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 carton jaune pour De Decker

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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMar 29 Jan 2013 - 17:46


Sur l'auteur de " Dossier B ... comme barbouze " (et sur Pierre Pasleau) :

http://archives.lesoir.be/condamnation-de-vittorio-calzi-alias-patrice-chairoff-v_t-19910316-Z03QVU.html

(voir aussi http://www.heraldica.org/topics/orders/bg-orders.htm#militia )

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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 8:40


Un autre extrait du livre "Dossier B ... comme barbouzes" ...

Cet extrait permet de comprendre les contacts entre le Service d'Action Civique et Elio Ciolini (qui a toujours été pour moi un élément-clé et qui est actuellement détenu en Italie). Un peu plus haut, on voit le lien entre le SAC et la famille Haemers. Cela éclaire le fait que Elio Ciolini soit arrivé en Belgique (Wellens, René Paulus de Chatelet, ...) et soit proche de la bande Haemers-Lacroix.


carton jaune pour De Decker - Page 25 Bolivi10


carton jaune pour De Decker - Page 25 Bolivi11


Il faudrait relire le livre de Marie-Monique Robin

"Escadrons de le mort, l'école française"

http://fr.scribd.com/doc/87382123/Escadrons-de-la-mort-Couv-resume

http://fr.scribd.com/doc/87382497/Escadrons-de-la-mort-Tdm

(...)

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michel-j




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 9:43

HERVE a écrit:

Sur l'auteur de " Dossier B ... comme barbouze " (et sur Pierre Pasleau) :

http://archives.lesoir.be/condamnation-de-vittorio-calzi-alias-patrice-chairoff-v_t-19910316-Z03QVU.html

(voir aussi http://www.heraldica.org/topics/orders/bg-orders.htm#militia )


Concernant Chairoff-Calzi les diverses casquettes du triste sire si bien dépeint par le connaisseur en la matière que fut Pasleau, il faut savoir que Chairoff est SURTOUT couvert par certains services secrets à cause de "services rendus"... l'homme paye en effet son "immunité" quasi sans faille par une occupation à plein temps de délateur zélé (les "condamnations" se limitent, en vérité, à quelques effets de manche et un repos de quleques semaines derrière les barreaux... où Calzi prépare d'autre arnaques et amoncelle les renseignements utiles à ses activités multiples)... Quel que soit l'info qu'il parvient à "soulever" grace à son bagou hors paire et son apparence bon enfant; il trouve preneur !... Même auprès des Russes !... Mais si, mais si !... Bien malin qui pourrait dire à quel nombre de ratelier ce citoyen peut bouffer. Impossible !... Il fournit des vrais faux papiers "Européens" en béton. Même un Français s'étant fait sucrer le permis de conduire peut se repointer devant les flics verbalisateurs avec son "faux", il est inattaquable !... Pour ce qui est des documents tels que CNI ou passeport, le problême est un peu plus délicat au niveau Européen, mais ceux-ci passent partout dans le monde; même aux USA où Calzi compte de nombreux supporters (un peu sa base de repli lorsque le chaudron chauffe un peu trop sur le vieux continent.

Si ses ouvrages sont à prendre avec une certaine réserve (et même une méfiance certaine) ses écrits sur le SAC tiennent la route... et pour cause !... Il fit partie de cette joyeuse confrèrie avec un grade assez élevé pour s'être vu confier une grande partie des archives (de 33 à 50% selon les sources, les témoins ne tombant pas d'accord sur le nombre de véhicules au départ de Normandie) à exfiltrer vers la Suisse via le Luxembourg et l'Allemagne... Archives bien trop importantes aux yeux d'un escroc de son envergure pour atteindre leur destination finale.

A son officine de fourniture de faux papiers il est possible d'ajouter celle d'exportateurs de voitures de luxe, surtout à destination des pays Arabes et des pays de l'Est, et celles d'armes de toutes natures. Calzi est aussi un excellent connaisseur de l'Afrique... grace à ses relations barbousières... Par contre il déteste la violence; dont il pourrait être victime... Calzi vend du vent, mais il prend bien garde de fuir avant que la tempête ne germe.

Tout chercheur l'aura compris; les infos fournies par ce personnage demandent à être recoupées... car certaines d'entre elles sont réellement inédites, ou peu s'en faut, car issues de dossiers classés "secret défense".
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 11:40

Je crois que les pièces se mettent en place les unes après les autres.

Le SAC a utilisé les Chevaliers de Malte.

En Amérique, il était dans l'entourage des dictateurs, en lien avec les "Escadrons de la mort" ... sans doute proche de gens comme Klaus Barbie (MEREX), Aussaresses ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Aussaresses ), la loge P2 (généraux argentins, César de La Vega), Delle Chiaie, Elio Ciolini, Guillaume Vogeleer, Jean Schramme, etc

En Belgique, il réalisait notamment des faux papiers.

Elio Ciolini est considéré par plusieurs auteurs comme un membre du SAC (comme Adriano Vittorio). En Belgique, il a utilisé une fausse identité, "Colonel Bastiani", et a approché la bande Haemers / Lacroix. Elio Ciolini est un spécialiste des escroqueries et des faux papiers.

La famille de Patrick Haemers avait des liens avec le SAC via Albert Faccenda.

Le comte Gherardi ("qui a introduit des pratiques mafieuses dans l'économie belge", selon Godbille) avait participé au milieu des années 70 avec Benoît de Bonvoisin à la prise de contrôle ratée de la Boomse Metaalwerken. Gherardi Dandolo était en contact avec Albert Faccenda, trésorier d'une bande de trafiquants d'héroïne (un trafic dont les bénéfices auraient été destinés au SAC français).

Selon Baud, repris par Ganser : "Bien que les preuves manquent, certains spécialstes ont suggéré que les activités des réseaux stay-behind français aient été menées sous le couvert du Service d'Action Civique (SAC), créé en 1958.

(page 668 de son encyclopédie)


http://www.voltairenet.org/article169477.html

http://www.physics911.net/pdf/DanieleGanser_Terrorism_in_Western_Europe-1.pdf

Jacques Foccart, le directeur et idéologue du SAC, en bon guerrier de l’ombre et partisan du général, prit en charge la coordination des opérations, grâce à ses relations au sein des services secrets, de l’armée et parmi les anciens résistants, pour organiser, le 24 mai 1958, l’occupation de la Corse par les soldats du 11e Choc basés à Calvi. [70] C’est ce qui amena l’expert en services secrets Porch à conclure que le SAC et Foccart ont véritablement « accouché du retour de de Gaulle au pouvoir en 1958 ». [71]

http://fr.wikipedia.org/wiki/11e_r%C3%A9giment_parachutiste_de_choc

Dans le 11° Choc, il y a eu notamment Yves Guérin-Sérac (Aginter Press)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Gu%C3%A9rin-S%C3%A9rac

_ _ _ _ _


http://fr.scribd.com/doc/111545719/Alain-Guichard-Les-franc-macons-edition-de-1969


carton jaune pour De Decker - Page 25 Lemnit10


La "Grande Loge de Neuilly" est la GLNF :


carton jaune pour De Decker - Page 25 Glnf_n10


Les effectifs étaient assez limités à cette époque mais ils vont rapidement se multiplier ...

Cette information est reprise dans la note 10) de

http://fr.scribd.com/doc/111310867/Lobster-n%C2%B05-Secret-Societies

Voir aussi :

http://fr.scribd.com/doc/80374882/Body-of-Secrets-Ch-4-Lemnitzer

et

http://fr.scribd.com/doc/80067441/Gladio-Richard-Cottrell-Lemnitzer

(j'ai des réserves importantes sur ce dernier livre, mais pas en ce qui concerne Lemnitzer)


_ _ _ _ _


Au sujet du S.A.C. et de Christian David ...


http://chomsky-must-read.blogspot.be/2008/08/french-gunman-grassy-knoll-lucien-sarti.html

(...)

French prisoner Christian David named Sarti as one of three French criminals hired to carry out the assassination of Kennedy on November 22, 1963, when he was interviewed by author Anthony Summers. David's account was corroborated by Michele Nicoli, a former associate of David's who is currently in the U.S. Drug Enforcement Administration's witness protection program. Sarti was the only man David explicitly named, as he had been killed by police in Mexico City in 1972. The trio had all been working for heroin trafficker Auguste Ricord, a known client of the Marseilles underworld, at the time of Kennedy's death

(...)

Ultimately David was extradited to the United States, along with Auguste Ricord, for heroin smuggling (...) In addition, the trial revealed David’s ties to the French intelligence service known as Service d’Action Civique (SAC). His tri-colored SAC ID was placed on display as he explained: "I was taken from prison in 1961 to work for an organization called SAC. It was arranged by someone with connections in the highest political circles."

(...)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_David

http://members.optusnet.com.au/tnorth/lexpressarticle.htm

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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 12:38


Il est intéressant de noter que la GLNF était appelée "Grande Loge de Neuilly" en 1969.

Neuilly-sur-Seine est une ville de la banlieue parisienne située dans le département des Hauts-de-Seine.

C'est le fief de Charles Pasqua :

Résistant, gaulliste, il cofonde le Service d'action civique (SAC). Il s'installe politiquement dans les Hauts-de-Seine en 1968, dont il devient député puis sénateur, et président du conseil général.

Conseiller influent de Jacques Chirac, président du RPR duquel il est un fondateur, il devient son ministre de l'Intérieur lors du premier gouvernement de cohabitation (1986-1988). Il occupe aussi ce poste sous le gouvernement Édouard Balladur (1993-1995), qu'il soutient contre Jacques Chirac lors de l'élection présidentielle de 1995. Son activité ministérielle est marquée par la répression des manifestations contre le projet de loi Devaquet, ses actions contre le terrorisme et les lois dites Pasqua-Debré sur l'immigration et la nationalité française.

_ _ _


C'est aussi le fief de Nicolas Sarkozy, maire de Neuilly-sur-Seine, député des Hauts-de-Seine, etc

_ _ _


Voir aussi :

http://www.rue89.com/2011/09/21/annees-90-nicolas-bazire-frere-siamois-de-nicolas-sarkozy-222944

http://www.rue89.com/2008/08/05/nicolas-sarkozy-apres-lui-le-chaos-premiere-partie

(intéressant de noter qui ont été les témoins lors des mariages de Nicolas Sarkozy ...)

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michel-j




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 13:00

Un bémol quand même, Hervé, quant au SAC relai du Stay Behind... Le SAC fut avant tout... un sac de noeuds... un foyer putride de vipères comme le furent les charmantes confréries de la SA et de la SS... En bref; des instruments uniquement créés pour faciliter la montée au Pinacle d'un leader.

Si vous analysez la structure du SAC en tant que piedestal de Charles de Gaulle vous retrouverez vite quelques fanatiques très orthodoxes envers la "pensée" du général... Ceux-là furent toujours en minorité, mais une minorité rompue à l'agitation de ficelles; des marionettistes.

Si vous considérez l'anti-atlantisme de de Gaulle par rapport aux visées du Stay Behind, vous vous apercevez immédiatement qu'un os de taille se matérialise. Quelles que soient les opinions qu'on puisse avoir de lui, de Gaulle n'avait rien d'un naïf au niveau politique internationale... Il avait compris très vite que la démarche américaine s'apparentait bien plus à un souci d'hégémonie planétaire qu'à une démarche humaniste... je sais que ça peut paraître gros venant d'un anti-gaulliste chronique, mais méconnaître ses ennemis se présente déjà comme un avant goût de la rédition Very Happy

De Gaulle n'aimait pas la politique hégémonique américaine... pas plus qu'il n'aurait toléré celle de la Russie s'il y avait eu lieu de la craindre... A ce niveau de prescience géo-politique, il faut bien lui accorder un A+.

Maintenant il y a le second niveau du SAC qui, bien souvent, a surclassé celui de l'idéologie... le niveau purement affairiste dont Pasqua et consort sont les plus parfait symboles, protégés encore durant quelques décénies par le "secret d'état", pestilentielle précaution des lobbies politico-affairistes... bref ! La Mafia en col blanc... la vraie... celle de la Coupole... celle que dénigrent allègrement les féaux de "l'anti-conspirationnisme". Au niveau Français et surtout d'Ile de France dont la capitale incontestable est Neuilly; l'extraordinaire pillage économique que représenta la création du quartier de la Défense... des centaines de milliards accaparés par les amis de Peretti, puis de Pasqua une fois Peretti mort... puis de Sarkosy, époux de la nièce du grand Achille !... Cette Mafia, Cusak la dénonça sous le nom "d'Union Corse"... tête de la (des) French Connection... concurente mortelle de la CIA-Connection, tant au niveau du Triangle d'or que de celui de la Turquie, puis de l'Afganistan.

Ma démarche ne vise surtout pas à invalider votre propos... Bien au contraire !... J'admire !... Mais certains amalgames ou de voies sans issue nuisent bien trop à l'avancée des connaissances sur la nature profonde des cercles dirigeants pour les laisser s'installer.

Nos sociétés "avancées" se trouvent à une période charnière de l'évolution... ou Elle continue vers le "tout fric" et nous entrons dans l'ère "Mad Max" à grands pas... ou nous entamons une étude de remise en question sérieuse, humaniste à l'échelon planétaire.

Les TBW resterons un symbole fort des délires mercantiles... j'en suis personnellement persuadé depuis des lustres... ou alors elles seront récupérées, poncées, amoindries et fondues dans l'histoire (la "grande", la mensongère, celle écrite par les laudateurs du machiavélisme) comme les turpitudes "anti-rouge" d'Amérique du Sud aiguillonnées par le "savoir" franco-américain en matière de torture et de barbarie hégémoniaques.

L'éventuelle piste à suivre n'est pas celle du SAC en tant que mouvement de soutien à la pensée gauliste, mais plutôt celle de pirates embarqués... de mercantiles pathologiques capables de jouer sur tous les tableaux... tel l'incroyable Vidocq qui n'atteignit quand même pas le statut de ministre !


Dernière édition par michel-j le Mer 30 Jan 2013 - 13:13, édité 1 fois
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 13:11


Je ne crois pas que le SAC "était" le Stay-behind français ... mais qu'il a été utilisé par lui.

De tout ceci émerge l'hypothèse de l'implication des réseaux Stay-Behind européens sous le controle du SACEUR lors des "années de plomb". C'est en quelque sorte la concrétisation du projet "Northwoods" de Lyman Lemnitzer, dans une autre partie du monde, avec l'aide de son assistant en Belgique Guy Weber ... Il faut se souvenir que le coup d'Etat des colonels grecs a été réalisé lorsque Lyman Lemnitzer était SACEUR et Guy Weber était son assistant. Ce coup d'Etat a probablement été réalisé par le "Stay-behind" grec.

Il faut noter qu'après avoir quitté l'armée, Lyman Lemnitzer est entré au American Security Council (ASC), haut lieu du complexe militaro-industriel.

http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/JFKamericansc.htm

(...)

In 1978 the American Security Council organized the Coalition for Peace Through Strength (CPTS). According to one source "group members of the CPTS include conservative military organizations, right-wing organizations and a number of emigre groups with a history of association with the Nazis and current membership in the World Anti-Communist League."

General John K. Singlaub, a member of the ASC, joined forces with Ted Shackley, Ray S. Cline and Richard Helms to get Jimmy Carter removed from the White House. In December, 1979, Singlaub headed a delegation from the ASC on a trip to Guatemala. Singlaub pointed out that Ronald Reagan "recognizes that a good deal of dirty work has to be done" in order to destroy communism in Guatemala. Death squad activity in Guatemala increased dramatically following the trip." Upon his return to the United States Singlaub called for "sympathetic understanding of the death squads" (The Iran Contra Connection: Secret Teams and Covert Operations in the Reagan Era).

The ASC campaigned against Strategic Arms Limitation Talks and other arms control agreements and argued aggressively for ever-increasing Pentagon budgets to pay for weapons systems, such as the B-1 Lancer bomber, the MX missile and Strategic Defense Initiative. Between 1983 and 1985 ASC ran 13 full-page ads in the New York Times and the Washington Post advocating the MX missile system.

The policy of the ASC was extremely popular with companies involved in the defence industry and critics claimed that the ASC was a military-industrial complex front organization. Important funders of the ASC included General Dynamics, General Electric, Lockheed, Boeing, Motorola, and McDonnell-Douglas. Patrick J. Frawley is believed to have been the most generous individual donors. By 1984 the ASC had an income of $2. 7 million.

(...)

_ _ _


Il faut noter que l'organisation de l'assassinat de J-F Kennedy par Lyman Lemnitzer fait pour moi peu de doutes.

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michel-j




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 13:16

HERVE a écrit:


Il faut noter que l'organisation de l'assassinat de J-F Kennedy par Lyman Lemnitzer fait pour moi peu de doutes.


William Reymond Very Happy
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 13:23


Extrait de l'Encyclopédie du renseignement et des services secrets de Jacques Baud (2002) ...


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 13:30


(suite)


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 13:34


(suite)


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 15:46

Une note intéressante ...

Il est question de Jacques Foccart, de Omar Bongo, de Maurice Robert, de ELF-Gabon, de Pierre Debizet, du BCRA et de Bob Denard ...

Peut-on dire que le SAC était un branche spéciale de SDECE ? Il y avait en tout cas certainement des liens et des double-appartenances. De meme, le SAC avait des liens avec les Chevaliers de Malte ... et la GLNF.

Il est bien possible que les membres de la brigade Piron (je pense à Guy Weber et à Yves Dumonceau de Bergendal) aient eu des contacts avec le BCRA (ainsi qu'avec les "services" anglais).


http://books.google.be/books?id=p8LBUNgg3dEC&pg=PA366&lpg=PA366&dq=Debizet,+BCRA,&source=bl&ots=Vdl-mpYjuM&sig=FcfsO0UUQkkqMGl7J14kNJhy8f4&hl=en&sa=X&ei=xSwJUZv5GeyY0QX_iYDgDA&ved=0CHMQ6AEwCA#v=onepage&q=Debizet%2C%20BCRA%2C&f=false


Presence, Prevention, and Persuasion: A Historical Analysis of Military ...
By Edward Rhodes


carton jaune pour De Decker - Page 25 Foccar15
carton jaune pour De Decker - Page 25 Foccar16

carton jaune pour De Decker - Page 25 Foccar17


_ _ _


Sur Pierre Debizet :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Debizet

http://www.liberation.fr/france/0101181001-mort-de-pierre-debizet-un-ancien-du-sac


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michel-j




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 18:25

HERVE a écrit:


Il est question de Jacques Foccart,

Peut-on dire que le SAC était un branche spéciale de SDECE ? Il y avait en tout cas certainement des liens et des double-appartenances. De meme, le SAC avait des liens avec les Chevaliers de Malte ... et la GLNF.


Pour ma part je dirais qu'ils furent tous deux placés sous le joug intellectuel du citoyen dont il est question d'entrée de jeu; Foccard. De gaulle s'est totalement reposé sur son éminence très noire d'entrée de jeu... Avant même la création du SAC, Foccard oeuvra activement au retour du Général aux affaires. Lui est ses potes militaires ou affairistes mirent les bouchées doubles pour saborder la 4° république... avec le succès que l'on connait.

Pourquoi je crois peu à l'hypothèse du SAC fer de lance du Stay Behind en France ?... Exactement pour la même raison que je n'ai jamais cru au profil du banditisme derrière les TBW... Les malfrats à l'ego hypertrophiés sont incapables de fermer leur gueule. "Briller" est leur raison d'être.... Tous sont obsédés par l'idée d"être quelqu'un"... pas de "faire quelque chose" qui les incluerait dans une "masse".

Niveau "cadres" vous avez deux excellents specimens dans les personnes de Calzi et Lascorz... Niveau "action", si l'on excepte les nettoyeurs chevronnés que furent Simonpiéri et Jean Augé... Vous avez Attia... qui n'a jamais été fichu de mener une mission à bien... même pas dans le "secteur privé" puisque l'aide qu'il apporta à la découverte des sorties frauduleuses de diamant se solda par une hécatombe chez les pauvres mineurs qu'il "purgea"... Des "choses" énormes, mais surtout dans le cerveau !... Quant à Auriol... l'histoire a fait couler suffisamment d'encre pour se forger une idée de la virtuosité des "tueurs" patentés du SAC.

Ces messieurs étaient très fort à dix contre quelques étudiants ou syndicalistes choppés un par un... encore se sentaient-ils couvert par une carte tricolore équivalente aux Ausweiss des séides de Lafont... sortis de là... ???

La piste des réservistes du 11° de Choc ou des anciens de Cercotte me parait infiniment plus sérieuse comme supplétifs du Stay Behind... a l'inverse des coupeurs de jarrets, les traineurs de sabre connaissent la valeur du silence.

En tout cas; chapeau pour vos recherches !
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 20:17


Un complément au sujet de Armand De Decker ...

Le texte suivant est plus que probablement de la plume de Marguerite Bastien dont on parle notamment sur

http://www.resistances.be/bastien.html

_ _ _ _


http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_50/Everaert.htm

Un ancien combattant de Wavre, nous demande de publier une allocution du Général-Major Jules Everaert, prononcée le 11 novembre 1997 devant la Chambre des Représentants. Le général, qui avait été Commandant du Palais de la Nation, n'hésitait pas à se montrer à mes côtés à une réception de l'hebdomadaire "Pan" ou à m'inviter à déjeuner au restaurant de la Chambre. Au grand embarras de mes collègues-députés, qui souhaitaient à la fois m'ignorer comme de coutume, et à la fois saluer le général. Circulant à un moment donné dans la salle du restaurant, Jules Everaert fut aussitôt rejoint par Armand De Decker, PRL et actuel Président du Sénat. Monsieur De Decker lui dit avec humeur, à mon sujet: "Elle s'est fourvoyée de parti". A quoi le général répondit: "Peut-être, mais le PRL a trahi l'Armée". C'est donc bien volontiers, avec émotion et affection, que je publie les extraits suivants. Surtout au moment où la Belgique éclate, comme le craignait le Général. MB

_ _

Le général Jules Everaert était un officier des troupes blindées. Il avait été le chef de cabinet du Ministre de la Défense Nationale Paul Vanden Boeynants et avait terminé sa carrière comme commandant du Palais de la Nation. Retraité, il dirigeait encore, avec énergie, les associations d’anciens combattants. Il est décédé il y a un an.

(Bastion n°50 de Février 2001)

____________


Selon une source fiable, Jules Everaert était très proche de Lecerf et de Portenart.

Victor Portenart vit à Paris avec Ariane de Liedekerke :

http://www.beaute-institut.com/portenart-ariane-marguerite-nee-liedekerke-pailhe-merillon-soins-soin-corps-paris-f3944716.html

La mère de Ariane de Liedekerke était très proche du WNP et c'est dans sa famille chilienne que Paul Latinus avait trouvé refuge. On a aussi parlé de Victor Portenart dans le cadre de l'enquête sur les tueurs du Brabant. Voir :

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2319-portenart-victor

Selon une bonne source, Delphine de Liedekerke (autre fille de "Kika") a été assistante de Armand De Decker ... (à vérifier)

_____________


Il est aussi question de Jules Everaert dans :

http://www.scribd.com/doc/86217858/WEBER-L-armee-belge-contre-l-ennemi-interieur

Extrait :

(...) Pas tous si l'on en croit ce document "confidentiel" adressé le 13 septembre 1973 par le "Service général du renseignement" de l'état-major au lieutenant-colonel Everaert, au cabinet de M. Vanden Boeynants. Il s'agit d'une "étude sur l'objectivité et les mass-media" que le lieutenant-colonel Weber souhaite voir servir à l'information des conférenciers militaires.

Sous ce titre : onze pages de texte serré vont à la recherche de la subversion et esquissent les moyens de la combattre. (...)
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michel-j




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyMer 30 Jan 2013 - 20:33

Complément d'information pour votre enquête sur le SAC;

La maison centrale de Muret, dans la Haute Garonne, fut présentée comme un "centre de détention" (une nouvelle mouture carcérale sensée privillégier le retour à la "vie civile", la "réinsertion").

Début des années 70 trois éducateurs y officiaient... Le principal d'entre eux, Mr David n'était rien moins que le secrétaire régionnal du SAC faisant partie du comité directeur national (d'où ses nombreux déplacement pour la capitale).

Plusieurs de ses féaux, malfrats de renom, passaient leur temps à faire du prosélytisme et à proposer "aide" aux détenus qu'ils jugeaient "dignes d'intérêt"... càd potentiellement dangereux mais capable de se plier à une relative discipline militaire... "même d'anciens gauchistes, beaucoup de jeunes pouvant se fourvoyer au sortir de l'adolescence par manque de repères"... Si si ! Telle était la doctrine d'approche des anciens soixantehuitards !

Inutile de préciser que les nouveaux adhérents voyaient leurs permissions de sorties et leur propositions à la libération conditionnelle grandement favorisées !... L'un d'eux, condamné à une forte peine pour trafic de drogue et recevant des lettres signées "georges" (un "Pays" à lui) remporta même un ponpom en la matière en décrochant une libération conditionelle pile à mi-peine, grace totalement déduites, sans le moindre délai de présentation (au bas mot celui-ci atteignait 6 mois... un an restant le temps le plus courant entre la proposition -à mi-peine effective, sans grâces déduites- et l'acceptation assez execptionnelle lors d'un premier "passage".

Est-il nécessaire de préciser que les postulants se bousculaient au portillon ?


Dernière édition par michel-j le Jeu 31 Jan 2013 - 9:46, édité 1 fois
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyJeu 31 Jan 2013 - 8:04



Pour ceux qui ne l'auraient pas encore, l'article du "Vif" du 24 janvier 2013 est sur :


http://fr.scribd.com/doc/123111411/Le-Vif-Chodiev-De-Decker-Janvier-2013


L'occasion de jeter un nouveau coup d'oeil sur

http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN


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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyJeu 31 Jan 2013 - 12:34

Un autre article sur le SAC ...

http://tempsreel.nouvelobs.com/opinions/00032781.EDI0001/les-truands-au-servicedu-pouvoir.html

Cet article a paru dans Le Nouvel Observateur n° 418 du 13 novembre 1972

Rythmé à coups de pistolet, le ballet noir des "pourris" et des voyous

par René Backmann

CHRISTIAN David, dit « le beau Serge », était filé depuis une semaine par les services brésiliens de la lutte antistupéfiants lorsqu’il a été arrêté, le 21 octobre, dans sa chambre d’un motel, « l’Auberge de Santana », entre Salvador do Bahia et Vitoria da Conquista. C’est dans le fichier d’une agence de location de voitures de Salvador do Bahia que les policiers brésiliens avaient retrouvé sa trace : « le beau Serge » avait loué une Chevrolet et roulait vers le sud… Dans ses bagages, Christian David transportait un pistolet Browning de 9 mm, un Beretta à silencieux, un Smith et Wesson à canon court, trois cartouches paralysantes, soixante-trois cartouches de 9 mm, vingt-deux cartouches de 7,65 et cinq balles de calibre 38. Il y avait aussi, dans son attaché-case, un passeport uruguayen au nom d’Edouard Davrieux, diplomate, portant sa photo…

Plus rien à perdre

Cette arrestation, digne d’une « série noire », a mis fin à la longue « cavale » d’un étrange truand. Le 2 février 1966, il y a près de sept ans, le commissaire Maurice Galibert, chef du groupe de répression du banditisme de la première brigade mobile, pénètre, vers cinq heures du matin, dans un bar de la rue d’Armaillé, à Paris, « le Saint-Clair ». Il espère mettre la main sur un des habitués du bar, Julien Le Ny, recherché pour sa participation à l’enlèvement, l’année précédente, de Mehdi Ben Barka. Le Ny n’est pas au « Saint-Clair ». Mais, en vérifiant l’identité des clients, le commissaire découvre un visage connu : celui du « beau Serge », recherché pour des vols de voitures et des cambriolages, fiché comme « extrêmement dangereux ». « Suivez-nous », ordonnent les policiers. David fait quelques pas et demande : « Je peux au moins prendre mon imperméable ? » Les policiers hésitent. Christian David exhibe alors une carte du S.A.C. On l’autorise à prendre son imperméable, accroché à un portemanteau. Dans la poche de l’imperméable, il y a un pistolet. David sort son arme et tire. Le commissaire Galibert est tué, deux inspecteurs sont blessés. Le beau Serge s’enfuit.

Selon les connaisseurs, c’est le réseau Guérini qui l’a alors pris en charge, l’a fait passer en Italie, puis en Afrique et en Amérique du Sud, où il a travaillé avec Joseph Ricord, patron de la filière sud-américaine de l’héroïne et ancien associé d’Henri Lafont, le chef de la Gestapo française. L’antenne parisienne du Bureau américain des Narcotiques connaissait depuis des mois la présence de Christian David dans l’entourage de Ricord, mais, malgré leur souci de venger l’un des leurs, les policiers français ne semblaient plus s’intéresser beaucoup à ce personnage encombrant.

Christian David, en effet, est bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »

Les truands qui sont allés un peu trop loin dans la politique, et les politiciens qui vont un peu trop bas dans le « milieu » ne sont pas rassurés. Le déroulement normal de leurs activités réclame de la discrétion. Que des informations commencent à filtrer et c’est l’inquiétude, voire l’affolement : on brûle ou on photocopie des archives compromettantes, on règle des comptes, au petit matin, à coups de revolver ou de mitraillette.

Les tueurs du S.A.C.

Les exemples, ces dernières années, n’ont pas manqué. Mai 1967 : trois membres du S.A.C. sont écroués pour une tentative de meurtre commise devant le « Don Camilo », rue des Saints-Pères, rendez-vous des barbouzes. Juin 1968 : un cheminot et un chauffeur de taxi sont blessés par balles devant les locaux de la S.N.C.F., à Clichy-Levallois. Deux membres du S.A.C., présents sur les lieux, sont condamnés pour port d’arme ; ils étaient «montés» de Marseille, à la demande de Charles Pasqua, alors vice-président du S.A.C., aujourd’hui député et président de l’amicale parlementaire Présence et Action du Gaullisme. Quelques jours plus tard, une habitante de La Rochelle reçoit une balle perdue : un commando du S.A.C. est venu aider le gaulliste de gauche Philippe Dechartre, qui se présente aux élections législatives.

Le 29 juin, un colleur d’affiches de 18 ans, militant du P.C., Marc Lanvin, est tué par balles près d’Arras. Les coups de feu ont été tirés par un groupe d’hommes du S.A.C. Avril 1969 : un soldat de la base militaire d’Istres vole des armes et les remet à des responsables locaux du S.A.C. : ils sont condamnés à un an de prison avec sursis. Mais près d’Aix-en-Provence, la gouvernante d’un vieux châtelain est assassinée. Sauveur Padovani, responsable du S.A.C., est arrêté. Trois des inculpés sont membres du S.A.C. A Drancy, Daniel Fribourg, militant communiste, est poignardé par un membre du S.A.C. A Nice, un barman tire sur sa voisine et la manque. Il se constitue prisonnier deux jours après l’élection présidentielle. Il appartient au S.A.C. A La Mure, dans l’Isère, un militant du S.A.C., ancien légionnaire, tire sur un groupe de partisans du « non » au référendum. Un joueur de rugby de l’équipe locale est blessé. Janvier 1970 : arrestation d’une bande de gangsters. Sept ont la carte du S.A.C. Les receleurs appartiennent aussi au S.A.C. Août 1970 : un agent d’assurances niçois est arrêté pour trafic de drogue : « On m’avait dit, déclare-t-il aux policiers, que je transportais des documents du S.A.C., à mettre en lieu sûr… ». La liste est interminable.

Le S.A.C. ? C’est aux années 1960, à la période sanglante de la lutte anti-F.L.N., puis anti-O.A.S., qu’il faut remonter pour trouver l’origine du Service d’Action civique. Bien sûr, il existe déjà un embryon d’organisation, qui s’est constitué à la naissance du R.P.F. autour de quelques anciens des réseaux et des services de renseignement gaullistes. Le patron des services de sécurité et de renseignement du R.P.F. est un baroudeur infatigable : Roger Barberot.

Le bouclier tricolore

A l’époque troublée de la fin de la guerre d’Algérie, la police et les services de renseignement traditionnels ne suffisent pas à remplir toutes les tâches. Pour les plus compromettantes, on recrute donc des volontaires ; on recrute si vite qu’on n’a pas le temps de vérifier les casiers judiciaires. Et puis ce n’est pas chez les enfants de chœur que l’on peut trouver des gens qui savent manier un Beretta ou une mitraillette. Qu’importe, alors, si, parmi les hommes chargés de défendre l’action du Général, de combattre l’O.A.S., il y a d’anciens membres de la « carlingue », la sinistre Gestapo française de la rue Lauriston. (C’est le cas de Georges Boucheseiche, dit le « gros Jo ».) Qu’importe s’ils sont proxénètes, tueurs, « braqueurs » de banques. L’essentiel est qu’ils obéissent.

Ils obéissent. Au début du moins. Certains de ces « mercenaires » se sont d’ailleurs engagés par conviction politique et ils font leur travail avec discrétion et efficacité. Mais les choses vont s’envenimer très vite. Et les filous, qui ne tardent pas à prendre le pas sur les fidèles, s’aperçoivent bientôt que la condition de mercenaire, avec les « couvertures » politiques qu’elle implique, n’est pas sans avantages. Sur Paul Comiti, gorille du général de Gaulle et organisateur de ces réseaux parallèles, commencent à pleuvoir les coups de téléphone des commissaires de police. L’histoire est toujours la même. Au bout du fil le policier dit : « Je viens d’arrêter un type pour hold-up, il m’a présenté une carte tricolore en me demandant de vous téléphoner. »

Le cas se produit si souvent que certains policiers se fâchent. En 1967, à Grenoble, un meeting est organisé pendant la campagne électorale : il oppose Pierre Mendès France à Georges Pompidou, alors Premier ministre. Le service d’ordre est assuré par des costauds qui portent une croix de Lorraine à la boutonnière. Des incidents éclatent. L’un des costauds se baisse et perd son pistolet sous les yeux horrifiés d’un ecclésiastique. Ecœuré, un policier confie à un journaliste : « Je n’ai jamais vu ça. Parmi les types qui sont là, il y a plusieurs interdits de séjour connus… » L’homme qui conduit, ce soir-là, la voiture de Georges Pompidou est un proxénète notoire, patron du bar « le Gobelet » : Mathieu Mattei, parent d’Alexandre Sanguinetti. Il sera assassiné un an plus tard devant la porte de sa villa.

Tout cela fait du bruit, trop de bruit. Les épurations commencent, puis se succèdent. A chacune, quelques milliers de « militants » sont radiés, les « cartes » sont changées. A la carte dès années 1960, barrée de bleu et rouge, succède une nouvelle carte, frappée d’une croix de Lorraine tricolore inscrite dans un losange, puis, il y a deux ans, la carte actuelle, sobre et moderne, en matière plastique, type et format « carte bleue ». « Il y a eu beaucoup de démissions au moment du départ du Général, dit un ancien membre, beaucoup aussi au moment de sa mort. Et, maintenant que tous les gaullistes sont partis, il ne reste plus que les crapules. »

Plusieurs affaires récentes prouvent qu’il n’est pas impossible d’être à la fois l’un et l’autre. Celle de l’E.T.E.C. (Société d’Etudes économiques, techniques et commerciales), par exemple, créée en 1970 par un exclu du S.A.C., Charles Lascorz. Ancien barman, videur, gérant ou patron d’hôtels de passes, Charles Lascorz a milité pendant un temps pour l’Algérie française mais, séduit par le salaire qu’on lui offre, il se retrouve bientôt parmi les barbouzes, passe au S.A.C. qui vient de naître et devient délégué général pour le Sud-Ouest. Exclu, il décide de mettre à profit ses fréquentations politiques et ses « hommes de main » en créant une officine de chantage et d’extorsion de fonds. Les autres fondateurs : Max Floquet, René Panigel et Raymond Courbet. Pendant quelques mois, les choses se passent bien. Les cogneurs menacent et les « clients » paient. Lascorz est riche. Mais les Renseignements généraux s’inquiètent, Des micros sont installés en secret dans les locaux. D’un garage voisin, un fonctionnaire des R.G. écoute les conversations. Sans doute juge-t-on en haut lieu que Lascorz va trop loin, car, le 10 décembre 1971, deux inspecteurs se présentent dans les locaux de l’E.T.E.C. et arrêtent tous les collaborateurs présents. La plupart portent leur carte du S.A.C.

Les « imprudents »

Le 5 avril 1971, un trafiquant, Roger Delouette, 48 ans, est arrêté à Newark (New Jersey), son minibus Volkswagen contient 43,778 kg d’héroïne pure, Interrogé, il avoue aux policiers américains : « J’appartiens au S.D.E.C.E. et j’ai agi sur les ordres de mon supérieur, le colonel “Fournier” ». Ouragan sur la « piscine », le siège parisien du S.D.E.C.E., boulevard Mortier. Delouette, en effet, a travaillé pour le S.D.E.C.E.

Autre exemple : l’affaire Labay. Le 6 octobre 1971, à Marly-le-Roi, un homme est arrêté par la brigade des stupéfiants. Son nom : André Labay. Il y a dans sa voiture cent six kilos d’héroïne pure. Il s’apprête à partir pour les Etats-Unis, où il a déjà importé, en quatre voyages, plus de cinq cents kilos de drogue. En juin 1966, André Labay a été inculpé dans une affaire d’escroquerie : le rachat fictif d’un hôtel parisien à l’un de ses amis collaborateur du S.D.E.C.E., Michel Leroy, pour y installer un « club d’hommes d’affaires ». L’hôtel sert en réalité de centre de recrutement pour les « affreux » du Katanga.

En 1967, André Labay est fondé de pouvoir d’une société belge d’assurances, au bord de la faillite : la Belfort. Parmi les administrateurs : André Rives-Henrys, inculpé depuis de complicité d’escroquerie dans l’affaire de la Garantie foncière. En janvier 1968, la Belfort a déposé son bilan : cinquante-cinq millions de déficit. André Labay était considéré comme un « passeur » important de la filière française. Il a été honorable correspondant du S.D.E.C.E. à Haïti, de 1969 à 1910.(sic) Voilà pour les histoires d’hier.

Celles d’aujourd’hui ne sont pas moins intéressantes. Le vendredi 27 octobre dernier, Constantin Tramini, dit Tintin, né en 1916 à Bocognano (Corse), est assassiné à Berre. Il était inscrit au fichier du banditisme depuis 1950. Constantin Tramini était une sorte de juge du « milieu ». C’est lui, en particulier, qui était chargé de surveiller le versement par le clan Guérini de l’impôt perçu par le « milieu ». Après la mort d’Antoine Guérini et l’emprisonnement de « Mémé », les caïds du milieu marseillais se sont interrogés. L’héritage des Guérini était colossal. Racket, proxénétisme, drogue : des centaines de millions de francs par mois. Mais les Guérini étaient plutôt socialistes que gaullistes : à la Libération, «Mémé» a apporté son appui aux milices socialistes et, dans les années 1950, alors que la bataille pour l’hôtel de ville faisait rage ; il a donné quelques coups de main à Louis Rossi, chef du service d’ordre de la S.F.I.O. locale. Les Guérini restaient à l’écart des opérations du S.A.C.

_ _ _


Petite vérification sur

http://socio13.wordpress.com/2009/01/25/duvalier-et-la-mafia-americaine-ou-comment-haiti-a-ete-et-continue-detre-pillee/

(...) La feuille confidentielle L’Investigateur en donne la description suivante. « En 1966, il (André Labay) s’installe aux Antilles : il fait du cabotage et de nombreux trafics entre les différents ports francs. A Port-au-Prince, il se met au service du Président François Duvalier, « Papa Doc ». Il devient l’amant de Marie-Denise, la fille aînée du dictateur. Labay organise une émission de 50.000 timbres d’or à l’effigie de Duvalier. Il mène pour lui quelques missions secrètes aux Antilles et aux Etats-Unis. Il sert d’intermédiaire dans plusieurs transactions entre les Etats -Unis, Haïti et la Grèce ! Il achète une île des Caraïbes et la revend. Bénéfice : 200 millions d’anciens francs… Il fonde une fabrique de confection, la Fenwick Corporation S.A. du nom d’une de ses amies, Elisabeth Fenwick. La firme travaille pour les Etats-Unis. En fait, la Fenwick n’est qu’une couverture pour les activités de renseignement et le trafic de drogue ».

Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq (5) cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance. C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A. Ce fameux immeuble, à l’angle des «rues parallèles » , sera au centre de la logique de corruption à partir du trafic d’héroïne vers le marché américain.

Comme le dira le président Nixon dans sa lettre d’août 1969 au président français Georges Pompidou, 80% de la consommation d’héroïne aux Etats-Unis vient de la France. Papa Doc se met donc à la disposition des caïds français pour optimiser la corruption qui d’une part, de passive devient active, mais aussi d’autre part, consacre les rapports incestueux entre services secrets et trafics illicites. En soutenant les agissements d’André Labay en Haïti, François Duvalier tirera pour sa cassette personnelle une partie des recettes de l’héroïne française vendue aux Etats-Unis tout en se positionnant pour changer d’allégeance quand la mafia américaine aura assez d’influence sous le gouvernement du président Nixon pour faire diminuer les importations françaises d’héroïne au profit des importations latino-américaines de cocaïne.

_ _ _


Il est aussi question de André Labay dans "Dossier E ... comme espionnage" :

(page 185)

On le retrouvait dès 1959 gravitant tantot pour le S.A.C., tantot pour les réseaux Foccart. Pour l'appater, ceux-ci lui avaent fait croire qu'il collaborait à la section Afrique du S.D.E.C.E.

Toujours est-il qu'il partit en 1961 pour le Katanga rejoindre les rangs des "affreux" du commandant Roger Faulques qui combattaient pour les sécessionnistes de Moise Tschombé.

(...)

Sa période africaine étant révolue, André Labay, entre deux voyages aux Etats-Unis et en Belgique, (...)

Avec un ex-agent du S.D.E.C.E., par ailleurs militant actif du S.A.C., Michel Leroy, il monta en 1966 (...) le "Club international des hommes d'affaires."

(...)

A Bruxelles, André Labay avait un ami, François Nouveau, qui animait depuis cinq ans la société d'assurances "Belfort". Début 1967, ce dernier lui fit part de la démission de quatre membres du conseil d'administration. André Labay s'octroya le titre de directeur et fit entrer le député U.D.R. André Rives-Henrys, impliqué dans le scandale dela Garantie Foncière, comme présidnt-administrateur-délégué. Quelques mois plus tard, c'était la faillie avec un passif de 55 millions de francsd français.

(...)

on l'apercevait souvent à Beyrouth où il rencontrait des personnages liés à la mafia américaine (...)

Il s'installa à Haiti au mileu d'avril 1969 (...)

18 ans de prison infligés le 7 novembre 1973 par la 16° Chambre correctionnelle de Paris.


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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyJeu 31 Jan 2013 - 13:48


Patrick Haemers a été éduqué par Simone Menin, veuve du truand Michel De Wit.


Extrait du rapport Godbille :


carton jaune pour De Decker - Page 25 Godbil11


Il est question de Albert Faccenda (fédération nationale de la boxe http://archives.lesoir.be/f_t-19881210-Z0169A.html )dans la "nébuleuse" du SAC, avec van Wijck et Gherardi.

Il faut relire l'article suivant :

Publicatie: De Tijd Publicatiedatum: 1 maart 1997

sur

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t780p30-de-bonvoisin-et-cie-brewaeys-p-deliege-j-f

(...)
In gerechtelijke kringen heeft men ook vastgesteld dat er een operationele band was tussen de Banque Copine en het Crédit Commercial et Financier (CCF), een financiële instelling die onder de vleugels zat van de in 1983 failliet gegane zakenman Richard van Wijk. Van Wijk, telg uit een bemiddelde Nederlandse familie, had zeer goed banden met kringen rond de Cepic, de rechtse middenstandsdrukkingsgroep in de PSC. CCF telde onder zijn debiteuren onder andere Karel de Lombaerde, oud-lid van de Waffen SS en inspirator achter het Front de la Jeunesse en WNP, baron Benoît de Bonvoisin, vastgoedmagnaat Ado Blaton en Renaat Blyweert van het bouwbedrijf Amelinckx. Verbazingwekkender is misschien dat ook Carmelo Bongiorno, een notoir lid van de koppelbazenmaffia, op de klantenlijst van CCF staat, evenals de met de Brusselse heroïnewereld gelieerde Albert Faccenda.

De verzekeringsmaatschappij North Europe Insurance & Reinsurance was een tweede financiële vehikel uit de bedrijvengroep rond Richard van Wijk. North Europe werd in 1975 opgericht, met als belangrijke aandeelhouders en bestuurders onder andere Alain de Pauw - van de vastgoedfamilie De Pauw - en Lello Vastapane - van de aperitievenimporteur Martini & Rossi.

(...)

Commissaris-revisor van North Europe was Raymond Krokaert, een persoon die we ook tegenkomen als bestuurder van het Office de Représentation Fiscale (ORF). Deze fiduciaire leverde diensten voor onder andere de vastgoedgroep Blaton en de Compagnie Générale des Eaux. Uit politieverslagen blijkt dat Raymond Krokaert een tijd op hetzelfde adres heeft gewoond als Jacques van Camp. Van Camp werkte een aantal jaren als architect voor de groep Blaton en stapte nadien in de horeca. Hij werd in oktober 1983 voor zijn restaurant in Ohain door de Bende vermoord.

Rond ORF viel overigens nog een andere Bende-slachtoffer. Uit gerechtelijk onderzoek blijkt dat José Vanden Eynde een tijd als bediende van ORF werkte. De man werd in december 1982 door de Bende vermoord in het restaurant waar hij als concierge werkte.

_ _ _


Il serait intéressant de savoir si Raymond Krokaert connaissait J-F Etienne des Rosaies (qui a été chargé de mission pendant 10 ans pour la Compagnie Générale des Eaux).

Voir aussi :

http://trends.levif.be/economie/actualite/people/brink-s-le-reseau-de-gerard-delvaux/article-1194877676278.htm

(...) Au-delà de son investissement dans le développement de son cabinet de révisorat, d'expertise comptable et de conseils, Gérard Delvaux s'est aussi beaucoup donné pour les professions du chiffre. Sa proximité avec Raymond Krokaert, l'autre grande figure de la comptabilité belge, et son implication dans l'Ordre des experts-comptables et comptables brevetés de Belgique (OECCBB) n'y sont pas étrangères. (...)

Sauf erreur de ma part, Gérard Delvaux est le réviseur de D'Ieteren.

A noter aussi : " Delvaux, Fronville et Hoste " est lié à "La Ferrarese" de Sergio Ferrari, grand ami de l'avocat Jean-Paul Dumont et au centre du rapport Panda sur la mafia belgo-luxembourgeoise ... résidant dans l'ancienne maison de Paul Cams à Ganshoren.

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Henry

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyJeu 31 Jan 2013 - 16:55

En parcourant ce texte, je suis une fois de plus frappé par certaines coincidences qui ne veulent surement rien dire mais qui pourraient interpeller.
Albert Faccenda était président de la fédération belge de boxe anglaise et le gendarme François Raes en était le secrétaire général sans oublier que le concierge de l'usine de Tamise était lui, champion de Belgique de sa catégorie.
De mémoire, Albert Faccenda avait mis fin à ses jours.
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyJeu 31 Jan 2013 - 18:17


Je pense que ce sont des informations très importantes et je n'en savais rien.

Un grand merci !

_ _ _

Sur internet, on peut trouver

The Great Heroin Coup - Drugs, Intelligence & International Fascism

de Henrik Kruger

On y apprend que le SAC ("gaulliste") et la SDECE (il y avait des "double-appartenances") étaient opposés à la CIA lorsque De Gaulle était au pouvoir ... mais que cela a changé par après.

Pompidou est devenu président en 1969. Il a demandé au SDECE de coopérer avec la CIA.

Il a rencontré le président des États-Unis Richard Nixon à Reykjavik (Islande) fin mai 1973.

Quant au SAC, il a sans doute suivi le mouvement.

En tout cas, la France et les Etats-Unis ont collaboré pour réduire le trafic de drogue arrivant aux USA par la France ... De la part de Richard Nixon, c'était peut-être pour que la mafia américaine prenne la place avec la cocaïne ...

Je suis impressionné par l'imbrication du SAC, de la SDECE, des Chevaliers de Malte, de la GLNF...

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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyJeu 31 Jan 2013 - 18:38


@Henry

Vu les activités de Albert Faccenda, ne faudrait-il pas revoir l'opinion que l'on a généralement sur les motivations du gendarme François Raes ?

Qu'en pensez-vous ?

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyJeu 31 Jan 2013 - 19:30

C'est un peu la bouteille à encre, Raes devait être un vrai passionné de boxe, il a beaucoup travaillé pour promouvoir ce sport, Faccenda était là un peu par arrivisme, il avait l'art de savoir cotoyer la presse et d'être plutôt un entremetteur , j'avais d'ailleurs oublié qu'il avait été président, il serait peut-être bon de vérifier cette info.
Pour revenir sur Raes, il me semble que dans son livre, il parle aussi de Frank Eaton dans le cadre de sorties communes ayant trait à des galas, il partait avec Eaton mais celui-ci ne revenait pas avec lui.
Je pense que Raes n'était pas dupe, il devait savoir qui il fréquentait.
A l'époque, l'activité de la boxe en belgique était florissante, les galas étaient nombreux et beaucoup de boxeurs étrangers dont des américains venaient y participer.
Il y avaient aussi un belgo-américain qui travaillait avec les managers, un certain Georges Kanter, je pense même que c'est grâce à lui que J.P Coopmans avait eu l'honneur de rencontrer Mohammed Ali ce qui au premier abord pouvait paraître grotesque tellement les palmarès étaient aux antipodes.
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyVen 1 Fév 2013 - 9:08


Sur ENRC ... (attention aux dates)


Edition du 26 janvier 2012 - n°657

Course d'enquêteurs chez ENRC

Deux enquêtes concurrentes sont actuellement en cours au sein du méga-groupe minier Eurasian Natural Resources Corporation (ERNC), présent au Congo, au Kazakhstan et en Chine. Chacune vise à faire la lumière sur d'éventuels actes de corruption commis par des dirigeants du groupe, mais avec des objectifs diamétralement opposés.

La première enquête, menée depuis l'été par l'avocat Neil Gerrard, un ancien policier qui travaille désormais au sein du cabinet Dechert, a été commandée par les quatre administrateurs indépendants qui composent le comité d'audit d'ENRC. Soucieux de protéger leur réputation, ces hommes d'affaires, parmi lesquels le banquier suisse Gerhard Ammann et le financier britannique Roderick Thomson, se sont engagés à remettre le résultat de leurs investigations au Serious Fraud Office, l'agence britannique contre la criminalité financière. Pour enquêter sur les opérations d'ENRC au Congo-K et au Kazakhstan, Neil Gerrard s'appuie sur deux cabinets d'intelligence économique britanniques, l'un spécialisé sur l'Afrique et l'autre sur le Moyen-Orient et l'Asie centrale.

Soucieux de disposer d'éléments factuels au cas où les résultats de l'enquête de Neil Gerrard leurs seraient défavorables, les trois hommes d'affaires kazakhs Patokh Chodiev, Alexander Mashkevich et Alijan Ibragimov, qui à eux trois contrôlent 44% d'ENRC, ont à leur tour mandaté l'un des principaux cabinets d'intelligence économique de la City. Ces enquêteurs privés travaillent directement pour les actionnaires, et non pour des avocats.

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Note : Balkany (prpoche de MITTAL) = ami d'enfance de Sarkozy et ancien disciple de Charles Pasqua dans les Hauts-de-Seine


N° 205 17/06/2009

Chodiev dans les bagages de Balkany

La mission en Mauritanie début juin de Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret proche du président Nicolas Sarkozy, n’avait pas uniquement pour but de clore la crise politique (report des élections au 18 juillet). Balkany était en effet accompagné, outre de son bras droit Renaud Guillot Corail, de l’oligarque minier kazakh Pathok Chodiev, ex-consultant de Tractebel. Cet actionnaire stratégique de l’Eurasian Natural Resources Corp. (ENRC), titulaire de la nationalité belge depuis 1997, est à l’affût d’opportunités dans le fer.

Quinzième exportateur mondial de fer (environ 12 millions t/an), la Mauritanie dispose d’importantes ressources de qualité supérieure, dont 190 millions t d’une teneur de 66%. La Société nationale industrielle et minière (SNIM), dont la privatisation a été évoquée début 2008 (AMI nº170), domine le secteur et demeure le principal pourvoyeur de devises du pays. ENRC va donc passer en revue les permis de la SNIM et examiner l’opportunité d’un partenariat. Le Chief Executive Officer d’ENRC, Johannes Sittard, et Amre Youness, responsable Afrique d’IMR, la maison mère d’ENRC, conduiront une équipe de techniciens en Mauritanie à partir du 24 juin. Chodiev s’intéresse aussi à la gestion du port de Nouadhibou. Le terminal, qui sert à évacuer le minerai de la SNIM de Zouerate, à 700 km de la côte, est vétuste et nécessite d’importants investissements.

En Zambie, IMR détenait jusqu'à récemment, en partenariat avec Beny Steinmetz Global Resources (BSGR), les Luanshya Copper Mines (LCM), ainsi que l’usine métallurgique de Chambishi. Suite au retrait de BSGR au début de l’année, les LCM, actuellement à l’arrêt, viennent d’être transférées au groupe chinois NFC Africa, sous supervision du gouvernement de Lusaka. De l’autre côté de la frontière, au Congo-K, Chodiev avait initié des pourparlers avec les autorités de Kinshasa pour la reprise de la Société sidérurgique de Maluku (Sosider), mais sans aboutir à un accord.

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Edition du 10 février 2006 - n°517

Combat déséquilibré entre deux géants de l'acier

Surpris par l'OPA lancée le 27 janvier sur son capital par Mittal Steel, Arcelor a abordé la bataille sur la défensive et hésite encore entre des stratégies de contre-attaque ou de conciliation. En face, le groupe de la famille Mittal s'appuie sur un puissant dispositif d'influence.

Confusion chez Arcelor. Face à l'offensive concertée de Mittal, Arcelor paraît singulièrement mal préparé alors que, selon nos sources, le groupe avait été prévenu dès la mi-novembre, par la DST et le haut responsable à l'intelligence économique (HRIE), Alain Juillet, d'une menace d'OPA. Mais la direction d'Arcelor était alors surtout préoccupée par son offensive contre le canadien Dofasco. Pour mener la contre-attaque contre Mittal, le bureau londonien de Kroll qui dispose d'une unité, placée sous la direction de Brian Stapleton, spécialisée dans les prises de contrôle hostiles, a proposé ses services à Arcelor et a fait la semaine dernière une présentation à la direction de la société, alors qu'un autre département du cabinet d'investigation américain travaille déjà pour Mittal. C'est l'ancien ministre de l'économie Françis Mer qui a introduit Kroll auprès d'Arcelor. Ce dernier, ancien PDG du groupe sidérurgique, est depuis 2004 membre de l'International Advisory Board de la société américaine de services financiers MMC, principal actionnaire de Kroll. Des divergences au sein de la direction d'Arcelor sur la stratégie à adopter vis-à-vis de Mittal ont pour l'instant empêché la conclusion d'un accord avec Kroll. Un autre cabinet d'intelligence économique est aussi en stand-by sur ce dossier : Atlantic Intelligence (AI) de Philippe Legorjus travaille régulièrement avec la société de conseil en communication et en lobbying, Publicis, qui est le principal conseiller d'Arcelor. AI a réalisé des missions sur Mittal pour le groupe sidérurgiste mais n'était plus, ces jours-ci, clairement missionné pour travailler sur ce dossier. Par ailleurs, depuis quinze jours, plusieurs cabinets d'investigation britanniques et français font - a priori sans succès - le siège d'Arcelor pour lui proposer des dossiers permettant de déstabiliser Mittal, notamment sur les conditions dans lesquelles il a repris des groupes sidérurgiques en Bosnie, en Ukraine et au Kazakhstan (au début de la décennie, la justice belge s'était intéressée aux liens entre Mittal, Tractebel et le roi de l'acier kazakh Patokh Chodiev). Pour l'instant, la direction d'Arcelor a seulement choisi d'étoffer son équipe de communicants en recrutant l'agence française DGM de Michel Calzaroni, ainsi que la firme londonienne Finsbury, dirigée par Roland Rudd, un proche du commissaire européen au commerce extérieur Peter Mandelson (Ewan Blair, le fils du premier ministre britannique, a récemment effectué un stage chez Finsbury).

Mittal en ordre de bataille. La désorganisation d'Arcelor contraste avec la stratégie de Mittal qui actionne de puissants relais pour imposer son opération. En matière de communication et de lobbying, Mittal a recruté le britannique The Maitland Consultancy, spécialisé dans les OPA et présidé par l'ancien vice-président de Burston-Marsteller, Angus Maitland, qui a longtemps conseillé British Gas. En France, Mittal travaille avec Image 7, la société dirigée par la très influente Anne Méaux. L'un des banquiers de Mittal devrait également faire profiter le groupe de sa longue expérience dans les cercles du pouvoir français. Aux côtés de Goldman Sachs, Citigroup et HSBC, Mittal a fait appel au bureau parisien de Credit Suisse First Boston, dirigé depuis l'an dernier par l'ancien PDG d'EDF, François Roussely. Pour l'aider à identifier les principaux détenteurs d'actions Arcelor, Mittal a également fait appel à Kroll : près de 86% du capital du groupe sidérurgique européen est flottant. Une part importante est détenue par des banques mais celles-ci agissent pour l'essentiel comme mandataires de fonds d'investissement.

Course aux soutiens politiques. Pris de court par l'attaque de Mittal, Arcelor s'est tourné vers les responsables politiques français et luxembourgeois qui sont aussitôt montés au créneau pour défendre la société. Mais Mittal n'est pas non plus dépourvu d'alliés politiques. Son PDG, Lakshmi Mittal, contribue régulièrement au financement du Parti travailliste britannique, à qui il a encore donné en juillet deux millions de livres. En France, quelques responsables du Parti socialiste n'ont pas paru insensibles non plus à certains arguments de Mittal.

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25 mars 1999 - n°355

EPISODES JUDICIAIRES DANS LA GUERRE DU METAL

Patokh Chodiev, le "roi du métal" du Kazakhstan, sent l'étau se resserrer autour de lui dans la bataille judiciaire qui l'oppose au groupe britannique Trans-World, pour le contrôle des sociétés Japan Chrome Corp, Whiteswan Worldwide et Ivedon International, toutes trois immatriculées aux Iles Vierges britanniques. Après un jugement de la Haute Cour des Iles Vierges favorable à Trans-World il y a un an, la Cour d'Arbitrage de Londres a considéré en mai dernier comme recevable une plainte déposée en Grande-Bretagne par Trans-World. En outre, ces dernières semaines, les comptes bancaires et les biens immobiliers de l'un des principaux associés de Chodiev, Alijan Ibragimov, ont été saisis par la justice belge, suite à une plainte pour blanchiment du Kazakhstan. Présentés l'un à l'autre par Lev Chernoy (voir page 1), David Reuben, le patron de Trans-World, et Patokh Chodiev, principal actionnaire de l'Eurasian Group, avaient créé ensemble ces trois sociétés offshore en 1994 pour prendre le contrôle des grands combinats producteurs de métaux du Kazakhstan, dont Pavlodar, Donskoy, Aktyubinsk, Aksu et Rudney. L'enjeu était de taille: ces combinats produisent une large palette d'alliages, dont le gallium essentiel à l'industrie spatiale.

En 1995, les deux partenaires ont obtenu, grâce à l'entregent de Chodiev, la privatisation de ces combinats. Il s'en est suivi une période de véritable euphorie financière. Le groupe Trans-World, qui assurait le management des usines, avait pris l'habitude de payer les entreprises 180 jours après la livraison et facturait ses crédits au taux de 24%, par le biais de la Zalog Bank, une filiale de l'United Global Bank qui lui appartient. Dans ces conditions, les difficultés des combinats s'étaient aggravées, les employés étant impayés de manière chronique. Excédé, le président kazakh Nursultan Nazarbayev a fini par mettre les gens de Trans-World à la porte en 1997, ce qui a entraîné les procédures judiciaires aux Iles Vierges, en Grande-Bretagne, à Rotterdam - où David Reuben a réussi à faire saisir des cargos -, et en Belgique où vit Patokh Chodiev, qui a réussi à obtenir la nationalité belge.

Patokh Chodiev qui, avec ses associés kazakhs, Alexander Mashkevich et Alijan Ibragimov, contrôle maintenant entièrement les combinats, risque cependant de voir son passé remonter à la surface, à l'occasion des procédures judiciaires en cours. Directeur de la Chambre de Commerce soviéto-nippone de 1979 à 1989, il occupait en même temps un poste important au ministère des Affaires étrangères à Moscou. Après la fin de la Guerre froide, il avait aidé un certain Boris Birshtein, dont la société Seabeco Moscou (d'origine canadienne) était alors en difficulté. Or, c'est à travers cette société qu'a été organisée au début des années 90 l'évasion d'une bonne partie des fonds du Parti communiste (LMR n° 220). Chodiev a ensuite travaillé pour Seabeco Moscou, puis pour Seabeco Anvers, avant de s'apercevoir finalement que, selon son expression, l'environnement de Birshtein "puait le KGB".

Aujourd'hui, Chodiev - qui envisage de quitter la Belgique, qu'il ne considère plus comme un pays sûr pour lui -, demeure quasiment incontournable au Kazakhstan. Son groupe Eurasian est actuellement partenaire de la société franco-belge Tractebel, à travers deux importantes joint-ventures: Almaty Power Consolidated (APC) et Global Gas Corporation(APC). Ne s'entendant pas avec le président de Tractebel, Philippe Bodson, Patokh Chodiev a réussi à rencontrer directement au dernier sommet de Davos Gérard Mestrallet, le patron de Suez-Lyonnaise des Eaux, la société mère de Tractebel.


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyVen 1 Fév 2013 - 9:19


Note : Chodiev a travaillé pour Seabeco Moscou, puis pour Seabeco Anvers


27 mars 1997 - n°308

SERGE MIKHAILOF, ENTRE MAFIA ET KGB

La commission rogatoire de six jours que le juge suisse Georges Zechhin vient d'effectuer en Belgique, notamment à Bruxelles et Anvers, dans le cadre de l'enquête sur le parrain russe de la mafia Serguei Mikhailov (LMR n° 307), a été particulièrement fructueuse. Elle a notamment permis de découvrir des détails sur une liaison financière de 150 millions $ entre Mikhailov et Boris Birstein, bien connu des services de renseignement pour être l'un des hommes clefs des transferts de fonds de l'ex-KGB en Occident. Arrêté à l'aéroport de Genève le 15 octobre dernier, en provenance de Vienne, Serguei Mikhailof, dit Mikhas, est un ancien champion de lutte. Il est probablement le chef du clan mafieux Solntzevskaya, du nom du quartier de Moscou Solntzewo. Agé de moins de 40 ans, sans aucun diplôme mais disposant de cinq passeports (russe, israélien, costaricain, belge et portugais), il avait refusé d'expliquer d'où provenait l'énorme fortune dont il disposait, et semblait surtout préoccupé par le fait qu'il ne parvenait pas à faire entrer sa Rolls-Royce immatriculée en Belgique dans le garage de sa villa.

Une perquisition dans la maison de Borex où se trouvaient sa femme et ses deux fillettes permit de découvrir plusieurs relevés bancaires aux soldes particulièrement élevés. Il fut établi que les passeports belge et portugais étaient des faux, tout comme les permis de conduire. Surtout, les hommes du groupe CORUS (Crime organisé russe) de la Sûreté de Genève mirent la main sur une convention signée par Mikhailov, l'engageant à verser 150 millions $ à Boris Birstein. Les rapports reçus par les policiers suisses de leurs collègues étrangers (autrichiens, allemands et surtout du FBI) leur permirent de confirmer que Mikhas était bien l'un des chefs présumés de la mafia de Solntzevskaya, une des plus dangereuses de Russie, avec à son actif rackets, trafics de drogue, assassinats, corruption de politiciens, etc.

Depuis octobre, Mikhas et ses avocats ont multiplié les coups de bluff, parvenant même à fournir un document émis par un procureur russe assurant que "Mikhailov n'est pas connu des services de police russes". Mais l'enquête en Belgique du juge Zecchin, qui était accompagné d'un policier et d'un expert comptable, a permis de déterminer que Mikhas avait effectivement versé plusieurs dizaines de millions $, via la Krediet Bank, au fameux Birstein. Les enquêteurs n'ont cependant pas pu déterminer si Birstein, qui avait créé en 1982 la société Seabeco à Zurich (probablement pour le compte du KGB), était le blanchisseur attitré de la mafia de Solntzevskaya ou si lui-même contrôlait ce groupe. Birstein, qui avait fui Zurich début 1994 pour s'installer à Anvers après avoir été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires, a disparu de son appartement. Ses voisins et son gendre sont également en fuite.

Ce nouveau volet de l'affaire Mikhailov est suivi de très près par les spécialistes du crime organisé. "On savait que l'ex-KGB ne reculait devant rien pour ses trafics. Maintenant, on peut prouver que le crime organisé russe a largement bénéficié des conseils des meilleurs agents recyclés dans les affaires", affirme un gendarme belge qui avait enquêté trois ans plus tôt sur la Seabeco-Belgique à Anvers. Michael Lauber, chef du département Crime organisé à l'Office fédéral de la Police suisse, précise: "Le dossier Mikhailov est un excellent test pour notre justice. Soit nous parvenons à le faire condamner (il risque sept ans de prison pour blanchiment d'argent et appartenance à une organisation criminelle), et cela prouve que nous résistons. Soit nous échouons, et il faut renoncer aux affaires russes".

Dans les prochaines semaines, Mikhailof aura accès à l'ensemble de son dossier d'instruction. Il devrait, d'ici là, choisir qui lui succédera à la tête de la Solntzevskaya. Les noms d'Averine et de Tamm, eux aussi connus de toutes les polices, circulent dans les milieux spécialisés. Quant à Boris Birstein, on le dit "paisiblement retiré des affaires, pour raison d'âge". Il se trouverait à Vilnius, sa ville natale, et ne risque pas de venir se présenter spontanément au juge Zecchin, quoique celui-ci concède "n'avoir aucun grief précis contre lui." Le juge de Zurich qui instruit le dossier Seabeco, Dieter Jann-Corrodi, affirme pour sa part que "M. Birstein est un excellent témoin, et il n'est pas inculpé".

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 25 EmptyVen 1 Fév 2013 - 9:39



Note : ... liaison financière de 150 millions $ entre Mikhailov et Boris Birstein, bien connu des services de renseignement pour être l'un des hommes clefs des transferts de fonds de l'ex-KGB en Occident. Arrêté à l'aéroport de Genève le 15 octobre dernier, en provenance de Vienne, Serguei Mikhailof, dit Mikhas, est un ancien champion de lutte. (...) Birstein, qui avait créé en 1982 la société Seabeco à Zurich (...)

Chodiev a travaillé pour Seabeco Moscou, puis pour Seabeco Anvers


http://archives.lesoir.be/la-mafia-russe-avait-achete-l-elu-du-fn-justice-ex-elu-_t-20030925-Z0NKTH.html

La mafia russe avait acheté l'élu du FN

Ex-élu bruxellois, Rozenberg avait reçu deux millions de francs pour rendre des «services»

Un député FN lié à la mafia russe

DELEPIERRE,FREDERIC

Page 1;7

Jeudi 25 septembre 2003

(...)

Mais Philippe Rozenberg n'est pas le seul à faire l'objet de cette demande de renvoi. A ses côtés se retrouvent Sergeï Mikhaïlov, un parrain de la mafia russe, et quatre de ses acolytes. Deux Belges complètent la liste des inculpés. Eric Van De Weghe, un « homme de commissions » qui aurait joué le rôle d'intermédiaire aidé de Christian Amaury, un ancien gendarme soupçonné d'avoir joué le rôle de chauffeur et de prête-nom, ajoute Jos Colpin.

(...)

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