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Ci-dessous, la qualité est très mauvaise mais cela peut fournir quelques informations :
https://archive.org/stream/DossierPinBalRose/Dossier%20PinBalRose_djvu.txt
Sur l'article de "Budo Press" (qui semble introuvable)
PRO JUSTITIA
Ce jourd'hui seize decembre mil neuf cent quatre-Ti»gt-ciaq i l€00 heures ;
Nous sous5ign6(s ">B^TlAWp Michel et THUS Jean-Pierre, sous-officiers de fewiairroeriB*
en residence B.S.R. WAYRE , noa rcv8tu(s) de notre uniforme
Portons a la connaissance de Monsieur le Juge d' Instruction que nous transmettons ci— Joint att pre-
sent line eopi© t'uii article paru dans la revme beige des arts martiaux (BUDO PRESS) en ^SJh.
Get article est redige par Jean-Frangis CALKiETTE . Les photos y figurant sent Traisemblabl oment pri^i^u camp d'
entrainement des Commandos a MARGHE LES DAtffiS.
Cette revue n'a ete publiee qu'ua stn ott deux et n'existe plus a.ct»elleaemt. L'editeui' responsable, HEHSIS loger erA
decede vers 1975* Soa frere ^stc^mes pourrait s'il echet, donner des rehseignements complementaires.
Dont aete*
La f6ddration de Karali "Lm &)it- dons" vient de crier une nouvelle sec-tion.
LA SECTION SPARTE
Plusicurs questions 5c posent. Pour-quoi, une nouvelle section ? En quoi cej»slslf4-«lle 7 it p&mm&l, le wm
Pourquo! une nouyelfe section ?
S1 vous le vootez Wen, rrous allons rdpondre h la premiere question par
une analyse du Karatf d^crit souvent^tr * comme un sport. Celui-ci dtant
cu ..iderd comme tel puisque la plupart dcs pratiquants, nt voyant qu'une
solution de defoulement, que ce soit par la pratique de competitions iro-
n##s ©J* par la pratique de celui-ci csfft"me un sport de salon, pratique ame-
nant un certain snobisme. Tout ceci ^tant du h cette vie trepidante que
r^re moderne nous a apport^e. Mais nous n'stfons pii lilfe h Hfosls de
notre ^poque. Cela demsntterait trop de temps.
Essayons de voir le Karatd tel que logiquement il aurait du Jtre enseign^
h nous autres, occidenlaux. Chose qui ne s'est pas faite, dO k des fac-
tettrs lels qoe groj sous ct sous-esti-mation de notre race. Le tout en-
C^'Tage par une certaine caste occi-o .ale ne disirant nullemcnt monter
sa jeune race au si^fncTiet de la pureti, Ittsrehant de pair avee la duretd; dure-
'ti pour soi-meme tant mentale que physique. Le tout admis par celie
jeunesse, qui n'aytnt pto It goOt de lecture et de musique saines, celles-ci
leur ayant ^li supprlmdes, s'en est allee vers une nuit des plus sombres.
Nuits sombres apportdes par une pro-(safarvde te voulant i la poinle de la
libre pens6e, celle-ci croyant que la libre pcnsce ^tait le fruit exclusif due
h une serie d'actions choquantes tant mentales que -physiques; actions cho-
quarttet p^sr la non ee-nvenanee aux bonnes moeurs, ct J nos traditions
qui ont (ait dc nous un peuple res-pecti et admiri.
" HfJas f eeis latew partie du pa^s^^-■pras5^ n'dffflT "^s si ^loigne
qu'on voudralT "bien nous le (aire croire. Mais de mauvaises habitudes ayarit
I'attrait des fruits defendus tels que rindiscipline, la ndgligence, le non-
nationMlsmei la non-combattiviti envers soi-mSme; en un mot : I'avilisse-
ment d'une race par le non-respect de nos traditions. Le tout ayant i{i
prdpari et mis en action aux alentours de 1920 ce qui nous a permis denous
rendre compte en 1939 dc ce que nous valions. Une leipon ne suffisant pas, je
crois qu'il s'en prepare une deuxiime et qui, sera celle-ci de taille.
disant sport, ou Ton ne s'6change que dcs coups pour le simple plaisir de
monirer-a ses amis qu'au moins ce sp®ft est virii Geci n'etant le reflet
d'un miroir fai-.sse et truquo par la non-comprehcision de quelques ins-
tructcurs voulant se faire passer pour plus fort qu'ils ne sont, du fait qUc
peut-ltre un de' leurs tncttres ■ aurait manie la massue, abattant de temps
en temps un aurochs pour voir si celui-ci possedait une certaine riik-
tance sous Toeil indifferent et terne
Pcut-etre pensercz-vous que Ton s'eloigne du sujet. N'en soyez pas si
sQrs 1 Si le karatd fut un art guerrier, se fut aussi un mouvement natlona-
liste. Oui ! ie sals, natfonalkme c'est pdrimi 1 N'empeche que dans le$ pays
de I'Est, on prend cela au s^rieux puisque I'instruction de Icur Jeunesse est
basce uniquement sur ce soi-disant nationaftsme pSrimf et sur la gfandear
de Icur pays. AussI, faut-il voir dans cet art un mode de vie, de pens^ et
de formation pour une jeunesse. En rcprcnant Ics qualitds mattresses du
karat*, on s'aperqroit t^ue ceftes-ct aboutissent h une formation guerriire de la
-classe le pratiquant, mais Ton sait bicn que ccttc Education n'est possiW^Qu'au
(alt dO i I'idde natiohaliste, le tout Itatit en dirqit^e corrllation. -
Nous sommes bicn loin"de ce solde ses congdnaires. C'est peut-etre
la partie plaisante de I'histoire, mais aussi la plus triste.
H est un fait que le karatl pratiqtil dans une salle (do-jo), si grande soit-clle.
n'est que le pale reflet que rcpresente I'immcnse champ de la vie. Cet art
pratiqu^ uniquement dans une salle devient rafrtdemenf un art itfiquf,
cloisonne, prisonnier de certains concepts tant etroils que fausses.
Un exempic : dans un do-jo, vous evaluez Ics distances asscz aisement du (ait que
dans tel Coin, ft y a Une corde, dans tel autre, un espalier . . . tout ceci vous
donnc certains points de repere, pcut-Stre ne vous en etes vous~f?J\ rcndus
compte, mais inconscicmment I'esprit Jes fistecomm
Maintenant, pfiS^nez-vous dans les x\>ei de la ville et, essayez de pratiquer
une evaluatiOri coricclc cJrs distances, vous vous apefccvrez bien vile que vou
etcs desoflenlcs. Que dire alois dans un bois, unc foict ou mfeme dans les landes.
Voici I'un dcs aspects du fetrsii msis it y en a d'auires, bien siir I
MtetzK^>« s ^'t t "Vhmnfm eil la passcrelle amenant au surhomme",.
L'on peut dire que cette maximc s'appllque parfailemcnt bien a cet art
gucrrier. En somme, celui-cl vous ■• mnkns aw fe&t #et'effort pour I'effort
sToCt la joie par le succ^s. Quoi de plus triste que d'fetre bloqu^ voir m§-
me arrftd par un manque de decision; oyi, bien sur I On peut toujours
d'unc autre, il soffit de le vouloir.
C'est tenement plus facile et surtout, on a pas besoin dp faire appcl i cet
esprit de determination qui aurait pu frofifser ctrtalhes personrm parte que
'vous les auricz controintcs i admettre I incapacite. Ainsi d'actions en
actions, votre esprit de determination s'efflloche pour disparaCtrB cornplfete-
ment. Slen sQf, vous fe dftei et le penscz recilcment : si j'avais voulu I
Mais avec des "si" que no ferait-on {9>*S. Amsi 8f>t^&$ mOres reflexions, la
federation s'est vue dans I'obligation morale de crcer cette section, qui bien
sQr va plus ou moins bousculer les idccs prfeonisiej et Stroites de cer-
tains de nos compatriotes. Mah c'est notre devoir que d'informer notre jcu-
nesse et lui faire comprendre les bienfatls d'un tel enseignement.
Voyons fe deuxiime point et en quoi C'est le rassemblcmont d'un grou-
de jeuncs, inergiques, possedant I'envie de s'affcrmir par des exercices
physiques qui leur dortmrcmt un corps $9ifl et^ un esprit sain.
Que de fois ne voit-on pas dcs personnes arrfit^es devant une riviere, se
va-ytnt 4ms fob{%stl©n d*efffctu«r un d6tour parfois considerable pour
trouver un gu^. Combien de fois ne (j@}4-®in: p*s ;»f!Complir un autre detour
pour dviter une falaise ? Combien de gens savent-ils se reperer dans la
nuit par la lecture de la carte du ciel ? Combien de gens savent-ils
tirt unc caffte, *e dfrifer h ia bdussole ? Faireojne marchc de nuit, carte
cn mains, avec boussolc et bien d'autres'~C1iOses . . . Combien 1 Bien
_ peu sutcmcnt I
■^JrrjT^ces jeuncs vont pouTOtT apprcTTdre et meltre err mplicalion un
•> MiM^MeM^t' ^ui }usqu >ci Icur ctailmtj. Qmf' ■'sn tie f ©is auf 0m4ls
\;*.'
pmt (levant un cssetcJce \mt pmm- sant |)ciilleux (iiii lorsqu'ils rauroivt
effcctu^ (cia d'eux dns (j.Ti^ons dilfurents dcs auiics. lis auioiU appris a
se derfi filer, se mahi'mt. lis iSwltn-dront sOrs d'cux-mcnics, »lorS il's pour-
ront rcgartler la vie bien in f$ce. Elle ne leur fera plus peur.
ft nms m mrimns i la dinamifiation du nam Sparte
Quoi dc plus pure que Cfttf Civilisation faisani trembler Ics.snous el
tes faiblos sachanl qu'tts A'auraient pas leur place au sein ds eelle-ci. de-
cri6e, injuride, memc le temps n'y laissa pas sm empremte, Elle est
\h au fond de n#us, austi pure, sussi lumincuse et tusS? ideali&tc qu'l seS
premiers, jours ou Lycurgue lui donnait scs lois.
Tout homme si peu scns^, soit-il et ayant su garde unc ccrtaine droitu-
r«, h sent vfvre en lui. Owe de f^is son coeur ne bat-il pas 4 grands e©ups
h la penscc d'unc jcunesse spartiate qui pourrait ctro la sicnne si les lois
naturelles avaicnt ^Ic rcspectees tant siteetivcs ^tianaflstes.
Quoi dt plus, %eau que ccs soldats laeldfeidnierts, loos -t*c plus de
trcnte ans, mor>Ha-Dt ainsi i Icurs enlants les devoirs d'un pcre. Si la
—guerre avail lieu, les petes combat" laTenl pour pcrraeUre a. Icurs filj de
se pr^parlf" etTlies^ s'lSi^et. Les feunes ^taient prot4fjlin. PrWcction
signilianl pas frTiiijirBmrnt Mt" au con-'dcs tnaiwaises penste, dcs taideurs dc
la ISchet^, protection signifiant inculcation des mots Honneur, Courage,
Fidilitd, Amour de sa citfi. Protection signifiant enseignement de I'exp^rien-
ce d'un pJre et si parfois I'enfant se voyait contraint dc combattre, le pcre
vctllatt It ce que l« eorobat ne tourne pas i I'ancaniissement de son fils,
^levant son bouclier au moment voulu, pour que celui-cl pulsse recuperer,
panscr ses plaics et ainsi de combats en combats un jour, I'enfant $e voyait
^lu au rang d'homme,
Alors la soci6t6 savait qu'elle ve»nail d'acquerir une veritable valour
qui ne serait pas une charge pour elle, mais que bien au contraire cette valeur
scrait crdatrice. Ici pas de demi, ni de (ausso Snte. Une seule, une vraie I
Voila pourquoi, nous avons pcnse au mot Sparte» «t jt crois que vous me
comprendrez.
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Dossier néo-nazismePatrice Chairoff
Ramsay, 1977 - 468 pages
Note : "Kalmes" serait "Calmette" ... ? C'est la question que se pose Walter De Bock
Cependant, selon le CRISP (1974) : "Les Raiders, qui sont actuellement dirigés par Julien Kalmès, ont suivi la dissidence qui a mené à la création de l'E.P.E."
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L'ordre noir: les néo-nazis et l'extrême-droite en BelgiqueMico Benjamin, Jean Michel Dethy
P. de Méyère, 1977 - 121 pages
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Les brigades noires: l'extrême-droite en France et en Belgique francophone, de 1944 à nos joursSerge Dumont
EPO, 1983 - 246 pages