Aginter Press

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A voir :

https://www.youtube.com/watch?v=IvW1vW-roDI#t=99

Les mercenaires

Serge Dumont

1983

Intelligence/Parapolitics, Numéros 54 à 71
1984





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Sur Aginter Press :

https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA





La seule photo de Yves Guérin-Serac, sous le pseudonyme de "Morgan" :





Yves Guérin-Serac (ancien de l'OAS) est qualifié par Vincenzo Vinciguerra (bras droit de Stefano delle Chiaie) de "catholique fervent" récitant tous les soirs la "prière du para"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pri%C3%A8re_du_para#La_Pri.C3.A8re_du_para

Son second est Robert Leroy, un ancien WaffenSS enrôlé après la guerre par les services secrets militaires américains. Sa tâche consistait à infiltrer les mouvements de gauche et à créer des mouvements de gauche "bidons" qui lui serviraient dans sa stratégie d'attentats pour leur faire porter le chapeau. En Italie, il a infiltré des mouvements pro-chinois et les a poussés à des actions subversives. Cela préparait le terrain pour que les attentats suivants soient attribués à des groupes anarchistes ou maoïstes.





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Sur Vincenzo Vinciguerra :

https://www.siper.ch/assets/uploads/files/zeitungsartikel/Kairos_-_La_strategie_de_la_tension.pdf

(...)

Les meilleures données historiques disponibles aujourd’hui au sujet de la stratégie de la tension viennent d’Italie, où des juges, des parlementaires et des universitaires continuent à unir leurs efforts pour comprendre et décrire cette stratégie secrète.

LE JUGE CASSON ET L’ATTENTAT DE PETEANO

Le juge italien Felice Casson a redécouvert cette stratégie lors de son enquête qui revenait sur un certain nombre d’attentats terroristes qui avaient frappé l’Italie dans les années 1960, 1970 et 1980.

D’après Casson, le cas historique le mieux étayé dans lequel fut utilisée la stratégie de la tension a eu lieu dans le village italien de Peteano. C’est à cet endroit que, le 31 mai 1972, trois membres des Carabinieri (la gendarmerie italienne) furent amenés, suite à un coup de fil anonyme, à inspecter une Fiat 500 abandonnée et furent tués par l’explosion d’une bombe lorsqu’ils ouvrirent le capot de la voiture.

Pendant de longues années, cet attentat terroriste fut attribué aux Brigades rouges, une organisation terroriste de gauche en Italie. Mais lorsque Casson rouvrit l’affaire, il découvrit que c’était le néofasciste catholique Vincenzo Vinciguerra, un militant anticommuniste, qui avait perpétré ce crime.

A sa grande surprise, Casson découvrit également que Vinciguerra n’avait pas agi seul, mais qu’il avait été protégé par des membres des services de renseignements militaires italiens. Lors de son procès en 1984, Vinciguerra confirma qu’il lui avait été relativement facile de s’échapper et de se cacher, car une proportion importante de l’appareil de sécurité italien, renseignements militaires compris, partageait ses convictions anticommunistes et avait donc tacitement soutenu des crimes qui discréditaient la gauche italienne et en particulier le Parti communiste, très influent à l’époque.

Vinciguerra se souvenait qu’après l’attentat, «tout un mécanisme s’était mis en action... Les Carabinieri, le ministère de l’Intérieur, les services douaniers, et les services de renseignements civils et militaires acceptaient le raisonnement idéologique qui sous-tendait cet attentat.»

Suite à ce crime, les dirigeants du service des renseignements militaires ainsi que des politiciens avancèrent que le «danger communiste» justifiait une augmentation des budgets militaires et une réduction des libertés  civiles dans l’intérêt de la  sûreté de l’État. Ainsi, la stratégie de la tension telle qu’appliquée lors de l’attentat de Peteano répandit la peur dans toute l’Italie, discrédita un adversaire politique, et permit la mise en œuvre d’une politique de sécurité conservatrice. L’efficacité de la manœuvre tenait notamment au fait que personne ne savait à l’époque que les services de renseignements eux-mêmes avaient soutenu le crime.

(...)

Deux photos de Guerin-Serac. La seconde (en couleur) date de 1996 :

The Skorzeny Papers: Evidence for the Plot to Kill JFK
Ralph Ganis
(2018)







Note : selon l'auteur, Otto Skorzeny a donné des cours au "11ème Choc"

Par ailleurs :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Sou%C3%A8tre

(...)  On l'a vu aux côtés de Jean-Marie Le Pen dans les années 1990 et il a même figuré sur certaines listes du Front national pour des élections locales.  (...)

C'est Jean Souètre qui est sur la couverture du livre de Ralph Ganis :

http://adimad.info/galerie/CAPITAINESOUETRE








Un lien possible avec Jean-Francis Calmette ?

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https://books.openedition.org/pur/46731




https://books.openedition.org/pur/46753

Chapitre V. L’Aginter presse : réseaux OAS, contre-subversion et terrorisme
p. 129-155





91 On notera l’orthographe fort approximative des noms des participants, vraisemblablement retranscrits après avoir été entendus. Sur François Genoud, voir BDIC, Fonds Delarue, F delta res 894/6, fiche biographique de François Genoud.
92 CdM, Dossiers de procédure pénale n^o 2/92G RGGI et 9/92A RGPM, Rapport d’expertise d’Aldo Giannuli du 12 mars 1997, annexe 39, APP-Mi, fasc. « Delle Chiaie Stefano », lettre « réservée personnelle » du ministère de l’Intérieur, DGPS, Servizio di sicurezza, divisione 1 aux préfets de la République, 6 décembre 1976.
93 Voir notice biographique en annexe.
94 Luis Garcia Rodriguez est né le 30 janvier 1932 à Barcelone. Phalangiste dissident d’extrême droite, il entretient des contacts avec l’extrême droite italienne.
95 CdM, Dossiers de procédure pénale n^o 2/92G RGGI et 9/92A RGPM, Rapport d’expertise d’Aldo Giannuli commandité le 12 mars 1997, annexe 39, APP-Mi, fasc. « Delle Chiaie Stefano », lettre « réservée personnelle » du ministère de l’Intérieur, DGPS, Servizio di sicurezza, divisione 1 aux préfets de la République, 6 décembre 1976.


_ _ _




78 CdM, Dossier de procédure pénale n^o 9/82-A contre Stefano Delle Chiaie et d’autres, Procura generale della Repubblica, Catanzaro, Cartella S/6, Parte III Carte de l’Aginter presse, n^o 030 bis au nom de Giovanni Martelli.
79 Rappelons que celui-ci a fui en Espagne à l’été 1970 lorsqu’est émis un mandat d’arrêt contre lui pour faux témoignage dans le cadre de l’enquête sur la strage de Piazza Fontana.
80 CdM, Dossier de procédure pénale n^o 9/82_ A contre Stefano Delle Chiaie et d’autres, Documents saisis via Sartorio, 51, Rome, Liste des noms extraits de l’agenda « A » valisette cabine.

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96 CdM, Dossier de procédure pénale n^o 91/97 mod. 21, Rapport d’expertise d’Aldo Giannuli commandité le 12 mars 1997, annexe 42, APP-Mi, fasc. « Internazionale Nera », note du 10 septembre 1974.


Note : il est question des liens entre Stefano Delle Chiaie d'une part, Léon Degrelle et Jean-Robert Debbaudt d'autre part dans l'autobiographie de Stefano Delle Chiaie.

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Il est question de "Alianza Internacional Anticomunista" dans :

Franco
De Bartolomé Bennassar





(...)




Voir aussi :


Tauste en su historia. Actas de las XV Jornadas sobre la Historia de Tauste










et

http://www.unla.edu.ar/greenstone/collect/archived/index/assoc/HASH0112/b450bdc2.dir/doc.pdf





(je ne connais pas la date de création de ce document)

Jean Thiriart est mort le 23 novembre 1992 ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Thiriart )

Je me demande si c'est le même Arnold Higny que l'on retrouve dans

[url=https://archive.org/stream/State-Dept-cable-1975-282879/State Dept cable 1975-282879_djvu.txt]https://archive.org/stream/State-Dept-cable-1975-282879/State%20Dept%20cable%201975-282879_djvu.txt[/url]
http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/abc/1987/08/08/017.html

et

pandora.girona.cat/high.raw?id=0000941522&name=00000001.original.pdf





ainsi qu'ailleurs sur le forum :

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t25p120-dinant-13-mars-1982


Pour terminer : H. H. Bragard serait-il Henri Bragard ?

La question de l'appartenance de Léon Degrelle à l'AIA reste posée...

Il est cité dans la liste, pour l'Espagne :




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https://guidosalvini.it/wp-content/uploads/2018/10/LAginter-Press-e-il-Piano-Caos-relazione-ROS-Carabinieri-Roma-26-luglio-1996.pdf





Note : il y a d'autres documents intéressants sur le site de Guido Salvini :

https://guidosalvini.it/documenti/

https://en.wikipedia.org/wiki/Guido_Salvini_(judge)

http://antonella.beccaria.org/

Le site de Guido Salvini, le juge d'instruction qui a rouvert l'enquête sur la Piazza Fontana

Site important qui fait ses débuts sur le Web. C’est celui de Guido Salvini, le juge d’instruction qui, dans les années 90, a rouvert l’enquête sur le massacre de la Piazza Fontana du 12 décembre 1969 et la subversion d’extrême droite. Ces enquêtes, définitivement établies par la Cour suprême en 2005, ont une matrice très précise - "Ordre nouveau" - et nomment des associations à ce massacre, le premier de la période de la stratégie de tension. Ce sont ceux de Franco Freda et Giovanni Ventura. Sur le site du juge Salvini, la section "Documents", à partir de laquelle il est possible de télécharger des documents sur les enquêtes, présente un intérêt particulier.

Franco Freda :   https://fr.wikipedia.org/wiki/Franco_Freda

Giovanni Ventura :   https://it.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Ventura

https://guidosalvini.it/immagini/

Premier à gauche : Guérin Serac en Algérie

Aginter Presse et le Katanga ...

République Démocratique du Congo. Les générations condamnées.
De Jean I.N. KANYARWUNGA

Une récente source d'informations ...

https://www.foiaresearch.net/organization/aginter-press

Aginter Press

By admin on Mon, 02/04/2019 - 19:31





https://www.foiaresearch.net/document/aginter-press-documents

(...)

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https://www.youtube.com/watch?time_continue=17&v=qqCFYC6nF7I

Transcription des sous-titres :

https://web.archive.org/web/20160412154446/https://www.scribd.com/doc/212742949/Kennzeichen-D-Report-False-Flag-Terrorism-in-Italy-English-Subs








Sauf erreur de ma part : Skorzeny et Degrelle ...








Intéressant de voir le rôle de Franz-Josef Strauss :

[04:57.00] Franz-Josef Strauss. He supported his political friends in Spain and Italy [05:01.00] repeatedly with cash in thick envelopes. [05:05.00] His close employee, Dieter Huber, was serving as money courier, here shown on the left. [05:11.00] Sometimes Strauss hands over the money personally. [05:14.00] For Payments, up to 100.000 Mark, the chairman of the CSU obtains [05:18.00] donation receipts. The money possibly came from the [05:22.00] budget of the BND. [05:26.00] Madrid: With the death of dictator Franco, the fascist [05:30.00] terror group Aginter-Press has lost its Spanish supporter. [05:34.00] During a raid in February 1977, weapons cache of [05:39.00] Stefano delle Chiaie was busted. Seven of his comrades were taken in custody, [05:43.00] among them Italian neo-fascist Mario Tedeschi. [05:48.00] Tedeschi, shown on the left visiting an art show together with Marc Chagall, [05:52.00] was promptly released and returned back to Rome. [05:55.00] He wants to found a new right-wing party and is seeking [06:00.00] support from Germany. Via the deputy of the CSU-linked foundation [06:03.00] "Hans-Seidel-Stiftung" Joachim Schilling. [06:09.00] Schilling, a friend of Italian right-wingers, establishes the contact between 

[06:13.00] Tedeschi and Franz-Josef Strauss. In the Roman luxury hotel Hassler [06:18.00] the first meeting was held. [06:20.00] Strauss promises support for the Italian neo-fascist, too. [06:25.00] "I brought Tedeschi and Strauss together, that’s right." [06:30.00] "But Mario Tedeschi was also a fascist [06:35.00] (corrects himself) was no fascist." [06:40.00] "He was a national conservative." [06:49.00] Hardly. Tedeschi was not only political friend of Aginter [06:52.00] agent Stefano delle Chiaie, but he was also one of his financiers.


Question récurrente : d'où venait l'argent ?

L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
De Frédéric LAURENT







(...)

https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA








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Note : "bureau des affaires réservées" = service secret du ministère de l'intérieur ; le "SID" était quant à lui le service secret militaire.











Note : FTASE = https://www.facebook.com/pg/FTASE.NATO/photos/

https://it.wikipedia.org/wiki/Comando_delle_forze_terrestri_alleate_del_Sud_Europa?fbclid=IwAR26jPMYHniv4LWAW4T9x3-DmYJCl9pToBiiU_y-P4_WJ6_Ag9sPbDBrmSk

Sur Aginter Press :

http://www.misteriditalia.it/lestragi/piazza%20fontana/secondaordinanza/30GUERINSERAC.pdf

et

http://paras.forumsactifs.net/t13070p15-grand-combattant-jean-souetre

dossier b... comme barbouzes
Patrice Chairoff





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Note : le "docteur Martin" était un correspondant de André Moyen... et le "plan Kerilis" était financé par l'Union Minière du Haut Katanga qui avait également soutenu Milpol de André Moyen... Aux côtés du professeur René Clemens, il y avait Mario Spandre et le colonel Vandewalle.

Mario Spandre fut l'avocat et ami de Benoît de Bonvoisin ; il a hébergé l'Italien Gaëtano Orlando en fuite (avant que ce dernier rejoigne l'Espagne et rencontre Stefano Delle Chiaie). Voir

https://4agosto1974.wordpress.com/2014/05/04/gaetano-orlando-dichiarazioni-02-08-1993/

Mario Spandre a bien connu Aginter Presse.

Le Colonel Frédéric Vandewalle fut l'administrateur en chef de la Sûreté Congolaise à Léopoldville

http://www.bibliomania.be/search/?field_author=Colonel+Vandewalle

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A retenir par ailleurs :

Liaisons dangereuses: Les extrêmes droites en France et en Italie (1960-1984)
De Pauline Picco





Jean-Marie Laurent ("Lafitte") était un ami de Jean-Robert Debbaudt (bras droit de Léon Degrelle). Dans le même livre :

Dans ce cadre, Jean-Robert Debbaudt, ami de Jean-Marie Laurent, assumerait la « fonction d’informateur pour un certain Col. Serge Henry Parisot […], lié au SDECE et responsable militaire du SPES (Secour Populaire per l’Entreide et la Solidaritè [sic]), situé au 42 rue de Tocqueville, Paris 17 ».

Un témoignage intéressant (Gaetano Orlando)…

https://4agosto1974.wordpress.com/2014/05/04/gaetano-orlando-dichiarazioni-02-08-1993/

(…)  ho conosciuto Guerin Serac, persona che ho visto un paio di volte e che prese parte alla riunione con Delle Chiaie e il D’Amato di cui ho parlato prima. Anche il Serac in quella occasione era accompagnato da una signora.

A.d.r. a detta riunione parteciparono numerosi italiani, circa una decina, fra i quali ricordo tale Mario Pellegrino, il Carmassi, nonché tale Mario, nome questo di copertura di un calabrese ricordo che a quella riunione erano presenti parecchi toscani e fra questi forse anche il Cauchi si trattava di riunioni che avvenivano alla luce del sole, anche se molti dei partecipanti avevano dei nomi di copertura. Questa riunione risale al 1976 o forse alla fine del ’75. Anzi sono certo che avvenuta nel ’76, nel periodo in cui stavo sistemando il mio locale.

A.d.r. circa il Cauchi confermo che, una volta, durante la sua permanenza in spagna, si allontanò per alcuni giorni quindi ritornò con una somma di denaro che gli era stata data da Gelli. Così veniva detto fra i fuoriusciti italiani ed anzi nell’ambiente ho appreso che piu’ volte il Cauchi si era provvisto di denaro presso il Gelli. D’altronde nessuno fra i fuoriusciti italiani lavorava e qualcuno doveva pur pagare le loro spese di vita. (…)

_ _ _

(traduction… loin d'être parfaite)

(...)  J’ai rencontré Guérin Serac, une personne que j’ai vue à plusieurs reprises et qui a pris part à la réunion avec Delle Chiaie et D’Amato que j’ai mentionné plus tôt. Même que Serac à cette occasion était accompagné d'une dame.

A.d.r. De nombreux Italiens ont participé à cette réunion, environ une douzaine, parmi lesquels je me souviens de Mario Pellegrino, Carmassi, ainsi que Mario, un nom qui recouvre un Calabrais. Je me souviens que lors de cette réunion, plusieurs Toscans étaient présents et parmi eux peut-être aussi Cauchi. Ce sont des réunions qui se sont déroulées au grand jour, même si beaucoup de participants avaient des noms de couverture. Cette réunion remonte à 1976 ou peut-être à la fin de 1975. En effet, je suis certain que cela s’est passé en 1976, à l’époque de la création de mon restaurant.

A.d.r. à propos de Cauchi, je confirme qu’une fois, lors de son séjour en Espagne, il s’est absenté pendant quelques jours puis est revenu avec une somme d’argent que lui avait remise Gelli. C'est ce qui a été dit parmi les exilés italiens et dans l'environnement, j'ai appris que plus d'une fois, Cauchi avait fourni de l'argent à Gelli (???) . De plus, aucun des exilés italiens ne travaillait et quelqu'un devait payer les frais de subsistance. (...)

_ _ _

Note : Federico Umberto D'Amato était un agent secret italien qui dirigeait le Bureau des affaires réservées du ministère de l'Intérieur des années 1950 aux années 1970.

Plus haut, il est question d'une rencontre avec Francesco Cossiga qui était ministre de l'intérieur à l'époque… Etonnant qu'un ministre italien de l'intérieur rencontre quelqu'un comme Stefano Delle Chiaie (en Espagne).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Cossiga

Un long article (1974) du Nouvel Observateur sur "l'ordre noir" :





http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_096.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_097.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_098.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_102.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_107.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_110.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_115.pdf

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0515_19740923/OBS0515_19740923_116.pdf

Quant à l'article du 2 septembre 1974, il est sur

https://fr.scribd.com/document/372336598/article-backmann-rene-obs0512-1974-09-02-portugal-les-archives-des-tortionnaires

Robert Leroy était un membre important de Aginter Presse.

Voir

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-chez-jean-yves-camus/20100127.RUE9021/l-assassinat-de-pierre-goldman-entre-barbouzerie-et-fascisme.html

(...)

En 2009, les universitaires François Cochet et Olivier Dard ont dirigé la publication, chez Riveneuve éditions, d’un ouvrage intitulé « Subversion, anti-subversion, contre-subversion ». On y lira avec intérêt la contribution de leur collègue suisse Luc Van Dongen sur la personnalité de Robert Leroy, un ancien volontaire français de la Waffen SS qui fut sans doute un des cadres les plus sérieux d’Aginter, centrale contre-révolutionnaire qui effectuait pour le compte de plusieurs États occidentaux les sales besognes qu’ils ne pouvaient (ou ne voulaient) pas assumer. Y compris le travail d’infiltration, voire de manipulation de certains groupuscules gauchistes, ce dont le catholique intégriste Leroy se fit une spécialité.

(...)

https://crulh.univ-lorraine.fr/sites/crulh.univ-lorraine.fr/files/documents/programme_subversion.pdf

https://www.scribd.com/document/258799915/100000-Invisible-Actors-in-Cold-War-Conflicts-in-Southern-Africa-Mozambique

(...)

Invisible Actors in Cold War Conflicts in Southern Africa
The Case of Mozambique
José Manuel Duarte de Jesus

(...)

Concerning the creation of anticommunist fronts, we can see how the “CIA man” in
Rome, James Angleton, worked with the Italian secret services which had a lot of old
fascists from the OVRA (Mussolini secret services) and how the CIA used often such
neo-fascists as “reliable” anticommunists fighters.

One of the problems of any big intelligence structure lies in the difficulty to control it.

We have seen several examples of these cases, one of them being Portugal. It is easy to
understand the fears of men like Dean Acheson when the CIA was created. “Pressure
had developed to strengthen the newly created National Intelligence Authority. This was
done in July 1947 by the creation of the Central Intelligence Agency. I had the gravest
forebodings about this organization and warned the President that as set up neither he,
the NSC, nor anyone else would be in a position to know what it was doing or to control
it”.

During the sixties and early seventies, two small countries with a political low profile
during the Second World War were a paradise for the extreme-right extraparlamentary
movements.

In Portugal, Aginterpress was a strong and powerful antenna of such movements
working inside the country and worldwide. One of its main areas of operation was
Africa until 1969. Its activity in Portugal seem to have declined after that year, for
reasons that I am studying now, and it appeared again in action after 1974, from its
Spanish exile, when working closely with Skorzeny´s organization in Spain, Leon
Degrelle and Portuguese, Italian and Spanish fascist groups.

Aginterpress started operating in the early sixties as a normal Lisbon based Press
Agency. Its Director, Yves Guillou, alias, Yves Guerin Sérac, alias Yves de Guernadec,
alias Ralph, was a former member of the famous “11 Demi-Brigade Parachutiste de
Choc” in Algier and a founding member of the OAS. He worked with the French
SDECE and had been condemned in France. We find him present in several
international meetings of the extreme-right movement “NEO – New European Order”,
since 1952 until 1979, in Paris, Hannover, Lausanne, Milano, Barcelona, Lyon, etc.

His number two, Robert Leroy, was a dark figure of this organization. Former Action
Française, former Waffen SS in France, Vichy intelligence officer and, curiously, as
in his Aginterpress file: “Religion: Catholique Nationaliste - Profession:
Saboteur”.

This man, a convinced defender of the guerre revolutionnaire acted mainly in Africa
during the sixties with different code names – “Pastiche” or “T-BIS” 10– and also in
Italy during the “strategy of tension”.

Covered and subsidized by Portuguese authorities and by PIDE, sometimes with the
discreet help of other big powers involved in the Cold War, Robert Leroy and Jean
Marie Laurent, who also worked for Aginterpress, had as important mission to infiltrate
the Nationalist movements of the Portuguese colonies.

According to his own declarations “I have been put in contact with Aginterpress
through a common friend, Lerouxel from Nice. I have worked mainly in Africa for this
organisation infiltrating the anti Portuguese liberation movements in Mozambique:
FRELIMO, MPLA from Angola, in Brazzaville and Dar es Salaam, UNAR from
Rodhesia, UAO. I could enter all these organisations as a representative of the
Communist Party of Switzerland from Gerard Bouillard….”

I will concentrate my focus on Mozambique and FRELIMO. Those covert missions
were often made by both, who presented themselves as journalists and Maoists.
They found in Switzerland two important coverts. One was Gerard Buillard and his
Newspaper “L´Etincelle”, from the PCSML – Parti Communiste Suisse Marxiste
Leninist – and the RPC Embassy in Berne.

Shortly before Mondlane´s murder, Robert Leroy went in a covert mission to several
African Countries, and in Dar es Salaam he interviewed Eduardo Mondlane,
Father Gwendjere and Marcelino dos Santos, the interviews were published in
L´Étincelle , Nr.32, from August 1968.

(...)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Mondlane

Robert Leroy

https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA





... un ancien Waffen-SS enrôlé après la guerre par les services secrets militaires américains...

http://mondopopolare2.blogspot.com/2014/10/lo-scrigno-nero-dellaginter-presse-di.html

(...)



(...)