(major) Jean Bougerol (PIO)

guy mayeu a écrit:

Gilbert Dupont se place ici au même niveau lamentable que Bouten.
Eh non C.P le ridicule ne tue pas, puisque Gilbert Dupont en vit   .

NB : @Bernard : C'est Alois.

Cordialement,

zut alors c'est pas aujourd'hui que je gagne

Mais fait le parler nom de dieu.

Guy Bouten décrit Jean Bougerol dans son livre "De Bende van Nijvel en de CIA" (pages 314-315)

(traduction)

Jean Bougerol était le fils d'une prostituée de Roux. Il n'a jamais eu beaucoup de contacts avec son père et l'homme a fini sa vie dans la solitude à Geel où il a reçu des soins psychiatriques. Malgré cela, Bougerol est arrivé jusqu'au grade de Major, bien que, selon ses intimes, il ne soit pas très discipliné, insensible au chagrin et présente même des traits malveillants. Je l'ai rencontré deux fois au cours de l'été 2005 dans sa spacieuse maison de Mont-sur-Marchienne (juste en dessous de Charleroi). La première conversation s'est déroulée sans heurts et avec courtoisie. Je me suis souvenu de trois choses en particulier. La remarque : "Si vous m'aviez rendu visite ici pendant les années de PIO et du Réseau Miller, j'aurais même connu la couleur de vos chaussettes avant que vous n'entriez".

Puis il y a eu le schéma de Trotsky auquel il attachait une importance considérable. Le major a dessiné trois cercles sur une feuille représentant l'idéologie, la révolution et la subversion. Là où les trois cercles se sont croisés, selon lui, la lutte armée a commencé. Il était fier de son travail et a immédiatement admis que lui et le colonel Militis avaient organisé des "actions musclées" pour fournir plus de ressources aux forces de l'ordre, sans préciser de quel type d'actions il s'agissait.

Enfin, il y a eu ses contacts internationaux avec Ray Cline, un ancien directeur de la CIA qu'il a rencontré à la secte Moon et à la WACL. Un autre bon ami du Major était Ivan Matteo Lombardo, ministre italien du commerce et membre de la Loge maçonnique P2. Bougerol a également traité avec l'avocat Jean Violet, un agent secret impliqué dans l'énorme scandale concernant les "avions renifleurs". Violet l'a présenté au club d'extrême droite CEDI, centre de documentation et d'information.

Lorsque j'ai remarqué que, selon Cline, il avait reçu une formation aux techniques de lutte contre le terrorisme et de guérilla, il s'est mis en colère : "Si tu vas trop loin, je te trouverai. Moins vous en savez, mieux c'est. Faites attention que vous n'entrez pas dans le collimateur comme certains de vos collègues". Il faisait référence à un journaliste qu'il avait suivi avec Dossogne en 1979 après la publication dans Knack d'un trafic d'armes illégal impliquant Vanden Boeynants et Boas de l'ASCO.

Quelques semaines plus tard, je l'ai rencontré à nouveau mais il a gardé ses distances. Il ne voulait plus parler du passé et m'a emmené à un vernissage d'un artiste local à deux rues de là. Il possédait une galerie d'art tout comme les agents secrets Davila, Armfelt et Vande Weghe. Le lieu idéal pour des rencontres incognito ...

Bougerol était à la tête d'un réseau anti-subversif en contact avec différents services secrets et qui avait les caractéristiques d'un réseau de type "stay-behind", mais vu dans un miroir déformant. Cette organisation était dirigée par des personnages aux idées d'extrême droite qui se réunissaient dans quelques obscurs ordres du temple. Les Templiers avaient des liens avec le SAC en France et la Loge maçonnique italienne P2 et se sont montrés maîtres dans l'art de manipuler les voyous au service du crime organisé. Ils pouvaient compter sur le soutien d'une organisation mafieuse dans l'entourage de VDB, du politicien PS Guy Mathot et du lobby juif de l'armement.

_ _ _

Je note que le major Jean Bougerol connaissait Ivan Matteo Lombardo. Ce dernier était présent au symposium de l'institut Alberto Pollio en mai 1965 ... comme - très probablement - Stefano Delle Chiaie.

https://archives.eui.eu/en/fonds/154204?item=IML-63

File: IML-63 01/1965 - 12/1965
Article de Lombardo intitulé 'L'Alleanza atlantica per la libertà' paru dans la revue 'Politica Estera'
Intervention de Lombardo intitulée 'Guerra comunista permanente contro l'Occidente' au congrès organisé sur 'La guerra rivoluzionaria' par l'Institut Pollio.

Texte révisé de l'intervention à une réunion du mouvement politique 'Nuova Repubblica' fondé par R. Pacciardi.

http://www.misteriditalia.it/strategiatensione/nascita/interventi/18.pdf

Un problème d'une importance essentielle soulevé par ce débat est, à mon humble avis, celui de l'urgence devenue désolante de porter à la connaissance d'une opinion publique non informée, ces séquences mentales traditionnelles, le concept inspirant, l'essence de celui-ci, même la dénomination avec laquelle l'indiquer, de l'énorme élément protéiforme, infini qu'est la "guerre révolutionnaire", c'est-à-dire la tentative du communisme de conquérir le pouvoir, non seulement dans notre pays, mais partout. En fait, l'aspiration suprême du communisme est la conquête du monde.

Les petites gens sont habituées à considérer la guerre et la paix selon les concepts et la terminologie traditionnels. En d'autres termes, elles ne se rendent pas compte que l'état précaire qui trouble le monde aujourd'hui n'a rien à voir avec la paix. Les gens doivent savoir que nous sommes en plein dans la troisième et dernière guerre mondiale. Il y en a très peu, même dans la classe politique, pour en prendre conscience, et ces très rares n'ont pas le courage de le dire.

Mais d'abord, comment désigner ce type de conflit permanent, ce type d'actions qui bouleversent le monde et qui sont déjà inscrites dans l'histoire ? Un phénomène si complexe qui englobe à la fois politique et diplomatie, psychologie et socialité, économie et finance, science et technologie ; qui investit le secteur nucléaire, le secteur spatial, celui des armements conventionnels, la guérilla; qui va même jusqu'à opérer dans le domaine de la sémantique, il doit être possible de l'indiquer avec une dénomination compréhensible et acceptable par le grand public.

A l'origine, ce phénomène a été indiqué - par Bernard Baroch en 1948 au Sénat américain - sous le nom de "Guerre froide". Mais comme définition, ce n'est pas exact, aussi parce qu'il ne convient pas pour indiquer une situation politique qui surchauffe et devient souvent chaude, une guerre guerrière. Le phénomène a été progressivement défini comme "guerre des idées", "guerre des mots", "guerre des artifices" : autant de définitions inadéquates.

À Oslo, en 1960, à l'Assemblée de l'Association du Traité de l'Atlantique, un excellent document qui résume les débats qui ont cherché à analyser et à enquêter sur le phénomène, l'a appelé "bataille pour l'esprit des hommes"; d'autres l'ont appelé plus tard "guerre des nerfs", "guerre psychologique". A Paris en 1960, et ici à Rome en 1961, deux conférences internationales, au cours desquelles des universitaires et des politiciens de nombreux pays ont participé, ont discuté du problème en l'appelant "guerre politique". Pour la facilité de compréhension de la majorité, ce n'était pas, et encore moins aujourd'hui, une définition heureuse, à la fois parce qu'elle est trompeuse dans son insuffisance à englober tous ses aspects, et parce qu'elle est trop douce pour indiquer sa substance dramatique.

Dans ce débat, le terme "guerre non orthodoxe" a été utilisé dans la traduction évidente d'une dénomination militaire de «un-orthodox war». Mais allons parler au peuple, à l'homme de la rue, de la "guerre non orthodoxe" ou, comme on pourrait mieux dire en italien, de «guerra eterodossa» : il ne pourra jamais en pénétrer le sens et se familiariser avec une telle dénomination.

(...)

Comment les neutraliser et leur faire face, le cas échéant, lorsqu'il s'agit de mouvements subversifs, de sabotage économique, d'attaque des institutions? Pour l'instant, au moins, il n'y a pas de problèmes de terrorisme, de liquidation physique, d'enlèvement, comme cela s'est produit ailleurs, par exemple avec le meurtre de dirigeants ukrainiens en exil, avec l'enlèvement de juristes, etc. etc.  Mais tout peut arriver n'importe où !

Et le problème de la guérilla? Et celle de l'espionnage vaste et infini, dans les domaines militaire et scientifique, dans les domaines technologique et industriel ?

Tels sont les problèmes qui doivent être abordés dans la perspective de la dénonciation née de cette conférence. Je suis conscient que, face à une entreprise de déformation subversive, de nature internationale, ce n'est pas seulement en interne que les problèmes doivent être traités, mais aussi au niveau de la collaboration internationale la plus étroite. Bref, c'est un problème de l'état-major de la «guerre contre-révolutionnaire», «d'Interpol politique» qui se propose libre s'il veut survivre, s'il ne veut pas mourir plus à cause de sa propre stupidité que par la violence et le raffinement de l'assaut ennemi.

Nous devons comprendre que - que ce soit les Caraïbes ou le Vietnam, Berlin, Chypre, l'Afrique noire ou la Malaisie - la cible constante et unique de l'assaut impitoyable contre la "guerre permanente" menée par le communisme est notre civilisation. Bien sûr, ce n'est pas seulement là-bas - dans ces coins éloignés du monde où les petites gens sont inconnues et apparaissent, à tort, comme pas d'accidents sur les problèmes de leur vie quotidienne - c'est partout où la menace communiste agit et donc aussi, et surtout, dans chacun des pays du monde libre.

Il est question du PIO et de Jean Bougerol dans

https://www.senate.be/lexdocs/S0523/S05231297.pdf

(notamment à partir de la page 84)

Le major Bougerol est décédé la semaine dernière dans une maison de repos.

michel a écrit:

Le major Bougerol est décédé la semaine dernière dans une maison de repos.

Il n'était pas question d'un dossier (contenant de nombreuses révélations) dans le coffre de son notaire?

Il était divorcé.. Avait-il des enfants?..

https://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-jean-bougerol-est-mort-avec-ses-secrets-5fc2a246d8ad585a4586717d

RIP.

https://ia801409.us.archive.org/5/items/dbec-ocr/DBEC%20OCR.pdf












https://en.wikipedia.org/wiki/Ivan_Matteo_Lombardo

http://www.misteriditalia.it/strategiatensione/nascita/interventi/18.pdf





(traduction d'un extrait)

A mon humble avis, un problème d'importance essentielle soulevé par ce débat est celui de l'urgente nécessité, devenue maintenant angoissante, de porter à la connaissance d'une opinion publique non informée, adepte des schémas mentaux traditionnels, le concept inspirateur, l'essence même, voire la dénomination avec laquelle l'indiquer, de ce phénomène énorme, protéiforme, infini qu'est la "guerre révolutionnaire", c'est-à-dire la tentative du communisme de conquérir le pouvoir, non seulement dans notre pays, mais partout. En fait, l'aspiration suprême du communisme est la conquête du monde.

Les gens ordinaires sont habitués à considérer la guerre et la paix selon des concepts et une terminologie traditionnels. Ils ne se rendent pas compte, en effet, que l'état précaire qui trouble le monde aujourd'hui n'a rien à voir avec la paix. Les gens doivent savoir que nous sommes au milieu de la troisième et dernière guerre mondiale. Il y en a très peu, même dans la classe politique, qui s'en rendent compte et, ces très peu, n'ont d'ailleurs pas le courage de le dire.

Mais d'abord, comment désigner ce genre de conflit permanent, ce genre d'actions qui bouleversent le monde et qui sont déjà inscrites dans l'histoire ?

Un phénomène aussi complexe qui englobe, à la fois, la politique et la diplomatie, la psychologie et la socialité, l'économie et la finance, la science et la technologie ;

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* Ivan Matteo Lombardo (Milan 1902 - Rome 1980). Chef d'entreprise, il fait partie des reconstituteurs (1942) du Parti socialiste mais dans une position fortement anticommuniste. Il a également mené une activité clandestine notable. Sous-secrétaire à l'industrie et au commerce dans le cabinet Parri et dans le premier cabinet De Gasperi, au congrès de Florence (1946), il est élu secrétaire du Parti socialiste de l'unité prolétarienne. Député à l'Assemblée constituante, il se sépare en 1947 du parti pour donner vie au mouvement d'unité socialiste, qui fusionna plus tard dans le PSLI, puis dans le PSDI. Ministre de l'industrie et du commerce (1948-49) et ministre du Commerce extérieur (1950-51), président de la Triennale de Milan (1949-61). Très proche des Américains, selon l'historien Agostino Giovagnoli, «L'exclusion des communistes du gouvernement a été décidée par De Gasperi (...) suite à une histoire qui a eu son protagoniste en Ivan Matteo Lombardo. En effet, les informations fournies par Lombardo aux États-Unis ont eu un poids important pour orienter De Gasperi vers la décision de retirer les communistes du gouvernement ". Après la première législature, il n'a jamais été réélu.

Voir aussi

https://www.delpher.nl/nl/kranten/results?query=Ivan+Matteo+Lombardo&page=1&sortfield=title&coll=ddd

et

https://www.newspapers.com/image/46178891/?terms=%22Ivan%20Matteo%20Lombardo%22&match=1





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https://www.cia.gov/readingroom/search/site/Matteo%20Lombardo

notamment :

https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP73-00475R000101390001-3.pdf

Ivan Matteo Lombardo connaissait Adriano Magi-Braschi (qui a bien connu Robert Close).

Hayek: A Collaborative Biography: Part XIII: 'Fascism' and Liberalism in the ...
publié par Robert Leeson

L'oro di Gelli: Strage di Bologna
De Roberto Scardova





(traduction)

Au cours des premières semaines de 1974, dans un climat politique tendu par l'imminence du référendum sur le divorce, une réunion des hauts responsables de l'Ordine Nuovo se tient près de Rimini. Maggi y avait participé et, à son retour, avait annoncé à Tramonte que la cellule de l'Ordine Nuovo de Padoue avait été choisie pour mener un attentat à Bologne, qu'il devait lui-même organiser. Une deuxième réunion s'est tenue en avril à Rovigo, chez Giovanni Melioli, en présence d'extrémistes de la région de la Vénétie provenant de divers endroits, et avec eux des amis de Spiazzi comme Elio Massagrande et le général Adriano Magi Braschi, et divers officiers servant dans les bases américaines. Lors de cette réunion, une stratégie d'attaque violente contre les "Rouges" a été décidée, selon les principes de la "guerre non orthodoxe", codifiée par la directive Westmoreland.

http://www.strano.net/stragi/tstragi/salvini/salvin43.htm

LE INTERSEZIONI DELLA STRUTTURA DI ORDINE NUOVO CON GLI APPARATI MILITARI INTERESSATI ALLA GUERRA NON ORTODOSSA

IL RUOLO DEL GENERALE ADRIANO GIULIO CESARE MAGI BRASCHI

(traduction)

LES INTERSECTIONS ENTRE LA STRUCTURE DE ORDINE NUOVO ET LES APPAREILS MILITAIRES INTÉRESSÉS PAR LA GUERRE NON ORTHODOXE

LE ROLE DU GENERAL ADRIANO GIULIO CESARE MAGI BRASCHI

(extraits)

(...)

En effet, malgré les proclamations de guerre nationale/révolutionnaire présentes dans les textes de Ordine Nuovo et dans les prises de position de ses principaux représentants, qui auraient impliqué, comme Vincenzo VINCIGUERRA l'a toujours souligné, un refus cohérent des deux blocs militaires (le communiste, évidemment, et celui né aussi de l'"occupation" de notre Pays par les forces anglo-américaines) et un rejet du monde conservateur et bourgeois selon les idéaux les plus purs des combattants de la R.S.I., il semble désormais certain que l'organisation de RAUTI, MACERATINI, MAGGI et SIGNORELLI, pour ne citer que les idéologues les plus connus, ne dédaignait pas les contacts et les alliances avec les appareils institutionnels et avec le monde militaire officiel, attestait des positions d'extrême défense du choix atlantique et s'opposait à toute forme de "glissement", même timide, du Pays vers la gauche.

La figure centrale de ce croisement, outre toute l'histoire de l'enrôlement des ordinovistes dans les NUCLEI DIFESA DEL STATO (Unités de défense de l'État), déjà abordée dans la première phrase/ordre, est celle d'un général, inconnu de l'opinion publique et des médias, à savoir le général Adriano Giulio Cesare MAGI BRASCHI, l'un des plus grands experts et propagandistes, depuis plus de 40 ans, des techniques de guerre non orthodoxes.

La figure du général MAGI BRASCHI est apparue pour la première fois à la suite de certains interrogatoires d'Ettore MALCANGI, le représentant de la droite milanaise longtemps réfugié à Villa d'Adda avec Carlo DIGILIO, qui a décidé, par son témoignage et dans les limites de ses connaissances, de faire la lumière sur certains aspects équivoques du milieu politique dans lequel il a longtemps milité.

Ettore MALCANGI a rapporté que Carlo DIGILIO, pendant la période de leur fuite commune, lui avait confié qu'il avait eu des relations avec des milieux de la C.I.A. et qu'il avait rencontré un général important, lié d'une manière ou d'une autre à la N.A.T.O. de Vérone, dont le nom de famille, selon les souvenirs de MALCANGI, était FRASCA ou BRASCA ou BRASCHI (int. MALCANGI, 2.10.1995, f.3, et annotation R.O.S. sur les structures d'intelligence, 8.5.1996, vol.23, fasc.9, f.115).

Avec ce général, Carlo DIGILIO avait participé à une réunion qui avait eu lieu vers 1973, probablement au Centre CARLOMAGNO de Vérone, à laquelle étaient présents des représentants de toutes les composantes de la droite et de l'extrême droite : le Dr MAGGI pour l'Ordine Nuovo, Giuliano BOVOLATO pour le S.A.M. de Milan, Carlo FUMAGALLI pour le M.A.R. et le colonel SPIAZZI pour les NUCLEI DIFESA DELLO STATO.

(...)

Cette documentation a été soumise à l'expert Dr. Aldo Giannuli pour une intégration au rapport principal visant spécifiquement à analyser le rôle joué par l'officier dans les structures italiennes de la guerre non orthodoxe.

Le rapport complémentaire a été déposé le 12.9.1997 (voir vol.22, fasc.1 ) et de la riche analyse effectuée par l'expert, il est confirmé que le général MAGI BRASCHI était le meilleur spécialiste de l'armée italienne en matière de contre-insurrection et l'officier à qui l'on a confié une sorte de délégation à la représentation externe et presque à la "propagande" du sujet, à travers la participation à des cours et des conventions, un rôle qui correspond bien à ce qui a été rapporté par Carlo DIGILIO et par les autres témoins (voir le rapport du Dr Giannuli, pages 52-53).

De l'analyse de la documentation contenue dans les archives du général MAGI BRASCHI, il ressort qu'il a été personnellement l'auteur, en 1963/1964, des deux manuels des SIFAR sur la guerre non orthodoxe intitulés "La Parata" et "La Risposta" (voir rapport cité ci-dessus, p. 33-34). ) et, surtout, que sa participation à la Conférence de l'Institut POLLIO en mai 1965 n'avait pas été une initiative "privée" de l'officier, mais qu'il y avait assisté par mandat explicite du chef d'état-major de l'armée, le général ALOJA, de sorte qu'on peut affirmer que nos plus hautes structures militaires avaient directement participé à l'organisation de la Conférence à laquelle assistaient ceux qui, dans les années suivantes, allaient devenir les principaux protagonistes, au niveau opérationnel, de la stratégie de la tension (voir rapport cité, pp. 39-40).

Dans une note trouvée dans la villa du général MAGI BRASCHI, datée du 6.5.1965, c'est-à-dire le lendemain de la conclusion de la conférence, l'officier rend compte au chef d'état-major, sur un ton jubilatoire, de l'avancement des travaux en soulignant que "selon les ordres du V.E., dans les jours 3/4/5 mai, j'ai assisté à la Conférence" dont les travaux ont souligné "la nécessité d'une action qui puisse affronter efficacement dans notre Pays les développements de la guerre révolutionnaire, l'opportunité d'une étroite collaboration entre civils et militaires" (voir rapport cité, page 39).

Il convient donc de rappeler les passages saillants du rapport présenté par le général MAGI BRASCHI le dernier jour de la Conférence, dans lequel il exprime, en termes très clairs, les besoins imposés par les nouvelles formes de lutte contre le danger de la "guerre révolutionnaire" communiste qui serpentait silencieusement dans le pays et pénétrait les noyaux vitaux de la société :

"....L'action militaire est déterminante, c'est connu, tout le monde l'a dit.
C'est une action militaire.
Mais ce n'est pas seulement l'armée. Cela a été dit par BELTRAMETTI .
La guerre n'est plus seulement militaire.
Elle est "aussi" militaire, en dernière analyse ; mais elle est économique, sociale, religieuse, idéologique.
Si la Première Guerre mondiale a vu naître les États majors combinés, c'est-à-dire la nécessité d'avoir des commandements composés des trois armes, c'est-à-dire le raisonnement des États majors en fonction tridimensionnelle ; si la Deuxième Guerre mondiale a vu naître les États majors intégrés, c'est-à-dire les États majors comprenant le personnel de plus de nations : cette guerre veut les États majors élargis, les États majors comprenant les civils et les militaires en même temps".

Les paroles du général MAGI BRASCHI sur la nécessité d'affronter et de vaincre l'ennemi en constituant des "États majors élargis" semblent annoncer directement la formation des NUCLEI DIFESA DELLO STATO.

Mais surtout, en ce qui concerne les profils de responsabilité des sujets impliqués dans cette enquête et dans les enquêtes connexes et l'interprétation de leur comportement, les relations étroites entre le Dr. Carlo Maria MAGGI et un personnage du niveau du Général MAGI BRASCHI, nous permettent d'affirmer que la structure occulte de Ordine Nuovo n'était pas l'expression de quatre subversifs fanatiques, mais que, au moins tendanciellement, une telle structure avait des points de référence militaires et institutionnels sûrs capables, au moment opportun, d'exploiter les effets de peur et de désorientation que les attentats devaient provoquer.

Après le décès de Bougerol, il y a eu une annonce sur le groupe facebook "tueries du Brabant".
Je trouve très significatif que Dossogne et Bultot aient réagi à cette occasion et exprimé leur tristesse.
C'est la preuve que leur relation de confiance était intacte.

je ne vois aucune preuve de quoi que ce soit....c'est une émoticone "triste" tout simplement quelque soit la personne décédée je trouve toujours un décés, une mort triste.....en attendant ca fais peser des doutes....sur les intentions des personnes .....

On comprend que Bultot et Dosogne sont des connaissances de Bougrol
Ils sont tristes de la mort du vielle homme.
Qu’ont-ils en commun avec le militaire ?Le WNP, l’anti communisme, des secrets,
Un rapport maître serviteur
Dans le contexte TBW cette connexion deviens au minimum suspicieuse

Selon Guy Bouten, Jean Bougerol connaissait Yvan Matteo Lombardo.

Ce dernier a pris la parole à la Conférence sur la guerre révolutionnaire organisée en mai 1965 par l' Institut Alberto Pollion d'études militaires à l' hôtel Parco dei Principi à Rome

https://fra.wiki/wiki/Convegno_dell%27hotel_Parco_dei_Principi

Il y avait aussi Adriano Magi-Braschi, bien connu (plus tard ?) de Robert Close (WACL, ABN...)

Vu que Paul Vanden Boeynants connaissait Jean Bougerol et Robert Close, il y a sans doute eu des contacts directs entre Bougerol et Close.

Jean Bougerol était passionné par la guerre psychologique, la spécialité de Adriano Magi-Braschi.

Sur Ivan Matteo Lombardo, membre de l'A.E.S.P. :

https://www.cryptome.org/2012/01/cercle-pinay-6i.pdf

Ivan Matteo Lombardo connaissait bien le général Lyman Lemnitzer.

Le destinataire de la lettre est le colonel Renzo Rocca, proche du ministre Paolo Emilio Taviani.








https://archives.nato.int/shapex-65

https://archives.nato.int/uploads/r/nato-archives-online/0/1/b/01b663c4ee5223a0dd96a3a6cfab5f7f3b17c00e7444c4078d84619581185b48/MCM-0037-1965_ENG_PDP.pdf

Florimond Damman est décédé en 1979 et Ivan Matteo Lombardo en 1980...

Dans la liste des participants à ce qui a sans doute été le 25ème et dernier congrès du CEDI :

Madrid - 25-28 Novembre 1976

_  

Benoît de Bonvoisin

Jean Bougerol

Brian Crozier

Florimond Damman

Jacques Jonet

Bernard Mercier

Carlo Pesenti

Antoine Pinay

Angèle Verdin  

Jean Violet

(...)

Note :

Carlo Pesenti était lié à la Milice de Jésus-Christ et a lancé les invitations pour la réunion de Royaumont ; il a aussi supporté financièrement Avanguardia Nazonale de Stefano Delle Chiaie...

Florimond Damman était en contact avec Yves Guérin-Sérac de Aginter Presse (où on retrouvait aussi Stefano Delle Chiaie).