Robert Close

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4217419

Le quotidien du Saguenay - Lac-St-Jean, 14 janvier 1977

https://diasporiana.org.ua/wp-content/uploads/books/14112/file.pdf

https://diasporiana.org.ua/wp-content/uploads/books/14392/file.pdf

https://www.voltairenet.org/IMG/pdf/abn_correspondence_1986.pdf

https://powerbase.info/index.php/Rogue_Agents_-_1977-1980_-_Election_Fever

Rogue Agents
David Teacher

(...)

A new Italian member of the AESP's study groups with parapolitical links was Professor Leo Magnino, an official in the Ministry of Public Education and listed by the AESP as President of the University of the Mediterranean. The University started life as the International Academy of the Mediterranean, founded in Palermo in 1951; Magnino was its Chancellor from 1971 to 1974. The President of the Academy was Gianfranco Alliata di Montereale, a major figure in Italian parapolitics. A right-wing monarchist prince and mason, Alliata was a member of P2 and close associate of Gelli's with links to American intelligence dating back to the Second World War. At Alliata's initiative, an American Academy of the Mediterranean was founded in Mexico City in 1958, the same year that would see the creation of the Tecos, the Mexican branch of WACL which, perhaps more than any other branch, was responsible for WACL's opening-up to fascism. Other sponsors of the American Academy were Salazar and Andreotti. In a meeting held on 26th October 1968 at Palazzo Barbarini, plans were drawn up to establish the International University of the Mediterranean, no doubt the organisation headed by Magnino in 1978. In the 1968 meeting, it was decided that the pro-rector was to be Monsignor Antonio de Angelis, previously pro-rector of the University for Social Studies Pro Deo, Pro Deo being the right-wing Catholic organisation subsidised by American intelligence and run by the Belgian priest Felix Morlion.

On the domestic (Belgian) front, the AESP had been continuing close cooperation with the PIO counter-subversion group. Contacts between Bougerol, Damman and PIO's political master Benoît de Bonvoisin intensified in the late 1970s. Having visited the AESP Chapter Assembly in February 1976 and the CEDI Congress in the following November, both times accompanied by de Bonvoisin and both times meeting Brian Crozier, Major Bougerol remained in touch with the AESP throughout 1977. In the September/October 1977 issue of the MAUE/AESP journal Europe Information which also circulated the Cercle’s post-Helsinki "Appeal for Freedom", Florimond Damman announced: "December 1977, date yet to be fixed: a lecture by Major Bougerol at the Université Libre de Bruxelles on the theme "Subversion, the ultimate weapon?" with slideshow on the events of May 1968". Entries in Damman's diary confirm that Bougerol gave his lecture for MAUE members on 13th December 1977, and a further entry in Damman's diary dated 30th December 1977 makes reference to a meeting with Bougerol to discuss Inforep.

(...)

Professeur à l'université "La Sapienza" de Rome et à l'université "L'Orientale" de Naples, Leo Magnino a également été président de l'Association des amis du Portugal dans les années 1950 (association qu'il a fondée en novembre 1947).

http://hemerotecadigital.cm-lisboa.pt/OBRAS/RevMunicipal/N67/N67_master/N67.pdf

https://sites.google.com/site/sentileranechecantano/cronologia/1968/1968-1-luglio---31-dicembre

26 ottobre: Roma, a Palazzo Barberini si svolge l’assemblea generale dell’Accademia del Mediterraneo, alla quale partecipano, fra gli altri, Leo Magnino, funzionario del ministero della Pubblica istruzione e Jean Moruzi, accademico rumeno, docente all’Università di Bucarest, che porta “il saluto del presidente, del primo ministro e del ministro della Pubblica istruzione della repubblica socialista di Romania”. Nel corso dell’assemblea si decide la costituzione dell’”Università internazionale del Mediterraneo”, che verrà ufficialmente costituita nei saloni del municipio di Tarquinia dove avrà sede. Fra i suoi dirigenti: Gianfranco Alliata di Montereale, presidente; Luigi Manieri, presidente del consiglio di amministrazione; Menotti De Francesco, rettore; monsignor Antonio De Angelis, pro-rettore (inpassato già pro-rettore dell’università internazionale di studi sociali Pro Deo fondata dal domenicano Felix Morlion).

(traduction)

26 octobre (1968) : Rome, au Palazzo Barberini, se tient l'assemblée générale de l'Accademia del Mediterraneo, à laquelle participent, entre autres, Leo Magnino, fonctionnaire du ministère de l'Éducation et Jean Moruzi, universitaire roumain, professeur à l'université de Bucarest, qui apporte "les salutations du président, du premier ministre et du ministre de l'Éducation de la République socialiste de Roumanie". Au cours de l'assemblée, il a été décidé de créer l'"Université internationale de la Méditerranée", qui sera officiellement installée dans les locaux de la mairie de Tarquinia où elle aura son siège. Parmi ses dirigeants : Gianfranco Alliata di Montereale, président ; Luigi Manieri, président du conseil d'administration ; Menotti De Francesco, recteur ; Monseigneur Antonio De Angelis, pro-recteur (ancien pro-recteur de l'université internationale d'études sociales Pro Deo fondée par le dominicain Felix Morlion).

https://oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/kt6g5013m5/entire_text/

Register of the Kyril Drenikoff papers

box 75, folder 2
Accademia del Mediterraneo 1974-1978

Leo Magnino était membre de l' AESP :




(extrait des archives de Kyril Drenikoff)

Note : Kyril Drenikoff était membre de l'académie de la Méditerranée :  

box 203, folder 14
Certificate, Accademia del Mediterraneo, Rome 1978

Il est notament question du projet de loi Gramme-Close.

https://dial.uclouvain.be/pr/boreal/object/boreal%3A141633/datastream/PDF_01/view

Début 1980 : projet Gramme-Close relatif aux attributions de l’armée en matière de défense intérieure – extension des compétences de l’armée.

(traduction)

6. 1980 : Projet de loi Gramme-Close sur la défense intérieure

En Belgique aussi, l'armée revendique de plus en plus un rôle dans la lutte contre les "agitateurs professionnels et les éléments subversifs". Plusieurs tentatives ont déjà été faites au cours de la dernière décennie pour étendre les pouvoirs de l'armée en temps de paix. C'est ainsi que des concepts tels que "ennemi intérieur" et "défense globale du territoire" ont été introduits. En cas de crise, l'objectif est de permettre à l'armée d'agir efficacement contre toute grève ou émeute majeure.

En Belgique, la situation à cet égard est déterminée par le décret-loi du 11 octobre 1916. Il régit l'état de guerre et la loi martiale, ainsi que le pouvoir du roi en temps de guerre. La loi du 16 juin 1937 prévoit de manière plus stricte le pouvoir du roi de prendre les mesures nécessaires en matière de mobilisation et de protection de la population. Ces lois se résument à ceci : en temps de guerre, mais seulement en temps de guerre, les droits et libertés constitutionnels peuvent être suspendus : la censure de la presse peut être instituée, les personnes suspectes peuvent être arrêtées et des perquisitions peuvent être effectuées jour et nuit. Lorsque la loi martiale est déclarée sur tout ou partie du territoire - par le Roi sur avis unanime du Conseil des ministres - l'application de la loi nationale est largement transférée aux autorités militaires.

Cette législation belge est considérée par certains comme inadéquate. Dans les cercles OTAN, on invite à plusieurs reprises à adapter la législation belge au système d'alerte OTAN. Cela devrait permettre aux commandants de l'armée, sous réserve de mobilisation, de restreindre les libertés constitutionnelles en cas de situation de crise internationale. Les commandants de l'OTAN attendent donc du législateur belge qu'il prenne des mesures pour combattre "l'ennemi intérieur" à un stade intermédiaire entre guerre et paix.
En 1971, l'Union Nationale des Officiers de Réserve (UNOR), dans le cadre de sa lutte contre "la subversion et le mépris des valeurs fondamentales de la culture occidentale", élabore un programme axé principalement sur les problèmes de défense intérieure. L'UNOR prône une "défense globale" et une coopération permanente entre les autorités militaires et les organes civils.

Inspiré par les recommandations de l'UNOR et dans le cadre des engagements de l'OTAN, le ministre de la Défense nationale de l'époque, M. Vanden Boeynants, a annoncé un plan de réforme de l'armée lors d'une conférence de presse le 18 novembre 1972. Le concept de "défense globale du territoire national" y est introduit. Vanden Boeynants entendait par là une structure de commandement intégrée dans laquelle gendarmerie, forces armées, protection civile, affaires intérieures, justice, travaux publics, santé publique, circulation et affaires économiques devraient travailler ensemble. Il a décrit le concept de "défense interne" comme suit : "Dans un conflit armé, la survie du pays dépend déjà de la défense interieure. Il s'agit donc de protéger la population. La défense intérieure suppose l'utilisation coordonnée de tous les moyens, militaires et autres. En temps de guerre, la survie de la population est garantie non seulement par les forces armées, mais aussi par les ministères des affaires économiques et de la santé. Par conséquent, en temps de paix, le gouvernement devra déjà s'appuyer sur des organes de tutelle nationaux et provinciaux relevant du gouvernement civil". Ces organes de tutelle seraient alors composés de fonctionnaires civils et de représentants des forces armées.

Cela implique qu'en temps de paix, l'armée serait autorisée à participer à l'exercice du pouvoir politique Malgré la description vague de vanden Boeynants, il est clair - étant donné le contexte dans lequel le plan a été élaboré - que le but de la défense intérieure est de donner à la gendarmerie et à l'armée une plus grande marge de manœuvre dans la lutte contre l'ennemi intérieur, c'est-à-dire les "agitateurs professionnels et les éléments subversifs".

128

XIII WACL 1980 Genève Suisse

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_mondiale_pour_la_libert%C3%A9_et_la_d%C3%A9mocratie#Ann%C3%A9es_1980

La ligue tient son sommet annuel pour la première fois en Europe en juillet 1980, à Genève, en Suisse, pour sa treizième conférence, en présence de 250 délégués, des conseillers nationaux suisses André Gautier et Edgar Oehler, de trois députés du Grand Conseil du canton de Genève, et avec comme orateurs le général belge Robert Close, l'Américain Ray S. Cline, directeur du Centre d'études stratégiques et internationales à l'Université de Georgetown, ancien directeur-adjoint de la CIA, qui critique la politique du président des États-Unis Jimmy Carter, et un ancien ambassadeur d'Afghanistan, qui réclame des armes contre l'armée soviétique qui occupe son pays depuis 1979 et déclare, sous les applaudissements : « Nous nous sommes jurés de nous battre jusqu'à la dernière goutte de notre sang, avec votre aide ou sans votre aide ». L'avocat suisse Pierre Schifferli succède à Juan Manuel Frutos, du Paraguay, à la tête de la WACL, et se réjouit de « l'éveil notable de l'opinion publique du monde de l'Ouest (face à) la menace communiste, et particulièrement la menace soviétique »  (132,133,134,135).



(132)

http://diasporiana.org.ua/wp-content/uploads/books/14107/file.pdf

Voir notamment à la page 35 : Pierre Schifferli



http://www.pschifferli.com/candidat.shtml

Il a travaillé avec Daniel Przedborski (un des fils de Félix Przedborski)

https://viadeo.journaldunet.com/p/daniel-przedborski-6338692

(133)

http://doc.rero.ch/record/195281/files/1980-07-26.pdf



(134)

http://doc.rero.ch/record/67838/files/1980-08-05.pdf



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Une autre réunion de la WACL à Genève, 8 ans plus tard...

WACL Genève 1988

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_mondiale_pour_la_libert%C3%A9_et_la_d%C3%A9mocratie#Ann%C3%A9es_1980

(...)

Geneviève Aubry, coorganisatrice de la conférence de la WACL à Genève en 1988, affirme de même, pour répondre aux critiques visant la WACL : « Le général Singlaub a nettoyé la ligue de tous les éléments extrémistes qui avaient pu s'y infiltrer » (245). Et Pierre Schifferli assume le fait que la WACL finance des programmes de soutien aux guérillas anticommunistes, en Afghanistan, au Cambodge, au Vietnam et au Nicaragua : « Nous ne sommes pas des marchands d'armes, mais nous envoyons des fonds à des résistants anticommunistes, qui connaissent leurs besoins» (246).

(...)




(245)

http://doc.rero.ch/record/110529/files/1988-09-13.pdf





(246)

http://doc.rero.ch/record/197707/files/1988-08-17.pdf

XIII WACL 1980 Genève Suisse

Note : ce qui suit n'est qu'une partie de la communication du général Robert Close ; il y a 18 pages au total.

























(...)

https://biblio.ugent.be/publication/4175616

'L'Europe sera de droite ou ne sera pas !' :
de netwerking van een neo-aristocratische elite in de korte 20ste eeuw

Klaartje Schrijvers
(2007)

https://biblio.ugent.be/publication/4175616/file/4175676.pdf




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(traduction)

En fait, la sympathie de Reagan pour la WACL était mutuelle. L'un des grands admirateurs de Reagan était le général belge Robert Close, qui a pris la présidence de la WACL en 1984.

Lors du 17e congrès qui s'est tenu à San Diego, en Californie, du 3 au 7 septembre 1984, le président Robert Close s'est adressé aux participants dans son discours d'ouverture.

C'est avec des mots béats d'admiration que l'on a souhaité beaucoup de succès à Ronald Reagan lors de l'élection présidentielle, Ronald Reagan dont la persévérance et la force sont, selon Close, la meilleure garantie de la paix mondiale.

“As WACL Council Chairman and, most important, as a European, I would like
to convey to him my sincerest wishes of success on behalf of all the people who
refuse to abandon themselves to resignation, prevailing skepticism and decadent
attitudes. In the name of Europe, we would like President Reagan to know that
he has become the symbol of containment of Communist expansionist policy for
all those who are not totally blind to the realities of the international situation.”

Imprégné d'un anticommunisme viscéral, il n'était pas inférieur aux Américains en ce qui concerne le ton apocalyptique. La Russie communiste était la plus grande menace pour le monde. Mais Close était avant tout un homme de peu de mots :

“We need less speeches, no matter how eloquent they may be, and more direct
action if we want to leave our traces in history.”

Tout au long de son discours d'ouverture, Robert Close n'a pas tari d'éloges sur l'organisateur de la conférence, le général John K. Singlaub. Singlaub, d'ailleurs, lui a succédé comme président de la WACL l'année suivante. Ce général était un ancien commandant et chef des forces américaines en Corée. À l'époque, il a été licencié par le président Jimmy Carter pour insubordination. Ainsi, il remet sérieusement en question la politique étrangère américaine, qu'il condamne comme trop faible. Le général Close a subi un sort similaire.

(...)

A l'occasion de la fameuse visite de Close à Pinochet, Walter De Bock a écrit un article dans Ecran Témoin, mais le général Close n'a pas du tout apprécié. Le 29 mai 1985, Robert Close écrit une lettre ouverte pleine de colère à Walter De Bock.  (...)  Un général Close furieux terminait sa lettre par la question suivante :

“Avez-vous l’intention, Monsieur Walter De Bock, de relancer une nouvelle
chasse aux sorcières ou bien vous croyez-vous revenu aux temps révolus d’une
inquisition dont vous seriez le grand prêtre rouge ?"

Revolutionaries for the Right: Anticommunist Internationalism and Paramilitary Warfare in the Cold War
Kyle Burke
(2018)



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Le livre est disponible sur

https://dokumen.pub/qdownload/revolutionaries-for-the-right-anticommunist-internationalism-and-paramilitary-warfare-in-the-cold-war-1469640732-9781469640730-o-6310664.html

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Résumé :

Au milieu des années 80, John Singlaub et son entourage ont tenté de mondialiser les campagnes de guerre secrète qu'ils avaient lancées en Amérique centrale. En 1985, lui et d'autres travaillaient pour soutenir les forces paramilitaires non seulement au Nicaragua et au Salvador, mais aussi en Afghanistan, en Angola, au Laos, au Cambodge et au Vietnam. Parlant dans un langage de masculinité et de fraternité, ils reliaient ces conflits disparates en une lutte commune qui promettait un triomphe final sur l'Union soviétique en l'entraînant dans une série de guerres ingagnables. Alors que Reagan entamait son second mandat, des guerriers secrets à la retraite et une légion de militants conservateurs se sont efforcés de faire de ce plan une réalité. Ils se sont rendus en Afghanistan, en Angola et en Asie du Sud-Est pour rencontrer les rebelles sur le terrain. Ils ont sollicité des dons auprès de particuliers, d'entreprises, d'églises et de groupes internationaux pour faire pression sur le Congrès. Ils ont utilisé une variété de médias pour valoriser les combattants de la liberté du monde dans la culture politique américaine. Et ils ont essayé de donner aux groupes rebelles toutes les armes et fournitures qu'ils pouvaient. L'ensemble de ces activités constituait une opération paramilitaire relativement peu médiatisée, privée et multinationale.

World Affairs Report - Volume 17 - Page 319

California Institute of International Studies · 1986

A few days later, the Zeitung vum Letzeburger Vollek won a court victory when the suit against it by Belgian Senator José Desmarets and retired Belgian General Robert Close was dismissed. They brought suit against the newspaper because of its reporting on the Luxembourg meeting of the World Anti-Communist League which, at its Dallas meeting in 1985 had decided to try its luck in Europe. It encountered stiff opposition. The government refused to allow it to use a public hall, so the meetings were held in the Hilton Hotel. Anti-American, pro-Soviet groups, including the Greens, came from West Germany and elsewhere to stage protests. Statements in the Communist newspaper such as the charge that the league was behind the assassinations of Olof Palme and Indira Gandhi would seem to be slanderous , but the court rejected the charges. Among the villains mentioned in the article were former NATO secretary general Joseph Luns, who addressed the meeting, President Reagan, who sent greetings to the Dallas meeting, and Paraguayan dictator Stroessner, a lifetime honorary president of the league and one of its chief financial backers.

https://www.zlv.lu/

Sur Achille Albonetti :  




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https://www.iaea.org/sites/default/files/gc/gc21inf-170-rev2_en.pdf









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http://globalfreedomofexpression.columbia.edu/wp-content/uploads/2021/03/Herrera-Ulloa-Frenchfinal.docx.pdf

https://www.jeanpierrevanrossem.com/2022/08/felix-przedborski-en-het-andere-dossier.html

Die Internationale der Konservativen: Transnationale Elitenzirkel und ...
Johannes Großmann



(traduction)

Ce qui devait être le début d'une nouvelle période de prospérité s'est avéré être le dernier clou du cercueil d'une organisation (note : le CEDI) qui avait déjà dépassé son zénith depuis des années. Le discours solennel de Huyn ne fut donc guère plus qu'un chant d'adieu nostalgique à "la plus ancienne institution internationale chrétienne-conservatrice en Europe après la Seconde Guerre mondiale", dont les membres avaient souvent "donné des impulsions décisives à la coopération internationale des partis chrétiens et conservateurs". Le seul résultat concret du congrès fut la nomination du Belge Paul Vankerkhoven comme nouveau président international. L'ancien parlementaire européen Vankerkhoven, qui ne montrait que peu de réticences à l'égard des groupes d'extrême droite, avait déjà pris la direction du centre belge en 1971 après la mort de De Roover et l'avait rallié à une ligne radicalement conservatrice, à la fois anticommuniste et critique envers les Etats-Unis. La direction que prendrait le CEDI sous la direction du Centre belge se laissait déjà entrevoir lors du Conseil de Bruxelles de novembre 1982, lorsque l'ancien général de l'OTAN Robert Close condamna la stratégie de l'Alliance nord-atlantique, demanda une orientation des médias de masse et polémiqua contre le "cancer des mouvements neutralistes et pacifistes".  



(traduction)

Le congrès de Wildbad Kreuth devait cependant rester la dernière manifestation du CEDI international. Une réunion du Conseil à Bruxelles, annoncée pour le printemps 1987, n'a pas eu lieu. Dans les mois qui suivirent, rien n'indiquait non plus que Vankerkhoven prendrait l'initiative. Le processus de réforme et d'ouverture initié par Mikhaïl Gorbatchev  (...)

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(traduction)

Le général Close et le jeune député Armand De Decker ont rejoint l'Institut de Vaduz en provenance de Belgique. Comme Jonet, ils étaient membres dirigeants de l'Institut européen pour la paix et la sécurité, un groupe anticommuniste fondé à Bruxelles en 1983.

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(traduction)

2183 Notes manuscrites de Habib-Deloncle, 8. 11. 1982, dans : Archives privées Habib-Deloncle. Sur les membres belges du CEDI Vankerkhoven, Close, Jonet et Kerchove, qui étaient par ailleurs actifs au sein du Cercle, voir également p. 544.

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Autre extrait :  

Le Centre européen de documentation et d'information (CEDI) ainsi créé devait permettre au régime franquiste de nouer des contacts avec des hommes politiques et des fonctionnaires conservateurs de plusieurs pays d'Europe occidentale et de rompre ainsi, du moins en partie, l'isolement international de l'Espagne au début des années 1950. Enfin, le CEDI, qui a également attiré l'attention des gaullistes français et des conservateurs britanniques, est devenu un important forum de contacts diplomatiques non officiels. Tant le mouvement occidental que la première histoire du CEDI en tant que lieu de rencontre germano-espagnol et instance de socialisation européenne pour les conservateurs et les démocrates-chrétiens allemands ont été relativement bien étudiés. Ce que l'on ne sait pas encore, c'est que le CEDI a officiellement continué à exister jusqu'au début des années 1990 et que ses principaux protagonistes ont en outre étendu leur coopération à d'autres formes d'organisation transnationales. Ainsi, dès 1959, quelques membres du CEDI ont fondé au Liechtenstein un club de débat politique exclusif portant le nom anodin d'Institut d'Etudes Politiques Vaduz. Jusqu'à aujourd'hui, le public n'a pas su qu'un cercle choisi d'élites conservatrices de nombreux pays se réunissait plusieurs fois par an dans cet institut pour discuter des développements actuels de la politique mondiale.

Une ligne de communication directe entre le CEDI et le Cercle Pinay ou Cercle Violet, un cercle de discussion informel de politiciens, d'entrepreneurs, de journalistes et d'agents de renseignement de haut rang, issu du réseau international de contacts de l'avocat parisien Jean Violet, a été établie dans les années 1960. La vision du monde conservatrice et anticommuniste défendue par le Cercle ne différait que très peu de celle du CEDI ou de l'Institut de Vaduz. Les protagonistes du Cercle ont toutefois travaillé avec plus de détermination pour orienter les processus de décision politiques et économiques et influencer l'opinion publique. Par conséquent, le Cercle ne s'est pas limité à l'Europe, mais s'est rapidement transformé en un forum transatlantique. Le strict secret et le faible degré d'institutionnalisation du Cercle rendent difficile - comme dans le cas de l'institut de Vaduz - l'accès à des sources fiables. Une tâche essentielle de la présente étude consiste donc notamment à reconstruire les formes d'organisation et les méthodes de travail des groupes de personnes mentionnés dans leur dimension transnationale et à les situer dans le contexte historique plus large des évolutions nationales et internationales. Il s'agit de montrer que le CEDI, le CIDCC, l'Institut de Vaduz et le Cercle étaient des lieux de communication politique et d'interdépendance transfrontalière, des "espaces sociaux transnationaux" entre la sphère étatique et la sphère privée, dans lesquels les idées et les opinions étaient transmises et les décisions préparées. La question des intérêts et des intentions personnels, du poids des expériences biographiques et du rôle des individus au sein des groupes respectifs y est étroitement liée. Enfin, il s'agira d'évaluer l'importance historique de cette "Internationale des conservateurs", qui ne reposait pas uniquement sur une influence politique concrète, mais surtout sur sa fonction de socialisation.

The "Black" Terrorist International: Neo-fascist Paramilitary Networks and the "Strategy of Tension" in Italy, 1968-1974, Volume 2
Jeffrey M. Bale
University of California, Berkeley, 1994




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Revue française de science politique, Volume 34
Presses Universitaires de France., 1984



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https://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1982_num_47_3_3223_t1_0784_0000_3