Robert Close

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Psyops. 70 ans de guerre psychologique en Italie.
Solange Manfredi

Note 589 :

Sergio Flamigni, Trame Atlantique. Kaos Editions, 2005. pg. 39-40:

(...) Ces noyaux uniques furent rebaptisés "Légions" et Spiazzi, responsable de la structure clandestine pour la province de Vérone, avait formé "avec 50 éléments, la V Légion, avec une articulation contrôlée et cellulaire, et l'avait mise en place durant "l'activation" des noyaux dans différentes localités italiennes à San Marcello Pistoiese, Passo della Cisa, sur l'Apennin toscano-émilien, à Bosco Chiesanuova et à Avisa..."». (...)

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Italian Neofascism: The Strategy of Tension and the Politics of ...
Anna Cento Bull



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Le général Robert Close avait une maison à Bosco Chiesanuova, près de Vérone.

Vérone a joué un rôle central dans les dossiers italiens.

C'est là que Amos Spiazzi ("Vétérans du roi Albert Ier") habitait.

C'était aussi le siège de la FTASE (OTAN).

Bosco Chiesanuova est citée dans

Trame atlantiche. Storia della loggia massonica segreta P2  
Sergio Flamigni (Auteur)
29 Jun. 2005




(traduction)

Les différents noyaux ont été rebaptisés "Légions". Spiazzi, responsable de la structure clandestine dans la région de Vérone, avait formé "avec 50 éléments sélectionnés la Cinquième Légion avec articulation manipulaire et cellulaire" et l'avait utilisée lors des "activations" des noyaux dans divers lieux italiens : à San Marcello Pistoiese, au col de la Cisa, dans les Apennins toscano-émiliens, à Bosco Chiesanuova et à Avesa (Carlo Digilio avait également participé à l'exercice d'Avesa). En ce qui concerne les (rares) aveux et les (nombreuses) réticences d'Amos Spiazzi  (14) , la justice a écrit en 1995 : "Le colonel Spiazzi, qui avait admis au cours des entretiens d'enquête qu'il s'était rendu compte que la structure des noyaux de défense de l'État, dont il était responsable au niveau de Vérone, était devenue ou était devenue une véritable "bande armée" en marge de la loi, a, au cours de son témoignage formel, affirmé avec force a fortement minimisé les caractéristiques illégales de cette structure". (15)


(traduction)

(14) " Spiazzi refusera de révéler les noms des 50 éléments sélectionnés de la 5ème Légion (hormis ceux des défunts Enzo Zampini et Carlo Locatelli) ; devant la Commission d'enquête parlementaire sur la P2, il ne parlera que de façon générique du "soi-disant plan d'urgence interne" et d'un "réseau de guérilla". En février 1995, dans le cadre de l'enquête judiciaire sur "Gladio", il citera les noms de quelques officiers responsables, à son niveau, de certaines Légions des Noyaux de Défense de l'Etat : Alfredo Mandoi (ancien officier des carabiniers), Lorenzo Pinto (officier des carabiniers), Salvatore Pecorella (major des carabiniers), tous trois, comme Spiazzi, déjà détenus pour le coup d'Etat Borghèse et pour le complot de la "Rose des vents".


Voir aussi :

https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA

"L'ORCHESTRE NOIR" de Fabrizio Calvi et Frédéric Laurent, réalisation Jean-Michel Meurice (1997)

A partir de 1:10':10"

Au sommaire de

Politique internationale (Paris)
n° 8 automne 1980
ISSN 0221-2781

Le temps des actes - Robert Close p. 53

Les vertus de la puissance - Alexander M. Haig p. 99

La paix chaude - Brian Crozier p. 221

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Dans le document ci-dessous, on retrouve le père jésuite belge Raymond de Jaegher (décédé en 1980),

A son sujet, voir

https://www.vincentlebbe.org/en/raymond-de-jaegher-2/

Un frère du général Alexander Haig était jésuite.





A ses côtés :

Fred Schlafly (leader of the American Council for World Freedom, ACWF, the US-based chapter of the WACL), Lev Dobriansky (ABN, Ukrainian Review, tied to the Moon cult), Stefan T. Possony (WACL, Mont Pelerin Society), general Daniel O. Graham (member of Robert Close's IEPS), Marx Lewis (Council Against Communist Aggression), etc

Ron Pearson est cité dans

https://www.tparents.org/Library/Unification/Publications/RisingTide/RisingTide-1972/RisingTide-720911.pdf

Le site internet

https://www.tparents.org/

est lié à la secte Moon.

Robert Close - John  A. Gregussen



(...)


Note : John  A. Gregussen utilise du papier à lettres de l'ASC (American Security Council), le coeur du complexe militaro-industriel des USA (où l'on retrouvait également le général Lyman Lemnitzer).




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Sur Hilaire du Berrier :

https://www.history.nd.gov/archives/manuscripts/inventory/10487.html

Abstract: Papers consist of du Berrier’s papers as collected by his sister Helen Spielman Mandan, ND) including correspondence, notes, drawings, newspaper clippings, post cards, telegrams, family history, ephemera, photographs, publications, and copies of his monthly newsletter, “du Berrier Report,” on international diplomatic and political topics. Collection documents much of du Berrier's career, recording his activities during the Italo-Ethiopian War, Spanish Civil War, as a pilot for the Chinese government during World War II, and a diplomat in Southeast Asia, China, and Korea. Soldier of fortune and diplomat from Monte Carlo, Monaco originally from Flasher (ND).

Sur Hilaire du Berrier :

https://sorenbh.dk/page22.html

https://news.prairiepublic.org/show/dakota-datebook-archive/2022-05-19/hilaire-du-berrier

https://www.newspapers.com/article/the-bismarck-tribune-hilaire-du-berrier/26520837/

https://en.wikipedia.org/wiki/Hilaire_du_Berrier

From 1958 until a few years before his death, du Berrier wrote articles for American Opinion magazine published by the John Birch Society (...)   He was also associate editor of the John Birch newsweekly, Review of the News.

Note : la John Birch Society a notamment financé Aginter Press.

https://wpu.nu/wiki/Uppslag:HI7504-00

1986-10-07

L’honorable Alan Cranston
Sénat des États-Unis Hart Building, Suite 112
Washington, DC, 20510

Cher sénateur Cranston,

OBJET : ENQUÊTE SUR L’ASSASSINAT DU PREMIER MINISTRE SUÉDOIS OLOF PALME

Des informations récentes indiquent que les responsables de la police suédoise ont concentré leur enquête sur l’assassinat du Premier ministre suédois Olof Palme sur les associés suédois locaux de la Ligue anticommuniste mondiale (WACL).

Citant une source anonyme proche du Premier ministre Ingvar Carlsson, le journal Aftonbladet rapporte que le scénario imaginé par la police est que des membres de la WACL ont contacté des personnes partageant les mêmes idées en Suède avec l’idée d’assassiner Palme.

La WACL a fourni des agents et des plans, tandis que les Suédois locaux ont donné des conseils sur place et ont aidé à régler les détails sur les habitudes de Palme.

Comme vous le savez, la WACL, dirigée par le général américain à la retraite John Singlaub, dont les membres comprennent un certain nombre d’éminents sénateurs et représentants, ainsi que des criminels de guerre nazis, diverses tendances de l’ultra-droite américaine, et liées à des organisations terroristes de droite en Europe, au Japon et en Amérique latine, est une organisation puissante et bien financée avec des liens étroits avec les Contras nicaraguayens. Les escadrons de la mort d’Amérique latine, l’Église de l’Unification, les groupes contre-révolutionnaires en Angola, en Afghanistan et au Kampuchéa.

(...)

EUROWACL ; (voir aussi H184-32-G)

Président :
Wilhelm Landig (Chapitre national autrichien de la WACL)

Vice-Président :
S.A.R. le Prince Alfred de Liechtenstein.

Secrétaire :
Donald A. Martin (WACL United Kingdom Chapter)

Membres 1979 :

(...)

BELGIQUE
Sénateur et Mme José Desmarets, Déléguée
L’honorable Luc Beyer De Ryke, observateur
M. Jean Huysman, Observateur
Mme Ruth Westpfahl, Observatrice
Mlle Anne Legroscollard, Déléguée

ECWT
Cdt. George A. Rombouts, Délégué

(...)

PRINCIPAUTÉ DE MONACO
M. Hilaire du Berrier, Observateur

(...)

SOF Janvier 1983 :

Sejre og fodfejl set i mit bakspejl
Pelle Voigt




(traduction)

Lors d'une conférence de presse organisée avant les élections générales de décembre, j'ai présenté des documents montrant qu'il existait un lien entre la « Société pour la défense de la démocratie danoise » et les activités de Gladio. Et qu'un certain nombre de célèbres guerriers internationaux du permafrost étaient impliqués. Au Danemark, des personnes comme Niels Bjarke Schou, agent de renseignement de longue date, et le colonel Erling Harder avaient tenu une réunion à la base aérienne de Værløse en 1977 au sujet d'une « opération de survie » qui a conduit à la création de la SVDF. L'initiative comprenait des personnes comme N.B. Schou, un espion norvégien John A. Gregussen, Bertil Håggmann de la police de sécurité suédoise SAPO, Erling Harder et nul autre que l'ancien chef espion d'Hitler et cofondateur des services de renseignement ouest-allemands, Reinhard Gehlen.

Lors de la conférence de presse, j'ai promis, après les élections, de poursuivre les investigations et de fournir d'autres documents. Mais lorsque j'ai présenté, en février 1992, des documents prouvant que le Danemark avait été impliqué dans le système Gladio au moins jusqu'en 1990, l'affaire avait déjà été étouffée au sein de la commission spéciale du renseignement et la presse n'était plus très intéressée. Interrogé sur la participation du Danemark aux deux comités de l'OTAN qui coordonnaient les activités, le Comité allié de planification et le Comité de coordination et de planification, qui ont été mis en place par l'OTAN, le Danemark a répondu par l'affirmative.

https://lightonconspiracies.com/wp-content/uploads/2023/07/Statskupp2_book.pdf




(traduction)

I  DANEMARK

Stay Behind fonctionne également au Danemark. Au départ, deux officiers conservateurs du service de renseignement danois FET, le chef PoulAMørch et Niels Bjarka Schou, ont organisé le réseau avec l'aide de l'officier de renseignement et journaliste Ebbe Munck. Leur groupe Stay Behind le plus actif était l'Arne Sejrligan, également connu sous le nom de Firman, qui était spécialisé dans l'écoute des sympathisants de gauche. Une autre unité d'élite était formée au sabotage et aux assassinats, selon le journal EkstraBladet.

En 1976, Niels B. Schou, officier de renseignement à la retraite, et le lieutenant-colonel Erling J. Harder s'emploient à organiser un nouveau réseau Stay Behind de droite, baptisé Operation Survival. Là encore, Reinhard Gehlen, l'ancien chef espion d'Hitler, apparaît comme un conseiller actif. Gehlen, qui a dirigé les services de renseignements ouest-allemands de 1955 à 1968, est devenu l'homme de confiance de Operation Survival à Munich. Il a même été nommé président dans certaines lettres internes. Toutefois, cette coopération a pris fin brutalement à la mort de Gehlen au cours de l'été 1979.

L'initiateur et le chef de Operation Survival était un Norvégien vivant au Danemark sous le nom de John Gregussen, alias Dr Andreas John. Dans une série d'articles révélateurs parus dans Kvällsposten en décembre 1980, on apprend qu'il a utilisé une école Montessori sans méfiance, située à Tornevangsvej 13 à Birkeröd, comme couverture pour ses activités illégales.

Operation Survival avait un certain nombre de contacts avec d'autres organisations américaines de droite et, selon Kvällsposten, Gregussen avait également des relations haut placées dans l'administration des services de renseignement américains, où l'un de ses contacts était l'ancien amiral George W. Anderson, actif au sein du Conseil de sécurité américain.

(...)



(traduction)

-Des innocents sont qualifiés de terroristes. Les informations erronées de Bertil Häggman sont extrêmement dangereuses et peuvent être synonymes de persécution, de terreur et, dans le pire des cas, de mort pour ces personnes !

À quels pays la liste a-t-elle été envoyée ? Aucune personne extérieure ne le sait avec certitude. Le chef de l'agent, John Gregussen, l'a reçue pour la traiter en disant : « Vous ne savez pas de qui vous avez reçu la liste ou vous l'avez oubliée ». Cependant, le chef danois de la Säpo, Ole Stig Andersen, a confirmé qu'ils avaient la lettre dans leurs archives et qu'elle avait été remise au Bureau des exilés cubains à Miami, en Floride.

_ _ _ _ _ _

(pages 204-205)

RAPPEL :

Robert Close - John  A. Gregussen



(...)

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On retrouve le document "High Frontier" dans les archives de Monique Garnier-Lançon (B4 F37) :

Dans les documents de l'EIS (dont l'IEPS du général Robert Close sortira), il est souvent question de contacts avec Frank Barnett.

Il a été "program director" du "Institute for American Strategy" qui a changé de nom en devenant le "American Security Council Foundation".

Old Nazis, the New Right, and the Republican Party
Russ Bellant






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https://kclpure.kcl.ac.uk/ws/portalfiles/portal/107712588/Waging_Protracted_Conflict_MICHAELS_Publishedonline26April2017_GREEN_AAM.pdf

Waging “Protracted Conflict” Behind the Scenes

The Cold War Activism of Frank R. Barnett

(...)

Une autre personne intéressante liée à l'EIS est le Luxembourgeois Léon Ries qui a notamment été ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg à Moscou. Il était bien connu de Robert Close, Monique Garnier-Lançon, Jacques Jonet, etc.







Richard Brenneke a déclaré que Léon Ries (ainsi que Ernest Tottosy et d'autres) était lié au "Amitalia Fund" qui aurait transféré de l'argent des USA vers la loge P2.

Vu la responsabilité récemment établie de la loge P2 dans les attentats italiens (notamment celui de Bologne en 1980), cette information est importante.







Pour information :

https://www.lesoir.be/art/loge-p2-manipulee-par-les-usa-un-repenti-de-la-cia-l-ac_t-19900706-Z02VXK.html

LOGE P2 MANIPULEE PAR LES USA ? UN REPENTI DE LA CIA L'ACCUSE D'AVOIR TELEGUIDE LICIO GELLI

Par Vanja Luksic
Publié le 6/07/1990

La loge P2 a-t-elle été financée et manipulée par les USA?

Quand un «repenti» de la CIA l'accuse d'avoir téléguidé Gelli

La loge P2 aurait notamment été détournée de sa voie maçonnique en participant, pour les services secrets américains, à des trafics d'armes et de drogue.

Les États-Unis ont financé pendant des années la loge P2 de Licio Gelli pour lui permettre de gérer les trafics d'armes et de drogue et de financer le terrorisme.

C'est en tout cas ce qu'a affirmé devant les caméras de la première chaîne de la RAI un certain Richard Brenneke, qui se dit ex-agent de la CIA.

La loge P2, du Grand-Orient d'Italie, était devenu une loge «dévoyée» par une série de pratiques non conformes aux usages maçonniques traditionnels: possibilité pour son chef d'initier des profanes sans que tous les membres de la loge et de l'obédience (fédération de loges) soient au courant des candidatures; réunions compartimentées sans qu'un membre rencontre jamais tous les autres; préoccupations affairistes et politiques dans le sens le moins démocratique de ce dernier mot...

Cette association a-t-elle roulé pour les services secrets américains?

Je sais que mes accusations sont extrêmement graves et je ne les ferais pas si je n'avais pas les preuves de ce que je dis, a souligné l'ancien agent des services secrets américains interviewé au cours d'une émission d'information consacrée à la loge P2 et diffusée en quatre épisodes.

(...)

_ _ _





Même journaliste, 4 novembre 1990 :



(traduction d'un extrait)

Un nom qui symbolise la symbiose entre l'Italie et l'Amérique ; un nom qui est aussi "un haut lieu de la foi".
C'est ainsi que Giano Accame, en 1970, écrit dans Il Fiorino, en parlant de la naissance de l'Amitalia Fund, une société financière "qui se concentre sur la solidarité atlantique". L'affaire "Cia-Amitalia-P2" représente l'un des "points de connexion", selon les magistrats du parquet de Rome, avec la complexe "opération Gladio", avec la super-OTAN occulte qui est encore en fonction, de l'aveu même d'Andreottl, en Italie.

(...)

Quelles sont les institutions financières qui ont été utilisées comme "couverture" par la CIA ? Le Fonds Amitalia, Amitalia Fund Management. Flnanciers International, Australian Pacific Management, Australian Pacific Fund, Ifma Management, International Fund for Mergers and Acquisitions, Ifma Operatlng, Rei Management, Real Estate Investors Fund.

Intéressant le "jeu" des chaises de présidents : Ernest Tottosy, Ramon D'Onofrio, Robert Di Stefano, Robert Nelson. Alors que dans le conseil d'administration tournent toujours les trente mêmes personnes. Des noms bien connus, certains italiens, comme Ivan Matteo Lombardo, ancien ministre social-démocrate et atlantiste de fer qui a été parmi les financiers de la conférence "Parco dei Principi" de 1970 dans laquelle Guido Giannettini a théorisé la "stratégie de la tension" comme réponse à l'avancée des communistes en Italie.

Sur les déclarations de Richard Brenneke :

https://www.upi.com/Archives/1990/07/22/Italian-president-urges-probe-of-alleged-CIA-link-to-terrorism/6039648619200/

https://documents.theblackvault.com/documents/coldwarera/gladio-statedept.pdf

(...)

5. QUOTES AND VIDEOTAPED REMARKS FROM A
SELF-PROCLAIMED EX-CIA AGENT, RICHARD BRENNEKE, HAVE
BEEN BANDIED ABOUT IN RECENT DAYS. BRENNEKE WAS FIRST
INTERVIEWED BY RAJ-TV LAST SUMMER FROM HIS HOME IN
OREGON, SPORTING A 'CENTRAL INTELLIGENCE
AGENCY'-EMBLAZONED T-SHIRT, ON ALLEGED COLLUSION OF
THE CIA IN VARIOUS NEFARIOUS POLITICAL DEEDS IN
ITALY. WHILE DISAVOWED BY THE AGENCY ITSELF, BRENNEKE
IS RUMORED TO KNOW MORE AND WILL TELL ALL, IF ANYBODY
IS INTERESTED.

(...)

8. ACTION REQUEST: THE U.S. HAS BEEN ALLEGED TO BE
INVOLVED IN ALL OF THESE NEFARIOUS PLOTS, AND THERE
ARE POLITICIANS AND JOURNALISTS WHO WILL MAKE EVERY
EFFORT TO DRAG US IN. WHILE OUR RESPONSE TO ANY PRESS
QUERIES REMAINS "NO COMMENT," POST WOULD APPRECIATE
BACKGROUND AND GUIDANCE ON BRENNEKE AND ARMY FIELD

(...)

https://leg13.camera.it/_dati/leg13/lavori/doc/xxiii/064v02t05_RS/00000035.pdf

(quelques extraits traduits)

(...)

REMONDINO : Je m'en tiens à la connaissance personnelle que j'ai des faits. Je ne me suis peut-être pas bien expliqué sur le problème des financements qui ont transité par la P2. Plus précisément, Brenneke m'a parlé d'interventions vers l'Amérique du Sud, le Nicaragua, etc., et j'ai parlé de problèmes européens abordés non seulement avec l'Italie comme cible, mais aussi avec notre pays comme base de transit pour des opérations hors budget qui permettraient à la CIA, via l'Europe, via l'Italie, d'opérer également dans d'autres régions, par exemple en Méditerranée. Cela coïncide, je crois, avec ce que le président Pellegrino a suggéré, tout comme le fait que, précisément par le biais de certaines sociétés commerciales, des fonds étaient acheminés (cela était probablement basé sur le scandale Oliver North, qui a été rendu public après 1990, l'histoire du financement de l'Iran-Contras), et je me souviens que Brenneke a fait spécifiquement référence à ce type d'initiative, qui, d'un point de vue totalement américain et stratégique, était beaucoup plus significative que le point de vue étroit que j'avais, avec ma capacité principalement italienne d'interpréter les faits.

Sur les opérations menées par la CIA en Italie, Brenneke a toujours été très réticent à donner des indications précises ; lorsque nous en sommes venus à parler d'armes, d'explosifs qu'il est allé acheter en Tchécoslovaquie, je n'ai jamais pu obtenir d'indication plus précise que l'aveu d'un financement générique d'organisations terroristes. Aux questions persistantes posées lors des cinq ou six réunions que j'ai eues avec lui, il a toujours répondu : soit à droite, soit à gauche. Évidemment, il était du plus haut intérêt journalistique italien de savoir qui avait financé, par exemple, Moretti et ainsi de suite, et j'ai essayé de le presser de le faire, mais je n'ai pas obtenu de réponse.

(...)

REMONDINO. Il m'a dit quelque chose de plus. Je dois apporter une précision supplémentaire. Je vous ai raconté comment je suis arrivé à Brenneke, et c'est de là qu'est née la succession des quatre rapports auxquels le Président a fait référence. Je suis ensuite parti aux États-Unis pour reprendre le fil, qui n'était pas encore terminé. À ce moment-là, il y avait une grande controverse en Italie sur l'enquête TG1, la réaction du Président de la République, Cossiga, etc. J'étais retourné voir Brenneke pour lire la documentation judiciaire qu'il avait présentée à Portland. Il y avait eu une série d'incidents qui avaient conduit à la disparition de notre matériel de tournage (aux États-Unis - il faut le rappeler - notre enquête a eu presque plus d'écho qu'en Italie, du moins jusqu'à la réaction du président Cossiga), et j'ai donc passé une semaine chez Brenneke à photocopier des documents. Il avait récupéré auprès du tribunal de Portland un premier carton de documents qu'il avait déposés pour se protéger dans le procès qui l'avait vu acquitté. Mais de ces cartons de documents, il en restait six ou sept autres dans les archives du tribunal. J'ai passé une semaine à examiner ces premiers documents et, à partir d'une lecture nécessairement hâtive, d'autres pistes ont émergé : celle d'« Omnipol », par exemple, la société publique tchécoslovaque d'import-export qui produit et vend du matériel de guerre (des explosifs Semtex à d'autres choses, je ne suis pas un expert). Je me souviens qu'il y avait des documents sur les voyages de Brenneke en Tchécoslovaquie, des cartes d'embarquement, des reçus d'hôtel, la lettre d'invitation du président d'« Omnipol ». Ce n'est qu'à ce stade que j'ai eu l'occasion de lui demander à quoi la CIA utilisait cet armement de type soviétique, et Brenneke a répété qu'il s'agissait de matériel qui servait à déstabiliser pour stabiliser. Il s'agissait toujours du même type de mécanisme, qu'il soit de droite ou de gauche, rouge ou noir. La réponse de Brenneke a toujours été la même que celle que j'ai donnée précédemment, à savoir l'ingérence des deux côtés, sans donner de références spécifiques au pays, au lieu.

(...)

REMONDINO. Il s'est rendu à « Omnipol », en Tchécoslovaquie, il y a des documents qui le prouvent - ils ont été présentés au tribunal de Portland - pour acquérir du matériel de guerre. Je pense que l'une des étapes pour faciliter cela, un Américain entrant et sortant du rideau de fer, peut avoir été l'une des tâches de la P2.

(...)

REMONDINO. J'ai ensuite été exclu de l'enquête, car le TG1 a changé de directeur et j'ai fini par travailler à l'étranger. Je savais qu'il y avait cinq ou six autres boîtes déposées au tribunal de Portland, mais je n'avais pas les moyens de me rendre dans cette ville pour faire une enquête personnelle. Je pense qu'il serait intéressant de contacter Brenneke parce qu'il est vrai qu'il s'agit de matériel personnel, mais il a déjà été examiné par un tribunal américain.

(...)

REMONDINO. Je ne pense pas que vous ayez vu tous ces documents. Lorsque je suis rentré en Italie, après le tollé provoqué par les protestations du président de la République de l'époque, Cossiga, j'ai été entendu par la magistrature, qui a également émis un ordre de saisie de la documentation en ma possession. J'ai photocopié presque tous les documents de Brenneke contenus dans la première boîte, y compris les factures de téléphone parce qu'il y avait les appels téléphoniques en Italie qu'il prétendait avoir passés à Gelli, qui, en tant que fugitif - selon Brenneke - voyageait tranquillement d'un hôtel à l'autre dans différentes villes d'Italie. Cette documentation m'a été confisquée et a été confiée au ROS, à l'époque au capitaine Cataldi. Par la suite, j'ai également été entendu par la DIGOS ; mais la ligne d'enquête de la magistrature sur la P2 se refermait déjà et, historiquement, les intérêts de l'enquête ne coïncidaient pas avec ce qui venait d'émerger.

Par la suite, Monsieur le Président, je ne peux pas vous dire ce qui s'est passé, mais je sais que la documentation m'a été confisquée et qu'elle n'est donc plus en ma possession dans son intégralité, mais elle peut certainement être trouvée au ROS. La transcription du jugement du tribunal américain, en possession du Dr Cesqui, est certainement très intéressante. Elle expose toutes les raisons de l'acquittement de Brenneke et fait référence à la documentation qu'il a présentée comme preuve. Je n'ai eu le temps de feuilleter le jugement que dans l'avion, car à l'arrivée, j'ai été immédiatement arrêté.

(...)

REMONDINO. Ce nom ne me dit rien ; la documentation contenant les noms était principalement liée à des transferts bancaires.

Je me souviens que, par exemple, l'une des sociétés indiquées comme intermédiaire des transferts de fonds, avec l'aide de la P2, était une certaine société appelée Amitalia, établie au Liechtenstein ; des brochures ont également circulé en Italie à ce sujet et son groupe de direction comprenait des personnes qui ne se sont avérées que plus tard être des hommes liés aux services américains. Brenneke a montré certains de ces noms et a dit : « C'est l'un des nôtres ».

Je précise que Brenneke s'est déclaré agent « contractuel » de la CIA et je pense qu'il est important de le préciser.

(...)

REMONDINO : Exactement. Même si, toutefois, il avait obtenu sa licence de pilote en présentant la documentation de vol d'Air America, qui est notoirement une société détenue par les services secrets, comme l'est, par exemple, Cai en Italie.

(...)

REMONDINO. Le seul nom que je retiens de cette documentation et que j'ai ensuite appris par les journaux (étant donné que je ne suis plus ce métier) est celui de D'Onofrio, dont je crois qu'il s'agit de Ramon, qui était administrateur ou membre du conseil d'administration d'Amitalia avec Ivan Matteo Lombardo et d'autres personnalités assez connues à l'époque.

(...)

REMONDINO. Je crois que le nom de D'Onofrio est apparu dans une enquête judiciaire à Naples en tant qu'agent de la CIA, mais je n'en suis pas sûr car je ne l'ai appris qu'en lisant les journaux.

Pour information, Robert Close est cité dans

https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP90-00806R000201180104-4.pdf