l'affaire de kaise vu par le retraité de force François Raes

François RAES :Comm1  22.06.1989

Citation :

…….C'était l'histoire avec le vol d'armes.    On a remis
5 à 6 jours après le vol d'armes,  la photo robot d'un suspect. La
gendarmerie l'a remise à la RTBF,  trois semaines après.    Ce n'est
pas logique.    Pourquoi ne pas diffuser cette photo directement ?
Cela m'a paru bizarre. Cela représente pour moi du sabotage.
M.  le Président.-    Un énorme.  Sans initiatives-

M.  Raes.- Je ne veux pas aller trop loin.    Si on commande quelque
chose on va l'exécuter.    On ne demande pas pourquoi ? C'est
le gendarme dans le temps.

Maintenant la mentalité a changée, tout le monde se rebiffe un peu.
Je ne veux pas faire marche arrière avec
le portrait robot de Bouhouche., mais je peux me tromper.

M. le Président.- Qui a fait le portrait robot de la personne qui se
trouvait dans la voiture ?

M.  Raes.-    La gendarmerie ou la police judiciaire. J’ai vu le por-
trait robot dans le journal et fait directement le rapprochement avec
Bouhouche.

M.  le Président.- Je ne sais pas si Monsieur Laurent a terminé.

H. Raes.-  Ce qui m'a semblé drôle avec Dekaise, excusez-moi, Monsieur
c'est que Dekaise a été attaqué, cela me semble une"fausse"attaque.

Il est certainement mêlé à d'autres personnes.    La gendarmerie
se rend aussi chez Dekaise, ce n'est pas logique non plus.    C'est mon
humble avis.

Dekaise m'a toujours semblé "pas net" ?  Son comportement a été assez insolite, et ses propos troublants.  Qu'on se souvienne de sa difficulté à faire une liste précise de ce qu'on lui avait volé, de sa promptitude à décrire un de ses agresseurs comme étant "une petite tapette marocaine", ou de parler des auteurs en les décrivant comme "des terroristes non politisés".  Intéressant.

Par contre, en soi, rien d'étonnant à ce qu'une partie des forces de l'ordre le connaisse.  C'est un armurier, moniteur de tir, passionné par ce qu'il fait, et qui a dans ses clients flics, gendarmes, chasseurs, etc...

Mais je me demande toujours s'il n'a pas franchi la ligne jaune, d'une manière ou d'une autre !

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