Déclarations, affirmations et commentaires des "tueurs"

Frédéric,

vous avez écrit :

''Beersel, 7 octobre 1983 : "Ne poussez pas monsieur" face à M Vermaelen, qui sera abattu juste après. ''

Encore une fois, un tueur vouvoie une personne seule qu'il menace d'une arme. . .
C'est typiquement policier ou gendarmesque comme vocabulaire en pareille situation!
Qui d'autre que des flics pour vouvoyer une personne seule en la menaçant d'une arme à feu. . .

Cordialement


Henri a questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

Bonjour,

sans vouloir 'crier haro' (désigner quelqu'un (parfois injustement) à la vindicte populaire)sur une profession , à l'époque on aurait plus facilement vu une des expressions semblables dans la bouche d'un gendarme que dans celle d'un policier!
Et d'expérience il y a une dizaine d'année ou je me permettrais de dire qu'il était facile de reconnaitre un ex gendarme "réformé" en policier" rien que dans sa façon d'intervenir, de communiquer.
Ce commentaire pour expliquer l'intervention d'un policier qui me tutoie directement et que j'ai remis en place! la caricature mais c'était un policier ... d'avant la réforme
Il est vrai qu'actuellement les choses ont changé et les policiers actuels ont développé un contact ,puisque nous (les interpellés) sommes des 'clients', très différent de l'époque passée.

Un "flic" de l'époque est un policier .. pas un gendarme ... à l'époque.

Overijse: Un des  géant, gauchez, parlait le français avec un accent "Bruxellois".
Finné avait été abattu avant le raid et avait été déposé devant la porte d'entrée à coté de sa voiture déposée également (des témoins) pour intimiter Deprêtre, ayant propriétaire d'une cassette ( une proche avait également abattu)

Overijse: un homme jamais identifié , baraqué,impressionnant, ne sachant pas qoui faire quand la cassière avait signalée qu'on pouvait pas ouvrir le coffre.
"IL NE SAVAIT PAS QUOI FAIRE "  selon les propos de Mr.Libert van der meiren jouissait d'un simple esprit. Cela expliquait ses propos auprès sa petite copine à l'époque.
Par suprise un enrégistrement perdu de vue et de location avait été répéré lors de l'interpellation de la petite copine de Mark ( situé 1987-1988).

Egalement exécuté : Else Dewit (relation de Latinus) qui a récopier plusieures fois la fameuze cassette partouses (une copie découverte = quelle chance) avait donné cela à une notaire qui a vendu cette cassette pour 144 millions F.B.
au mëme temps abattu avec son ami Fourez et un gendarme (participants extrème droite) Golenvaux

Un autre lien : les para au sein de WNP avait été herbergé dans un orphenilat de colonel de Buyst ( SGR).
Soit disons vers Noêl le mystère sera résolu. Ce sera un cadeau pour notre  société qui a souffert inutilement pour faire masquer quelque "filières".

Actuellement nous sommes certains de la participation de 7 personnes (sur une liste découverte de 17 noms rédigiée quelque part en 1984)

Si on ne connais pas la différence entre la langue arabe et l'espagnol et bien je m'en doutte fort de l'intelligence de ces gens.(simple esprit?)

Conclusion: le commando avait été cré pour éléminer tous les témoins ayant causés des ennuies pour les personalités des partouses ( Le lien avec le GD = Beaurir participant partouse)
Reste les preuves. On est patient . donc.

A Braine l'Alleud, le 27 Septembre 1985,

Citation Dupont-Ponsaers :

'' Fais vite, sinon je tue le gosse ''

Cordialement

Henri a questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

Concernant la langue étrangère évoquée par Catherine van Camp, il aurait peut-être utile de faire intervenir des linguistes à l'époque pour l'identifier. Arabe, berbère, dialecte régional espagnol -Andalou-, ou éventuellement dialecte manouche (?), l'éventail est très vaste.

Deux des trois ou quatre (?) malfrats possédaient un lien ethnique ou socio-culturel, c'est prouvé.
Ils parlaient donc au moins trois langues : le flamand, le français, et cette troisième langue inconnue, pour deux d'entre eux.

Petite parenthèse : il semble qu'un des malfrats ait été blessé par balle à l'issue d'une fusillade (puisqu'on a retrouvé des traces de sang dans une voiture) et on pense aussi que cela a pu être le cas à l'issue du braquage de la bijouterie.

Comment être soigné dans ces cas-là ? Différentes possibilités, de la plus simple à la plus complexe (simulation d'accident d'automobile dans les jours qui suivent, par exemple).

guy mayeu a écrit:

Frédéric,

vous avez écrit :  

''Beersel, 7 octobre 1983 : "Ne poussez pas monsieur" face à M Vermaelen, qui sera abattu juste après. ''

Encore une fois, un tueur vouvoie une personne seule qu'il menace d'une arme. . .
C'est typiquement policier ou gendarmesque comme vocabulaire en pareille situation!
Qui d'autre que des flics pour vouvoyer une personne seule en la menaçant d'une arme à feu. . .

Cordialement

Bonne remarque... mais c'est aussi (très!) typiquement agent pénitentiaire (ou maton pour ceux qui préfèrent)...

Dans les deux professions on vouvoie, surtout en cas de situation un peu chaude, ça décontenance la personne en face...

C'est très vrai Dadel, la différence se situe dans le port et l'utilisation de l'arme à feu, nos agents n'en sont heureusement pas porteur.
Le point que je mettais en évidence est le vouvoiement utilisé en s'adressant à quelqu'un que l'on menace avec une arme à feu.

Parfois, c'est les tueurs qui parlent comme les détenus, à Landelies :

'' Fais pas le con chef ''

Avec humour : Nous utilisons le chef pour donner l'illusion du contrôle, ca rassure l'agent en face. .


Cordialement Dadel,

Partie 3 (1985)

Overijse, 27 septembre 1985 : "Couchez-vous !" "Vite , l'argent !" "Vite, vite, vite, sinon on descend le gamin !" "On va tuer tout le monde !"

Braine l'Alleud, 27 septembre 1985 : "Nom de dieu, on est venu pour rien ! On va tirer dans le tas !" "Tous par terre, couché, ou je vous crève’."

Alost, 9 novembre 1985 : "Mettez-vous de côté alors" répond le gangster dans un néerlandais correct, d'une voix grave. Il mesurait 1,90 mètre, il avait l'air d'un bodybuilder. Il portait un riot gun et parlait français et néerlandais.

C'est à peu près ça.

Frédéric a écrit:

Partie 1 (du 10 mai 1982 au 10 septembre 1983) :

Wavre, 30 septembre 1982 : "on ne bouge plus" face à Dekaise

Genval, 11 février 1983 : "dépèche-toi ou je bute le gamin" dit le géant d'1,90 mètre à une caissière (laquelle peut prouver la taille exacte)

https://www.lecho.be/dossier/tueursdubrabant/C-est-clair-j-ai-eu-le-Geant-devant-moi/9947801?ckc=1&ts=1509575193

Lasne, 14 février 1983 : « Madame, vous n’avez pas intérêt à bouger, laissez vos clefs sur la voiture » exprimé par un individu aux cheveux noirs et drus à la propriétaire de la voiture
La propriétaire de la Golf decrira son agresseur comme Maghrébin, s'exprimant d'une voix douce et calme.

Halle, 3 mars 1983 : "Toi, viens avec moi !" lors du hold-up

J'ai effacé par erreur il y a trois mois la partie 2 de mon récapitulatif. Au lieu de citer, j'ai édité.

L'important est ceci : "la propriétaire de la Golf décrira son agresseur comme Maghrébin, s'exprimant d'une voix douce et calme."
Il s'agit là du tueur, le chef de la bande, très, très probablement un maghrébin de 35 ans environ, possédant une certaine instruction, habitué à donner des instructions sans élever la voix.
Attention toutefois : une personne de ma connaissance, européen de souche, de peau noire, était confondu avec un maghrébin.

guy mayeu a écrit:

Frédéric,

vous avez écrit :  

''Beersel, 7 octobre 1983 : "Ne poussez pas monsieur" face à M Vermaelen, qui sera abattu juste après. ''

Encore une fois, un tueur vouvoie une personne seule qu'il menace d'une arme. . .
C'est typiquement policier ou gendarmesque comme vocabulaire en pareille situation!
Qui d'autre que des flics pour vouvoyer une personne seule en la menaçant d'une arme à feu. . .

Cordialement


Henri a questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

"Ne poussez pas monsieur" : expression belge. Un français ne s'exprime comme cela.

Le "vieux" était visiblement issu d'un milieu populaire, s'exprimait de façon imagée. C'est lui qui parle de "tirer dans le tas" et qui dit "on est venu pour rien".
Le "géant" sans doute parlant flamand et français, assez poli, et veut éviter les ennuis ("mettez vous de côté", "ne poussez pas monsieur").
Le "tueur" : roublard, calme, réfléchi, peu loquace.

Bonsoir,
On lit de tout. Les tueurs auraient un accent du Brabant wallon, l'un s'exprimerait dans un très bon français avec distinction, l'autre usiterait d'un néerlandais parfait sans pour autant avoir un accent batave, ils auraient un accent bruxellois, parleraient un langue étrangère non identifiée...
Curieux certains témoins comme le responsable du Delhaize d'Alost rapporte les termes français employés par les tueurs mais ne parle pas de leur accent. L'occasion était-elle trop belle ? Les Flamands ont tendance à laisser entendre que les tueurs étaient francophones. Ce n'est pas sans arrieres-pensées qu'ils parlent de la bande de Nivelles. Pourquoi pas la bande de Dendermonde, de Hofstade, de Beersel, de Sint-Pieters-Leeuw..? Cette communication orientée concourt à l'échec de l'enquête.
Combien de Belges sont capables de reconnaître dans l'alostois une langue de notre pays?
Un Flamand qui s'exprime en français est aussi un francophone.

guy mayeu a écrit:

@Michel-j,

A Wavre l'un d'eux dira à l'intérieur de l'armurerie : '' Viens, on se tire, on a ce qu'on cherchait ''.

Une connaissance s'exprime de la sorte : milieu populaire, fort en gueule, caïd de quartier, vantard. Je dirais aussi : milieu populaire qui s'exprime à milieu populaire.
Pas du tout la syntaxe alambiquée de Michel Libert, soit-dit en passant, qui exprime en cinq phrases ce que l'on peut dire en une.

"Nom de dieu, on est venu pour rien ! On va tirer dans le tas !" "Tous par terre, couché, ou je vous crève’."

Milieu populaire, nombriliste, haine contre les gens qui font faire leurs courses et passent à la caisse.
Pas vraiment balkan, plutôt baraki.

"mais tout autant l'étonnement, la surprise"

se n'est pas AUSSI la reaction qu'on peux avoir apres avoir recu de mauvaises informations? je dirai meme que s'est plus plaussible que de ne rien dire si on a aucune info prealable non ?? tous le monde savait que certains GD avait des UZI.

on peux aussi se rapeler que certains suspets on dit qu'il y avais eu une deuxieme equipe.

Bonjour,

D'abord, prendre une arme Uzi, il faut savoir que l'intervention est importante et puisse être dangereuse.
On ne prend pas çà pour aller constater un accident. Puis, il y a l'habitude de la fausse alerte en arrivant là où une alarme se déclenche..
Si un des auteurs a dit une Uzi, il connait forcément bien les armes. Vous montrez une uzi à mon voisin, à mon père ou à mon épouse, ils vont dire un fusil, une mitraillette ou autre, mais pas une uzi.
Et même, certains truands ne diraient pas une uzi, ils donneraient un autre nom, je l'ai vécu et entendu dire par un truand.
Cordialement.

Je ne sais pas très bien comment interpréter la phrase rapportée par le gedarme Lacroix.
Rappelons cependant qu'il a rapporté que tous les auteurs parlaient en français avec un " genre d'accent flamand", ce qui ne colle peut-être pas avec la piste des frères S .

Mauvais contre argument
Plusieurs situations ont été rapportées ou les tueurs parlaient arabe ou un français teinté d'accent arabe ..

Il y différentes versions... Difficile d'être affirmatif. Un témoin des faits m'a soutenu mordicus qu'aucun des trois tueurs ne s'est exprimé en néerlandais ou flamand . Cela vaut ce que cela vaut ce que ça vaut.

Quant au la phrase prononcée en langage des GDV, elle l'été par un témoin RDJ, qui au fil de ses témoignages a de en plus reconnu DS.

Il, ce témoin en or, est à la base de l'orientation de l'enquête de Termonde en direction de la bande DS.

"Andouille". Ce terme est du vieux français. Belge francophone probablement, éventuellement nord de la France (Lille).
"Ah! Le salaud, il avait une Uzi". Idem.
Milieu populaire.