De Bonvoisin, Benoît (Baron)

michel a écrit:

Après quelques mois de silence dû au décès de son rédacteur en chef Rudolphe Bogaerts, le très controversé hebdomadaire satirique PERE UBU est à nouveau disponible. Le fond n'a pas changé mais la partie la plus intéressante reste la rubrique UBU THEMIS qui doit avoir quelques informateurs bien placés. On trouvera ci-dessous un article daté du 21/1/08 :

Si l'article dit vrai, on se demande pourquoi le Baron, toujours si prompt à attaquer, ou son avocat, n'a pas immédiatement demandé la récusation de Md. Degrijse pour suspicion légitime.
Les déclarations rapportées de cette dernière étant autrement préjudiciables pour un procès qu'un certain "souper spagetthi".

N'y a t-il pas une différence entre un juge d'instruction qui instruit à charge et décharge et un juge de tribunal qui doit se forger une opinion pour rendre son verdict ?
On peut penser qu'elle avait déjà un avis.

Henry a écrit:

N'y a t-il pas une différence entre un juge d'instruction qui instruit à charge et décharge et un juge de tribunal qui doit se forger une opinion pour rendre son verdict ?
On peut penser qu'elle avait déjà un avis.

Oui la différence existe certes.
Mais le Juge du fond ne peut, lui non plus, donner l'impression qu'il a déjà un avis avant le jugement et avant d'avoir entendu toutes les parties.
Des présidents d'Assises se sont faits récusés pour les mêmes raisons.
Alors, qu'attend "notre" Baron pour réagir?

Son avocat a fait acter les propos de la juge par le greffier, donc on peut s'attendre à une réaction.
On se demande quand même si les magistrats font exprès de donner des arguments pareils à la défense.
Avec des airs pareils, on atteindra vite le délai raisonable et là, ce ne sera pas du fait du Baron.

Baron Benoît De Bonvoisin krijgt hersenbloeding
Benoît De Bonvoisin (69), bijgenaamd de zwarte baron, is zwaar ziek. Hij werd een paar dagen geleden getroffen door een hersenbloeding.

Baron Benoît De Bonvoisin ligt in een Brussels ziekenhuis nadat hij een paar dagen geleden een hersenbloeding kreeg. Over zijn toestand raakte gisteren niets meer bekend.

De Bonvoisin is één van de meest kleurrijke figuren uit de recente Belgische geschiedenis. Ooit was hij bij de Franstalige christen-democraten de rechterhand van de voormalige premier Paul Vanden Boeynants. Hij werd er door sommigen lang van verdacht dat hij banden zou hebben met extreem-rechts. Daar dankt hij ook zijn bijnaam de 'zwarte baron' aan.

De naam van De Bonvoisin werd ook genoemd in het dossier van de Bende van Nijvel. Volgens sommige theorieën zou extreem-rechts achter de aanslagen van de Bende zitten om op die manier de Belgische staat te destabiliseren.

De Bonvoisin zou extreem-rechts gefinancierd heben. Die bewering kon, ondanks ontelbare onderzoeken, nooit hard gemaakt worden. De carrière en het leven van De Bonvoisin werden kapotgemaakt door de vele geruchten.

De Bonvoisin stond recent nog samen met twee vermeende medeplichtigen terecht voor de Brusselse correctionele rechtbank wegens laster en eerroof. Albert Raes, de voormalige directeur van de Staatsveiligheid, diende klacht in tegen de drie omdat zij documenten zouden vervalst hebben om aan te tonen dat Raes en De Staatsveiligheid in de jaren '80 eigenlijk voor de Russische geheime dienst KGB werkten.

Raes en De Bonvoisin zijn gezworen vijanden. Volgens de baron ligt Raes aan de basis van alle ellende die hem overkomen is. Dat proces moest normaal volgende maand verder gezet worden maar allicht zal dit niet meer kunnen.

Source : http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?ArticleID=G6622AI21

Le baron serait gravement malade. Il a eu une hémorragie cérébrale et est hospitalisé dans un hôpital bruxellois.

confirmé par sources judiciaires

Une information judiciaire vise la Sûreté de l'Etat
Le parquet de Bruxelles a ouvert une information judiciaire à l'encontre de hauts fonctionnaires de la Sûreté de l'Etat, soupçonnés de calomnie et de diffamation au détriment du baron Benoît de Bonvoisin, écrit le quotidien De Morgen vendredi.

L'enquête, initiée par le procureur du roi Bruno Bulthé, vise en premier lieu Albert Raes, l'ancien patron de la Sûreté de l'Etat. Avec quelques collaborateurs proches, ce dernier aurait, au début des années 80, rédigé une note dans laquelle le baron est décrit comme étant un financier d'extrême droite. Le Comité R, qui contrôle les services de renseignement, planche par ailleurs sur un rapport concernant d'éventuelles malversations au sein de la Sûreté de l'Etat. (belga)
02/11/07 11h33 QUELLE SUITE A CECI ??

Pour en revenir au site de départ :

http://www.baronbenoitdebonvoisin.com/Francais/benoit.html

Je note ce qui suit :

" Maître Mario Spandre publia récemment sa plaidoirie : Schurkenstaat België. Samenzwering tegen Benoît de Bonvoisin (Belgique Etat bandit. Le complot contre Benoît de Bonvoisin) aux éditions Van Halewyck. L'édition française vient d'être publiée sous le titre " L'état coupable ", aux éditions Jourdan le Clercq. "

Je crois que Mario Spandre (qui a été l'avocat de Benoît de Bonvoisin) est maintenant décédé. Il a participé à la sécession katangaise.

On retrouve son nom de façon étonnante dans divers articles et documents :

Voici donc ce que Orlando raconta (en italien) à Massimo Giraudo, gradé des carabinieri (gendarmerie italienne), en 1994, pendant l'enquete sur l'attentat de Piazza Fontana (Milano, 12/12/1969) :

Lettera numero 3

18 maggio 1994, Gaetano Orlando (Mar) al colonnello dei carabinieri Massimo Giraudo nell'ambito dell'inchiesta milanese su Piazza Fontana In merito al viaggio in Belgio, chiariva che esso ebbe luogo probabilmente nel giugno del 1974, quando egli si trovava in Svizzera, a Lugano, in un appartamento sito in via dei Tigli. Era lì da circa venti giorni quando venne
avvisato da un magistrato elvetico che era stato localizzato. Lo stesso magistrato gli aveva fornito un indirizzo di Bruxelles al quale rivolgersi per trovare ricovero. Non intendeva fare il nome del magistrato che, tra l’altro, conosceva già da un periodo antecedente alla sua latitanza.

L’indirizzo di Bruxelles corrispondeva all’avvocato Mario Spandre, definito uno dei maggiori terminali del mondo nel campo del traffico di armi, con ufficio sito in Avenue de Broqueville 92 [...]. Tale avvocato gli procurò un’abitazione e lo indirizzò, dopo circa altri venti giorni, presso un procuratore di corte di Madrid, il giudice Antonio José Hernandez Navarro [...]. Lo Spandre disse che gli avevano parlato molto bene di lui e gli propose di fare da
intermediario in traffici di armi [che andavano] dall’aereo da caccia al carro armato alla mitragliatrice.

Lui rifiutò la proposta, ricordava che uno dei maggiori destinatari delle armi per il Sudafrica, e il giorno dopo, o quello successivo, fu invitato a un pranzo alla palazzo della Nato di Bruxelles. Ricordava con precisione la circostanza perché lo aveva indotto a pensare gli era si era voluto far capire che non vi era alcun pericolo nei traffici di armi in cui gli si era offerto di fare da intermediario in quanto erano sotto copertura Nato.

Al pranzo alla Nato, che si svolse con ufficiali statunitensi, era presente anche l’avvocato Spande. Gli ufficiali erano 4 o 5 ed erano sicuramente stati impiegati n Italia perché parlavano la lingua molto bene. Pur non volendo scendere per il momento nei particolari, l’Orlando precisava che l’argomento del “pranzo di lavoro” fu l’effettuazione del colpo di stato in Italia da realizzarsi nel 1974 con ’appoggio attivo degli americani. Il colpo di stato era ricomprensivo dell’effettuazione di attentati senza vittime.


Je vous laisse traduire avec internet. C'est très intéressant ...


Par ailleurs, dans le cadre de l' Angolagate :

http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/files/2009/11/angolagatejugement.1258390384.pdf

3.2.2.1.1- Le compte de la société ANGONEGOS Ltd : page 324
3.2.2.1.1.1- L’alimentation du compte ANGONEGOS Ltd : page 325

En février 1992, Monsieur CURIAL élaborait “les premiers actes” d’une société “off shore” dénommée ANGONEGOS Ltd, avec l’aide d’un avocat belge, Maître SPANDRE. Malgré les vols reliant quotidiennement l’Angola à la Belgique, cet avocat conseillait, pour des raisons fiscales, de constituer la société en Irlande, à Dublin (D 5500/2, D 5500/3, D 5517/2, D 5527/2, D 5527/3, D 5528/3, D 5535/2, D 5535/3, D 7501, notes d’audience, pages 310 et 311, conclusions du 24 février 2009, pages 10 à 12, 45 et 46).

- - -

Voir :

http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Angolagate-Curial-dans-la-lumiere-84152/

Justice | 17 Novembre 2008 | Mise à jour le 31 Octobre 2009

Angolagate: Curial dans la lumière

Les carnets d'Yves Bertrand ne peuvent pas être sur le devant de la scène dans le procès de l'Angolagate. Jean-Bernard Curial, ancien patron de sociétés en Angola soupçonné d'avoir joué un rôle primordial dans cette affaire de commerce d'armes, a été l'acteur principal de l'audience de lundi. Il est soupçonné d'avoir initié la vente d'armes et d'avoir perçu des commissions.


( ... )

Ceux qui ne connaissent pas Gaetano Orlando, terroriste accueilli par Mario Spandre (avocat de Benoît de Bonvoisin), peuvent consulter "Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy" de Philip Willan (en partie sur Google Books).

A la page 113, il est décrit comme "Fumagalli's henchman" (partisan enthousiaste).

Pour en savoir plus sur Fumagalli :

http://diquadila.splinder.com/post/21833945

Strategy of tension: case of Italy (by Claudio Celani) - PART 2

C'est très fort. Mario Spandre a, selon ses infos, abrité un terroriste italien en fuite.

Un essai de traduction d'un extrait :

( ... ) Il était là depuis une vingtaine de jours quand il a été alerté par un magistrat suisse qu'il avait été localisé. Le même juge lui a donné une adresse à Bruxelles à contacter pour trouver un abri.

Il n'a pas l'intention de nommer le juge qu'il connaissait déjà depuis une date antérieure à sa fuite.

L'adresse correspond à Bruxelles avocat Mario Spandre, reconnu comme l'un des plus grand "terminal" (?) du monde dans le trafic d'armes, avec des bureaux situés dans l'avenue de Broqueville 92 ( ... )

HERVE a écrit:

Ceux qui ne connaissent pas Gaetano Orlando, terroriste accueilli par Mario Spandre (avocat de Benoît de Bonvoisin), peuvent consulter "Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy" de Philip Willan (en partie sur Google Books).

A la page 113, il est décrit comme "Fumagalli's henchman" (partisan enthousiaste).

Pour en savoir plus sur Fumagalli :

http://diquadila.splinder.com/post/21833945

Strategy of tension: case of Italy (by Claudio Celani) - PART 2

Attention. Source= Executive Intelligence Review. = Publication de Lyndon Larouche.

"Larouche is the founder and contributing editor of the Executive Intelligence Review, and has written prolifically on economic, scientific, and political topics, as well as on history, philosophy, and psychoanalysis.

He was sentenced to 15 years' imprisonment in 1988 for conspiracy to commit mail fraud and tax code violations, but continued his political activities from behind bars until his release in 1994 on parole. His defenders believe the prosecution was a politically motivated conspiracy involving government officials and a mass-media brainwashing campaign.[1] His appellate attorney, Ramsey Clark, a former U.S. Attorney General, argued that the case represented an unprecedented abuse of power by the U.S. government in an effort to destroy the LaRouche movement.[2]

LaRouche's supporters see him as a political leader in the tradition of Franklin D. Roosevelt and Martin Luther King, while other commentators regard him variously as a cult leader, fascist, or anti-Semite.[3] Norman Bailey, formerly with the National Security Council, described LaRouche's staff in 1984 as one of the best private intelligence services in the world, while the Heritage Foundation, a right-wing 'think tank', has said he leads "what may well be one of the strangest political groups in American history."[4]

Pour VicarInAspic :

Je ne suis pas certain de comprendre le sens de votre commentaire. Je n'ai en tout cas aucun avis pertinent sur Lyndon Larouche ...

L'information que j'ai postée vient du site suivant :

http://antonella.beccaria.org/2010/05/06/gaetano-orlando-il-suo-viaggio-in-belgio-il-traffico-darmi-e-il-pranzo-di-lavoro-alla-sede-della-nato/

Vous trouverez Antonella Beccaria à d'autres endroits sur ce site, notamment dans un article en italien posté par Michel. Si quelqu'un avait la gentillesse de le traduire ...

LAROUCHE:très ,tres intéressant ......je sème a tout vent de l extrême gauche a extrême droite .

Pour Alain :

Je ne vois pas ce que des allusions à ce personnage viennent faire ici ...

Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?

Les liens de l'avocat et apologiste de Benoît de Bonvoisin avec un terroriste d'extrême-droite italien et le fait que Mario Spandre apparaisse dans l'Angolagate semblent bien établis.

HERVE a écrit:

Je ne vois pas ce que des allusions à ce personnage viennent faire ici ...

Si j'ai bien compris, ils font référence au lien http://diquadila.splinder.com/post/21833945 (Claudio Celani) et non celui d'Antonella Beccaria.

En passant, est-ce que le baron est toujours malade?

aurore a écrit:

En passant, est-ce que le baron est toujours malade?

Accident vasculaire irréversible.

HERVE a écrit:

Pour Alain :

Je ne vois pas ce que des allusions à ce personnage viennent faire ici ...

Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?

Les liens de l'avocat et apologiste de Benoît de Bonvoisin avec un terroriste d'extrême-droite italien et le fait que Mario Spandre apparaisse dans l'Angolagate semblent bien établis.

LAROUCHE +GENOUD +LECERF (de Bonvoisin )financement ou pas ? des mouvements durs EXTREMES droites et gauches .
Pourquoi financement ou pas ? :parce que jamais condamné !

Merci pour la précision ! Pas de nouvelles du baron ...

On retrouve "Executive Intelligence Review", en français, sur :

http://www.solidariteetprogres.org/article523.html

Ce qui est dit sur Fumagalli est "factuel" et ne devrait pas poser de problème. La prudence est toujours de mise mais cela ne devrait pas nous écarter de Mario Spandre (ANGONEGOS Ltd , etc).

Je me permets de signaler l'article (d'actualité) suivant :

http://www.politis.fr/Brescia-la-justice-vole-en-eclats,12241.html

Les anciens militants fascistes accusés d’un attentat meurtrier en 1974 ont été acquittés pour « insuffisance de preuves ». Un verdict qui provoque une forte indignation dans le pays.

C’était le 28 mai 1974 : une manifestation contre la violence fasciste est organisée piazza della Loggia, à Brescia, par plusieurs syndicats. Une bombe placée dans une poubelle explose, tuant huit personnes, en blessant une centaine d’autres. Cinq ans auparavant, le 12 décembre 1969, un attentat sur la piazza Fontana, à Milan, avait marqué le début de la stratégie de la tension, visant à créer un climat de déstabilisation politique et sociale dans l’Italie des (...)

HERVE a écrit:

Merci pour la précision !

Ah ! Parce que pour vous, c'est précis !! Si vous avez le décodeur, je prends ... Pardon, vous prêtez ?

LISEZ les engagements politiques de LAROUCHE et de GENOUD .....et ,alors vous aurez 1 vue sur la strategie de la tension et des actions terroristes .

Je ne voudrais pas tirer sur une ambulance puisque le baron Benoît de Bonvoisin est gravement malade ... ni insister sur le cas de Mario Spandre qui est décédé.


Voici donc, sans commentaires, deux articles récents :


http://archives.lesoir.be/justice-toutes-les-rumeurs-sont-basees-sur-des-faux-_t-20091112-00QU95.html?queryand=%22de+Bonvoisin%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=5&all=549&nav=1

Epilogue de la saga du complot Sûreté-KGB

BORLOO,JEAN-PIERRE

Jeudi 12 novembre 2009

Justice Toutes les rumeurs sont basées sur des faux

C’est l’épilogue d’une longue saga judiciaire débutée en 1995. Depuis lors, planent des suspicions de complot ourdi par la Sûreté de l’Etat, de mèche avec le MI5 britannique, le KGB russe et les services américains… Mardi, la justice bruxelloise a tranché : toutes ces rumeurs sont basées sur des faux. Les fournisseurs de ces faux, Eric Van de Weghe et Christian Amory, ont été condamnés. Le cas du commanditaire et utilisateur de ces documents, le baron Benoît de Bonvoisin, a été disjoint pour cause de maladie de l’intéressé.

L’affaire démarre en 1995 quand le baron est aux prises avec la justice dans le cadre de l’affaire Cidep-PDG (faux, escroquerie, abus de confiance). Mal embarqué, celui-ci réplique et attaque. Il produit une série de documents faisant état d’un complot qui se tramerait au plus haut niveau de l’Etat et dont il serait la victime. Sont visés : Albert Raes, l’ancien patron de la Sûreté, le substitut Jean-François Godbille, d’autres magistrats et des journalistes qui seraient payés par le KGB pour lui nuire.

En 1996, la justice passe à l’action et perquisitionne le domicile du frère du baron. Les enquêteurs tombent sur une importante quantité de documents. Plusieurs personnes, réelles et imaginaires, apparaissent dans les explications liées au grand complot : un représentant de l’ambassade des Etats-Unis à Bruxelles, un membre de la NSA (agence de renseignement américaine), un ancien gendarme, un indicateur de la police…

Le jugement prononcé mardi a enfin fait la lumière sur cette rocambolesque affaire. Trois prévenus comparaissaient devant la 54e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles : Eric Van de Weghe, l’ex-indic, Christian Amory, l’ex-gendarme, et Benoît de Bonvoisin, le baron. Le cas de ce dernier a été disjoint, pour cause de maladie. Seuls les deux autres ont été condamnés, mais le jugement évoque le rôle joué par chacun des trois protagonistes.

Van de Weghe et Amory ont fourni les faux documents à de Bonvoisin afin de jeter l’opprobre sur la sûreté de l’Etat et des hauts magistrats du pays, écrit le jugement. Qui précise que c’est le baron qui a utilisé ces documents dans le but de nuire aux autorités.

C’est sciemment que les faux ont été fournis à Benoît de Bonvoisin. Van de Weghe connaissait l’usage qu’il allait en faire, a estimé le juge. Au cours de l’enquête, Amory a reconnu qu’il avait lui-même confectionné des faux, mais c’est à la demande du baron, expose le jugement. Et celui-ci les utilisait pour nuire à Albert Raes.

Les faits sont établis dans le chef des deux prévenus. Mais ils sont anciens aussi. Eric Van de Weghe est dès lors condamné à 6 mois de prison, Christian Amory à 2 mois avec sursis. Albert Raes se voit en outre attribuer 4.000 euros pour couvrir son dommage moral.

_ _ _


http://archives.lesoir.be/un-belge-detenu-a-moscou-pour-trafic-de-femmes_t-20091230-00RLEH.html?queryand=%22de+Bonvoisin%22&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=3&all=549&nav=1

Un Belge détenu à Moscou pour trafic de femmes

Mercredi 30 décembre 2009

L’homme d’affaires belge Eric Van de Weghe, 43 ans, le bras droit du milliardaire russe Suleiman Kerimov, est actuellement en prison à Moscou. Le Bruxellois a été arrêté il y a plus de trois semaines à la demande de la justice brésilienne qui le soupçonne d’avoir amené des dames de compagnie brésiliennes à certaines fêtes organisées par des Russes fortunés. Eric Van de Weghe est un personnage controversé. Son nom apparaît notamment dans la saga autour du baron de Bonvoisin. Il y a quelques mois, son identité a même été mentionnée pour la première fois dans le cadre d’un trafic de femmes étrangères.

michel a écrit:

aurore a écrit:

En passant, est-ce que le baron est toujours malade?

Accident vasculaire irréversible.

Les derniers mois avant son A V I ,le baron a ete beaucoup vu en contact avec les milieux Chinois de PARIS (Hommes politiques CHINOIS de la République de CHINE .......
QUI a 1 idée de cette nouvelle mission ?

Bonvoisin: la Sûreté pointée
Belga | 30 Novembre 2010 07h20

La publication du rapport annuel 2009 du Comité permanent de contrôle des services de renseignements et de sécurité (Comité R) légitime l'attention de la Sûreté de l'Etat à l'égard du baron Benoît de Bonvoisin mais fustige les pratiques douteuses menées par les services d'espionnage, a indiqué Le Soir mardi.
Ce rapport accepte donc l'attention prêtée au baron "en raison de ses activités, ses voyages, ses contacts, notamment avec des mouvements d'extrême droite". Cependant, le document "pointe, dans le chef des services d'espionnage, des pratiques douteuses à l'encontre de cette ancienne figure de proue du Cepic (aile droite de l'ex-PSC), surnommée alors le 'baron noir' en raison de ses accointances alléguées avec l'extrême droite", rapporte le quotidien. Le Comité R pointe également dans son rapport le recours à "un circuit parallèle non officiel" et considère que des "renseignements" ne "peuvent être réduits à des informations brutes non vérifiées". Le Soir résume en écrivant que l'enquête secrète "n'aurait jamais dû aboutir à des conclusions hâtives, façonnées sur base d'une enquête échappant aux normes habituelles de la Sûreté qui prévoient le transmis des rapports aux échelons hiérarchiques tels qu'institués". (COC)

Source : http://www.rtlinfo.be/info/belgique/faits_divers/756714/bonvoisin-la-surete-pointee