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 "gladio" russe

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auliffes




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MessageSujet: "gladio" russe   "gladio" russe EmptyMer 9 Déc 2009 - 5:36

Le KGB infiltrait la Belgique au temps de la guerre froide Les révélations d'un ancien archiviste soviétique deviennent une affaire d'EtatLes Londoniens s'arrachent les secrets du KGB



DELEPIERRE,FREDERIC; QUENELLE,BENJAMIN

Jeudi 16 septembre 1999
Le KGB infiltrait la Belgique au temps de la guerre froide
Des émetteurs de l'ex-Union soviétique ont été découverts dans des bois l'an dernier. Ils datent des années 60.





Réminiscences de la guerre froide entre l'ex-URSS et l'Occident, trois caches secrètes du KGB, l'ancien service secret soviétique, ont été découvertes l'an dernier en Belgique. Le 6 novembre 1998, précisément. Ces caisses en aluminium, enfouies dans des bois du Brabant, contenaient du matériel de transmission radio datant de la seconde partie des années 60. Elles étaient toujours en ordre de marche, a précisé mercredi Jos Colpin, porte-parole du parquet de Bruxelles.
Deux caisses, une grande et une petite, ont été retrouvées dans la forêt de Soignes à Groen- endael, une autre avait été abandonnée dans le bois de Hal tandis qu'une quatrième a été mise au jour à Heverlee.
C'est en octobre de l'an dernier que les services secrets belges ont été informés par leurs homologues britanniques de l'existence de ces caches, dénommées Alpha 1, 2 et 5, par les autorités soviétiques. Les fouilles ont été menées par le Bureau central de recherches (BCR) de la gendarmerie et le service de déminage de l'armée. L'ensemble des opérations était coordonné par le magistrat national André Vandoren.
Les informations sur la localisation étaient très précises et se sont révélées exactes. Néanmoins, ces renseignements indiquaient que la caisse en aluminium enterrée à Heverlee était protégée par des explosifs. Or, ce n'était pas le cas.
Les parquets de Bruxelles et Louvain, chargés des enquêtes, n'ont pas pu découvrir quand et par qui ces caisses avaient été enterrées. Et aucune empreinte n'a été découverte. Le dossier d'information judiciaire a donc été provisoirement classé et n'a encore jamais fait l'objet d'une véritable instruction.


LES DOSSIERS DE MITROKHINE


C'est l'intervention d'un agent double, Vassili Mitrokhine, qui a permis aux services secrets de Sa Gracieuse Majesté d'entrer en possession de ces informations. Ce transfuge, qui avait été chargé de déménager les archives du KGB dans les années 80, les avait copiées à la main et ramenées chez lui, en les dissimulant dans ses chaussures. Arrivé en Grande-Bretagne en 1992, il a transmis ces copies à l'«ennemi», révélant les agissements du KGB de 1917 à 1985.
Les notes de Mitrokhine sont aujourd'hui publiques puisqu'elles font l'objet d'un livre, «Les archives Mitrokhine», écrit par un universitaire britannique, Christopher Andrew. L'ouvrage mentionne avec force détails des caches de matériel militaire en Europe occidentale. Andrew cite également des noms d'Européens ayant travaillé pour les services secrets soviétiques.
L'un des noms mentionnés par Mitrokhine a des consonances on ne peut plus belges: Emile Evraert. De son vrai nom, Igor Vitalyevich Voytetsky, cet homme, aussi connu sous le patronyme de Paul, aurait peut-être commis depuis 1956 le premier tour du monde du sabotage. Après s'être accordé comme père un certain Ernest Evraert, un Belge ayant vécu en Russie jusqu'en 1933, et une fausse mère allemande, Voytetsky a réussi à obtenir un passeport belge au nom d'Emile Evraert, le 8 novembre 1962. Délivré par la commune hennuyère de Bellecour où un agent du KGB, surnommé Rag, travaillait. Il a ainsi pu gagner l'Angleterre.
Qualifié d'«agent illégal du treizième département» par Mitrokhine, Voytetsky aurait saboté, sous le couvert de sa «belgitude», des bases militaires anglaises, irlandaises, écossaises ou encore françaises, belges, américaines ou espagnoles. Il aurait sévi jusqu'en 1975 avant de devenir «instructeur».



FRÉDÉRIC DELEPIERRE
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auliffes




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MessageSujet: Re: "gladio" russe   "gladio" russe EmptyMer 9 Déc 2009 - 7:09

Toujours l' efficacité redoutable de nos services de renseignement...

Les informations antérieures à 1985 leur paraissent simplement "historiques" et ne les intéressent pas !


Rapport du Comité R, année 2000 :

3.2. Les constatations et les commentaires du Comité R
3.2.1. Le retard dans la transmission des informations à la Sûreté de l'État et au SGR
On peut lire en substance dans l'ouvrage du professeur Christopher Andrew et de Vasili Mitrokhin (50) que ce dernier était arrivé en Angleterre le 7 septembre 1992. En août 1993 un auteur américain faisait déjà mention de l'affaire dans un livre intitulé Federal Bureau of Investigation (FBI).
Il mentionnait le fait que les informations transmises par un ancien collaborateur du KGB concernant des centaines d'américains étaient tellement spécifiques que dès l'été 1993 dans la plupart des grandes villes américaines des agents du FBI avaient été mobilisés pour enquêter sur ces faits.
Le quotidien américain The Washington Post avait obtenu confirmation de ce récit par un informateur anonyme des services de renseignement nationaux et le périodique Time avait pour sa part identifié le transfuge du KGB comme étant un ex-collaborateur du premier directorat général.
En octobre 1996, le journal français Le Monde révélait que les services de renseignement britanniques avaient transmis à la DST une liste d'environ 300 noms de diplomates et de fonctionnaires qui auraient travaillé pour les services de renseignement soviétiques.
En décembre de la même année, des informations similaires paraissaient dans la presse allemande. Dans celles-ci, on situait la transmission de données par les britanniques au service de renseignement allemand, le BfV Bundesamt für Verfassungsschutz.
En juillet 1997, le récit de Mitrokhin paraissait à son tour dans la presse autrichienne et cette fois-ci en relation avec l'existence de caches d'explosifs.
En juillet 1998, le magazine allemand Focus publiait l'histoire de l'ex-colonel russe qui en 1992 passait à l'Ouest tout en transmettant aux services de renseignement britanniques des informations manuscrites.
Selon la réponse de la Sûreté de l'État, ce service ne fut informé que le 11 juillet 1995 de l'existence d'un
transfuge « qui plus tard a été identifié comme étant Mitrokhin. »
Cette information intervient donc plus de deux ans après que les Américains (et selon le journal Le Monde, les français) furent mis au courant et après qu'un livre paru en août 1993 aux États-Unis en ait fait mention.
Si le contexte intégral de l'affaire était déjà connu de la Sûreté de l'État dès 1996, l'identité de Mitrokhin ne serait arrivée à la connaissance de ce service que par la presse belge dans laquelle les premiers articles ne sont apparus qu'en 1999, à la suite de la découverte des caches contenant des appareils émetteurs récepteurs.
Durant l'entretien que les membres du Service d'enquêtes ont eu avec le responsable désigné du service d'étude de la Sûreté de l'État, il est apparu que celui-ci n'était pas au courant des échos que cette affaire avait eus dans la presse des autres pays dès 1993 et dans la presse internationale à partir de 1996.
On peut déduire de ce qui précède que la Sûreté de l'État a été informée avec retard et d'une manière apparemment sommaire de l'existence d'un transfuge du KGB.
Au-delà des raisons qui pourraient être à la base d'une telle situation et sans avoir à ce jour connaissance du contenu des informations communiquées et donc de leur plus ou moins grand degré d'intérêt (51), force est de constater pour le Comité R que les membres du service contre-espionnage de la Sûreté de l'État semblent avoir montré un intérêt fort limité pour cette affaire, dans l'hypothèse où il a fallu attendre l'intervention des médias belges pour qu'ils soient mis au courant du contexte précis de celle-ci.
Il est apparu des contacts du Service d'enquêtes du Comité R avec le responsable désigné au SGR pour suivre cette enquête, qu'à une exception près, le retard dans la transmission d'informations intéressantes sur le plan militaire n'avait pas eu de conséquences négatives en pratique.
Il faut souligner que la Sûreté de l'État et le SGR ont été en mesure de faire le point sur cette situation dans le cadre de l'exécution du protocole d'accord qui les lie depuis 1997. Ils ont ainsi pu confronter et mettre à
jour les informations partielles et différentes qu'ils avaient réciproquement reçues.
3.2.2. Le contenu, la valeur et l'exploitation des informations
Il ressort des réponses apportées par les deux services de renseignement nationaux que les informations transmises ne concernaient pas uniquement l'affaire des caches de matériel de transmission révélée dans notre pays par les médias en 1999.
Il convient de constater qu'en application stricte de la règle du service tiers, seules les informations qualifiées de pertinentes par le SGR concernant les caches d'appareils de communications ont pu être communiquées aux autorités judiciaires (52) après avoir reçu l'accord préalable du service qui avait fourni les informations. Le SGR et la Sûreté de l'État n'ont eux-mêmes pu échanger les informations qu'ils avaient respectivement reçues du même service tiers qu'après avoir obtenu le même type d'autorisation préalable.
Aucune des autres informations, pour lesquelles, vu leur ancienneté (antérieures à 1985), l'intérêt est qualifié d'historique (53) par le SGR et la Sûreté de l'État, n'a été, ni n'est encore exploitée actuellement. Celles-ci n'ont pas davantage fait l'objet de communication à des destinataires belges ou étrangers, autres que les services de renseignement concernés par la présente affaire.
Il convient toutefois de noter que des enquêtes ont été faites par la Sûreté de l'État dans quelques cas et que les résultats en ont été communiqués à un service de renseignement allié.
4. Conclusions et recommandations


Sous différents aspects, c'est la complexité de la problématique de l'échange des informations au sein de la communauté nationale et internationale du renseignement, ainsi que la communication des données soit sous une forme brute, soit après analyse à d'autres autorités et à d'autres pouvoirs (notamment le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique) qui est en premier lieu mise en évidence par la présente enquête (54).
Celle-ci montre que l'application de « la règle du tiers ou du service tiers » qui fonde la collaboration internationale entre les services de renseignement interdit, que sans autorisation préalable du service qui a donné les informations, celles-ci soient communiquées aux autorités politiques et judiciaires nationales du pays qui les reçoit (55).
Dans le cas d'espèce, on justifiera sans doute cette situation par le fait que ces informations n'étaient plus d'actualité (antérieures à 1985), que d'éventuelles infractions ­ pour autant qu'elles eussent pu être prouvées ­ étaient prescrites, qu'elles n'avaient donc qu'un intérêt historique et qu'il n'y a donc eu en pratique aucun inconvénient à agir de la sorte. Mais pourquoi l'embargo sur ces informations se justifie-t-il encore aussi longtemps après ?
Compte tenu de l'importance de la règle précitée, peut-on être assuré qu'il en serait autrement dans le cas d'informations présentant un plus grand intérêt actuel ?
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K




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Date d'inscription : 15/02/2009

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MessageSujet: Re: "gladio" russe   "gladio" russe EmptySam 27 Aoû 2011 - 6:17

http://www.apache.be/2011/08/de-kgb-in-belgie-8-het-spookarchief/
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FAITESVITE




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MessageSujet: Re: "gladio" russe   "gladio" russe EmptySam 27 Aoû 2011 - 11:58

Il faudrait je pense changer le titre du fil, parce que GLADIO c'est le réseau mis en place pour luter contre les rouges...alors GLADIO russe çà sous entend que des russes auraient lutter auprès des américains.
Or Mitrokhin s'il est certe un transfuge, c'est postérieur au fait, et pendant la guerre froide, il etait bien du côté des communistes, et non le contraire.
En Italie aussi le dossier Mitrokhin a été un gros morceau au debut des années 2000 (commission au senat il me semble).
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