la piste française

FAITESVITE a écrit:

(et à l'époque pas de perçeuse sans fil il me semble)...çà aurait pris trop de temps

Erreur ! La perçeuse sans fil existait bel et bien ! (Makita pour la mienne) Et même la tronçonneuse et la scie circulaire sans fil (BHV, Paris)... mais valait mieux posséder une bonne collection de batteries pour un travail de plusieurs minutes.

OK pour l'improbabilité de changer de plaque en pleine poursuite.

Manque de recul sur le côté bcp plus pratique (et rapide) d'utiliser des rivets pop que d'adapter une plaque à des trous existant déjà sur le pare-choc... Un trou à travers tout une fois la plaque positionnée; un rivet !... un autre trou; un rivet !... Travail effectué en moins de 60 secondes pour un bricoleur moyen avec une batterie chargée au max.

@K je pensais l'avoir entendu de la bouche d'un enquêteur de la cbw dans un reportage de RTL TVI de juin (les 30 dernières heures), je viens de revisionner, et çà ne vient pas de là, à moins que çà soit sur le plateau après la reconstitution. Je vais essayer de retrouver de quel reportage çà vient, mais d'un enquêteur de la cbw dit que le système de fixation des plaques d'immatriculation de certains vehicules retrouvés (il ne dit pas lesquels) était un sytème utilisé en france et pas en belgique. Je suis français, en france les plaques sont fixées par rivets, voilà pourquoi je parle de rivets.

@michel-j Je suis d'acord pour la rapidité de pose si les trous sont faits au préalables, mais pour démonter c'est une autre histoire, une plaque fixée avec 2 vis se démonte bien plus vite (même avec une perceuse sans fil)...c'est pour celà que je cherche à savoir si effectivement cette SANTANA fait partie des vehicules retrouvés avec ce système de fixation et je demande confirmation sur le fait qu'ils ont ou pas changé les plaques en pleine poursuite (pas très crédible si c'était des rivets)

Des habitués ont ce genre d'infos dans leurs "cartons"

recentrons les débats svp, et arrètez da fabuler avec ces plaques, on s'en tape des plaques....des amateurs qui commettent beaucoup d'erreurs ? alors que dire de cette troupe d'amateurs que représentent, les flics , les magistrats et toute cette autre racaille, qui après 25 ans, n'ont pas permis la moindre arrestation.!!!!!!!!!!!!! On en deviendrait abruti à notre tour de lire parfois tant de conneries!!!!!!!!! Bon, je me calme là!

Plaques magnétiques. Click & go.

oui, MAIS ils ne se sont arrêtés que au Koldam, pour faire face à leurs poursuivants...!!!

C'est moi qui doit recentrer le débat?? On est sur un fil qui s'appelle la piste Française et vous nous ressortez le déroulement des faits de wavre qu'on a lu 250 fois sur le forum...si l'histoire des plaques fixées avec des rivets français c'est pas en rapport avec la piste française, je vous laisse tourner en rond...c'est quand même l'élèment que retient la cbw pour la piste française, c'est pas moi qui le dit!

Quand je vois vos argument sur la modif de pression de turbo et le démontage de l'autoradio de la SAAB, j'avais préférer ne pas relever pour ne pas justement dévier le débat, mais un gamin de 14 ans qui trafique des mobilettes est capable de faire çà (un tournevis et 5 minutes, une vis à serrer), et la preuve que çà a été fait sans le controle d'un mano de pression ni d'un banc de puissance, c'est que le moteur à cassé après seulement quelques centaines de kms en pleine fuite, ce qui aurait pu leur être fatal.Si vous trouvez çà pro, votre garagiste doit être ravie!
Quand à la plaque en alu de l'autoradio, renseignez vous, elle y était avant le vol, leur seul intervention est d'avoir scotché le cablage, proprement semble-t-il...mais l'équipement radio était-il seulment installé, parce que le montant réclamer par le garage victime du vol et pratiquement le double du prix catalogue de la SAAB à l'époque...et de toute façon je parle de professionnels du crime, pas de l'installation audio, je vois pas le rapport, et là encore cet excès de zèle inutile à permis de récupérer une belle emprunte digitale sur le scotch en question, des pros je vous dit!!

Bref, peut importe je vous laissse à vos certitudes, perso je n'en ai aucune seulement les conclusion de la profileuse me semble être coroborées par les faits, j'attendais un débat à charge et à décharge, pas des certitudes, quand au fait qu'ils ne soient pas du grand banditisme, çà ne remet pas grand chose en doute, les théorie complot extrème droite par ex...je savais pas que des gamins de 20 ans membres d'un groupe militant politique étaient sensés être des professionnels du crime non plus!

Citation :

la puissance moteur, à été modifiée, au moyen de la modification de la Waste Gate du turbo, l'installation radio Jensen si mes souvenirs ne me font défaut, à été soigneusement "démontée", et le cablâge électrique d'alimentation, soigneusement scotché sur la paroi intérieure (de la provient l'empreinte),le tout, fini, par l'installation d'une plaque alu,....alors, des amateurs..?

si le saab a été une voiture de démonstration de Jadot avec tout le bla bla monté dessus

et par après ce voiture servait à une autre démonstration un peu sur le chapeau de "deux roues " par exemple et on pouvaient bien concevoir que ces modif étaient déjà faits dans le garage de Jadot qui était expert ds cette matière mais que vu la voiture disparue il a bien pu gonfler la facture pour l'assurance après le vol.

Donc pour moi AUCUN des modif est fait par les TBW! preuve car les amplis et phares trainait encore ds le coffre.

Et tout le cirque des super voyous gonflant les moteurs c'est pipo !

les TBW étaient des cons qui savaient bien tirer mais étaient NULS en connaissance de voitures , préparaient rien du tout sauf le plein d'essence et qui mettait même le compteur journalier à zero.(38.5km)


et puis arrêtons de dire qu'on ne sait rien sur qui était interessé dans l'achat de cette voiture en grande quantité.

les journalistes le savent bien depuis longues date mais une chape de plomb leur est tombé en dessus de la tête.

Si un jour cela sortira avec preuves on comprendra aussi pourqoui le deuxième plaque est aussi lié à un voisin d'un grand ........je pense.

mais tous cela est une dernière mensongne naturellement.

Je pense qu'il est grand temps de prévoir "un Café du Bon Coin" ici sur le site où sous couverture de blagues et de carabistouilles

on se raconte des mensonges et contreverité sous une couverture de False Flag .
Pe on trouve même des membres eminents de ce site qui ont de l'experience étendue pour gérer le café et d'y raconter leur premier verité.

Je suis d'accord sur les caisses. Quand au fait qu'ils soient bon tireurs, ils étaient sans pitié c'est clair, mais tirer à 5m sur une cible de la taille d'un être humain y'a pas besoin d'être une fine gachette.
Surtout que même dans ce cas ils ont raté leur coup plusieurs fois, un mec était au comptoir qui reprenait les consignes des bouteilles en verre juste derrière le géant qui faisait les caisses, quand il s'est retourné et qu'il l'a vu, il a tiré sur lui, il a troué sa veste sans que le mec soit touché, puis certains ne sont pas mortellement blessés, sur une cible immobile est-ce qu'on peut dire qu'ils sont bon tireur?

Avant de commencer a écrire il y a qq chose qui m'échappe chez vous tous
déjà en 1975 il était impossible de circuler sans papiers sans domicile laisse tomber fausses plaques ou fausses CI les contrôles étaient permanent les gendarmes avaient déjà des terminaux dans leurs combis contraires à tous les autres pays européens les gendarmes pouvaient vous contrôler dans la rue dans les cafés etc...
Tout devenais possible pour un truand a partir du moment que il faisait partie du "BIC"
ce que vous ne voulez pas reconnaitre c'est que la bsr et pj étaient les voyous, contrôle de la came, jeux et prostitution tout mais vraiment tout étais corrompu.
En prison il n'y avait les les petits délinquants
en 1980 la bsr et donc l'extrême droite régnaient en maitre absolus des lors les btw et l'affaire Dutroux n'étaient autre que l'état. Je peux vous relater des anecdotes qui confirmeront mes dires.
Dès lors vos enquêtes n'aboutiront jamais sans prendre cela en considération.
Persiste et signe.

@chien:

Citation :

Dès lors vos enquêtes n'aboutiront jamais sans prendre cela en considération.

merci pour le réindiquer car en effet :

-pour Alost on a jamais pu retrouver qui (BSR) venait avec Mendez et Bou aux Tir de Baey.
-pour Nivelles en trouve ds un footnote des doc du parlement on a jamais pu identifier 4 jeunes gendarmes membres possibles du groupe G.
-fredo faisaient les constat du Santana au tumuli et tombe lui même ds le milieu par apres
(PS.: était-til pas proche de ses indic Castr. et c° qui habitait tout près ds ce quartier aussi ?.a confirmer)
etc

@Faites vite:

Citation :

Je suis d'accord sur les caisses

il faut lire plus lentement ...entre les lignes

j'ajouterais que le flic broussard disais"la chance de la police est que les voyous sont en general tres peu intelligent "
les flics belges n'ont des lors pas de chance???

chien jaune a écrit:

j'ajouterais que le flic broussard disais"la chance de la police est que les voyous sont en general tres peu intelligent "
les flics belges n'ont des lors pas de chance???

Et c'est bien l'une des plus petites conneries que Froussard n'ait jamais sortie ! Ses réflexion planant plus près du Q que du I, inutile de sabrer le flic Belge lambda... il n'a rien à envier à ce carrièriste machiavélique qui s'est surtout construit à force d'intrigues de couloir !

Tant qu'à prendre référence chez des flics français, les vrais commissaires d'esprit et d'expérience ne manquent pas... et il m'étonnerait fort que plusieurs d'entre eux se précipitent aux sauteries broussardiennes !

reponse ne correspond pas a ce que je voulais démontrer je me fout de police belge ou
français ce qui compte pour moi c'est la réalite

Ah !... j'ai raté une marche !... Désolé !... Mais comme on parlait de flics français et belges... d'intelligence de voyous... et d'appréciation sur l'ensemble... Ouf !... Ok ! Ok !... Je vais tout seul me mettre au coin avec le bonnet d'ane en attendant une démonstration magistrale du prof ... mais pas en forme de rébus, SVP !... Ben oui !... Quand il devient question d'élévation d'esprit....

Je voudrais citer un autre extrait de l'émission radio de RTL. Cela pourrait s'écarter de la "piste française" mais rejoint les interventions qui parlent du groupe G (sur lequel je voudrais en savoir plus).

Vers la fin de l'émission radio, RTL a diffusé un extrait d'archives sonores du 7 juin 1990 :

" Les tueurs fous du Brabant étaient sans doute plus terroristes que fous. Les commandos qui ont tué 28 personnes, dont des enfants, il y a quatre ans pourraient être les instruments armés d'un complot politique."

On parle ensuite des résultats d'une perquisition chez l'oncle de Benoît de Bonvoisin, homme d'affaire soupçonné d'être le financier de l'extrême-droite belge.

Les enquêteurs ont trouvé une liste de 8 noms de gendarmes.

"Depuis 1988, on soupçonne qu'un groupe fasciste a infiltré la gendarmerie : il s'agit du "groupe G", lié au Front de la Jeunesse."

Les documents contenaient trois choses :

- les noms des membres du noyau de base du groupe
- le mémoire rappelant la constitution de ce cartel
- l'ébauche du plan d'action, premier jet d'une stratégie de la tension.

Ce document date de 1977 et prévoit l'attaque aveugle de super-marchés en Belgique.

Selon le journaliste, au moins 2 des gendarmes cités sont en prison (soupçonnés de liens avec les meurtriers) et trois autres ont été associés aux enquêtes de la cellule spéciale chargée de l'enquête.

Je n'ai pas trouvé la liste des 8 gendarmes mais je me souviens qu'un avocat célèbre a diffusé un jour une liste de gendarmes (16 ?) qu'il estimait liés aux Tueries.

Quelqu'un a-t-il plus de détails sur cette perquisition et sur les listes ?

Pour information, je joins un article d'époque (mais il pourrait y en avoir d'autres plus pertinents) :

DES ARCHIVES DU FRONT DE LA JEUNESSE VERSEE AU DOSSIER DES TUERIES/BONVOISIN-GROUPE G-TUERIES AMALGAMES ?

HAQUIN,RENE

Mardi 5 juin 1990

Des archives du Front de la Jeunesse versées aux dossiers des tueries

Amalgames hasardeux ou éclairantes convergences?

Le «groupe G» est connu depuis belle lurette..

Les factieux du «groupe G» étaient-ils des tueurs? Le juge, dont l'enquête a suscité la question, se rend à Paris pour le dossier Bonvoisin

Plusieurs confrères annonçaient samedi que d'importants documents relatifs aux activités du «groupe G» (qui à la fin des années septante regroupait des gendarmes proches du «Front de la jeunesse») révéleraient l'existence d'un projet de déstabilisation du pays par des attentats à la bombe et par une campagne d'agressions meurtrières. Mais dans les milieux de l'enquête, on s'étonne et l'on parle d'amalgames.

Nous avons annoncé fin avril, au lendemain de la vague de perquisitions ordonnées par le juge Van Espen dans le cadre de l'instruction Bonvoisin, que les archives du «Front de la jeunesse» avaient été saisies au domicile de Victor Dossogne à Zellik, qui fut administrateur de la Cidep, la société éditrice d'«Europe magazine» et père de Francis Dossogne, l'ex-leader du «Front» qui a été interrogé il y a un mois à ce sujet.

Ces documents n'intéressant pas directement l'instruction de M. Van Espen, ce dernier les transmit aux trois juges d'instruction chargés des dossiers des tueries du Brabant (la cellule de Jumet et celle de Termonde) ainsi qu'à la cellule de Nivelles en charge du dossier Mendez et des dossiers des attentats commis à la gendarmerie au début des années 80.

Pour l'affaire de Bonvoisin, on apprend que le juge Van Espen et le substitut Godbille se rendent ce mardi en commission rogatoire à Paris dans l'intention d'obtenir communication de documents saisis à la résidence de Benoit de Bonvoisin, et qui concernent un marché d'armement passé entre une société française et le Zaïre. Un marché sur lequel le juge cherche à savoir si des commissions ont été versées au baron.

Dans les pièces saisies se trouvent des documents que recherchaient notamment les juges Hennart et Collin. Celui-ci fut en charge des dossiers relatifs au baron de Bonvoisin et à la société PDG perquisitionnée rue Belliard en 1981. Une affaire qui vient, enfin, d'être fixée au 5 septembre devant la Correctionnelle de Bruxelles.

Y figurent des procès-verbaux sortis de la BSR de Bruxelles et des informations issues du BCR (le bureau central de renseignements de la gendarmerie). Les noms de six gendarmes membres du groupe G, parmi lesquels Madani Bouhouche, un officier à l'époque à la brigade de Ganshoren et un sous-officier de la brigade de gendarmerie de Jumet (qui n'a pas fait partie de la cellule d'enquête sur les tueries, nous précise-t-on à bonne source).

L'appartenance de Bouhouche au «groupe G» avait été annoncée par l'ancien gendarme Martial Lekeu, qui en fit également partie avant de quitter la gendarmerie puis de quitter la Belgique avec sa famille pour les USA. C'est là que Lekeu fit ses révélations parlant d'un projet de coup d'Etat dans lequel s'inscriraient les tueries du Brabant. Le nom de Lekeu revient notamment dans le dossier du juge Troch sur l'attaque de la fabrique de gilets pare-balles à Tamise en 1983.

Le juge Hennart, en charge de l'affaire Mendez mais aussi du vol des armes à la gendarmerie fin 1981, s'intéresse évidemment de très près aux membres du groupe G et aux autres personnes proches du «Front», parmi lesquelles des militaires (notamment de l'Ecole royale militaire) et des membres de la Sûreté. On pourrait également reparler d'un autre vol de mitraillettes à la gendarmerie d'Erpe-Mere au début des années 80: la technique d'effaçage des empreintes par un extincteur à poudre avait été utilisée, comme elle fut utilisée pour «nettoyer» la Mazda de l'Arabe Faez Al Ajjaz, utilisée pour l'attentat chez le major Vernaillen en octobre 1981.

Tant à Bruxelles qu'à Jumet, on ne semble cependant pas considérer que les documents saisis chez le père de Francis Dossogne bouleversent les enquêtes en cours: une partie des informations ainsi découvertes était connue, plusieurs gendarmes du «groupe G» ont à plusieurs reprises été interrogés.

Rappelons qu'une réunion des membres du groupe G chez l'officier de gendarmerie avait été photographiée dans les années septante par la section «info» de la BSR de Bruxelles.

A noter enfin que Léopold Van Elsbroeck, en détention à Louvain-centrale, a fait en 1986 des déclarations à la cellule de Termonde relatives à des réunions néo-nazies auxquelles participaient entre autres Bultot et Bouhouche. C'est sur la base de confidences de Bultot que Van Elsbroeck a parlé de ces réunions dont il dit avoir vu des photos.

RENÉ HAQUIN

La dénomination «groupe G» heurtera tous ceux qui savent qu'elle fut celle du «Groupe général de sabotage de Belgique», un réseau de résistance anti-nazie!

Constitué fin 1942, il fut dirigé successivement par l'ingénieur Jean Burgers, exécuté par les Allemands le 6 septembre 1944, et par Robert Leclercq, qui devint secrétaire général de l'U.L.B.

Ca me rappelle le gendarme ripoux Johan Demol, proche du FJ qui est ensuite passé chez les bleus (Police Communale) avant de se présenter au sein du Vlaams Blok (qui lui est plutôt VMO).

C'est lorsqu'on a parlé du Groupe G que j'ai commencé à suivre l'affaire avec plus d'intérêt, je ne trouvais pas ça improbable, surtout si le groupe était implanté dans des districts se situant dans le Brabant.

De plus, le nombre de membres et leurs qualifications (conduite, tir, connaissance du système et des effectifs les soirs des attaques, etc.) collait plutôt bien et on pouvait également envisager les complicités avec les forces de l'ordre et même une protection (ils ne servaient pas forcément que leurs intérêts, le WNP était bien utilisé par la Sûreté), ne serait-ce que pour étouffer le scandale.
Si vous rajoutez à ça des Officiers de l'armée et des fonctionnaires de la Sûreté, ça donne un très mauvais mélange.

Et bonne chance si tu veux enquêter sur des gendarmes ! Surtout si des gradés sont mouillés. Même aujourd'hui ils auraient du mal ...

Si le document stipule précisément la prévision d'attaques aveugles envers des supermarchés, c'est vraiment interpellant.

Je trouve que cette piste colle pour beaucoup de choses, et on peut rajouter la ressemblance de Bouhouche & Lekeu avec les portraits robots, le flic qui dit avoir eu l'impression que les agresseurs étaient des collègues, etc.
Après il y a d'autres éléments qui contredisent plutôt cette piste comme l'étonnement des tueurs lorsqu'ils trouvent l'Uzi dans le combi à Nivelles.

Il y a justement une très récente interviex de Dossogne sur ce forum ou sur le site où il s'explique sur ces faits. Crédible ou pas, à vous de juger, perso çà me semble fort cohérent et en tout cas avec la lecture de ce qu'en disait Haquin en 90 et de ce qu'en dit Dossogne en 2010 me conforte d'en mon idée que je me fait de la presse (même si j'aime beaucoup M. Haquin qui était un excellent journaliste)...
Bref, visiblement Lekeu aurait été envoyé par la BSR pour infiltrer le fameaux groupe G qui en fait était quelques gendarmes membres des FJ et qui ont souhaité être mis entre eux dans un groupe un peu à l'écart justement pour ne pas être méler à des actes incompatibles avec leur fonction. Quand aux document, lisez un peu son interview, je pense que çà vaut le coup, pour une fois qu'on peut se marrer.

SiscoF a écrit:

Ca me rappelle
De plus, le nombre de membres et leurs qualifications (conduite, tir, connaissance du système et des effectifs les soirs des attaques, etc.) collait plutôt bien et on pouvait également envisager les complicités avec les forces de l'ordre et même une protection (ils ne servaient pas forcément que leurs intérêts, le WNP était bien utilisé par la Sûreté), ne serait-ce que pour étouffer le scandale.
Si vous rajoutez à ça des Officiers de l'armée et des fonctionnaires de la Sûreté, ça donne un très mauvais mélange.

Et si juste au dessus de ces qualifications on en ajoutait une réclamant plus d'intellect que de muscle... type enseignement dispensé dans certaines écoles très discrêtes;... pénétration, manipulation, pressions indirectes, toutes formes de chantage... etc... Bref ! La guerre de subversion.

Ca ne semblerait pas un peu plus complêt comme tableau ?... Tout en justifiant la présence d'observateurs de terrain pas forcément désireux de se laisser interviewer par des confrères sur les causes de leurs démarches.

Voici un autre extrait de presse, où l'on apprend que Benoît de Bonvoisin a été intermédiaire dans une vente d'armes de la France vers le Zaïre (1990).


ENQUETE BONVOISIN : DU NEUF ? (LIENS AVEC LES HORODATEURS LIEGEOIS ET LE MARCHE DES ARMES FRANCO-ZAIROIS)

GUILLAUME,ALAIN

Vendredi 8 juin 1990


http://archives.lesoir.be/enquete-bonvoisin-du-neuf-liens-avec-les-horodateurs_t-19900608-Z02RLT.html?queryand=Beno%EFt+de+bonvoisin&queryor=Beno%EEt+de+Bonvoisin&firstHit=10&by=10&when=-2&begYear=1990&begMonth=01&begDay=01&endYear=1990&endMonth=12&endDay=20&sort=datedesc&rub=TOUT&pos=15&all=43&nav=1

( ... )

Nous l'avions révélé il y a quelques jours: d'autres documents ont été saisis dans l'hôtel parisien du baron De Bonvoisin. Ceux-ci - qui n'ont pas été remis au juge Van Espen - concernaient, entre autres, une proposition de vente de chars d'assaut faite au régime du maréchal Mobutu par une société d'armement française utilisant le baron Benoît de Bonvoisin comme intermédiaire. Voilà pourquoi, lors de l'exécution de la commission rogatoire belge en France, des représentants du Premier ministre Michel Rocard (qui dément cependant toute ingérence) se sont «intéressés» à l'affaire. Voilà pourquoi «l'intérêt supérieur de la France» s'est opposé un temps à l'enquête du juge Van Espen. Voilà pourquoi le communiqué du Parquet de Bruxelles diffusé jeudi salue «la parfaite compréhension des autorités françaises, lesquelles, nonobstant le caractère délicat de certaines matières traitées, ont prêté leur concours en exécutant avec célérité les devoirs demandés (...)»

( ... )

J'ai trouvé sur ce site la liste que l'avocat Michel Graindorge a donné il y a quelques années : 20 membres de la gendarmerie orientés à l'extrême-droite et qui auraient pu tremper dans les tueries :

Gringnez, Tchang, Poncelet, Marbaix, Depaus, Gombert, Beijer, Bouhouche, Lekeu, Amory, Meivis, Maquet, Pattyn, Trotsaert, Galetta, Fievez, le colonel Mayerus, Fastrez, Lhost, le général Beaurir.

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/extreme-droite-f27/la-liste-de-michel-graindorge-t795.htm

D'après Dossogne Bouhouche et Beijer n'en auraient jamais fait parti, en rouge dans le texte:

Le Groupe G n’était qu’une section comme une autre au sein du Front dont la finalité était de regrouper les membres issus, au départ, de la Gendarmerie et ultérieurement de l’ensemble des services de police et de sécurité. Cette section avait été créée à l’initiative et à la demande de nos membres gendarmes qui ne souhaitaient pas être mêlés à des actions qui seraient incompatibles avec leur fonction et cette démarche était tout à leur honneur ! Le groupe A, lui, est une invention journalistique qui n’a jamais existé, les militaires étant répartis dans les diverses sections existantes, hormis les élèves de l’Ecole Royale Militaire qui formaient une section universitaire à part entière comme celles existant dans les autres universités du pays.

La trop brève histoire du Groupe G est emblématique de la façon dont certains ont manipulé les faits, les dossiers et les hommes à des fins inavouables et elle est donc – mais à ce titre seulement – intéressante.

Cette section venait à peine d’être portée sur les fonds baptismaux que je recommande à son chef un jeune garçon qui fréquente assidûment depuis un certain temps déjà les locaux du Nouvel Europe Magazine dont il est un fidèle abonné. Membre des Stups de la Gendarmerie, il vient filer régulièrement des infos au magazine sur les opérations qu’il mène et, surtout, sur un certain nombre de dysfonctionnements qu’il entend dénoncer. Bref, un informateur comme en connaissent tous les journalistes dignes de ce nom. Il s’appelle Martial Lekeu et, manifestement, il en veut. Il est approché en toute confiance par les membres du Groupe G qui vient d’être mis sur pied et qu’il rejoint, enthousiaste.

Peu de temps après, Didier, le chef du Groupe vient me trouver, dépité, pour m’apprendre qu’il a été convoqué, ainsi que ses camarades, à l’État-major de la Gendarmerie qui possède un dossier exhaustif sur le groupe : les noms de ses membres, les lieux où ils se rencontrent, les actions qu’ils mènent, leurs projets… Manifestement il y a des fuites ! Les membres du groupe – une dizaine tout au plus – sont mutés de service et il leur est rappelé l’interdiction qui leur était faite à l’époque de s’affilier à une organisation politique. Ce qui est assez croquignolet quand on connaît l’appartenance au PS et à ses courroies de transmission (dont un Syndicat socialiste de la Gendarmerie !) de plusieurs gendarmes parfois haut placés! A la demande de Didier et de ses compagnons, le Groupe G est aussitôt dissous. Mort-né…

Et les maigres archives du Groupe que leur chef m’a remises et qui n’ont plus rien de confidentielles vont rejoindre le fond d’une armoire chez mon père.

A noter que seules des sanctions disciplinaires légères seront prises par la Gendarmerie à l’encontre de nos membres. Aucune poursuite judiciaire ne sera diligentée, ce qui prouve à suffisance – compte tenu du climat de l’époque – que les activités du Groupe G n’avaient rien d’illégal ni de subversif !

Nous chercherons longtemps la taupe qui a trahi sans vergogne ses camarades. Et c’est Emile Lecerf qui apprendra, de la bouche d’un sous-officier de la Section Info (la section politique qui ne dit pas son nom) de la B.S.R., le nom de leur informateur : Martial Lekeu !

L’individu qui connaissait quelques problèmes au sein de la Gendarmerie à cause de son tempérament violent et de ses problèmes de boisson avait tenté de se racheter une conduite afin d’éviter des poursuites disciplinaires en « donnant » ses propres camarades aux enquêteurs de la Section Info. Tu quoque mi fili…

Quelques années plus tard, lors d’une perquisition au domicile de mon père dans le cadre de l’affaire de Bonvoisin, les gendarmes de la Section financière ouvrent une armoire et tombent nez à nez avec une mince enveloppe brune qui contient les archives du Groupe G. Celui-ci va alors renaître de ses cendres et connaître une bien curieuse deuxième vie ! A noter que la saisie de ces documents était illégale puisqu’ils n’avaient rien à voir avec l’objet du mandat de perquisition exhibé par les policiers, qui n’ont par ailleurs jamais remis à mon père l’inventaire des pièces emportées comme le prescrit la loi…

Quelque temps après, ces documents, manipulés, caviardés et tronqués par des mains malveillantes, vont donner naissance à un mythe extraordinaire qui a encore toujours la peau dure : celui d’une phalange fasciste au sein de la Gendarmerie, une sorte de Cagoule des temps modernes prête à monter, sous mes ordres, à l’assaut du Pouvoir ! Il faut dire que la saga est largement alimentée par notre Scaramouche du renseignement, l’ineffable Lekeu, qui se répand en déclarations fracassantes et en interviews complaisantes pour tenter de faire accréditer, une fois de plus, la thèse du grand complot des centurions, cette fois au sein de la Gendarmerie. Avant de disparaître, pourchassé par de nébuleux justiciers lancés à ses trousses, aux… Etats-Unis. Après J.C. Garot de l’hebdomadaire « Pour », la terre américaine est décidément une bien curieuse terre d’asile pour certains individus…

Dans l’intervalle, les faussaires de la police – laquelle ? – ont gonflé la liste des membres du Groupe G en y ajoutant, par exemple, les noms de Beijer et de Bouhouche, compromis dans des affaires scabreuses et pas très claires, et en y soustrayant par contre le nom de leur ami Lekeu… Le Groupe G devient soudain une nouvelle « piste » – fort opportune – pour les enquêtes sur les tueries… Il y a, une fois de plus, comme une forte odeur pourrie dans l’air, un parfum de barbouzes qui monte à la tête…

Mais si le tonneau vide des médias résonne allègrement de tous les fantasmes creux de notre intelligentsia bien-pensante, la montagne judiciaire, pourtant chauffée à blanc, accouche, elle, d’un vide sidéral et la plupart de nos compagnons gendarmes poursuivront paisiblement leur carrière au sein de ce corps d’élite ! Quant à Martial Lekeu, la Commission d’Enquête parlementaire sur les tueries lui taillera le costume qu’il méritait, celui de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf…

Mais, au-delà de ces péripéties burlesques, qui tiraient les ficelles de cette opération ? Qui étaient les marionnettistes qui manipulaient Lekeu ? Quels étaient réellement leurs desseins malveillants au-delà de la simple volonté de nous nuire? Une chose est certaine : ces documents furent emportés par les gendarmes de Monsieur De Baets dont l’appartenance à la famille socialiste n’est un mystère pour personne et dont les investigations téléguidées sur Mr. de Bonvoisin et la CIDEP débouchèrent sur… un non-lieu.

J'ai retrouvé la source concernant le fait que le système des plaques d'immatriculations de la SANTANA était des rivets français, en rouge dans le texte:

article de france soir http://www.francesoir.fr/faits-divers/tueurs-fous-du-brabant-la-piste-francaise.29865


Tueurs fous du Brabant : la piste française
Brendan Kemmet 29/09/10 à 08h01
Vingt-cinq ans après la fin des tueries qui ont terrorisé toute la Belgique et fait 28 morts, la police belge explore une nouvelle piste. Celle du banditisme français.
Et si les « tueurs fous du Brabant » étaient français ? La piste, inexploitée, intéresse au plus haut point la police belge qui n’a toujours pas renoncé, vingt-cinq ans après, à élucider la plus grande énigme criminelle du royaume. Une dizaine de juges d’instruction, des centaines de policiers et 500.000 pages de procédure n’ont pas suffi à identifier les auteurs de cette vague de braquages et d’exécutions sommaires qui a agité le sud du plat pays entre 1982 et 1985. Vingt-huit personnes, dont des enfants, ont payé de leur vie cette dérive sanglante et inexpliquée. La sauvagerie des attaques était inversement proportionnelle à la valeur des butins, la plupart du temps dérisoires.

Les pistes des marginaux belges, celle des militaires d’extrême droite voulant déstabiliser l’Etat belge ou celle du terrorisme d’extrême gauche ont systématiquement mené à des impasses. Et pourtant, l’enquête continue. Le mois dernier, les policiers ont fouillé le canal Charleroi-Bruxelles à Ronquières, en vain. Avant l’été, ils ont diffusé un portrait-robot d’un suspect, réalisé sous hypnose, avec l’aide d’un témoin tardif… Si aujourd’hui les enquêteurs tournent maintenant leur regard vers la France, c’est qu’ils ont le sentiment d’avoir épuisé les pistes belges.

Maubeuge, août 1982

Ils n’ont pas oublié que l’épopée sanglante des tueurs fous du Brabant n’a pas commencé en Belgique, mais en France. C’était à Maubeuge, à huit kilomètres de la frontière, le 13 août 1982, un week-end. L’épicerie fine Piot était visitée de nuit. A 3 h 50, un appel anonyme avertit le commissariat, à 100 mètres de là. Trois gardiens de la paix partent à pied. Ils se séparent. L’un d’eux, Christian Delacourt, se trouve nez à nez avec un guetteur, qui fait aussitôt feu sur lui. Il est gravement blessé. Il sera sauvé in extremis par les médecins. Les voleurs, au nombre de trois, prennent la fuite dans une Volkswagen Santana, direction la Belgique. Dans leur coffre, des bouteilles de champagne et de vin et quelques boîtes de thé. La marque des tueurs fous du Brabant qui n’hésiteront pas, pendant trois ans, à sortir de puissants riot guns lors de petits cambriolages et braquages, et à tirer systématiquement sur les témoins. Pour tuer.

Ce n’est pas le seul élément qui rattache l’affaire de Maubeuge à la bande. La Santana sera en effet réutilisée un mois plus tard lors de l’attaque de l’armurerie Dekaise à Wavre, en Belgique. A une centaine de kilomètres de Maubeuge. Là, les tueurs se saisissent d’armes dont des prototypes, après avoir fait leur choix. Un policier communal approche. Il est abattu froidement. Puis, lors de leur fuite, les tueurs fous tirent à feu nourri sur une patrouille de gendarmerie. Comme à l’exercice. La Santana sera découverte abandonnée dans une forêt, en banlieue de Bruxelles. Aperçue avec des plaques françaises lors du braquage, elle a été retrouvée avec de fausses plaques belges. Les enquêteurs ont relevé que le système de rivets, assez bizarrement, était exclusivement utilisé en France. Autre rapprochement, la balistique. Une arme de calibre 7,65 a tiré à Wavre, comme à Maubeuge.

je n'y crois pas du tout les commanditaires c'est en fait le seul point interessant a ce jour

pour cela retournons a laeken

vous ne croyez pas du tout à quoi?