De Hilde Geens

pyrénéen a écrit:

NRB a écrit:

michel a écrit:

Madame Geens que le texte ci-dessus contient des fautes de traduction.

Voici la version originale :

En Beijer? Hij kwam op de proppen met een alibi dat dat van Bouhouche...........,.

Oui Michel et quid ?
Je maintiens ce que j’ai déclaré ci-dessus

Bonjour NRB,
il me semble que vous aviez précédemment indiqué sur ce forum que le soir d'Alost, vous aviez depuis ce restaurant téléphoné à M.B.
Aviez-vous des soupçons à son égard pour agir de la sorte?
Si ce coup de fil est avéré, c'est un réflexe qui interpelle.
Merci de votre réponse.

bonne question

pyrénéen a écrit:

Vos soupçons étaient compréhensibles NRB puisqu'il s'était renseigné sur les surveillances des Delhaize.
Je me permets d'ailleurs de vous poser une autre question: s'était-il renseigné uniquement sur la surveillance de cette chaîne de magasins car j'imagine que les chaînes concurrentes devaient être également protégées.
Et vous souvenez-vous de l'époque: avant ou après Braine et Overjise ( j'imagine après  et avant Alost )?

quand on sait que B&B ont admis avoir voulu racketer GB (entre les 2 vagues), la demande de MB sur les Delhaize est effectivement intrigante

Léonidas a écrit:

pyrénéen a écrit:

Vos soupçons étaient compréhensibles NRB puisqu'il s'était renseigné sur les surveillances des Delhaize.
Je me permets d'ailleurs de vous poser une autre question: s'était-il renseigné uniquement sur la surveillance de cette chaîne de magasins car j'imagine que les chaînes concurrentes devaient être également protégées.
Et vous souvenez-vous de l'époque: avant ou après Braine et Overjise ( j'imagine après  et avant Alost )?

quand on sait que B&B ont admis avoir voulu racketer GB (entre les 2 vagues), la demande de MB sur les Delhaize est effectivement intrigante

Non Léonidas, je n’ai jamais admis vouloir racketter GB. J’ai admis que le projet existait dans la tête de Bouhouche et dès le début, je me suis opposé à l’idée du rackette car je n’y croyais simplement pas.
Par contre, je croyais à son idée de tunnel (rue de la Buanderie) qui aurait pu servir pour n’importe quelle opération de fuite si urgence et c’est pour cela que j’ai accepté de commencer à creuser... Et c’est finalement Tchang et moi qui y avons aussi mis un terme.

https://www.youtube.com/watch?v=_5OVZZAXot8&t=29m05s

NRB a écrit:

Léonidas a écrit:

pyrénéen a écrit:

Vos soupçons étaient compréhensibles NRB puisqu'il s'était renseigné sur les surveillances des Delhaize.
Je me permets d'ailleurs de vous poser une autre question: s'était-il renseigné uniquement sur la surveillance de cette chaîne de magasins car j'imagine que les chaînes concurrentes devaient être également protégées.
Et vous souvenez-vous de l'époque: avant ou après Braine et Overjise ( j'imagine après  et avant Alost )?

quand on sait que B&B ont admis avoir voulu racketer GB (entre les 2 vagues), la demande de MB sur les Delhaize est effectivement intrigante

Non Léonidas, je n’ai jamais admis vouloir racketter GB. J’ai admis que le projet existait dans la tête de Bouhouche et dès le début, je me suis opposé à l’idée du rackette car je n’y croyais simplement pas.
Par contre, je croyais à son idée de tunnel (rue de la Buanderie) qui aurait pu servir pour n’importe quelle opération de fuite si urgence et c’est pour cela que j’ai accepté de commencer à creuser... Et c’est finalement Tchang et moi qui y avons aussi mis un terme.

Sorry pour ma confusion NRB (et merci à X pour la video qui confirme bien ce que vous dites).

Dans une video, il est indiqué que M.B s'est renseigné auprès de C.A " fin 85 sur les surveillances et protections organisées sur les Delhaize".
Ce serait intéressant d'avoir plus d'éléments sur ce point.
Si c'est avant Alost et qu'il se renseigne seulement  sur les protections des Delhaize alors que tous les grands magasins sont surveillés, il y aurait de quoi s'interroger.

https://www.youtube.com/watch?v=rCM0BytKql8

M'intéressant à l'extrait posté ci-dessus par 'HERVE' (du livre "Beetgenomen : ... " https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t3409-alberic-otten#124585 ), j'ai entrepris de le traduire.
N.B. : l'extrait posté par 'HERVE' aborde plusieurs sujets SUPPLÉMENTAIRES (mais non moins connexes) à celui dont traite le présent fil.

Traduit du Néerlandais :

Les armes du parc

Il y avait d'autres traces d'armes de malfaiteurs, mais les enquêteurs de Charleroi ont toujours réagi de manière agacée quand je leur en ai parlé. Peu avant le raid à Alost, selon La Demíère Heure, début octobre 1985 des enfants qui jouaient ont trouvé trois armes chargées dans les fourrés de l'Osbroekpark près du Delhaize. Ces armes n'ont jamais réellement figuré au dossier. Il n'y avait aucun lien balistique, point final.

Mais il y avait bien un lien entre le lieu et le moment. En ce qu’il est incontestable que peu de temps avant le raid meurtrier au Delhaize, des armes sont retrouvées à proximité. Quand ils sont arrivés sur place, combien y en avait-il et lesquelles ? À ce sujet, les commentaires diffèrent.

Quand les armes ont été découvertes, les tueurs du Brabant n’avaient pas encore marqué de leur empreinte la ville qui borde la Dendre, et Delta n’existait pas. Fons Baeyens, marchand d'armes et adepte du tir pratique à Alost, dont Bouhouche avait été un client, avait été engagé comme expert. 'La police est de suite venue me voir. Il y en avait trois, toutes trois usagées. Elles étaient chargées et en bout de course, la détente était scotchée avec du ruban adhésif de carrossier pour éviter les empreintes digitales. Les munitions qui s’y trouvaient avaient été rechargées, artisanalement. Il s’agissait de deux revolvers et d’une arme à crosse et canon sciés, calibre .38 spécial. C'est arrivé très peu de temps avant l’attaque, mais cela n’avait, selon moi, rien à voir, car ces armes n’ont pas été trouvées le long d’un chemin de fuite. Je ne me souviens plus de quelles armes il s’agissait. Ni d’un .22, ni d’un Smith & Wesson, mais bien d’une copie espagnole de cette arme. Il n'y avait pas de silencieux dessus. "

L’endroit exact où les armes ont été découvertes, je n’ai pu le retrouver mais en tout cas, c’était du côté de l’Osbroekpark. Le commissaire de la P.J. Willy Meurillon m'a dit qu'il avait enquêté à Aalst sur l'origine de ces armes, mais il n’en mentionnait que deux et sa description ne correspondait par à celle de Baeyens : "Une arme, une .22, a été vendue en Suisse, où l’on ne tient aucun registre des armes de petit calibre. Cette piste mène à une impasse. Quant à l’autre, un revolver S&W .38 avec un ‘silencieux’, nous en avons trouvé le propriétaire aux Etats-Unis : un agent de police qui l'avait apporté dans une armurerie pour des réparations. Il avait été volé dans ce magasin".

On pourrait penser qu'il serait intéressant de savoir qui, parmi les suspects au dossier, a voyagé aux États-Unis à l’époque où l'arme y a été volée. Cela n'a jamais été investigué. Selon un détective, Robert Beijer était aux États-Unis au début des années 1980. Bultot y est allé rendre visite à sa tante Rita en 1984. Et en septembre et octobre 1978, trois gendarmes de la BSR de bruxelles, dont Bouhouche, se sont baladés ensemble, avec leurs compagnes, pendant des semaines à travers les États-Unis. « Le but de ce voyage était : acheter des armes », a déclaré un enquêteur du dossier Mendez.

Il a trouvé l'arme retrouvée à Alost très intéressante, mais il avait pris sa retraite quand je lui en ai parlé. Il connaissait l'histoire de ce voyage. Les gendarmes avaient visité beaucoup de magasins d'armes en cours de route et lorsque les touristes ont atterri à Zaventem après leurs vacances, ils eurent des difficultés avec la douane tant ils avaient rapporté de pistolets et de revolvers. Les collègues de l'aéroport furent appelés et les problèmes s’arrangèrent. Outre Bouhouche, cinq personnes auraient pu parler à propos des armureries visitées au cours du voyage : trois femmes, et deux gendarmes BSR alors toujours en activité. Concernant les armes qu’ils avaient fait passer, il y avait plus de témoins : les douaniers et les collègues de Zaventem. Delta ne savait rien de ces voyages : Luc Hennart rappela Bouhouche à la Loi. Ensuite, alors que je le contredisais : «J'entends Beijer et Bouhouche [Bouhouche vivait toujours] se moquer de moi alors que je les y confrontais. "Est-ce que cette arme a été utilisée lors de l’attaque à Alost? Non? Alors n'as-tu rien à faire de mieux que nous déranger avec ça? "Je ne me souviens pas avoir investigué si cette armé avait effectivement été volée au moment où ils se trouvaient aux USA. ". Enfin, le plus étrange : "Je peux vérifier pour toi si cela te fait plaisir. ".

Cela aurait-il jamais été investigué ? Ce serait quand même sacrément fortuit qu’une de ces trois armes de l’Osbroekpark ait été volée dans un magasin aux États-Unis au moment où la célèbre fripouille bruxelloise, amateur d’armes Madani Bouhouche y était passée. Cela ne semblait être qu’une petite vérification [à faire], et si les touristes-BSR n’étaient jamais passés dans cette ville, et encore moins dans cette armurerie, alors vous pouviez oublier cette question. "Si seulement nous avions alors su", ont déclaré les enquêteurs ‘Delta’ de Dendermonde quand je leur en ai parlé.


Une abondance d'alibis.

L'équipe Delta interrogea Bouhouche sur son alibi pour le raid d’Alost. Il en avait un. le Target 121 à Leopoldsburg, où il a passé la journée avec Beijer et Weykamp, entre autres. 'Nous avons tiré jusqu'à la tombée de la nuit. Ensuite, nous avons pris un verre au bar du stand de tir, puis nous sommes rentrés. "Comme d’habitude il était entre sept et huit heures, avec généralement deux ou trois personnes dans la voiture" a-t-il dit aux enquêteurs. "Quand je suis rentré chez moi, j'ai appris par la télévision ce qui s'était passé à Alost."

Bouhouche et Weykamp étaient en effet inscrits ce jour-là dans le registre du Target 121, mais Beijer non. Les enquêteurs ont ajouté dans leur synthèse, que l’on tirait au Target 121 avec le genre d'armes qui furent utilisées à Alost, même avec l'Ingram. La question était donc de savoir à quelle heure ils en sont partis, et cela ne figurait pas dans le registre. En conséquence, ils n'avaient que la parole de Bouhouche et de ses amis.

Et Beijer? Il est venu avec un alibi que Bouhouche a anéanti. Le 9 novembre 1985, jour de l’attaque à Alost, il dînait avec un couple d’amis, M. et Mme Otten, au yougoslave  La Vieille Bosnie, dit Beijer sûr de lui, "je me souviens encore bien de cette soirée, vu que j'y ai appris par le serveur le massacre d'Alost. "Du restaurant il avait appelé Bouhouche qui était chez lui.

Il s’est tu dans toutes les langues face aux enquêteurs de Termonde  à propos de ce qui suit. L'ami en question, Albéric Otten, un garagiste sans ordre et bavard, s’est «spontanément» présenté à la police judiciaire de Bruxelles. Il voulait faire une déclaration en faveur de Beijer et se montrait insistant. Le jour de l’attaque à Alost, dit Otten, lui et Beijer sont allés dîner avec leurs compagnes dans un restaurant yougoslave à Bruxelles. Beijer n'aurait donc pas pu être à Alost. Lorsqu'on lui a demandé comment il était si sûr du jour, il a dit que sa propre femme refusait obstinément de manger à l'extérieur un autre jour que le vendredi. Il a signé sa déclaration avec enthousiasme. Les enquêteurs lui ont ensuite dit que le vol à Alost avait eu lieu un Samedi. Quand Otten fut interrogé plus tard par Delta, il modifia sa déclaration de Bruxelles et prétendit alors avoir dîné avec Beijer un samedi.

Beijer a décrit Otten dans son livre ‘Le dernier mensonge’ comme un ami du pensionnat. Il a oublié de mentionner qu'il était mandataire d’un coffre d’Otten, dans lequel les enquêteurs ont saisi des micro-films d'ARI. Otten, qui avait un sérieux casier judiciaire, était aussi, confia Beijer au trafiquant de drogue français Gerald Lafaurie, celui qui lui avait coûté son job.

Le problème était que Beijer non seulement n’avait pas d’alibi en béton pour ‘Alost’, mais qu’il avait également clairement un faible pour les Golf GTI, ‘la’ voiture des tueurs. Le 13 juin 1985, un gendarme a vu une Golf GTI verte passer au feu rouge. La plaque d'immatriculation semblait appartenir à un concessionnaire VW. Elle avait été temporairement supprimée et correspondait à une Golf blanche. Le concessionnaire a dit à la police qu'il pensait que quelqu'un avait copié la plaque d'immatriculation, vu que l’entreprise recevait constamment des amendes pour une Golf verte. Le gendarme qui avait vu la Golf verte brûler le feu, avait formellement reconnu son ancien collègue Bob Beijer derrière le volant. Il est ressorti de l'enquête que le détective, durant la période d’action de la bande en 1985, roulait dans le type de voiture dans lequel les auteurs furent aperçus un peu partout, et la couleur correspondait généralement.

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Ancienne présentation : https://i.servimg.com/u/f68/20/05/67/42/de_wap10.png

Malheureusement c'est trop ramassé et donc illisible.

merci x & co

on pourrait peut etre recenser le nombre de fois où les 2 faux amis se tirent dans les pattes !
le target 121 beijer n'y est pas et l'arme à la bolo...

Le voyage de Madani Bouhouche aux Etats-Unis en 1978 est un élément intéressant.

Je me demande qui étaient les personnes qui l'accompagnaient.

J'ai lu qu'ils avaient été invités aux USA par Frank Eaton de la DEA.

Ce dernier est également intervenu pour l'installation de Martial Lekeu aux USA :

https://www.lachambre.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573010.pdf

(...)  Elle était d'accord et nous sommes partis pour Miami ou j'ai rencontré Frank de la DEA. Comme nous n'aimions pas Miami nous sommes venus à Orlando. Le jour de mon départ pour les Etats-Unis, je suis parti de Bruxelles par TEE vers Paris où j'ai pris l'avion pour Miami. A Miami je suis resté 15 jours au motel, sans travail. Nous sommes partis visiter Disney World et en cours de voyage nous avons décidé de nous installer à Orlando. Si mon point de chute était au départ Miami, c'est parce que Frank Eaton de la DEA s'y trouvait pour m'accueillir. J'ai rempli les fonctions suivantes à Orlando:   (...)

il (paraît) "très vraisemblable" que Lekeu ait reçu les faux papiers canadiens avec lesquels il avait obtenu de faux papiers américains de l'agent de la DEA Eaton  (...)

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A Bruxelles, Frank Eaton travaillait avec Jimmy Guy et Paul Higdon

En 1984, Frank Eaton était en charge du bureau de la DEA à Indianapolis.

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Pour information sur Paul Higdon :







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Sur Jimmy Guy :

https://www.deamuseum.org/wp-content/uploads/2015/08/110614-DEAMuseum-LectureSeries-MLS-Mafia-transcript.pdf

Ceci m'interpelle dans la déclaration d'A.O. aux policiers bruxellois  :

Citation :

Lorsqu'on lui a demandé comment il était si sûr du jour, il a dit que
sa propre femme refusait obstinément de manger à l'extérieur un autre jour que le vendredi

Sur base de ce que je lis, je déduis que A.O. affirmait à ce moment-là que le dîner avait eu lieu un vendredi, de par l'exigence de son épouse. Le dîner aurait donc eu lieu non seulement un vendredi, mais aussi à l'extérieur.

? Manger à l'extérieur un 9 novembre au soir ?  

(indépendamment des autres controverses existant autour de ce témoignage et de son auteur...)

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totor, juste ci-après, a écrit:

@x: Manger à l'extérieur veut dire à l'extérieur de la maison, donc au restaurant notamment, et pas manger en terrasse !

C'est bien vrai en effet 'totor', cela m'a complètement échappé, j'étais bien "à côté de la plaque", trop focalisé sur UNE SEULE interprétation   . Merci

@x: Manger à l'extérieur veut dire à l'extérieur de la maison, donc au restaurant notamment, et pas manger en terrasse !

R.B a écrit que le restaurateur avait confirmé ce diîner .
Il n'en demeure pas moins que comme je l'ai déjà écrit sur cette file, le réflexe de celui-ci de téléphoner à M.B à l'annonce de l'attaque par la radio interpelle.
Je suppose qu'en ce qui me concerne, j'aurais pensé à appeler d'abord les menbres de ma famille ou mes proches amis.
Ceci étant, R.B précise expliquer ce point dans son livre, que pour ma part je n'ai pas lu.

Dans le document publié par Guy Bouten, et sous réserve d'authenticité, on peut constater que l'ADN d'Albéric à été testé et présente un compatibilité génétique.