21 perquisitions

Article paru dans "Pour" le 15 octobre 1981 : le colonel Militis rêve d'un coup d'Etat ...

http://www.scribd.com/doc/81674756/Militis-Attention-Putschiste

http://archives.lesoir.be/jean-militis-figure-hors-norme_t-20060919-006D6E.html

Jean Militis, figure hors norme

BODEUX,JEAN-LUC

Page 13

Mardi 19 septembre 2006

Etalle Le colonel est décédé, à 83 ans

C'était une figure. Une forte personnalité qui ne laissait personne indifférent. Ce dimanche, le colonel Jean Militis est passé de l'autre côté de la rampe, des suites d'un accident cérébral. Il avait 83 ans et avait encore des projets, dont un livre sur la résistance. Il ne pratiquait plus le vélo sur les routes de Gaume, mais continuait à faire des exercices physiques intérieurs.

Ce baroudeur né a eu un parcours pour le moins chargé, retracé l'an passé dans une intéressante biographie signée Jean-Philippe Dawant, disparu lui aussi cette année. Le titre du livre : « Etre et durer ». L'homme avait la chair et l'esprit taillés dans le roc. Toujours, il fallait se surpasser.

Adolescent, il devient bûcheron, faute d'argent pour payer ses études. A 16 ans, il s'engage dans la résistance. A la fin de la guerre, avec ce nom prédestiné, il entame une carrière dans l'armée belge. Avec des hauts faits et de franches déceptions. Il sera volontaire pour la Corée, créateur de survies en Afrique, commandant du centre d'entraînement para de Marche-les-Dames, où il forgera le caractère de centaines d'hommes, organisateur de raids commandos dans les montagnes corses. Il sera également parlementaire libéral, de 81 à 85.

Et puis, il y a le côté humanitaire du personnage. Dès 66, il s'occupa d'enfants handicapés qu'il emmena, via l'ASBL qu'il avait créée à ce titre, en vacances en Corse.

http://archives.lesoir.be/publication-rene-philippe-dawant-dresse-la-biographie-e_t-20050409-Z0QGDU.html

Un article paru dans "Special" le 15 août 1973 : premières rumeurs d'un coup d'Etat :

http://www.scribd.com/doc/81675894/Special-du-15-aout-1973-rumeurs-d-un-coup-d-Etat

Les documents ci-dessus viennent du livre " L'enquête - 20 années de déstabilisation en Belgique " de Hugo Gijsels (La Longue Vue)

Au sujet de la perquisition subie par Christian Smets, je suis parvenu à le contacter et il m'autorise à publier ceci :


Mardi 7 février, j’ai en effet reçu la visite de 6 policiers, munis d’un mandat de perquisition libellé de manière aussi vague que possible. Il ont passé 6 h. dans mon petit appartement de 65m² examinant soigneusement chacun de mes 2.000 livres et B.D. Voilà donc l’enquête sur les tueries du Brabant relancée de façon dynamique et spectaculaire.
En ce qui me concerne, j’avais été, depuis 1988, interrogé, au total, pendant des dizaines d’heures par des magistrats, policiers de toutes sortes et même une brillante commission parlementaire d’enquête. En 1994, je m’étais en outre soumis de bonne grâce au test du polygraphe. Jamais aucun élément n’a été retenu contre moi dans le cadre de cette enquête, pour l’excellente raison qu’il n’en n‘existe pas. Je ne peux que réaffirmer que je suis totalement étranger à ces faits et que ne détiens aucune information pertinente à leur sujet. Si cela avait été le cas j’en aurais immédiatement et complétement informé le procureur du Roi, comme j’en ai l’obligation légale.
Et si, et ce n’est pas le cas, j’avais eu des choses à cacher, ce n’est certainement pas à mon domicile que je les aurais cachées 27 après les faits. Quarante ans de métier et de formations m’ont tout de même appris quelques précautions élémentaires. C’est pitoyable.
Il y a des années un magistrat en charge du dossier a déclaré publiquement que certaines pistes, dont « la mienne », étaient closes. Voilà qu’après 8 ans de silence on « rouvre ma porte ». Alors, de deux choses l’une : ou bien les enquêteurs disposent d’éléments vraiment nouveaux et pertinents, ce que j’ignore (dans ce cas ces perquisitions seraient totalement justifiées), mais je n’y crois guère ; ou bien ils n’ont rien ou pas grand-chose et ce ne sont que des gesticulations déterminées par le calendrier, ce que je crois plutôt. Alors c’est un vrai scandale et un manque de respect pour les victimes et leurs familles. Si ceci se vérifiait, et l’avenir proche nous l’apprendra, on peut commencer à se demander dans quel pays on vit vraiment.
Il serait enfin temps de cesser d’agiter la Sûreté de l’Etat comme une sorte d’épouvantail destiné à effrayer les moineaux. Loin des fantasmes, les gogos devraient étudier les possibilités réelles du service de renseignement défensif d’un petit pays démocratique. Cela les instruirait.

Nous allons sans doute devoir attendre le début du mois de mars pour en savoir plus. Si les enquêteurs "mettent le paquet" du côté du WNP et de l'extrême-droite, il me semble inévitable qu'ils incluent Christian Smets et Albert Raes dans leurs investigations. Infiltrer des groupes comme le WNP n'est pas sans risques, notamment parce que cela crée de la confusion pour les observateurs extérieurs. Nous avons tous noté que les deux personnes citées ci-dessus sont actuellement les seules à réagir publiquement ... et nous sommes impatients de connaître les autres ... On peut s'attendre à ce que d'éventuels suspects affirment qu'ils ont agi comme ils l'ont fait parce qu'ils croyaient être en accord avec la Sûreté de l'Etat ... et il faut tordre le coup à ce canard (sans jeu de mots). Si l'affaire n'était pas si dramatique, on pourrait se dire que 6 heures pour lire la collection de bandes dessinées de Christian Smets, ce n'est pas beaucoup.

Pour information : sur Jean Militis, il y a aussi ce qui suit ...

http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_103/militis.htm

( outre http://www.scribd.com/doc/81674756/Militis-Attention-Putschiste )

HERVE a écrit:

Nous allons sans doute devoir attendre le début du mois de mars pour en savoir plus. Si les enquêteurs "mettent le paquet" du côté du WNP et de l'extrême-droite, il me semble inévitable qu'ils incluent Christian Smets et Albert Raes dans leurs investigations. Infiltrer des groupes comme le WNP n'est pas sans risques, notamment parce que cela crée de la confusion pour les observateurs extérieurs. Nous avons tous noté que les deux personnes citées ci-dessus sont actuellement les seules à réagir publiquement ... et nous sommes impatients de connaître les autres ... On peut s'attendre à ce que d'éventuels suspects affirment qu'ils ont agi comme ils l'ont fait parce qu'ils croyaient être en accord avec la Sûreté de l'Etat ... et il faut tordre le coup à ce canard (sans jeu de mots). Si l'affaire n'était pas si dramatique, on pourrait se dire que 6 heures pour lire la collection de bandes dessinées de Christian Smets, ce n'est pas beaucoup.

LES militaires (de la force navale)actifs au WNP ,ont ete interroge et des dossiers constitues par le CDT patron du N 2 de l'etat major de la Marine EVERE (1 armoire entière !) ........y a t on pensé ?

"Infiltré" le WNP ne me semble pas être le mot approprié. Mettre en place, correspond plutôt à la réalité !

Peut-être faudrait-il un fil de discussion spécifique sur Jean MILITIS.

Un extrait de l'article suivant :

http://www.scribd.com/doc/81674756/Militis-Attention-Putschiste

(...) En 1977, dernière année où il fait parler de lui en tant que militaire d'active, le centième camp de Jean MILITIS est l'occasion d'une cérémonie à laquelle assistent le Prince Alexandre de Mérode, Paul Vanden Boeynants, qui fournit les avions militaires de transport et dont les filles ont participé à plusieurs camps comme monitrices (...)

Voir aussi :

http://www.weyrich-edition.be/fr/detail-produit/jean-militis-etre-et-durer.htm

Il a été présent au Congo en 1959 - 1960 ... (a-t-il connu Guy Weber ?)

Il a été nommé Chasseur Ardennais d'honneur (en 1966 ?) :

http://users.skynet.be/bs139158/militis-2.html

Pour information, cela m'a fait penser à Freddy BRACKE dont on parle à la page 11 de

http://www.marmerlux.com/Revue%20juin%2006.pdf

http://www.yatedo.fr/p/Freddy+Bracke/normal/ac9343792c0312eaf138ed66a65c3aff

Freddy BRACKE a été à la Citybank (Bruxelles, New York) puis à Byblos Bank (Belgium ; 1982-1987) ...

Je me suis demandé s'il y avait un lien entre Freddy BRACKE et le dénommé Eddy BRACKE dont on parle ci-dessous ...

Michel GAUTHIER werd samen met Robert DARVILLE beticht van het maken en het leveren van de explosieven en radiomateriaal voor de overvallen op de geldtransportwagens in Verviers, Doornik, Etterbeek en Groot-Bijgaarden.

In 1978 installeerde Robert DARVILLE zich als wapenhandelaar in Ukkel. Hij werkte er op dat ogenblik met Paul MORSINK door wie hij kennis heeft gemaakt met Michel GAUTHIER (in 1980 of 1981).

In 1984 richtte DARVILLE samen met een zekere DE LAAT de bvba ETCOM. Na de mislukking van deze vereniging, werkte DARVILLE in 1985 (of 1986) met GAUTHIER. Deze werkten eerst in een atelier op de Waversesteenweg. Nadien verhuisden ze in 1988 het atelier naar de Napelstraat in Elsene onder de naam “B.M.T.”. De registratie bij het handelsregister en de vergunning als wapenhandelaar waren op naam van GAUTHIER.

DARVILLE en GAUTHIER hadden een opdrachtgever genaamd Eric BRACKE die de financiering van hun activiteiten begin 1989 stopzette. Daarop stopten DARVILLE en GAUTHIER hun samenwerking. DARVILLE verenigde zich met Alain WOLKOWlCZ binnen de NV GMS die een atelier uitbaatte in de Orletstraat in Anderlecht. DARVILLE verhuisde zijn materieel naar deze atelier in februari of maart 1989.

Gauthiers vingerafdrukken werden gevonden op een stuk van de PVC-buizen die gevonden werden in de “Apollon”box in Ukkel gebruikt door de bende Haemers.

Op 27 september 1989 werd GAUTHIER aangehouden. Eerst ontkende hij zijn betrokkenheid. Op 2 oktober 1989 verklaarde hij echter aan de gerechtelijke politie dat hij op vraag van DARVILLE tussen de 5 en de 10 kg explosieven heeft aangemaakt en deze aan DARVILLE heeft geleverd en alsook nog andere chemische produkten.

Note : il faudrait davantage de renseignements sur la société ETCOM ainsi que sur la proximité de la secte Ecoovie ...

@titu

D'après les informations publiées par Walter de Bock dans "De Morgen", le WNP serait une initiative du PIO, ou du moins le PIO lui aurait donné forme. Latinus, pour sa part, a toujours prétendu être un agent de la Defence Intelligence Agency (DIA), l'équivalent militaire de la CIA.

Note : à noter que Jacques Monsieur, formé par le service de renseignement de l'armée a plus que probablement été "recruté" lui aussi par la DIA. Il aurait eu des liens avec Serge Frantsevitch ... ce dernier semble avoir été complice de Delhuvenne pour la création de sociétés-écrans destinées à camoufler des bénéfices tirés du commerce de cassettes pédophiles.

Peu après la formation du WNP, Latinus écume les milieux d'extrême-droite à la recherche de militants dignes de confiance. Pour ce faire, le WNP entre en contact avec d'autres mouvements néo-nazis comme le Parti Européen, le Sint-Maartensfonds, le Vlaamse Militante Orde, le Were DI et le Voorpost. Ce rassemblement ne fut pas limité à des rencontres formelles. La preuve en est qu'en 1981 le WNP assure le service d'ordre du Voorpost au pèlerinage de l'Yser, à Dixmude.

Dans l'aile flamande du mouvement : Karl De Lombaerde, Guido Delvaux, Fons Jacobs, Walter 't Jolijn, Gilberte Hellemans, Jimmy Bosmans (les trois derniers sont d'anciens membres du VMO). A l'enterrement de Latinus, on remarqua la présence d'Edgard Delvo, ancien collaborateur de Henri de Man et intime d'Edwin Truyens, l'économiste du Vlaams Blok.

De 1980 à 1983, le WNP a infiltré un groupe de sept militaires dans le centre de transmission du quartier-général d'Evere : Michel Libert, Jean Peché, Francine Vanden Borre, Frédéric Saucez, Françoise Durvin, Marc de Jode et Philippe Canden Herreweghen. Ils ont volé une foule de télex confidentiels de l'OTAN, les ont décodés et publiés.

Selon Hugo Gijsels, la sûreté de l'Etat a été piégée. Je ne vais pas me prononcer sur ce point important mais il est clair qu'elle a dû consacrer un temps et une énergie considérables à se défendre ... des ressources qu'elle n'a pu consacrer à ses tâches premières. Etait-elle trop indépendante de certains services étrangers ?

Sur Militis il y avait un fil sur le forum. Michel, où est-il passé ? Sinon vous pouvez lire le fil sur le SQUAD et sur Vielsalm qui se trouvent sur le site

Citation :

le WNP serait une initiative du PIO

- Bougerol était en contact avec l'AESP et ses membres (Ivan Lombardo, VdB, de Bonvoisin, ...), il était present au IXe AESP Chapter Assembly et le congres CEDI en 1976
- Mercier aurait introduit Latinus chez Bougerol
- Bougerol aurait employé Latinus au PIO en 1977
- Latinus visitait le brabant Reserve Officers' Club (BROC) ou Bougerol et de Marcken de Merken venaient souvent
- Lecerf travaillait avec Bougerol et l'aurait presenté à Libert

et si AESP/CEDI/Paneurope > VdB + de Bonvoisin + de Marcken de Merken + ... > Bougerol + PIO > Latinus > WNP ? tout ça avec l'assistance des ricains et leurs pions (Armfelt, ...)

L'intervention de Smets me conforte dans mon pessimisme quant aux chances d'aboutir à quelque chose...

Quant au WNP, c'est - à l'instar du rôle de Deprêtre ou des Pieds Nickelés - une affaire dans l'affaire. On l'a monté comme on monte une société-écran aux Bahamas, et on l'a baladé - à l'insu de ses membres - dans un scénario écrit par d'autres pour dézinguer les "pistoleros" de la Sûreté...

Le WNP, comme le tandem d'ARI, c'est un satellite dans la nébuleuse des années noires. Il y a une suite de cercles concentriques, et depuis près de 30 ans, on cherche les points de passage entre les cercles...

Herve pour Militis:"Il a été présent au Congo en 1959 - 1960 ... (a-t-il connu Guy Weber ?)

C'est du n'importe quoi. Comme le reste.
Militis n'a pas mis les pieds au congo en 1960
Ni au Katanga en 1961
Par contre il a sûrement rencontré Weber dans le cercle des officiers en Belgique.
Rien de plus normal. Ou serait la compromission dans cette rencontre?
Vous cherchez des poux la ou ils ne sont pas.

Le fait que Militis ait été au Congo semble bien documenté ... mais je suis d'accord pour dire qu'il y a des gens "très biens" qui y ont été ... et que dans certains cas, ils ont rencontré des personnages plus douteux ... ce qui ne fait pas d'eux des complices.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_Para-Commando

L'entraînement para-commando se déroule en Belgique mais aussi à l'étranger.

Avant 1960, les appelés accomplissaient une période de 6 mois d'activités au Congo belge. Le commandant Militis et ses instructeurs y avaient mis au point un exercice de survie dont la réputation déborda du cadre belge. Le Congo permettait, bien entendu, de nombreux autres exercices et sauts en parachute.

Voir aussi

http://paratroopcongobelge.e-monsite.com/pages/ils-ont-participes-au-site.html

En ce qui concerne le colonel Jean Militis, il faudrait retrouver l'article de La Libre Belgique de décembre 1980 avec son interview... ce que je vais essayer de faire.

Il se présente lui-même comme un candidat public à la sédition au nom du conservatisme, de l'autorité et du Roi ... et un partisan de l'anti-communisme de l'Armée Secrète à laquelle il avait adhéré.

On note aussi son rôle de premier rang dans la répression des "émeutes nègres" de Léopold-ville en 1959. Je ne connais pas son rôle éventuel dans les opérations "Dragon noir" et "Dragon rouge".

Les gens auxquels je pense ont souvent eu un comportement "exemplaire" lors de la seconde guerre mondiale ... comme le général américain Lyman Lemnitzer. Ils partagent cependant un anti-communisme viscéral et veulent "renforcer les institutions" pour faire face à la menace venant de l'Est. Ont-ils conçu ou accepté un plan semblable à l'opération Northwoods : tuer des compatriotes pour que la population réagisse (par exemple en acceptant l'installation de missiles) ... et cela en lien avec des services secrets militaires ? Cette hypothèse vaut vraiment la peine d'être approfondie ...

Citation :

Selon Hugo Gijsels, la sûreté de l'Etat a été piégée

je me rappelle qq'un qui suivait un serie de cours sur la presse auprès du fondation lodewijck de raet , à l"epoque.

ils visitait toutes les redactions de presse et en visitant "le morgen" ils leurs ont raconté que tous les jours ils recevaient des pacquets d'infos par poste pour déstabiliser RAES et la sureté


il en publiait que une partie qu'ils pouvaient verifier car ils ne voulaient pas se faire instrumentaliser non plus.


mais dater cela encore est dificile.

Il faut relire ce qui a trait aux "faux du KGB" et notamment :

http://archives.lesoir.be/une-usine-a-faux-saisie-chez-le-frere-de-benoit-de-bonv_t-19960215-Z0APCQ.html

UNE "USINE A FAUX" SAISIE CHEZ LE FRERE DE BENOIT DE BONVOISIN

JUGES, POLICIERS,J OURNALISTES : "TOUS AGENTS DU KGB"

GUILLAUME,ALAIN

Page 15

Jeudi 15 février 1996

_ _ _


Il en était encore question récemment :

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=101923

HERVE: Avant 1960, les appelés accomplissaient une période de 6 mois d'activités au Congo belge.

Faux les appelés pour la plupart étaient caserné en Allemagne. Les paras ont toujours été volontaires et l'instruction en Belgique. Ensuite ils partaient au Congo belge.

HERVE:"On note aussi son rôle de premier rang dans la répression des "émeutes nègres" de Léopold-ville en 1959. Je ne connais pas son rôle éventuel dans les opérations "Dragon noir" et "Dragon rouge".

Les "émeutes nègres" de 59 * ont été réprimées par la police urbaine et la Force Publique, donc par des "négres" et leurs officiers blancs. * = 5 janvier

Pour ce qui est du rôle des paras et le rôle de "premier rang "de Militis:
"Dés le 5 janvier, afin de rassurer la population blanche et prévenir tout acte d'autodéfense, le Gouverneur général avait demandé l'intervention des forces métropolitaines. Le colonel R. Gheyssen qui les commandait transmis ses ordres à la base de Kamina.Le commandant en chef de la Force Publique, le Général Janssens ne partageait pas l'avis de M. Cornelis.Il estimait que l'appel aux paras-commandos était inutile.Il disposait des moyens suffisants pour juguler le soulèvement.
Le Gouverneur général passa outre à cet avis. Les premiers militaires belges débarquèrent à l'aérodrome, le 05 janvier vers 18h00. A aucun moment le bataillon n'interviendra dans la répression.M.Cornelis justifiera sa réquisition par la grande nervosité qui régnait parmi les européens. La venue de troupes blanches devait les rassurer et mettre fin à toute velléité d'action directe de leur part."

Les émeutes au Congo sont aujourd'hui réprimées de manière beaucoup plus radicale.
7 millions de morts des suites de violence sur 10 ans.

Conséquence, les congolais organisent des émeutes "nègres" en Belgique ou l'on vit peinard et ou le laxisme autorise le pillage des commerces et les destructions de matériel urbain. "C’est une technique de guérilla urbaine : derrière les manifestants, se cachent des casseurs organisés. La plupart des jeunes arrêtés étaient connus des services de police" nous dit le Bourgmestre.

De quoi parlait-on?
Ah oui, je m'égare:du rôle de Militis dans la répression contre les "nègres" en janvier 1959!
Militis qui, en janvier 1959 était à Marche les Dames...

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/385604/tueries-du-brabant-21-perquisitions-wnp.html

Tueries du Brabant, 21 perquisitions WNP (16/02/2012)

L’opération visait ceux qui encadraient le Westland National Socialistische Ordnung, devenu WNP

CHARLEROI Les 21 perquisitions menées mardi passé par 100 policiers dans l’enquête sur les tueries du Brabant au nord et au sud du pays et en Région bruxelloise visaient des anciens militants de la milice néonazie belge WNP et principalement ceux qui les encadraient dans les années 1980.

Ce week-end, le procureur de Charleroi Christian De Valkeneer a déjà indiqué qu’il ne ferait aucun commentaire. En 2010, Francis Dossogne, dit le Barbu, qui évoluait dans ces milieux, s’est exprimé sur la question. Des documents ont été saisis, le 7 février, ainsi que du matériel, supports et données informatiques. Tout est en cours d’analyse.

Selon des sources encore, des armes en petit nombre ont été saisies. En 1982, 1983 et 1985, vingt-huit personnes ont été tuées en Belgique, notamment lors de bains de sang dans des Colruyt et des Delhaize.

La piste WNP n’est pas neuve. À peine les tueries s’arrêtent-elles le 9 novembre 1985, qu’elle est déjà évoquée. En 25 ans, les preuves ont toujours manqué.

Enfin, ce sont “des témoignages récents” qui ont recadré l’enquête sur un milieu qui, pour reprendre la formule, nourrissait en effet des sympathies pour l’extrême droite et entendait déstabiliser le pays de manière violente.

Créé par Paul Latinus (ultérieurement retrouvé pendu) vers 1979, le Westland National Socialistische Ordnung ou WNSO, qui deviendra WNP, regroupe des membres triés sur le volet, issus du Front de la jeunesse, que dirige Dossogne.

Pour faire court, le WNP fonctionne comme les services secrets en cellules cloisonnées et ses membres, qui pensent travailler pour la Sûreté de l’État, sont recrutés par parrainage et après avoir rempli une mission dangereuse, comme un double meurtre à Anderlecht, l’exécution d’un couple désigné comme agents du KGB, et ces pauvres gens n’avaient même rien à voir. Le patron de la Sûreté à l’époque, André Raes, et le commissaire Christian Smets figurent parmi les cibles des récentes perquisitions.

Il est prouvé qu’avant le commencement des tueries, des éléments du WNP s’entraînaient dans les bois de la Houssière – très fréquentés par les tueurs du Brabant – et ont organisé des exercices à proximité de grands magasins. Le WNP a recruté dans la gendarmerie et l’administration pénitentiaire avec des agents qui furent en lien avec des truands.

En 2010, Francis Dossogne, le Barbu , rompt 25 ans de silence et s’exprime sur tout ça (l’interview complète est à lire sur le site des tueries du Brabant, que tient Michel Leurquin).

Le hasard géographique des bois de La Houssière ? : “Il ne s’agit pas de hasard mais d’une mise en scène fort bien orchestrée par ceux qui ont égaré les enquêteurs sur de fausses pistes.

“Et cela marche puisque, récemment encore (début 2010, NdlR), il s’est trouvé une magistrate pour ordonner des devoirs qui n’ont une fois de plus mené à rien. Toute l’enquête sur les tueries est gangrenée par ces fausses pistes. […] Non (non, je ne crois pas que des éléments incontrôlés de l’extrême droite se croyant investis d’une mission se soient rendus coupables des tueries du Brabant pour forcer le pouvoir en place à prendre des mesures répressives sécuritaires, NdlR).

“Je ne crois pas à l’existence d’électrons libres qui auraient fomenté les tueries. Celles-ci font preuve au contraire d’une grande maîtrise et d’une parfaite organisation qui ne sont pas le fait d’éléments incontrôlés. L’extrême droite sert de fumigène, d’appât pour faire tourner en rond les enquêteurs.

“Quant au Front de la jeunesse, nous étions un noyau dur, une lame d’acier. Nous ne regrettons rien. Ce furent les plus belles années de ma vie d’homme.”



Gilbert Dupont

Lien vers l'interview du colonel de réserve Jean Militis et un aperçu du contexte de l'époque : interdiction du "Groupe Hoffmann" néo-nazi (attentat de la fête de la bière à Munich), tension à l'OTAN autour de la crise polonaise, camp du V.M.O. dans les Ardennes belges, constitution du cabinet de Ronald Reagan (avec Alexander Haig), enlèvement d'un juge italien par les Brigades Rouges, VDB président du PSC, fraude fiscale "d'Ursel", assassinat de John Lennon, ...


http://www.scribd.com/BEGHINSELEN

http://www.scribd.com/doc/81832874/Jean-MILITIS-Interview-et-contexte-decembre-1980

(pour information)



http://www.rtbf.be/info/societe/detail_tueries-du-brabant-robert-beijer-poursuit-guy-bouten-pour-ses-accusations?id=7585983

Tueries du Brabant: Robert Beijer poursuit Guy Bouten pour ses accusations

SOCIETE | Mis à jour le jeudi 16 février 2012 à 18h27


Le procès en calomnie et diffamation intenté par Robert Beijer, ancien gendarme, contre le journaliste Guy Bouten s'est ouvert jeudi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Guy Bouten avait accusé Robert Beijer d'être l'un des auteurs des tueries du Brabant, lors d'une conférence de presse, en 2009, organisée par ce dernier à l'occasion de la sortie de son livre sur cette série de méfaits commis dans les années '80.

Et aussi

Tueries du Brabant: la stratégie de la tension en Belgique ?
Tueries du Brabant: Guy Bouten revisite l'enquête

Robert Beijer, âgé aujourd'hui de 60 ans, était gendarme à la brigade des stupéfiants à Bruxelles dans les années '80. Cet homme avait été condamné par la cour d'assises de Bruxelles à 14 ans de prison en 1995 pour avoir orchestré une expédition qui avait mal tourné chez des diamantaires libanais à Anvers, en 1989. Au cours de celle-ci, son collègue, feu Madani Bouhouche, avait tué l'un des diamantaires et tenté d'en tuer un autre. Il avait également été condamné par la cour d'assises.

Robert Beijer, qui après sa condamnation était devenu détective privé, avait souvent été suspecté dans le dossier des tueries du Brabant, mais il n'avait jamais été inculpé.

Lors de la sortie de son livre à ce sujet, en 2009, Guy Bouten, journaliste, l'avait ouvertement accusé d'avoir été impliqué dans les tueries.

La scène avait été filmée. Le tribunal visionnera ces images lors de la prochaine audience, le 15 mars prochain.

Belga

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http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_tueries-du-brabant-la-strategie-de-la-tension-en-belgique?id=4972443

http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_tueries-du-brabant-guy-bouten-revisite-l-enquete?id=4838653

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Je pense le posséder mais je ne suis pas autorisé par le forum à le déposer...

@ Machin, posséder quoi au juste ....?

RB n'a jamais été détective après sa condamnation, RB = ARI, après avoir été viré de la GD..., CQFD

@Cusmenne Claude,
Vous n'en raté pas une, vous !

RB n'a jamais été viré de la GD.

Son départ a été préparé et organisé pendant qu'il était encore en fonction.
Si vous le désirez, on peut mettre en ligne la lettre de démission acceptée par l'EM Gd.

CQFD

On recherchait un article de presse des années 80 quant à MILITIS. Je pense que je le possède mais je ne sais plus où on le souhaitais... C'est l'âge sans doute ou la maladie !