Antoine Delsaut

?

C.P. a écrit:

Personnage interessant:
> Militaire de carrière, retraité avec le grade d'adjudant-chef, donc devait avoir la soixantaine dans les années 80.
> A servi au sein de la Force Publique au Congo.
> Aurait servi au SDRA (?) ou au SGR après sa retraite (?).
> Détenteur en toute l'égalité d'une impressionnante collection d'armes (une quarantaine).
> Époux d'une certaine Élisabeth Bové, autre personnage intéressant.
>  Ami, ou tout au moins bonne relation de Jean Bultot. Ils fréquentaient le même club de tir.
> Le fils de Delsaut et Bové était bibliothécaire à la prison de St Gilles.

Le 8 novembre 1985, Bultot aurait demandé à Delsaut de lui procurer une UZI en calibre 9mm.

Si M. Bultot lit ces lignes, aurait-il l'obligeance de confirmer ou d'infirmer ce qui précède ?

Ici encore, la question, qui a tout de même une grande importance, a-t'elle été définitivement tranchée?

J'ai hélas l'impression qu'aucune certitude n'a été dégagée sur un point essentiel.
Il aurait sans doute fallu organiser une confrontation.

Citation :

J'ai hélas l'impression qu'aucune certitude n'a été dégagée sur un point essentiel.
Il aurait sans doute fallu organiser une confrontation.
 

Ce serait demander aux flics de la CBW de faire un travail d’enquêteurs.
Au vu de leurs nombreux manquements, ce n'est pas leur objectif.
Point n'est besoin de rappeler que, fort heureusement, Christiane Falkenburg ne fut pas traitée comme le fut Josiane Debruyn. . .
Jean Bultot lui, ose encore se plaindre. . .



Cordialement,

Avant d'étudier des pistes qui mènent de l'extrême-droite aux ballets dits roses, il aurait fallu commencer par bétonner celles étayées par des témoignages ou/et des éléments matériels.
Aujourd'hui, il est peut-être trop tard, ce qui serait épouvantable pour les familles des victimes.

pyrénéen a écrit:

Avant d'étudier des pistes qui mènent de l'extrême-droite aux ballets dits roses, il aurait fallu commencer par bétonner celles étayées par des témoignages ou/et des éléments matériels.
Aujourd'hui, il est peut-être trop tard, ce qui serait épouvantable pour les familles des victimes.

L'enquête "sérieuse" (bien que critiquable aussi tant pour ses enquêteurs que ses magistrats) ayant démarré en 1990, on a perdu une probabilité très grande de découvrir la vérité.

Quand je dis sérieuse, j'entends qu'on est sorti des monomanies respectives de la Delta et du parquet de Nivelles vers des pistes chimériques où il fallait faire rentrer des playmobils dans des légos pour que ça ressemble de (très) loin à quelque chose de plus ou moins "envoyable" aux assises.

Ces années perdues au début ne se rattrapent bien souvent jamais, ou alors seulement dans une série américaine aux scénarii convenus. Mais Martine Michel n'est pas blonde et Jumet n'est pas la Police criminelle de Philadelphie.

Oui camarade Manicon, le drame de ce dossier est assurément le fiasco du procès de la filière boraine pour lequel on s'est certainement trop précipité pour décider d'un renvoi aux assises.
Pour autant, le dossier n'était pas vide, loin de là, sans même parler des aveux.
Sur 10 expertises du Ruger, 6 se prononçaient pour son utilisation à Hal et Genval, 3 étaient d'un avis contraire, et 1 ne se prononçait pas.
N'oublions pas non plus les confessions spontanées de M Cocu et Baudet faites à des tiers avant leurs arrestations.
Il n'en demeure pas moins que la vérité judiciaire est ce qu'elle est.
Pour autant, même après ce fiasco, il demeurait certainement possible d'identifier certains auteurs à tout le moins des faits de la 2nde vague. Hélas, je crains qu'aujourd'hui il soit très difficile d'envisager un procès sauf miracle lors des tests A.D.N.