Aginter Press

Quelques extraits (parmi d'autres) du livre suivant


L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
De Frédéric LAURENT





(...)






(...)

De Elite van de Macht
Walter Baeyens
page 350

"In de onderschepte brieven kwam een zekere Robert Henry Leroy aan
het woord, een in 1908 in Parijs geboren Fransman die werd getypeerd
als ex-lid van de Waffen ss, die op het einde van de oorlog wegens collaboratie
in de gevangenis was beland en na 1955 bij Aginter Press was
opgedoken.

Leroy was een specialist in de contraspionage die onder de
codenaam ‘Agent T’ in de late jaren 1950 en 1960 inlichtingen had verzameld
voor de navo. Leroy reisde vaak naar België en bleek een politieke
kameleon te zijn die zich in Zuid-Frankrijk, Zwitserland en Italië had
uitgegeven als een overtuigde maoïst en als marxist-leninist. Tegelijk was
hij abonnee van het extreemrechtse magazine France-Travail en lid van
Ordre et Tradition. Hij werd genoemd in dossiers over ‘aanslagen door
Chinese communisten die gericht waren op het verstoren van de relatie
tussen Europa en de vs’.

Naast de aanslag op de Piazza Fontana in Italië zou Leroy betrokken
zijn geweest, aldus het rapport, bij de brand in het Brusselse warenhuis
Innovation, waarbij in mei 1967 meer dan driehonderd doden vielen. De
Belgische politiediensten hadden hierop echter uitdrukkelijk bevestigd
dat de brand een tragisch ongeluk was geweest en niet het gevolg van een
explosie of brandstichting. Uit de ingewonnen inlichtingen bleek in elk
geval dat de navo via Leroy contact had met Aginter Press en dus met
Skorzeny’s ondergrondse nazinetwerken."

_ _ _ _ _ _

L'OTAN était certainement bien renseignée sur les activités d'Aginter Presse et de gens comme Léon Degrelle (construction de bases aériennes américaines en Espagne), Stefano Delle Chiaie (notamment via Richard J. Slott) et les autres Italiens réfugiés en Espagne... mais Robert Henry Leroy devait être un "plus".

(en italien)

http://www.ritaatria.it/Portals/0/Documenti/PiazzaFontana/Sentenza%20Ordinanza%20Salvini%201998_3.pdf





(traduction du début)

En mai 1974, un groupe de militants appartenant au nouveau gouvernement portugais, né de la Révolution des œillets d'avril précédent, a pénétré dans les locaux d'une agence de presse au numéro 13 de la Rua des Pracas, à Lisbonne, où un responsable du PIDE, l'ancienne police politique du régime salazariste, avait révélé être dissimulé, sous le couvert de l’agence AGINTER PRESS, une centrale d'informations qui avait travaillé pour le PIDE lui-même.

Dans les locaux semi-abandonnés de l'agence, parfois fréquentés uniquement par un seul employé après les événements du 04.4.1974, il a été trouvé, en plus d'une énorme archive avec des documents et des microfilms couvrant tous les continents et pays du monde, un atelier de fabrication de faux documents, y compris des cartes de journaliste et de policiers de nombreux pays ainsi que des visas et des timbres liés aux principales frontières européennes.

Des documents commerciaux concernant des transactions notables ont également été trouvés et des livres de comptes concernant les paiements de militants individuels indiqués par des initiales et des noms cryptés.

L’examen de la documentation s’est poursuivi au sein de la commission de démantèlement PIDE et, d’après les résultats de cette enquête, l’AGINTER PRESS était, jusqu’en avril 1974, un centre international de subversion financé non seulement par le gouvernement portugais mais aussi d'autres gouvernements européens, derrière lesquels se dissimulaient :

- un centre d’espionnage lié aux services secrets portugais et à d’autres services secrets de pays occidentaux tels que le C.I.A. et le réseau ouest-allemand GEHLEN

- un centre de recrutement et de formation pour les mercenaires et les terroristes spécialisés dans des attaques et des sabotages, notamment dans les pays du tiers monde

- une organisation fasciste internationale appelée "ORDRE ET TRADITION" et son bras militaire O.A.C.I. (ORGANISATION D’ACTION CONTRE LE COMMUNISME INTERNATIONAL).

La documentation présente un nombre impressionnant de références techniques du terrorisme et de la guerre non orthodoxe, pour lequel l’AGINTER PRESS, en disposant de centres de formation au Portugal et en Afrique, ont mis en place des cours de "Formation spéciale" d'une durée de 3 semaines.

Dans ces cours ont été enseignées les techniques de surveillance et de repérage, les techniques de contact entre agents, les techniques d'interrogatoire (comment le conduire et le subir), les techniques d'alibi et de faux aveux en cas d'arrestation et, surtout, les techniques du terrorisme et du sabotage dans n'importe quelle situation politique et géographique.

Une attention particulière a été accordée aux missions spéciales, visant à la fois l'infiltration et la guerre psychologique et à l'élimination des objectifs matériels ou humains, missions décrites en détail lors de la numérisation à partir de la phase préparatoire et de l'arrivée du premier exécutant sur place, caractérisées par une activité de couverture et une vie fictive passée et étudiée seulement pour des tiers qui sont entrés en contact avec lui, jusqu'au compte rendu, c'est l'annulation de toute trace humaine et matérielle de la mission qui avait eu lieu.

La documentation globale saisie au siège d’AGINTER PRESS en 1974 montre déjà à elle seule que ce n’était pas simplement une organisation terroriste au sens strict, comme celles de la droite ou de la gauche qui opéraient dans notre pays par le passé, mais une structure capable d'établir, là où elle fonctionnait, des techniques de guerre non orthodoxes (la guerre secrète et non déclarée qui empruntait certains principes à cet ennemi communiste qu'elle avait l'intention de combattre) et utilisait des outils typiques de l'activité de renseignement, à savoir des techniques d'un véritable service de sécurité non officiel.

(...)

Un autre extrait du même document...

(...)

Il convient de rappeler que les événements de l’ex-Congo belge constituaient en effet un domaine d’intérêt et d’intervention pour AGINTER PRESS puisqu’au début des années 1960, cette structure s’engageait dans le recrutement de mercenaires, en grande partie des rangs de l'OAS, qui devaient soutenir la sécession de la province du Katanga et combattre les premiers gouvernements non colonialistes qui se sont installés au Congo belge et dans les pays africains voisins.

Certains agents d’AGINTER PRESS, dont Jean Marie LAURENT, mentionnés à plusieurs reprises dans la documentation acquise (voir la note ROS du 29.11.1994, vol.36, fasc.2, f.23) avaient même été capturés et emprisonnés. pendant un certain temps à Brazzaville après l’échec de ces opérations, certainement menées avec le soutien des services de sécurité européens.

Carlo SICILIANO, frère de Martino, entendu par le personnel de R.O.S. le 4.2.1997, a confirmé la demande du livre sur le Congo belge de Bobo LAGNA, un petit volume qui n’avait pas été rendu, bien qu’il ait tenté de minimiser cet épisode en déclarant que Bobo LAGNA était plus intéressé par la collecte de matériel de propagande et donc la demande pourrait être justifiée par cet intérêt (dép. cité, f.1).

En effet, sachant également que Carlo SICILIANO est toujours en contact, pour des raisons de résidence, avec l'environnement de Mestre et ses déclarations ont donc toujours été plutôt prudentes, il semble difficile d’assumer un tel intérêt soudain de la part de LAGNA pour les affaires africaines qui ont pris fin maintenant depuis de nombreuses années et il est donc très probable que le retrait et la disparition de ce petit volume sont liés à la volonté des autres ex-militants proches de Delfo ZORZI pour éliminer toute trace de relations passées mais très gênantes.

La diffusion de la brochure dans la région de Mestre devait également être la continuation du recrutement de mercenaires à envoyer au Congo belge, exploité par GUERIN SERAC au cours des années précédentes, dont Martino SICILIANO avait eu connaissance mais n'avait pas été impliqué personnellement :


"" "En 1963/1964, deux personnes qui gravitaient autour de la M.S.I. et ils s'appelaient GIANFALDONE et VITALI; Je ne me souviens pas, du moins pour le moment, du prénom.

Dans la période précédente, ils avaient déjà été mercenaires au Congo dans le cadre de la résistance européenne au processus de décolonisation.

GIANFALDONE était grand, mince, avec des cheveux noirs et prétendait être un chroniqueur de (siècle italien) et vivait dans la réalité uniquement par des expédients. J'ai appris dans les années 1980 qu'il était décédé à Bruxelles d'une crise cardiaque.

VITALI était grand et blond, robuste, avait postulé pour le M.S.I. aux élections administratives, mais en réalité, il vivait aussi d'expédients soit en fréquentant des femmes fortunées, soit en séjournant dans des hôtels de luxe sans payer la note.

Ils ont fréquenté l'environnement de la Piazza Ferretto à Mestre.

Ils m'ont dit qu'ils avaient été contactés pour une nouvelle opération en Afrique dans la même région, à savoir soutenir la sécession du Katanga, une partie de l'ancien Congo belge particulièrement riche en mines de diamants.

Ils m'ont dit que la précédente et la nouvelle opération en Afrique ont été coordonnées par GUERIN SERAC qui les a recrutés.

C'était la première fois que j'entendais ce nom.

Ils m'ont dit qu'il était un personnage presque mythique qui s'était déplacé dans divers pays entre l'Europe et l'Afrique pour défendre les intérêts de l'Occident et qu'il avait notamment des bases au Portugal et en Belgique.

En fait, le centre de coordination auquel il a été fait référence pour cette nouvelle opération se trouvait en Belgique à Bruxelles, tandis que l’embarquement pour l’Afrique aurait eu lieu à Marseille.

Tous deux sont effectivement partis, retournant à Mestre 9 ou 10 mois plus tard, montrant qu'ils s'étaient enrichis, même s'ils avaient déclaré que la mission, du point de vue militaire, avait mal tourné "" ".

(SICILIANO, int. 20.5.1996).

(...)

Pour information, un livre récent en italien sur Aginter Press :

https://www.amazon.it/Internazionale-nera-misteriosa-organizzazione-terroristica-ebook/dp/B06ZY29J1J

Internazionale nera: La vera storia della più misteriosa organizzazione terroristica europea
Andrea Sceresini
(2017)

(traduction)

Ce livre apporte une contribution de vérité importante et non publiée. Andrea Sceresini a suivi les traces de Guérin-Sérac, a recueilli le témoignage exclusif du numéro deux d’AGINTER, a repris les enquêtes judiciaires et les articles de journaux de l’époque, a rencontré Vincenzo Vinciguerra et Pierluigi Concutelli, amis de Guérin Sérac et protagonistes de la saison de terreur et de violence qui ensanglanta l’Italie ; il réussit à se procurer des photos récentes du chef d’AGINTER. Il organisa une véritable chasse à l'homme conduisant à une mystérieuse secte néo-templière. Quelqu'un a récupéré l'héritage AGINTER. Ce monde n'a pas disparu.

Les dernières nouvelles de Guérin-Sérac remontent à 2006, lors d’un sommet en Espagne consacré aux religions. "La seule chose qui nous le rappelle, c'est qu'il est arrivé à la tête d'un petit groupe, l'association Vida-Muerte-Vida." La vie, la mort, la vie, comme un message crypté, la dernière trace de Guérin-Sérac.

en 68

il voulais allé en amerique du sud mais finalement ,direction portugal

ce tueur qui après le meurtre a memphis prend la route montreal londre lisbonne londre bruxelles
pour allé se battre en angola ou en rhodesie (suivant la presse choisie)
un américain de l illinois !

alors que pour le fbi , c est un homme seule., lui il parle d une "organisation"


http://users.skynet.be/dosscrim/ray/index.html

https://plus.lesoir.be/137955/article/2018-02-02/fiche-8-qui-est-james-earl-ray-lassassin-presume-du-dr-king

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Ray renvoie son avocat, clamant que les coupables du meurtre sont un certain « Raoul » et son frère Johnny qu'il a rencontrés à Montréal au Québec
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https://wikispooks.com/wiki/Florimond_Damman

(…)  After an initial contact in late 1968, [the fascist] Guérin-Sérac came to Brussels in January 1969 as Damman's guest to develop contacts amongst the elite conservative circles Damman frequented. Damman started by inviting Guérin-Sérac to the AESP's XIIthGrand Charlemagne Dinner on 27th January, 1969. Amongst the illustrious guests were Habsburg and Belgian Prime Minister  Gaston Eyskens; one of Guérin-Sérac's dinner companions at table G was the Belgian neo-fascist  Emile Lecerf, later to become notorious in connection with rumours of a planned  coup in 1973 and a  strategy of tension in  Belgium in the 1980s. Damman and Guerin-Serac were working to set up a new group, CREC.  (…)


Voir aussi ce qui concerne le CREC dans

http://powerbase.info/index.php/Rogue_Agents_-_1964-1970_-_Mobilisation

(…)   Damman had already started the groundwork for a new group, CREC, to be run by Damman and a new ally, Ralf Guérin-Sérac, leader of Aginter Presse, the Lisbon-based revolutionary fascist group founded in 1966.

It is possible that Guérin-Sérac saw the new group CREC as an opportunity to provide Aginter Presse's international fascist contact network, Ordre et Tradition, with links to top conservative politicians, a bridge between the revolutionary fascist underground and 'respectable' public figures, whilst at the same time pursuing the strategy of tension that Aginter Presse had developed. After an initial contact in late 1968, Guérin-Sérac came to Brussels in January 1969 as Damman's guest to develop contacts amongst the elite conservative circles Damman frequented. Damman started by inviting Guérin-Sérac to the AESP's XII Charlemagne Grand Dinner on 27th January 1969, just four months before the Milan bomb blast that launched the Italian strategy of tension. Amongst the illustrious guests were Habsburg and serving Belgian Prime Minister Gaston Eyskens; one of Guérin-Sérac's dinner companions at table G was the Belgian neo-fascist Emile Lecerf, later to become notorious in connection with rumours of a planned coup in 1973 and a strategy of tension in Belgium in the 1980s.

Guérin-Sérac soon became involved in the internal power struggle within the AESP between Count Richard Coudenhove Kalergi and Archduke Otto von Habsburg. In a letter to Damman on Ordre et Tradition headed paper dated 26th March 1969, Guérin-Sérac gave the following description of the power struggle between Coudenhove Kalergi and Habsburg three months after the AESP’s creation:

"Dear Mr. Damman,Thank you for your kind letters of the 19th and 20th March which bring me here at the extreme tip of the continent [Portugal] the reviving spirit of European aspirations from the very heart of Europe! If I may give my opinion, I also feel that the maximum effort should be given to the Academy and the College [of Young European Leaders, an AESP youth offshoot], because it is from here that the most active and dynamic elements will come. However, and you are right on this as well, so as to create the necessary climate, we must contact a wider and more diversified elite. Removing the Count and replacing him with the Archduke is a solution, but if it turns out to be impossible, I feel it is logical to think of setting up another organisation" (92).

By the summer of 1969, Guérin-Sérac and Damman had concluded an "agreement in principle" to found the new group, CREC, which would try and reconcile two conflicting positions: the traditional Right, anti-communist but not anti-parliamentarian, and the revolutionary extreme Right represented by Aginter Presse. Guérin-Sérac and Damman then met at least twice more, as detailed in a progress report written by Guérin-Sérac on 19th May 1969 and sent out by Aginter Presse to their correspondents:

"We should take stock of the progress made in our effort to set up CREC. I must admit that little progress has been made since the beginning of the year, i.e. since the agreement in principle on the two syntheses [...] the major reasons for this delay are:

- the difficulties suffered by the group of our Italian friends as a result of the chaotic and revolutionary situation in their country;
- the centrifugal tendencies of the French group, whose reconversion has not yet been completed.[...]

We should not however give up. In a Franco-Belgian preparatory meeting held in Brussels in March, we agreed on the following work programme:

A - Definition of basic political positions with regard to European union.
B - Definition of goals and strategy.
C - Organisation of a structure for CREC: bases and statutes.
D - Preparation of a political plan and a psychological plan to be implemented by CREC.
E - Organisation of a financial committee.

In the meeting in Vienna at the beginning of this month, it was suggested we drew up a questionnaire so as to facilitate the definition, classification and alignment of the political ideas held by the various groups active on the subject of European union.

Please find annexed a questionnaire covering paragraphs A and B of the above plan.

I would suggest you send me your answers and any points you would like to add. I will then prepare a summary and if necessary highlight the conflicts or major disagreements and try to find an acceptable compromise with those concerned before finally submitting the conclusions to you" (93).

In this report, Guérin-Sérac refers to the "chaotic and revolutionary situation" in Italy, a climate stoked by the Italian correspondents of Aginter Presse, centred around the Avanguardia Nazionale group under the leadership of Stefano Delle Chiaie. Almost exactly one month after Guérin-Sérac wrote to Damman about CREC in March 1969, the Italian neo-fascists working with Aginter Presse carried out the bomb attack that announced the beginning of the strategy of tension in Italy. The bomb that exploded in the Fiat Pavilion at the Milan Fair on the 25th April 1969 wounded twenty people; by the end of this first year of terror tactics, 149 bomb attacks would occur, as compared to fifty in the four years from 1964 to 1968.

Whether Damman knew of Guérin-Sérac's terrorist connections or not is uncertain, but it is clear that Aginter Presse's neo-fascist terrorists were in contact with conservatives throughout Europe, as Guérin-Sérac explained:

"Our troop consists of two types of men:

i) officers who joined us after the fighting in Indo-China or Algeria, and even some who signed on with us after the battle for Korea;
ii) intellectuals who, during the same period, turned their attention to the study of the techniques of Marxist subversion [...] having created study groups, they shared their experience to try and expose the techniques of Marxist subversion and develop a counter-strategy.

Throughout this period, we had systematically forged close ties with like-minded groups that were being set up in Italy, Belgium, Germany, Spain or in Portugal with the aim of forming the nucleus of a truly European league to resist Marxism" (94).

In an 1974 interview, Aginter Presse's key Italian representative, Guido Giannettini, alluded to the contacts between Ordre et Tradition and groups like the AESP and specifically mentioned one of the main contacts for the Academy and for Aginter Presse, Franz Josef Strauß's CSU party (95)*:

"I passed my information on to some friends in certain milieux of the international Right. They passed me theirs [...] the practical form for this exchange was private bulletins which circulated amongst certain European groups of the Centre-Right [...] such as, for example, the Bavarian CSU party, the French 'geopolitical groups' [Cercle Pinay], and other groups in Belgium [LIL/MAUE/AESP], Switzerland [SOI/ISP], and almost every country in Europe" (96).

Despite Guérin-Sérac's interest in the new group, CREC never got beyond the planning stage. Nonetheless, journalist Serge Dumont who infiltrated the AESP at the time states that contacts between Damman and Guérin-Sérac continued until May 1974 when the Lisbon offices of Aginter Presse were occupied by left-wing soldiers during the Portuguese revolution, blowing the operation's press agency cover (97).

There was however one person who would not forget Guérin-Sérac's insurrectionary message - his table companion at Damman's Charlemagne Grand Dinner in January 1969, Belgian neo-fascist Emile Lecerf. In 1973, the names of Lecerf and several eminent members of Damman's Academy would be included in a Gendarmerie report on plans for a coup d'état in Belgium, detailed in a later chapter.

Although the CREC project came to nothing, Damman would soon overcome the internal struggle within the AESP and expand its activities. At a symposium organised by Habsburg in Vienna in May 1969, Damman met Jean Violet (98)*. By October, Violet was looking for a group that could provide an operational framework for the Cercle Pinay, and thought of Damman and his AESP. On 21st October 1969, Violet wrote to Damman saying that he would like to meet him, having been "mandated by President Pinay to carry out a study of European perspectives after the German elections" i.e. Willy Brandt's September election victory.

The meeting took place one week later on 28th October in Brussels, where Violet was accompanied by two of his contacts, the first of whom was Marcel Collet, who had just retired as a director of Euratom. Violet's second companion was certain to ensure a favourable reception from Damman - none other than the International Secretary-General of the Paneuropean Union Vittorio Pons.  (…)

Sur Eliodoro Pomar (qui a eu auparavant une fonction importante à l'ISPRA) en Espagne ...

Note : Carlo Digilio a été membre du groupe néo-fasciste Ordine Nuovo, puis est devenu collaborateur de la justice.

http://www.ritaatria.it/Portals/0/Documenti/PiazzaFontana/Sentenza%20Ordinanza%20Salvini%201998_3.pdf

(traduction)

LES DECLARATIONS DE CARLO DIGILIO ET MARTINO SICILIANO RELATIVES A AGINTER PRESS ET AU GROUPE DE MADRID

Carlo DIGILIO a rapporté deux épisodes importants, tous deux survenus en Espagne au cours de son séjour chez Ing. POMAR, qui concerne l'activité en faveur de l'Armée de libération portugaise (ALP), organisation qui, selon les intentions de GUERIN SERAC, devait contribuer à la chute du gouvernement de gauche au Portugal après la révolution des œillets de 1974.

Le premier épisode concerne un lot d'armes qui devait atteindre l'ALP après avoir été regardé par Ing. POMAR:


"" "C'est le même ingénieur POMAR qui m'a dit, à Madrid, que les Américains lui livreraient beaucoup d'armes pour qu'il puisse les voir et s'occuper de l'expédition aux éléments de l'ALP.

Cependant, comme je ne me suis pas rendu à Madrid pour ce titulaire, j'ai préféré ne pas accepter l'invitation de l'ingénieur POMAR de rester encore quelques jours et de participer à l'opération comme il me l'avait demandé.

Comme excuse, j'ai inventé une maladie soudaine de ma mère.

Quand je suis rentré en Italie, SOFFIATI m'a confirmé qu'en réalité, cette fourniture d'armes aux Portugais était faite par les Américains, mais que j'avais bien fait de ne pas m'en occuper car ce n'était pas mon travail.

Je pense que POMAR à Madrid a été utilisé pour le grand prestige dont il jouissait également en tant que technicien.

À Madrid, j'ai montré à eng. POMAR la conception du prototype de silencieux de l’usine tchécoslovaque CZ que Marcello SOFFIATI s’était procurée auprès des Oustachi et j’ai également parlé à l’ingénieur de la trempe des aciers, sur la base de procédures toujours suivies par la CZ, avec une référence particulière aux pièces pouvant être utiles pour le projet de mitraillette.

En fait, SOFFIATI m'avait recommandé d'apporter ing. POMAR des données techniques utiles pour me faire valoir immédiatement devant lui "" ".  (DIGILIO, int. 26.3.1997).


Cet épisode confirme, entre autres, que la structure de GUERIN SERAC et l'ALP étaient activement soutenues par les Américains qui, pour des raisons de réputation internationale, ne pouvaient pas se présenter ouvertement dans ces opérations "cachées".

Le deuxième épisode concerne les émissions clandestines en faveur de l'ALP et contre le gouvernement portugais, dirigées vers le Portugal par de petites unités mobiles opérant près de la frontière entre l'Espagne et le Portugal.


"" " Je me souviens que lors de mon premier voyage en Espagne, l'ingénieur POMAR m'avait dit qu'il était responsable d'une activité de perturbations radioélectriques par l'Espagne de transmissions portugaises et du lancement vers ce pays de communications d'opposants portugais au gouvernement de gauche. Pour ce faire, il a exploité ses excellentes compétences techniques dans le domaine de l'électronique, compétences qui lui ont permis de réaliser pratiquement toutes sortes de réparations de radios et de téléviseurs. Pour ces transmissions, il avait libre accès aux installations de radio espagnoles à Madrid et les autorités espagnoles elles-mêmes avaient en quelque sorte mis à sa disposition des camions et son personnel, qui étaient utilisés sous forme mobile pour transmettre ces communications et ces messages. " ""

(...)

L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
De Frédéric LAURENT

Le livre "L'Orchestre noir" est disponible sur

https://fr.scribd.com/doc/198445048/L-orchestre-noir-pdf

Il décrit très bien (et en français) la réunion en Espagne (Barcelone puis Madrid) dans les années 1970 d'extrémistes de droite venus d'horizons différents.

Il est question de l'Armée de Libération du Portugal que j'ai nommée ALP dans un message précédent mais qui a l'acronyme E.L.P. dans le livre.

Il est également question des émissions radio de propagande en direction du Portugal (le nom de Eliodore Pomar n'est pas cité).

Et on retrouve Jean Schramme !










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https://www.lesoir.be/art/schramme-est-mort_t-19881220-Z01711.html

https://www.lemonde.fr/archives/article/1967/08/24/jean-schramme-un-doux-parmi-les-affreux_2605975_1819218.html

https://www.ina.fr/video/CAF86014809

Quel est la traduction Aginter?
esse un nom commun. je ne vois pas.

Aginter sa veux dire quoi? d'ou sa viens ?

Ils ont le profils exacte de se que nous recherchons

Un petit tour sur Wikipedia :

Wikipedia a écrit:

Aginter Press était une agence de presse fondée à Lisbonne en septembre 1966. Elle possédait des antennes dans le monde entier. Aussi appelée « Centrale Ordre et Tradition », elle prit part à la « stratégie de la tension » en Italie, débordant ainsi les frontières du Portugal de Salazar ...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aginter_Press

J'ai ainsi moi-même également pu resituer cette agence de presse et les raisons de l'existence du présent fil.

Un article intéressant :

https://etudesgeostrategiques.com/2013/03/11/la-revolte-des-mercenaires-contre-mobutu-en-1967/

La révolte des mercenaires contre Mobutu en 1967

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Ce n'est qu'il y a peu que j'ai réalisé que Jean Schramme avait été au Portugal puis en Espagne, aux côtés de Aginter Presse. Il a connu Yves Guérin-Sérac et très probablement Stefano Delle Chiaie.

Jean Schramme a ensuite été en Amérique du Sud ; Yves Guérin-Sérac et Stefano Delle Chiaie ont sans doute fait de même.

Je me pose des questions sur le rôle de "Bob" Denard (qui connaissait bien Martial Lekeu, lui-même un chaud partisan de Léon Degrelle) et sur celui de "Union Minière (du Haut Katanga)" qui, après avoir financé "Milpol" de André Moyen, a fait de même avec Aginter Presse (opération "Kérilis").

https://www.lesoir.be/art/1069480/article/soirmag/soirmag-histoire/2015-12-14/quand-congo-belge-livrait-son-uranium%E2%80%A6

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Selon des sources bien informées :

" Jimmy ne connaissait pas bien Schramme mais il me parlait parfois de Tavernier "

" Vogeleer avait des contacts avec les gens de son quartier et avec des anciens.

Il allait quelquefois chez Masy à la "Renaissance". C'est de là que venait le fanion du 6e BCE qui ornait son bureau à Udorn, il l'avait piqué à Masy. Il avait demandé à Masy un diplôme d'honneur du 6e BCE qui ornait aussi son bureau.

Schramme a eu son heure de gloire en Belgique  après son retour de Bukavu, mais il préférait vivre au soleil et s'est installé au Portugal où il élevait des poulets ".

HERVE a écrit:

Je me pose des questions sur le rôle de "Bob" Denard (qui connaissait bien Martial Lekeu, lui-même un chaud partisan de Léon Degrelle)

Impliqué dans de nombreux coups d'État en Afrique, souvent au service de la France en période post-coloniale, de 1960 a 1995.
En 1978, il retourne aux Comores avec 43 hommes pour renverser le régime révolutionnaire de Soilih et replace alors Ahmed Abdallah au pouvoir et il y reste un bon moment. (wikipédia)

HERVE a écrit:

sur celui de "Union Minière (du Haut Katanga)" qui, après avoir financé "Milpol" de André Moyen, a fait de même avec Aginter Presse (opération "Kérilis").

Nationalisé en 1967 et en 1970, la GECOMIN devient la Générale Congolaise des Mines (GÉCOMINES), puis en 1972 la Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES)
Il fallait s'y attendre, au pays du "matabiche" ca n'a plus fonctionné correctement la nationalisation (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9camines)
Union Minière fondée par Sa Majesté Léopold II de Belgique
En 1980, la Société générale de Belgique (Cfr le Cercle des Nations) possède une participation directe de 5,91 % dans l'Union Minière et une participation indirecte de 30,24 %, essentiellement via Finoutremer et Tanks Consolidated Investments
Après il y a du y avoir des "magouilles financières" vu que la société change de nom (bref pas très clair) et pour devenir finalement  "Unicore" en 2001
https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_mini%C3%A8re_du_Haut_Katanga#La_nationalisation_des_mines_du_Congo_(1967)

Au katagan il y a eut l'opération Bonite en 1978 (bataille de Kolwézi)
Depuis des mois, l'Union soviétique achète tout le cobalt qu'elle trouve sur le marché libre
Nathaniel Mbumba et ses miliciens débarquent au Kataga assistés par des officiers cubains et est-allemands.
Il a fallu envoyer les para-commandos parce que les parachutistes zaïrois avaient été massacrés par les rebelles en arrivant au sol.
La région s'embrase et d'où l'opération de sauvetage ;
Ce sont des pilotes militaires belges qui s'entraînent en Corse qui préviennent leurs supérieurs à Bruxelle que les francais sont déjà en route parce qu'ils veulent être les premier à y arriver 

Une des plus grosses opérations puisque, au total (après avoir demandé la permission) ;
- il y a eu 1180 para-commandos belges amenés par 11 C-130 (matériel inclus. 
- 8 boeing de la Sabena qui ont étés réquisitionnés pour rapatrier les civils (ou "colons") à Bruxelles
Les Para-Commandos belges reviennent en héros et raison pour laquelle plus personne n'a voulu en parler par la suite...
 
Bilan ; 170 colons tués sur place, militaires francais 5 tués et 6 disparus, 1 para belge tué
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Kolwezi#Bilan (en faisant des rechercher sur "kolwézi 1978" vous trouverez les sites des colons de l'époque)

https://biblio.ugent.be/publication/4175616/file/4175676

Note : Jean Violet se retrouve à deux endroits dans le schéma ci-dessous ; d'autres liens pourraient être ajoutés, notamment avec Carlo Pesenti. Du 20 au 23 novembre 1981, à l'abbaye de Royaumont et à l'invitation de "Europa Christiana" (Milice de Jésus-Christ) dont le président est Carlo Pesenti, on trouve Jean Violet, Giulio Andreotti (que l'on commence enfin à mieux connaître), Collet, Sanchez-Bella, Monique Garnier-Lançon, Robert Close, Jacques Jonet, Paul Vankerkhoven, Benoît de Bonvoisin, etc ; il y avait aussi des rencontres avec Henry Kissinger, David Rockefeller, Franz Josef Strauss, etc

Sans oublier que Stefano Delle Chiaie mène à Léon Degrelle et Jean-Robert Debbaudt...

Rappel...

Un long article (1974) du Nouvel Observateur sur "l'ordre noir" :


http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_096.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_097.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_098.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_102.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_107.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_110.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_115.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_116.pdf

Une lettre de Yves Guérin-Sérac à Florimond Damman :

Voir aussi :

https://www.scribd.com/document/372336598/article-backmann-rene-obs0512-1974-09-02-portugal-les-archives-des-tortionnaires




(...)

Plus haut, j'ai copié un schéma tiré de

https://biblio.ugent.be/publication/4175616/file/4175676

Il y a beaucoup de bonnes choses mais je me pose des questions sur le lien direct entre Stefano Delle Chiaie et le "Cercle" (Pinay - Violet … appelé "Pesenti group" par David Rockefeller). Je n'ai vu ce lien nulle part ailleurs.





La référence est




que l'on peut consulter sur

https://issuu.com/mufonnexus/docs/nexus_-_0305_-_new_times_magazine





Il cite en effet Stefano Delle Chiaie :





Cette référence ne me semble malheureusement pas fiable. "Nexus" m'a l'air un peu trop "new age", ésotérique et conspirationniste.

Le site internet de l'auteur n'est pas mieux :

https://www.bibliotecapleyades.net/esp_autor_guyatt.htm

Les erreurs de ce genre ne sont pas exceptionnelles. Dans la (très intéressante) revue "Lobster", David Teacher a écrit que Alexandre de Marenches avait participé à des réunions du "Cercle", ce qui est faux. David Teacher reconnaît l'erreur mais son information a été reprise dans des livres aussi bons que ceux de Peter Dale Scott...

Sur Jean Schramme et "Bob" Denard...

Denard a toujours eut une longueur d'avance sur Schramme. Au Katanga, il était sous-lieutenant quand Schramme était adjudant.

En 1962, à la fin de la sécession, Denard était Major et commandait tous les groupes moblies, y compris celui de Schramme, le groupe vert plus connu sous le nom de bataillon Léopard. Au Congo en 1966, Denard était Lt Col et commandait le 6e Commando qui comprenait le bataillon Léopard de Schramme qui a toujours été jaloux de Denard.

Sur Yves Guérin-Sérac :

https://gmic.co.uk/topic/47128-yves-guillou-aka-yves-guerin-serac/

(suite)





(…)




_ _ _


Voir aussi :

http://forumdefesa.com/forum/index.php?topic=485.0

notamment la version anglaise de la partie "Portugal" du livre de Daniele Ganser

https://archive.org/stream/pdfy-cJFgKNCmJiUKmCF_/Ganser+-+NATO%27s+Secret+Armies+-+Operation+Gladio+and+Terrorism+in+Western+Europe+%282005%29_djvu.txt

La version française est sur

https://www.voltairenet.org/article169872.html

Autour de Aginter, on retrouve aussi Pierre Sergent (qui animait la revue "Défi") et Jean-Pierre Stirbois.

Sur Pierre Sergent :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Sergent_(militaire)

https://fr.metapedia.org/wiki/Pierre_Sergent

http://www.babelouedstory.com/thema_les/necrologie/18515/18515.htm

https://tempspresents.com/2009/05/21/un-itineraire-politique-pierre-sergent-1926-1992/

Sur Jean-Pierre Stirbois :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Stirbois

https://www.ina.fr/video/CAB8400307201

_ _ _

On arrive directement au Front National...

... mais on n'est pas très loin de Valéry Giscard d'Estaing non plus (Pierre Sergent a été membre de la direction du CNIP)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_national_des_ind%C3%A9pendants_et_paysans

https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9ry_Giscard_d%27Estaing

(...)  

Quelques jours plus tard, le 1er février 1978, il fonde l'Union pour la démocratie française (UDF), qui regroupe les différentes composantes centristes et giscardiennes de la majorité (Parti républicain, Centre des démocrates sociaux, Parti radical, Centre national des indépendants et paysans, Mouvement démocrate socialiste de France)

(...)

https://www.la-croix.com/Actualite/France/Affaire-Bourdouleix-le-CNIP-entre-droite-et-extreme-droite-2013-07-24-990258

Le CNIP, c'était aussi Antoine Pinay (du Cercle Pinay-Violet...).

Voir :

https://www.ina.fr/video/CAB8100630901

https://www.dailymotion.com/video/xfdx0k




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