Gelli, Licio

A lire avec les réserves d'usage ...

http://archives.lesoir.be/licio-gelli-gladio-est-une-creation-de-la-cia_t-19901115-Z039YG.html

LICIO GELLI:GLADIO EST UNE CREATION DE LA CIA

LUKSIC,VANJA

Jeudi 15 novembre 1990

(...)

A voir :

https://www.youtube.com/watch?v=n6pUfjC3wlM&t=3095s

Lors de la diffusion du documentaire en France, il y a eu le commentaire suivant (à partir de 6':45") :

https://www.youtube.com/watch?v=VkfGVDGg8zQ

Si il n'y avait pas eu les tueries du brabant, je parle des innocents tués dans les supermarchés, le WNP et autres aurait vécu bien plus longtemps ?

Si des innocents n'avaient pas été tués, l'opinion publique n'aurait rien eu à se mettre sous la dent ?

Nihoul is ook een oude bekende van vader Achilles Haemers, die hij heeft leren kennen in 1974 in de maatschappij Confortex en later nog vele malen tegen het lijf zal lopen in zijn stamcafé

Nihoul est aussi une vieille connaissance du père Achilles Haemers, qu'il a connu en 1974 dans la société Confortex et qui retournera à son stamcafé plusieurs fois plus tard.

http://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=1130

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https://www.youtube.com/watch?v=OrnNpm74Ocw&t=199s





Roberto Ascarelli et Virgilio Gaito étaient membres du CMC (avec Roy Cohn et Clay Shaw) mais aussi des proches de Licio Gelli.

Extrait du matériel saisi à Maria Grazia Gelli, la fille de Licio Gelli, à Fiumicino le 04 Juillet 1981.

Le matériel a été scanné à partir des volumes de la Commission d'Enquête sur la P2, qui garantissaient la meilleure qualité de départ.

(j'arrête ici la reproduction du document qui est assez long)

Philip Willan a écrit que des documents trouvés chez la fille de Licio Gelli montrent l'implication de la Defense Intelligence Agency (DIA).

Il s'agit probablement du rapport Westmoreland ci-dessus.

La Repubblica delle stragi impunite
De Ferdinando Imposimato
(2013)

(traduction)

(...)

Kennedy et Moro en 1963

Après le départ de Gigliotti, c'est Gelli qui a joué un rôle crucial dans la lutte contre le communisme en Italie. Il faut dire cependant que l'avènement de Gelli avait été critiqué par la franc-maçonnerie elle-même pour ses méthodes peu scrupuleuses. Il avait recruté de nombreux officiers de l'armée, de la marine et des forces aériennes. Dans la lettre du 23 septembre 1969, l'agronome Prisco Brilli, dignitaire du Grand Orient, conseiller de l'ordre, dénonça ainsi la pollution de la Fraternité :

" A l'occasion des "Agapes blanches" (?) tenues au Hilton le XX septembre, le frère colonel Gelli de la loge P2 aurait indiqué au frère Salvini que le grand maître aurait initié par l'épée (?) 400 officiers supérieurs de l'armée afin de proposer un gouvernement de colonels, toujours préférable à un gouvernement communiste. "

Mais le vent changeait. À l’automne de 1963, le politicien de la Démocratie chrétienne, Aldo Moro, forma un gouvernement avec les socialistes. Immédiatement après, Kennedy a approuvé l'opération, en contournant la résistance de la diplomatie américaine. Et inverser la directive du président Eisenhower de 1953, contrairement aux accords entre catholiques et socialistes. Il a également remporté la dure opposition de la CIA, qui opérait sous la direction d'Allen Dulles, et est même venu à Rome pour donner sa bénédiction au tour de Moro. L’honorable sénateur était satisfait du succès obtenu grâce au soutien du président américain. Il est cependant profondément troublé quelques jours plus tard par l’assassinat de Kennedy. Et, en effet, une offensive féroce et clandestine contre les stratèges de la nouvelle frontière avait commencé, accusée de s'ouvrir aux communistes, menaçant la sécurité du monde occidental ...

Mémoires de Kissinger

Pour comprendre encore une fois l’importance cruciale de la politique italienne et ses liens étroits avec ce qui s’est passé à l’étranger, il suffit de rappeler ce qu’a pensé l’un des protagonistes de ces années: Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État sous Nixon et Ford. Dans son livre "Les années à la maison blanche", il a lancé une dure attaque contre l'Italie et la prudence légaliste des Américains:

L'éternelle idée américaine obsessionnelle de solutions institutionnelles a compliqué le problème. Pendant presque toute l'après-guerre, l'Italie avait été gouvernée par une coalition composée de démocrates chrétiens et de partis modérés de droite et de gauche. Les sociaux-démocrates représentaient l'extrême gauche de la coalition gouvernementale: ils se distinguaient par le refus de coopérer avec les communistes. L'opposition était représentée par les communistes eux-mêmes, par les socialistes de gauche et par les fascistes. En 1963, les États-Unis décidèrent de soutenir la prétendue ouverture de gauche.

Ici aussi, l'attaque a été perpétrée contre John F. Kennedy, principal partisan de l'ouverture aux socialistes. "La chose, espérait-on, aurait isolé les communistes", a écrit Kissinger, ajoutant: "Les résultats de la coalition se sont révélés, même dix ans plus tard, diamétralement opposés à ceux espérés. Ils ont régressé à chaque nouvelle élection, jusqu'à devenir insignifiant ». Et voici la dernière poussée pour Kennedy et Moro:

Ainsi, loin d’isoler les communistes, l’ouverture à gauche en fait le seul véritable parti d’opposition. En détruisant les plus petits partis démocratiques, l'expérience du centre-gauche a privé le système politique italien de l'élasticité nécessaire. A partir de là, toutes les crises gouvernementales auraient profité aux communistes; L'Italie s'est trouvée choisir entre une démocratie chrétienne figée dans son immobilité et un virage anti-démocratique radical.

Licio Gelli était évidemment impliqué dans la bataille politique contre Kennedy. Ami des chefs d'État italiens et américains, des chefs de Cosa Nostra, des gestionnaires de services et des chefs des forces armées et de la police. Nombre d'entre eux appartenaient à la grande fraternité maçonnique, à laquelle les dirigeants de Cosa Nostra ont adhéré en Italie au fil des ans.

Selon Aldo Mola, érudit en franc-maçonnerie, Gelli a élaboré un plan de défense pour l'Italie issu de la partie orientale. Il y présentait un danger: que quelqu'un visait, en accord avec le PCUS et les services secrets de l'Union soviétique, pour briser les fondements de la démocratie représentative. Pour éviter ce danger, Gelli a invoqué le recours à des "mesures extrêmes", qui n'étaient que des "opérations spéciales" inventées par la CIA comme expression de "guerre non orthodoxe". Et quoi d'autre étaient les meurtres de Moro et Kennedy, sinon des opérations spéciales de la CIA?

À la demande de la franc-maçonnerie américaine, Gelli avait déjà tenté de contrer l'élection de JFK à la présidence des États-Unis en 1960. Mais le projet échoua. Kennedy a été élu pour une poignée de voix grâce à l'aide de Cosa Nostra, demandée par Frank Sinatra par l'intermédiaire de Sam Giancana 47. Lors de son assassinat, la Commission Warren et la police fédérale affirmèrent officiellement qu'il s'agissait du geste isolé d'un fou. Et qu'il n'y avait pas de complot. Mais la réalité était autre.

C'est surprenant, mais dans les histoires tragiques de Kennedy et Moro, nous retrouvons les mêmes personnages, liés à la mafia et à la franc-maçonnerie, tels que le gouverneur du Texas, John Connally, et son bras droit Philip Guarino. Mais qui était John Connally, l'homme que les photos de journaux du monde entier ont immortalisé à côté de JFK victime de l'attentat de Dallas? Connally était à la tête d'un État, le Texas, dominé par des pétroliers, ennemis acharnés du président. Guarino, quant à lui, était un prêtre fou dément d'origine américano-sicilienne, un franc-maçon lié à la CIA, Cosa Nostra et le Pentagone, un ennemi de Kennedy comme il l'était de Moro. Gelli a écrit à Guarino pour lui demander:

"Si votre candidat à soutenir est le général Alexander Haig. Comme vous le savez, notre aide intervient à la fois par le biais de la presse italienne afin d'influencer les autochtones et les Italiens résidant dans ce pays, à la fois par d'autres moyens et également sur le plan économique ". Guarino a répondu: "Cher, cher Gelli, j'ai hâte de te rencontrer ... Carter et Kennedy (c'est Ted Kennedy, décédé) sont en train de semer le trouble dans le Parti démocrate. Pour l’instant, il est indiscutable que Reagan l'emportera à la Maison Blanche » 48. Documents qui confirment la nette opposition de Gelli et Guarino aux Kennedys et à leur politique progressiste.

Il est indéniable qu’il y avait des intérêts convergents de la mafia, combattue par les frères Kennedy et la CIA, contre la politique de JFK 49. La CIA, à l'insu de Kennedy, aurait confié la tâche d'organiser l'invasion de Cuba et d'assassiner Fidel Castro à la mafia américaine en 1961. L'opération a échoué, mais le lien entre la CIA et la Cosa Nostra est resté et pourrait être utilisé pour un autre assassinat. Un autre épisode mérite d’être rappelé: la menace d’enlèvement du fils de Frank Sinatra deux semaines après la tragédie de Dallas. Certains ont parlé d'intimidation par la mafia du chanteur qui ne devait pas révéler la participation de la "Cupola" à l'attaque de Kennedy.

De même dans l’affaire Moro : le représentant de Henry Kissinger, Steve Piecznick, expert en terrorisme, fidèle aux ordres de son patron, a comparu. Il a crédité la fausse thèse selon laquelle l'homme d'État de la Démocratie chrétienne était incapable de comprendre et de vouloir. Quinze ans plus tard, Piecznick déclara (et il le répéta dans une interview avec Emmanuel Amara pour le livre "Nous avons tué Aldo Moro"): "Aldo Moro aurait pu être sauvé si toutes les parties avaient coopéré pour tenter de le libérer".

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https://en.wikipedia.org/wiki/Philip_Guarino

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Sur Philip Guarino


Old Nazis, the New Right, and the Republican Party
De Russ Bellant
(1990)

(extraits)



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The Aldo Moro Murder Case
De Richard Drake
(1995)

FAITS DIVERS

Un homme parle: «Deux millions de dollars. Et deux cadavres dans une voiture brûlée...»
BRUXELLES Cet homme, Philippe Delhaye de Béthune, vit six mois par an à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Villa, yacht et fortune faite. C'est sur la Côte d'Azur qu'il a fait la connaissance en 1987 d'un certain Benoît Chatel, également Belge, mais de Charleroi et ayant grandi à Kinshasa. A 15 ans, Benoît Chatel avait comme copain de classe Joseph Kabila, président actuel du Congo.Ça aide. Début 2000, Benoît Chatel est officiellement consul honoraire du Congo pour Nice et Monaco. Quand un ministre - prenons Didier Mwengi - vient se reposer sur le Rocher, c'est Chatel qui fournit les décapotables. C'est Porsche et Ferrari à ne plus les compter. L'argent coule. Chatel a même vécu à Porto Banus, le Saint-Tropez de Marbella. Avec pour voisin le roi Fahd d'Arabie Saoudite: c'est dire!

Chatel et Delhaye sont encore les meilleurs amis du monde. Ils fréquentent la même Côte d'Azur, les mêmes filles, les mêmes gens, Alain Deverini à Monaco, G. entre-temps expatrié à Bruxelles et B., qui est Roumain et installé à Nice.

C'est parce que Chatel lui doit 411.612€ que Delhaye décide aujourd'hui de parler. D'une très mystérieuse réunion qui se serait tenue en octobre 2000 dans un club privé près de Charleroi. Delhaye n'en était pas. Ce qu'il en sait, il le tient de B. et de G. qui eux, étaient présents avec Benoît Chatel et des anti-mobutistes déclarés: un certain milieu industriel belge déçu par les Kabila, un marchand d'armes français connu et trois Congolais de Bruxelles - le général Baramoto, le capitaine Aimé Atembina et Philémon Naluhwindja. Objectif, éliminer Kabila. Trois mois plus tard, Laurent Kabila est tué à Kin.

Hier, Delhaye nous certifie que B. et G. lui ont dit que des Belges finançaient le putsch, du moins en partie: 2 millions de dollars. Chatel jouait double jeu. Laurent Kabila venait quelque temps plus tôt de lui donner la concession d'une mine de diamants au Kasaï. Chatel avait prévu de faire tailler les diamants par une firme à Anvers. Chatel qui n'avait aucun intérêt à supprimer Kabila visait les 2 millions de dollars.

Le 28 décembre 2000, vers 21 h, une Renault Scenic est trouvée en feu à Chasse-sur-Rhône (sud de Lyon). Avec deux cadavres calcinés et chaque fois une balle dans la nuque, le coup de grâce. Les corps sont ceux de 2 des 3 Congolais présents à la réunion-complot d'octobre à Charleroi. Ils avaient quitté Bruxelles la veille attirés - hypothèse - par les 2 millions de dollars promis?

Portraits. Aimé Atembina, 44 ans, fils d'ambassadeur (de Mobutu au Vatican), capitaine dans l'ex-Division Spéciale présidentielle - les durs de Mobutu - et beau-frère de Baramoto, le dernier des généraux fidèles à Mobutu. L'autre? Philémon Naluhwindja dit Mwami («fils de roi »), chef des Maï-Maï (ethnie guerrière du Kivu), riche de quelques solides millions de dollars tirés de la société minière du Congo-Kinshasa.

Lorsque Chatel est arrêté à Grenoble, c'est en partie sur des renseignements de Ph. Delhaye à qui nous parlons hier. Les Français allaient aussi s'intéresser à l'associé de Chatel que Delhaye connaît aussi bien: Alain Deverini (qui, à l'époque en tout cas, «tutoyait le Prince Albert »): officiellement décorateur, Deverini n'est autre que l'homme qui loua l'hélicoptère qui, le 10 août 1983, fit évader Liccio Gelli de la prison Champ Dollon à Genève. Gelli? Le grand maître de la tout-puissante loge P 2 qui régna sur l'Italie des années 1970 et 80.

Delhaye n'a pas revu Chatel sorti de prison l'été dernier. Mais il l'a eu trois fois au GSM. En gros, Benoît Chatel a nié toute implication dans les meurtres de Chasse-sur-Rhône; il a nié lui devoir 411.612 €; puis il a menacé Delhaye de lui casser la g... et lui a claqué. Et depuis plus rien.


© La Dernière Heure 2003

Le père Kabila disait du Belge qu'il l'aurait adopté s'il avait été Noir!


BRUXELLES Quand Ph. Delhaye fait sa connaissance en 1987, Benoît Chatel est déjà dans les Ferrari, les Porsche, les Rolls et les coupés Mercedes. Mais pas seulement. Le Belge s'occupe aussi d'installer la climatisation sur tous les supermarchés corses de trois grandes chaînes de distribution (dont Carrefour).

Puis ça tourne mal. Chatel quitte la Côte d'Azur. Delhaye le retrouve à Marbella où sa propriété - absolument somptueuse - touche celle du Roi Fahd. Notre compatriote travaille sur l'Exposition de Séville où il s'occupe - en exclusivité - du fameux petit train qui promènera le public. Delhaye retrouve Chatel en 1999 sur la Côte d'Azur. Marié, deux enfants, le Belge qui ne roule plus en Ferrari GTS mais en Testa Rossa n'a rien perdu de son bagout.

Benoît Chatel apprend à Ph. Delhaye qu'il est allé en classe avec le fils Kabila dont le père dirige le Congo. Laurent-Désiré Kabila ne disait-il pas du Belge que s'il «n'était pas blanc, il l'adopterait». Bref, c'est Chatel qui s'occupe des ministres congolais qui viennent se montrer sur la Côte d'Azur. De tout. «Normal, dit Chatel. Un ministre de Kabila, ça ne gagne pas 40.000 FB par mois». 2 décembre 2000. Delhaye et Chatel s'envolent pour Kinshasa. Avec le petit milieu de la Côte d'Azur. Alain Devereni qui a refait toute la décoration du Casino de Monaco et d'hôtels comme le Loft espère obtenir de Kabila la rénovation du Casino de Kinshasa. Un certain Legendre a pour projet - encouragé par Kabila - de PMU au Congo. Benoît Chatel, lui, convoite les diamants d'une mine du Kasaï. Et ça marche. Ils logent au Grand Hôtel. Le 12, Delhaye rentre à Bruxelles. Un mois plus tard, le 10 janvier 2001, Kabila père est tué dans son Palais de Marbre. Ce jour-là, Chatel est à Kin. Et peut-être même au Palais.

Son fils Joseph prend le pouvoir. Les accords diamants tiennent toujours. Fin avril, Chatel et Delhaye rencontrent - à l'Hôtel Movenpick à Genève - un Suisse disposé à leur acheter régulièrement pour chaque fois pour 2 millions de dollars de diamants du Kivu taillés à Anvers.

Les deux Belges conviennent de se revoir le lendemain à Nice. Le lendemain, pas de réponse. Benoît Chatel est introuvable. Sa femme, Belen, prétend qu'il a dû partir pour Charleroi pour sa grand-mère très malade.

En fait, des gendarmes de Grenoble l'attendaient à l'aéroport Nice-Côte d'Azur dans l'enquête sur ces deux Congolais complètement carbonisés trouvés quatre mois plus tôt à Chasse-sur-Rhône, deux Congolais de Bruxelles.

https://www.dhnet.be/actu/faits/la-mort-de-kabila-aurait-ete-decidee-en-belgique-51b7cf88e4b0de6db98f8a37

. Le but de leur voyage était de rencontrer à Lyon deux personnalités appartenant au monde des casinos français, Alain Deverini, «décorateur» à Monaco (dont le nom avait été cité lors de l'évasion de Licio Gelli, grand maître de la Loge P2), et Dominico Cocco, tenancier d'un bar à Aix-en-Provence.

https://www.lesoir.be/art/congo-dans-cette-affaire-liee-a-l-assassinat-de-kabila-_t-20011008-Z0L0K6.html

Laurent-Désiré Kabila est abattu dans des circonstances non encore éclaircies, au début de l'après-midi du 16 janvier 2001, soit 40 ans jour pour jour après l'assassinat de Patrice Lumumba,
(...)
Ainsi, le soir même du meurtre, onze ressortissants libanais liés au milieu du diamant, cibles d'une campagne punitive, sont enlevés dans la capitale congolaise et exécutés

https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent-D%C3%A9sir%C3%A9_Kabila

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HERVE a écrit:

On a aussi collé  l’attentat du Vol 103 Pan Am (attentat dit "de  Lockerbie " en décembre 1988) sur le dos de Kadhafi mais il a fait amende honorable même si, finalement, ce serait une faction dissidente du FPLP qui aurait fait le coup.
Après avoir quitté ce que j'appelle "le banc des punis de l'ONU" (1) et être revenu un peu en grâce, pas de chance pour lui, Kadhafi a été "balayé" par  le printemps arabe...

Pour tout vous dire, le fameux revolver en or (ou plutot "doré") de Kadhaf a été fabriqué à la FN.
D’ailleurs c'est marqué "Made in Belgium" dessus



(1) l'expression "être mis au banc des nations" provenant de l'expression "mis au banc", à savoir, être indigne de toute considération et exposé au mépris public être déchut de tous ses droits, ses privilèges et sa dignité.
En résumé ca donne "Etre banni et déchu de ses droits".

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https://www.standaard.be/cnt/dmf20200216_04851449?articlehash=6BC503F4F8E9ABC3DECA2692EAB1D3F3D5441957E062E153CA04EA8EEBF0DF306A9830311222CFF4D78AEDF80540F4025151196733B684051D202AE4DBBECF86

maandag 17 februari 2020

Italiaans terroristisch trauma na veertig jaar opgelost

‘Meneer Niemand’ betaalde de bom

Bijna veertig jaar geleden beleefde Italië zijn ergste terreurdaad: de bomaanslag in het station van Bologna. Pas nu heeft het gerecht een min of meer helder beeld van opdrachtgevers en uitvoerders. Het zijn oude bekenden.

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Lundi 17 février 2020

Le traumatisme du terrorisme italien résolu après quarante ans ​

"Mr. Nobody" a payé pour la bombe ​

Il y a près de quarante ans, l'Italie a connu son pire acte de terreur : l'attentat à la bombe de la gare de Bologne. Ce n'est que maintenant que le tribunal a une image plus ou moins claire des commanditaires et des exécutants. Ce sont de vieilles connaissances.

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Note :   Massacre à Bologne 

Le 2 août 1980, la ville italienne de Bologne a été terrorisée par un attentat à la bombe dans la gare centrale. 85 personnes sont mortes, plus de 200 autres ont été blessées. Seules les petites crevettes, quelques néo-fascistes, ont été mises derrière les barreaux pour cet acte de terreur. Les commanditaires ont été tenus à l'abri du danger. L'attentat s'inscrit dans une vague de terreur qui, depuis longtemps, est soupçonnée d'imposer un régime autoritaire à l'Italie. Des assassinats politiques, des tentatives de coup d'État, des faillites frauduleuses, avec des ramifications dans la mafia, l'Eglise, les services de renseignements et l’OTAN ont joué un rôle.

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Parmi les commanditaires : Federico Umberto D'Amato...

https://www.youtube.com/watch?v=1YhRBxxyRqs




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L'homme qui jouait l'intermédiaire entre Licio Gelli et Stefano Delle Chiaie était Augusto Cauchi, décédé en 2017 :

https://corrierediarezzo.corr.it/news/cronaca/1295379/augusto-cauchi-e-morto-la-primula-nera-di-cortona.html

(traduction)

"Augusto Cauchi est mort." La réponse aux doutes sur le sort de l'ancienne "primevère noire" vient d'Argentine. Le portail d'informations économiques et commerciales dateas.com indique, à côté de la date de naissance de Cauchi à Cortona (19 avril 1951), celle de son décès : 23 juillet 2017.

La mort se serait produite à Buenos Aires, où Augusto Cauchi, l'un des protagonistes des années de la "stratégie de la tension", a vécu d'abord comme un fugitif, puis comme un "réhabilité" faisant divers travaux. Activités dans le commerce, avec l'exploitation d'un magasin, et dans le secteur immobilier avec divers biens : d'où la fiche d'information du portail économique. La mort de Cauchi remonte à plus de deux ans, alors qu'il avait 66 ans.

Deux traductions d'extraits de livres au sujet de Licio Gelli et César de la Vega ...

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https://books.google.be/books?id=V8DRX9P9-eIC&pg=PT58&lpg=PT58&dq=%22Cesar+De+La+Vega%22,+UNESCO&source=bl&ots=8BgsfMCKXd&sig=ACfU3U0buNxvqDeuXC_GzFCgHAFlKagikA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi1uI_G8MnrAhVKsKQKHXyBDLsQ6AEwEnoECAYQAQ#v=onepage&q=%22La%20Vega%22&f=false

Vaticano Massone
De Giacomo Galeazzi, Ferruccio Pinotti

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Le Vatican aidait les nazis à s'échapper, leur offrant son soutien ?  "Je pense que oui", a dit le laconique Gelli. Quant à ses relations avec la CIA, Gelli a admis : "Si je l'avais fait, je n'aurais rien fait de mal à mon pays. Ce n'était pas du contre-espionnage. Il s'agissait d'une collaboration. A cette époque, nous étions vraiment des camarades. Parmi nous, camarades, nous nous sommes défendus de toutes les manières et pour tout, mais quand il y avait un besoin, il y avait aussi un risque ; chacun devait défendre l'autre et l'aider dans la mesure de ses possibilités, parfois même illégalement". Après cette première phase de relations, les contacts de Gelli avec l'Argentine ont repris au début des années cinquante.

Le Vénérable dit : "C'était en 52- 53. Avec le docteur Mele, fils du procureur de Pistoia, lui aussi de droite, nous avons parlé de l'idée d'aller en Argentine et de créer une ville à partir de zéro. Nous allions l'appeler Santa Maria, comme la caravelle de Christophe Colomb. Nous voulions créer quelque chose parce qu'en Argentine, à l'époque, ils distribuaient des parcelles de terre gratuitement. En fait, nous avons décidé de construire une communauté, de fonder une église, de créer une réalité qui allait ensuite s'étendre considérablement, comme l'a fait le ministre de la République de Saló Domenico Pellegrini Giampietro [accusé de collaboration avec les nazis, il s'est d'abord installé au Brésil en 1949, puis en Argentine et en Uruguay, N.d.A.] qui s'est enfui en Argentine et a créé un lieu près de Buenos Aires, appelé Campana.

Fondamentale, pour Gelli et P2, a été la rencontre avec le général Juan Domingo Peron, qui selon certaines légendes aurait des origines sardes. C'est justement le contexte, la Sardaigne, dans lequel Gelli a raconté sa première rencontre avec la franc-maçonnerie, alors qu'il était en prison, en '45-'46. 

"Le général Peron que j'ai rencontré durant son premier mandat. Ils m'ont présenté à lui parce qu'il était manifestement de droite. Il avait été en Italie en tant qu'attaché militaire à l'ambassade d'Argentine et nous nous étions rencontrés. Puis en 1970-1971,nous nous sommes retrouvés en Espagne, parce qu'il était en exil à la Porte de Fer [le quartier de Puerta de Hierro à Madrid, N.d.A.] et qu'il y vivait avec Isabelita, avec Lopez Rega, qui était un brigadier de police qui l'avait toujours suivi et était devenu son bras droit. Je l'ai reconnu alors qu'il était dans un grand restaurant. Nous nous sommes reconnus, je me suis présenté à nouveau et nous nous sommes donc retirés dans un coin pour parler de cette fameuse ville à construire, Santa Maria. Il y avait un Italien du nom de Valori, Giancarlo Elia Valori, qui m'a fait connaître les plus hautes institutions argentines".

Concernant ses relations avec Peron, Gelli souligne : "Mes liens avec Peron étaient très bons, très bons. Il est donc vrai que Peron était aussi ici, à la Villa Wanda. Nous avons travaillé sur l'idée de son retour au pouvoir. C'était l'époque où le général Alejandro Lanusse était au pouvoir, remplacé plus tard par Hector José Campora. Nous avons fait un plan et créé un lien organique entre la P2 et le Grand Orient argentin.

Pourquoi y avait-il tant de présence maçonnique italienne en Argentine, ces liens avec l'Italie? «Il y avait et il y a toujours. Le Grand Orient était basé à Buenos Aires sur l'Avenida Caliao et était dirigé parle Grand Maître Cesar de la Vega, professeur principal à l'hôpital. Et nous avons développé des relations avec lui. Les militaires n'étaient pas tous convaincus de Péron et de l'institution maçonnique: nous les avons endoctrinés, nous avons parlé avec tous les généraux, avec tous les amiraux, parce que si nous n'avions pas les armées, les coups d'État ne pouvaient pas se faire ! La franc-maçonnerie est présente partout dans le monde. Même avec Campora, il y avait une grande sympathie. Les généraux Lamborghini et Massera étaient à la tête des forces armées et de l'armée de l'air. Le général Viola, qui a également été président après Isabelita, était également présent. D'excellentes relations avec un autre général - un ami très cher, il va sans dire - Carlos Corti. À côté de nous, il y avait aussi Alberto Juan Vignes, le Chancelier : nous l'avons nommé Chancelier et il était de la P2. Il apparaît dans les listes célèbres". La P2 a fortement influencé le gouvernement argentin, révèle Gelli. "Vignes" était le chancelier et il était franc-maçon. Et la première réunion de la franc-maçonnerie a eu lieu au palais présidentiel, la maison Rosada. Tous les grands maîtres d'Amérique latine sont venus. Ils étaient tous généraux, amiraux ou présidents de ces pays.

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https://books.google.be/books?id=4DJnCwAAQBAJ&pg=PT95&lpg=PT95&dq=%22Cesar+De+La+Vega%22,+UNESCO&source=bl&ots=DZ8TImyL63&sig=ACfU3U2VyraUshMTY9BcSwe5_rPw2aDK9g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi1uI_G8MnrAhVKsKQKHXyBDLsQ6AEwDnoECAcQAQ#v=onepage&q=%22Cesar%20De%20La%20Vega%22%2C%20UNESCO&f=false

La primera presidente: Isabel Perón. Una mujer en la tormenta
De María Sáenz Quesada

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Général, l'Italien Giancarlo Valori, secrétaire de l'Institut pour les relations internationales, basé à Rome. López Rega s'est rendu en Italie au milieu de l'année 1972 pour être décoré de la médaille péroniste. Bien qu'en Argentine, le sujet soit passé inaperçupour l'instant, c'est une nouveauté importante. Valori avait des liens avec le Vatican et avec la Logia Propaganda Due (P2). Celui-ci, conçu comme un instrument de pouvoir politique et économique par Licio Gelli, était en pleine expansion. Des sources italiennesont attribué à Valori l'initiative de rapprocher Frondizi et Peron. Auparavant, le général avait publié un document sur les questions économiques, visiblement influencé par Rogelio Frigerio, le conseiller intellectuel de Frondizi. La vérité est que les deuxanciens présidents ont eu leur première entrevue personnelle à Puerta de Hierro, en mars 1972. Vicente Solano Lima, chef du Partido Conservador Popular et l'un des meilleurs amis politiques de Perón, a expliqué quelle était l'intention du leader d'un mouvement nationaliste et anti-impérialiste en ajoutant la franc-maçonnerie à son projet.

À l'automne 1972, voyant que Lanusse ne cédait pas à ses aspirations et qu'il avait même surmonté la menace d'un coup d'État interne, Perón lui dit un jour, dans un langage véritablement militaire : "Je vais lancer contre le gouvernement militaire toutes les forces disponibles pour réaliser les élections La gauche, la droite, la franc-maçonnerie.Tout, tout ce qui pouvait être mobilisé". Ces soutiens ont été rappelés par Licio Gelli en 1989 : "Il ne faut pas oublier que j'ai aidé le général Perón à revenir au pouvoir avec l'aide des francs-maçons argentins".  

Comment cette aide a-t-elle été conçue ? Le Dr César de la Vega, ambassadeur du gouvernement péroniste auprès de l'UNESCO, a raconté son histoire. En tant que chirurgien à l'hôpital militaire, il a opéré le caporal Jose Lopez Rega. Le "Hermano Daniel" a adhéré à l'école Basilio, un spiritualiste, fréquenté par des gens de milieux modestes. De la Vega n'a pas caché son appartenance à la franc-maçonnerie argentine, qui a d'importantes connexions dans le monde de la politique, de la diplomatie et des affaires. Une certaine forme de relation s'est alors établie entre les deux.

Quand Isabel et Lopez ont commencé à préparer le retour de Peron, ils se sont tournés vers De la Vega pour obtenir des conseils et des contacts.   En même temps, Perón était déterminé à utiliser la panique des militaires et des grands hommes d'affaires des multinationales face à l'assaut des guérillas. C'est pourquoi il a refusé de le condamner. Il a maintenu son refus même à l'un des moments culminants de l'escalade terroriste, lorsque quelques heures plus tard,le représentant de la société Fiat en Argentine, Oberdan Sallustro, a été assassiné par l'ERP, et le général Sanchez, chef du deuxième corps d'armée, a été victime d'un attentat dans la ville de Rosario. Perón a également bénéficié des événements connus sous le nom de "Massacre de Trelew", au cours desquels dix-neuf terroristes ont été tués après une tentative d'évasion partiellement réussie. Cet événement, qui a été attribué au gouvernement, a permis d'exprimer la sympathie d'une partie de la population à l'égard de la

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Sur la loge P-2

Intelligences secrètes: Annales de l'espionnage
De Fabrizio Calvi, Olivier Schmidt





Il y a un long article sur Suarez Mason dans le magazine "Mother Jones" de septembre 1988:

https://books.google.be/books?id=KecDAAAAMBAJ&pg=PT30&lpg=PT30&dq=suarez+Mason&source=bl&ots=RXCatCuiXv&sig=ACfU3U03ciNfqxoce771sZeTPw6SabaLjw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj3oc2h6MrrAhUS3aQKHfOxDLgQ6AEwD3oECBEQAQ#v=onepage&q=suarez%20Mason&f=false

Cesar de la Vega a été le premier patron d'Elena Holmberg à Paris.

Sur le destin tragique de Elena Holmberg :

https://www.lanacion.com.ar/politica/por-que-asesinaron-a-elena-holmberg-en-1978-nid53314/

(traduction)

Un livre de valeur testimoniale. Pourquoi Elena Holmberg a été assassinée en 1978

Ses frères désignent Massera

22 février 2001

La diplomate argentine Elena Holmberg a été enlevée et assassinée par des groupes opérationnels de l'École de mécanique de la marine, qui suivaient les ordres de l'ancien amiral Emilio Massera. Telle est l'hypothèse du livre "Elena Holmberg. Historia de una infamia", écrit par ses frères, sorti ces jours-ci, et qui devient un autre témoignage d'une importance vitale sur les années du dernier gouvernement militaire.

S'il souligne qu'une «conspiration du silence» a empêché de savoir exactement ce qui s'est passé, l'hypothèse, retenue pour la première fois avec une telle force, constitue la thèse centrale du livre, qui reconstitue les détails de l'enlèvement, du meurtre et de l'enquête frustrante qui n'a finalement révélé aucun coupable.

À la fin de 1978, lorsque Holmberg a été kidnappée à Buenos Aires, Massera soupçonnait qu'elle avait accédé à des informations qui l'avaient compromis, indique le livre. Surtout, son appartenance à la loge maçonnique alors inconnue Propaganda Due, dirigée par le «vénérable» Licio Gelli, et ses relations avec les chefs montonero en exil, dont il aurait reçu de l'argent.

Près de 25 ans après le coup d'État du 24 mars 1976, l'histoire retrace l'un des crimes les plus scandaleux commis pendant la dernière dictature militaire.

Holmberg, dont le corps a été retrouvé flottant dans les eaux de la rivière Luján, à El Tigre, le 23 décembre 1978, avait été interrogé par le personnel de l'ambassade argentine à Paris jusqu'à quelques semaines avant son enlèvement.

La capitale française allait être sa première et dernière destination à l'étranger, et de là elle avait accédé à certaines informations qui la mèneraient à la mort.

"Elena savait tout sur Massera, et l'hypothèse du livre est qu'il l'a envoyée pour la tuer", a déclaré hier Eugenio Holmberg, l'un des six frères du diplomate, à La Nación, sur qui une grande partie des efforts de la famille est revenue. pour essayer de la sauver.

A Paris, Holmberg avait assisté à la formation du Pilot Center, organe créé par les marins de l'ESMA, qui, sous prétexte de contrer la «campagne anti-argentine» et de surveiller les exilés, servait à promouvoir le projet politique personnel de l'amiral Massera de l'époque. .

Au cours de l'enquête judiciaire sur le meurtre, son supérieur à Paris, l'Ambassadeur Tomás de Anchorena, a admis que "nous avons remarqué que les officiers de Marina Vilardo et Yon (du Centre Pilote) se consacraient davantage à servir les intérêts politiques de l'amiral Massera qu'à remplir les objectifs d'information prévus », comme spécifié dans le livre.

Cette situation avait provoqué des frictions entre les marins et la diplomate, et sous la pression du chef de la marine, Holmberg fut transférée à Buenos Aires à la mi-1978.

À son retour au pays, Holmberg, 47 ans, avec ses frères et oncles militaires, dont l'ancien président Alejandro Agustín Lanusse, savait déjà des choses qui lui coûteraient la vie.

Holmberg a été enlevée par deux hommes à 20h00 le 20 décembre 1978, devant un garage de la rue Uruguay, entre Santa Fe et Marcelo T. de Alvear.

Comme ses frères l'ont appris plus tard du chef de la police fédérale, le général Ojeda, "dans cet épisode, vous pouvez voir la main de Chamorro (l'amiral qui dirigeait l'école de mécanique) et des criminels de l'ESMA, qui se croient propriétaires du pays. "

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http://www.cels.org.ar/especiales/megacausaesma/en/#pagina-ejemplo

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At that time, the dictatorship led a strategy to intervene in this “anti-Argentine” campaign via triangulated actions between the ESMA, the Foreign Ministry and the creation of the Pilot Center in Paris, which allowed for organizing the persecution of political opponents outside the country.

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Behind the Disappearances: Argentina's Dirty War Against Human Rights and ...
Iain Guest




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Note : à mon avis, le "Pilot Center" de Paris (avenue George Mandel) était dans la ligne de l'Opération Condor...

http://www.impunidad.com/caso_detail.php?id=4&pub=33&idioma=us

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At the ESMA, according to reports from survivors, there was a program under way to brainwash certain detainees in order to obtain their ideological support for the military dictatorship. They were subjected to servility, forced to carry out maintenance and electrical work, as well as falsification of documents, transcription of tape recordings, translations and writing essays on historic topics of special interest to the military authorities. There was another task linked to the leads concerning, or the causes of, the disappearance of Fernández Pondal – the handling and follow-up of news issued by the French news agency Agence France-Presse (AFP) by teletype. That had been the job he was offered before these events occurred – to be part of the press office in the Argentine Embassy in Paris, to be part of the Pilot Center in Paris ? The aim was “to have an influence in improving the image of the military authorities abroad with regard to the question of human rights in Argentina,” according to the indictment of Cavallo by Garzón – in military terms, “counteract the anti-Argentina propaganda,” something in line with the psychological war unleashed within Operation Condor, a multinational criminal activity in which the intelligence services of the Southern Cone countries participated. (...)

Astiz intended to infiltrate groups of Argentine exiles in Paris and in Buenos Aires the Mothers of the Plaza de Mayo. The then Argentine ambassador to France, Tomás de Anchorena, had put to the military government “the need, precisely, to have a group of people who would manage the news well …. The idea was accepted but, in my view, it was distorted … instead of a professional team it became a team of people from the Navy …. They thought their obligation was more to their commander than to the head of mission …. My press secretary has clashes with these Navy officers who were heading the Pilot Center in Paris.”

The embassy press secretary was diplomat Elena Holmberg, a niece of former military President Alejandro Agustín Lanusse. It was her first overseas posting. She had to return to the Foreign Ministry because of the frequent clashes she had with Capt. Perren, who ran the Center for a while and who was named as one of those who carried out the abduction of Fernández Pondal. The Task Force 3.3.2 kidnapped her on December 20, 1978 in Buenos Aires and her decomposed body was found floating in the Luján River in Tigre, Buenos Aires province, on January 11, 1979.

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Un autre personnage qui a été proche de la famille Peron : Otto Skorzeny

In Spain, Skorzeny enjoyed personal protection by Franco himself and so he could freely move about in Madrid. He maintained a friendly relationship with Léon Degrelle and others. For many years, he traveled back and forth between Buenos Aires and Madrid and sometimes his trips took him to Paris. He is said to have been on friendly terms with Argentinean president Juan Peron and his wife Evita.

Unveiling the Enigma: Who Stole the Hands of Juan Peron ?
David Cox, Damián Nabot

Argentina. Un siglo de violencia política: 1890-1990. De Roca a Menem. La ...
Marcelo Larraquy





(traduction)

Gelli voulait infiltrer la loge maçonnique dans l'État argentin, en nommant des fonctionnaires qui seraient des adeptes de la loge. Ainsi, avec la cupidité de López Rega et de la maçonnerie argentine et le consentement de Perón et Cámpora - qui n'étaient pas en position politique de s'y opposer, car l'accord avait déjà été conclu depuis l'Europe - Gelli allait commencer à infiltrer la P-2 dans le futur gouvernement péroniste. Des mois plus tard, il exprimait sa satisfaction à l'égard de l'accord : "Non seulement ils ont confirmé ce qu'ils avaient promis, mais ils ont également demandé une collaboration pour l'avenir. Ils savent qu'ils ont été hors du pays pendant 18 ans à cause de différents avec la famille, et ils ont admis qu'ils retournent au pays parce qu'il y a un consentement de notre institution", a écrit Gelli dans une lettre au Grand Maître local César de la Vega, qui deviendra plus tard un fonctionnaire du ministère de la protection sociale.

Le dimanche 11 mars 1973, Cámpora remporte les élections avec près de 50 % des voix et devient président du peuple argentin. Le péronisme est de retour au pouvoir après dix-sept ans.

https://www.ncn.com.ar/48159-2/





(traduction)

Juan Domingo Perón - sept jours exactement après avoir assumé sa troisième présidence - décore le Vénérable Maître Licio Gelli, chef de la Loge P - 2 du plus haut ordre accordé par la Nation argentine : celui du Libérateur Général San Martín "pour sa personnalité et les services rendus au pays".