De 1970 à 1973, les délégations américaine et nord-vietnamienne se réunissaient dans le plus grand secret, en banlieue parisienne, pour préparer la paix. Une plongée dans l'histoire avec, en prime, des extraits de ces âpres négociations.
21 février 1970, 9 h 30, dans une rue calme de Choisy-le-Roi. Une villa est le théâtre d'une rencontre qui bouleversera le destin des États-Unis et du Viêtnam. Dans le plus grand secret, le conseiller spécial de Richard Nixon et celui de Hô Chi Minh, deux diplomates que tout oppose, discutent pour la première fois d'une possible paix. D’un côté, Henry Kissinger, intellectuel, professeur à Harvard, homme public habitué à la lumière ; de l’autre, Lê Duc Tho, maquisard torturé par les Français, devenu l'un des cadres de la direction du Parti communiste vietnamien. Alors que la guerre redouble d'intensité, ils continueront à négocier pendant trois ans. Après quarante-cinq réunions secrètes dans trois villes de la banlieue parisienne, les accords de paix seront signés à Paris, en janvier 1973.
Du cynisme en diplomatie
Outre l'intérêt de traiter un aspect méconnu – et pourtant primordial – de la guerre du Viêtnam, ce documentaire exhume des extraits sonores inédits des entretiens entre Kissinger et Lê Duc Tho. Ils illustrent la forte tension inhérente à ces négociations mais aussi l'esprit, la ruse et les manœuvres des deux hommes. Par ailleurs, le film donne la parole à Henry Kissinger, qui a accepté de revenir sur cette période pour donner son point de vue, forcément partial mais néanmoins très révélateur.
HERVE
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La route vers le nouveau désordre mondial Par Peter Dale Scott
L'arrivée de Nixon et de Kissinger à la Maison Blanche en 1969 coïncida avec l'arrivée de David Rockefeller à la tête de la Chase Manhattan Bank. (...)
La relation Kissinger-Rockefeller fut complexe et certainement intense. Comme l'a écrit le journaliste d'investigation Jim Hougan : "Kissinger, marié à une ancienne assistante de Rockefeller, propriétaire d'un manoir à Georgetown dont l'achat ne fut rendu possible que grâce aux dons et aux prêts accordés par Rockefeller, fut toujours le protégé de son patron, Nelson Rockefeller, même quand il n'était pas directement l'employé de ce dernier". (...)
Dans ses Mémoires, David Rockefeller parla avec franchise de son soutien total à la guerre du Vietnam et de la "stratégie de l'escalade" du général William Westmoreland, jusqu'à ce que l'offensive du Têt de 1968 le persuade "que nous n'avions d'autres choix que de négocier notre retrait selon les termes les plus acceptables possibles". (...)
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(...) la négociation pétrole-contre-armes affecta profondément les politiques intérieures états-uniennes. En plus d'avoir permis l'augmentation des profits des compagnies pétrolières, cela pérennisa et fit prospérer le complexe militaro-industriel devenu particulièrement imposant suite au Vietnam, accroissant ainsi les fonds destinés aux deux partis politiques en provenance de ce même complexe. Cette politique a également augmenté le volume de contributions financières illégales en direction de la sphère politique états-unienne et en provenance de vendeurs et d'acheteurs d'armes, notamment le représentant saoudien de Lockheed, Adnan Khashoggi, et le Shah d'Iran. (...)
En 1973, Khashoggi assista à la cérémonie inaugurale de Nixon, au côté de figures encore plus douteuses telles que Michele Sindona, un membre de la loge maçonnique conspiratrice italienne Propaganda Due (P-2). Sindona fut plus tard condamné pour avoir escroqué et mis en faillite la Franklin National Bank. Huit ans plus tard, Licio Gelli, le chef de la loge P-2, fut l'un des invités de la cérémonie d'inauguration de Ronald Reagan. (...)
L'influence de Khashoggi en matière de corruption ne s'effectua pas seulement par le biais de pots-de-vin ; il fut aussi un fournisseur de prostituées. (...) les factures pour la proxénète qui alimentait en femmes son yacht en mer Méditerranée s'élevèrent à des centaines de milliers de dollars. (...)
Khashoggi agissait pour les riches expatriés d'après-guerre possédant une fortune immense et le pouvoir qui en découlait. Il servit d'intermédiaire ou d'agent dans le cadre de nombreuses opérations interdites à ceux qu'il représentait. (...) Dans les années 1980, à la suite d'une exposition trop négative, le rôle de Khashoggi comme intermédiaire fut transmis à son ami Kamal Adham, l'ancien chef des renseignements saoudiens, qui était à cette époque un acteur majeur derrière les activités de la BCCI. (...)
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Sam 10 Juin 2017 - 5:53
L'intervention de Kissinger lors de la conférence de 1979, publié dans la revue "Politique étrangère" à la même époque, numérisée et accessible dans le portail universitaire français "Persée".
E' stato Licio Gelli il reclutatore di una struttura d' informazione voluta e autorizzata dal Consiglio di sicurezza americano, da Henry Kissinger prima, da Alexander Haig dopo? E' stato l' ex maestro venerabile a raccogliere in breve tempo quattrocento ufficiali italiani e dell' Alleanza atlantica per contrastare l' avanzata comunista
(traduction)
Licio Gelli était-il le recruteur d'une structure d'information voulue et autorisée par le Conseil de sécurité américain, d'abord par Henry Kissinger, puis par Alexander Haig ? C'est l'ancien vénérable professeur qui a réuni en peu de temps quatre cents officiers italiens et de l'Alliance atlantique pour s'opposer à l'avancée communiste.
_ _ _
Dans le même article :
Un obiettivo che mai è stato abbandonato come emerge dai due documenti del giudice Carlo Palermo. Il primo è un rapporto riservato dei servizi italiani inviato al giudice il 16 aprile 1983 (protocollo numero 446/R) dal nucleo di polizia tributaria della Guardia di Finanza di Milano. Gli 007 raccontano (parzialmente) le attività di Theodore G. Shackley, vice capo della stazione della Cia a Roma negli anni Sessanta e, scrivono, direttore di tutte le azioni coperte della Cia per gran parte degli anni Settanta. Fu Ted Shackley riferiscono i nostri agenti segreti a presentare il capo della loggia massonica Licio Gelli negli anni Settanta ad Alexander Haig. Fu con l' imprimatur di Haig e Kissinger, rispettivamente vice e capo del consiglio nazionale di sicurezza americano, che Gelli reclutò nell' autunno del 1969 quattrocento alti ufficiali italiani e Nato nella sua loggia.
(traduction)
Un objectif qui n'a jamais été abandonné, comme il ressort des deux documents du juge Carlo Palermo. Le premier est un rapport confidentiel des services italiens envoyé au juge le 16 avril 1983 (numéro de protocole 446/R) par l'unité de la police fiscale de la Guardia di Finanza de Milan. Le 007 relate (partiellement) les activités de Theodore G. Shackley, chef adjoint de la station de la CIA à Rome dans les années 1960 et, écrivent-ils, directeur de toutes les actions couvertes par la CIA pendant la majeure partie des années 1970. C'est Ted Shackley qui a référé nos agents secrets pour présenter le chef de la loge maçonnique Licio Gelli à Alexander Haig dans les années 1970. C'est avec l'imprimatur de Haig et Kissinger, respectivement adjoint et chef du Conseil de sécurité nationale américain, que Gelli recrute à l'automne 1969 quatre cents hauts officiers italiens et de l'OTAN dans sa loge.
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Jeu 22 Oct 2020 - 22:08
“The election of Allende as President of Chile poses for us one of the most serious challenges ever faced in this hemisphere,” Kissinger wrote in his opening sentence, underlining it for effect. “Your decision as to what to do about it may be the most historic and difficult foreign affairs decision you will have to make this year,” he dramatically advised Nixon, “for what happens in Chile over the next six to twelve months will have ramifications that will go far beyond just US-Chilean relations.”
As reflected in the briefing paper, Kissinger’s key concern about Allende was that he had been freely elected, leaving the United States with little latitude to openly oppose his government as illegitimate, and setting a precedent that other nations might follow. Allende’s “model effect can be insidious,” Kissinger warned: “The example of a successful elected Marxist government in Chile would surely have an impact on—and even precedent value for—other parts of the world, especially in Italy; the imitative spread of similar phenomena elsewhere would in turn significantly affect the world balance and our own position in it.”
Is it the ultimate dishonour? Chris Blackhurst on Le Cercle, an exclusive think-tank said to be funded by the CIA
Saturday 28 June 1997
(...)
Brian Crozier, the author and well-known Cold-Warrior with close ties to MI6 and the CIA, is a senior member. Anthony Cavendish, the former senior MI5 man, is an old Cercle hand. Nicholas Elliot, the ex-MI6 officer, used to go to their meetings.
American regulars included Bill Casey and William Colby, heads of the CIA, Henry Kissinger, and Edwin Feulner from the Heritage Foundation. Mr Aitken's great hero, Richard Nixon, went to Cercle meetings after he left the White House. In Europe, Josef Bach, former chef de cabinet to the German Chancellor Adenauer, and Jean Violet, a Parisian lawyer and adviser to the French intelligence services, were also in Cercle.
In 1979, Mr Crozier presented a "planning paper" to the group. Among its aims was to secure changes of government in the UK and Germany. Mr Crozier noted that in the UK, with the accession of Mrs Thatcher, this had been achieved.
(...)
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Lun 21 Mar 2022 - 11:43
Sur Fritz Kraemer (mentor de Henry Kissinger et de Alexander Haig) :
http://www.worldsecuritynetwork.com/fritzkraemer
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Lun 21 Mar 2022 - 12:06
(je ne connaissais pas ces sites ; il faut donc recouper les informations)
Les coulisses du WEF : Klaus Schwab n'est-il que la figure de proue des élites mondialistes ?
(...)
Fait intéressant, Kissinger et Schwab étaient deux hommes dont l’histoire n’aurait jamais pu se rejoindre. Kissinger vient d’une famille juive de Bavière qui a émigré aux États-Unis en 1938, tandis que la famille de Schwab a collaboré avec les nazis et a profité des travailleurs forcés. Sans oublier la collaboration de Sulzer Escher-Wyss (le père de Schwab était un cadre supérieur là-bas) avec le régime d’apartheid sud-africain pour construire illégalement des bombes atomiques.
Dr. Klaus Schwab or: How the CFR Taught Me to Stop Worrying and Love the Bomb
The World Economic Forum wasn’t simply the brainchild of Klaus Schwab, but was actually born out of a CIA-funded Harvard program headed by Henry Kissinger and pushed to fruition by John Kenneth Galbraith and the “real” Dr. Strangelove, Herman Kahn. This is the amazing story behind the real men who recruited Klaus Schwab, who helped him create the World Economic Forum, and who taught him to stop worrying and love the bomb.
BY JOHNNY VEDMORE MARCH 10, 2022
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Jeu 7 Juil 2022 - 9:24
(à recouper aussi)
(...)
After a stint in the United States Army, beginning with the job of driving General Fritz Kraemer around war-torn Germany, thanks to the Oppenheimer family Kissinger was picked to attend Wilton Park for further training.
(...)
HERVE
Nombre de messages : 21412 Date d'inscription : 08/12/2009
But on the day the military moved to overthrow Salvador Allende, September 11, 1973, what the CIA informed President Nixon remains TOP SECRET. Forty-nine years after one of the most infamous military coups in Latin American history, the intelligence report in Nixon’s 9/11/1973 PDB on Chile continues to be classified as sensitive national security information. Nixon’s PDB of September 8, 1973, which is believed to contain initial CIA and Defense Intelligence Agency (DIA) reporting on specific coup preparations by the Chilean military, also remains completely redacted, almost half a century later
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Jeu 25 Mai 2023 - 17:25
Henry Kissinger’s Documented Legacy
A Declassified Dossier on HAK’s Controversial Historical Legacy, on His 100th Birthday
Kissinger’s 8 Years in Power Changed Chile, Cambodia, East Timor, Angola, and Much of the World, for the Worse
Washington, D.C., May 25, 2023 - As Henry Alfred Kissinger (HAK) reaches 100 years of age, his centennial is generating global coverage of his legacy as a leading statesman, master diplomat and realpolitik foreign policy strategist. “Nobody alive has more experience of international affairs,” as The Economist recently put it in a predictably laudatory tribute to Kissinger. But the historical record also documents the darker side of Kissinger’s controversial tenure in power: his role in the secret bombing campaign in Cambodia that killed over 100,000 civilians; the overthrow of democracy and the rise of dictatorship in Chile; disdain for human rights and support for dirty, and even genocidal, wars abroad, as well as involvement in the Nixon administration’s criminal abuses, among them the secret wiretaps of his own top aides.
To contribute to a balanced and more comprehensive evaluation of Kissinger’s legacy, the National Security Archive has compiled a small, select dossier of declassified records—memos, memcons, and “telcons” that Kissinger wrote, said and/or read—documenting TOP SECRET deliberations, operations, and policies during Kissinger’s time in the White House and Department of State. Among them are newly obtained documents on Kissinger’s role in TOP SECRET FBI surveillance of officials he suspected of leaking information on the clandestine U.S. bombing campaign in Cambodia, including his own NSC aide, Morton Halperin. “The illegal and rule-less government wiretaps not only violated the right to privacy but interfered with the political rights of those surveilled and those they talked to,” Halperin said in a statement to the Archive for this posting. “These surveillance records remind us of the need for eternal vigilance and accountability.”
TRANSCRIPTS OF KISSINGER’S CALLS REVEAL HIS CULPABILITY They expose Nixon’s policymaking, Kissinger’s key role, and how so many Cambodians came to be killed by U.S. aircraft.
NOTORIOUS 1973 ATTACK KILLED MANY MORE THAN PREVIOUSLY KNOWN Long-buried documents indicate that the true number of civilian casualties in the bombing of Neak Luong may have been nearly twice the official tally.
U.S. BLAMED THE PRESS FOR MILITARY LOOTING IN CAMBODIA Any theft “was done by civilian reporters in their wandering about the village,” according to a previously unrevealed Army investigation.
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Lun 29 Mai 2023 - 10:26
https://www.youtube.com/watch?v=-bXZy-TrKlw
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Dim 9 Juil 2023 - 10:06
(traduction)
Les activités clandestines des agences américaines (même avant et pendant le coup d'État de Pinochet) ont effectivement conduit à une impasse dans les relations avec les États-Unis et l'administration Ford. Comme on le sait depuis longtemps et comme le démontrent aujourd'hui les documents récemment déclassifiés et publiés par les Archives de sécurité nationale de l'université George Washington, les activités clandestines ou manifestes des États-Unis ont été particulièrement vigoureuses au début du "règne" d'Henry Kissinger, de 1969 à 1973, en tant qu'assistant spécial de Richard Nixon pour la sécurité nationale, puis en tant que secrétaire d'État de Nixon (1973-1974) et de Ford (1974-1977).
En plus de la persécution de milliers d'opposants chiliens, de nombreuses autres activités au détriment des citoyens argentins, paraguayens, uruguayens et brésiliens doivent être notées dans l'histoire du Plan Cóndor. Cependant, les opérations les plus reconnues qui, au cours des dernières semaines et la finalisation de cette présentation, ont été liées au Plan Cóndor sont : l'attentat - en septembre 1974, à Buenos Aires - contre le général Carlos Prats et de son épouse ; la grave tentative d'assassinat - octobre 1975, à Rome - de l'ancien vice-président d'Allende, Bernardo Leighton, leader des chrétiens-démocrates en exil, et de sa femme ; l'attaque au moyen d'une voiture piégée et l'assassinat de l'ancien ministre des Affaires Etrangères et de la Défense d'Allende, Orlando Letelier, et de sa secrétaire, Ronnie Moffitt - septembre 1976, à Washington.
C'est ce dernier fait qui a incité une partie des autorités américaines à prendre leurs distances avec Pinochet. Le citoyen américain Michael Townley, agent de longue date de la DINA qui a avoué sa participation active, et certains membres de l'Organisation nationaliste cubaine, sous les ordres du général Contreras lui-même et de son collègue Espinoza, ont été accusés puis condamnés pour ce crime. Cependant, Townley a accepté de coopérer avec l'accusation en échange d'une peine moins lourde, alors que les généraux susmentionnés ne seront poursuivis qu'en 1991 et condamnés respectivement à six et sept ans de prison. De la correspondance entre Townley et son contact à la DINA, Gustavo Echepare, pendant sa détention préventive aux Etats-Unis, il ressort également que Townley et la DINA avaient des contacts étroits et directs avec Stefano delle Chiaie de Avanguardia Nazionale, la fameuse formation néo-fasciste italienne, qui avait été chargé de l'exécution de l'attentat contre Leighton à Rome et qui était en fait devenu un agent de liaison entre les services secrets italiens et ceux des dictatures latino-américaines. Dans cette même correspondance, il est prouvé que delle Chiaie a même rencontré le général Contreras et Pinochet lui-même lors de leur présence aux funérailles de Francisco Franco à Madrid (novembre 1975).
HERVE
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Sujet: Re: Kissinger (Henry) Jeu 13 Juil 2023 - 9:46
Kissinger Briefed Nixon on Failed 1970 CIA Plot to Block Allende Presidency
(...)
Washington, D.C., August 8, 2023 - As the commander in chief of the Chilean army, Gen. René Schneider, lay dying in a hospital after being shot in a CIA-backed coup plot in October 1970, President Nixon placed a phone call to his national security advisor, Henry Kissinger, to ask “What is happening in Chile?” according to a transcript of their conversation posted today by the National Security Archive. Kissinger told the President that the CIA-backed plot to block Socialist president-elect Salvador Allende from being inaugurated—an operation ordered by Nixon five weeks earlier—had not succeeded. The Chilean military turned out to be “a pretty incompetent bunch,” according to Kissinger, having failed to seize power after the removal of Gen. Schneider, Chile’s top pro-constitution officer.
“There’s been a turn for the worse,” Kissinger explained, referring to the Schneider assassination, “but it hasn’t triggered anything else. The next move should have been a government takeover, but that hasn’t happened.”
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